Haillicourt

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Haillicourt
Haillicourt
La mairie.
Blason de Haillicourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Grégory Foucault
2022-2026
Code postal 62940
Code commune 62400
Démographie
Gentilé Haillicourtois
Population
municipale
4 864 hab. (2020 en diminution de 2,45 % par rapport à 2014)
Densité 1 091 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 36″ nord, 2° 35′ 06″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 93 m
Superficie 4,46 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Nœux-les-Mines
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Nœux-les-Mines
Législatives 10e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Haillicourt
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Haillicourt
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Haillicourt
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Haillicourt

Haillicourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Haillicourt, située dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, a été choisie par la Compagnie des mines de Bruay pour l'installation des fosses nos 2 bis, 6 - 6 bis - 6 ter, dont les vestiges sont d'immenses terrils.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Haillicourt est une ville du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais située dans les collines de la région de l'Artois, jouxtant au sud-est Bruay-la-Buissière à 12 km à l'ouest de Béthune et à 30 km au nord d'Arras, desservi notamment par le tracé initial de l'ancienne RN 41 (actuelle RD 941).

Il est proche du Sentier de grande randonnée de pays (GRP) du bassin minier Nord-Pas-de-Calais auquel se raccorde un chemin de randonnée qui permet d'accéder à la commune.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes d’Haillicourt
Bruay-la-Buissière Hesdigneul-lès-Béthune Houchin
Haillicourt
Houdain Ruitz

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Haillicourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[4] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nœux-les-Mines, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (60,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,7 %), zones urbanisées (38,5 %), mines, décharges et chantiers (16 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %)[9].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Les corons.

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 170, alors qu'il était de 2 136 en 2014 et de 2 067 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 93,6 % étaient des résidences principales, 0,1 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Haillicourt en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,1 %) inférieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (48,1 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Haillicourt en 2019.
Typologie Haillicourt[I 1] Pas-de-Calais[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 93,6 85,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,1 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 6,3 7,7 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Dahellicurt (1097) ; Davellicurt (vers 1154) ; Davillicurtis (1154-1159) ; Hallicourt (1166) ; Heillicourt (1274) ; Hallicort, Dehaillecort (XIIIe siècle) ; Haillecort (1329) ; Dehaillecourt (1331) ; Haillecourt (1356) ; Dehallicourt (1367) ; Haillicort (1407) ; Dehaillicourt (1408) ; Haillicour (1503) ; Daillicourt (1517) ; Dailheourt [lire : Daillicourt (1720) ; Hallicourt (1729)[11].

On retrouve les mots hall, hallier signifiant buisson, petit bois, « lieu couvert » et l'appellatif toponymique suffixé, caractéristique de la partie septentrionale (nord et nord est) de la France, -court au sens étymologique de « ferme, exploitation agricole » → voir -ville de villa.

Autrefois cet endroit était entouré de titards et de bois, à l'exception du noyau du village qui était en culture.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Des vestiges, découverts lors d'extractions minières, attestent de son passé gallo-romain[réf. nécessaire].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Haillicourt est le siège d'une seigneurie avant la Révolution française[réf. nécessaire].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Jean Baptiste Joseph Wastelier est le dernier seigneur de Haillicourt. Il naît à Béthune le , fils de Jean Baptiste Florent, seigneur de Busnes et de Marie Joseph Angélique Alby, et épouse à Douai le Agnès Françoise Wacrenier, née à Douai en février 1773 (baptisée le ), fille d'André Charles François, seigneur de Rilly, conseiller au Parlement de Flandres, et de Thérèse Françoise Joseph Remy.
Jean Baptiste Joseph Wastelier utilise l'un des acquis liés à la Révolution : le 22 fructidor an IV () (), il divorce d'Adélaïde Joseph Delebecq[12].

La commune est située de 1875 à 1990 sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer.

Au début du XXe siècle, la Compagnie des mines de Bruay ouvre dans la commune d'Haillicourt ses fosses nos 2 bis et 6 - 6 bis - 6 ter, et y établit de vastes cités. Quelques terrils ont été édifiés sur le territoire communal. Actuellement, le terril d’Haillicourt a été renommé « Le Charbonnay », car il a été réaménagé en terril viticole, le premier de France, initié en 2011 par Olivier Pucek, ancien Bruaysien. La convention a été signée pour 18 ans avec les vignerons qui exigent une culture biologique afin de faire un vin blanc bio à partir de ce terril. Il a fallu 2 ans pour que la vigne permette ses premières vendanges dont 250 kg de charbonnay récoltés à la main. Le terril comporte 2 000 pieds de vignes. Les instigateurs du projet Charbonnay veulent faire de leur bébé « Le plus grand vin du Nord-Pas-De-Calais ». Le a lieu une dégustation ludique de la cuvée 2014 chez Marc Meurin[13].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

Elle faisait partie de 1793 à 1962 du canton d'Houdain, année où elle intègre le canton de Bruay-en-Artois. En 1984, elle est rattachée au canton de Barlin[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nœux-les-Mines

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Haillicourt était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1853 1855 Jean Baptiste Dorlencourt    
1856 1870 Philippe Marche    
1871 1884 Adolphe Dumont    
1884 1891 Jules Vaast Bacqueville    
1891 1892 Eugéne Trunet    
1892 1902 Louis Buchart    
1902 1917[Note 3] Ursmar Dourlens   Mort en fonction
1919 1925 Louis Warembourg[15]    
1925 1944 Augustin Boutté[16]   Délégué mineur
1944 mars 1971 Aimable Beauvois[Note 4] PCF  
mars 1971 mars 1983 Charles Litrem    
mars 1983 mars 2008 Alfred Dautriche PS Professeur
mars 2008 4 janvier 2022[17] Gérard Foucault[18],[19],[20] PRG Fonctionnaire
Mort en fonction
15 janvier 2022[21] En cours
(au 13 septembre 2022)
Grégory Foucault   Employé de la fonction publique, fils du précédent

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Haillicourtois[22].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2020, la commune comptait 4 864 habitants[Note 5], en diminution de 2,45 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
350371368379412421411420429
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
418448438460454480519604647
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6438091 1344 5236 0625 9705 5765 9435 959
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6 0986 0895 5175 3705 1515 0074 9694 9575 001
2018 2020 - - - - - - -
4 8314 864-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges en 2018[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois égal au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2018, la suivante :

  • 48 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,5 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 19,9 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 20,4 %) ;
  • 52 % de femmes (0 à 14 ans = 19,6 %, 15 à 29 ans = 16,9 %, 30 à 44 ans = 19,5 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 25,4 %).
Pyramide des âges de la ville d'Haillicourt en 2018 (en %)[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ans ou +
1,1 
4,5 
75 à 89 ans
7,6 
15,6 
60 à 74 ans
16,7 
19,2 
45 à 59 ans
18,7 
19,9 
30 à 44 ans
19,5 
19 
15 à 29 ans
16,9 
21,5 
0 à 14 ans
19,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 (en %)[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans ou +
1,5 
5,4 
75 à 89 ans
8,9 
15,9 
60 à 74 ans
17,3 
20,2 
45 à 59 ans
19,4 
19,1 
30 à 44 ans
18,2 
18,6 
15 à 29 ans
16,3 
20,3 
0 à 14 ans
18,3 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Parmi les animations proposées à l'occasion de la fête communale (3e dimanche de septembre), une course cycliste réunit les meilleurs amateurs et quelques coureurs professionnels venus du Grand Prix d'Isbergues.
  • Chaque premier week-end d'octobre se tient la foire à la brocante, dans les rues et la salle des fêtes.
  • En mars et octobre se tiennent des tournois de javelot.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Le club de football d’Haillicourt possède 5 équipes : seniors A, seniors B, U15, U13 et U15 féminines. Les matchs se déroulent sur le stade municipal[28].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 87 d'Haillicourt est composé de la cité de corons des Fleurs[29],[30].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Notre-Dame. Elle héberge 9 éléments patrimoniaux classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques[31].
    On peut voir des fonts baptismaux en pierre dans l'église Notre-Dame datant de 1539 provenant de la chartreuse du Val-Saint-Esprit à Gosnay, une chaire à prêcher sculptée en bois du XVIIIe siècle et la cloche en bronze datant de 1584. Il y a quatre registres (chambre du sonneur, chambre des cloches ouvertes sur ses quatre côtés par des baies en plein cintre sommés d'un cadran d'horloge datant de 1773). Les matériaux utilisés sont la pierre de calcaire et grès d'Artois apparent, béton pour les abat-sons. La nef et ses collatéraux sont couverts de tuiles mécaniques.
    La construction de l'édifice par l'entreprise de Jean François Gourdin sur les plans de l'architecte Antoine Duchoquet dure de 1771 à 1776 (église, clocher, nef et collatéraux), sur un terrain au lieu-dit Wionval donné par Jérôme Segon, seigneur local. L'horloge à trois cadrans est installée en 1786 par le maître horloger houdinois Clément Morguet.
    Pendant la période révolutionnaire l'église fut vendue à un chaufournier et un foreur de puits artésiens. Les murs de la nef sont détruits, mais une partie du chœur subsiste.
    En 1800, l'église est rachetée par Raphaël Dambrine pour la céder en 1812 à la commune. En 1817 on reconstruit des parties détruites avec les murs de clôture de l'ancien cimetière, et en 1822/25 a lieu la reconstruction des murs extérieurs (extraction de pierres locales dans les carrières). En 1843/58, on refait les murs intérieurs, pour reloger dans le chœur le maître-autel de la Vierge en Gloire.
    En 1960 , les quatre cadrans de l'horloge sont réalisés.
    Après l'incendie du chœur le , la toiture de la tourelle d'escalier est restaurée[32].
  • Sur la place de la mairie se trouve un kiosque de style Art déco datant de 1933.
  • Le monument aux morts se trouvait en bordure de la RD 86 (rue du premier mai), devant l’église. À la suite de la délibération du conseil municipal du , il a été déplacé sur le côté de l'église, face à la place[33].
  • Les terrils. À Haillicourt, il y a deux terrils qui reposent sur trois communes ( Haillicourt, Ruitz et Maisnil-lez-Ruitz ). Ils s’élevèrent en 1953 pour le premier, en 1964 pour le second, suite à l’amoncellement de matières inutiles mêlées au charbon, lors de son extraction dans les puits de la fosse 6.
    Ces terrils font partie des plus imposants du bassin minier Ouest Nord-Pas de Calais, et trois sentiers de 1,9 km, 2,6 km et 11 km, y ont été aménagées par Eden 62 ( Espaces DÉpartementaux Naturels)[34].
    En 2011, 3 000 pieds de vigne chardonnay sont plantés sur le terril de la fosse no 2 bis. En 2016, 400 bouteilles de la cuvée dite "Charbonnay" sont recoltées. En 2017, la recolte sera d'environ 900 bouteilles[35],[36].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Haillicourt Blason
De gueules à trois croisettes ancrées d'argent[37].
Détails
Adopté par la municipalité le

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. En raison de la Première Guerre Mondiale, et de la décision de Georges Clémenceau de reporter les élections municipales à fin 1919, la commune se retrouve sans maire.
  4. Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Noeux-les-Mines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  11. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 180.
  12. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.191-192 (lire en ligne).
  13. Reno Vatain, « Haillicourt; les 2 000 pieds de vigne du terril vendangés ce mardi matin. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. « WAREMBOURG Louis, François, Joseph », sur Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  16. « BOUTTÉ Augustin », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  17. « Maire depuis 2008 à Haillicourt, Gérard Foucault est décédé cette nuit. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Bilan des maires: Gérard Foucault, maire d’Haillicourt, « solide et prêt à repartir malgré les attaques subies » : Élu depuis trente ans dans sa ville natale, Gérard Foucault, 67 ans, s’apprête à se représenter pour un second mandat de maire. L’Haillicourtois n’affiche aucun regret et est satisfait du travail accompli. Quant aux turbulences politiques qu’il a affrontées depuis 2008, il les balaye d’un revers de la main, en lançant : « Je suis solide. J’adore les challenges et ça ne m’a pas empêché de dormir. » », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Projets du maire d’Haillicourt: d’ici 2018, « il faut repasser au-dessus des 5000habitants » : Au dernier recensement, Haillicourt n’a plus que 4 947 habitants. Cent vingt-quatre âmes perdues, ce sont 800 000 € de dotation de solidarité urbaine envolés. Les récupérer est un des enjeux du second mandat de Gérard Foucault. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Réélu pour le mandat 2020-2026 : Pierre-Louis Curabet Pawlak, « Gérard Foucault repart pour un troisième mandat à Haillicourt : Samedi matin, à la salle des fêtes rénovée, le maire sortant haillicourtois Gérard Foucault a été réélu sans difficulté. Son fils Grégory a été réélu adjoint, en première position cette fois. L’opposition est, elle, éclatée en trois groupes pour quatre élus », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Après le décès de Gérard Foucault, son fils Grégory a été élu maire d’Haillicourt ce matin », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne)
  22. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  26. « Résultats du recensement de la population d'Haillicourt en 2018 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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