Mazingarbe
Mazingarbe | |||||
![]() Panorama de Mazingarbe. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
Laurent Poissant 2020-2026 |
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Code postal | 62670 | ||||
Code commune | 62563 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
8 036 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 782 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 28′ 26″ nord, 2° 43′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 26 m Max. 74 m |
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Superficie | 10,27 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bully-les-Mines | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Liens | |||||
Site web | ville-mazingarbe.fr | ||||
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Mazingarbe est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La ville, située à 9 km au nord-ouest de Lens, fait partie du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Elle est desservie par l'ancienne route nationale 43 (actuelle RD 943).
L'Autoroute A26 (France) traverse le territoire communal, qui est aisément accessible par cette autoroute et l'Autoroute A21.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Voie de communication et transport[modifier | modifier le code]
La gare de Mazingarbe, sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, est desservie par le réseau TER Hauts-de-France.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Au cours du IVe millénaire av. J.-C., Mazingarbe accueille ses premiers habitants, des agriculteurs néolithiques qui cultivaient des céréales et élevaient moutons, porcs et bœufs. On a retrouvé de nombreux silex taillés datant de cette époque.
Période gauloise[modifier | modifier le code]
Plusieurs campagnes de fouilles archéologiques ont mis au jour un mobilier conséquent (poteries, tuiles d'argile crue, outils et bijoux, ossements calcinés, etc.), témoin d'une occupation importante du site au début de notre ère avec implantation d'une villa (exploitation agricole) au lieu-dit le Marais de Bray.
Cette ferme gallo-romaine aurait été détruite dans un incendie dans la seconde moitié du IIIe siècle.
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
C'est en 1046 que le village entre dans l'histoire. C'est en effet à cette date qu'il est fait mention d'une villa de Mazengarba confirmée par le comte de Flandre Bauduin V comme étant possession de l'abbaye de Marchiennes. Le domaine et ses terres restent propriété monastique jusqu'à la Révolution.
Sous l'Ancien Régime, la population est essentiellement agricole. Comme la plupart des villes et villages de l'Artois, Mazingarbe a dû subir les ravages des invasions, guerres et pillages, épidémies de peste, incendies et hiver très rigoureux. En 1790, on y dénombre 328 habitants. Les précieux Albums de Croÿ datant du début du XVIIe siècle nous transmettent une représentation plus ou moins fidèle de Mazingarbe à cette époque : un modeste petit village ramassé autour de son église.
La mine[modifier | modifier le code]
Mazingarbe ne compte encore que 800 âmes avant l'ouverture en 1859 de son premier puits de mine de charbon, le no 2. On ouvre ensuite les fosses no 6 (1876) et no 7 (1877). La population se développe alors avec la même rapidité que l'industrie, la ville accueillant à plusieurs reprises des vagues d'ouvriers immigrés, d'abord belges, puis italiens et surtout polonais. La création d'une usine de traitement et de transformation de la houille en 1896 qui deviendra plus tard un grand complexe chimique, va considérablement développer la commune et en même temps diviser son territoire (centre-ville, les cités 2, 3, 7 et celles des Brebis).
Lors des affrontements liés aux grèves de 1947, les mineurs en grève font prisonniers et séquestrent trois CRS[2].
Les guerres[modifier | modifier le code]
Mazingarbe subit de lourds dommages lors de la Première Guerre mondiale. Le front ne se situe qu'à deux kilomètres, près de Vermelles.
Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [3].
La Seconde Guerre mondiale n'épargne pas non plus la ville, un bombardement aérien sur la cité des Brebis en septembre 1943 fait 27 victimes. Les usines sont également la cible de l'aviation alliée.
Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.
Elle faisait partie de 1801 à 1904 du canton de Lens, année où elle intègre le canton de Liévin (qui porte jusqu'en 1949 le nom de canton de Lens-Ouest. Celui-ci est scindé en 1962 et la commune rattachée au canton de Liévin-Nord, puis, en 1991, à celui de Bully-les-Mines[4]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 2 à 12 communes.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Souchez est membre de la Communaupole de Lens-Liévin (communauté d'agglomération), créée en 2000..
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2018, la commune comptait 8 036 habitants[Note 1], en augmentation de 3,78 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,3 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,7 % d'hommes (0 à 14 ans = 24,6 %, 15 à 29 ans = 19,7 %, 30 à 44 ans = 22,4 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 14,9 %) ;
- 53,3 % de femmes (0 à 14 ans = 20,5 %, 15 à 29 ans = 18,6 %, 30 à 44 ans = 20 %, 45 à 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 24,2 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Autrefois agricole, elle est devenue ouvrière et industrielle avec le développement des houillères et de la carbochimie.
La plate-forme chimique de Mazingarbe - construite par le groupe Grande Paroisse (ancienne filiale de Total, devenue en 2007 GPN) - produit du nitrate d'ammonium industriel (NAI) destiné à fabriquer des explosifs à partir d'ammoniac et d'acide nitrique. Aujourd’hui en grande partie entouré d’habitations, le choix de ce site géographique a été fait afin de tirer parti du charbon du bassin minier qui était autrefois lavé et distillé sur place pour produire du coke et des gaz (dont de l'hydrogène qui combinés à de l'azote donnaient de l'ammoniaque oxydé et pour obtenir de l'acide nitrique, utilisé pour produire des nitrates. Ainsi, en 1959, l'usine a produit « 120 000 tonnes d'ammonitrate, 36 000 tonnes de nitrate de chaux, 70 000 tonnes d'engrais complexes » permettant à l'époque au bassin houiller de fournir « 33 % des besoins d'engrais en France. »[24]). De l’eau lourde a aussi été produite sur le site. En 2011, le site de GPN est racheté par la société Maxam Tan.
En 1972, la commune a été marquée par une grave explosion du tube d'ammoniaque de l'usine. Cette plate-forme chimique dispose maintenant d’un Plan de prévention des risques technologiques (PPRT), le premier de France parmi les huit sites classés « Seveso 2 seuil haut » qui ont les premiers expérimenté le PPRT tel que défini par la Loi Bachelot de 2003[25]. Ce PPRT a été réalisé en moins d'un an après que le préfet l’ait prescrit et — via un Clic (Comité local d'information et de concertation) — en concertation avec la population, et il continue à évoluer[26]. Des analyses chromatographiques permettent en permanence la détection d’éventuelle fuite de gaz toxique et/ou explosif[27].
La société Vynova (ou Société artésienne de vinyle) détient un site industriel chimique qui produit du PVC (usine classée Seveso) ; c'est le second site le plus à risque de la plate-forme et il est aussi concernée par le PPRT. Vynova produit depuis 1975 du PVC sur une aire de 13 hectares (rattaché en 1981 à Tessenderlo Group, qui produit le monomère de ce plastique), à partir de à partir de monochlorure de vinyle (MCV).
Une turbine à gaz produit l’électricité du site et l’usine produit (7-800 tonnes/jour de vapeur d’eau pour sécher sa bouillie en PVC. L’eau vient d’un forage industriel situé à 5 kilomètres de là[28].
- Le reportage : l'usine chimique de Mazingarbe - Vidéo Ina.fr, archive INA ]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune contient trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et un lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[29] :
- la chapelle Saint-Hubert, construite en 1730, inscrite le 28 mars 1977[30] ;
- l'hôtel de ville dit château Mercier, inscrit le 9 octobre 2009[31] ;
- la chapelle Saint-Roch, construite en 1724, inscrite le 28 mars 1977[32] ;
- le parc Mercier[33].
Outre ces monuments, la commune possède l'église Sainte-Rictrude, construite en 1854 par l'architecte diocésain Alexandre Grigny.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Bernard Stakowiak (1939), footballeur, né à Mazingarbe.
- Roger Fiévet (1944), footballeur, né à Mazingarbe.
- Jean-Pierre Dolait, cadre dirigeant, né à Mazingarbe
- Jean-Louis Delecroix (1947), footballeur, né à Mazingarbe.
- Casimir Zuraczek (1949), footballeur, né à Mazingarbe.
- Hervé Flak (1957), footballeur, né à Mazingarbe.
- Éric Bala (1961), footballeur, né à Mazingarbe.
- Franck Dhersin (1962), homme politique, né à Mazingarbe.
- Olivier Hirsch (1964), entraineur de basket-ball, né à Mazingarbe.
- Anicet Saussé (1969), footballeur, né à Mazingarbe.
- Raymond Kopa (1931-2017), footballeur, a habité à Mazingarbe.
- Franck Thilliez (1973), écrivain de thrillers et scénariste, habite à Mazingarbe.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : coupé ; au 1) d'or à l'escarboucle pommetée et fleurdelysées de sable, percée de gueules, au 2) de sinople à la brebis d'argent.
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Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Brochures du comité historique de Mazingarbe, [lire en ligne]
- A. Bourgeois, Mazingarbe, des origines à la Révolution, dans Gauhéria no 37, juin 1997.
- François Caron, Chronique des maires de Mazingarbe de 1790 à 1919, Généalogie 62, no 90, 2e trimestre 2006, Hénin-Beaumont, p. 151-159, [lire en ligne]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Mazingarbe (62563) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le 7 février 2019).
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Marion Fontaine, Xavier Vigna « [ http://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2014-1-page-21.htm La grève des mineurs de l'automne 1948 en France] », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2014/1 no 121, p. 25.
- Journal officiel du 28 septembre 1920, p. 14314.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Notice DÉCATOIRE Alphonse, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010
- Source : Archives départementales du Pas-de-Calais, Hommages publics : dossier d’autorisation, cote 1 W 24800/13
- Fiche Geneanet d'Alphonse Decatoire
- Notice LEFEBVRE Alfred, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010
- Notice LEROUX Auguste, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010
- Dominique Camus (Clp), « Mazingarbe : Élu municipal plus de 40 ans, Jules Pruvot est décédé », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le 21 janvier 2019) « Agriculteur bien connu dans la commune, il a été conseiller municipal durant de nombreuses années, élu en 1971 en qualité de conseiller, et devenu adjoint jusqu’en 2014, notamment avec les maires Victor Watrelot, Marius Gonthier et Bernard Urbaniak, l’actuel maire ».
- Pauline Drouet (Avec Dominique Camus, Clp), « Mazingarbe Bernard Urbaniak, maire, est décédé ce dimanche matin : Le maire de Mazingarbe, près de Lens, est décédé ce dimanche matin à l’âge de 70 ans », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le 21 janvier 2019) « Il avait eu 70 ans le 10 décembre. Le docteur Urbaniak, qui a continué à prendre soin de sa large patientèle jusqu’en juin 2014, était devenu maire de sa commune en 1989 ».
- Réélu pour le mandat 2008-2014
- Nicolas Chauty, « Le bilan de Bernard Urbaniak, maire de Mazingarbe: « À notre niveau, nous avons essayé d’amener un peu de qualité de vie » : Bernard Urbaniak dirige la mairie de Mazingarbe depuis 1989. Un élu divers gauche qui, en tout état de cause, sera encore en lice pour briguer un nouveau mandat l’an prochain. C’est avec lui, médecin dans la vie, que nous poursuivons aujourd’hui notre série sur le bilan des maires du secteur », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le 31 janvier 2015).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Mazingarbe: Bernard Urbaniak réélu avec 35,37% », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le 31 janvier 2015).
- Frédéric Camus, « Projet des maires - Mazingarbe : ça commence à bouger partout : La fluidité de la circulation et le logement restent les priorités actuelles de la municipalité. Mais certains chantiers laissent entrevoir des changements dans le paysage urbain. Notamment avec le centre culturel, prévu pour avril », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le 31 janvier 2015).
- Journal Radical 605, PRG, consulté le 22 avril 2014
- Lucile Harbart, « Mazingarbe : Laurent Poissant devient maire : Un conseil municipal se tenait mardi 5 février afin d’élire un nouveau maire pour succéder à Bernard Urbaniak », L'Avenir de l'Artois, (lire en ligne, consulté le 6 février 2019).
- Djamel Mezine, « Mazingarbe : Laurent Poissant entame un mandat plein de maire », La Voix du Nord, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Mazingarbe en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 26 août 2010)
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 2 août 2010)
- Le Reportage : L'usine chimique de Mazingarbe, archive INA ] ; Le Magazine du mineur ;
- « Mazingarbe dompte ses risques technologiques - Investissements industriels », sur usinenouvelle.com/ (consulté le 10 juin 2020).
- Lesquel, Emmanuelle (2013), Mazingarbe (Pas-de-Calais) - 7 500 hab. Sept ans après son adoption, le PPRT mûrit encore ; La Gazette des communes, des départements, des régions
- Société artésienne de vinyle à Mazingarbe : visite au coeur d'une usine classée Seveso
- Une belle affaire chimique ; article du journal La semaine du Boulonais, 2011 04 14
- « Mazingarbe », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chapelle Saint-Hubert », notice no PA00108342, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Hôtel de ville, ancien château Mercier et habitation du directeur de la compagnie des mines de Béthune », notice no PA62000097, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chapelle Saint-Roch », notice no PA00108343, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Parc Mercier », notice no IA62001063, base Mérimée, ministère français de la Culture