Les arbres remarquables de France sont des arbres vivants exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leur forme, leur passé ou encore leur légende. Ces ligneux représentent un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé. Certains ont été classés « monument naturel » par l'État dans les années 1930[1] et le dernier est le platane de Cézy en 2018 après six ans de procédure.
L'association A.R.B.R.E.S. remet le label «Arbre remarquable de France' reconnu par l'État pour les arbres « remarqués d'intérêt national ». Les arbres lauréats du concours national de l'arbre de l'année, prix du public et prix du jury, sont également des arbres remarquables d'intérêt national, aussi labellisés « Arbre remarquable de France » pour la plupart.
Les régions, départements et communes font appel à leurs services spécialisés ou à des organismes et associations pour le suivi et l'inventaire : visiter les arbres, les mesurer, les observer, les photographier sous toutes les coutures et les répertorier dans une base de données. Les arbres sont parfois classés en trois catégories : « arbres remarquables », « beaux arbres », et « curiosités »[2].
La liste ci-dessous répertorie les arbres remarquables, situés en France, qu'ils aient obtenu ou non le label « Arbre remarquable de France » décerné par l'association ARBRES.
Les arbres remarquables de France sont considérés remarquables à plusieurs titres :
soit parce qu'ils battent des records de dimensions (les plus grands, les plus gros, etc.) ou d'âge (les plus vieux)
soit parce qu'ils présentent d'autres caractéristiques physiques particulières et rares
soit parce qu'ils présentent un intérêt historique.
« Plusieurs chênes ou tilleuls, oliviers ou caroubiers de villages français sont réputés millénaires, en raison par exemple de documents attestant de leur date de plantation. On avance ainsi des âges de 2 000 ans pour l’olivier de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), de plus de mille ans pour le chêne d’Allouville-Bellefosse en Normandie… Mais, si l’on remonte à l’an mille, aucun document ne permet de garantir que l’arbre n’a pas été plusieurs fois replanté. Comme ces arbres sont le plus souvent creux, on ne pourra sans doute jamais connaître leur âge réel, même très approximativement[3]. »
« Arbre remarquable de France » est un label décerné, depuis 2000, après étude de dossier, par l'association ARBRES (Arbres Remarquables : Bilan, Recherche, Études et Sauvegarde) qui effectue un inventaire à l'échelle du territoire national. Les arbres ainsi distingués sont signalés par un panneau « Arbre remarquable de France »
Ce label distingue des sujets exceptionnels, au nombre d'environ 700 arbres en 2019[4] ainsi que des ensembles arborés remarquables.
Les communes, collectivités territoriales, établissements publics, associations et propriétaires privés qui reçoivent ce label s'engagent, par un accord de partenariat, à « entretenir, sauvegarder et mettre en valeur l'arbre distingué, considéré comme patrimoine naturel et culturel »[5].
Panneau d'information de l'association A.R.B.R.E.S. (2003).
Panneau d'information de l'association A.R.B.R.E.S. (2018).
Les arbres remarquables sont classés par régions, départements et communes. La liste des arbres labellisés 'Arbre remarquable de France' ou 'ensemble arboré remarquable ' par l'association A.R.B.R.E.S. est disponible par département sur demande (document mis à jour régulièrement), et consultable sur la carte interactive en ligne sur www.arbres.org.
Chastel-Arnaud : châtaignier vieux de 700 ans 9,30 mètres de circonférence, hauteur de 15 m, une ramure de 22 m de diamètre , labellisé « Arbre remarquable de France » en 2003[8].
Saint-Étienne-des-Champs : chêne à la grange, lieu-dit « Chez Jally », labellisé « Arbre remarquable de France » par l’association A.R.B.R.E.S. en 2001[14].
Arnas : Cèdre du parc du Château de Longsard circonférence : 7,83 m à 1,50 m du sol hauteur 28 à 30 m labellisé « Arbre remarquable de France » en 2012
Brindas : chêne pédonculé labellisé « Arbre remarquable de France » en . Age : 150 ans environ circonférence de 3,87 m hauteur de 18 m
Limonest : Chêne porte-gui circonférence à 1,3 m du sol en : 3,60 m hauteur : 17,5 m âge estimé : 250 ans
Bresilley : vieux chêne, tronc de 8 m de circonférence, aurait été planté en 1640. À l'Assomption, on y déposait une statuette de la Vierge, qui finissait par être engloutie par la croissance de l'arbre. Huit Vierges ont déjà été englouties !
Lugny : hêtre pourpre bicentenaire du parc Monseigneur Joseph Robert, haut de 30 mètres (labellisé « Arbre Remarquable de France » en )[17]
Martailly-lès-Brancion : orme bicentenaire de (labellisé « Arbre Remarquable de France » en )
La Petite-Verrière : les douglas de la Roche Guillaume, douglas d’exception : les premiers plantés en Morvan, vers 1880, (labellisés « Arbres remarquables de France » en )
Saint-Germain-lès-Buxy : chêne pédonculé poussant au bas du parc du château (labellisé « Arbre remarquable » en )
Le hêtre pourpre bicentenaire visible dans le parc Monseigneur Joseph Robert à Lugny, en Haut-Mâconnais, labellisé en 2018 « Arbre remarquable de France ».
Un arbre majestueux planté sous le règne du roi Henri IV (vers 1610) : le tilleul de Veilly.
Un arbre sous lequel, le 29 décembre 1674, le maréchal de Turenne s’est arrêté, avant de remporter le combat face aux Impériaux, à Mulhouse : le tilleul de Fontaine.
Fouesnant : Arbre girafe (chêne pédonculé), vieux de 200 ans, élu jeudi « Arbre de l’année » par le public du premier concours du genre en France[21]. Il a une circonférence de 2,80 m et mesure 18 m de haut
Forêt de Paimpont, lieu-dit Val sans retour : L'arbre d'or est un tronc de châtaignier recouvert de 5 000 feuilles d'or par le sculpteur François Davin et 250 bénévoles
Le département regroupe, en 2022, huit arbres labellisés « Arbre remarquable de France », listés dans le tableau ci-dessous.
D'autres spécimens sont également remarqués et font, éventuellement, l'objet d'une demande de labellisation en cours. Ils sont listés dans l'article détaillé ci-dessus.
Liste d'arbres labellisés « Arbres remarquables de France » dans le département d'Eure-et-Loir
Saint-Civran : Chêne presque millénaire, consacré plus bel arbre de l'année en 2013 par le magazine Terre sauvage, situé entre le hameau de La Bitte et celui de Chassingrimont[35].
Argiusta-Moriccio : Le grand chêne vert de Matachjina (U Liccionu di Matachjina en corse), multi-centenaire est nominé en 2020 pour le concours français de l'Arbre de l'Année[37].
Le Pistachier lentisque, est élu arbre de l'année "Prix du Jury 2011[21]" par l’écrivain Didier van Cauwelaert, président du jury et auteur du "Journal intime d’un arbre". Il est d'un âge estimé à environ 1 000 ans dont certaines de ses branches atteignent 1,50 m de circonférence, presque autant que le tronc (1,90 m), avec son houppier couvrant une surface de près de 80 m2.
Le Chêne liège, l'arbre-oiseau « Arburacellu » est élu arbre de l'année "Prix du Public 2018"[42] (3 053 votes sur 12 000 votes) ainsi que 4e finaliste du concours « Arbre Européen de l'année 2019 »[43] ( 29 140 voix sur 311 772 ). C'est un arbre d'un âge modeste de 200 ans, sculpté par la nature.
Chêne liège de Ghisonaccia. L'arbre-oiseau « Arburacellu »
Monticello : L'olivier de Monticello, situé près de la mairie, est labellisé Arbre remarquable de France en 2015[40].
Oletta : L’olivier d’Oletta estimé entre 800 et 1000 ans est nominé en 2013 pour le concours français de l'Arbre de l'Année[44].
Pianello : Le Châtaignier ou "Arbre à pain de Pianello" d'une auteur de 12 m, d'une circonférence de 15 m et d'un âge estimé entre 800 et 1 000 ans est élu "Prix du jury 2014"[45].
Chavanges :3 tilleuls. tricentenaire, autour d'un calvaires furent labelisés arbres remarquables en 2017.
Coursan-en-Othe : tulipier du parc de la mairie (labélisé « Arbre Remarquable de France » en ). L'âge de cet arbre a été estimé par l'ONF à 350 ans, ce qui pourrait en faire aujourd'hui le plus vieux tulipier de France.
Pont-Sainte-Marie : tilleul en cépée du parc Lebocey (labélisé en 2018)
Vosnon : chêne sessile dit "chêne du pied-cornier" en forêt d'Othe. Cet arbre aurait 800 ans selon l'ONF
Val-de-Vesle : Marronnier de la liberté Planté en 1848, il a une circonférence de 4,20 m, mesure 18 m de haut et a une envergure de 24 m de longueur pour 24 m de largeur. Il a été labellisé "Arbre Remarquable de France" en 2019
Dornot : if du cimetière de 3,60 m de circonférence
Bibiche : « Gros Chêne » de la forêt domaniale, d'environ 5 m de circonférence
Haspelschiedt : Douglas de 64 mètres (en 2021). Serait le deuxième plus haut arbre de France
Hestroff : « Gros Chêne » de 4,49 m de circonférence
Meisenthal : le chêne Georgel et le chêne de la Liberté dans la forêt privée dite de Saint-Louis
Metz : chêne urbain dit « de Raigecourt » (du nom de la rue), âge estimé : 220 ans. Plus vieil arbre de la ville.
Saint-Avold : « Chêne des Sorcières » , dans la forêt de Zang située entre L'Hôpital (Moselle) et Saint-Avold arbre de 850 ans, ARBRES (). Il s'agit d'un chêne pédonculé (Quercus robur L) constitué de deux arbres qui ont fusionné. C'est l'un des plus vieux arbres forestiers de France. La circonférence de son tronc est de 6,40 m mesurée à une hauteur de 1,50 m . Sa hauteur est d'environ 21 m . Vandalisé en 2008 et ayant souffert de diverses tempêtes, il est actuellement étayé à la suite de travaux de protection entrepris par l'Office national des forêts.
Ribeauvillé : Douglas dont la taille approche les 62,5 m pour un individu et les autres entre 50 et 59 m. Le plus grand individu peut, être, considéré comme le, ou l'un des plus grands arbres de France, toutes espèces confondues;
Chaumont-en-Vexin : platane de la place de la Foulerie, 30 mètres de hauteur, 7 mètres de circonférence, ramure 450 m2, planté entre 1793 et 1805 à partir de graines rapportées de Syrie par le cardinal du Bellay (labellisé « Arbre Remarquable de France » en 2015[53]).
Forêt de Compiègne : Chêne de Saint-Jean, hauteur : 25 mètres, circonférence du tronc : plus de 8 mètres. Il serait âgé de 750 à 800 ans. En 2011, sa branche principale est tombée.
Savonnier de Chine âge : ~ 200 ans (labellisé « Arbre Remarquable de France » 2018).
Deux platanes âge : ~ 200 ans, hauteur : 34 m, circonférence du tronc : 6,38 m et 5,65 m, ramure de 32 m de diamètre (labellisés « Arbres remarquables » 2018).
Cimetière de La Madeleine : ifs plantés pour certains en 1811 (labellisés « Arbre Remarquable de France » 2018).
Allée des Acacias : alignement de robiniers faux acacias (labellisés « Arbre Remarquable de France » 2018).
Alignement de platanes, rue Jean Jaurès, plantés en 1880 (labellisés « Arbre Remarquable de France » 2018).
gros tilleul qui serait un arbre de Sully (début XVIIe siècle) ou un arbre de la liberté (1792- 1793) classé monument naturel, le [1]. Une tempête décapita sa ramure le . Labellisé « arbre remarquable » en (hauteur : 13 m, circonférence : 5,2 m, en 2016)
poirier de l'abbaye de Valloires : planté en 1756, ce qui en fait l'un des plus vieux de France.
Ham : tilleul qui aurait été planté dans l'enceinte du château de Ham en 1793 ou 1795, arbre de la liberté ? Louis-Napoléon Bonaparte fut emprisonné au château de Ham de 1840 à 1846 après l'échec de sa tentative de soulèvement de la garnison de Boulogne-sur-Mer. De retour sur les lieux de sa détention, le , l'empereur Napoléon III, l'impératrice Eugénie et leur suite, prirent une collation sous le vieux tilleul de la cour du château[61]. Ce tilleul a été victime de la destruction du château en 1917. Bien que son tronc fût calciné, ses racines encore vivantes ont permis à un rejet de lui faire reprendre vigueur.
Hautvillers-Ouville : tilleul des croisettes. On déposait une croisette au passage des convois mortuaires se rendant au cimetière.
Tilleul « arbre aux épousailles » (arbre creux), ce serait deux vieux tilleuls emmêlés, ou un seul tilleul ayant évolué ainsi au cours du temps cet arbre daterait du début des années 1600 selon certains ou serait un arbre de la liberté, planté en 1848. Il a été classé monument naturel, le [62].
« L’arbre curieux » ou « la porte cochère » dans le bois de Watron, classé monument naturel le [1]. Hêtre formé par la ligature de deux troncs voisins qui a été décapité par une tempête en 1991. Sa base vermoulue, haute de 5 mètres, était encore visible en 1998, ce n'est plus qu’une curieuse souche vermoulue[63].
Séquoïa géant, rapporté des États-Unis par le Marquis de La Roche-Fontenilles en 1787
Saint-Léger-lès-Domart : Arbre de la Croix de Notre-Dame de Bonne-Garde, tilleul à petites feuilles, au tronc court (2 m), circonférence du tronc 5,55 mètres, hauteur 18 mètres, âge estimé 660 ans[65]. Arbre classé monument naturel, le [1]. .
Cèdre impérial planté vers 1800 rue Napoléon. Ce cèdre est à l’heure actuelle menacé par un projet de promotion immobilière au 11 rue de la République (anciennement rue Napoléon) - voir le site internet consacré au Cèdre impérial de Meudon.
(En 2011 mise en ligne d'une carte des arbres remarquables 222 spécimens remarquables y ont été répertoriés, avec 80 essences d’arbres dominées par les platanes (36 sujets) et hêtres (18) retenus pour leur grand âge ou leur port exceptionnel[66])
Saint-Cyr-en-Arthies : platane d'Orient vieux de 400 ans (ce qui en fait peut-être le plus vieux platane de France), d'un diamètre de 3,3 m et d'une hauteur de 40 m, il se propage par marcottage spontané[70] ; labellisé en 2015.
Jouy-le-Moutier : catalpas des jardins du campus Veolia (labellisés « Arbres remarquables de France » en 2015[71])
Chapelle Sainte-Anne, dans le tronc de l'if est de La Haye-de-Routot.L'if de Troncq, vieux de 800 ans, est un arbre creux dont l'écorce se referme sur la statue de la Vierge du XVIe siècle qu'on y a placée, grâce à l'activité de deux couches périphériques de cellules juvéniles, le cambium et le phellogène, formant des bourrelets de « cicatrisation ».
Ont reçu le label « Arbre remarquable de France » :
L'Aigle : Deux platanes tricentenaires, Platanus orientalis, famille des platanacées. Dimensions : hauteur 25 mètres; diamètre de la couronne 30 mètres; circonférence du tronc 7 mètres à 1,30 m du sol. Arbre de l'année le [75]
Ballans : cèdre du Liban, le plus vieux cèdre de France rapporté au baron de Livenne, seigneur de Ballans, par le botaniste Bernard de Jussieu en 1734.
Montgibaud : Tilleul de Sully au tronc creux évidé planté sur le terre-plein devant l'église. Il aurait été planté au temps de Henri IV et de son ministre Sully. Soit au XVIe siècle. Ce tilleul aurait servi d'abri aux paroissiennes à la sortie de l'église. En Limousin chaque ferme en possédait un. On cueillait les fleurs que l'on faisait sécher à plat dans les greniers. Une fois sèche, les fleurs, conservés dans des pots servaient aux infusions aux vertus calmantes. On les utilisait pour les bains des bébés.
Vigeois : If, de 9 m de circonférence, couvrant 350 m2 au sol et datant du VIe siècle[86], soit l'un des plus vieux arbres de France
Vitrac-sur-Montane : Tilleul de Sully devant l'église Saint-Martin-de-Tours.
Arrènes : Le chêne de Sully de Sazeirat, Arrènes (Creuse) Il a une circonférence de 7,10 mètres, l’arbre semble être en assez bonne santé malgré la perte d’un membre inférieur, probablement Lors de la tempête de décembre 1999.
Celles-sur-Belle, hameau de La Revêtizon : La « talle à teurtous », châtaignier, tronc principal circonférence : plus de 7 mètres arbre mort mais deux drageons qui l'entourent lui ont redonné vie. L'ensemble fait 11,65 m de circonférence.
Coutières : chêne de La Prennerie, circonférence de 7 mètres, hauteur : 20 m, âge : ~700 ans (labellisé «Arbres remarquable de France », 2014[87]).
Saint-Hilaire-la-Palud : robinier faux-acacia, planté en 1864[88] incliné à près de 45 degrés (photographie de 1906), labellisé « Arbres remarquables de France » en 2007.
Villiers-en-Bois : érable de Montpellier de Virollet, circonférence à 1,30 m : 3,63 m hauteur : 14 m envergure : 20 m (labellisé «Arbres remarquable de France », 2017[89].
Lüe : chêne de Cantaure, dont les premières racines auraient poussé au XIVe siècle, avec un âge estimé à environ 700-800 ans. Le spécialiste de la Haute-LandeFélix Arnaudin a mentionné l'arbre dans son ouvrage aux temps des échasses. Il compte 8 mètres de circonférence dont 11 à la base. Labellisé " Arbre remarquable de France " en 2011[90].
Villeneuve-sur-Lot : chêne du parc du château de Rogé, âge : ~ 300 ans (labellisé « Arbre remarquable de France » en 2019[91]).
Tombebœuf : chêne commun, 38 m d'envergure, 25 m de haut et 6,30 m de circonférence du tronc, âge estimé: 300 ans[92]; labellisé « arbre remarquable » en 2003, et prix du jury au concours du plus bel arbre de France en 2020[93].
Sapin de Douglas de la Forge de Montolieu. Labellisé « Arbre remarquable » en .
Les Cyprès de la Chapelle Saint Roch. Groupe de Cyprès de Provence à port étalé (cupressus sempervirens var. horizontalis), on estime leurs âges entre 400 et 600 ans. Labellisés "Arbre Remarquable" en [100].
Saint-Sauveur-Camprieu : Arboretum de la Foux, Sapins jumeaux de Vancouver sur le versant océanique du massif de l'Aigoual âgés d'à peine plus de 110 ans l'un des deux atteint 63 mètres et pourrait être l'arbre le plus haut de France. Récemment attaqués à grande vitesse par un parasite ils doivent, hélas, être abattus dans le courant de l'année 2013.
Pont-Saint-Esprit : Platane du château des Bruyères 55 mètres de hauteur et 10 mètres de circonférence pour le tronc.
Saint-Guilhem-le-Désert : platane planté en 1848 pour célébrer la naissance de la Deuxième République, bien qu'un panonceau indique la date du [109] il a donc plus de 150 ans. D'une hauteur de 20 mètres environ, il possède un tronc dont la circonférence dépasse les 6 mètres. Surnommé le « Roi platane », une légende lui est associée, selon laquelle un âne attaché à son tronc se serait fait emporter par une crue du Verdus et aurait été retrouvé assis sur l'autel de l'église toute proche[110].
Ce tilleul de Sully est vraiment particulier, malgré ses 400 ans il a encore une bonne vitalité, son tronc est creux certes mais à la différence d’autres tilleuls rien ne le laisse présager à part une petite fissure en haut du tronc, sa hauteur est vraiment inhabituelle pour un tilleul (35 mètres d’après ceux qui ont effectué les mesures) après la tempête du il est mesurer à 20 m de haut., un fût de 11 mètres de haut et un tour de taille de + de 9 mètres à hauteur d’homme.
Prades : Platane de plus de 150 ans, avec une circonférence de 10 mètres[114].
Reynès : Chêne-liège, remarquable pour sa taille. Son âge est estimé à 300 ans pour une circonférence de 5,60 mètres[115].
Le Vivier : Le Fajas d'en Baillette de la Forêt communale. Hêtre remarquable de 500 ans pour une hauteur de 30 mètres et une circonférence de 5,75 mètres (données 2007)[116].
Jauzé : L'if millénaire de Jauzé est situé sur la commune de Jauzé, à 25 km au Nord-Est du Mans. Il se trouve dans le cimetière communal près de l'église. Sa circonférence à 1,30 m du sol est de 5,70 m. Son âge est estimé entre 850 et 900 ans[121]. En 2001, Il fait partie des premières labellisations arbre remarquable de France[122].
Jupilles : le chêne Emery, en hommage à Auguste-Joseph Émery (1868-1945), ancien conservateur des eaux et forêts, est situé dans la Forêt domaniale de Bercé. Il est labellisé Arbre remarquable en 2002.
Malicorne-sur-Sarthe : le noyer noir d’Amérique est labellisé Arbre remarquable en 2016.
Le Mans : Ensemble d'arbres situé à l'Arche de la Nature intégrant un sentier de découverte est labellisé Arbre remarquable en 2005.
Meurcé : Séquoia géant du cimetière est labellisé Arbre remarquable en 2017.
Mélèze PoussinIsola 2000 : Mélèze dit "mélèze Poussin", situé sur la piste des Roubines, qui daterait de 1594, année de naissance du peintre Nicolas Poussin, circonférence 6,50 m, à 2150 m d'altitude. La remontée mécanique des Roubines a été décalée pour préserver cet arbre remarquable. C'est l'un des plus anciens mélèzes d'Europe[126].
↑Jean PHALIPPON, « Haute-Loire|Saint-Romain-Lachalm : abattage délicat pour un hêtre de 26 mètres de haut », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le ).
↑Par convention en date du 21 juin 2018, faisant suite à une démarche de labellisation initiée par les associations Les Foyers communautaires et Lugny Patrimoine. Source : La Feuille d'A.R.B.R.E.S., bulletin trimestriel de l'association ARBRES, no 93, décembre 2018.
↑ ab et cExposition « Arbres remarqués d'Eure-et-Loir », maison des Espaces Naturels d'Écluzelles, 2022.
↑ abcdefghijklmn et oCarte de France interactive
« Comment trouver les arbres labellisés par l’association ? », sur le site de l'association A.R.B.R.E.S., consulté le 8 septembre 2022.
↑Didier Mouchel, Les Vieux Arbres de la Haute-Normandie, Henri Gadeau de Kerville photographe, Bonsecours, Point de vues, , 160 p. (ISBN2-915548-00-5, OCLC493499642), p. 6-7, 32, 70.
↑Dans Bulletin de la Société des Amis des Sciences Naturelles de Rouen (1892-1932), rapporté dans Le Canton de Tôtes, François Lézé, Daniel Fauvel, éditions Bertout, 2003, (ISBN9782867435249).
↑Alain Baraton, Dictionnaire amoureux des arbres, Place des éditeurs, , p. 30
↑Bruno Letellier, Jean-Pierre Ducos et Sandrine Prouteau, CAUE du Maine-et-Loire (photogr. Éric jabol et Bruno Rousseau), Arbres remarquables en Maine-et-Loire, Angers, Imago Les Éditions du CAUE du Maine-et-Loire, , 143 p. (ISBN2-914177-02-X, lire en ligne)
↑Jean-Marie Pelt, Variations sur les fêtes et saisons, Pommier-Fayard, , p. 35
↑R. Leroy, « Les forêts de la vallée de la Tinée (Etude de géographie forestière) », Revue de Géographie Alpine, vol. 34, no 2, , p. 171–241 (DOI10.3406/rga.1946.5213, lire en ligne, consulté le )
Les Arbres remarquables, un patrimoine à protéger de Georges Feterman, Caroline Breton et Jean-Pierre Duval, co-production A.R.B.R.E.S.-MUSEO Films, ; sortie en DVD :