Saint-Nicolas (Pas-de-Calais)

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Saint-Nicolas
Saint-Nicolas (Pas-de-Calais)
Le monument aux morts.
Blason de Saint-Nicolas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté urbaine d'Arras
Maire
Mandat
Alain Cayet
2020-2026
Code postal 62223
Code commune 62764
Démographie
Gentilé Médiolanais
Population
municipale
4 603 hab. (2021 en diminution de 5,58 % par rapport à 2015)
Densité 1 443 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 18′ 11″ nord, 2° 46′ 41″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 102 m
Superficie 3,19 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Arras
(banlieue)
Aire d'attraction Arras
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Arras-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Nicolas
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Saint-Nicolas
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Saint-Nicolas
Liens
Site web ville-saintnicolas.fr

Saint-Nicolas, nommée également localement Saint-Nicolas-lez-Arras, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 109 592 habitants en 2020.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le sud du territoire de la commune est limitrophe d'Arras, préfecture du département du Pas-de-Calais et chef-lieu d'arrondissement.

Carte
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

Communes limitrophes de Saint-Nicolas
Roclincourt
Sainte-Catherine Saint-Nicolas Saint-Laurent-Blangy
Arras

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 3,19 km2 ; son altitude varie de 52 à 102 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par la Scarpe, que l'on distingue en deux parties :

  • la rivière Scarpe, cours d'eau naturel non navigable de 26,8 km qui prend sa source dans la commune de Tincques et se jette dans la Scarpe canalisée au niveau de la commune de Saint-Nicolas[3].
  • et, en prolongement, par la Scarpe canalisée, cours d'eau d'une longueur de 67 km, qui prend sa source dans la commune d'Arras et se jette dans L'Escaut canalisée au niveau de la commune de Mortagne-du-Nord dans le département du Nord[4]

Par ailleurs, la rivière le Crinchon, un affluent en rive-droite de la Scarpe (et donc un sous-affluent de l'Escaut) qui prend sa source à Bailleulmont, se jette dans la rivière Scarpe au niveau de la commune de Saint-Nicolas[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 737 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Nicolas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arras, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[15] et 87 215 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,6 %), zones urbanisées (31,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Medens en 1022, Beatus Nicolaus de Mellens en 1154-1159, Mellenz en 1161, Meaullens en 1169, Meallens en 1194, Meallenz au XIIe siècle, Méaulens en 1225, Miallens en 1243, Méaulen en 1250, Miaullens au XIIIee siècle, Meulens au XIIIee siècle, Miaulans au XIIIe siècle, Saint-Nicholay en 1329, Miaoulens en 1333, Maulens au XIVe siècle, Saint-Nicolay-à-Miolens en 1442, Saint-Nicolay-de-Myolens ès fauxbours d’Arras en 1454, Saint-Nicolay au XVe siècle, Molens en XVe siècle, Saint-Nicolas-au-Faubourg en 1560[21].
Au XVIIIe siècle, on parle indifféremment de Saint-Nicolas en Méaulens.

Saint-Nicolas était, en 1789, un des faubourgs de la ville d'Arras. Son église paroissiale, diocèse et doyenné d'Arras, était consacrée à saint Nicolas[21].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de La Fraternité[1].

Sint-Niklaes en flamand, Sint-Niklaas en néerlandais[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L'homme de Néandertal occupe la région, à proximité de Saint-Nicolas, il y a 200 000 ans[23].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Déjà au siècle dernier, Ricouart signale « pour moi, Méaulens est un Médiolanum, le village encaissé entre les deux rives de la Scarpe, des collines Baudimont jusqu'aux Rampes qui mènent à Écurie »[24].

L'habitat, composé de maisons de bois et de terre, est assez dispersé et devait s'étendre autour des rives marécageuses de la rive gauche de la Scarpe et du Crinchon sur des terrains aujourd'hui partagés entre la ville d'Arras et Saint-Nicolas. Son centre administratif et religieux se trouve à « Méaulens » d'après le sens celtique du terme, et donc probablement à Saint-Nicolas[25].

Les voies tracés par les Romains pour desservir la ville nouvelle que ces derniers bâtissent vont complètement ignorer Saint-Nicolas et la partie du futur Arras-Ville peuplés par des « indigènes ». Les voies vers le nord rayonnent de ce qui va devenir Sainte-Catherine[26].

Par deux fois, au livre III de ses commentaires, César désigne son camp par NEMETO-CENA. Cenna désigne bien une propriété mais aussi un promontoire, Nemeto un bois ou une clairière sacrée, ce qui est exactement la traduction de Méaulens. La trace de ce camp, assez vaste car il abrité au moin deux légions complètes, et à rechercher entre Baudimont et Étrun et se trouvais sans doute au Blancs-Monts, véritable promontoire dominant le Méaulens celte[27].

Christianisation de Saint-Nicolas[modifier | modifier le code]

On ignore encore la date exacte de l'implantation chrétienne à Méaulens, pourtant, on peut noter quelques points de repères. Certaines légions romaines ont pu compter dans leur sein des soldats convertis au christianisme, on en relève la trace à Baudimont, dans la ville gallo-romaine.

La tradition veut que Saint-Vaast est apprivoisé un ours sauvage vivant dans les ruines d'un petit oratoire sur la rive droite du Crinchon près de Méaulens et de la Cité d'Arras, là où allait s'implanter la puissante abbaye Saint-Vaast d'Arras[28].

Il faut ensuite attendre un siècle pour avoir des éléments plus précis, sans nécessairement croire à la légende miraculeuse de la fontaine Saint-Kilien, il faut relevé que ce saint irlandais, évangélise la région arrageoise et ternésienne de 645 à 670, année de sa mort à Aubigny.

Or, le fief dit de Saint-Kilien ou d'Aubigny constitue jusqu'à la révolution, un petit ilot médiolanais indépendant, au milieu du cercle de la banlieue d'Arras que vont se partager le Chapitre de l'Evêque et l'Abbaye Saint-Vaast. Cela laisse supposer une possession du monastère d'Aubigny, bien antérieure à se partage[28].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le château de Méaulens[modifier | modifier le code]

Emplacement de la seigneurie.

On ignore la position exacte du château primitif, de nombreuses terres dépendaient de la seigneurie, mais le siège s'étend à cette époque entre la rue de la Scarpe, à l'est, et la rue des Quatre-Crics à l'ouest, entre la route de Douai et la Scarpe.

D'abord nommée Méaulens jusqu'au XIIIe siècle, la seigneurie prend le nom de Boves-Méaulens lorsque le chateau passe dans les mains de la famille de Boves, originaire de ce village de Picardie[29].

La seigneurie d'Aubigny et sa fontaine Saint-Kilien[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, le fief Saint-Kilien ou d'Aubigny est le berceau de la cité médiolanaise, il fait fasse à l'église paroissiale et occupe l'angle formé par la bifurcation des routes d'Arras à Lille et de Saint-Nicolas à Douai.

Le fief Saint-Kilien se situe autour de l'actuel rue du Paradis-aux-Chevaux et rue Anatole-France, où se situe aujourd'hui la café de Saint-Nicolas, et les ruines du manoir Bellon.

À l'origine, le fief devait s'étendre jusqu'à la Scarpe, mais au cours des siècles, Saint-Vaast revendique la possession des terrains, le long de la rivière en raison de sa seigneurie sur la Scarpe d'Anzin à Athies.

Que vient faire cette minuscule seigneurie dépendante du Prieuré d'Aubigny-en-Artois, noyée au milieu du pays de Méaulens que s'étaient soigneusement partagée le Chapitre de l'Evêque et l'Abbaye Saint-Vaast ? Une explication semble probable, ce fief appartenait déjà aux prêtres d'Aubigny au moment de la répartissions des autels paroissiaux[30].

À Aubigny, l'ordre des facteurs et un peu inversé, Saint-Kilien reçoit du comte Eulfe un territoire et y fait bâtir une église au bord de la Scarpe. Un jour, les serfs du comte, occupés à la construction viennent dire au saint : « Maître, nous ne pouvons plus boire à la rivière, le soleil l'a mise à sec », le saint lève les yeux au ciel et fait une prière.

Il plante son baton dans le sol et une source limpide et claire jaillit sous ses pieds. Un ermitage s'établit à Aubigny autour de l'église que le saint avait édifiée et dans laquelle il est inhumé. Vers 1132, le comte du Ternois, Hugues, substitue des chanoines réguliers aux prêtres séculiers de l'église de Saint-Kilien. Les religieux de l'ordre de Saint-Augustin forment une prieuré ressortissant de l'abbaye du Mont-Saint-Éloi[31].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est l'une fondatrices de la communauté urbaine d'Arras, créée en 1965 sous le statut du district urbain d'Arras.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Arras-Nord[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattaché au canton d'Arras-2.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Henri Grenier[32]   Représentant
Décédé en fonction
1973 Charles Gheerbrant UDF Industriel (minotier)
Député du Pas-de-Calais (2e circ.) (1993 → 1997)
[33] Annie Cardon PS Retraitée
Vice-présidente de la communauté urbaine d'Arras[Quand ?]
En cours
(au 13 juillet 2020)
Alain Cayet UDI Fonctionnaire territorial retraité[34],[35]
Vice-président de la communauté urbaine d'Arras (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[36]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune est jumelée avec :

Carte
Jumelages et partenariats de Saint-Nicolas.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Saint-Nicolas.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Lipperode (d)[37]Allemagnedepuis

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Espaces publics[modifier | modifier le code]

La commune est labellisée « 2 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[38].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Médiolanais[39].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

En 2021, la commune comptait 4 603 habitants[Note 3], en diminution de 5,58 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5806136528119049449751 0051 017
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0001 0151 0769861 0341 0871 1821 2221 285
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2861 2931 2621 0851 5961 5191 5671 5651 579
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 9362 4024 0726 2246 1215 6595 1345 0594 660
2017 2021 - - - - - - -
4 7384 603-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 216 hommes pour 2 508 femmes, soit un taux de 53,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,9 
5,3 
75-89 ans
7,9 
17,4 
60-74 ans
20,1 
19,7 
45-59 ans
18,6 
20,3 
30-44 ans
18,9 
17,3 
15-29 ans
15,9 
19,6 
0-14 ans
16,7 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

ZUP.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Nicolas
Blason de Saint-Nicolas Blason
De gueules à la bande d'argent côtoyée de deux cotices du même[45].
Détails
Les armes de la communes de Saint-Nicolas-lez-Arras sont issues de celles de l'ancienne famille des chevaliers de Boves-Méaulens, qui s'illustre au XIIe siècle[46]. L'auteur de cette lignée, Gautier, seigneur de Méaulens, le plus ancien trouvère d'Artois, cousin germain des Châtelains d'Arras, exerce la régence de cette charge et de ce fait, se trouve connu dans le monde sous le nom de Gautier d'Arras.

Adopté par la municipalité le .

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière Scarpe (E2010600) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Scarpe canalisée (E2--0110) (E2--0110) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Crinchon (E2010800) » (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Saint-Nicolas et Wancourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 d'Arras », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a et b Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, , p. 347.
  22. flandreetartois.over-blog.com
  23. Louis Caudron, Daniel Koscinski et Achille Pichon, « Histoire de Saint-Nicolas » Accès libre, sur calameo.com (consulté le ) : « L'homme et la femme de Biache-Saint-Vaast dont on a retrouvé les crânes devaient avoir des cousins à Saint-Nicolas et de très nombreux ancêtres néandertaliens... et pourtant, ils vivaient il y a environ 200 000 ans ! », p. 47.
  24. Louis Caudron, Daniel Koscinski et Achille Pichon, Histoire de Saint-Nicolas (lire en ligne), p. 50
  25. Louis Caudron, Daniel Koscinski et Achille Pichon, « Histoire de Saint-Nicolas » Accès libre, sur calameo.com (consulté le ), p. 51.
  26. Louis Caudron, Daniel Koscinski et Achille Pichon, « Histoire de Saint-Nicolas » Accès libre, sur calameo.com (consulté le ) : « Les voies tracés par les Romains pour desservir la ville nouvelle que ces derniers bâtissent sur la colline Baudimont vont complètement ignorer Saint-Nicolas et la partie du futur Arras-Ville peuplés par les « indigènes ». Les voies vers le nord rayonnent de ce qui va devenir Sainte-Catherine, la comparaison de deux cartes est frappante. », p. 51.
  27. Histoire de Saint-Nicolas (lire en ligne), p.53
  28. a et b Histoire de Saint-Nicolas (lire en ligne), p.69
  29. Histoire de Saint-Nicolas (lire en ligne), p.73
  30. Histoire de Saint-Nicolas (lire en ligne), p.87
  31. Histoire de Saint-Nicolas (lire en ligne), p.90, p.91
  32. [1]
  33. Géraldine Csizmadia, « Bilan des maires - Saint-Nicolas - Annie Cardon: « Une ville qui s’est entièrement redessinée » : Annie Cardon se représentera aux prochaines municipales, forte d’un mandat étoffé, notamment grâce aux chantiers de renouvellement urbain », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Nicolas André, « Saint-Nicolas-lez-Arras : Alain Cayet enlève la mairie à Annie Cardon (PS), avec 54,8 % : La maire PS sortante de Saint-Nicolas, Annie Cardon, avait fort à faire face à Alain Cayet et Guy Bras, ses deux opposants du premier tour, alliés au second. Elle doit finalement céder son fauteuil de maire à Alain Cayet, qui l’emporte avec 54,8 % des suffrages », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Géraldine Csizmadia, « Projets des maires - Saint-Nicolas: Alain Cayet : « J’ai un projet pour Saint-Nicolas, c’est ça qui me tient à cœur » : Depuis son élection le 30 mars, Alain Cayet a pris un à un les dossiers de la commune, animé par « l’envie ». Et conforté par son expérience d’une carrière dans la fonction publique territoriale, à la CUA, mais précédemment durant vingt-six ans à Saint-Nicolas », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Installation du conseil municipal : Séance du jeudi 28 mai 2020 à 18h00 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Les décisions du Conseil Municipal, sur ville-saintnicolas.eu (consulté le ).
  37. « https://www.lavoixdunord.fr/22682/article/2016-07-13/nos-jumelages-entre-lipperode-allemagne-et-saint-nicolas-lez-arras-les-liens »
  38. « label de la commune », sur concours des villes et villages fleuris (consulté le ).
  39. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
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