Grand-Rullecourt
Grand-Rullecourt | |||||
![]() Le château. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Campagnes de l'Artois | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Locquet 2020-2026 |
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Code postal | 62810 | ||||
Code commune | 62385 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Roricourtois | ||||
Population municipale |
385 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 15′ 19″ nord, 2° 28′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 129 m Max. 172 m |
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Superficie | 10,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Grand-Rullecourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 193 habitants en 2018.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est situé, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le site de la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[1].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Grand-Rullecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,7 %), prairies (14,2 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]
Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]
Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]
Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Équipements et services publics[modifier | modifier le code]
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Les habitants de la commune sont appelés les Roricourtois[16], car dans le passé ce village s'appelait Roricourt.
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 385 habitants[Note 3], en diminution de 4,7 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 201 hommes pour 196 femmes, soit un taux de 50,63 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie[modifier | modifier le code]
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'ancien château, dont il ne reste rien.
- Le château actuel est construit par Antoine Constant de Hamel, contigu à l'ancien, suivant les plans de Jean-Joseph de Watelet, échevin de la ville d'Arras, il s'acheva en 1746.
Les plans du jardin datant de 1856 sont l'œuvre de Louis-Sulpice Varé, paysagiste français du XIXe siècle. On peut notamment y remarquer des arbres rares en Europe dont l'Aubépine du Mexique[23]. Certaines parties du château sont inscrites aux monuments historiques par arrêté du 15 juin 1989.
Le château est vendu comme bien national, le fils d'Antoine meurt sur l'échafaud, le petit-fils rachète le château mais ne peut le conserver. Le capitaine Wallerand de Hauteclocque, tué lors des premiers combats de 1914, en devient propriétaire.
Après la guerre, le domaine est morcelé.
Les propriétaires actuels, la famille de Saulieu, ont entrepris de le restaurer depuis 1987.
- L'église Saint-Léger
- Un réseau de souterrains a été découvert, notamment à partir de l'église.
- Le monument aux morts[24].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Le roi du Royaume-Uni, George VI, est passé au château en 1939[25].
- Alfred Leroy (1837-1901), maire de Bruay-en-Artois, conseiller général, sénateur de la Troisième République, officier de la Légion d'honneur, né dans la commune.
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
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Blason | De gueules plain ; au chef d'or chargé de trois étoiles percées de sable[26]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références[modifier | modifier le code]
- « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Alexis Degroote, « Christiane Berton va tourner une page de plus de trente ans au service de la collectivité », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- Claudie Deschamps, « Grand-Rullecourt – La sécurité avant tout : un nouveau parking pour la salle polyvalente ? », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Christophe Hautecœur, « À Grand-Rullecourt, Stéphane Locquet succède à Christiane Déplanques : Samedi dernier, les membres du conseil municipal se sont réunis à la mairie pour l’élection du maire et des adjoints. C’est Stéphane Locquet qui a enfilé l’écharpe majorale », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Aline Chatrel, « Grand-Rullecourt : comment « l’enfant du pays » devenu maire s’active pour son fief : Installé dans le fauteuil majoral », lavoixdunord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les habitants du Pas-de-Calais - Gentilé », sur habitants.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Grand-Rullecourt (62385) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- source Voix du nord 7 juillet 2008
- « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
- Sébasttien Leroy, Vu du ciel : Qui suis-je ?, La Voix du Nord, coll. « édition du Montreuillois », , p. 2.
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).