Fruges
Fruges | |||||
La mairie et le monument aux morts. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Montreuil | ||||
Intercommunalité | CC du Haut Pays du Montreuillois (siège) |
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Maire Mandat |
Edmond Zaborowski 2020-2026 |
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Code postal | 62310 | ||||
Code commune | 62364 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Frugeois | ||||
Population municipale |
2 338 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 124 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 30′ 55″ nord, 2° 08′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 84 m Max. 171 m |
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Superficie | 18,9 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Fruges (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Fruges (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fruges (bureau centralisateur) |
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Législatives | 4e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-fruges.fr/ | ||||
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Fruges est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Frugeois.
La commune est le siège de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois qui regroupe 49 communes et compte 15 757 habitants en 2019.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Fruges est située dans le Pas-de-Calais, au cœur du pays des Sept Vallées, à 28 km au sud de Saint-Omer[1], 36 km à l'ouest de Béthune[2], 38 km à l'est du Touquet-Paris-Plage[3] et 70 km au nord d'Amiens[4] à vol d'oiseau.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 18,9 km2 ; son altitude varie de 84 à 171 mètres[5].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par dix cours d'eau :
- la Lys, d'une longueur de 134,01 km, qui prend sa source dans la commune de Lisbourg, dans le département du Pas-de-Calais, et se jette dans l'Escaut au niveau de la commune de Gand, en Belgique[6] ;
- la rivière Traxenne, d'une longueur de 6,23 km, qui prend sa source dans la commune de Coupelle-Vieille et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Lugy[7] avec comme affluents dans la commune :
- le ruisseau de Coupelle-Vieille, d'une longueur de 3,48 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Traxenne au niveau de la commune[8],
- le Fruges, d'une longueur de 2,17 km qui prend sa source à Coupelle-Neuve et se jette dans la Traxenne au niveau de la commune[9],
- le Coupelle-Vieille, d'une longueur de 1,69 km, qui prend sa source et se jette dans la Traxenne au niveau de la commune[10],
- le Basleau, d'une longueur de 1,61 km qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Traxenne au niveau de la commune[11].
- le Rê d'Herbecques, d'une longueur de 1,27 km, qui prend sa source au niveau de la commune de Verchin et se jette dans la Lys au niveau de la commune[12] ;
- le Herbecques, d'une longueur de 1,69 km, qui prend sa source au niveau de la commune de Canlers et termine sa course dans la commune[13] avec comme affluents dans la commune :
- le fossé du bois Burette, d'une longueur de 2,48 km, qui prend sa source au niveau de la commune de Coupelle-Neuve et se jette dans le Herbecques au niveau de la commune[14],
- le Petit Saint-Pol, d'une longueur de 1,11 km, qui prend sa source au niveau de la commune et se jette dans le Herbecques au niveau de la commune[15].
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré de type 4 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[16].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Paysages[modifier | modifier le code]
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[17]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… [18].
Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : la Haute Lys et ses végétations alluviales en amont de Thérouanne. D'une altitude variant de 38 à 153 mètres et d'une superficie de 1 053 hectares, ce site correspond au fond de vallée et à quelques versants, depuis les sources jusqu’à la commune de Thérouanne[19].
et une ZNIEFF de type 2[Note 5] : la haute vallée de la Lys et ses versants en amont de Thérouanne. L’entité paysagère de la haute vallée de la Lys et ses versants s’étire sur une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud pour moins de dix d’Est en Ouest dans le Haut Artois[20].
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 sur la commune
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Espèces faunistiques et floristiques[modifier | modifier le code]
Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 334 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont 56 protégées et 19 menacées[21].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Fruges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fruges, une unité urbaine monocommunale[25] de 2 371 habitants en 2017, constituant une ville isolée[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fruges, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,1 %), prairies (20 %), zones urbanisées (8 %), forêts (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Voies de communication[modifier | modifier le code]
La commune se trouve sur la route départementale RD 928 entre Saint-Omer et Abbeville. Elle est également à proximité des RD 126-RD 157, entre Montreuil-sur-Mer et Thérouanne, et de la RD 939 entre Le Touquet-Paris-Plage et Arras.
Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]
La commune se trouve à 12 km au nord de la gare de Blangy-sur-Ternoise, située sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples, desservie par des trains TER Hauts-de-France[31].
La commune était située sur la ligne de chemin de fer Aire-sur-la-Lys - Berck-Plage, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait dans le département du Pas de Calais, entre 1893 et 1955, Aire-sur-la-Lys à Berck et sur celle d'Anvin à Calais.
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Risque inondation[modifier | modifier le code]
À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[32].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations anciennes et étrangères[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Frusiis et Frusiae en 1119 ; Fruisgis en 1130 ; Frusiies en 1142 ; Frucae en 1163 ; Fruises du 1177 au 1191 ; Frugies en 1180 ; Fruses en 1194 ; Frutines au XIIe siècle ; Frvsges en 1202 ; Fuisses en 1207 ; Fruses en 1225 ; Frugez en 1254 ; Fruges en 1277 ; Fruisgae au XIIIe siècle ; Fruighes en 1336 ; Fruisces en 1358 ; Fruzes en 1368 ; Frugiae en 1412[33]; Fruges en 1793 et en 1801[5].
Frusje[34] et Fruggen en flamand et Fruche en picard.
Étymologie[modifier | modifier le code]
L'origine du nom de la localité viendrait soit de l'anthroponyme germanique Frotguis suivi du suffixe -as « domaine (de) »[35] ou du latin frutea « lieu planté d'arbrisseaux »[36].
Histoire[modifier | modifier le code]
En , le duc de Bourgogne (et comte de Flandre) Charles le Téméraire, délivre à Malines des lettres d'anoblissement en faveur de Jean de la Haye, domicilié à Hellebecque, paroisse de Fruges en Artois. Le bénéficiaire est considéré comme homme d'honorable état, extrait de bonne et notable génération, ayant rendu des services au duc défunt, Philippe le Bon, et au duc actuel pendant les guerres. Il porte pour armes « d'argent au chevron de sable accompagné de trois merlettes de même ». Un de ses successeurs a été comte d'Hézecques[37].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[5].
Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]
Fruges était le siège de la petite communauté de communes du canton de Fruges et environs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois dont Fruges est le siège.
Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]
La commune était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Fruges[5]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est le bureau centralisateur depuis 2014 du canton de Fruges
Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Ville | Pays | Période | ||
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Bigge-Olsberg (d)[47] | ![]() | Allemagne | depuis |
Équipements et services publics[modifier | modifier le code]
Espaces publics[modifier | modifier le code]
La commune de Fruges a reçu le label « Ville Internet @@ »[48].
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
Sur son territoire se trouve cinq établissements scolaires :
- la commune administre l'école primaire en regroupement pédagogique concentré ;
- le département gère le collège « Jacques Brel » ;
- l'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC) gère trois établissements privés : l'école primaire Jeanne d'Arc, le collège « Saint Bertulphe » et le lycée professionnel « Sainte Marie »[49].
Santé[modifier | modifier le code]
La commune est équipée d'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) privé non lucratif[50] ainsi que d'une maison de santé regroupant l'ensemble des services médicaux de la commune.
Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]
La commune dépend du tribunal de proximité de Montreuil-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[51].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Les habitants de la commune sont appelés les Frugeois[52].
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[54].
En 2020, la commune comptait 2 338 habitants[Note 8], en diminution de 3,11 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 127 hommes pour 1 227 femmes, soit un taux de 52,12 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La commune possède deux géants, figures gigantesques du folklore du Nord de la France et de la Belgique : Pô-louche et Marie Robinet. On les voit, chaque année fin août, lors du défilé de la Saint-Gilliet à Fruges[58].
Sports et loisirs[modifier | modifier le code]
Sport automobile[modifier | modifier le code]
Depuis 2015, année de sa création, se déroule en octobre, le « rallye des 7 vallées d'Artois - Pas-de-Calais », rallye tout-terrain comptant pour le championnat de France et organisé par l'association sportive automobile du Détroit, il est le seul rallye tout-terrain du Nord-Pas-de-Calais. C'est dans la commune que se trouve le parc de regroupement et le parc fermé[59],[60].
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

- L'hôtel de ville, construit entre 1840 et 1842.
Depuis cette date, l'extérieur du bâtiment n'a pas été modifié, l'intérieur a en revanche été modifié en 1997[61]. - L'église Saint-Bertulphe, construite de 1865 à 1877, de style néogothique, sur l'emplacement de la précédente par l'architecte Alexandre Grigny.
L'église fait l'objet de travaux au début des années 1990 à la suite de dégâts provoqués par une tempête et un orage[62].
Les statues géantes en bois de tilleul de sainte Monique et de saint Augustin, vestiges de l'abbaye Sainte-Marie-au-Bois de Ruisseauville sont inscrites à l'inventaire des objets mobiliers classés[61]. - Le musée Abbé-Delétoille, inauguré en 1983.
Il rassemble une collection de faïences, étains, cuivres datant des XVIIIe, XIXe et XXe siècles que l'abbé avait conservée. On peut y découvrir plus de 600 merveilles dont des pipes, chaussures, 200 cartes postales présentent la ville au début du XXe siècle[61]. - La promenade des Digues
Cette rue, bordée de marronniers, longe la Traxenne et conduit au moulin de Bat-l'Eau avec une roue hydraulique à aubes[61]. - Le monument aux morts[63].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
La commune s'était dotée, depuis 2010, d'une « Maison de la jeunesse et de l’innovation ». En 2022, elle devient la Médi@net, pour tous ceux qui désirent approfondir leurs connaissances ou souhaitent se former dans le domaine de l’informatique, accessible, dès 5 ans, aux habitants du territoire de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois. Les locaux comprennent deux salles équipées de quinze postes informatiques, une pièce avec sept autres ordinateurs, et d’un « fablab », un laboratoire de fabrication, comprenant des outils : découpe laser, imprimantes 3D, une imprimante BN20 pour réaliser des marquages textiles et une brodeuse[64].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- François Marie Dufour (1769-1815), général de division, est né à Fruges.
- François Robitaille (1800-1886), supérieur du grand séminaire d'Arras, doyen du chapitre d'Arras, membre de l'Académie d'Arras, est né à Fruges.
- Louis Boudenoot (1855-1922), polytechnicien et homme politique, est né à Fruges.
- Louis Faury (1874-1947), général de division, est né à Fruges.
- Henri Henneguelle (1908-1983), résistant et homme politique, est né à Fruges.
- Marcel Hénaux (1909-1945), avocat, résistant mort à Dachau, est né à Fruges.
- Marius Descamps (1924-1996), entomologiste, est né à Fruges.
- Alain Lamare (1956-), dit le tueur de l'Oise, est né à Fruges.
Gastronomie[modifier | modifier le code]
- Le Rollot de Fruges est un fromage au label Saveurs en'Or.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules ; au chef du même chargé de trois coqs hardis d'argent[65]. |
---|---|---|
Détails | Composé à partir des armes de deux familles ayant été suzeraines du lieu : les De Fiennes, avec le lion, et les De Sandelin, avec les coqs. Adopté par la municipalité en 1968. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- « Fruges » sur Géoportail.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le climat océanique altéré de type 4 apparaît comme une transition entre l'océanique franc (type 5) et l’océanique dégradé (type 3). Entre le Nord-Pas-de-Calais et la Normandie il s'agit d’une fine bande tandis qu'à l’Ouest, cette transition s'élargit jusqu'à atteindre plus de 150 km. Elle affecte également le sud-ouest du Massif central, de la Dordogne à l'Aveyron et le nord des Pyrénées. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5°C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8/an) et chauds soutenu (entre 15 et 23/an). L'amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilité interannuelle moyenne. Les précipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l'hiver, l’été étant assez sec. (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Distance à vol d'oiseau entre Fruges et Le Saint-Omer »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Fruges et Le Béthune »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Fruges et Le Touquet-Paris-Plage »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Fruges et Amiens »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Lys (E3--0120) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Traxenne (E3510760 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Coupelle-Vieille (E3510770 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fruges (E3511280) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Coupelle-Vieille (E3511300) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Basleau (E3511290) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Rê d'Herbecques (E3510610) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Herbecques (E3511460) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - fossé du bois Burette (E3511450) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - le Petit Saint-Pol (E3511470) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF 310014124 - La Haute Lys et ses végétations alluviales en amont de Thérouanne », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007270 - La haute Vallée de la Lys et ses versants en amont de Thérouanne », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Fruges », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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- République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264, , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 165.
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 877.
- René Lesage, Note à propos de l'origine du nom de Fruges, Bulletin Historique du Haut-Pays, no 7, , p. 200-202.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 139, lire en ligne
- Pascal Butstraen, « Le bilan des maires: Jean-Jacques Hilmoine assure que « les outils pour notre développement sont désormais en place » : Où en est la rénovation du centre-ville qui devait être « le gros morceau de ce mandat », pour reprendre les mots de Jean-Jacques Hilmoine en août 2009 ? Au moment de repartir pour une ultime campagne, le maire de Fruges, qui est aussi président de la communauté de communes répond à nos questions », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Anthony Hoyer, « « Il n’y aura pas beaucoup de changements, les projets vont être mis en place » : L’ancien maire de Fruges n’a pas tout perdu puisqu’il conserve le fauteuil de président de la communauté de communes avec 2 voix d’avance sur Jean-Marie Lubret qui l’a battu dans le bourg-centre », L'Abeille de la Ternoise, no 8464, , p. 37.
- J.-H. P. avec C. V. (CLP), « Dans le canton de Fruges, c’est le séisme à Fruges où Jean-Jacques Hilmoine est battu par Jean-Marie Lubret : On en avait pris l’habitude. Les Frugeois, disait-on, ne mettaient pas tous leurs œufs dans le même panier. À Jean-Jacques Hilmoine, la mairie de Fruges et la présidence de la communauté de communes ; à Jean-Marie Lubret, le poste de conseiller général du canton. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Cécile Legrand-Steeland, « Les projets du maire de Fruges : Grand-Rue, rues de Saint-Omer et Leclerc, priorité à la voirie : Conseiller municipal à Fruges depuis 1989, conseiller général depuis 2001, Jean-Marie Lubret (divers droite) a été élu à la tête de la mairie cette année, battant Jean-Jacques Hilmoine de trente-cinq voix seulement. C’était la troisième fois que Jean-Marie Lubret briguait le fauteuil de maire, ce fut la bonne. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- S. L., « À Fruges, Jean-Jacques Hilmoine tient sa revanche : À Fruges, Jean-Jacques Hilmoine, battu en 2014, a su saisir à nouveau sa chance six ans plus tard. Il l’emporte ce dimanche soir face au maire sortant Jean-Marie Lubret », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Anthony Hoyer, « Fruges : Sans surprise, Jean-Jacques Hilmoine a été élu maire », L'Abeille de la Ternoise, .
- « Le maire de Fruges, Jean-Jacques Hilmoine est décédé subitement : Un drame s’est produit ce lundi après-midi. Le maire, Jean-Jacques Hilmoine, est décédé subitement à son domicile, à Fruges. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Danièle Duhamel, première adjointe, assure l'intérim.
- Mauricette Faÿ, « Edmond Zaborowski, nouveau maire de Fruges : Il succède à Jean-Jacques Hilmoine, décédé brutalement le 15 juin dernier. », Le Journal de Montreuil, (lire en ligne).
- « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=27273 »
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
- « Établissements scolaires de la commune », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
- « Annuaire des établissements », sur pour-les-personnes-agees.gouv.fr (consulté le ).
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- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fruges (62364) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- Patrick Lamourette, « Après deux ans d’absence, le défilé de la Saint-Gilliet fait son grand retour à Fruges », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Patrick Lamourette, « Ce qui va changer pour l’édition du rallye des 7 Vallées d’Artois autour de Fruges en octobre », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « rallye des 7 vallées d'Artois - Pas-de-Calais », sur rallye7valleesartois.com (consulté le ).
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- « Lieu de culte de la commune », sur sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR) (consulté le ).
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- Patrick Lamourette, « À Fruges, la Maison de la jeunesse et de l’innovation devient Médi@net », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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