Hervelinghen

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Hervelinghen
Hervelinghen
L'église Saint-Quentin.
Blason de Hervelinghen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité Communauté de communes de la terre des deux caps
Maire
Mandat
Pierre Ammeux
2020-2026
Code postal 62179
Code commune 62444
Démographie
Gentilé Hervelinghinois
Population
municipale
223 hab. (2021 en diminution de 4,29 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 52′ 57″ nord, 1° 42′ 46″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 157 m
Superficie 5,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Desvres
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Hervelinghen
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Hervelinghen
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Hervelinghen
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Hervelinghen

Hervelinghen est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps qui regroupe 21 communes et compte 22 249 habitants en 2019.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le périmètre du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale (dans sa partie nord-ouest), à mi-distance entre Boulogne-sur-Mer (22 km) et Calais (17 km), au sein du grand paysage nommé paysages littoraux et arrière-littoraux dans le SCOT paysager de la Terre des 2 Caps. La côte est à environ 3 km.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Les communes limitrophes sont Audembert, Bonningues-lès-Calais, Escalles, Saint-Inglevert et Wissant.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le socle géologique est de la craie blanche à silex et marnes du Secondaire. Il en résulte un paysage ouvert de vallée sèche et de grandes cultures annuelles, caractéristique de l' ambiance maritime arrière-littorale.

Le village est encadré par les Monts de la Cuesta : Mont de Sombre au nord (altitude maximum sur le territoire communal à 157 mètres sur la crête du Mont), Mont de Couple au sud. Le relief est pentu et se décompose en vallons secs (Vallée à cailloux, vallée Tournante, Riez du Mont de Couple) ou « fond » (fond d'Hervelinghen au nord-ouest, fond Bertaux à l'ouest, avec un minimum d'altitude à 39 mètres, Fond de Couple au sud-ouest, les Fonds à l'est). Au sud, le Mont de Couple présente un versant nord en partie boisé. Le village est niché dans la vallée et bien exposé (soleil). On voit la mer depuis le village, et inversement le village est bien visible depuis les grandes ouvertures des Monts de la Cuesta[1].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est située à la jonction de deux paysages tel qu’ils sont définis dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[2] :

  • le « paysage boulonnais » qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.
Ce paysage, constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.
La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires.
Dans ce paysage, on distingue trois entités : les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ; le bocage humide dans le Bas Boulonnais et la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[3].
Une vue de ces « paysages des falaises d’Opale » et le cap Blanc-Nez.
  • les « paysages des falaises d’Opale », qui concernent 30 communes, s’étendent le long de la côte, d’Équihen-Plage à Sangatte, sur une bande d’environ 50 kilomètres de long et d’un maximum de 5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d’une part, par les falaises d’Opale où se trouve le grand site des Deux Caps qui, avec le cap Blanc-Nez, culmine à 150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur le pas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d’Angleterre, et d’autre part, vers l’intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des coteaux calaisiens et du pays de Licques, d'un paysage alternant collines, vallons et bocages.
L’occupation des sols se répartit en 43 % de cultures pour les paysages arrière-littoraux, 20 % de sols artificialisés, 20 % de prairies et forêts et 10 % de plage.
Les crans constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l’air », soit du fait de l’affaissement du pas de Calais[Note 2], soit par la baisse du niveau de la mer[Note 3] comme le cran d’Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d’Audinghen[4].
Ces paysages sont traversés par trois fleuves côtiers, la Liane (Boulogne-sur-Mer), le Wimereux (Wimereux) et la Slack (Ambleteuse), et par le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral, appelé aussi sentier des douaniers, qui chemine le long de ces paysages et offre un magnifique panorama.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 932 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 18 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espace protégé et géré[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[12].

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : Le site du Mont de Couples et le Blanc Pays, d’une superficie de 681 hectares et d'une altitude variant de 34 à 161 mètres. Le mont de couple, constitué d’un éperon saillant qui est vaste coteau crayeux, est couvert de pelouses endémiques du Nord de la France : le Thymo britannici - Festucetum hirtulae. Ce mont présente, à son pied, un petit vallon qui abrite encore une prairie inondable[13].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Site Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les falaises et pelouses du cap Blanc-Nez, du mont d'Hubert, des Noires Mottes, du fond de la Forge et du mont de Couple, d'une superficie de 728 hectares dont 40 % de superficie marine, avec une altitude maximum de 162 mètres[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Hervelinghen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,6 %), prairies (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Elle est desservie par la D 244. La gare TER la plus proche est celle de Pihen (environ 5,7 km par la route). L'accès est rapide vers la gare de Calais-Fréthun (à environ 10 km par la route) et l'autoroute A 16.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Helvetingehem, Helbetingahem, Helbetinhem, Helbedingehem et Helvetingehem (1084 et 1127), Helvuenghehem (1119), Helvelingehem (1145), Heuviningehem (1157), Elvelinghem (1174), Helvidingehem (1179), Hervedinghehem (fin XIIIe siècle), Hervedinghem (vers 1512), Hévelinghen (1554), Helveringham et Hervelyngham (1556), Hervelingan (1583), Hervelinghen (1674)[22].

D'après Ernest Nègre, la commune tiendrait son nom de l'anthroponyme germanique Helvidis ayant subi l'attraction du nom Willingus, suivi de -ingen « gens (de) » + he(i)m « demeure, maison », donnant la « demeure du peuple de Helvidis »[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des haches en silex, présumées datant de la préhistoire, ont été retrouvées sur le village dans les années 1860[24].

Des fouilles effectuées en 1863-1864 ont révélé que des mottes, d'une hauteur allant jusqu'à environ un mètre, situées sur Hervelinghen étaient des tumulus, datant possiblement des Gaulois[25].

En 1179, Gérold de Piro et sa femme Béatrix donnent la dîme d'Ervelinghem à l'abbaye Saint-Médard d'Andres[26].

En 1206, Lambert de Bruges, évêque de Thérouanne, déclare qu'à sa demande, le chevalier Gusfrid de Ferchnes (Ferques) a cédé à l'abbé Itérius de l'abbaye d'Andres ses droits sur la dîme de Hervedinghem. Et un peu plus tard, la même année, Gusfrid confirme la cession de la dîme faite par Gérold de Piro[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2020 Hervé Crépin   Réélu pour le mandat 2014-2020[28],[29],[30],[31]
23 mai 2020 En cours
(au 23 mars 2022)
Pierre Ammeux   Ancien cadre[32],[33]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune compte une classe de 25 élèves (école élémentaire) en RPI avec Saint-Inglevert (1 classe maternelle et 1 élémentaire)[34].

Santé[modifier | modifier le code]

Il n'y a en 2010 aucune activité de santé sur la commune[35]. Les médecins les plus proches et pharmacie sont à Wissant à environ 4 km par la route ; Marquise regroupe toute la gamme intermédiaire de services de santé, l’hôpital le plus proche étant celui de Calais.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

En 2021, la commune comptait 223 habitants[Note 7], en diminution de 4,29 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
150151155219228246242242213
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
222221196195187175161164173
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
205202178147143151159173162
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
173149134166172182236240237
2014 2019 2021 - - - - - -
231228223------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 126 hommes pour 104 femmes, soit un taux de 54,78 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,0 
4,8 
75-89 ans
2,9 
24,0 
60-74 ans
25,2 
21,6 
45-59 ans
28,2 
16,8 
30-44 ans
17,5 
13,6 
15-29 ans
10,7 
19,2 
0-14 ans
14,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Le sentier du Cap Blanc-Nez (petite randonnée) passe dans la partie nord de la commune.

Économie[modifier | modifier le code]

En dehors des emplois liés aux services locaux (mairie, école), un gîte à la ferme et un camping sont installés sur la commune[42]. Les résidents sont très dépendants de la voiture en raison du relief (pentes pour le vélo) et d'une position excentrée (aucune ville à moins de 10 km) et multipolaire. Ainsi, le cœur de la communauté de communes, Marquise, est à la même distance que celui de la communauté de communes voisine (Guînes). Sangatte et Coquelles (zone commerciale Cité Europe) sont à la même distance, à 11 ou 12 km. Tous ces pôles constituent des zones d'emploi et de services, les deux grands bassin d'emploi étant ceux de Calais et Boulogne.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Intérieur de l'église Saint-Quentin.
  • L'église Saint-Quentin, faisant partie de la paroisse Notre-Dame-des-Flots.
  • On trouve sur une place de la D 244, une colonne en pierre blanche, ornée d'un crucifix, qui date au moins de l'occupation anglaise et remonterait au XIVe siècle. On en doit la conservation à l'énergie du maire, M. Poivre, qui a empêché les vandales de 1793 de la détruire[43].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Hervelinghen Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d'argent à trois fasces de gueules, au 2e et 3e d'argent à trois doloires de gueules ; à la cloche d'azur brochant sur la partition en abîme[44].
Détails
Il s'agit des armes de la famille de Croÿ-Renty, qui posséda la seigneurie à partir de 1668. La cloche évoque le fait que lorsque le seigneur se rendait au village (celui-ci ne résidant pas sur place) il se faisait reconnaître en « convoquant » la population sur la place au son de la cloche de l'église.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Ce détroit cénozoïque s'est ouvert au Paléogène puis refermé à l'Éocène et se serait à nouveau ouvert au Quaternaire
  3. Depuis la dernière glaciation, la mer a remonté de plus de 100 m de hauteur dans cette région. Lors de la dernière déglaciation le détroit a été rouvert il y a 9 000 ans environ
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. IGN
  2. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  3. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  4. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des falaises d’Opale », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Hervelinghen et Marck », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  12. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF 310013301 - Mont de Couples et le Blanc Pays », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  15. « Natura 2000 FR3100477 - Falaises et pelouses du Cap Blanc Nez, du Mont d'Hubert, des Noires Mottes, du Fond de la Forge et du Mont de Couple », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Calais », sur insee.fr (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 199.
  23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 1004.
  24. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1865-1866, onzième volume, p. 294, lire en ligne.
  25. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1865-1866, onzième volume, p. 292, lire en ligne.
  26. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 2 Année 1179.
  27. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 3, Année 1206.
  28. Christophe Le-Bas, « Hervelinghen : Ira ? Ira pas ? Troisième mandat municipal incertain mais le programme a été respecté : Hervé Crépin, maire de la commune d’Hervelinghen, 233 habitants en 2010, achève son troisième mandat. Le deuxième en tant que maire. À l’approche des élections municipales, son bilan se veut simple et pratique. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Hervelinghen: Hervé Crépin réélu maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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