Fresnoy-en-Gohelle
Fresnoy-en-Gohelle | |||||
![]() L'église Saint-Amand. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | CC Osartis Marquion | ||||
Maire Mandat |
Michel Volanti 2020-2026 |
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Code postal | 62580 | ||||
Code commune | 62358 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fresnoysiens | ||||
Population municipale |
235 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 79 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 21′ 59″ nord, 2° 53′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 42 m Max. 70 m |
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Superficie | 2,98 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brebières | ||||
Législatives | 2e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | camblain-fresnoyengohelle.fr | ||||
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Fresnoy-en-Gohelle est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Fresnoysiens.
La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 302 habitants en 2019.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune se situe à 14 km de Brebières (chef-lieu de canton), à 15 km d'Arras (chef-lieu d'arrondissement) et à 9 km de l'aire d'attraction de Lens - Liévin)[1],[2],[3].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[4].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Fresnoy-en-Gohelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,3 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), zones urbanisées (1,5 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Voies de communication[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les routes départementales D 33 et la D 919 reliant Carvin à Amiens et à 8 km de la sortie no 16 de l'autoroute A1 reliant Paris à Lille[11],[12].
Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]
La commune se trouve à 8 km de la gare d'Hénin-Beaumont, située sur la ligne de Lens à Ostricourt, et desservie par des trains TER Hauts-de-France[13].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Frasnoit (1201), Fraisnoith (1112), Le Fresnoe (1190), Fraisnoi (1226), Le Fraisnoy (1289), Frasnoi (XIIIe siècle), Fraisnoy (1326), Le Frennoye (1367), Le Fresnay (1640), Frénoy-en-Gohelle (XVIIIe siècle)[14], Fresnoy (1793), Frenoy et Fresnoy-en-Gohelle depuis 1801[15].
Fresnoy est issu de l'ancien français fresne, frêne, frênaie, désigne donc un lieu où poussent ces arbres[16], fraxinus en latin.
La Gohelle est un petit pays traditionnel du département du Pas-de-Calais faisant partie de l'Artois, la ville de Lens est considérée comme son point central[17]. Hypothétiquement, le nom pourrait venir du vieil allemand « göll », qui signifie « stérile »[18], du mot, bas-latin, Gauharia signifiant « région couverte de taillis ».
Histoire[modifier | modifier le code]
Première Guerre Mondiale[modifier | modifier le code]
En , le domaine de la famille Tailliandier accueille le roi Louis III de Bavière et son état-major[19].
Du fait de sa proximité avec le front, voire d'avoir été momentanément une partie du front, la commune a souffert de la Première Guerre mondiale. Du 3 au , la commune connaît notamment une bataille entre les canadiens et les allemands[20]. Les troupes canadiennes se mettent en route pour Fresnoy-en-Gohelle en avril, à la suite de leur victoire sur Arleux[20]. La commune constitue le point de retraite des unités allemandes du village d'Arleux-en-Gohelle et une partie importante de la ligne Oppy-Méricourt[20].
Là, comme dans beaucoup de communes du front, les conditions de batailles sont compliquées : les possibilités de manœuvrer sont réduites du fait de la fortification de la commune, à l'instar d'Arleux-en-Gohelle. Les batailles se déroulent de nuit, ce qui profite aux canadiens qui disposent d'une petite avance sur les troupes allemandes[20].
Le , les allemands entament leur contre-attaque finale : ils avancent depuis quatre heures du matin dans le village jusqu'à atteindre les tranchées canadiennes où ils sont repoussés[20]. Ils battent alors en retraite et les canadiens sont relevés par des troupes britanniques, qui sont à leur tour attaquées[20]. Finalement, le village est perdu le [20]. Les pertes canadiennes pour la bataille sont de 1 259 individus, parmi lesquels 1 080 proviennent de la 1re brigade du corps canadien[20].
Entre-Deux-Guerres[modifier | modifier le code]
En 1924, la commune obtient la croix de Guerre 1914-1918[19].
Entre 1928 et 1932, le manoir « château Colombel » est construit, à la suite de la destruction de la propriété de la famille Tailliandier[19]. Il adopte alors un style anglo-normand et couvre un parc de dix hectares divisé en quatre hectares de bois, trois hectares de pâtures, et trois hectares de jardin d’agrément[19]. Durant la Seconde Guerre mondiale, le château sert tour à tour aux troupes allemandes et britanniques[19]. Plus récemment, il a servi pour le tournage de séries, le Commissaire Magellan et Les Petits Meurtres d'Agatha Christie notamment, et sert également pour les photos de mariage[19].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[15].
Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]
La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion.
Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée au canton de Vimy de 1801[15] à 2014, puis, à partir de 2015, au canton de Brebières.
Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Équipements et services publics[modifier | modifier le code]
Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[27].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Les habitants de la commune sont appelés les Fresnoysiens[28].
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2020, la commune comptait 235 habitants[Note 5], en augmentation de 2,62 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 114 hommes pour 107 femmes, soit un taux de 51,58 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Amand qui hébergeait avant 1914 un objet classé au titre d'objet des monuments historiques[34]. Cet objet a disparu dans les décombres du village durant la Première Guerre mondiale.
- Le monument aux morts[35].
- La chapelle Notre-Dame du Mont Carmel.
- La stèle en hommage au 19e bataillon d'infanterie canadien.
-
L'église.
-
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Henri Tailliandier (1847-1914), père de Maurice et Albert Tailliandier, personnalité politique, député du Pas-de-Calais notamment, né à Fresnoy-en-Gohelle.
- Maurice Tailliandier (1873-1951), personnalité politique, fils d'Henri Tailliandier et frère d'Albert Tailliandier, né à Fresnoy-en-Gohelle.
- Albert Tailliandier (1875-1917), fils d'Henri Tailliandier et frère de Maurice Tailliandier, personnalité politique, né à Fresnoy-en-Gohelle.
- Ernst Jünger (1895-1998), écrivain allemand, en 1917, lors de la bataille se déroulant dans la commune, il était lieutenant et chef de compagnie dans l'un des régiments stationnés à Fresnoy-en-Gohelle[20].
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | De sable au château de trois tours d'or, pavillonnées et girouettées du même, ouvert et ajouré de sable ; au chef d'or chargé d'un arbre de sinople fûté de sable[36].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- « Fresnoy-en-Gohelle » sur Géoportail.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Distance entre la commune et Brebières », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Distance entre la commune et Arras », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Distance entre la commune et Lens », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Distance entre la commune et l'autoroute A1 », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Distance entre la commune et la gare d’Hénin-Beaumont », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 163.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Fresnoy - Wiktionnaire, le dictionnaire libre », sur wiktionary.org (consulté le ).
- Mém. Arras 1889, p. 165.
- Mém. Arras 1889, p. 167.
- « ™ SITE OFFICIEL | Le CHATEAU de Fresnoy - Chambres près d'Arras (62) », sur lechateau-fresnoy-en-gohelle.com (consulté le ).
- « Fresnoy | Les batailles de la FWW du Canada | La Fondation Vimy », sur fr.vimyfoundation.ca (consulté le ).
- « Le Bilan des maires - Fresnoy-en-Gohelle: «Nous avons dynamisé la vie du village, sur le plan culturel» », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Fresnoy-En-Gohelle: Michel Volanti reconduit pour six ans à la mairie : Au village, on a fait confiance à l’équipe en place dès le premier tour. De ce fait pourquoi se déplacer une fois de plus pour assister à la mise en place du bureau municipal ? », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- A.D. (CLP), « Fresnoy-en-Gohelle (les projets des maires): l’ancienne école aura toujours une vocation culturelle : Michel Volanti, 64 ans, un retraité de l’Éducation nationale, père de deux enfants, qui habite son bourg depuis 31 ans, a entamé depuis mars dernier sa deuxième mandature en tant que maire. », La Voix du Nord, .
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fresnoy-en-Gohelle (62358) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Base Palissy - mobiliers inscrits et/ou classés », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).