Saint-Martin-Boulogne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Martin-Boulogne
Saint-Martin-Boulogne
La mairie.
Blason de Saint-Martin-Boulogne
Blason
Saint-Martin-Boulogne
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité CA du Boulonnais
Maire
Mandat
Raphaël Jules
2020-2026
Code postal 62280
Code commune 62758
Démographie
Gentilé Saint-Martinois
Population
municipale
10 999 hab. (2021 en diminution de 2,53 % par rapport à 2015)
Densité 836 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 43′ 36″ nord, 1° 37′ 58″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 188 m
Superficie 13,15 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Boulogne-sur-Mer
(banlieue)
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Boulogne-sur-Mer-2
Législatives 5e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Martin-Boulogne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Martin-Boulogne
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Saint-Martin-Boulogne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Saint-Martin-Boulogne
Liens
Site web https://www.saintmartinboulogne.fr

Saint-Martin-Boulogne, parfois appelée Saint-Martin-lès-Boulogne ou simplement Saint-Martin, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Limitrophe de l'est de Boulogne-sur-Mer, il s'agit de la 3e commune par sa population de l'agglomération boulonnaise après Boulogne-sur-Mer et Outreau.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Saint-Martin-Boulogne se situe immédiatement à l'est de la ville de Boulogne-sur-Mer et appartient au territoire du Boulonnais.

La commune se situe à 30 km à vol d'oiseau de Calais, 100 km de Lille et 215 km de Paris. Il s'agit d'une commune arrière-littorale située à seulement 3 km de la Manche.

C'est la commune la plus haute de l'agglomération boulonnaise avec le mont Lambert (189 m d'altitude).

Vue panoramique du quartier d'Ostrohove en 2006.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par le fleuve côtier la Liane, cours d'eau naturel de 38 km, qui prend sa source dans la commune de Quesques et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Boulogne-sur-Mer[1].

Elle est également traversée par plusieurs cours d'eau :

  • le ruisseau de la Corette, cours d'eau de 8,86 km, qui prend sa source dans la commune de La Capelle-lès-Boulogne et se jette dans le fleuve la Liane au niveau de la commune de Saint-Étienne-au-Mont[2] ;
  • les Baillons, cours d'eau de 1,25 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le ruisseau de la Corette au niveau de la commune d'Echinghen[3]
  • le ruisseau du Denacre, qui se jette dans le Wimereux[4] ;
  • le ruisseau des prés Pourris[5].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est située à la jonction de deux paysages tel qu’ils sont définis dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[6] :

  • le « paysage boulonnais » qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.
Ce paysage, constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.
La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires.
Dans ce paysage, on distingue trois entités : les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ; le bocage humide dans le Bas Boulonnais et la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[7].
Une vue de ces « paysages des falaises d’Opale » et le cap Blanc-Nez.
  • les « paysages des falaises d’Opale », qui concernent 30 communes, s’étendent le long de la côte, d’Équihen-Plage à Sangatte, sur une bande d’environ 50 kilomètres de long et d’un maximum de 5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d’une part, par les falaises d’Opale où se trouve le grand site des Deux Caps qui, avec le cap Blanc-Nez, culmine à 150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur le pas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d’Angleterre, et d’autre part, vers l’intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des coteaux calaisiens et du pays de Licques, d'un paysage alternant collines, vallons et bocages.
Les crans constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l’air », soit du fait de l’affaissement du pas de Calais[Note 2], soit par la baisse du niveau de la mer[Note 3] comme le cran d’Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d’Audinghen[8].
Ces paysages sont traversés par trois fleuves côtiers, la Liane (Boulogne-sur-Mer), le Wimereux (Wimereux) et la Slack (Ambleteuse), et par le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral, appelé aussi sentier des douaniers, qui chemine le long de ces paysages et offre un magnifique panorama.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 1 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Statistiques 1991-2020 et records BOULOGNE-SEM (62) - alt : 73m, lat : 50°43'57"N, lon : 1°35'58"E
Records établis sur la période du 01-01-1947 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,4 5 7 9,8 12,5 14,7 15,3 13,2 10,3 6,8 4,1 8,8
Température moyenne (°C) 5,3 5,4 7,4 9,8 12,7 15,3 17,4 18 15,8 12,6 8,8 6 11,2
Température maximale moyenne (°C) 7,1 7,3 9,7 12,7 15,6 18,1 20,1 20,7 18,5 14,9 10,8 7,9 13,6
Record de froid (°C)
date du record
−13,4
12.01.1987
−13,6
01.02.1956
−7,8
07.03.1971
−2
14.04.1966
1,6
07.05.1997
4
02.06.1962
8
04.07.1965
9
31.08.1956
5,8
22.09.1979
−1
29.10.1947
−5,6
30.11.1978
−9,6
29.12.1996
−13,6
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
16,4
01.01.22
18,9
26.02.19
22,7
30.03.17
26
16.04.1949
31,2
27.05.05
33,3
29.06.19
39,6
19.07.22
34,8
11.08.03
32,6
10.09.23
27,2
01.10.1985
19,1
01.11.15
17,2
10.12.1978
39,6
2022
Précipitations (mm) 77 56 48 48,1 54,6 48 54,3 63,2 69,6 95,8 106,8 103,1 824,5
Source : « Fiche 62160001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Dans l'arboretum.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : la vallée de Saint-Martin-Boulogne. Cette ZNIEFF, d’une superficie de 1 698 hectares et d'une altitude variant de 15 à 188 mètres, présente un paysage bocager typique du Boulonnais[15].

Et une ZNIEFF de type 2[Note 5] : le complexe bocager du Bas-Boulonnais et de la Liane. Le complexe bocager du bas-Boulonnais et de la Liane s’étend entre Saint-Martin-Boulogne et Saint-Léonard à l’ouest et Quesques et Lottinghen à l’est. Il correspond à la cuvette herbagère du bas-Boulonnais[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-Boulogne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Boulogne-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[20] et 84 811 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Carte topographique en 2021.
Plan de Saint-Martin-Boulogne, les quartiers et les principaux axes.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,4 %), zones urbanisées (28,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,9 %), terres arables (10,8 %), eaux maritimes (0,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le centre-ville de Saint-Martin-Boulogne se trouve dans l'ouest du territoire communal, accolé avec l'est de Boulogne-sur-Mer. Il est marqué par une urbanisation groupée (maisons accolées le long des rues, immeubles collectifs) et constitue un véritable prolongement de la ville de Boulogne en proposant à proximité de la limite entre les deux communes de nombreux centres scolaires, commerciaux, médicaux, sportifs, culturels et de loisirs souvent considérés par la population locale comme étant à Boulogne plutôt qu'à Saint-Martin.

L'est de la commune laisse la place à des zones naturelles où les éléments du paysage du bocage de la boutonnière du Boulonnais sont encore visibles, bien que ces zones soient traversées par l'autoroute A16 et que les parcs commerciaux et d'activité s'y soient développées.

Quartiers[modifier | modifier le code]

On peut découper la ville en quartiers de la manière suivante :

  • Centre-ville
  • Marlborough-Moka
  • Wicardenne
  • Val Saint-Martin
  • Mont Lambert
  • Ostrohove
  • Mont Joie
  • Inquétrie

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 5 580, alors qu'il était de 5 278 en 2015 et de 4 874 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 90,5 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 62,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 36,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Martin-Boulogne en 2020 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (6,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 55,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (59,8 % en 2015), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Saint-Martin-Boulogne en 2020.
Typologie Saint-Martin-Boulogne[I 1] Pas-de-Calais[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 90,5 86,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 6,5 9,7
Logements vacants (en %) 8 7,5 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-Boulogne était située sur la voie romaine reliant Boulogne-sur-Mer à Cassel par Saint-Omer[26].

Saint-Martin-Boulogne est traversée du sud au nord par l'autoroute A16 qui dessert la commune grâce aux accès no 30 à no 32. Elle permet de rejoindre Calais (en 25 minutes) et Dunkerque (en 45 minutes) au nord ainsi que Amiens (en h 15) et Paris (en h 30) vers le sud. La route nationale 42 part de Saint-Martin vers l'est en direction de Saint-Omer et de l'autoroute A26 (qui relie Calais à Troyes).

La position de Saint-Martin-Boulogne par rapport à Boulogne-sur-Mer, l'A16 et la RN42 fait de la commune un point de passage quasiment obligatoire pour se rendre dans la cité portuaire. La particularité de la commune est que ses principaux axes (route de Calais, route de Saint-Omer, route de Desvres, route de Paris et boulevard d'Alembert) ne permettent pas la liaison entre ses différents quartiers mais relient l'A16/RN42 à la ville de Boulogne (et sont par ailleurs les prolongements de rues importantes de Boulogne, respectivement l'avenue Charles-de-Gaulle, l'avenue de Lattre de Tassigny, l'avenue Kennedy et le boulevard Diderot). La route de Saint-Omer, qui passe par le centre de Saint-Martin, est très fréquentée (plus de 22 000 véhicules chaque jour) et la circulation y est souvent difficile[27]. Il en est de même pour la route de Desvres qui est traversée chaque jour par plus de 12 000 automobilistes.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est à proximité des gares ferroviaires de Boulogne-Ville et Boulogne-Tintelleries qui permettent de rejoindre Paris, Lille, Amiens ou encore Calais - Fréthun (qui assure les liaisons vers Londres) mais également des localités proches en TER. La gare TGV de Calais - Fréthun est également accessible rapidement par l'autoroute A16 (en moins de 20 minutes).

Saint-Martin-Boulogne est desservie par les lignes A, B1, B2, C, D, E, G, H, K2, L, M1, M2, P, 173, 176, 206, 207 ainsi que par un service de transport à la demande du réseau urbain Marinéo. Elle est également desservie par les lignes 428, 429 et 430 du réseau interurbain du Pas-de-Calais.

La commune était située sur la ligne de chemin de fer Boulogne - Bonningues, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait dans le département du Pas de Calais, de 1909 et 1935, Boulogne-sur-Mer à Bonningues-lès-Ardres.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque inondation[modifier | modifier le code]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[28].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-Boulogne : le nom de la localité est attesté sous les formes Saint Martin de Bouloigne en 1203 ; Ecclesia sancti Martini en 1208 ; Sanctus Martinus en 1209 ; Le moustier Saint Martin en 1285 ; Sanctus Martinus Boloniensis supra mare en 1293 ; Saint-Martin en Boulogne en 1323 ; Sanctus Martinus juxta Boloniam en 1675 ; Saint Martin les Boulogne au XVIIIe siècle ; Montagne-lez-Boulogne et La Montagne en 1793[29] ; Saint Martin en 1793 ; Martin-lès-Boulogne puis Saint-Martin-Boulogne depuis 1801[30].

Durant la Révolution, la commune porte les noms de La Montagne, Montagne-lès-Boulogne et Section de-la-Montagne[30].

Saint-Martin est hagiotoponyme de Martin de Tours et Boulogne fait référence à la commune voisine de Boulogne-sur-Mer.

Bédouâtre : attesté sous les formes Briedewater (1286), Bedeware (1393), Bedouuatre (1480).
Vient de l'adjectif germanique breit « large » + water « eau, cours d'eau »[31].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

La voie romaine allant d'Amiens à Boulogne-sur-Mer ou via Agrippa de l'Océan passait par la montagne d'Ostrohove, quartier de la commune[32].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'histoire de la commune de Saint-Martin-Boulogne est étroitement liée à celle de Boulogne-sur-Mer. Elle doit son nom à la paroisse et à l'église qui la desservait, dédiée à saint Martin, qui semble avoir connu une dévotion particulière dans le milieu des marins-pêcheurs. Cette première église était située extra-muros, par rapport à la ville fortifiée de Boulogne, au pied des remparts, approximativement là où l'on a construit le fer à cheval du château. Elle semble avoir été détruite lors de la prise de Boulogne par les Anglais en 1544. Elle fut réédifiée dans le hameau de Dringhen vers 1550.

À l'époque médiévale et moderne, Saint-Martin-Boulogne voit la construction de grandes fermes fortifiées et autres manoirs, possessions des grands seigneurs et de l'abbaye Notre-Dame. Le manoir de Moulin l'Abbé, le plus ancien de tous ceux du Boulonnais, date du XIVe siècle. Il présente des détails de sculpture dignes d'intérêt. Le moulin à vent, tout proche date lui du XVe siècle, il fut longtemps le mieux conservé du Boulonnais. Des possessions seigneuriales du Bédouâtre mentionnées très tôt, il ne reste que peu de choses.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le petit château du début du XVIIe siècle a été démoli en 1902. Il ne demeure que la ferme, qui formait une première enceinte. Au milieu du corps de logis s'élève une tour rectangulaire en grès, datant de 1656. Au XVIIe siècle, Abot de Bazinghen doit agrandir sa propriété de la Caucherie. De nouvelles dépendances sont construites et un jardin au dessin à la Le Nôtre est installé, faisant du château de la Caucherie une des demeures les plus remarquables.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Au moment de la Révolution française, Saint-Martin qui dépendait jusqu'alors entièrement du bailliage de Boulogne, ne compte guère plus de 170 feux. Lorsque est organisé le District de Boulogne, Saint-Martin devient chef-lieu de canton, comprenant les communes de Baincthun et Questinghen, Beuvrequen, Conteville, Echinghen, Maninghen, Offrethun, Pernes, Pittefaux, Wacquinghen et Wimille, avec une population estimée en 1800 de 4 521 habitants et 1 193 pour le chef-lieu.

Il est à noter que sous la Terreur, Saint-Martin prit le nom de Montagne-lès-Boulogne[30].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Avec le développement extraordinaire de Boulogne au cours du XIXe siècle, les communes environnantes connaissent une forte poussée démographique. La construction d'une nouvelle église permettant de recevoir tous les fidèles devient nécessaire. Une souscription est lancée avec le concours de De Bazinghen, Édouard Latteux, De Préville et Barbaux. La commune et la fabrique donnent leurs subventions et le monastère de la Visitation donne le terrain. La première pierre est posée le et l'édifice est solennellement béni par M. Parisis le .

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, Saint-Martin devient un vaste espace de loisirs pour la bourgeoisie boulonnaise : champs de course de l'Inquétrie, course automobile (circuit de Boulogne), de vastes résidences secondaires sont édifiées.

Tombe d'un soldat égyptien de la Première Guerre mondiale, au cimetière militaire britannique de Meerut.

La Première Guerre mondiale vient profondément marquer la commune : Saint-Martin voit s'implanter les camps des troupes canadiennes, anglaises et indiennes. L'emplacement de l'hôpital militaire provisoire, où sont incinérés et enterrés les 339 soldats hindous et égyptiens nécessite la création du cimetière militaire de Meerut, inauguré le par le roi George V et sir Douglas Haig[Note 8]. De plus, Saint-Martin subit les bombardements aériens allemands. Le hameau d'Ostrohove est particulièrement touché puisque l'explosion d'un obus y fait cinq victimes, rappelées par une plaque commémorative. Au total, plus de 200 enfants de Saint-Martin-Boulogne meurent sur les fronts de la Grande Guerre. Grâce à une souscription, le monument aux morts est édifié, puis inauguré le , par le maire Léon Théry, le sous-préfet Laban, MM. Farjon, Abrami et Canu.

L'entre-deux-guerres est à nouveau une période propice pour la commune. De nombreuses artères voient le jour. Pour répondre aux besoins d'une population toujours croissante, la construction d'un nouvel hôtel de ville est décidée. La villa Duhotoy est rachetée et après modifications, elle est inaugurée en mairie en 1932.

La Seconde Guerre mondiale vient à nouveau frapper durement la commune, plus de 400 bombardements, plus de 80 % des habitations sont touchées. 38 militaires et 80 civils auront donné leur vie. Encore une fois, Saint-Martin s'est révélée être un lieu stratégique. De terribles combats s'y déroulent, car la commune est un passage obligé pour la prise par les Allemands, en 1944, de la citadelle de Boulogne-sur-Mer. De plus, l'état-major allemand ayant installé une redoutable Division contre avion, sur le site du Mont Lambert, l'enjeu de Saint-Martin est important. La commune recevra une citation militaire le . C'est lors de la reconstruction que les édiles vont s'atteler à la Libération. Peu à peu, les plaies de cette dernière épreuve se referment. Saint-Martin redevient une ville prospère.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

Après avoir été le chef-lieu d'un éphémère canton entre 1793 et 1801, elle faisait partie de 1801 à 1868 du canton de Boulogne, puis, à compter de cette date, du canton de Boulogne-sur-Mer-Sud[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Boulogne-sur-Mer-2

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-Boulogne est membre de la communauté d'agglomération du Boulonnais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Christian Baly obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 032 voix (61,30 %, 27 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celle UDI-UMP menée par Christian Ponche (1 914 voix, 38,69 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin37,01 % des électeurs se sont abstenus[33],[34].

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais[35], la liste DVG menée par Raphaël Jules obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 864 voix (44,87 %, 25 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant de 31 voix celle PS-EÉLV menée par Pascale Lebon[36] (1 833 voix, 44,12 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
La troisième liste, DVD, menée par Régis Altazin, a recueilli 457 voix (11,00 %, 1 conseiller municipal élu) lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 52,11 % des électeurs se sont abstenus[37],[38] .

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1808 1826 Pierre Cugny
(1767-1840)
   
février 1826 1830 Louis Latteux    
août 1830 octobre 1840 Léonard Calais   Fermier
octobre 1840 septembre 1848 Martial Griset
(1790-1874)
  Agent de change
septembre 1848 1874 Auguste Chauveau-Beyeart   Cultivateur
décembre 1874 1879 Amédée Lavoisier-Ballin    
août 1879 mai 1884 Étienne Dupont    
mai 1884 mai 1904 Amédée Lavoisier-Ballin    
mai 1904 1919 Charles Duhotoy   Marchand de bois
novembre 1919 1928 Léon Théry Rad.  
décembre 1928 1938 Gaston Durieux Rad.  
novembre 1938 1944 Achille Papegeay Rad.  
octobre 1944 mars 1983 Jeannil Dumortier[39],[40] SFIO puis PS
puis DVD
Professeur de collège technique, résistant
Député du Pas-de-Calais (1re puis 5e circ.) (1956 → 1978)
Conseiller général de Boulogne-sur-Mer-Sud (1955 → 1979)
Croix de guerre 1914-1918, chevalier de l'Ordre national du Mérite
mars 1983 mars 1989 Alain Oguer PS Instituteur et directeur d'école
Conseiller général de Boulogne-sur-Mer-Sud (1988 → 2011)
mars 1989 mars 1989 Marie-Louise Depême[41]
(1936-2024)
PS Adjointe au maire (1983 → 1989)
Démissionnaire
avril 1989 octobre 2009[42],[43] Alain Oguer PS Instituteur et directeur d'école
Conseiller général de Boulogne-sur-Mer-Sud (1988 → 2011)
Vice-président de la CAB (? → 2008)
Démissionnaire
octobre 2009 juillet 2020 Christian Baly[44] PS Retraité de la mairie de Boulogne-sur-Mer
Conseiller général de Boulogne-sur-Mer-Sud (2011 → 2015)
juillet 2020[45] En cours
(au 23 janvier 2024)
Raphaël Jules DVG-PS Professeur
Ancien délégué aux sports de Chistian Baly

Autres élections[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les quatre premiers candidats sont Marine Le Pen (25,65 % des suffrages exprimés), Emmanuel Macron (22,95 %), Jean-Luc Mélenchon (20,62 % et François Fillon (15,44 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 3 452 voix (57,92 %) et Marine Le Pen 2 508 voix (42,08 %), lors d'un scrutin où 23,71 % des électeurs se sont abstenus[46].

Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, les quatre premiers candidats sont Marine Le Pen (31,74 % des suffrages exprimés), Emmanuel Macron (29,38 %), Jean-Luc Mélenchon (17,59 %) et Éric Zemmour (5,17 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 3 119 voix (50,72 %) et Marine Le Pen 3 031 voix (49,28 %), lors d'un scrutin où 25,02 % des électeurs se sont abstenus[47].

Instances de démocratie participative[modifier | modifier le code]

Depuis le , la ville de Saint-Martin-Boulogne comporte un conseil municipal à destination des jeunes[48].[pertinence contestée]

Le premier mandat du CMJ comptait 37 élus[49] et était séparé en 4 commissions : Boite à idées, Environnement et développement durable, Culture et solidarité et Sport[50]. Pour être éligible, il fallait être Saint-Martinois et scolarisé en classe de CE2, CM1 ou CM2[51]. Les jeunes élus ont réalisé de nombreux projets tels que la "campagne anti-crotte", le concours photos et dessins, plusieurs rencontres intergénérationnelles, réaliser un carnet de loisir, soutenir le commerce équitable... Le CMJ était aussi présent lors des manifestations et cérémonies officielles.

Le deuxième mandat du Conseil municipal d'enfants compte plus d'élus que le précédents, en effet, 42 enfants été rassemblés autour de trois commissions : Science, environnement et solidarité, Sport, vie et nature et "En avant la jeunesse".

Le troisième mandat du Conseil municipal d'enfants (2022-2024) comporte 17 enfants répartis en quatre commissions : « Musclons notre cerveau », « Préservons notre biodiversité », « Main dans la main » et « On est tous égaux »[52]

Distinction set labels[modifier | modifier le code]

Le rond point Mont-Joie en 2016.
Chaque année le service environnement décore l'entrée de ville.

La ville a obtenu trois fleurs[Quand ?] au Concours des villes et villages fleuris[réf. nécessaire]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Les pylônes de l'émetteur du Mont Lambert de TDF en 2017.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose de plusieurs établissements scolaires jusqu'au lycée :

  • Lycée privé général Nazareth-Haffreingue (deux établissements dont l'un se trouve à Boulogne)
  • Lycée privé Saint-Joseph : cet établissement, également appelé « lycée Saint-Jo », connu pour organiser chaque année la course des 24 Heures de Saint-Jo, a fêté son centenaire en 2012.
  • Lycée Giraux-Sannier
  • Enseignement professionnel tertiaire : « Wicardenne »
  • Enseignement professionnel industriel : « Maquétra »
  • Collège Roger-Salengro
  • Collège Nazareth
  • École primaire Rodin-Rostand
  • École primaire Isabelle-Nacry
  • École primaire Jules-Ferry
  • École Saint-Charles
  • École maternelle Anne-Frank
  • École maternelle Jacques-Brel
  • École maternelle Jacques-Prévert

Saint-Martin-Boulogne accueille une antenne du Conservatoire à rayonnement départemental du Boulonnais, établissement d'enseignement de musique et de danse dont le siège est à Boulogne-sur-Mer.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La commune est également dotée d'un espace culturel, le centre Georges-Brassens (salle de spectacle de 350 places[53]), et d'une bibliothèque, créée en 1987[54].

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Un complexe, Hélicéa, comprenant piscine et patinoire, est construit par la communauté d'agglomération en 2005, situé au Parc Mont-Joie à proximité de la zone d'activité[55].

La commune est également équipée d'un stade, de quatre salles de sports, de trois terrains de tennis, d'un terrain de boules[réf. nécessaire].

Santé[modifier | modifier le code]

Différents médecins généralistes et spécialistes ainsi que des infirmiers sont implantés sur la commune. Le centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer se situe à proximité du centre de Saint-Martin, sur la commune de Boulogne.

Le « Centre Médical Chirurgical Obstétrical Côte d'Opale » (CMCO Côte d'Opale) de Saint-Martin-Boulogne, situé à 800 mètres de la limite avec la ville de Boulogne, est un établissement hospitalier privé qui dispose de 246 lits et places d'hospitalisation répartis en radiologie, chirurgie, médecine, gynécologie-obstétrique et cardiologie. Sur le site se trouvent également un laboratoire d'analyses médicales, les services de radiologie et de kinésithérapie ainsi que les cabinets de consultations privées des médecins[56].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Martinois'[57].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[58],[Note 9].

En 2021, la commune comptait 10 999 habitants[Note 10], en diminution de 2,53 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2971 1933855241 0471 1711 6171 8382 069
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2222 1752 5192 7213 4864 0174 2954 6694 995
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 1225 2865 6696 3777 0447 5307 9256 8769 722
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 88812 03212 34111 27111 05411 49911 44911 11711 320
2021 - - - - - - - -
10 999--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 298 hommes pour 5 928 femmes, soit un taux de 52,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[60]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,2 
6,1 
75-89 ans
10,7 
19,0 
60-74 ans
18,5 
20,7 
45-59 ans
21,3 
16,5 
30-44 ans
16,6 
17,8 
15-29 ans
15,3 
19,2 
0-14 ans
15,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Cultes[modifier | modifier le code]

Église Saint Martin, route de St Omer

Les fidèles catholiques se rassemblés au sein de la paroisse nouvelle de Saint-Martin en Boulonnais[62].

Ils disposent de :

  • Église Sainte-Ide de Saint-Martin-Boulogne, rue du Mont-d'Ostrohove ;
  • Chapelle des Sœurs de la Visitation, rue de Maquétra ;
  • Chapelle du Carmel rue du Denacre ;
  • Église Saint-Martin, route de Desvres ;
  • Église, Bois du Mont Lambert au (Mont Lambert).

Économie[modifier | modifier le code]

La commune présente plusieurs zones d'activités, notamment celle de l'Inquétrie à l'est. Elle abrite également deux zones commerciales : celle du Mont Joie (Darty, Decathlon, Picard, Buffalo Grill...) et le centre commercial de la Côte d'Opale à l'est, qui est le principal centre commercial de l'agglomération boulonnaise. On trouve aussi différents commerces et services en centre-ville : boulangerie, tabac, pharmacie

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune présente un site classé par arrêté du  : l'arbre dit « l'orme d'Ostrohove »[63].

Elle dispose de plusieurs édifices repérés au titre des monume,nts historiques :

  • Le château du Denacre (ancien fief de Hil) Façades et toitures ; salle à manger ; salon et bureau au rez-de-chaussée avec leur décor ; oratoire au premier étage avec son décor (cad. AD 4) : inscription par arrêté du [64].
  • La ferme de Bedouâtre et emplacement de l'ancien château Façades et toitures de la ferme ; emplacement de l'ancien château, y compris les douves et le pont de pierre (cad. AZ 1) : inscription par arrêté du [65].
  • La ferme du Moulin-l'Abbé, ancienne salle seigneuriale : inscription par arrêté du [66].

On peut également signaler :

Saint-Martin-Boulogne dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Camille Corot : Maisons dans le village de Saint-Martin-Boulogne, près de Boulogne-sur-Mer (entre 1860 et 1865)
Collection du Philadelphia Museum of Art.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Georges Boillot (1884-1916), coureur automobile, aviateur, tué dans un combat aérien pendant la Première Guerre mondiale. Une rue de la commune porte aujourd'hui son nom.
  • Henri Duteil (1922-1943), résistant fusillé, y est inhumé.
  • Irène Darras (1923-2001), artiste peintre figurative, y est morte ;
  • Alain Lottin (1935-2017), historien et universitaire français, y est né.
  • Aurélien Scheidler (1998-), footballeur français, y est né.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Martin-Boulogne Blason
De sinople au chevron d'argent accompagné de trois rustres du même[67].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1939-1945
Détails
Armes de la famille du Wicquet, originaire du Hainaut, était seigneur du lieu.

Adopté le .

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Ce détroit cénozoïque s'est ouvert au Paléogène puis refermé à l'Éocène et se serait à nouveau ouvert au Quaternaire
  3. Depuis la dernière glaciation, la mer a remonté de plus de 100 m de hauteur dans cette région. Lors de la dernière déglaciation le détroit a été rouvert il y a 9 000 ans environ
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Pour le visiter, il est indispensable de passer à l’accueil de la mairie afin d'y retirer les clefs
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Liane (E53-0020 ) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de la Corette (E5310750 ) » (consulté le )
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - les Baillons (E5310720 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau du Denacre (E5200750) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau des prés Pourris (E5310760) » (consulté le )
  6. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  7. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  8. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des falaises d’Opale », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  11. « Orthodromie entre Saint-Martin-Boulogne et Boulogne-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  15. « ZNIEFF 310030017 - Vallée de Saint-Martin-Boulogne », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310007276 - Le complexe bocager du Bas-Boulonnais et de la Liane », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Unité urbaine 2020 de Boulogne-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
  21. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  26. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1858, p. 81, lire en ligne
  27. Sylvia Flahaut, Saint-Martin, devenu "goulot" de l'agglo dans La Semaine dans le Boulonnais, le 16 juillet 2014
  28. République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264,‎ , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
  29. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 345.
  30. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 2, Formations non-romanes.
  32. M. Cousin, « Trois voies romaines du Boulonnais », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 407, lire en ligne.
  33. Résultats officiels pour la commune Saint-Martin-Boulogne
  34. Céline Rudz, « Saint-Martin-Boulogne: Christian Baly élu avec 61,30% des voix : Devenu maire en cours de mandat, Christian Baly se présentait pour la première fois devant les électeurs. Qui lui ont fait confiance : le candidat socialiste est largement élu, avec 61,30 % des suffrages exprimés. Il arrive en tête dans tous les bureaux de la commune, mais perd 428 voix par rapport à Alain Oguer il y a six ans », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Municipales à Saint-Martin-Boulogne : candidats, enjeux… Tout savoir sur les élections », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Pascale Lebon désignée tête de liste du PS aux municipales à Saint-Martin-Boulogne », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  37. « Pas-de-Calais (62) - Saint-Martin-Boulogne », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  38. « Saint-Martin-Boulogne : et le nouveau maire est… Raphaël Jules ! : Le candidat soutenu par Christian Baly arrive en tête des suffrages avec 44,87 % des voix ; il devance de 31 voix Pascale Lebon », La Semaine dans le Boulonnais,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Gilles Morin, « DUMORTIER Jeannil, Fernand, Edouard : Né le 28 juin 1911 à Attichy (Oise), mort le 18 février 1993 à Fontenay-lès-Briis (Essonne) ; professeur de collège technique ; résistant ; militant socialiste du Pas-de-Calais, maire de Saint-Martin-de-Boulogne (1944-1977), conseiller général de Boulogne-Sud (1955-1979), député (1956-1973). », Le Maitron en ligne, mis à jour le (consulté le ).
  40. « Jeannil, Fernand, Edouard Dumortier (1911-1993) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  41. L. L., « Saint-Martin-Boulogne : le décès de l’ancienne élue Marie-Louise Depême : Ancienne présidente de la CLCV et maire éphémère de Saint-Martin-Boulogne, Marie-Louise Depême s’est éteinte à l'âge de 88 ans. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. Romain Douchin, « Alain Oguer, maire de Saint-Martin-Boulogne, a été condamné pour abus de confiance : Alain Oguer, maire de Saint-Martin-Boulogne, conseiller général socialiste, vice-président de la CAB, a été condamné la semaine dernière à 3 mois de prison avec sursis et 10 000 E d'amende pour recel d'abus de bien social et abus de confiance. Il a reconnu s'être fait rembourser des frais personnels sur le compte de la collectivité », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Bertrand Spiers, « Alain Oguer démissionne de son mandat de maire de Saint-Martin-Boulogne : Quel scénario possible à Saint-Martin-Boulogne après la démission hier après-midi, d'Alain Oguer ? », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Céline Rudz, « Saint-Martin-Boulogne: «Je serai le maire de la modernité et de l’ouverture», promet Christian Baly : Sans surprise, le socialiste Christian Baly a élu maire hier matin, lors du conseil municipal auquel ont assisté de nombreux habitants. Après un vote à bulletins secrets, il a obtenu 27 voix, contre six pour Fabienne Chochois, conseillère d’opposition », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « Raphaël Jules élu officiellement maire de Saint-Martin-Boulogne: « le temps est au rassemblement » : Une semaine après sa victoire au second tour des élections municipales, Raphaël Jules a été élu maire ce dimanche matin. Un moment émouvant où le nouvel élu a appelé au « rassemblement » après une campagne tendue », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. « Commune de Saint-Martin-Boulogne », Résultats de l'élection présidentielle 2017, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  47. « Commune de Saint-Martin-Boulogne », Résultats de l'élection présidentielle 2022, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  48. « La lettre du maire no 75 - Février 2017 », sur calameo.com (consulté le ).
  49. « Ville de Saint Martin blgne sur Facebook Watch » (consulté le ).
  50. « Présentation des commissions du CMJ » (consulté le ).
  51. « Gazette », sur calameo.com (consulté le ).
  52. « Conseil Municipal des Jeunes », sur saintmartinboulogne.fr (consulté le ).
  53. Pierre-Antoine Cristante, Cauet dimanche à Boulogne : « Le public va participer à la création du spectacle » dans La Voix du Nord, le 2 novembre 2015
  54. La bibliothèque de Saint-Martin sur le site de la mairie
  55. « Hélicéa, complexe sportif, piscine et patinoire : Ce complexe, installé au Parc Mont-Joie à Saint-Martin-Boulogne, s'adresse aux petits comme aux grands. De nombreuses activités sont disponibles : natation, patinage sur glace, spa, jacuzzi, ainsi qu'un espace cardio », A votre service > sports, sur agglo-boulonnais.fr (consulté le ).
  56. Clinique CMCO Côte d'Opale - Site officiel
  57. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  58. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  60. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Martin-Boulogne (62758) », (consulté le ).
  61. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  62. « Paroisses », Vie quotidienne, sur saintmartinboulogne.fr (consulté le ).
  63. « Bilans annuel de la politique de classement des sites », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  64. « Inscription MH du château du Denacre », notice no PA00108398, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. « Inscription MH de la ferme de Bedouâtre », notice no PA00108399, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. « Inscription MH de la ferme du Moulin-l'Abbé », notice no PA00108400, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « 62758 Saint-Martin-Boulogne (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).