Guemps

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Guemps
Guemps
La mairie.
Blason de Guemps
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité CC de la Région d'Audruicq
Maire
Mandat
Charles Cousin
2020-2026
Code postal 62370
Code commune 62393
Démographie
Gentilé Guempois
Population
municipale
1 116 hab. (2021 en augmentation de 0,63 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 54′ 56″ nord, 1° 59′ 48″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 5 m
Superficie 15,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marck
Législatives 7e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Guemps
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Guemps
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Guemps
Liens
Site web guemps.fr

Guemps [ɡɛms] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Guempois.

La commune fait partie de la communauté de communes de la Région d'Audruicq qui regroupe 15 communes et compte 27 817 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisée dans le nord du département du Pas-de-Calais, Guemps est une commune rurale située à 15 km au sud-est de la commune de Calais (chef-lieu d'arrondissement).

Carte
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes de Guemps
Marck
Les Attaques Guemps Offekerque
Ardres Nortkerque

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 15,89 km2 ; son altitude varie de 1 à 5 mètres[1]. Son territoire forme une bande presque rectangulaire, de 7 km de long sur environ 2,7 km de large, inclinée nord - sud-est.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Il est sillonné de canaux et de larges fossés, appelés watergangs, chargés d'évacuer les eaux comme :

  • le canal de Calais, d'une longueur de 32,51 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-Brouck, dans le département du Nord, et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Calais[2] ;
  • le canal de Marck, canal, chenal de 17,53 km, qui prend sa source dans la commune d'Ardres et se jette dans le canal de Calais à Saint-Omer au niveau de la commune de Calais[3] ;
  • le Vinfil, cours d'eau naturel non navigable de 6,38 km, qui prend sa source dans la commune de Vieille-Église et se jette dans le canal de Marck au niveau de la commune d'Ardres[4] ;
  • le watergang de la Serpentine, cours d'eau naturel non navigable de 4,27 km, qui prend sa source dans la commune d'Ardres et se jette dans le Traquenard au niveau de la commune d'Offekerque[5] ;
  • le watergang Meerstraten, cours d'eau naturel non navigable de 3,86 km, qui prend sa source dans la commune d'Ardres et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune d'Offekerque[6] ;
  • la rivière d'Oye, d'une longueur de 13,52 km, qui prend sa source dans la commune de Marck et se jette dans l'Aa canalisée au niveau de la commune de Gravelines[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 737 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 5 km à vol d'oiseau[10], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Statistiques 1991-2020 et records CALAIS-MARCK (62) - alt : 2m, lat : 50°57'35"N, lon : 1°57'22"E
Records établis sur la période du 01-04-1991 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,7 2,7 3,9 5,5 8,5 11,3 13,5 13,6 11,4 8,8 5,7 3,3 7,6
Température moyenne (°C) 5,1 5,5 7,2 9,6 12,5 15,3 17,6 17,9 15,4 12,2 8,4 5,7 11
Température maximale moyenne (°C) 7,6 8,2 10,5 13,6 16,6 19,4 21,8 22,2 19,5 15,6 11,1 8,1 14,5
Record de froid (°C)
date du record
−14
08.01.10
−11,3
11.02.12
−5,9
01.03.18
−5
08.04.03
−0,5
01.05.21
3,3
05.06.1991
4,9
07.07.1996
5,6
29.08.1993
0,9
22.09.1997
−5,7
29.10.1997
−7,1
24.11.1998
−13,2
28.12.1996
−14
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
01.01.22
19,6
24.02.21
23,6
31.03.21
25,5
22.04.11
31,1
27.05.05
34
21.06.17
39,9
19.07.22
35,7
06.08.03
32,6
10.09.23
27,6
02.10.11
20,2
07.11.15
17
19.12.15
39,9
2022
Ensoleillement (h) 2 107 2 318 2 212 2 393 2 138 1 738 1 146 758 631
Précipitations (mm) 59,5 47,2 40,2 37,9 49,6 51,6 54,7 67,1 62,9 91 92,4 83 737,1
Source : « Fiche 62548002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : les watergangs des Attaques et d'Andres et le lac d'Ardres. Cette ZNIEFF est marqué par la présence d’un réseau dense de fossés, mares et watergangs[14].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Espèces faunistiques et floristiques[modifier | modifier le code]

Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 364 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont 104 protégées et 51 menacées[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Vue sur Guemps.

Typologie[modifier | modifier le code]

Guemps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la route départementale D 229 et par la sortie no 49 de l'autoroute A16, reliant la région parisienne et la frontière belge[22].

Transports[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 16 km, à l'est, de la gare de Calais-Ville, située sur la ligne de Boulogne-Ville à Calais-Maritime, desservie par des trains des réseaux TGV inOui et TER Hauts-de-France[23].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le , un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Guemps, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[24].

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ganape en 826 ; Guem en 1178 ; Ganep en 1216 ; Gamum en 1271 ; Gams en 1415 ; Ghemps, Ghemp en 1556 ; Genope en 1556 ; Guemp en 1583 ; Gemp au XVIe siècle[26]; Guemps en 1793 ; Guemps depuis 1801[1].

En flamand, le nom de la commune est Ganep[27].

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'origine du vocable Guemps serait un dérivé de Genape, identique à Ganapa. La syllabe Gan (vieux saxon), gaen ou gaan (néerlandais) correspond au verbe aller (anglais : go), le radical : ap (celtique) ou apa (bas allemand) veut dire eau. Leur réunion (Gan apa) signifie donc eau courante, tout comme le nom watergang (water : eau, gang : voie), donné à de grands fossés aménagés pour l’évacuation des eaux, en sorte que Ganape ou Guemps doit se traduire pays des Watergang - liens ou pays wateringué[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité et Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Guemps est un ancien port maritime romain situé au fond du golfe de Morinie, aujourd'hui disparu, les polders ayant fait reculer la côte vers le nord. Au Moyen Âge, les terres sont asséchées par les moines et exploitées. Néanmoins, au XIVe siècle, Guemps est encore beaucoup une terre de marais[29].

Occupation anglaise (1347-1558)[modifier | modifier le code]

Les Anglais établissent deux forts (Fort Brûlé et Fort Rouge) afin de protéger leurs possessions dans le Calaisis.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Les Français restaurent les forts en 1642 et édifient un troisième fort au Pont de Guemps (le fort Louis) afin d'augmenter la sécurité du canton contre les courses continuelles des garnisons espagnoles de Gravelines et de Bourbourg.

Vers la fin de la guerre de Trente Ans, les forts tombent aux mains des Espagnols. La prise de Gravelines en 1658, qui rendit la paix au Calaisis, fit cesser toutes les attaques étrangères.

Lorsque Louis XIV se fut rendu maître de l'Artois en 1677, ces forts furent rasés.

Le village devient une zone paisible d'agriculture.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, la commune reçoit un hôpital militaire belge du au . 56 corps n'ont pas été rapatriés, ils reposent aujourd'hui dans le cimetière[30].

Guemps dépend également du commandement d'étapes ayant son siège à Nouvelle-Église, (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du groupement, en arrière du front)[31]. À ce titre, le 30 juin 1917, plus de 1600 hommes de troupe et plus de 1500 chevaux stationnent sur le village[31].

Le , un avion anglais en panne se pose à Guemps à h 30 ; il réussit à réparer et redécolle en début d'après midi[32].

Un cas de fièvre typhoïde s'est déclaré sur la commune de Guemps, dans la population civile faisant un mort en [33]. Plusieurs cas vont se déclarer dans la population civile ce qui va entrainer l'ordre de consigner les troupes (les 22-23 novembre, plus de 1000 hommes, 20 officiers, 76 chevaux) présentes sur la commune[34].

Le , le commandement d'étapes est transféré à Saint-Folquin dont la commune va alors relever[35]. Elle accueille alors pendant quelque temps sur son territoire un hôpital militaire belge[36]. En décembre, sont régulièrement retrouvés sur le territoire du village autour de 1000 soldats cantonnés[35].

Le , un cas de fièvre cérébro-spirale (méningite) s'est déclaré parmi les troupes hébergées à Guemps, obligeant à une évacuation rapide du local et à des mesures de désinfection[37].

Le , en début de soirée, un incendie s'est déclaré dans les dépendances de la ferme d'Alfred Destrez cutivateur. Le feu a détruit des bâtiments (une écurie, une remise) divers objets agricoles, du foin. L'origine est inconnue. La présence de soldats sur la commune a permis de limiter au mieux les ravages : des soldats belges sont intervenus pour sauver de objets, aider à maîtriser les flammes et à faire en sorte que le bilan ne soit pas plus lourd[38].

Une bombe de petit calibre a été lancée le dans la soirée par un avion ennemi sur le territoire de Guemps. Elle visait un projecteur anglais et est tombée dans un champ[39].

Lorsqu'un raid aérien ennemi est annoncé, le responsable du commandement d'étapes fait prévenir toutes les communes qui font partie du groupe afin que soit appliquée la principale consigne donnée dans cette situation : masquer les lumières. Le , ce responsable signale, il l'avait déjà fait le , qu'il ne peut prévenir par téléphone trois communes : Nouvelle-Église, Guemps et Offekerque, et ne dispose donc d'aucun moyen efficace pour faire parvenir le signal. À la date du , les sécheries de chicorée situées sur les trois communes ne fonctionnent plus, ce qui rend moins essentiel de pouvoir faire parvenir le message d'alerte[39].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lors de la bataille de Gravelines, pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands installent des ambulances dans la commune de Guemps : dans les écoles publiques et dans un bosquet. On y compta 18 morts : un Français, un Marocain, trois Anglais, douze Allemands et un réfugié russe[40].

Depuis 1945[modifier | modifier le code]

Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[41].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve, depuis 2017, dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Omer[1].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Marck. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton d'Audruicq[1].

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Claude Hubert-Payelle    
1792 1795 Jean-Jacques Waguet-Gautier    
1795 1798 Jean-François Lamiot-Gadbled    
1798 1799 André-Nicolas Waguet-Deldrève    
1799 1808 Pierre Yansse    
1808 1830 Jean-Louis Noël-Baude    
1830 1833 Pierre-Jacques-François Waguet-Hatute    
1833 1844 Louis-Romain Waguet-Dereudre    
1844 1848 Jean-Baptiste Wäy-Waguet    
1848 1855 Pierre-François Guilbert-Dessaint    
1855 1865 Hilaire Limousin-Bouclet    
1865 1878 François Barbotte    
1878 1880 Henri Hubert-Duchâteau    
1880 1888 Prosper Duflos-Deldrève    
1888 1904 François Duflos-Deldrève    
1904 1919 Elie Limousin-Waguet    
1919 1929 Henri Rivenet    
1929 1935 Eugène Adam-Hamerel    
1935 1945 Félix Gorain    
1945 1960 Georges Paris    
1960 1977 Paul Dessaint    
1977 2008 Michel Cousin[42]    
mars 2008 Février 2014[43],[44] Jean-Marc Pichon MoDem Démissionnaire d'office
avril 2014 En cours
(au 15 mars 2022)
Charles Cousin   [45],[46],[47]
Réélu pour le mandat 2020-2026[48],[49]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Guemps a inauguré la nouvelle salle de sport « Hubert Rivelon », le dimanche [50].

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

Elle administre une école primaire[51].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[52].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Guempois[53].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].

En 2021, la commune comptait 1 116 habitants[Note 4], en augmentation de 0,63 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
486523522668671707743828798
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
793798861918950975983985997
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0491 0251 037974961913904917877
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
8557977688088588829449621 060
2018 2021 - - - - - - -
1 0861 116-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 520 hommes pour 566 femmes, soit un taux de 52,12 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,9 
3,7 
75-89 ans
4,9 
13,3 
60-74 ans
12,7 
22,5 
45-59 ans
17,3 
22,5 
30-44 ans
20,3 
15,4 
15-29 ans
19,8 
22,3 
0-14 ans
24,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Jean-Baptiste, refaite en 1892, par l'architecte Alfred Masson[59]. Elle héberge, en plus des statues de saint Hilaire de Poitiers et de Jeanne d'Arc, 3 éléments patrimoniaux inscrits au titre d'objet des monuments historiques[60].
  • Au cimetière :
  • Le moulin de Guemps, est un moulin à vent construit vers 1842, et remis en état par son actuel propriétaire[62],[63].
  • Les moulins de drainage : autrefois, Guemps en comptait cinq en fonte et deux en bois. Les moulins de fonte avaient été fondus à Audruicq chez Gresset[64] entre 1900 et 1920. Des sept, il en reste deux[59].

La commune dans la littérature[modifier | modifier le code]

  • Place de l'Espigaou[65], roman de Alain Seyfried[66], le héros, l'inspecteur Van der Meulen est natif de Guemps.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Guemps Blason
D'azur à l'aigle au vol abaissé d'argent, becquée et armée de gueules; à la rivière abaissée d'argent brochante[71].
Détails
L'aigle symbolise la majesté et l'empire, c'est-à-dire la domination des grands espaces.
La rivière est le symbole de la vie[72].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Danel, Recherches sur le village de Guemps-en-Calaisis et le voisinage, 1938.
  • « Chantier du moulin Bollaert à Guemps », dans le Bulletin de l'Association régionale des amis des moulins du Nord-Pas-de-Calais / Association régionale des amis des moulins Nord / Pas-de-Calais no 7, 1977, pages 23–24.
  • René Debrie, « Le patois de Guemps », dans les Dossiers de l'histoire calaisienne, no 41, 1982, pages 3–4.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

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