Ruisseauville
Ruisseauville | |||||
![]() L'église Saint-Nicaise. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Montreuil | ||||
Intercommunalité | CC du Haut Pays du Montreuillois | ||||
Maire Mandat |
Serge Pouthe 2020-2026 |
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Code postal | 62310 | ||||
Code commune | 62726 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ruisseauvillois | ||||
Population municipale |
208 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 53 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 28′ 51″ nord, 2° 07′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 122 m Max. 145 m |
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Superficie | 3,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Fruges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fruges | ||||
Législatives | 4e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ruisseauville.fr | ||||
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Ruisseauville est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ruisseauvillois. La commune est membre de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois. C'est une commune à dominante rurale, autrefois connue pour son abbaye (aujourd’hui détruite).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Localisée dans le centre du département du Pas-de-Calais, Ruisseauville est une commune rurale du Ternois, située à 4 km au sud de Fruges dont elle est limitrophe, à 36 km à l'est de Montreuil-sur-Mer (chef-lieu d'arrondissement) et à 38 km à l'est du littoral de la Manche.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes. Les communes limitrophes sont Avondance, Azincourt, Canlers, Coupelle-Neuve, Créquy, Fruges et Planques.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 3,89 km2 ; son altitude varie de 122 à 145 m[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune, située dans le bassin Artois-Picardie[2], est, selon le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre), drainée par le riot vasseur ou riot le vasseur, d'une longueur de 4,33 km qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Planquette au niveau de la commune de Planques[3].

Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 874 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Radinghem à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Paysages
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l'atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[10]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy…[11].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 4] : les vallées de la Créquoise et de la Planquette, d’une superficie de 15 157 ha et d'une altitude variant de 13 à 181 mètres. Ces deux vallées se situent aux confins de deux régions naturelles : le Haut Pays d’Artois et le Ternois et constituent un des paysages ruraux traditionnels du Nord-Pas-de-Calais les mieux conservés[12].

Espèces faunistiques et floristiques
[modifier | modifier le code]L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ruisseauville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1]. Elle est située hors unité urbaine[Insee 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fruges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[Insee 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[Insee 3],[Insee 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,3 %), prairies (24,8 %), zones urbanisées (6,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Russelli villa en 1185 ; Rousselli villa au XIIe siècle ; Rousseauville en 1242 ; Rousseavile en 1322 ; Rotiauville en 1367 ; Roussiavile en 1374 ; Roussiauville au XIVe siècle ; Roucheauville en 1516 ; Rousauville en 1539 ; Ruchauville-lès-Hesdin en 1578 ; Ruissavilla, Russavilla en 1620 ; Roucheville en 1691 ; Ruissiauville en 1699 ; Rousseville en 1715 ; Ruissiavile en 1725 ; Ruisauville en 1720[15] ; Ruisseauville en 1793 et depuis 1801[1].
Ruisseauville viendrait d'un nom d'homme germanique Rotseldis (devenu Roussel, Rousseau, puis attraction du mot ruisseau) suivi du latin villa « domaine », signifiant « domaine de Rotseldis »[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ruisseauville abritait à la fin du XIe siècle un monastère qui aurait été fondé par Ramelin de Créquy[17] en 1090 et rapidement rattaché en 1127 à l'abbaye Saint-Nicolas d'Arrouaise (ordre des Augustins, venus de Saint-Maurice, en Suisse) devenant ainsi une abbaye, l’abbaye Notre-Dame-au Bois de Ruisseauville[18],[19].
Le , les violents combats de la bataille d'Azincourt entre l'armée du royaume de France et celles du roi d'Angleterre Henri V, laissent des milliers de soldats sans sépulture au milieu des labours proches de Ruisseauville et de Canlers, transformés en champ de bataille.
C'est à Baudouin d'Héricourt seigneur de Canlers[20],[21] et abbé de Ruisseauville — où les troupes françaises avaient dressé leurs camps — que le duc de Bourgogne (le futur Philippe le Bon venu d'Aire-sur-la-Lys) confie l'inhumation des morts à leurs frais. Baudoin d'Héricourt et le bailli d'Aire font creuser trois fosses communes dans un champ de 25 verges carrées (20 m2) acheté par eux pour cette occasion, et y enterrent 5 800 cadavres (d'autres corps ayant été directement inhumés dans les bosquets d'Azincourt, ou rendus à leur famille). « Douze autres chevaliers, non identifiés, auraient également été enterrés dans l'ancien cimetière d'Auchy-lès-Hesdin »[22].
L'évêque Jacques Dela, suffrageant de l'évêque de Thérouanne, bénit le cimetière de la noblesse de France. Il fait enterrer douze nobles du pays dans les cloîtres de son abbaye de la ligue[23]. En 1950, douze corps ont également été trouvés dans une cave lors d'un creusement pour installer un pylône électrique.
L'abbaye est détruite à l'époque de la Révolution française et remplacée en 1796 par « une ferme de 550 mesures aux Choisnard »[24]
En 1816, après la bataille de Waterloo, des soldats anglais fouillent une des fosses communes. La population locale, les ayant chassés, a inhumé les restes humains dans le cimetière d'Azincourt côté sud[22].
D'après l'historien français Auguste de Loisne : « Ruissauville, en 1789, faisait partie de la sénéchaussée de Saint-Pol et suivait la coutume d'Artois. Son église paroissiale, d'abord diocèse de Thérouanne, doyenné d'Hesdin, puis diocèse de Boulogne, doyenné de Vieil-Hesdin, était consacrée à saint Nicaise ; l'abbé de Ruisseauville présentait à la cure[25]. »
En mars 1789, deux députés récemment désignés (Liévin Demagny et François Petit) partent à Paris avec un cahier de doléances qui semble avoir disparu, mais dans lequel on sait que les Créquinois accusaient leurs décimateurs (l'abbaye de Ruisseauville) de prélever un impôt trop lourd.
L'ancien château (détruit lors de la Seconde Guerre mondiale), installé sur le coteau, était autrefois relié par un souterrain à l’abbaye de Ruisseauville[26].
De l'abbaye seule subsiste une petite chapelle mise en valeur par l'office de tourisme intercommunal. Les objets du culte de l'abbaye ont été détruits ou dispersés, mais certains sont encore visibles, dans certaines collections, et/ou ont été classés au titre d'objet des monuments historiques, notamment « l'ampoule aux saintes huiles » (objet « chrismatoire »)[27] (chrémeau) de l'église Saint-Nicaise (date de protection : ) ; la cathédrale d'Arras abrite la "Boîte aux saintes huiles de Ruisseauville"[28] ainsi que des sculptures dont un « Buste de Dieu le père »[29], un « buste représentant Saint Pierre »[30] et un haut-relief représentant l'Assomption de la Vierge[31].
Des restes du décor de l'abbaye sont également visibles dans l'église Sainte-Bertulphe de Fruges avec la statue sainte Monique.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais[Insee 5].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]Ruisseauville était membre de la petite communauté de communes du canton de Fruges et environs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois dont est désormais membre la commune. La communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois regroupe 49 communes et totalise 15 703 habitants en 2021[Insee 5].
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Fruges[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Fruges[Insee 5].
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais[32].
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Ruisseauvillois[39].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2022, la commune comptait 208 habitants[Note 6], en évolution de +5,05 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 101 hommes pour 100 femmes, soit un taux de 50,25 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie associative
[modifier | modifier le code]La commune accueille le siège de l'Organisation non gouvernementale (ONG) « À Petits PAS »[44], une association pour une alternative solidaire de sensibilisation à l'environnement ; comprenant un hébergement collectif accueillant des groupes pouvant notamment explorer les thèmes de l'écotourisme, de la citoyenneté, de la création et de la construction durable. Un exemple de l'action de l'association sont les luminaires alimentés par l'énergie solaire photovoltaïque et par une petite éolienne.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Nicaise.
- L'abbaye de Rousseauville[45] ou Notre-Dame de Beaulieu[46].
- Le monument aux morts[47].
-
L'autel de l'église en 1914.
-
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]![]() |
Blason | De gueules à la fasce d’argent accompagnée de trois merlettes de sable*[48]. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives. Reprend les armes retrouvées sur un vitrail de l'église qui sont les armes attribuées en 1696 par Charles d'Hozier à l'abbaye de Ruisseauville, où les émaux furent inversées car celle-ci portait « d'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois merlettes de sable ». Proposition des Archives départementales du Pas-de-Calais Adopté par la municipalité le . |
|
Alias | ![]() Armes que portait en 1792 le dernier abbé de l'abbaye de Sainte-Marie-au-Bois de Ruisseauville, Jean-Dominique-Augustin Hurtevent. Ancien blason de la commune, encore visible sur le fronton de la mairie, abandonné depuis 1995. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bille, Jean « Les biens de l'abbaye de Ruisseauville au XIVe siècle », dans Bulletin historique du Haut-Pays, no 2, 1973, pages 38–39
- Champagne, Michel, « Abbaye de Ruisseauville (62) ». Actes et documents 1127-1795. (Aire-sur-la-Lys, Ambricourt, Azincourt, Canlers, Créquy, Ergny, Fruges, Saint-Omer, Verchin), Groupement Généalogique de la Région du Nord, collection Collection de travaux et études généalogiques, 1999, 139 pages.
- Courtin, Pierre ; Courtin, Christophe ; Minet, Bruno, « À propos d'un registre de comptes de l'abbaye de Ruisseauville (1622-1623) », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome VII ; no 28, 1984, pages 79–82.
- Dard, Camille, « Notice sur le refuge de l'abbaye de Ruisseauville à Aire, 1632-1785 ». Signé Bon Dard.
- Delétoille, Nestor, « Travaux exécutés dans mes quatre églises (Canlers, Ruisseauville, Avondances et Planques) de 1938 à 1944 », Saint-Omer : Impr. Loiez de St Omer, 1944, 47 pages.
- Gosse, Antoine-Alexandre-Joseph (prieur d'Arrouaise), « Histoire de l'abbaye et de l'ancienne congrégation des chanoines réguliers », 1786, imprimé par Léonard Danel à Lille - page 352 (Archive de l'Université du Michigan, numérisé par Google Livres
- Henguelle, Georges, « Un registre de l'abbaye de Ruisseauville pour le XVIIIe siècle », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome II, no 15, 1978, pages 254-259.
- Henguelle, Georges, « Liste des abbés de l'abbaye de Sainte-Marie-au-Bois et liste des curés de Ruisseauville de 1656 à 1902 », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome VI, no 25, 1983, pages 7–11.
- Lesage, René « Documents anciens concernant Ramelin de Créquy et la fondation de l'abbaye de Ruisseauville », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome VII, no 29, 1985, pages 156-159
- Macé de Lépinay, François, « Restauration d'une chape et chasuble » (Ruisseauville), Document conservé à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (Charenton-le-Pont)
- Raphaël, Clotuche, « Abbaye Sauvetage urgent ; Abbaye. RD 928 (Ruisseauville) » ; Ministère de la culture, Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine (Saint-Cyr), 2005. - Source : Médiathek
Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[49] :
- P. Jaisson, Abbaye Sainte-Marie-au-Bois de Ruisseauville, 2016.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel de la commune
- La commune sur le site de l'office de tourisme du Haut Pays d'Opale
- Dossier de la commune sur la base nationale sur les intercommunalités (BANATIC) du Ministère de l'intérieur (DGCL), [lire en ligne]
- Dossier complet de la commune sur le site de l'Insee[Note 7], [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur "Remonter le temps", sur le site de l’IGN[Note 8], [lire en ligne]
- « La commune » sur Géoportail.
- Le réseau France services pour la région Hauts-de-France, [lire en ligne]
Bases de données, dictionnaires et encyclopédies
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
- ↑ Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- ↑ La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- ↑ Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- ↑ Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
- ↑ "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Insee
[modifier | modifier le code]- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Ruisseauville ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fruges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Rattachements administratifs de la commune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Ruisseauville (62726) », (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - le riot vasseur (E5400770) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Ruisseauville et Radinghem », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Radinghem » (commune de Radinghem) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Radinghem » (commune de Radinghem) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « ZNIEFF 310013285 - Les vallées de la Créquoise et de la Planquette », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 948.
- ↑ Tombeaux et épitaphes en l'abbaye de Ruisseauville, L'illustre famille de Créquy
- ↑ Michel Champagne, [Abbaye de Ruisseauville (62): actes et documents, 1127-1785 : Aire-sur-la-Lys, Ambricourt, Azincourt, Canlers, Créquy, Ergny, Fruges, Saint-Omer, Verchin], GGRN, Groupement généalogique de la Région du Nord, 1999 - 139 pages
- ↑ « Abbaye Sainte-Marie-au-Bois de Ruisseauville », sur wikipasdecalais.fr (consulté le ).
- ↑ « Baudouin de HÉRICOURT », sur gw.geneanet.org (consulté le ).
- ↑ M. d'Héricourt, « Château de Canlers : Séance du 5 mars 1854 », Bulletin de la Commission des Antiquités Départementales (Pas-de-Calais), t. I, , p. 204-205 (lire en ligne, consulté le ), sur Google Books.
- « Sur les traces des chevaliers morts à Azincourt le 25 octobre 1415 », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le ).
- ↑ « AZINCOURT », sur medieval.mrugala.net (consulté le ).
- ↑ Fabrice Mrugala, « Azincourt (page 2) », Vie quotidienne, Le Moyen Âge et l'Histoire médiévale par Fabrice Mrugala, (consulté le ).
- ↑ Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne sur Gallica).
- ↑ Abbé Seesing (né en 1923 à Vorden aux Pays-Bas et nommé curé de paroisse à Radinghem en 1956), Un curé en campagne ; Mémoires croisées : La Mémoire source de lien social, consulté 2012-09-16.
- ↑ Fiche ampoule aux saintes huiles, base de données "Mémoire" du Ministère de la Culture.
- ↑ Fiche Boîte aux saintes huiles de Ruisseauville, base de données "Mémoire" du Ministère de la Culture.
- ↑ Fiche « Buste de Dieu le père », base de données "Mémoire" du Ministère de la Culture.
- ↑ Fiche du « buste représentant Saint Pierre», base de données "Mémoire" du Ministère de la Culture.
- ↑ fiche sur le haut relief "l'assomption de la vierge" de l'abbaye de Ruisseauville, aujourd’hui conservée à Arras, base de données "Mémoire" du Ministère de la Culture.
- ↑ « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ P. L., « Un tract de l’opposition à Ruisseauville sème le trouble, le maire répond, point par point : Le torchon brûle entre Serge Pouthé, maire, et ses opposants municipaux. Ces derniers ont réagi au bulletin municipal par un tract dans lequel ils pointent du doigt la gestion financière de la commune. Le maire répond », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- ↑ « Ruisseauville : le maire Serge Pouthé rempile pour un troisième mandat », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Le bilan des maires : à Ruisseauville, Serge Pouthé a encore « beaucoup de choses à faire » : Après un mandat de conseiller puis deux de maire, Serge Pouthé, chef d’entreprise de 56 ans, n’entend pas s’arrêter là. « Il reste encore beaucoup de choses à faire à Ruisseauville. » Bon nombre de chantiers ont déjà été menés », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Annabelle Thesse, « À Ruisseauville, Serge Pouthé repart pour un quatrième mandat : Serge Pouthé a été réélu maire de la commune sans surprise. En poste depuis 2001, il sera entouré de deux adjoints », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Avec 10 voix contre un blanc, il repart donc pour un quatrième mandat. Ancien conseiller municipal, il avait ensuite entamé son premier bail de maire en 2001 ».
- ↑ Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- ↑ Portail de l'ONG "A Petits pas"
- ↑ Eugène Van Drival, Histoires des Évêques de Boulogne - page 108 - édité chez Berger Frères en 1852 - archive de Harvard - numérisé par Google Livres
- ↑ Antoine-Alexandre-Joseph Gosse prieur d'Arrouaise ; Histoire de l'abbaye et de l'ancienne congrégation des chanoines réguliers, 1786 - imprimé par Léonard Danel à Lille - page 352 - archive de l'Université du Michigan - numérisé par Google Books
- ↑ « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- ↑ Armorial de France, p. 6226
- ↑ « La commune de Ruisseauville », sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).