Audrehem

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Audrehem
Audrehem
La mairie.
Blason de Audrehem
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité CC du Pays de Lumbres
Maire
Mandat
Sébastien Lecaille
2020-2026
Code postal 62890
Code commune 62055
Démographie
Gentilé Audrehemais
Population
municipale
524 hab. (2021 en diminution de 5,24 % par rapport à 2015)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 46′ 55″ nord, 1° 59′ 28″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 171 m
Superficie 9,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lumbres
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Audrehem
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Audrehem
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Audrehem
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Audrehem

Audrehem est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Audrehemais.

La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de Lumbres qui regroupe 36 communes et compte 24 153 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Audrehem est un village à proximité de la vallée de la Hem, au pied de la boutonnière du Boulonnais, dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. Il est traversé par plusieurs ruisseaux affluents de cette rivière, ce qui lui donne un relief accidenté.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 9,19 km2 ; son altitude varie de 42 à 171 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Loquin.

[2]

La commune est traversée par plusieurs cours d'eau :

  • la Hem ou Tiret, un cours d'eau naturel non navigable de 27,92 km, qui prend sa source dans la commune d'Escœuilles et rejoint l'Aa dans la commune de Sainte-Marie-Kerque[3] ;
  • le Loquin, un cours d'eau naturel non navigable de 7,04 km, affluent de la Hem, qui prend sa source dans la commune de Haut-Loquin et se jette dans la Hem au niveau de la commune d'Audrehem[4] ;
  • le ruisseau d'Alquines, un cours d'eau naturel non navigable de 5,63 km, affluent du Loquin, qui prend sa source dans la commune d'Alquines et se jette dans le Loquin au niveau de la commune d'Audrehem[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 967 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records LICQUES (62) - alt : 75m, lat : 50°47'05"N, lon : 1°56'36"E
Records établis sur la période du 01-12-1968 au 30-06-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,3 2,9 4,4 7,5 10,4 12,5 12,4 9,8 7,5 4,4 1,9 6,4
Température moyenne (°C) 4,2 4,5 6,8 9,4 12,5 15,3 17,5 17,5 14,7 11,4 7,5 4,7 10,5
Température maximale moyenne (°C) 7 7,8 10,8 14,4 17,5 20,2 22,4 22,6 19,5 15,2 10,5 7,4 14,6
Record de froid (°C)
date du record
−22
08.01.1985
−14,5
11.02.12
−12
04.03.05
−5,5
13.04.21
−2,8
01.05.21
0
01.06.1975
2,5
01.07.1984
0,4
25.08.1980
0
30.09.18
−6
29.10.1997
−8,5
24.11.1998
−13
07.12.1969
−22
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
14,5
09.01.1998
19,5
26.02.19
25
31.03.21
28,5
19.04.18
32,2
27.05.05
35,3
21.06.17
40,9
25.07.19
37,5
07.08.20
32,7
13.09.16
29,5
01.10.11
20,2
19.11.1969
15,5
19.12.15
40,9
2019
Précipitations (mm) 104,4 85,2 71,6 61,1 71,3 69,5 72,5 93 93,5 126,7 143,4 145,9 1 138,1
Source : « Fiche 62506001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espace protégé[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des caps et marais d'Opale[12].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 1] :

  • la forêt domaniale de Tournehem et ses lisières. Cette ZNIEFF marque le rebord oriental du pays de Licques[13] ;
  • la haute vallée de la Hem entre Audenfort et Nordausques, d’une superficie de 446 hectares et d'une altitude variant de 6 à 35 mètres[14] ;
  • les monts d'Audrehem. Ce coteau de craie marneuse turonienne représente la branche est de la cuesta du pays de Licques[15].

et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830 hectares, s'étend sur 43 communes[16].

Site Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : la forêt de Tournehem et les pelouses de la cuesta du pays de Licques, d’une superficie de 443 hectares et d'une altitude variant de 60 à 200 mètres[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée de la commune.

Typologie[modifier | modifier le code]

Audrehem est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[19],[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,7 %), zones agricoles hétérogènes (29,3 %), prairies (6,2 %), forêts (4,8 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune, relativement vaste par rapport à ses voisines, compte trois hameaux, la Quingoie et Fouquesolles au sud-ouest, et le Poirier au sud.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Aldomhem (844-864), Oudenhem (1066), Aldenehem et Aldemhen (1084), Haldenhem (1122), Haldinehem (XIIe siècle), Aldeneis (1166), Aldenem (1223), Audenem (1306), Odenhem (1337), Odenehan (1353), Audeneham (1357), Audenehem (1373), Odrehem (1530), Audrehem (1540-1542), Haudrehen (1559), Andrehem (1762)[25].

Selon Ernest Nègre, Audrehem provient du nom de personne germanique Aldo(n) suivi du suffixe -ham ou -heim « domaine, demeure »[26].

La forme flamande est Oudehem[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

Audrehem comptait plusieurs seigneuries dans la société d'ancien régime.

Le village a également donné son nom à une famille noble au XIIIe siècle, dont le membre le plus connu est Arnoul d'Audrehem.

La seigneurie d'Esclemy, située sur le territoire actuel d'Audrehem, comptait parmi les 11 ou 12 pairies du comté de Guînes[28]. Il en allait de même pour la seigneurie de Fouquesolle[28].

La terre et seigneurie de Wissocq était un hameau d'Audrehem, (voir famille de Wissocq). Les Wissocq détiennent au XVe siècle le village d'Audrehem. La seigneurie de Wissocq sera par la suite aux mains de nobles ne portant pas le nom de Wissocq. Elle est érigée en vicomté en 1659[29].

Philippe de Wissocq, seigneur d'Audrehem, trouve la mort à la bataille d'Azincourt en 1415[30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Lumbres.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Lumbres.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1995 mai 2020 José Bouffart   Brasseur et négociant en charbon[31],[32]
23 mai 2020 En cours
(au 31 janvier 2022)
Sébastien Lécaille [33]   Professeur[34],[35]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[36].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Audrehemais[37].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

En 2021, la commune comptait 524 habitants[Note 4], en diminution de 5,24 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
472552559593611606603595517
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
504521520482458472484456473
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
440420427390377332315331325
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
321319295283316357409429484
2015 2020 2021 - - - - - -
553522524------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 281 hommes pour 265 femmes, soit un taux de 51,47 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
0,8 
3,7 
75-89 ans
7,1 
14,9 
60-74 ans
15,8 
22,7 
45-59 ans
18,2 
22,7 
30-44 ans
20,6 
15,6 
15-29 ans
17,4 
19,7 
0-14 ans
20,2 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2019, dans la commune, il y a 195 ménages fiscaux qui comprennent 519 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 5] de 20 030 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[43],[44].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts et l'église Saint-Médard.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Famille d'Audrehem[modifier | modifier le code]

Audrehem a donné son nom à une famille portant le nom du village, dont elle provenait probablement.

  • Gilles d'Audrehem, fils d'Anselme d'Audrehem est cité dans des actes datant de 1223-1224[47].
  • Le maréchal Arnoul d'Audrehem, a été l’un des officiers du roi de France les plus influents au XIVe siècle.
  • Jean d'Audrehem, écuyer, seigneur du Château-Joly (sur la paroisse de Wittes) se voit reconnaître sa noblesse en 1583. Ses armes sont : « D'argent à un chevron de sable accompagné de 3 losanges de même »[48].

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

  • Ignace de Clercque, seigneur de la terre et seigneurie de Wissocq, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Jacques (ordre de Santiago), mestre de camp d'un tercio d'infanterie wallonne, bénéficie de l'érection de cette terre en vicomté le 13 juin 1659. Trois de ses frères sont morts au service du roi, savoir Guillaume de Clercque, capitaine d'infanterie, à la prise du fort de Schenck; François de Clercque, capitaine de cuirassiers, à la bataille de Lérida en Catalogne; Gabriel de Clercque, mestre de camp aux attaques de Flix, également en Catalogne[49].
  • Louis Amédée Rappe, né à Audrehem, fut le premier évêque de Cleveland[50] à partir de 1847.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Audrehem Blason
De sinople aux trois bandes d’or, à la bordure du même.
Détails
Inspiré des armes d'Arnoul d'Audrehem qui portait : « bandé d'azur et d'argent, à la bordure de gueules ».
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Hem ou Tiret (E4100600 ) » (consulté le )
  4. a et b Sandre, « Fiche cours d'eau - Loquin (E4100700 ) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Audrehem et Licques », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF 310007259 - La Forêt domaniale de Tournehem et ses lisières », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310007272 - Haute vallée de la Hem entre Audenfort et Nordausques », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310013682 - Les Monts d'Audrehem », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310013274 - La Boutonnière de Pays de Licques », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
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  19. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 20-21.
  26. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
  27. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  28. a et b P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 981-982, lire en ligne.
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