Saudemont
Saudemont | |||||
L'église Saint-Léger, dont le clocher est classé comme monument historique. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Osartis Marquion | ||||
Maire Mandat |
Laurent Turpin 2020-2026 |
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Code postal | 62860 | ||||
Code commune | 62782 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
433 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 78 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 14′ 41″ nord, 3° 02′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 39 m Max. 75 m |
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Superficie | 5,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brebières | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | saudemont.fr | ||||
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Saudemont est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 302 habitants en 2019.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par l'Hirondelle d'Ecourt-St-Quentin, cours d'eau d'une longueur de 6,33 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans l'Agache au niveau de la commune d'Écourt-Saint-Quentin[1].
Paysages[modifier | modifier le code]
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[2]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[3].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saudemont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,3 %), zones urbanisées (5,7 %), forêts (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Mons (1081) ; Sademons (1096) ; Sandemont (1123) ; Sandemont es Aez (1167) ; Saudemont (1248) ; Sauldemont (XVIIIe siècle)[10].
Si on en croit la forme de la fin du XIe siècle, le toponyme aurait le sens de le « Mont Sacré » (Sanctus mons).
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]
La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion.
Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée au canton de Brebières.
Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Équipements et services publics[modifier | modifier le code]
Espaces publics[modifier | modifier le code]
La commune fait partie des villages labellisés Village Patrimoine[16], qui œuvrent à mettre en avant leurs patrimoines matériels et/ou immatériels (historique, culturel, naturel, architectural, etc.).
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2020, la commune comptait 433 habitants[Note 4], en diminution de 6,07 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 218 hommes pour 226 femmes, soit un taux de 50,90 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Les anges de Saudemont datent de 1260-1270 d'une hauteur de 1,30 m dorés à l'or mat et brillant et sont un exemple d'art médiéval du Nord de la France. Ils sont classés monuments historiques depuis le . Les originaux se trouvent au musée des Beaux-Arts d'Arras, tandis que des copies sont exposées dans l'une des chapelles de Saudemont.
Monument historique[modifier | modifier le code]
Église, clocher : classement par arrêté du [23].
Description et histoire sommaire du clocher de Saudemont
L'église Saint-Léger de Saudemont est remarquable par son magnifique clocher du XIIe siècle.
Elle comporte trois nefs. À l'origine, celle du milieu était en planches.
En 1771, les religieux de l'abbaye de Marchienne le firent peindre. Cette peinture représentait la sainte Trinité, les quatre évangélistes, le Prince des Apôtres et saint Jean Baptiste.
Les nefs latérales sont également voûtéesvoutées et étaient également peintes de la même manière. On y avait représenté les scènes du martyre de saint Léger, patron de la paroisse et de sainte Catherine.
Malheureusement, vers 1850, un incendie détruisit ces peintures.
Le chœur est vaste et est éclairé par quatre croisées.
Un banc de communion, sculpté et ciré du XVIIe siècle, le sépare de la nef centrale.
On remarmaître maitre hôtel une descente de croix fort estimée. Dans la nef latérale droite, on voit les fonts baptismaux en grès datant de 1532.
Des pierres tombales sont scellées dans les murs de l'église où l'on peut encore lire différentes inscriptions.
On peut aussi admirer les remarquables vitraux de Benoit de Nancy.
Le clocher datant de 1150 est classé monument historique. Il est entièrement constitué de grès et ne contient pas de pierre tendre ni de sculpture.
Le portail peint rouge brun comme au Moyen Âge (couleur de sang de bœuf séché), à triple tableau est en tiers-point. Son tympan nu est porté par un linteau arqué. Le rez-de-chaussée, carré, a des murs ayant près d'un mètre d'épaisseur.
Le premier étage est éclairé par des meurtrières (cloche-donjon); quatre trompes arquées en cintre permettent les passages du carré à l'octogone.
L'étage supérieur est éclairé sur chacune huite ses 8 faces par une fenêtre en plein cintre géminé avec plate bande d'imposte se reliant d'une fenêtre à l'autre. Le meneau ne subsistdeux qu'à 2 des baies nord-est et sud-est : c'est une colonnette à chapiteau à peine dégrossiedeux avec 2 grosses boules aux angles, qui porte un tympan plein sans arc.
À chaque angle de la tour est sculptée une tête soit humaine, soit animale, sommairement dégrossie.
La chronique supérieure repose sur des modillons en quart de rond. Cette tour n'a aucun contrefort.
Ce clocher est unique dans la région.
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L'église.
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Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Alexandre Bachelet, (1866-1945), né à Saudemont, enseignant puis homme politique.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'or au pal de sable chargé d'une escarboucle pommetée et fleur de lysée du champ. |
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Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Hirondelle d'Ecourt-St-Quentin (E1560900) » (consulté le )
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 355.
- « Le bilan des maires à Saudemont - Jean-Pierre Cuvilliez : « Les élus se sont impliqués pour conserver le patrimoine » : Jean-Pierre Cuvilliez est depuis 1965 au service de sa commune qui lui tient tant à cœur. Élu conseiller municipal en 1965, adjoint en 1977 et maire depuis 1979 à la suite du décès de M. Turpin, il ne briguera toutefois pas un nouveau mandat, estimant devoir passer le flambeau », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Saudemont (projets du maire) : 30.000€ de dépenses pour avoir l’eau au cimetière ! : Pascal Defonte entame son troisième mandat municipal, mais en tant que maire cette fois-ci de cette commune de 447 habitants. Les projets qu’il a élaborés avant son élection d’édile et qu’il compte mener à bien, sont variés », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Anita Delis (Correspondante locale de presse), « Vitry-en-Artois : le label Village Patrimoine remis à Dury, Éterpigny et Saudemont », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saudemont (62782) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- Bases de données Ministère de la culture