Gavrelle

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Gavrelle
Gavrelle
La mairie.
Blason de Gavrelle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CU d'Arras
Maire
Mandat
Vincent Thery
2020-2026
Code postal 62580
Code commune 62369
Démographie
Gentilé Gravellois
Population
municipale
801 hab. (2021 en augmentation de 30,03 % par rapport à 2015)
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 19′ 48″ nord, 2° 53′ 13″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 97 m
Superficie 9,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arras-2
Législatives 2e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Gavrelle
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Gavrelle
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Gavrelle
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Gavrelle
Liens
Site web gavrelle.fr

Gavrelle est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants de la commune sont appelés les Gravellois.

La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 109 592 habitants en 2020.

Géographie[modifier | modifier le code]

Une entrée de la commune.

Localisation[modifier | modifier le code]

Gavrelle est un village périurbain de l'Arrageois en Artois, situé entre Arras et Douai, dans l'axe des collines d'Artois (Notre-Dame-de-Lorette, Mont-Saint-Eloi, Vimy, Carency, Givenchy, Souchez, Ablain-Saint-Nazaire…).

Carte
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 9,02 km2 ; son altitude varie de 49 à 97 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espèces faunistiques et floristiques[modifier | modifier le code]

Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 19 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont quatorze protégées et treize menacées[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Gavrelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Fin 2017 et courant 2018 ont été livrés 40 maisons en accession à la propriété dans le cadre d'un lotissement à l’entrée sud du village, ainsi que six logements HLM et 24 habitations en logements collectifs, gérées par Maisons et Cités, allant du T2 au T5[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,1 %), zones urbanisées (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

En 1875, on notait les lieux-dits suivants : Camp des camps, le Ronval, Terrain fosse[17].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la route départementale RD 950, qui contourne le village et est limitrophe de la sortie no 16 de l'autoroute A1, reliant Paris et Lille[18]. Sur le territoire de la commune se trouve une partie de l'échangeur entre l'autoroute A26 et l'autoroute A1.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 11 km au nord-est de la gare d'Arras, située sur la ligne de Paris-Nord à Lille, desservie par des TGV inOui et des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France[19]. La commune est traversée, à l'est, par la LGV Nord.

Énergie[modifier | modifier le code]

Présence de la ligne électrique à très haute tension à 400 000 V., reliant Avelin a Gavrelle, qui dessert notamment l’usine Renault Douai. Son doublement et son enfouissement sont prévus en 2019, afin de conforter l'alimentation électrique pour 533 communes, soit environ deux millions d’habitants d’une partie des agglomérations lilloise, arrageoise, douaisienne et du bassin minier[20],[21],[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Gaverella en 1024, Gaverelle en 1194, Gaveriele en 1280, Gaverele en 1304, Gaverielles en 1469, Gaverelles en 1506[23],[17], Graverelle en 1793, Gravrelle et Gavrelle depuis 1801[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts.

Des vestiges antiques ont été trouvés sur le territoire de Gavrelle, au fossé du Ronval, vers Fampoux, et au mont Facon[17].

Les restes d'une motte féodale étaient encore discernables à la fin du XIXe siècle, ainsi que l'entrée de muches (souterrains refuges)[17].

Selon A. Terninck[17], « Ce village appartenait depuis très longtemps à l'abbaye Saint-Vaast d'Arras qui entretenait plusieurs religieux pour diriger la culture et desservir l'église ; mais en 1098 le Synode d'Arras modifia cet usage, et n'autorisa plus l'abbaye qu'à présenter à l'évêque pour desservir l'église un prêtre séculier de son choix. Quant à la ferme elle fut louée. (Cartulaire de St-Vaast.)

En 1176, Boniart de Gaverelle, homme de St-Vaast, déclare à Bauduin, comte de Hainaut, les droits de l'abbaye dans la ville de Haspre (Inv. c. c. de Lille, St Genoit).

En 1201, dans une charte donnée à la commune d'Estrées-sur-Canche, figure comme représentant de l'abbé de St-Vaast, (le) mayeur de Gavrelle.

En 1243 à côté de cette seigneurie principale existaient d'autres fiefs moins importants. Ainsi en 1243, Gossuin de St-Albin, chevalier, reconnaît tenir en fief lige de Robert, comte d'Artois, Wagnonville et le vivier qui s'y trouve, ainsi que son fief de Gavrelle, et il déclare avoir donné en mariage à Gossuin son fils, ce fief de Gavrelle dont il devra faire hommage au comte, à. condition qu'après la mort de Gossuin père, ces deux fiefs seront tenus en un seul hommage. (St Genoit, Ar. de Lille.)

On y trouvait aussi les fiefs de Rœux-en-Gavrelle, relevant du roi à cause de son château de Lens, et appartenant aux Prévost de Vailly, aux Caudrons.

Le , Jean de Ponchiel, sire de Bailleul, et messire de Bertouille donnèrent au châtelain de Lens dénombrement d'un autre fief, dit du Madeulx, qui plus tard fut donné en rentes à Colas du Maignil pour douze couronnes par an.

Le , Philippe Cossète donnait dénombrement pour un autre fief.

Le, Jean de le Wardeau en avait fait autant, et cette formalité était en outre remplie pour d'autres petites seigneuries par :

  • Guillaume d'Aile, le .
  • Jean Billart, le .
  • Jean de Bos, le de môme année.
  • Et Bernard de Bailleul.

Les pauvres jouissaient aussi du droit de parchons c'est-à-dire de cueillir et arracher les éteuilles que les cultivateurs étaient tenus de laisser à une hauteur déterminée.

En 1307, un certain Eloy Hairin, gouverneur de Lille, voulut s'emparer, disent les chroniques de St-Vaast, de la terre de Gavrelle appartenant à l'abbaye, et il vint à la tête de troupes armées pour occuper la ferme et ses dépendances, voulant obtenir, par la force ce qu'il n'avait pu avoir par des procédures. Mais arrivé contre la porte, un mal subit s'empara du coupable, il tomba de cheval au milieu d'effrayantes convulsions, et les gens terrifiés le portèrent au château de Fampoux, où il resta longtemps entre la vie et la mort. Enfin il reconnut sa faute, promit de la réparer, et obtint sa guérison. Mais alors la convoitise parla plus haut que la raison, il réunit de nouvelles bandes armées et revint à Gavrelle, où cette fois il trouva la mort, car de nouveau il tomba de cheval, se brisa la jambe et la gangrène acheva sa punition ».

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Gavrelle, le 15 octobre 1918.

Entièrement fortifié par les Allemands pendant les deux premières années de guerre, Gavrelle est délivré par les Anglais le , après de terribles combats[24]. « Entre le 15 et le , les soldats de la Royal Naval Division et de la Honourable Artillery Company ont combattu pour reprendre aux Allemands le village de Gavrelle et son moulin à vent, au prix de pertes considérables pour la Royal Naval Division : plus d’un millier de soldats ont péri, ce qui représente la plus grande perte humaine sur terre en une journée pour les Royal Marines, au cours de la Grande Guerre[25] »,[26]. Les Anglais s'y maintinrent malgré huit offensives des Allemands, qui engagèrent sur ce seul point sept divisions en vingt-quatre heures. Tombé à nouveau entre les mains des Allemands en le village est repris par les Canadiens de la Ire  Armée britannique, le [24].

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[27] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [28]. La reconstruction du village a été parrainée par la ville de Toulouse. En effet, la 34e division d'infanterie qui a été décimée en défendant Gavrelle le , était pour une bonne partie composé de soldats originaire du Sud-Ouest[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve, depuis 1801, dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais[1].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre depuis 1998 de la Communauté urbaine d'Arras.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Vimy[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Arras-2.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1995 En cours
(au 13 juillet 2020)
Vincent Théry   Chef d'entreprise
Vice-président de la communauté urbaine d'Arras (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[30],[31],[32],
Réélu pour le mandat 2020-2026[33]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

Elle administre une école élémentaire en regroupement pédagogique intercommunal (RPI 76)[34].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[35].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Gravellois[36].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 801 habitants[Note 3], en augmentation de 30,03 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
427567629700712659682667643
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
628586559551520525507533526
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
546502461263342363366354343
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
385390394358430475555566588
2017 2021 - - - - - - -
627801-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 322 hommes pour 314 femmes, soit un taux de 50,63 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,7 
3,8 
75-89 ans
7,2 
9,5 
60-74 ans
10,8 
22,7 
45-59 ans
22,7 
20,4 
30-44 ans
20,6 
21,7 
15-29 ans
18,1 
21,5 
0-14 ans
19,9 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Une aire de jeu et un mini-stadium ont été implantés en 2017 en bordure du stade municipal[42].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Vaast. Sous le porche de l'église à l'intérieur se dresse une grande croix en bois sur laquelle sont gravés les noms de 57 officiers, sous-officiers et soldats britanniques morts en pour libérer la commune[43]. Elle héberge un élément patrimonial classé au titre d'objet des monuments historiques[44].
  • Le monument aux morts, réalisé par Henri Regnault et inauguré en , et qui porte la dédicace : « 23e dragons morts pour la France

À la 34e division-83e Rt-14e Rt-59e Rt-83e Rt et 23e Rt- Notre Dame de Lorette- Sucrerie de Souchez-Carency-Neuville Saint-Vaast-roclincourt-Chanteclair[29] »

  • Les cimetières militaires britanniques :
    • Naval Trench Cemetery. Ce cimetière a été utilisé par les unités combattantes d'avril à et contient les sépultures de 59 soldats tués pendant la Première Guerre mondiale et un de la Seconde Guerre mondiale. Son nom provient de celui d'une tranchée de seconde ligne tracée par la 63e division britannique à l'été 1917[29] ;
    • Chili Trench Cemetery (parfois désigné Gavrelle Road Cemetery ou Fampoux Cemetery). Ce cimetière a été utilisé en avril et en grande partie par la 37e division britannique et contient les sépultures de 106 soldats tués pendant la Première Guerre mondiale et un de la suivante[29].
  • Le monument de la Paix et du Souvenir (monument à la Royal Navy), qui représente une maison en ruine à l'intérieur de laquelle repose une ancre de marine. Sur le monument sont fixées les insignes des régiments qui ont participé aux combats de Gavrelle du 23 au [45].
  • La stèle du Souvenir français au 23e régiment de dragons[46].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Carpentier (1912-1943), prêtre, vicaire de la paroisse Saint-Gilles d'Abbeville, résistant déporté et décapité à Dortmund en Allemagne en 1943. Sa famille est originaire de cette commune et il repose aujourd'hui au cimetière du village. Une stèle est érigée en son honneur à l'entrée du cimetière en 1995[47].
  • Sebastian Festner (en) (1984-1917), as de l'aviation allemande pendant la Première Guerre mondiale, avec douze victoires, mort entre Gavrelle et Bailleul-Sir-Berthoult.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Gavrelle Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d'or à la croix ancrée de gueules, aux 2e et 3e d'argent à la merlette de sable[48].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Benoît Butruille, Une ferme au nord de l'Artois : thèse agricole, Beauvais, Imprimerie départementale de l'Oise, , 224 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Gavrelle et Wancourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Rachel Debrincat, « Fin 2017, les premières maisons de la résidence La Couture sortiront de terre : Les travaux avancent bon train rue de Plouvain à Gavrelle. Ce lotissement, à l’entrée sud du village, comptera quarante maisons en accession et deux bâtiments constitués chacun de dix appartements, qui seront gérés par le bailleur Maisons et Cités », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Christian Bogaert, « Premières remises de clés au lotissement de la Couture, qui va proposer 70 logements : La société European Homes, créée depuis 45 ans et qui emploie 350 personnes en France, a livré depuis la fin du mois de décembre les clés des premiers logements de ce nouveau lotissement », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b c d et e A. Terninck, Dictionnaire historique et archéologique du département du Pas-de-Calais : Arrondissement d'Arras, t. II : Cantons de Croisille, Marquion, Pas, Vimy, Vitry, Arras, Sueur-Charruey, libraire éditeur, coll. « Commission départementale des monuments historiques », (lire en ligne), p. 247-249, lire en ligne sur Gallica.
  18. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  19. « Distance entre la commune et la gare d'Arras », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  20. Nicolas André, « Gavrelle – Quiéry-la-Motte Ligne à haute tension et retombées économique ? : ndispensable au développement économique, peu souhaitable pour l’environnement selon ses détracteurs, le projet de doublement de la ligne à haute tension (400 000 volts) entre Avelin et Gravelle a été reconnu « d’utilité publique ». Il profiterait déjà à deux projets de développement à Gavrelle et à Quiery-la-Motte », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Benjamin Dubrulle, « Douaisis Quel emploi local pour la reconstruction de la ligne THT Avelin-Gavrelle ? : RTE, Artois emploi entreprises (AEE), la Maison de l’emploi de la Métropole sud, les Plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE) du Douaisis et de Lens-Liévin, ont signé une convention de partenariat pour favoriser l’emploi local pour le projet de reconstruction de la ligne à 400 000 volts Avelin-Gavrelle », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Thomas Bourgois, « Gavrelle - Douai Des lignes haute tension, dont celles alimentant Renault, seront enfouies en 2019 », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  24. a et b Benoît Butrulle, op. cit. en bibliographie, p. 24.
  25. Géraldine Csizmadia, « Gavrelle La bataille de Gavrelle, la plus importante perte pour les Royal Marines », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  27. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  28. Journal officiel du 24 septembre 1920, p. 14066.
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