Ruitz

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Ruitz
Ruitz
La mairie.
Blason de Ruitz
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Jean-Pierre Sansen
2020-2026
Code postal 62620
Code commune 62727
Démographie
Population
municipale
1 509 hab. (2021 en diminution de 7,08 % par rapport à 2015)
Densité 304 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 06″ nord, 2° 35′ 25″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 111 m
Superficie 4,96 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Nœux-les-Mines
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Nœux-les-Mines
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Ruitz
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Ruitz
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Ruitz
Liens
Site web http://ville-ruitz.fr/

Ruitz [ʁɥi] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes de Ruitz
Haillicourt Houchin
Ruitz
Houdain Maisnil-lès-Ruitz Barlin

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par deux cours d'eau :

  • le Fossé des Sept, d'une longueur de 5,37 km, qui prend sa source dans la commune de Maisnil-lès-Ruitz et se jette dans le Fossé de Barlin au niveau de la commune de Vaudricourt[1] ;
  • le Fossé d'Haillicourt, d'une longueur de 4,31 km, qui prend sa source dans la commune de Houdain et se jette dans le Fossé des Sept au niveau de la commune d'Haillicourt[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 932 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le terril de Haillicourt et de Ruitz, d’une superficie de 157 hectares et d'une altitude variant de 49 à 180 mètres. Ce site, qui est composé de deux terrils coniques jumeaux (terrils 2 et 3) de 180 m d’altitude, accueille une biodiversité importante en raison de nombreux habitats présents et a la particularité d'avoir des zones humides suspendues situées sur des terrasses[9].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Entrée de la commune.

Typologie[modifier | modifier le code]

Ruitz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[13] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nœux-les-Mines, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (36,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,9 %), zones urbanisées (15,9 %), mines, décharges et chantiers (10,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ruith (1135) ; Ruyth (1154) ; Ruit (1239) ; Ruiz (1302) ; Ruid (1318) ; Ruic (1329) ; Ruyt (1422) ; Ruict-lez-Béthunes (1665) ; Ruy (1705) ; Ruich (1720) ; Ruytch (1739) ; Ruit (1837)[19].

Le toponyme est issu du germanique roden « essartage », le s est tardif[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

On trouve une première mention de Ruitz dans une charte d'Eustache de Boulogne en 1070[réf. nécessaire].

Au XIVe siècle, Jean Daulle y a habité un manoir et on avance que la famille de Robespierre serait originaire de notre village.

Pendant la Première Guerre mondiale, des troupes ont pris leur cantonnement en janvier 1915 sur Ruitz[21], également en mai 1915[22].

Les deux chapelles[modifier | modifier le code]

La chapelle située à côté de la mairie possède une crypte qui est en fait le tombeau où sont enterrés les descendants de la famille des châtelains Briois, de Rocourt, d'Oresmieux et d'Anoux.

La petite chapelle appartenait aux Houillères. Elle a été rachetée par la commune, démontée pierre par pierre et remontée définitivement rue de Maisnil.

L'église[modifier | modifier le code]

Elle fut construite en 1787 à côté de la tour de l'église qui existait auparavant.

En effet, la base de la tour fut bâtie au XIIIe siècle, l'étage édifié au XVe et le couronnement rajouté en 1705. À l'intérieur de l'église, on peut observer une statue de la Vierge en bois polychrome datant du XVIIe et des panneaux de bois sculpté du XVIIIe représentant quatre évangélistes.

Le bois de Clairbois[modifier | modifier le code]

Il s'étend sur 16 hectares autour du château, des écoles, du foyer Saint-Jean.

Le château[modifier | modifier le code]

Il fut bâti au XVIIIe siècle par Pierre Lericque. Au début du XIXe siècle, le domaine de Ruitz fut légué au marquis d'Oresmieux qui céda ensuite le château, les terres et le bois de Ruitz à la société Saint-Gabriel pour qu'elle y crée un orphelinat de garçons. Le château fut fermé en 1903 et les terres louées aux fermiers. Le château fut occupé par les troupes françaises et britanniques pendant la Première Guerre mondiale.

Dans les années 1930, les pères du Saint-Esprit y installèrent une école de missions jusqu'en 1952.

La terre et la seigneurie de Ruitz furent vendues par le marquis de Mailly en 1725 à Pierre Ignace Le Ricque de Surgeon. De son mariage avec Mademoiselle Charlotte Roberty, il eut deux enfants ; un fils Charles Procope Le Ricque seigneur de Ruitz, lieutenant au régiment d'Auxerrois, mort sans alliance, et une fille Marie-Thérèse Le Ricque qui épousa en 1728 à Ruitz, Charles Joseph de Briois, écuyer seigneur d'Angres et Neulette, officier du régiment de Bourbon Infanterie et qui mourut en 1774. C'est ce dernier qui bâtit le château actuel. Est ensuite retrouvé Jean Baptiste François Xavier de Briois (1759-1828), écuyer, seigneur de Ruitz. Fils de Pierre Dominique de Briois, seigneur d'Hulluch, et de Marie Françoise Josèphe Le Vasseur de Bambecque, il nait le , devient capitaine au régiment de Bresse infanterie, chevalier de Saint-Louis. Il meurt à Béthune le , à 69 ans. Il épouse en octobre 1801 Pélagie Lucie Joseph Lefebvre-Delattre (1762-1839). Fille de Ferdinand Joseph, seigneur de Ligny-en-Weppes , bourgeois de Lille, convoqué aux assemblées de nobles, et de Marie Philippine Alexandrine Le Clément-de-Saint-Marcq, elle nait à Lille en juin 1762 (baptisée le ) et meurt à Béthune le , à l'âge de 76 ans[23]. Marie-Joseph de Briois, arrière-petite-fille de Charles Joseph Briois, née à Lille le 18 ventôse de l'an I (), décédée à Arras le , épousa Fortuné Le Ricque de Rocourt, chevalier de Saint Louis et de la Légion d'honneur.

La vicomtesse de Rocourt ne laissant pas d'héritier direct, son fils Octave de Rocourt étant mort après avoir perdu ses deux fils en bas âge, enfants nés de son mariage avec Mademoiselle de Beaumetz, légua son domaine de Ruitz à son cousin le marquis d'Oresmieux de Fouquières par testament en date du .

Dans le but de conserver le souvenir de sa famille et en mémoire de ses petits-enfants, Madame de Rocourt posa comme condition à Monsieur d'Oresmieux de fonder un orphelinat de garçons. À sa mort en 1880, ce dernier accepta cette lourde charge et mis en possession du legs, il proposa le domaine à une œuvre religieuse et en l'année 1890 Monsieur d'Oresmieux céda le château de Ruitz, terres, bois et constructions, à la société Saint-Gabriel dont le but était de créer à Ruitz un orphelinat de garçons dirigé par les pères salésiens de Don Bosco.

L'orphelinat fut fondé le par l'arrivée des pères salésiens venus de Lille et il portait le nom de Saint-Joseph. Les enfants suivaient les cours de l'école primaire et se consacraient à l'exploitation agricole et au jardinage. La maison étant trop petite une aile fut ajoutée au château ainsi qu'un vaste préau couvert. L'orphelinat prospérait et comprenait une soixantaine d'enfants quand a été promulguée la loi contre les congrégations ; celle des pères salésiens n'ayant pas été autorisée par le Sénat, les pères furent obligés de partir et les enfants furent disséminés les uns dans leur famille ; les autres en Belgique en 1903.

Puis le château fut fermé et les terres louées aux fermiers du village. Pendant la guerre de 1914, le château fut occupé par les troupes françaises et britanniques qui y causèrent de graves dégâts. Après la guerre, les salésiens ne jugèrent pas possible de réinstaller un orphelinat malgré les insistances de monsieur d'Oresmieux. En 1929, les pères du Saint-Esprit prenaient possession de Ruitz pour y installer une école des missions qui fonctionna jusqu'en 1952, date à laquelle le révérend père provincial déclara à la société Ruitz Fouquières qu'il renonçait à son bail.

C'est à cette date que Monsieur Perrin, évêque d'Arras, demanda à Monsieur le comte d'Annoux, gendre de Monsieur d'Oresmieux et président de la société Ruitz Fouquières, l'autorisation de reprendre le château et le domaine de Ruitz pour y installer les Aumôniers du Travail, dans le but d'évangéliser la région des mines. Sur le parc s'ouvre la chapelle possédant une crypte, tombeau de la famille Le Ricque de Rocourt, ancienne famille d'Artois éteinte aujourd'hui.

Cette chapelle a été construite en 1866 et elle porte les armes des Le Ricque et des Du Fresne de Beaumetz.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Nœux-les-Mines.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[24],[25]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1946 1965 Charles Pecqueur   Mineur
avant 1995 2008 Jacques Brévart PS  
mars 2008 juillet 2015[26] Jean-Louis Adancourt[27],[28]   Militant syndical
Vice-Président de la CA de l'Artois (2014 → 2016)
Mort en fonction
octobre 2015 En cours
(au 4 avril 2022)
Jean-Pierre Sansen   Enseignant[29],[30]
Réélu pour le mandat 2020-2026[31],[32]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Espaces publics[modifier | modifier le code]

La commune obtient, en 2019, une troisième fleur au concours des villes et villages fleuris[33].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

En 2021, la commune comptait 1 509 habitants[Note 4], en diminution de 7,08 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
365373370390416430461513508
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
496461444448455530565561638
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
679664762828838819826834918
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
9481 0161 0351 4261 5941 5821 5231 5111 532
2015 2020 2021 - - - - - -
1 6241 5211 509------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 755 hommes pour 807 femmes, soit un taux de 51,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
1,0 
5,2 
75-89 ans
7,6 
21,6 
60-74 ans
24,3 
22,6 
45-59 ans
19,7 
18,5 
30-44 ans
16,9 
17,0 
15-29 ans
14,4 
15,0 
0-14 ans
16,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Ruitz est connue dans la région pour sa course pédestre, les 10 km de Ruitz qui se déroulent en octobre[40].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Les « 10 km de Ruitz » est une course pédestre créée en 1990 par La Maison des Jeunes de Ruitz. C'est une course très appréciée des athlètes[41], notamment pour sa difficulté dans la montée de la Renardière. Elle est inscrite au calendrier des courses hors-stades de la Fédération Française d'Athlétisme (FFA).

Cette course est composée de 4 courses[42]: 1 km, 2,4 km, 5 km, 10 km. Il est possible de s'inscrire en mairie ou le jour même.

Un tee-shirt est offert à chaque coureur. Pour les 3 premiers ou premières un cadeau est offert.

Économie[modifier | modifier le code]

Connu pour sa zone industrielle où sont implantés des grands noms tels que Ripolin, la Sta (groupe Renault), Lenze, Huwer, Plastic Omnium, etc.

En termes d'équipements, le village arbore deux écoles (maternelle et primaire), une cantine, une salle des sports, une salle des associations, une salle polyvalente.

De nombreuses associations apportent le divertissement nécessaire à la bourgade (basket-ball, pétanque, football, maison des jeunes, etc.).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 100 de Ruitz est composé des terrils coniques nos 2 et 3, respectivement dénommés 6 de Bruay Est et 6 de Bruay Ouest, à Ruitz et Maisnil-lès-Ruitz. Ils sont issus de l'exploitation de la fosse no 6 - 6 bis - 6 ter des mines de Bruay, sise à Haillicourt[43],[44].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église.
  • Le jardin de plantes aromatiques et médicinales situé autour de la mairie.
  • L'église Saint-Maurice.
  • Le monument aux morts[45].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Marcel Legay (1851-1915), doyen des chansonniers de Montmartre et auteur de écoute, ô mon cœur, chanson du pays d'Artois, né à Ruitz.
  • Alexis Demailly (1980-), trompettiste et cornettiste, né à Ruitz.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ruitz Blason
D'or à deux écussons d'azur accolés en abîme, celui de dextre chargé de trois agrafes [?] d'or et celui de senestre de deux chevronnels jumelés et alésés du même, les deux écussons sommé d'un trèfle d'argent et surmontés d'une couronne vicomtale de gueules et supportés par deux branches de lierre de sinople[46].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé des Sept (E3660672) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé d'Haillicourt (E3660702) » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Ruitz et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « ZNIEFF 310030043 - Terril de Haillicourt et Ruitz », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Noeux-les-Mines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 334.
  20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 733.
  21. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  23. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.350-352 (lire en ligne).
  24. « Les maires de Ruitz », sur francegenweb.org (consulté le ).
  25. « Jardin de Charles Pecqueur ».
  26. « Jean-Louis Adancourt, le maire de Ruitz, emporté par la maladie : Jean-Louis Adancourt, 67 ans, est décédé mercredi. Les Ruitelots ont perdu leur maire. Après un premier mandat riche, il avait entamé le second avec la même énergie mais la maladie a eu raison de lui », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  27. « Ruitz : un deuxième mandat pour Jean-Louis Adancourt », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Cécile Rubichon, « Les projets des maires - Ruitz : le bien-vivre au village, principale préoccupation de Jean-Louis Adancourt : Les investissements, « c’est la partie la plus facile » pour Jean-Louis Adancourt, maire de Ruitz. Financièrement, la commune se porte bien. Mais « il faut que petits et grands se sentent bien. » Ce sera la priorité de son deuxième mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. S.C.C., « Ruitz : Jean-Pierre Sansen, le « fidèle compagnon », enfile l’écharpe de maire : Depuis dimanche matin, la commune de Ruitz a un nouveau maire : Jean-Pierre Sansen, 62 ans. Un homme bien connu des habitants du village qui s’inscrira dans les pas de Jean-Louis Adancourt, son prédécesseur, décédé cet été », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
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