Angres

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Angres
Angres
L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte.
Blason de Angres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA de Lens-Liévin
Maire
Mandat
Anouck Breton
2020-2026
Code postal 62143
Code commune 62032
Démographie
Gentilé Angrois
Population
municipale
4 842 hab. (2021 en augmentation de 12,47 % par rapport à 2015)
Densité 1 005 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 24′ 35″ nord, 2° 45′ 33″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 106 m
Superficie 4,82 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Bully-les-Mines
Législatives 12e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Angres
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Angres
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Angres
Liens
Site web angres.fr

Angres est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Angrois.

Angres est située dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais : la Compagnie des mines de Liévin y ouvre sa fosse no 6 - 6 bis en 1904, celle-ci fait partie des dernières exploitations à fermer dans la région, en 1984.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Angres est une commune de la banlieue de Liévin située au pied des premières collines de l'Artois. Elle est traversée par la A26 — qui y a une aire de services — et est desservie par les RD 58E et RD 51. L'ancienne RN 37 (actuelle RD 937) tangente la limite sud du territoire communal.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

Communes limitrophes d’Angres
Aix-Noulette Liévin
Angres
Souchez Givenchy-en-Gohelle

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 4,82 km2 ; son altitude varie de 49 à 106 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par la Souchez, un cours d'eau naturel et un canal de 13,6 km, qui prend sa source dans la commune d'Ablain-Saint-Nazaire et se jette dans le canal de Lens au niveau de la commune de Lens[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 776 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 20 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : la forêt domaniale de Vimy, le coteau boisé de Farbus et le bois de l’Abîme. Ce site présente de nombreux boisements et des points de vue sur la plaine de la Gohelle et le bassin minier. Plusieurs vestiges de la Première Guerre mondiale, comme les trous de bombes et les tranchées, sont encore visibles[10].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Angres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[14] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7 %), zones urbanisées (35,3 %), forêts (8,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 973, alors qu'il était de 1 809 en 2013 et de 1 710 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 95,7 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,8 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Angres en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) très inférieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 52,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (53,5 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Angres en 2018.
Typologie Angres[I 1] Pas-de-Calais[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 95,7 86 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 4 7,6 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

D'un nom de personne germanique Ansger + -a[20]. La francisation des toponymes en -er vers -re est une chose courante.
Ancra (XIe siècle), Angre (1801).

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Angres a été occupée dès l'époque gallo-romaine[réf. nécessaire].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La Compagnie des mines de Liévin y creuse sa fosse no 6 - 6 bis en 1904. Elle rentre en exploitation en 1907, mais est détruite pendant la Première Guerre mondiale.

Angres était située sur la ligne de front pendant la Première Guerre mondiale. La ville a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [21].

La fosse fait partie des dernières exploitations à fermer dans la région, en 1984, et les puits nos 6 et 6 bis, respectivement profonds de 833 et 861 mètres, sont remblayés. le faux-carré du puits no 6 bis et le chevalement du puits no 6 sont détruits en 1989.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.

Elle faisait partie de 1801 à 1904 du canton de Lens, année où il est scindé et la commune rattachée au canton de Liévin. En 1962, elle est rattachée au canton de Liévin-Nord puis, en 1982, au canton de Liévin-Sud[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bully-les-Mines

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Pas-de-Calais.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Angres est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin — dite Communaupole — un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PCF menée par la maire sortante Maryse Roger-Coupin est la seule candidate et obtient la totalité des 1 782 suffrages exprimés. La liste est donc élue en totalité et 2 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin, 33,18 % des électeurs se sont abstenus et 16,85 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[22].

Lors des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PCF menée par la maire sortante Maryse Roger-Coupin est à nouveau la seule candidate et obtient la totalité des 899 suffrages exprimés. La liste est donc élue en totalité et 2 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 68,65 % des électeurs se sont abstenus et 14,47 % des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul[23].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1821 1827 Charles Emmanuel de Longueval    
1828 1834 Pierre Joseph de Longueval    
1834 1845 Ange Adrien de Longueval    
1845 1880 Jean Joseph Letombe    
1880 1903 Pierre Philippe Joseph de Longueval    
Les données manquantes sont à compléter.
1935 1945 Marcel Leclerc    
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947 janvier 1953 Marcel Leclerc   Mort en fonction
janvier 1953 septembre 1955 Léon Louart   Mort en fonction
septembre 1955 1971 Omer Dussaussoy SFIO  
1971 1973 Eustache Lobo PCF  
1973 1992 André Zamora PCF Psychologue scolaire
février 1992 mars 2023[24] Maryse Roger-Coupin[25],[26] PCF Retraitée de l'enseignement
Démissionnaire
mars 2023[27] En cours
(au 26 mars 2023)
Anouk Breton PCF[28] Conseillère départementale du canton de Bully-les-Mines (depuis 2021)

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

La commune est labellisée « APIcité », label créé en 2016 à l'initiative de l'union nationale pour l'apiculture française (UNAF) afin de mettre à l'honneur les communes qui agissent pour préserver les abeilles domestiques et les insectes pollinisateurs sauvages[29].

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune est jumelée avec :

Carte
Jumelages et partenariats d’Angres.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Angres.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Danderhall[30]Royaume-Unidepuis

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

Elle administre l'école maternelle Dolto-Ferry et l'école élémentaire Curie-Pasteur.

Le département gère le collège Jean Vilar[31].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[32].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Angrois[33].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

En 2021, la commune comptait 4 842 habitants[Note 4], en augmentation de 12,47 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
433454511511501489497486451
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
464489490498638705773740823
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9481 3292 8109781 8232 4062 3392 4703 324
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
4 7754 3844 5384 2394 3944 4694 1064 0014 100
2018 2021 - - - - - - -
4 6134 842-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 189 hommes pour 2 424 femmes, soit un taux de 52,55 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,1 
6,2 
75-89 ans
9,7 
15,2 
60-74 ans
16,5 
20,9 
45-59 ans
19,1 
19,1 
30-44 ans
18,3 
18,4 
15-29 ans
16,0 
19,8 
0-14 ans
19,2 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La fin provisoire de l'EuroVelo 5.

En 2019, l'EuroVelo 5, qui constitue dans le secteur la Véloroute du pays minier, avec sa fin provisoire à Angres.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2019, dans la commune, il y a 1915 ménages fiscaux qui comprennent 4650 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 5] de 19 490 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[39],[40].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts.
  • L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte dont le chœur et la base de la tour dataient du XIIe siècle est détruite pendant la Première Guerre mondiale.
    L'église avait été en partie reconstruite en 1565. En 1749 la tour été recouverte d'une flèche en pierre blanche du pays. La voûte d'ogives de la tour datait du XVe siècle et sa clef s'ornait d'un agneau pascal. Sur la seule cloche qui restait des trois d'avant la Révolution on pouvait lire en capitales romaines « Je suis nommée Anne par Pierre Cayet bailly d'Angres et Anne Joseph Gaillard son épouse, Francois Warnetz pasteur d'Angres, Charles Lequint lieutenant, l'an 1749 ». Au cours de la Première Guerre mondiale l'église fut détruite, la cloche fracassée.
    Elle a été reconstruite, à l'identique dans le style Renaissance au même endroit et consacrée le .
  • Le monument aux morts, inauguré le par Bertin Ledoux secrétaire de préfecture du Pas-de-Calais, M. Duriez maire et l'abbé Sautière curé d'Angres[41]..
  • Le terril no 75 de Pinchonvalles, situé à Avion, est le terril tabulaire de la fosse no 6 - 6 bis des mines de Liévin. Il s'agit d'un des terrils les plus longs du bassin minier[42]. Il fait partie des 353 éléments répartis sur 109 sites qui ont été inscrits le au patrimoine mondial de l'Unesco. Il constitue une partie du site no 76[43].
  • Les cités minières : de vastes cités ont été construites au nord et à l'est de la fosse par la Compagnie de Liévin. Après la Nationalisation, des Camus hauts ont été construits. Ils ont été détruits dans les années 2000, et le dernier l'a été le 19 février 2011

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jacques Louart 1874-1952), député du Pas-de-Calais de 1928 à 1936, né à Angres.
  • Norbert Brige (1964-), athlète, spécialiste du saut en longueur, né à Angres.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Angres Blason
De gueules aux trois gerbes de blé d'or, à la bordure du même chargée de huit tourteaux du champ[44].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Adopté par la municipalité le .

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[45] :

  • J.-P. Roger et D. Thomas, Angres. Son histoire, Liévin, Imprimerie artésienne, 1980.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Souchez (E3010770 ) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Angres et Wancourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Arras » (commune de Wancourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « ZNIEFF 310013754 - Forêt domaniale de Vimy, coteau boisé de Farbus et bois de l’Abîme », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
  21. Journal officiel du 28 septembre 1920, p. 14314.
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  23. « Pas-de-Calais (62) - Angres », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Minsitère de l'intérieur (consulté le ).
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  27. « L'ultime discours de Maryse Roger-Coupin, maire d'Angres depuis 1992 : Au terme d’une cérémonie emprunte d’émotion, Anouk Breton a été élue maire d’Angres, ce dimanche, devant plus de deux cents personnes venues spécialement pour l’occasion, mais aussi pour remercier une dernière fois Maryse Roger-Coupin, élue depuis 1977 et édile de la commune depuis 1992. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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