Warlus (Pas-de-Calais)
Warlus | |||||
La commune à l'intersection des D 59 et D 62. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Campagnes de l'Artois | ||||
Maire Mandat |
Catherine Libessart 2020-2026 |
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Code postal | 62123 | ||||
Code commune | 62878 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
382 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ 32″ nord, 2° 40′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 83 m Max. 122 m |
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Superficie | 5,43 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Warlus est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
Paysages[modifier | modifier le code]
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[2].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Warlus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,4 %), zones urbanisées (6 %), prairies (3,6 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Warlus (1098), Guerini lucus (1098), Guarluis (1119), Warluis (1142), Guarlus (1164)[9].
Nom qui est issu de l'ancien néerlandais water « eau »[10] (comprendre ancien néerlandais watar, watir) et du latin lucus « bois »[10],[9] ou du germanique lôh « bois »[11], « forêt » du germanique occidental *lauh de même sens, d'où le sens global de « bois marécageux »[12].
Voir Warlus (Somme)
Histoire[modifier | modifier le code]
Avant la Révolution française, Warlus était le siège d'une seigneurie[13].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]
La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.
Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.
Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2020, la commune comptait 382 habitants[Note 4], en augmentation de 2,41 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 176 hommes pour 200 femmes, soit un taux de 53,19 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château[25].
- Église Saint-Lambert[25].
- Monument dédié aux femmes résistantes et déportées (unique dans le Pas-de-Calais)- 2009.
- Monument aux morts.
-
L'église.
-
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean-Baptiste Boucquel, décédé écuyer, était aux XVIIe et XVIIIe siècles, conseiller au conseil d'Artois, seigneur de Warlus, Sombrin, Villers-sir-Simon, Valhuon. Il a rendu plusieurs services à son roi, le roi de France[13].
- Paul François Boucquel, écuyer, fils de Jean-Baptiste, seigneur des mêmes lieux que son père, a reçu en octobre 1723, des lettres de chevalerie héréditaire données à Versailles, en récompense des services rendus au roi en tant que capitaine au régiment de dragons d'Artois[13]. En octobre 1736, il demeure à Sombrin et bénéficie de nouvelles lettres données à Versailles. Elles l'autorisent à décorer ses armes d'une couronne de comte et à prendre deux tigres comme supports. Cette autorisation lui est accordée en raison des services rendus au roi par son père, par lui-même, et par deux de ses fils, au service dans la deuxième compagnie des mousquetaires à cheval de al garde du roi, l'un depuis le et l'autre depuis le [26].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Warlus se blasonnent ainsi : écartelé au 1) et au 4) de gueules à l'écusson d'argent au 2) et 3) d'azur à la fasce d'or. |
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Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, formations dialectales, enève, Droz, , p. 967 (lire en ligne sur Google Livres) [1]
- Marianne Mulon, Survivance du latin lucus dans la toponymie du domaine de langue d’oïl : L’Onomastique, témoin des langues disparues. Actes du Colloque d’onomastique de Dijon (mai 1981), vol. 3, Paris, Société française d'onomastique, , p. 189.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 732b
- Michel Roblin, Le terroir de l'Oise aux époques gallo-romaine et franque : peuplement, défrichement, environnement, Picard, (lire en ligne), p. 91.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 75, lire en ligne.
- « Warlus : Chantal Carussi tire sa révérence après trente-six ans de vie communale », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Warlus: Chantal Carussi installe Catherine Libessart à la mairie : La commune se gère dans une certaine continuité avec l’arrivée de Catherine Libessart, puisqu’elle prend la suite d’une autre femme, Chantal Carussi », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Warlus (62878) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « L’église de Warlus découvre ses atouts et le château entre en rénovation : Pour les journées du patrimoine, l’organisation autour du château et son église est parfaite comme chaque année.Charlotte Delaporte, toujours aussi dynamique, s’active autour de son « staff » positionné à l’entrée de la propriété sous une toile qui peut protéger du soleil mais aussi de la pluie », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 78, lire en ligne.