Bayenghem-lès-Éperlecques

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Bayenghem-lès-Éperlecques
Bayenghem-lès-Éperlecques
La mairie.
Blason de Bayenghem-lès-Éperlecques
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité CA du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
Jean-Michel Bouhin
2020-2026
Code postal 62910
Code commune 62087
Démographie
Gentilé Bayenghemois
Population
municipale
1 010 hab. (2020 en augmentation de 1 % par rapport à 2014)
Densité 224 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 48′ 28″ nord, 2° 07′ 30″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 92 m
Superficie 4,51 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Omer
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Omer
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Bayenghem-lès-Éperlecques
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Bayenghem-lès-Éperlecques
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Bayenghem-lès-Éperlecques
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Bayenghem-lès-Éperlecques
Liens
Site web bayenghem-lez-eperlecques.fr

Bayenghem-lès-Éperlecques [bajɑ̃ɡɑ̃ lɛ.z‿epɛʁlɛk], orthographiée localement Bayenghem-lez-Éperlecques, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Bayenghemois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 105 142 habitants en 2019.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Bayenghem-lès-Éperlecques se situe à côté d'Éperlecques qui est à 2 km ; Saint-Omer est à 12 km ; Calais à 23 km et Boulogne-sur-Mer à 44 km.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes de Bayenghem-lès-Éperlecques
Nordausques Muncq-Nieurlet
Bayenghem-lès-Éperlecques Éperlecques
Nort-Leulinghem,
Mentque-Nortbécourt

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par quatre cours d'eau :

  • le Paclose, d'une longueur de 8,42 km, qui prend sa source dans la commune de Nordausques et se jette dans le Reninghe au niveau de la commune de Watten[1] ;
  • le Bléquin[2] ;
  • l'Urne à l'Eau[3] ;
  • l'Est Mont, d'une longueur de 2,34 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Liette d'Eperlecques au niveau de la commune d'Éperlecques[4].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc de type 5 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5].

Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[5].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 865 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espace protégé et géré[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[6].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes[7].

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 3] : Le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants, d’une superficie de 12 177 hectares et d'une altitude variant de 2 à 94 mètres. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[8].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bayenghem-lès-Éperlecques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes[12] et 74 274 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,8 %), prairies (29,3 %), zones urbanisées (5,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 221 et D 943 et le sud de la commune est traversé par l'autoroute 26, reliant Calais à Troyes. La commune est située à 6 km de la sortie no 2 de cette autoroute[18].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 14 km au nord-ouest de la gare de Saint-Omer, située sur les lignes de Lille aux Fontinettes et de Saint-Omer à Hesdigneul. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque inondation[modifier | modifier le code]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Baingehem, Bainghehem, Bahingahem et Baingahem (1084), Bainghem (1129), Beinghem (1285), Baingehem (1301), Baynguehem (1329), Baienghem (1339-1340), Bainhinguehem (1356), Baenguien (XIVe siècle), Beynghem (XIVe siècle), Baingehem-lez-Esperlecke (1431), Baynghem (1465), Bainghen-lès-Esperlecques (XVe siècle), Bainguen et Bainghen-lez-Esperlecques (1542-1543), Ballinghen-les-Esprelecques (1591), Baynghem-les-Esprelecques (1640), Bahinghem-lès-Esperlettes (1720), Bayenghem-lez-Éperlecques (1759), Bayenhem les Eperleque (1793), Bayenhem puis Bayenghem-lès-Éperlecques (depuis 1801)[20],[21].

Comme pour Bayenghem-lès-Seninghem, Ernest Nègre donne comme origine toponymique l'anthroponyme germanique Baio, suivi de -inga « gens (de) » + -he(i)m « maison, foyer », donnant la « demeure du peuple de Baio »[22], auquel fut ajouté à partir du XVe siècle -lès-Éperlecques montrant la proximité de la commune par rapport à Éperlecques (lès signifiant « près de »), et afin de la différencier de son homonyme, Bayenghem-lès-Seninghem.

Baaiengem en flamand[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Bayenghem-lès-Éperlecques était dans la France de l'ancien régime, avant la Révolution française, le siège d'une seigneurie.

Le , l'empereur Charles V (Charles Quint; la région fait alors partie de ses possessions en tant qu'héritier des ducs de Bourgogne, eux-mêmes héritiers des comtes de Flandre ) par acte pris à Maestricht érige en baronnie la terre de Bayeghem, mouvante du château (c'est-à-dire de la châtellenie) de Saint-Omer et immédiatement de la terre de Tournehem (la dépendance de Saint-Omer, la proximité de Tournehem, ces indices amènent à penser qu'il s'agit bien de Bayenghem), au bénéfice de Jean III de Northoud, chevalier, seigneur de Bayeghem, Northoud, etc., capitaine de la ville de Dunkerque, conseiller et maître d'hôtel de la reine Marie, douairière de Hongrie, régente des Pays-Bas (Marie de Hongrie)[24]. (repris ci-dessous à la section Personnalités).

Le 18 juin 2019, un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Bayenghem-lès-Éperlecques, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Saint-Omer.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au 31 janvier 2022)
Jean-Michel Bouhin   Réélu pour le mandat 2014-2020[26],[27],[28]
Réélu pour le mandat 2020-2026[29],[30],[31]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[32].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Bayenghemois[33].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

En 2020, la commune comptait 1 010 habitants[Note 6], en augmentation de 1 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
351419490518505541555535505
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
473475438465456476505504468
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
455432432439431432432443430
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
421418392468637687861918927
2014 2019 2020 - - - - - -
1 0001 0021 010------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 521 hommes pour 485 femmes, soit un taux de 51,79 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,6 
1,7 
75-89 ans
3,9 
13,9 
60-74 ans
14,9 
23,5 
45-59 ans
23,8 
20,6 
30-44 ans
21,3 
15,8 
15-29 ans
13,7 
24,3 
0-14 ans
21,7 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Randonnée pédestre[modifier | modifier le code]

Le sentier de grande randonnée GR 128 passe à Bayenghem-lès-Éperleques.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2019, dans la commune, il y a 358 ménages fiscaux qui comprennent 998 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 21 200 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[40],[41].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monument historique[modifier | modifier le code]

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le séchoir à chicorée.
  • L'église Saint-Wandrille ; le porche date du XVIIIe siècle. Dans l'église plusieurs statues remarquables. L'autel et une croix de procession sont inscrits aux monuments historiques à titre d'objet.
  • La chapelle-oratoire Notre-Dame.
  • Le monument aux morts communal au cimetière commémore les guerres de 1914-1918 et 1939-1945[44].
  • Dans l'église, le monument aux morts de la paroisse commémore la guerre de 1914-1918[44].
  • Au cimetière se trouve une tombe de guerre de la Commonwealth War Graves Commission[44].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean III de Northoud, chevalier, seigneur de Bayeghem, Northoud, etc., capitaine de la ville de Dunkerque, conseiller et maître d'hôtel de la reine Marie, douairière de Hongrie, régente des Pays-Bas (Marie de Hongrie), est fait baron de Bayenghem en 1545[24]. Il descend d'Antoine de Northout, seigneur de Northout, de Bayenghem et de Noyelles, marié à Marie de Hardenthun, mort en 1402. Cet Antoine a eu trois fils : Jacques, Guiscard et Jean Ier. Les deux premiers sont morts vers 1436 sans descendant masculin, leurs biens sont passés à leurs filles. Jean Ier de Northout eut en partage la terre de Bayeghem. Il a engendré Jean II de Northout lequel fut père de Guillaume de Northout lui-même père de Jean III de Northout[24].
  • Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs et conseiller municipal depuis 2014.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bayenghem-lès-Éperlecques Blason
D'or au porche de sable au fronton en triangle, chargé d'une bannière d'or à l'inscription « 1763 » de sable[45].
Détails
Représente le porche d'entrée du cimetière de l'église, bâti en 1763.

Adopté en 1991 à la suite d'un concours auprès des habitants.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le climat océanique franc de type 5 occupe un mince liseré en bordure de la mer du Nord et l'ensemble de la Normandie, la Bretagne, la Vendée et les Charentes. Un espace océanique réduit occupe l'ouest des landes et des Pyrénées-atlantiques. Les températures sont moyennes et très homothermes : l'amplitude annuelle (moins de 13°C d'écart entre juillet et janvier), le nombre de jours froids (moins de 4) et chauds (moins de 4) et la variabilité interannuelle sont minimaux. Les précipitations sont annuellement abondantes (un peu plus de 1000 mm) et fréquentes en hiver (plus de 13 jours en janvier). L'été est également pluvieux (8-9 jours en juillet) mais les cumuls sont réduits. Le climat océanique se caractérise enfin par une forte variation interannuelle des précipitations d'hiver. (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  7. Définition de l’unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d'unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d'équivalence (dite de l'OCE) tient compte des économies d'échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Paclose (E4070900) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bléquin (E4030650) » (consulté le )
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Urne à l'Eau (E4030660) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Est Mont (E4070930) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
  7. « ZNIEFF FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  8. « ZNIEFF 310013353 - Le complexe écologique du Marais Audomarois et de ses versants », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Saint-Omer », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  19. République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264,‎ , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
  20. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 33.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bayenghem-lès-Éperlecques », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  22. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, , p. 1003.
  23. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  24. a b et c Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de la Flandre et d'Artois, Douai, (lire en ligne), p. 2.
  25. Christian Canivez, « Nos habitats sont-ils adaptés à la nouvelle donne climatique ? », dans La Voix du Nord du 31 juillet 2019, p. 3.
  26. Jean-Marc Szuba, « Bilan des maires à Bayenghem-lès-Éperlecques avec Jean-Michel Bouhin: « Nous avons fait beaucoup de choses » : Sans avoir augmenté les impôts, Jean-Michel Bouhin est satisfait du bilan de son mandat de maire de Bayenghem-les-Éperlecques », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  28. « Les projets des maires : à Bayenghem-les-Eperlecques, les enfants sont l’une des priorités de l’action communale : Réélu dès le premier tour des élections municipales avec toute sa liste en mars, Jean-Michel Bouhin vient d’entamer un troisième mandat à la tête de la commune. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21598919
  30. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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  32. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
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  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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