Fiefs

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Fiefs
Fiefs
La mairie.
Blason de Fiefs
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
René Choquet
2020-2026
Code postal 62134
Code commune 62333
Démographie
Gentilé Fieffois
Population
municipale
390 hab. (2021 en augmentation de 1,56 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 16″ nord, 2° 19′ 38″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 196 m
Superficie 10,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Fiefs
Géolocalisation sur la carte : France
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Fiefs
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Fiefs
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Fiefs
Liens
Site web sites.google.com/site/villagedefiefs/

Fiefs est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Fieffois.

La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 989 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Fiefs se situe à 20 km au nord de Saint-Pol-sur-Ternoise, 32 km d'Arras environ et à une centaine de kilomètres de la côte (54 km d'Étaples à vol d'oiseau).

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Il est drainé par trois petits cours d'eau n'excédant pas deux kilomètres :

  • le ruisseau le grand ruyot, d'une longueur de 1,77 km, qui prend sa source dans la commune et termine sa course au niveau de la commune de Boyaval[1] ;
  • le Quévaussart, d'une longueur de 1,69 km, qui prend sa source dans la commune et termine sa course dans la commune[2] ;
  • le Nedonchel, d'une longueur de 1,39 km, qui prend sa source dans la commune et termine sa course dans la commune de Nédonchel[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records FIEFS (62) - alt : 186m, lat : 50°30'16"N, lon : 2°19'34"E
Records établis sur la période du 01-10-1952 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,2 2,8 4,7 7,8 10,7 12,8 12,9 10,4 7,6 4,3 1,8 6,5
Température moyenne (°C) 3,5 4 6,6 9,4 12,7 15,5 17,7 17,8 14,9 11,1 7 4,2 10,4
Température maximale moyenne (°C) 6 6,9 10,3 14,2 17,6 20,4 22,7 22,7 19,3 14,7 9,7 6,6 14,3
Record de froid (°C)
date du record
−18,5
09.01.1985
−17,5
23.02.1956
−13,9
07.03.1971
−6
25.04.1955
−5
02.05.1960
−3,2
02.06.1962
3,2
04.07.1964
4
29.08.1964
0,2
30.09.1954
−6
29.10.1997
−11
30.11.1978
−12,9
29.12.1996
−18,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
01.01.22
19,8
28.02.1960
25,1
31.03.21
27
29.04.1955
34
25.05.1953
35,5
30.06.1957
40,6
25.07.19
37
10.08.03
33,6
09.09.23
30,8
01.10.1959
19,5
06.11.1955
17
01.12.00
40,6
2019
Précipitations (mm) 103,9 86,5 76,4 64,4 76,4 74,4 80,7 85,1 83,3 100,9 112,8 125,8 1 070,6
Source : « Fiche 62333001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Paysages[modifier | modifier le code]

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[9].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le vallon de Bergueneuse à Fiefs, d’une superficie de 934 hectares et d'une altitude variant de 60 à 185 mètres. Cette ZNIEFF, qui s’étend au nord/nord-ouest de la commune d’Anvin, est une des plus importantes vallées sèches drainant les collines de l'Artois[11].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. Cette ZNIEFF, située au nord d'une ligne allant de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, d’une superficie de 9 502 hectares et d'une altitude variant de 22 à 90 mètres, présente des fonds de vallées, des coteaux crayeux et des zones prairiales[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Une entrée de la commune.

Typologie[modifier | modifier le code]

Fiefs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), prairies (26,8 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (3 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 77, D 77 E3 et D 92 E1 et est située à 14 km, à l'ouest, de la sortie no 5 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes[19].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 10 km, au nord-ouest, de la gare de Pernes - Camblain, située sur la ligne de Fives à Abbeville, desservie par des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Fiz au XIIe siècle ; Fiefes en 1247 ; Fies en 1298 ; Fiefes au XIIIe siècle ; Fieffes en 1321 ; Fiez au XIVe siècle ; Fiebz en 1424 ; Fief en 1555[21]; Fiefs et dépendances en 1793 ; Fiefs depuis 1801[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française, Fiefs est le siège d'une seigneurie[23].

Jacques François du Carieul, fils de Guillaume du Carieul, par lettres données à Marly le , est autorisé à surmonter l'écusson de ses armes anciennes « D'argent à un sautoir de gueules », d'une couronne de cinq fleurons et à prendre pour support deux griffons de sable becqués et armés de gueules. Il est seigneur de Fiefs, Beaurains et Boubers (sans doute Boubers-sur-Canche), gentilhomme d'Artois[23].

Adrien François Valentin du Carieul, seigneur de Fiefs, est fait marquis du Carieul par lettres données à Versailles en décembre 1762. Le marquisat regroupe différentes terres réunies pour former la terre du Carieul. Adrien François Valentin du Carieul est capitaine au régiment de Mestre-de-Camp, général des dragons. Il est dit haut et puissant seigneur en 1771[24]. Il a épousé dame Charlotte Jeanne Élisabeth Magdelaine de Bernard de Montebise[24], dont les ancêtres ont également servi leurs souverains[25].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, lors de l'été 1915, des troupes ont séjourné sur Fiefs en cantonnement de repos après de durs combats sur le front de l'Artois[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Pol[22].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010[27] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[28]. À l'initiative des intercommunalités concernées[29], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[30] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [31],[32].

La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [33].

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Valentin Charles Hubert Malet de Coupigny est maire de Fiefs au moment de la Restauration.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Omer Tailly   Agriculteur
    Aristide Davion   Agriculteur
    Irénée Annequin   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au 24 février 2022)
René Choquet   Responsable de dépôt
Réélu pour le mandat 2014-2020[34],[35],[36],[37]
Réélu pour le mandat 2020-2026[38],[39]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

La commune administre une école élémentaire en regroupement pédagogique intercommunal (RPI 115)[40].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[41].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Fieffois[42].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].

En 2021, la commune comptait 390 habitants[Note 5], en augmentation de 1,56 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
802782779788865900871776774
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
742790778752758665700701636
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
654654592508491482484397439
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
395400366334304329370382390
2018 2021 - - - - - - -
385390-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 190 hommes pour 195 femmes, soit un taux de 50,65 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,5 
6,8 
75-89 ans
10,8 
15,8 
60-74 ans
13,8 
14,7 
45-59 ans
16,9 
23,2 
30-44 ans
20,5 
11,6 
15-29 ans
14,4 
27,4 
0-14 ans
23,1 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Germain. Détruite par les bombardements en , elle est reconstruite en 1956-1957 sur les plans des architectes Henri Frey et Jean Bureau, les vitraux sont de Gabriel Loire et la statue de Saint-Germain en pierre polychrome de Jean Lambert-Rucki[48]. Elle héberge cinq éléments patrimoniaux, répertoriés dans la base Palissy, classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques, dont un est classé[49].
  • Le monument aux morts[50].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Fiefs Blason
D'azur à cinq fusées d'argent accolées en fasce[51].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau le grand ruyot (E5401840) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Quévaussart (E5401830) » (consulté le )
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Nedonchel (E3641070) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France commune de Wancourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France commune de Fiefs) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « ZNIEFF 310013281 - Vallon de Bergueneuse à Fiefs », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF 310007268 - La Vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  20. « Distance entre la commune et la gare de Pernes - Camblain », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  21. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
  22. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 68, lire en ligne.
  24. a et b « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ), Dossier LH/1705/13..
  25. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 98, lire en ligne.
  26. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  27. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
  28. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  29. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  30. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  31. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
  32. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  33. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069,‎ , p. 37-39 (lire en ligne).
  34. Aline Chartrel, « « Le Bilan du maire » à Fiefs : cap sur le tourisme mais aussi priorité à l’isolation : Repartira, repartira pas ? Après être devenu conseiller en 1989, adjoint au mandat suivant et maire à celui d’après, René Choquet ne se prononce pas sur une éventuelle troisième candidature. Réponse le 18 janvier lors de la cérémonie des vœux, où il évoquera sûrement ses dernières réalisations, parmi lesquelles l’isolation des écoles, de la mairie et de la salle des fêtes. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  36. Aline Chartrel, « Fiefs : «Pour être aux normes, il nous faut douze citernes » : Les projets des maires. Et de trois pour René Choquet. Trois mandats à la tête de la commune, qui verra au cours de ces prochaines années sa voirie entretenue et la défense incendie renforcée. Avec l’isolation de l’école et une étude sur l’éclairage public, l’édile semble aussi se diriger vers des économies d’énergie. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Catherine Szumilo (clp), « Agir en fonction de nos moyens et des financements », en 2017 : Samedi dernier se déroulait la cérémonie des vœux du maire René Choquet. Des vœux à l’image du village qui aime et sait recevoir. Pas d’annonces particulières de gros chantiers, mais quelques travaux seront réalisés dans l’année », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  38. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  39. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  40. « École de la commune », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
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  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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