Gouy-sous-Bellonne
Gouy-sous-Bellonne | |||||
La mairie. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | CC Osartis Marquion | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Hermant 2020-2026 |
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Code postal | 62112 | ||||
Code commune | 62383 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gouysiens | ||||
Population municipale |
1 392 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 254 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 18′ 43″ nord, 3° 03′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 29 m Max. 61 m |
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Superficie | 5,47 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Gouy-sous-Bellonne (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brebières | ||||
Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Gouy-sous-Bellonne est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Gouysiens.
La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 302 habitants en 2019.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais et limitrophe du département du Nord, Gouy-sous-Bellonne est une commune urbaine située à 7 km au sud de la commune de Douai et qui fait partie de la couronne de son aire d'attraction.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes, dont trois dans le département du Nord :
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 5,47 km2 ; son altitude varie de 29 à 61 mètres[1].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune, situé dans le bassin Artois-Picardie, est traversé, dans sa partie est, par le Goeulzin, cours d'eau naturel non navigable de 2,38 km, qui prend sa source dans la commune d'Estrées et se jette dans le canal de la Sensée au niveau de la commune de Gœulzin[2],[3], et par le marais, canal, chenal non navigable de 2,12 km, qui prend sa source dans la commune et y termine sa course[4].
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[5].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : les bassins de Brebières et bois du grand marais. Cette ZNIEFF associe de vastes zones en eau (bassins de décantation) avec vasières et roselières et des végétations forestières dégradées par la plantation massive de peupliers[6].

Espèces faunistiques et floristiques[modifier | modifier le code]
Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 177 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont 16 protégées et 7 menacées[7].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Gouy-sous-Bellonne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gouy-sous-Bellonne, une agglomération inter-départementale regroupant 2 communes[11] et 2 480 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,8 %), zones urbanisées (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %), forêts (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Voies de communication[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les routes départementales D 45 et D 956[17].
Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]
La commune se trouve à 4 km au sud de la gare de Corbehem, située sur la ligne de Paris-Nord à Lille, desservie par des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France[18].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes In pago Ostrebanno Gaugiacum en 877 ; Goyacum en 1102 ; Goi en 1122 ; Goy-d’alès-Belonne au XIIIe siècle ; Gouy-en-Ostrevant en 1613[19]; Gouy sous Bellonne en 1793 et Gouy-sous-Bellonne depuis 1801[1]
Gouy est à proximité de Bellonne.
Histoire[modifier | modifier le code]
1798 : Gouy faisait partie de la gouvernance d'Arras, districts de Arleux en Palluel et son église était consacrée à Saint-Georges
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[1].
Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]
La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion.
Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée au canton de Brebières. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Vitry-en-Artois[1].
Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Louis Mercier (d)[20] | 41 ans | Parti socialiste | ||
Jean-Marie Hermant (d)[21] (né en ) | En cours | 15 ans et 9 mois | divers droite |
Équipements et services publics[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
Elle administre l'école primaire[22].
Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[23].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Les habitants de la commune sont appelés les Gouysiens[24].
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2020, la commune comptait 1 392 habitants[Note 6], en augmentation de 3,26 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 682 hommes pour 691 femmes, soit un taux de 50,33 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Georges reconstruite après la Première Guerre mondiale[30]. Elle héberge sept éléments patrimoniaux, répertoriés dans la base Palissy, classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques, dont un est classé[31].
- Le monument aux morts. La commune est titulaire de la croix de guerre 1914-1918 depuis le [32].
- La stèle des déportés, située en face de la mairie[32].
- La stèle du , marquant la fin de la guerre d'Algérie, située face à la place[32].
-
L'église.
-
Le monument aux morts.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | D'or à l'escarboucle de sable chargée en cœur d'un rubis de gueules ; au chef d'azur chargé de trois gerbes de blé d'or[33].
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Détails | Adopté par la municipalité le . |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- « Gouy-sous-Bellonne » sur Géoportail.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Goeulzin (E2100600) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Sensée (E21-0272) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - le marais (E2250750) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « ZNIEFF 310013748 - bassins de Brebières et bois du grand marais », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Gouy-sous-Bellonne », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Distance entre la commune et la gare de Corbehem », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 172.
- Annuaire des mairies du Pas-de-Calais (préf. Christian Poncelet et Jean-Louis Debré), Les Éditions Céline, , 335 p. (ISBN 978-2-35258-162-8), p. 148 :
« Appartenance politique : SOC »
- « Gouy-sous-Bellonne: Jean-Marie Hermant a été réélu », La Voix du Nord, : « Dimanche, a eu lieu l’investiture du maire et du conseil. Jean-Marie Hermant repart pour un second mandat »
- « Établissement scolaire de la commune », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Gouy-sous-Bellonne (62383) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Lieu de culte de la commune », sur sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR) (consulté le ).
- « Éléments patrimoniaux de la commune inscrits ou classés au titre d'objet des monuments historiques. », sur le site du ministère de la Culture (consulté le ).
- « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).