Bavincourt

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Bavincourt
Bavincourt
L'église Saint-Vaast en 2010.
Blason de Bavincourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC des Campagnes de l'Artois
Maire
Mandat
Lionel Cayet
2020-2026
Code postal 62158
Code commune 62086
Démographie
Gentilé Bavincourtois
Population
municipale
408 hab. (2021 en augmentation de 6,81 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 13′ 33″ nord, 2° 34′ 07″ est
Altitude Min. 125 m
Max. 177 m
Superficie 7,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-le-Comte
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Bavincourt
Géolocalisation sur la carte : France
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Bavincourt
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Bavincourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Bavincourt
Liens
Site web perso.wanadoo.fr/bavincourtlarbret

Bavincourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants de la commune sont appelés les Bavincourtois.

La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 179 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Bavincourt est située entre Arras et Doullens, proche de la RN 25.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes de Bavincourt
Barly Fosseux Gouy-en-Artois
Saulty Bavincourt
La Herlière Bailleulmont

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 7,54 km2 ; son altitude varie de 125 à 177 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 855 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saulty à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 899,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records SAULTY (62) - alt : 174m, lat : 50°13'19"N, lon : 2°31'19"E
Records établis sur la période du 01-03-1988 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,4 3,3 5,1 8 10,8 12,8 13,1 10,7 7,9 4,5 1,9 6,7
Température moyenne (°C) 3,5 4 6,7 9,5 12,6 15,5 17,8 18 15 11,2 6,9 4 10,4
Température maximale moyenne (°C) 5,7 6,5 10,1 13,9 17,2 20,2 22,9 23 19,4 14,5 9,4 6,2 14,1
Record de froid (°C)
date du record
−13,6
01.01.1997
−13,7
07.02.1991
−9,9
04.03.05
−3,8
02.04.1996
−0,9
05.05.1996
1
02.06.1991
5,5
19.07.1989
5,2
05.08.1989
2,5
25.09.03
−4,7
24.10.03
−8
24.11.1998
−13,2
29.12.1996
−13,7
1991
Record de chaleur (°C)
date du record
14,8
09.01.15
17,4
24.02.21
23,2
31.03.21
26,2
15.04.07
30,9
27.05.05
34
18.06.22
39,4
25.07.19
37,7
06.08.03
33,4
15.09.20
28,2
01.10.11
19,4
07.11.15
14,9
07.12.00
39,4
2019
Précipitations (mm) 79,1 69,4 69,7 53 66,6 71,5 77 81,3 67,3 78,6 85,1 101,1 899,7
Source : « Fiche 62784001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[9]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bavincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,7 %), prairies (20,1 %), forêts (3,9 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune se compose d'un bourg, Bavincourt, et d'un hameau, l'Arbret, ainsi baptisé en raison de la présence d'un arbre se dressant face à la nationale.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la route départementale D 2 et la N 25 qui relie Arras et Amiens[17].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 19 km au sud-ouest de la gare d'Arras, située sur la ligne de Paris-Nord à Lille. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des TGV inOui et des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France.

Toponymie[modifier | modifier le code]

D'un nom de personne germanique + cortem. Boveni curtis (890), Bavancurt (XIIe siècle).

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire commencerait par une légende : on raconte que saint Vaast, de passage pour prêcher la bonne parole, aurait laissé ses empreintes sur un grès[réf. nécessaire].

Adolphe de Beauffort, seigneur de Saclains, sur la commune actuelle de Bavincourt, trouve la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[18].

Au XVe siècle, Guy de Manchevillier, seigneur de Bavincourt, est l'époux de Catherine de Fiennes, détentrice de la seigneurie-ammanie (l'amman est le représentant du châtelain) de Saint-Georges sur l'Aa, et d'un autre fief d'environ 45 hectares, dans la châtellenie de Bourbourg. Catherine détient ce fief en tant qu'héritière et sans doute fille de Denys de Fiennes, écuyer[19]. Le , le dit Guy vend la seigneurie de Beauvoorde (sur Watou)[20] à André de Briaerde (Famille de Briaerde)[21].

Grâce à une situation avantageuse le long de la route « royale », aujourd’hui Nationale 25, reliant Arras à Amiens via Doullens, cette commune prit de l’importance à partir du milieu du XVIIIe siècle. L’arrivée du chemin de fer et l’ouverture d’une gare donnèrent un nouvel élan au hameau.

Pendant la Première Guerre mondiale, le cantonnent à Bavincourt et Couturelle des troupes en provenance de la Marne, transportées en camion depuis Longueau[22]. Les soldats gagnent ensuite, le , Haute-Avesnes[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014[24] Michel Plaisant    
2014[25],[26],[27] En cours
(au 31 janvier 2022)
Lionel Cayet   Agriculteur et expert-comptable retraité
Réélu pour le mandat 2020-2026[28],[29]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Bavincourtois[31].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

En 2021, la commune comptait 408 habitants[Note 4], en augmentation de 6,81 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
471346539480525525532551564
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
527545515488541504460459423
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
426453453419406407387390409
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
377403373327353347352376382
2021 - - - - - - - -
408--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 194 hommes pour 184 femmes, soit un taux de 51,32 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,6 
3,1 
75-89 ans
8,2 
13,0 
60-74 ans
12,6 
21,5 
45-59 ans
20,5 
18,9 
30-44 ans
17,6 
19,4 
15-29 ans
22,6 
24,1 
0-14 ans
18,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La véloroute « La Voie verte », d'une longueur de 17 kilomètres, construite en 2011 sur une partie de l'ancienne ligne de Doullens à Arras, relie les communes de Dainville et Saulty en passant par Wailly, Beaumetz-lès-Loges, Basseux, Bailleulval, Bailleulmont, Bavincourt, La Herlière[37].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2019, dans la commune, il y a 146 ménages fiscaux qui comprennent 389 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 5] de 20 860 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[38],[39].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monument historique[modifier | modifier le code]

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château de Bavincourt.
  • Les habitants ont dédié à saint Vaast leur église reconstruite en 1820. Sur la route reliant l'Arbret à Saulty, une chapelle néogothique du XIXe siècle est dédiée à Notre-Dame de Lourdes.
  • Le monument aux morts[41].
  • Une autre chapelle à la sortie de Bavincourt vers l'Arbret est consacrée à Notre-Dame Consolatrice des Affligés (façade néogothique).
  • Au cœur du village, autour de la place, de nombreuses maisons portent une date sur le claveau de la porte. Elles sont pour la majorité de la seconde moitié du XIXe siècle.
  • La motte castrale se trouvait près de l’église. Aujourd’hui cet emplacement est toujours occupé par un château qui s’est substitué aux constructions primitives.
  • Bavincourt l’Arbret compte également des pigeonniers, en brique, en pierre, de forme carrée ou octogonale.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Seigneurs de Bavincourt[modifier | modifier le code]

  • Pierre Dervillers, seigneur de Bavincourt et Faustelet en partie, mayeur d'Arras, bénéficie le de lettres d'anoblissement données à Tolède. Elles sont enregistrées le moyennant le versement de 20 livres. Pierre Dervillers a été capitaine d'une compagnie bourgeoise pendant dix-sept ans, période pendant laquelle il a a entretenu chevaux et serviteurs à ses frais. Il a participé à plusieurs expéditions militaires, contre la France notamment. Il a combattu les rebelles d'Arras qui ont emprisonné le magistrat (les autorités) de la ville dans les années 1560-1570. Son père Antoine a été détenu au même moment pour avoir défendu son souverain. Pierre a été échevin d'Arras puis receveur-général des impôts du comté d'Artois. Pierre Dervillers est à son tour receveur-général des impôts du comté d'Artois et pourvu de biens suffisants pour vivre honorablement[42].

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

  • Théodore Brongniart (1675-1714), maître de poste à Bavincourt, ancêtre de la famille Brongniart

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bavincourt Blason
D’argent au rocher de sable mouvant de la pointe, surmonté de deux lions du même, armés et lampassées de gueules[43].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[44] :

  • J. Delbecque, Bavincourt. Un village dans l'Histoire (1939-1945), Saint-Ouen, Les Éditions du Net, 2020.
  • B. De Sailly, Histoire de Bavincourt (Pas-de-Calais), Paris, Imprimerie Raimo et Roudholff, 1900.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Définition de l’unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d'unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d'équivalence (dite de l'OCE) tient compte des économies d'échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Bavincourt et Saulty », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  18. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
  19. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 115-224.
  20. La Flandre: revue des monuments d'histoire et d'antiquiés, Edw. Gaillaird & C.ie., (lire en ligne), p. 263.
  21. Comité flamand de France Auteur du texte, « Bulletin du Comité flamand de France », sur Gallica, (consulté le ), p. 136..
  22. Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, 11e brigade : J.M.O. 26 septembre 1914-26 mai 1915, p. 82, lire en ligne.
  23. Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, 11e brigade : J.M.O. 26 septembre 1914-26 mai 1915, p. 83, lire en ligne.
  24. « Canton d’Avesnes-le-Comte: huit maires rendront leur écharpe fin mars », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Bavincourt : Michel Plaisant va s’arrêter là, après deux mandats déjà bien chargés. »

    .
  25. « Bavincourt: Lionel Cayet succède à Michel Plaisant au poste de maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Liste des communes et des maires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  27. « Bavincourt – «Nous désirons voir les jeunes s’investir dans le village» : Élu en 2001, Lionel Cayet, agriculteur et expert-comptable retraité, a fait deux mandats de conseiller et a été élu maire en avril. Avec sa nouvelle équipe et en adéquation avec les souhaits des habitants, il veut dynamiser sa commune et impliquer ses administrés dans les diverses actions qu’il entreprendra. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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