Surques
Surques | |||||
![]() L'église Saint-Crépin-et-Crépinien. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lumbres | ||||
Maire Mandat |
Marie-Hélène Taverne 2020-2026 |
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Code postal | 62850 | ||||
Code commune | 62803 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Surquois | ||||
Population municipale |
640 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 93 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 44′ 27″ nord, 1° 55′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 69 m Max. 199 m |
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Superficie | 6,85 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Boulogne-sur-Mer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lumbres | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Surques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de Lumbres qui regroupe 36 communes et compte 24 153 habitants en 2019.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par la Hem ou Tiret, un cours d'eau naturel non navigable de 27,92 km, qui prend sa source dans la commune d'Escœuilles et rejoint l'Aa dans la commune de Sainte-Marie-Kerque[1].
Paysages[modifier | modifier le code]
La commune s'inscrit dans le « paysage boulonnais » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[2].
Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.
Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.
La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires. Dans ce paysage, on distingue trois entités :
- les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
- le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
- la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[3].
Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]
Espace protégé[modifier | modifier le code]
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[4].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes[5].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
- la haute vallée de la Hem entre Audenfort et Nordausques[6] ;
- le mont de Surques et le bois du Val. Cette ZNIEFF du bois du Val et du mont de Surques est située sur l’escarpement crayeux du haut-Boulonnais[7].
et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] :
- la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830 hectares, s'étend sur 43 communes[8] ;
- la cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert. Cette ZNIEFF marque la séparation entre les terrains du Jurassiques du Bas-Boulonnais et les plateaux crayeux des hautes terres Artésiennes[9].
Site Natura 2000[modifier | modifier le code]
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et la forêt de Guines[11].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Surques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,6 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), prairies (24,1 %), forêts (8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]
La commune était située sur la ligne de chemin de fer Boulogne - Bonningues, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, dans le département du Pas de Calais, de 1909 et 1935, Boulogne-sur-Mer à Bonningues-lès-Ardres.
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Risque inondation[modifier | modifier le code]
À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[18].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Surches et Surlces (1084), Surdces (1117), Surclae (v. 1119), Surkes (1122), Suerkes (1261), Zurke (1296), Surkae (XIIIe siècle)[19].
Sous l'Ancien Régime, le nom de la commune s'écrivait indifféremment Surgues ou Surques[20].
Son nom viendrait de l'anthroponyme gallo-romain Surius suivi du suffixe -acum « domaine (de) », donnant « le domaine de Surius ».
Histoire[modifier | modifier le code]
Surques dépendait du comté de Guînes. La seigneurie de Surques était en 1273 une des douze pairies du comté alors qu'à la même date, Ansel, sire du Val de Surques, en était un des treize barons[22].
Hugues de Surques assiste vers 1084 à l'enterrement d'Adèle Chrétienne de Hollande, épouse du comte de Guînes Baudouin Ier de Guînes, dans l'abbaye Saint-Médard d'Andres[23]. Il est également témoin en 1097, d'une charte donnée par Manassès Ier de Guînes en faveur de la même abbaye[24].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]
La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Lumbres.
Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée au canton de Lumbres.
Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2020, la commune comptait 640 habitants[Note 6], en augmentation de 0,63 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 321 hommes pour 315 femmes, soit un taux de 50,47 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Crépin-et-Crépinien.
- Le monument aux morts.
-
L'église.
-
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jacques-Marie Hénon (né à Surques le , mort à Lyon le ) est un vétérinaire, ornithologue, taxidermiste et botaniste, professeur à l'école vétérinaire de Lyon[37].
- Guy Leleu (né à Surques en 1950), coureur cycliste.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | D'argent à la croix écartelée de gueules et d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Hem ou Tiret (E4100600 ) » (consulté le )
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007272 - Haute vallée de la Hem entre Audenfort et Nordausques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310030108 - Le Mont de Surques et le bois du Val », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013274 - La Boutonnière de Pays de Licques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013721 - La Cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le )
- « Natura 2000 FR3100485 - Pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et forêt de Guines », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264, , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
- Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 363.
- Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France : R - S, vol. 6, Amsterdam, (lire en ligne), p. 1058.
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 981, lire en ligne.
- André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632,p. 22, lire en ligne
- Du Chesne, op. cit., p. 26
- Marie Jansana, « Le bilan du maire Surques : l’école s’est agrandie et la mairie a déménagé : Le maire n’a pas encore décidé s’il postulerait à un deuxième mandat en 2014. Élu à la tête de la commune en 2008, Bruno Fourrier a vécu une « belle expérience ». Un mandat qui aura vu la naissance d’une nouvelle classe au RPI et du déménagement de la mairie », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « À Surques, Bruno Fourrier réélu à la majorité », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- J.-C. C. (CLP), « Surques: des travaux à l’église en prévision : Bruno Fourrier, maire, tient fermement en main les rênes de la commune de Surques avec, pour le seconder, une équipe municipale rajeunie (45 ans d’âge moyen) et déterminée. Les projets ? L’entretien des chemins, des travaux à l’église… », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Surques (62803) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- Martine François, « Hénon Jacques Marie », sur Comité des travaux historiques et scientifiques, (consulté le ).