Rouvroy (Pas-de-Calais)
Rouvroy | |||||
![]() L'hôtel de ville. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | CA d'Hénin-Carvin | ||||
Maire Mandat |
Valérie Cuvillier 2020-2026 |
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Code postal | 62320 | ||||
Code commune | 62724 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rouvroysiens | ||||
Population municipale |
8 675 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 1 351 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 23′ 39″ nord, 2° 54′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 36 m Max. 57 m |
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Superficie | 6,42 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Harnes | ||||
Législatives | 11e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-rouvroy62.fr | ||||
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Rouvroy est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Rouvroysiens. La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, Rouvroy se situe au carrefour des routes départementales RD 40 et RD 46, à 9 km au sud-est de Lens, à 16 km au nord d'Arras, à 28 km au sud-ouest de Lille et à 5 km de la sortie 16.1 de l'autoroute A1. Elle est traversée par le sentier de grande randonnée de pays (GRP) du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes. Les communes limitrophes sont Acheville, Billy-Montigny, Bois-Bernard, Drocourt, Hénin-Beaumont et Méricourt.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 6,42 km2 ; son altitude varie de 36 à 57 m[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[2],[3],[Carte 1].

Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3] :
- les terrils 84 et 205 d'Hénin-Beaumont. Ce site, situé au cœur du bassin minier, est situé au carrefour des communes de Billy-Montigny, Rouvroy et Hénin-Beaumont. Il est constitué de deux terrils (84 et 205) reliés par un fossé alimenté par les eaux de ruissellement[10] ;
- le terril 104 - 10 sud de Courrières. Ce terril, de taille réduite, est constitué de schistes rouges et noirs[11].

Espèces faunistiques et floristiques
[modifier | modifier le code]L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]La commune est située en bordure de l'ancien bassin minier et comprend deux parties : la partie sud, chef-lieu de commune, est constituée de l'ancien village : Rouvroy village, et la partie nord créée au XIXe siècle est une ancienne cité minière appelée Rouvroy-Nouméa, classée quartier prioritaire depuis 2015 avec 1 639 habitants en 2020[13]. Ces deux secteurs étaient séparés par une ancienne ligne de chemin de fer, la ligne de Lens à Corbehem, qui a été remplacée par une route se branchant sur l'autoroute A1.
Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rouvroy est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[Insee 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[Insee 4],[Insee 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,3 %), zones urbanisées (42,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,5 %), mines, décharges et chantiers (4,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Roveroit en 1070 ; Rovroi vers 1113 ; Roveroith en 1119 ; Roveroium de 1154 à 1159 ; Roveroi en 1175 ; Roveroy en 1194 ; Rovroy au XIIe siècle ; Rouvroi en 1278 ; Rouveroi au XIIIe siècle ; Ruvroy en 1429 ; Rouveroy en 1640[15] ; Rouvroy en 1793 et depuis 1801[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]D'après l'historien français Auguste de Loisne : « Rouvroy, en 1789, faisait partie du bailliage de Lens et suivait la coutume d'Artois. Son église paroissiale, diocèse d'Arras, doyenné d'Hénin-Liétard, district de Méricourt, était consacrée à saint Géry ; le chapitre d’Arras présentait à la cure[16]. »
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]La cité de Nouméa a été fondée au XIXe siècle à proximité de la fosse no 2 des mines de Drocourt , dite fosse de Nouméa dont l'exploitation a commencé en 1891.
En premier lieu des corons ont été construits dont certains subsistent encore, puis des cités minières constituées de pavillons. Ces pavillons ont abrité en grande partie des familles polonaises venues travailler dans les mines.
Cette cité de Nouméa comprenait des écoles des mines, une église, des bâtiments sociaux et médicaux. L'église Saint-Louis est partagée entre une communauté de langue française et une communauté de langue polonaise.
- La cité Nouméa
-
Mines de Drocourt, fosse de Rouvroy-Nouméa, vers 1910.
-
La gare de Rouvroy-sous-Lens vers 1910.
-
La cité et la voie ferrée, dans les années 1950.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]La commune est décorée de la croix de guerre 1914-1918 par décret du , distinction également attribuée à 276 autres communes du Pas-de-Calais[17].
Années 1920
[modifier | modifier le code]La ville de Rouvroy a accueilli, comme de nombreux autres communes du reste du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]La ville est occupée par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est alors qu'apparait en , l'organisation clandestine Aigle Blanc qui va rejoindre l'Organisation polonaise de lutte pour l'indépendance, mouvement de résistance polonais[18].
C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941 a démarré, avec Émilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[19]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[20], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la bataille du charbon (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais[Insee 6].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. La communauté d'agglomération Hénin-Carvin regroupe 14 communes et totalise 126 840 habitants en 2021[Insee 6].
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Vimy, année où elle intègre le canton d'Avion en 1967. En 1973, elle devient le chef-lieu du canton de Rouvroy[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton d'Harnes[Insee 6].
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la onzième circonscription du Pas-de-Calais[21].
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]La tendance politique majoritaire est basée sur le communisme. Cette ville n'a dans le passé jamais connu d'adversaire politique et les élections municipales se déroulaient toujours à un tour.
Aux élections départementales de , le Front national (FN) a réalisé plus de 59% au premier tour. Aux élections anticipées du [22] intervenues à la suite de la démission de Jean Haja, la liste portée par le parti communiste français s'est retrouvée face à une liste du Front national. Valérie Cuvillier et la liste « Continuons ensemble l'essor de Rouvroy », du PCF, ont remporté 78,45% des voix, contre 21,55 % des voix pour Thomas Dubois et la liste « Rouvroy bleu marine », du Front National[23].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PCF menée par la maire sortante Valérie Cuvillier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 965 voix (73,15 %, 25 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), battant la liste RN menée par Thomas Dubois (721 voix, 26,84 %, 4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 59,48 % des électeurs se sont abstenus[24],[25].
Liste des maires
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Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
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![]() | Brand-Erbisdorf[36] | ![]() | Allemagne | depuis |
![]() | Libiąż[36] | ![]() | Pologne | depuis |
![]() | Myślenice[36] | ![]() | Pologne | depuis |
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Espaces publics
[modifier | modifier le code]La commune est labellisée « 2 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[37].
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
Elle administre trois écoles maternelles : l'école Danièle-Casanova, l'école Elsa-Triolet et l'école Saint-Rochet ainsi que trois écoles élémentaires : l'école Ferry-Brossolette, l'école Raoul-Briquet et l'école Vaillant-Couturier. Le département gère le collège Paul-Langevin[38].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Rouvroysiens[39].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].
En 2022, la commune comptait 8 675 habitants[Note 7], en évolution de −0,26 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 166 hommes pour 4 746 femmes, soit un taux de 53,25 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culte
[modifier | modifier le code]Rouvroy dispose de deux églises catholiques dépendant du diocèse d'Arras et de la paroisse Saint-Joseph-en-Haute-Deûle (doyenné d'Hénin-Carvin), l'église Saint-Géry[44] dans le centre-ville, et l'église Saint-Louis pour l'ancienne cité minière (inscrite aux monuments historiques), ainsi que d'un petit oratoire, la chapelle Saint-Roch-Sainte-Anne.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine mondial de l'UNESCO
[modifier | modifier le code]- La cité Nouméa ainsi que tous les édifices inscrits aux monuments historiques sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, le [45].
Monuments historiques
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Louis est inscrite aux monuments historiques par arrêté du [46].
- Le presbytère français de l'église Saint-Louis de la cité Nouméa des Mines de Drocourt est inscrit par arrêté du [47].
- Le presbytère polonais de l'église Saint-Louis de la cité Nouméa des Mines de Drocourt est inscrit par arrêté du [48].
- L'ancienne école de filles de la cité Nouméa des mines de Drocourt est inscrite par arrêté du [49].
-
L'église Saint-Louis.
-
Le presbytère français.
-
Le presbytère polonais.
-
Le centre culturel Marie-Curie.
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Géry, au centre-ville.
- Le monument aux morts commémorant les morts de la Première Guerre mondiale et celui commémorant les morts des autres conflits, la Seconde Guerre mondiale, la guerre d'Indochine et la guerre d'Algérie[50].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- François Ludo (1930-1992, footballeur, né dans la commune.
- Éric Sikora (1968-), footballeur professionnel, est joueur de l'US Rouvroy de 1976 à 1980.
- David Caude (1974-), grimpeur qui a obtenu la 3e place au niveau mondial (2003) et deux titres de champion de France d'escalade (1998, 2000) a débuté à l'ACCES Escalade Rouvroy, dès la création de l'association[réf. nécessaire].
Héraldique
[modifier | modifier le code]![]() |
Blason | D'azur à l'épi de blé d'or mouvant de la pointe; mantelé de gueules, à deux pics de mineur d'or passés en sautoir mouvant de la pointe et brochant sur la partition ; au chef d'azur soutenu d'or et chargé de l'inscription « ROUVROY » d'argent[51]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[52] :
- A. Cardon et E. Monchy, Monographie de Rouvroy, 1966.
- C. Pronnier, La communauté rurale de Rouvroy au XVIIIe siècle, 1995-1996.
- Une mémoire rouvroysienne 1900-2000, Rouvroy, 2000.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel de la commune
- Dossier de la commune sur la base nationale sur l'intercommunalité (BANATIC) du Ministère de l'intérieur (DGCL), [lire en ligne]
- Dossier complet de la commune sur le site de l'Insee[Note 8], [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur "Remonter le temps", sur le site de l’IGN[Note 9], [lire en ligne]
- « Rouvroy » sur Géoportail.
- Le réseau France services pour la région Hauts-de-France, [lire en ligne]
Bases de données, dictionnaires et encyclopédies
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
- ↑ Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- ↑ Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- ↑ Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- ↑ Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- ↑ Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
- ↑ "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- ↑ « Réseau hydrographique de Rouvroy » sur Géoportail (consulté le 24 septembre 2024).
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Insee
[modifier | modifier le code]- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Rouvroy ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Rattachements administratifs de la commune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Rouvroy (62724) », (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- ↑ « Fiche communale de Rouvroy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Rouvroy et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ « ZNIEFF 310007230 - Terrils 84 et 205 d'Hénin-Beaumont », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « ZNIEFF 310030117 - Terril 104 - 10 sud de Courrières », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ Quartier Prioritaire 2024 : Nouméa sur sig.ville.gouv.fr
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
- ↑ Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne sur Gallica).
- ↑ « Communes décorées de la Croix de guerre 1914 - 1918 » [PDF], sur Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51) (consulté le ), p. 69.
- ↑ Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 39
- ↑ Etienne Dejonghe, « Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941) », Revue du Nord, t. 69, no 273, , p. 323-345 (ISSN 0035-2624, e-ISSN 2271-7005, DOI 10.3406/rnord.1987.4298).
- ↑ « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le ).
- ↑ « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Dans le Pas-de-Calais, la mairie de Rouvroy reste communiste », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- Ludovic Finez, « Municipales partielles : À Rouvroy, la recette gagnante contre le FN », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ) « Il a voté pour les « candidats communistes et républicains », emmenés par Valérie Cuvillier. Cette dernière a remporté 78,45 % des voix face à la liste Front national, Rassemblement bleu Marine, de Thomas Dubois (...) Au premier tour des régionales de décembre 2015, la liste de Marine Le Pen était arrivée en tête à Rouvroy (54 %), devant celle du communiste Fabien Roussel (22 %), avec une participation de 57 %. Au deuxième tour, le FN réalisait 58 % face à la liste de Xavier Bertrand (LR), qui dirige aujourd'hui la région Hauts-de-France ».
- ↑ « Pas-de-Calais (62) - Rouvroy », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
- ↑ Stanislas de Livonnière, « Municipales : les résultats du premier tour à Rouvroy », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- ↑ Notice COGNARD Léon, version mise en ligne le 4 novembre 2010, dernière modification le 4 novembre 2010
- ↑ La Voix du Nord, « Rouvroy : Yves Coquelle était l’un des derniers rescapés de l’ère des élus-ouvriers », La Voix du Nord, (lire en ligne
, consulté le ).
- ↑ Pascal Wallart, « Jean Haja démissionne de son mandat de maire, pour raisons de santé : Depuis un mois, de sérieux problèmes de santé avaient contraint Jean Haja à prendre ses distances avec une fonction qui lui tenait tant à cœur. Ce mardi, il a réuni le personnel municipal pour annoncer que la préfète venait d'accepter sa démission de maire et d'élu. On revotera donc à Rouvroy d'ici trois mois », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Réélu pour le mandat 2014-2020 : Julien Chabrout, « Rouvroy: sans surprise, Jean Haja de nouveau élu maire par ses pairs : À l'heure où certains faisaient encore campagne, d'autres installaient vendredi soir leur conseil municipal après le premier tour des municipales dimanche dernier. C'est le cas de Jean Haja à Rouvroy, qui ouvrait le bal », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Pascal Wallart, « L'ancien maire Jean Haja s'en est allé : En octobre dernier, sa démission avait été une énorme surprise. Depuis lors, l'ancien maire de Rouvroy se battait avec la pugnacité qui était depuis toujours sa marque de fabrique contre une maladie pernicieuse. Qui a eu le dernier mot la nuit dernière et ne laisse derrière elle que des yeux rougis », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Pascal Wallart, « Municipales : rencontre avec Valérie Cuvillier, nouveau maire de Rouvroy : Les Rouvraisiens ont plébiscité la liste qu'elle menait, prolongeant l'aventure de l'équipe élue en 2014. Une continuité... dans la rupture de style, la bienveillance de Valérie Cuvillier ayant peu à voir avec la fougue de Jean Haja », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Hugo Dupriez, « Canton de Harnes : la liste d'union de la gauche l'emporte face aux sortants RN : L'union de la gauche a permis à Philippe Duquesnoy et Valérie Cuvillier de reprendre le canton de Harnes, propriété du Rassemblement national depuis 2015 », L'Avenir de l'Artois, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Auriane Stanesco, « Rouvroy : comment la maire Valérie Cuvillier a poursuivi le programme entamé par Jean Haja : Après Bois-Bernard, nous poursuivons notre série sur le bilan des maires dans la ville voisine de Rouvroy. Aux commandes, la communiste Valérie Cuvillier, élue en 2016 à l'issue d'une élection partielle provoquée par la démission de Jean Haja, décédé peu de temps après. Elle qui était sa première adjointe a voulu inscrire son action dans la continuit », La Voix du Nord, 31/0/2019 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Céline Debette, « À Rouvroy, Valérie Cuvillier veut poursuivre le travail engagé avec une équipe de fidèles : Quatre ans après son élection, Valérie Cuvillier brigue un nouveau mandat. Avec une liste majoritairement constituée d'élus sortants, la maire communiste veut inscrire cette campagne électorale dans la continuité de l'exercice précédent », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Réélue pour le mandat 2020-2026 : Thibault Caron, « Rouvroy : masques et écharpes pour Valérie Cuvillier et ses adjoints : Dans un contexte moins anxiogène mais toujours prudent, le conseil municipal d'installation a pu se tenir ce mercredi, salle Dumoulin. Deux mois après la victoire de sa liste avec 73,16 % des voix, Valérie Cuvillier a retrouvé le fauteuil de maire. Plusieurs adjoints de l'ancien mandat sont aussi de retour aux affaires », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=24887 »
- ↑ « label de la commune », sur concours des villes et villages fleuris (consulté le ).
- ↑ « Annuaire des établissements de la commune », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
- ↑ Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- ↑ https://messes.info/lieu/62/rouvroy/saint-gery Messes Info
- ↑ « Liste des Biens inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco », sur le site du Bassin Minier UNESCO.
- ↑ « Église Saint-Louis », notice no PA62000102, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Presbytère français de l'église Saint-Louis », notice no PA62000121, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Presbytère polonais de l'église Saint-Louis », notice no PA62000103, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Ancienne école de filles de la cité Nouméa », notice no PA62000120, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- ↑ Armorial de France, p. 14571
- ↑ « La commune de Rouvroy », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).