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Liste des meubles héraldiques

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La liste des meubles héraldiques se compose de trois sortes de meubles :

  1. Les meubles spécifiquement héraldiques : ils n'ont pas d'existence hors des blasons (exemple : le roc d'échiquier).
  2. Les meubles dont la représentation héraldique est très codifiée, la ressemblance avec leurs modèles non héraldiques pouvant être très éloignée, voire complètement différente (exemple : le léopard, la feuille d'ortie…).
  3. Les meubles parfaitement reconnaissables, mais d'utilisation très fréquente (exemple : la tour, l'épée…).

Étant donné que tout objet, tout être vivant peut figurer comme meuble dans un blason, la liste ci-après risquerait de tendre vers l'infini si elle ne se limitait pas à ces trois catégories.

Donc, merci de ne compléter cette liste qu'en observant les critères ci-avant.

Sommaire :

L'abeille (ou mouche à miel) est représentée montante, vue de dos, avec les pattes étendues et les ailes entrouvertes. Elle est volante quand elle est stylisée ailes ouvertes.

En héraldique d’Empire, les princes (non souverains) portaient un chef d’azur semé d’abeilles d’or.

D'azur semé d'abeilles d'or, à la tour d'argent donjonnée, crénelée de cinq pièces, brochant sur le tout,
maçonnée et ajourée de sable, posée sur une rivière aussi d'argent mouvant de la pointe
,
qui est de Niort durant le Premier Empire

Petit mouton.

Agneau pascal

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Figuration d'un agneau porte-étendard, normalement représenté passant et la tête contournée, qui tient par une patte de devant une bannière à croix de saint Georges (une exception est Perth, dont l'agneau pascal tient la bannière de l'Écosse). Il est souvent représenté la tête entourée d'une auréole, dont on indique l'émail en précisant qu'il est nimbé ou auréolé.

Aigle, aiglette

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Nid de certains oiseaux, pélican, cygne, aigle…

Oiseau de mer ou de marécage ressemblant vaguement à un cygne, représenté dans son nid flottant sur les ondes. On le nomme parfois martin-pêcheur. Oiseaux, nid et ondes sont par défaut de la même couleur. On précise flottant sur une onde de… si les ondes qui le supportent sont d'une couleur différente.

Aiglon ou petit aigle stylisé caractérisé par l'absence de bec et de serres, généralement représenté le poitrail visible et les ailes étendues, parfois abaissées.

D'or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent, qui est de Lorraine

L'alphyn est un animal fabuleux ou chimérique issu de la mythologie germanique représenté par une créature hybride ou composite, comme le griffon ou le basilic. On le trouve presque uniquement dans les armoiries anglaises[1].

Alphyn rampant d'or, armé d'argent, lampassé et vilené de gueules

Sorte d'angelot, figure de Cupidon, représentée sous la forme d'un petit enfant, avec deux ailes dans le dos, et muni d'un arc et d'un carquois rempli de flèches.

Amphisbène

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Figure de fantaisie représentant un dragon (serpent ailé et membré), dont la queue, qui forme une volute, se termine également par une tête de serpent (ce qui en fait une à chaque extrémité). L'amphisbène peut recevoir les attributs des carnivores et des êtres ailés.

D'azur à la bande d'argent accompagnée de deux amphisbènes d'or, qui est de Baillet

Amphistère ou amphystère

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Serpent ailé.

L'ancre est ordinairement posée en pal. La tige de l’ancre s’appelle une stangue ou flanque, la traverse du haut une trabe ; quant à la corde passée dans l'anneau, on l'appelle une gumène. L'ancre bouclée est munie de son anneau supérieur (organeau) et parfois d'un autre en bas. L'ancre renversée est le symbole des bateliers (marine d'eau douce).

D'azur à l'ancre renversée d'argent, sommée d'un croissant accosté de deux étoiles d'or,
l'ancre accostée des lettres F et M capitales aussi d'or, soutenues de deux quartefeuilles du même,
accompagnés en pointe et en dessous de l'organeau des lettres C et I capitales du même
, qui est de Digoin

Ange, Archange

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Les anges sont représentés sous la forme d'une jeune fille revêtue d'une longue dalmatique. Leurs ailes sont presque toujours tournées la pointe vers le bas, c’est-à-dire qu'elles sont abaissées.

L’archange Saint Michel se reconnaît au fait qu’il est armé (quand il n’est pas occupé à terrasser un dragon).

D’azur à un Saint Michel d’argent nimbé d’or, tenant un glaive flamboyant et un bouclier à la croix du même, qui est de Kiev

Ange aux traits d'enfant.

Fleur imaginaire formée de quatre à dix pétales semblables à ceux de la quintefeuille, au format sujet à débat parmi les héraldistes. Elle est percée au centre et laisse donc voir le champ. L'angemme n'est ni tigée, ni feuillée. Dite aussi angenne ou angenin, ce meuble est très rare et souvent donné pour une rose ou quintefeuille.

Poisson serpentiforme dont le corps est toujours ondulé.

Écartelé : au premier d'or au château de gueules, maçonné de sable, ouvert et ajouré,
au deuxième d'azur à l'île d'argent, au troisième d'azur à l'anguille d'argent en pal,
au quatrième d'or à cinq fusées de gueules accolées et posées en fasce
, qui est de Chaillé-les-Marais

Du bas latin anilla, de anicula, « petite vieille », et par extension, béquille.

Figure formée par deux courbes en forme de « C », adossées et liées ensemble par une ou deux traverses. L'anille paraît avoir pour origine l'ancre ou agrafe en fer, ou fer d'ancrage, qui sert à soutenir les murs (cf. croix ancrée).

Ce nom désigne aussi, à tort ou à raison, le fer-de-moulin, qui présente un carré vide central, et ce, même dans des textes non héraldiques.

Cercle uni ou orné de pierreries. Un anneau unique posé dans l'écu s'appelle un cyclamor (terme désuet).

Petit anneau. Les annelets sont toujours posés en nombre. Ils sont parfois entrelacés, ou concentriques.

De gueules à six annelets d'or, qui est de Prunelé

Tête d'enfant ou angelot joufflu qui paraît souffler avec violence un vent du Nord. Les jets d'airs sont figurés avec la même couleur que la tête.

D'azur à la bande d'or chargée de trois clés de gueules posées de fasce,
accompagnée en pointe, d'un dahu bicéphale, en chef, d'un aquilon soufflant, le tout d'or
qui est de Venteuil

Arme composée d’un arc monté sur un fût. Sa position est d’être en pal, le manche vers le bas. Elle lance des petits projectiles carrés appelés carreaux (d'arbalète).

L'arbre est normalement représenté touffu laissant voir la naissance de ses racines. Quand il montre ses racines, il est « arraché ». Quand il montre ses fruits il est « fruité » (voir l'écu n° 6 illustrant le meuble « collier »). On peut lui couper les branches (« ébranché », « écoté ») ou le haut du tronc (« tronqué »).

D'or à un arbre terrassé de sinople, qui est de Maisse

Il est futé quand son tronc est d'un émail particulier. Planté sur une terrasse normalement mouvante de la pointe de l’écu, il est dit terrassé.

Si son feuillage est réparti en groupes, on le dit étagé en précisant le nombre d'étages. Sans feuilles, il est dit effeuillé. Les arbres d'une espèce particulière sont représentés avec les feuilles et/ou fruits qui les caractérisent.

D'azur au tilleul arraché d'argent, qui est de Le Gros-Theil

Arbre représenté avec sur ses branches, des feuilles et des glands dessinés individuellement.

De gueules à l’écusson d’or chargé d’un chêne de sinople, accompagné de huit angennes d’argent ordonnées en orle

Arbre stylisé présentant quelques racines à sa base, et sept branches terminées par une feuille de pique.

L'origine est discutée : le créquier pourrait représenter un cerisier sauvage (les cerises sauvages étant appelées criques ou creques en picard), ou un prunier sauvage poussant aux alentours de Créquy, en Artois.

D'or au créquier de gueules, qui est de Créquy

Arbre représenté avec une ramure symétrique, aux extrémités recourbées vers le chef.

D’or à la bande ondée d’azur, accompagnée en chef d’une grappe de raisin de gueules,
tigée et feuillée de sinople et en pointe d’un sapin arraché du même, au chef de gueules chargé de trois angennes d’argent

Arbre au tronc large et aux branches multiples, fines et feuillues.

D'argent à trois saules de sinople rangés en fasce qui est de La Saussaye

L'arc est normalement représenté en pal la corde à dextre. Posé en fasce, la corde en dessous, il est dit couché. Il est dit cordé quand sa corde est d'une couleur différente.

Deux arcs sont adossés quand, en pal, les cordes sont vers les flancs ; affrontés quand les cordes voisinent au centre. Ceci se déduit de la position par défaut (corde à dextre, et dans un affronté, c'est le meuble de dextre qui est contourné). Ceci est souvent source d'erreur.

Arc-en-ciel

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Il peut être en fasce ou en bande (ou en barre), burelé d'or, de gueules, de sinople et d'argent. Normalement mouvant des bords de l'écu. Il peut être multicolore (au naturel), ou unicolore.

D'azur à la fontaine déversant son eau dans trois bassins l'un sur l'autre, le tout d'argent, accompagnée en chef d'un arc-en-ciel au naturel, qui est de Rungis.
D’azur à la Vierge d’argent, coiffée en voile et couronnée, assise sur un arc-en-ciel du même mouvant des contons de la pointe, tenant l’enfant Jésus d’or et lui présentant une pomme de gueules, qui est d'Avesnes-lès-Bapaume

L'arche de Noé est représentée sous forme d'une barge sans voiles, surmontée d'une maison basse.

Représenté sous forme d'une tête de carnation semée d'yeux. Surnommé panoptès (« qui voit tout »), du nom d'un prince argien doté de cent yeux, dont cinquante étaient toujours ouverts. Symbolise un homme très clairvoyant, ou un surveillant sans faille, que l'on ne peut pas abuser.

Portion de muraille posée à dextre ou à sénestre d'une tour, généralement mouvant du flanc de l'écu.

Cimeterre à lame courte et large, recourbée vers la pointe.

Toujours à deux plateaux.

L'héraldique a conservé l'ancien terme de bar pour désigner le barbeau. Il est allongé, représenté de profil, généralement posé en pal et courbé. Les bars figurent souvent en paire et adossés.

De gueules à deux bars adossés d'or, qui est de Ferrette

Synonyme de bar.

Dragon à tête de coq. De plus, les ailes du basilic sont préférentiellement formées de plumes, et non membraneuses comme celles du dragon.

D’argent au basilic de sable, couronné, becqué et armé d’or, lampassé, ailé et dardé de gueules, qui est de Kazan

Les principaux bâtiments sont la tour, le château (forteresse formée de plusieurs tours), qui peuvent être donjonnés, ou encore le pont. Ils peuvent être augmentés d'un avant-mur.

De gueules au château hersé d’argent mouvant de la pointe, à trois tours essorées d’or, qui est de Salzbourg (Autriche) ▶

Le bâtiment est ajouré pour les fenêtres, ouvert pour la porte, maçonné pour les joints de pierre (quand ils sont très apparents). Il est couvert quand il est couvert d'un toit de même émail, et essoré quand ce toit est d'un émail différent. Il peut être girouetté quand il est surmonté d'une girouette, qui prend la forme d'un pennon ou d'une bannière, et peut être d'un émail différent. La porte est hersée quand elle est munie d'une herse normalement ouverte, coulissée si la herse est fermée.

De gueules au pont de trois arches d’argent maçonné de sable, posé sur des ondes d’azur mouvant de la pointe, sommé d’un château de deux tours couvertes aussi d’argent et aussi maçonné de sable, à la porte coulissée du même, qui est d'Arques-la-Bataille (Seine-Maritime) ▶

Les châteaux germaniques sont généralement mouvants de la pointe, alors que ceux de Méditerranée (typiquement celui de Castille) sont isolés, ce qui est la position normale. Dans le doute, il vaut mieux blasonner que le château est mouvant de la pointe.

D’azur au château d’argent mouvant de la pointe, ouvert d’or, qui est de Cracovie.

Un bâtiment en proie aux flammes est dit flambant.

Bâton au naturel

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On précise au naturel pour le distinguer de la pièce de même nom. Le bâton au naturel est souvent noueux.

Le bélier est représenté sous la forme d'une poutre, terminée à dextre par une tête de bélier. La poutre peut être en fasce ou en bande.

Mouton doté de cornes.

Meuble en forme de disque, toujours de métal, d'or par défaut. Représente une pièce de monnaie.

La biche est représentée debout ou assise, elle est souvent d'or ou d'argent et parfois percée d'une flèche.

Petit meuble de forme rectangulaire, généralement posé sur la petite dimension et employé en nombre, souvent comme meuble secondaire.

De gueules aux six billettes d'or ordonnées 3, 2, 1, qui est de Ménilles

Bisce ou bisse

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Serpent dont le corps forme plusieurs volutes.

D'argent aux deux fasces de gueules et aux deux bisses affrontées d'azur en pal,
languées de gueules, brochant sur le tout
, qui est de Refuge

Bœuf, taureau et vache

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Le bœuf est représenté passant, de profil et la queue pendante (le plus souvent entre les jambes)[2].

Le taureau est représenté entier, généralement dans des positions dressées. dit effarouché quand il est représenté rampant, furieux quand il est représenté dressé sur ses pattes de derrière, sautant ou effrayé. Sa queue est relevée au-dessus du dos.

La vache se caractérise par la présence de pis, et est généralement passante, de plus sa queue est étendue le long du flanc.

D'or, à deux vaches de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, qui est du Béarn

Bois (de cerf)

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Meuble en forme de disque, représenté ombré, ce qui le distingue du besant et du tourteau.

Le nom médiéval de la bourse est bouge ou bougette, ou encore bouse.

Blason de la famille Bourchier
Blason de la famille Bourchier

Parfois nommée chantepleure, représentation stylisée d'un récipient double (qui ressemble à deux croches) servant à transporter de l'eau. Très rare en France, se rencontre surtout en Grande-Bretagne sous le nom de oges ou waterbourgets.

Représentation stylisée de la partie métallique qui garnit l'extrémité d'un fourreau d'épée.

Dextrochère
Dextrochère

Le bras se nomme dextrochère ou senestrochère, suivant qu'il est droit ou gauche.
Il est nu par défaut, mais peut être paré (de vêtements) ou armé (par une armure), souvent mouvant d'un flanc, qu'il faut alors blasonner.

Mi-parti : au premier à une aigle de sable, lampassée de gueule, becquée, membrée, et armée d'or,
au second d’azur au senestrochère paré d’argent, tenant une épée du même
, qui est de Connaught
D’or à un dextrochère d’argent paré de gueules, tenant une badelaire d’argent
et mouvant d’une nuée du même mouvant du flanc sénestre
, qui est de Bosnie (1878-1918) ▶

Gros mouton sans corne (contrairement au bélier).

Représentation très stylisée d'un briquet à battre la pierre (pièce métallique que l'on frappait avec un silex pour produire une étincelle).

De gueules à une croix d’or, cantonnée de quatre briquets du même, adossés deux à deux,
qui est de Constantinople (dans ce cas, le briquet se confond avec un B majuscule symbolisant l'empereur, ou Basileus) ▶

Le même en argent est le blason de Serbie.

D'azur à trois broyes d'or, qui est de Broyes.
D'azur à trois broyes d'or liées d'argent, un chef d'argent au lion issant de gueules, qui est de Joinville

Une broye, souvent orthographiée broie, est originellement une espèce de couteau de bois mobile autour d'un point placé à l'une de ses extrémités, souvent accouplé à un autre (d'où le pluriel broyes), et utilisé pour broyer ou briser la tige du chanvre et du lin pour détacher la filasse de la chènevotte.

En héraldique, il est représenté et utilisé comme une sorte de feston.

Partie de corps humain, comprenant la tête, le cou, et la poitrine (sans les bras) posés de front.

Bâton surmonté de deux ailes et entouré de deux serpents entrelacés, symbole du dieu Hermès, du commerce, de l'éloquence, mais surtout de la médecine.

De gueules à la barre ondée accompagnée d'un marteau en chef à dextre
et d'un caducée en pointe à sénestre, le tout d'or
, qui est de Tampere
D'azur au calice d'or, surmonté d'une hostie d'argent,
accompagné de sept croisettes du même, 3 à dextre, 3 à sénestre et une en chef
, qui est de Galice

Oiseau palmipède, le canard est généralement représenté de profil et les ailes serrées, tourné vers la dextre. Il arrive parfois qu'il soit représenté au vol éployé. Si son bec ou autres membres sont d'un émail particulier, il faut le spécifier en blasonnant.

Petit oiseau stylisé, de profil, ailes serrées, avec un bec (animal becqué) et des pattes. Il se distingue de la merlette par son jabot proéminent, les plumes de ses ailes et de sa queue, et par le fait qu'il soit armé (à savoir pourvu de ses armes naturelles, bec et pattes alors que la merlette est mornée ou sans membres)[3].

D'argent au chevron de sable, entouré de trois canettes du même, à la bordure de gueules chargée de huit fleurs de lys d'argent

Pièce d'artillerie, qui figure également comme ornement extérieur. Le canon peut être affûté d'un émail différent. Ce terme n'est guère en usage que dans les armoiries modernes. Au Moyen Âge, un fût de canon est appelé couleuvrine.

D'azur au canon d'or affûté de gueules (voir Smolensk) ▶

Carré symbolisant un coussin.

Le centaure est une figure héraldique imaginaire correspondant à sa figuration mythologique. Il est par défaut armé d'une massue. Sa variante principale est le centaure-sagittaire, qui tire à l'arc.

Son équivalent féminin est la centauresse ou centaurelle.

Représentation stylisée d'un fer de prisonnier.

Cep de vigne

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Pied de vigne, représenté avec un échalas.

Serpent accorné.

Chien à trois têtes, qui gardait l'entrée du royaume des enfers.

Le cerf est dit élancé quand il est courant, ses antérieurs ne touchant pas le sol.

Il est ramé (ou sommé) quand la ramure est d'un émail particulier. Pour exprimer le nombre de ses andouillers, on dit qu'il est ramé, ou chevillé, ou encore sommé de N cors (ou pièces), étant entendu que ces cors sont répartis symétriquement : un dix-cors présente ainsi cinq cors de chaque côté de sa ramure.

Le cerf est à distinguer du daim dont les cornes sont plus larges et aplaties.

La tête de cerf de face se dit rencontre de cerf.

D'azur à un rencontre de cerf d'or, qui est du clan écossais Mackenzie ▶

Poisson à grosse tête, normalement représenté en pal, vu de dos, avec deux nageoires de chaque côté.

Marmite à trois pieds et une anse, ou cornière. Elle est aussi dite marmite à cornière.

Chantepleure

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Parti : à dextre, de sable à un chat d'argent assis, la tête posée de face, la patte avant dextre posée sur une souris de gueules ; à senestre, d'argent à une fleur de lis de sable, au chef d'or à trois pals de gueules ; à la bordure componée de seize pièces de gueules et d'argent, les compons de gueules chargés d'une épée d'argent et garnie d'or posée en barre, la pointe en bas, les compons d'argent chargés d'un lion issant de gueules, armé et lampassé d'azur.
Parti : à dextre, de sable à un chat d'argent assis, la tête posée de face, la patte avant dextre posée sur une souris de gueules ; à senestre, d'argent à une fleur de lis de sable, au chef d'or à trois pals de gueules ; à la bordure componée de seize pièces de gueules et d'argent, les compons de gueules chargés d'une épée d'argent et garnie d'or posée en barre, la pointe en bas, les compons d'argent chargés d'un lion issant de gueules, armé et lampassé d'azur.

Sa tête est toujours de face. Le chat est hérissonné quand il fait le gros dos (les pattes ramassées), effarouché quand il est représenté rampant.

De gueules au château d'argent, crénelé et surmonté de trois tours du même […], qui est de Hambourg

Le château au naturel est représenté sous forme d'une forteresse, muraille flanquée de deux tours rondes et ayant une tour intermédiaire plus haute, l'ensemble relié par des pans de mur crénelés. Il hérite des attributs d'un bâtiment. Il est donjonné quand un ou plusieurs donjons le surmontent (en principe sur la tour centrale).

Le château héraldique, stylisé, est représenté par une tour donjonnée de trois pièces, comme dans les armes de Castille qui sont :

de gueules au château d'or

Plus petit, stylisé et en nombre, il est utilisé comme meuble semant un champ (châtelé). Dans ce cas, il prend la forme d'une tour simplifiée.

De gueules à cinq châteaux d'or posés en sautoir, qui est du Poitou

On blasonne :

  • couverte pour une tour ou forteresse, dont le toit est terminé en pointe ;
  • essorée si le toit est d'un autre émail ;
  • ouverte si la porte est d'un autre émail ;
  • ajourée si la fenêtre est d'un autre émail ;
  • maçonnée si les lignes des pierres sont d'un autre émail.

Chausse-trappe

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Arme défensive composée de quatre pointes, que l'on mettait au fond d'une fosse, ou que l'on semait sur un terrain et sur lesquelles venaient se blesser les chevaux des attaquants, une des quatre pointes se trouvant nécessairement pointée vers le haut.

D'or, à deux barres de sinople accompagnées de trois chausse-trappes d'azur posées en bande, qui est de Nézel

Chauve-souris

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D'argent aux deux chauve-souris volantes de sable, l'une sur l'autre,
au chef d'azur chargé d'une fleur de lys d'or,
qui est d'Ourdis-Cotdoussan

La chauve-souris est posée de front, les ailes étendues. On la retrouve également en cimier (surtout en Aragon).


Blason de Valence (Espagne) ▶

Il est englandé (ou englanté) quand ses glands sont d'un émail différent (voir aussi chêne à l'entrée « Arbre »).

Sorte d'angelot dont on ne représente que la tête, entourée d'ailes (deux, quatre ou six).

Sauf indication contraire, le cheval est gai, c'est-à-dire qu'il est représenté nu, sans bride ni harnais (ce qui ne se blasonne pas).

De gueules au cheval d'argent, qui est du royaume de Hanovre

Dans le cas contraire, le cheval est caparaçonné ou houssé de son harnachement, qui peut être d'un émail particulier. Il peut être sellé, bridé. Outre les positions normales des quadrupèdes, il peut être cabré (on dit encore effrayé ou effaré), ou ruant. Il est très rarement assis (ou acculé, car ce n'est pas une position naturelle ; se dit aussi de la licorne).

De gueules au cheval gai et cabré d'argent, accompagné de deux étoiles à huit rayons du même, posées l'une en chef à senestre, l'autre en pointe à dextre, le tout d'argent, qui est d'Ibérie Page d'aide sur l'homonymie.

Le chevalier est nécessairement en armure et porte un écu sur lequel peuvent figurer des armes secondaires. Le chevalier galopant sur son cheval est une figure typiquement lituanienne, le pogonia (« poursuite »). Celui figurant sur les armoiries de la Lituanie est le Vytis.

D'argent à pogonia de gueules, qui était de Polotsk
De gueules à chevalier d'argent, portant un écu d'azur à la croix patriarcale alésée d'or, qui est de Lituanie

La chèvre se distingue du mouton surtout par sa barbichette. Ses cornes plus droites. Le bouc est reconnaissable à son organe sexuel très marqué ; dressé ou rampant, il est dit saillant.

D'azur à une chèvre d'or, onglée et accornée de gueules, qui est d'Istrie
D'argent au bouquetin en pied de sable.
D'argent au bouquetin en pied de sable.

Dans la famille de la chèvre, l'héraldique alpine utilise également le bouquetin (qui se reconnaît à ses très grandes cornes) et le chamois (dont les cornes sont plus petites et plus minces, en forme de spatules de ski).

D'argent au bouquetin en pied de sable, qui est du Gotteshausbund
Bouquetin d'or sur champ azur, qui est du comté de Hohenems.

Bâton noueux (par opposition à l'écot, qui figure un tronc d'arbre).

Le chien peut être représenté de plusieurs races, qu'il convient de blasonner (si elles sont reconnaissables) : le lévrier, le levron, la levrette, le mâtin, le braque, etc.

S'il porte un collier, il est dit colleté (hormis le lévrier, qui l'est toujours).

Un chien à trois têtes représente Cerbère.

Écartelé, au 1 et 4 d'azur au chien d'argent, au 2 et 3 fascé d'argent et de gueules de huit pièces
à la bande d'azur chargée de trois étoiles d'or
, qui est de Raymond Alies

Une chimère est une créature imaginaire représentée par un tronc de femme, des serres d'aigles en guise de bras, un corps de chèvre, des pattes arrière de lion, et une queue de serpent.

La chouette est par défaut représentée de profil (ou de 3/4 avant) la tête de face (syn. : hulotte, chat-huant). Souvent confondue avec le hibou, elle s'en distingue par l'absence d'aigrettes sur la tête qui ressemblent à des oreilles.

Les rapaces nocturnes autres que la chouette trouvés dans les blasons (hibou, duc, grand-duc) n'ont pas de définition héraldique très fixée, ils sont le plus souvent dans la position de la chouette, ou de face.

D'azur à une flèche d'or posée en fasce, accompagnée de trois têtes arrachées de loup d'argent mal ordonnées,
au chef d'or chargé d'un chat-huant tenant de la patte dextre une épée, le tout de sable
, qui est de Bodard de La Jacopière

Meuble surtout bourgeois et artisan. Les ciseaux devraient se présenter normalement ouverts en sautoir. Une version fermée existe, les anneaux liés en chef par une chaîne, dans l'écu des Poujol (bourgeoisie du Rouergue, Armorial d'Hozier, second registre du Languedoc, p. 1502).

La clef est le plus souvent posée en pal, anneau en pointe, et panneton en chef tourné vers dextre (s'il est tourné vers sénestre, la clef est dite contournée). Elle peut également être posée en barre ou en bande, voire en fasce ; la position normale pour le panneton est alors d'être tourné vers la pointe (dans la position où on introduit la clef).

Deux clefs entrecroisées sont dites passées en sautoir (comme sur les armes pontificales, où elles figurent aussi comme ornement extérieur, l'une d'or et l'autre d'argent (attributs de saint Pierre).

De gueules à deux clefs en sautoir, l'une d'or et l'autre d'argent, qui est de l'Église (catholique) ▶

La clef symbolise saint Pierre. Sur un blason, deux clefs en sautoir ont souvent été accordées par faveur papale (abbaye de Cluny, maison de Clermont-Tonnerre).

Cloche, ou campane. Elle doit laisser voir son battant. La cloche dont le battant est d'une couleur différente est dite bataillée de cette couleur.

D’azur à une cloches d’argent bataillée d'or, qui est de Saint-Gaudens

Cloche de vair

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La cloche de vair est la partie d'azur de la fourrure, qui ressemble à une cloche, dont la forme évasée est vers le bas, l'autre partie étant le pot d'argent. Elle a reçu d'autres noms (clochette, borne, etc.). Dans les autres langues elle est plus souvent comparée à un heaume, casque guerrier : helmet.

De gueules à une cloche de vair d'argent, qui est de Pouchin

Le clou, par défaut à tête triangulaire, apparaît généralement en nombre (trois). Ils symbolisent alors le plus souvent les clous avec lesquels le Christ a été crucifié et, pour cette raison, sont souvent blasonnés clous de la Passion.

Représentation stylisée d'un cœur humain. Il peut être ailé, enflammé… Désigne également le centre de l'écu.

D’argent semé de cœurs de gueule
D’or à trois lions léopardés d’azur lampassés de gueules, couronnés du champ,
chacun accompagné de trois cœurs de gueules
, qui est du Danemark

Cœur de lis : meuble très rare ressemblant à la tiercefeuille (Syn: Caillousse)

  • Le collier peut être un meuble à part entière chargeant un champ, posé en anneau ou en orle, par exemple.
  • Il peut aussi être un ornement extérieur entourant l'écu signifiant un ordre auquel son porteur appartient, ou une décoration l'ayant récompensé.
  • Enfin il peut être ajouté à un autre meuble représentant par exemple un animal. Un animal portant un collier est dit « colleté ». L'attribut de la boucle ajoutée au collier est « bouclé ».
De gauche à droite :
1- Parti au premier d’argent à la crosse d’évêque d’or, au second d’azur au collier en anneau de trente deux perles d’argent accompagné de deux fleurs de lys d’or l’une en chef l’autre en pointe, qui est de Salency (Oise).
2- D'argent à la lettre L capitale d'azur entourée d'un collier en orle de 41 perles du même, qui est de Lent (Ain).
3- Grand collier de la Légion d'honneur, en ornement extérieur de l'écu, sous Napoléon.
4- D'azur au lévrier courant d'argent, colleté d'un collier de gueules, bordé et bouclé d'or, qui est de la famille de Nicolaÿ.
5- D'argent à un dragon de gueules, colleté d'un collier d'argent chargé de mouchetures d'hermine, à la bordure de sinople, qui est de Plomelin (Finistère).
6- D'azur à l'aulne fruité d'or issant d'un nid du même posé sur des ondes d'argent mouvant de la pointe, une levrette courante du même colletée d'un collier de gueules bordé et bouclé aussi d'or, brochant sur le fût de l'arbre ; au chef aussi d'azur semé de fleurs de lys d'or brisé d'un lambel d'hermine, le chef soutenu d'une devise d'argent qui est d'Osny (Val-d'Oise).

Colonne grecque d'ordre ionique au trait simplifié (sans volute, ove, cannelure, ou tore)

D'argent à la colonne de gueules

Étoile à huit branches, ou rais, dont l'un est plus long et a la forme d'une queue ondoyante (ou arquée), et dirigée vers le bas. La comète est « caudée » quand cette queue est divisée en trois rayons plus minces, « chevelée » si elle a l'apparence d'une chevelure, « ployée » si elle est en arc de cercle simple.

De gueules, à une comète d'or en pal, qui est d'Arguel (Doubs) ▶
D’azur au pont droit de trois arches d’argent mouvant des flancs, posé sur une jumelle du même dont la première pièce est ondée, et surmonté d’une étoile de six rais d’or anglée de six queues de comète caudées de trois pièces du même, ployées et dextrogyres, qui est de Choisey (Jura) ▶

Coquille d'escargot vide.

De gueules à trois conques d'argent qui est de Conques-sur-Orbiel (Aude) ▶

Le coq est un oiseau caractérisé par une crête, une barbe, et les plumes de son col, normalement représenté hardi, c’est-à-dire avec une patte levée. Il peut être crêté et barbé, quand sa crête et sa barbe sont d'un émail spécial. Il est dit chantant quand il est représenté le bec ouvert.

D'azur au coq d'or crêté et barbé de gueules, qui est de Vogüé

Un dragon à tête de coq est appelé basilic.

Noisettes dans leurs cupules, normalement représentées par trois. Quand elle est seule, la coquerelle est représentée le pédoncule en haut.

De gueules à coquerelle d'or, qui est de Lieskovec

Désigne la valve bombée d'une coquille Saint-Jacques. Figure naturelle, représentée côté extérieur, elle se blasonne simplement coquille. Représentée plus rarement côté intérieur, elle se blasonne vannet. Les oreilles sont représentées en haut, parfois d'une couleur différente, ce qui se blasonne par oreillée de…

Peut désigner également une coquille d'escargot.

Le cor (ou cor de chasse) instrument à vent utilisé pour la chasse mais aussi pour la guerre. Les anneaux qui le cernent sont les viroles ; le cordon qui permet de le suspendre est le lien, ou attache (s'il en est dépourvu, on le nomme huchet).

Il peut être embouché (ou enguiché), virolé, lié (ou attaché), pavillonné, suivant que, respectivement, son embouchure, ses viroles, son lien ou son pavillon sont d'une couleur particulière (pour certains auteurs, enguiché est synonyme de lié).

D'azur au cor contourné d'argent, lié, virolé et enguiché de gueules, accompagné de trois molettes d'or, qui est de Villefort

La position par défaut est unanimement reconnue comme ayant embouchure et pavillon dirigée vers le chef, en revanche les avis sont très partagés quant à la place de l'un et l'autre. « L'embouchure ou enguichure des cors se trouve ordinairement à senestre selon certains mais à dextre selon d'autres, au cas contraire le cor est « contourné ». La représentation de l'enguichure à dextre est cependant plus courante[4]. »

  • L'embouchure est à senestre pour Crayencour, P. Joubert, M. Pastoureau, O’Kelly de Galway, Jean-Baptiste Rietstap, Ch.-M. de Saint-Melaine, Duhoux d'Argicourt, Jougla de Morenas, Vulson de la Colombière…
  • Elle est à dextre pour Palliot, Menestrier, G. Audoin, T. Veyrin-Forrer, C. Wenzler, N. Viton de Saint-Allais, Diderot-D'Alembert, Larousse, J.-P. Fernon, D'Haucourt…
  • Et de nombreux autres auteurs évitent prudemment de le préciser…

Autant dire qu'il est malaisé de déterminer quand il est contourné ou non. Aucune justification n'est fournie pour expliquer l'embouchure à senestre, pas même le fait que d'une façon générale les meubles sont orientés vers dextre, car rien n'indique si l'avant de l'instrument est l'embouchure ou le pavillon. En revanche, on rencontre une justification selon laquelle c'est leur position en cours d'utilisation (à la chasse) : le pavillon vers l'arrière, où se situent les suiveurs.

D’argent à un corbeau aux ailes déployées de sable couronné d’or.
D’argent à un corbeau aux ailes déployées de sable couronné d’or.
D’argent au corbeau de gueules

Quand il a les ailes éployées, le corbeau se distingue de l’aigle par sa position non héraldique, et son bec droit.

[…] D’argent à un corbeau aux ailes déployées de sable couronné d’or, qui est de Galicie ▶

Élément de rocher ou de montagne, arrondi en forme de pain de sucre, représentant un de ses sommets. Le nombre de coupeaux doit se blasonner. Ne s'emploie jamais seul.

D’azur au mont escarpé de six coupeaux d’argent, mouvant de la pointe et surmonté d’une flèche tombante du même, qui est de Bonson

Sorte de poignée de bois munie de deux cordes à chaque extrémité, posée en pal, qui servait à attacher les chiens de chasse par couple.

De gueules à trois couples d'argent posées en pal, les laisses d'azur à dextre, en fasces, qui est de Beaupoil de Saint-Aulaire

Employée comme meuble, la couronne peut être très stylisée, ou employée comme accessoire de meubles couronnés. Un fragment de couronne en bande est un crancelin.

D’azur à trois couronnes d’or, qui est de Suède (aussi de Munster, de Galice ancien, ou les armoiries imaginaires d'Arthur) ▶

La couronne de base est une simple bande montrant trois fleurons, celui du milieu étant vu de face, et les deux autres de profil (un quatrième fleuron est caché par le premier). La couronne à l'antique est hérissée de pointes ou rayons (ancienne couronne solaire).

La couronne est également employée comme coiffure codifiée, qui fait partie des ornements extérieurs du blason. Dans ce cas, elle est représentée de manière beaucoup plus réaliste. Elle peut soutenir des perles, des fleurons, ou un assemblage des deux.

D'azur au chevron d'argent accompagné de trois monts d'or, au chef cousu de gueules chargé d'un croissant d'or accosté de deux étoiles du même, le tout surmonté d'une couronne comtale, qui est des de Durand ▶

Selon sa forme générale, ainsi que selon la forme et le nombre de ses fleurons, elle indique le rang de la Maison ou de celui qui porte ces armes : couronne comtale, ducale, royale (voir l'article consacré à la « couronne en héraldique »).

Ecartelé : de gueules et d'or, à quatre rocs d'échiquier de l'un en l'autre ; en cœur brochant sur le tout,
d'azur à une fleur de lys d'or ; timbré d'une couronne comtale
, qui est de Lenormant d'Etioles,
époux de la Marquise de Pompadour.

La couronne peut être fermée, c’est-à-dire comporter des branches formant une fermeture plus ou moins hémisphérique comme un casque (couronne royale de France).

D’azur au cimeterre d’argent mis en fasce, garni d’or avec une poignée pommelée du même,
surmonté d’une couronne fermée d’or
, qui est d’Astrakhan

Instrument en forme de Z à bouts aigus, dont on se servait pour escalader les murs des places fortes.

D'argent au crampon de gueules

De l’allemand Kränzlein : fragment de couronne à fleurons, qui peut être voûté, mouvant à chaque extrémité. Sa position habituelle est d’être posé en bande. Le crancelin est une pièce d'arme allemande, que l'on trouve dans les armes de l'électorat de Saxe. Il représente à l’origine une couronne de feuilles de rue, au naturel.

Fascé d’or et de sable, à un crancelin de sinople posé en bande, qui est de Saxe

Petite croix utilisée comme figure secondaire (en nombre, ou posée sur d'autres figures).

D'argent à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes de même, qui est de Jérusalem

Meuble en forme de croissant, dont les pointes montent normalement vers le haut, et dit versé si ses pointes sont tournées vers le bas, tourné quand elles sont à dextre, et contourné quand elles pointent à sénestre.

D'argent au croissant de gueules

Le croissant figuré est synonyme de lune en croissant.

De sinople, aux trois croissants d'argent disposés en pairle, qui est de La Hulpe

Désigne un anneau unique posé dans l'écu (terme désuet).

D'azur au cygne d'argent nageant sur des ondes du même, qui est de Le Blanc

Le daim se distingue du cerf par ses bois plus larges et aplatis.

Comme les autres cétacés héraldiques, le dauphin est un poisson. Il est normalement représenté en pal et de profil, arqué, hure et queue à dextre. Il peut être couché quand il est représenté en fasce, la tête à dextre, et versé quand il est en fasce sur le dos. Il peut être lorré (nageoires), peautré (queue) oreillé (ouïes) allumé (œil), barbé (barbes) et/ou crété (crête) d’une couleur différente du corps. Le Dauphiné porte un écartelé de France et d'or au dauphin d’azur, allumé, peautré et lorré de gueules.

Un dauphin gueule béante (et souvent aussi langue apparente) est dit pâmé.

Outil ressemblant à un hachoir à persil, formé d'une lame en demi-lune (dirigée vers le chef) et d'un manche en position centrale (posé en pal).

Dextrochère

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Représentation d'un bras droit (parfois armé).

Le diadème est une couronne ornementée en or ou en argent qui symbolise le pouvoir ou la famille royale.

Hachette à manche court, à lame en demi-lune, utilisée par les charpentiers ou les tonneliers. Elle est normalement représentée le manche posé en bande.

Désigne une tour qui porte des tourelles. Un château qui porte ces tourelles est dit « donjoné ».

D'or au château maçonné de sable et donjoné de trois tours crénelées de gueules, celle du milieu plus élevée, et accostée de deux haches d'armes d'azur adossées plantées en pal de chaque côté de la tour, qui est d'Apchier et aussi de Châteauneuf-Randon d'Apchier ▶

Nom héraldique de la libellule. Le doublet (masculin) est représenté en général de profil, et volant en bande.

Animal chimérique, à tête vaguement de bouc (parfois avec ses cornes), buste et pattes de l’aigle, ailes de chauve-souris et queue de serpent en volute terminée par un dard. Sa langue, toujours visible, est également souvent représentée en forme de dard.

De gueules à un dragon d’or, qui est du royaume Vandale

Le dragon de gueules (sur champ coupé d’argent et de sinople), emblème du pays de Galles, est quadrupède. Il apparaît comme supports de nombreuses armes.

Le dragon est la victime de prédilection de saint Georges (patron des cavaliers, sans ailes) et saint Michel (archange, donc avec des ailes). Il est alors sur le dos, la tête transpercée d’une lance.

De gueules à Saint-Georges d'argent terrassant un dragon de sinople.
De gueules à Saint-Georges d'argent terrassant un dragon de sinople.
De gueules à Saint-Georges d'argent terrassant un dragon de sinople, qui est de Moscou

Le dragon est la base d’autres animaux fabuleux : avec une tête de coq, c’est le basilic. Quand sa queue se termine en tête de serpent, c’est l’amphisbène. Il peut être mariné (à queue de poisson), ou monstrueux (à tête humaine).

D'or à saint Georges d'argent sur un cheval aussi d'argent houssé de gueules, terrassant un dragon de sinople ailé de sable, qui est de Géorgie

Échelle d'assaut

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Poteau garni de barreaux et se terminant par un crochet. Ce type d'échelle était destiné à l'assaut des murailles.

Représentation stylisée de l'éclair, rarement seule.

De gueules à la roue dentée d’or chargée d’une fontaine héraldique et engrenant quatre pignons d’or ordonés 1,2 et 1, ceux des flancs rayonnant chacun de quatre éclairs d'argent et celui du chef accosté de deux demi-vols,adossés du même ; au chef d’azur chargé de la Sainte-Tunique d’argent accostée de deux fleurs de lys d’or, qui est d'Argenteuil

Meuble figurant un tronc d'arbre dont les branches ont été coupées (à distinguer du chicot, bâton noueux).

Normalement représentée en pal, vue de dos.

D'or au chevron d'azur accompagné, en chef, de deux trèfles de sinople et, en pointe, d'une écrevisse de gueules posée en pal, qui est de Serrières (71 : Saône-et-Loire) ▶

Petit écu d'armoiries.

D'argent chargé d'un écusson de gueules

Sur le tout se dit d'un écusson posé en cœur sur un écu écartelé, il ne doit couvrir que l'espace occupé par les quatre points du contre-écartelé qui se trouvent le plus près du centre de l'écu[5]. Cette définition, due à L.-A. Duhoux d'Argicourt, est peu claire. Il faut comprendre que l'espace occupé par l'écusson, correspond aux quartiers 1d, 2c, 3b et 4a en imaginant que tous les quartiers de l'écartelé sont contre-écartelés (écartelés à leur tour).

ecu de la Noble famille van Parys, en Flandre
ecu de la Noble famille van Parys, en Flandre

Un écureuil est présenté, souvent de profil et mangeant ; sa queue remonte au-dessus de sa tête.

Il est normalement représenté arrêté (ou posé), c’est-à-dire les quatre pattes à terre. L'animal est défendu quand ses défenses sont d'un émail différent.

L'épée est normalement représentée en pal, pointe en haut, et nue. La poignée et la garde peuvent être garnies d'un émail particulier. Une épée sans sa garde est dite dégarnie.

En héraldique d’Empire, les militaires portent un franc-quartier (d’azur pour les comtes, de gueules pour les barons) chargé d’une épée d’argent garnie d’or.

De gueules à deux épées d'or garnies d'argent, passées en sautoir, qui est de Bressolles
  • Voir aussi glaive.

Représentation stylisée de l'épi de blé. S'il comporte une tige et des feuilles, cela doit se blasonner tigé et feuillé de… (couleur). S'il s'agit d'une autre céréale, cela doit être précisé dans le blasonnement.

D'azur à un épi d'or tigé et feuillé de même. (qui est d'Oberentzen, Haut-Rhin) ▶

Escarboucle

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Meuble héraldique (nom féminin ; on dit aussi un rais d'escarboucle, « rais » étant alors masculin singulier[6]) figurant une pierre précieuse en forme de cercle, projetant huit rayons se terminant par défaut en forme de fleurs de lys.

Le rais d'escarboucle peut être percé, ou garni d'une pierre précieuse (émeraude, saphir, grenat…) dont on précise la couleur (quand elle est différente des rais) en disant que le rais d'escarboucle est allumé de… (couleur).

On trouve des rais d'escarboucle pommetés et/ou fleuronnés (aux rais terminés par des pommettes, et respectivement des fleurons de couronne). On trouve rarement des escarboucles pommetées et fleurdelisées ou fleuronnées, le pommeté concerne alors le milieu des rais (qu'on ne blasonne généralement pas).

De sable à l'étoile d'or, qui est de Fénols

Meuble en forme d'étoile, stylisée avec cinq pointes, que l'on blasonne rais[6]. Le nombre de rais peut être supérieur à 5, mais dans ce cas, il faut le blasonner (à ne pas confondre avec la molette, en forme d'étoile mais percée). Donc le terme d’« étoile » employé seul implique que, par défaut, celle-ci est de cinq rais.

En héraldique d’Empire, les ducs portent un chef de gueules semé d’étoiles d’argent.

De gueules, à l'étoile de huit rais d'or, chargée d'une aigle (impériale) bicéphale de sable, becquée, membrée, onglée[7] et diadémée de gueules qui est de Sade

Étui de crosse

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Également appelé crosse de Bâle, ce meuble se retrouve dans les armoiries d'influence suisse germanique. Le volute, comme pour la crosse, est orienté à dextre d'ordinaire, sinon, il faut le blasonner.

De gueules à l'étui de crosse d'argent tourné vers sénestre, qui est de Staffelfelden

La faucille est normalement présentée fer en haut, pointant à dextre.

Quand il est sans ornements ou accessoires, le faucon est dit au naturel. Il est perché quand il est posé sur une branche ou sur son bloc, et est représenté parfois empiétant ou essorant.

De gueules au faucon d'or posé, la tête contournée, regardant un créquier du même au canton senestre du chef, qui est de Villers-Faucon (80 : Somme) ▶

Le faucon est chaperonné quand il est aveuglé par un capuchon sur la tête, longé quand il porte aux pattes ses jets (ou liens), grilleté quand il porte ses sonnettes aux pattes ou au cou.

1- Parti, au premier d'or au faucon au naturel, contourné, posé sur un rocher de trois coupeaux de gueules, mouvant de la pointe et surmonté d'une étoile à six rais du même ; au second de gueules au faucon au naturel posé sur un rocher de trois coupeaux d'or, mouvant de la pointe et surmonté d'une étoile à six rais du même, qui est de la famille de Walckiers (Belgique).
2- D’azur à la tierce d’argent, accompagnée en chef d’un faucon à la tête contournée et chaperonnée d’or et en pointe d’une rose du même, qui est de Demigny (Saône-et-Loire).
3- D'or aux trois têtes arrachées de faucon de sable, à la bordure engrêlée d'azur, qui est de Le Meix-Tiercelin (Marne).
4- D'argent au senestrochère vêtu et ganté de gueules, mouvant du flanc dextre, tenant un faucon contourné de sable et membré d'or, qui est de Pacé (Ille-et-Vilaine).
5- Parti : au premier de gueules à deux fasces d'argent, au second d'azur au faucon perché et longé d'or, qui est de Courzieu (Rhône).
6- D'azur au faucon à la tête contournée d'argent allumé et membré d'or, et grilleté de gueules, accompagné en chef de deux forces renversées d'or, qui est de Taillancourt (Meuse).
7- D'azur au faucon empiétant un serpent, le tout d'or ; au franc-canton de gueules chargé de la médaille templière d'argent, qui est de Vy-lès-Filain (Haute-Saône).

La faux est normalement présentée fer en haut, pointant à dextre. C'est un outil assez récent (XVIe siècle).

Fer à cheval

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Fer-de-moulin

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Fer tenant la meule (aussi nommé : fer de moline) : meuble en forme de crochets, avec un carré ajouré au centre (sur lequel est ajusté l’axe de la meule).

À tort ou à raison, le fer-de-moulin est parfois nommé anille (voir ce mot).

D'azur au fer de moulin d'or, qui est de Bessède-de-Sault

Boucle de ceinture stylisée (qui peut être de forme variable, ovale, carrée, en losange…), munie d'un ardillon (pluriel : fermaux).

D'azur à trois fermaux d'or, qui est d'Aubigny-sur-Nère.

La feuille de peuplier isolée s'appelle panelle.

Feuille de marais

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Synonyme de bouterolle.

Feuille d'ortie

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Figure en forme triangulaire, la bordure dentelée. Cette figure est très stylisée en héraldique, et ne ressemble que de loin à la feuille d'ortie réelle ou au naturel.

De gueules à la feuille d’ortie d’argent, qui est du Holstein

Traverse du lambel, ou (improprement) le lambel lui-même.

Bâton surmonté d'une flamme. Il est dit allumé de quand la flamme est d'un émail différent.

D'azur à un flambeau d'argent, posé en barre, allumé d'or, blason primitif de la famille Pluvinel, d'origine dauphinoise (cf. Antoine de Pluvinel).

Généralement de gueules, de forme arrondie dans sa partie inférieure, celle du haut se termine par des jets à pointes ondoyantes. (Duhoux D'Argicourt) Le nombre de « jets » est souvent défini à trois (« pointes » J.P. Fernon, « flammèches » J.F. Demange)

Petit sautoir alésé. Synonyme : flanquis.

D'azur à trois flanchis d'argent, au chef d'or chargé de trois flanchis du champ (blason des Balsac d'Entraigues, adopté par Châtillon-d'Azergues (Rhône), entre autres).

La flèche est constituée d'un fût (ou vergette), portant une pointe et des plumes. Quand la pointe est d'une couleur différente, la flèche est armée (ou ferrée) ; quand ce sont les plumes, elle est empennée ; quand c'est le fût, elle est fûtée. Elle est émoussée quand le fer est rompu. Seule, la flèche est normalement posée en pal, pointe en haut. Quand la pointe est dirigée vers le bas, elle est dite versée (ou tombante, ou renversée). En nombre, elle est souvent représentée en faisceau, c’est-à-dire empoignée. Quand elle est en position de tir sur un arc, elle est dite encochée.

De gueules à la flèche d'or, encochée en fasce, empennée d'argent, qui est de Pinsk

Fleur de lys

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Meuble en forme de fleuron stylisé à trois lobes.

D'argent à la fleur de lys florencée de gueules, qui est de Florence.
D'azur à trois fleurs de lys d'or à la bordure de gueule, qui est d'Anjou.
  • Ne pas confondre avec le « lis de jardin » (voir Lys)

Représentation de deux mains droites se serrant la main. La foi est normalement en fasce (ce qui n'est pas blasonné), mais peut également être en bande ou en barre. À l'origine, elles représentent l'allégeance.

D'azur à la foi d'or, accompagnée en pointe d'une coquille d'argent, qui est de Moutiers-les-Mauxfaits.

Elle est dite parée lorsque les poignets sont couverts de bracelets ou de manches.

La fontaine est représentée par de l'eau coulant dans des vasques en nombre variable (dont le nombre peut être blasonné : voir par exemple le premier écu illustrant ici le meuble « Arc-en-ciel »), surmontées ou non d'un ou plusieurs jets. Elle est peu stylisée. Si l'eau est d'une couleur distincte, elle est jaillissante de cette couleur, et le nombre de jets doit être indiqué s'il y en a plus d'un.

Fontaine héraldique

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Meuble d'origine anglaise : sa représentation la plus courante en France est un besant d'or rempli d'azur traversé de 2 ou 3 (à préciser) fasces ondées appelées sources. Cf. » source ».

Se blasonne : à une fontaine héraldique d'or, remplie d'azur et traversée de trois sources d'argent

Le mot existe au singulier, mais il s'emploie généralement au pluriel car il s’agit d’une paire de lames reliées en un point (par une anse faisant ressort) et se chevauchant en partie, comme c'est le cas pour « ciseaux » (à couper le papier), et pour « ciseau » (à bois).

D'or à trois forces de sable, qui est de la famille d'Hautefort, Hautefort de Montignac, de Thenon, d'Ajac, de Saint-Chamans, de Marquessac en Périgord

L'instrument qui est à la base de ce meuble héraldique sert (ou servait) à couper les cuirs ou les tissus, ainsi qu'à tondre les animaux et les draps (avec des variantes)[8].

On le dispose généralement en pal et pointe en haut. Si la pointe est en bas, on blasonne les forces comme renversées. Souvent, les lames sont carrées par les bouts, ou avec un arrondi élargi[8].

De gueules à trois forces renversées d'argent (aux lames carrées par les bouts) et posées 2 et 1, qui est de Basse-Bodeux (Wallonie, Belgique) ▶

Si celles-ci sont pointues, on peut préciser « forces de tondeur ».

D'azur aux forces de tondeur renversées accompagnées de trois roses du même pointées de sinople, qui est de Hettange-Grande (Moselle) ▶
foudre de gueules aux éclairs d'or
foudre de gueules aux éclairs d'or

Nom masculin en héraldique. Représenté en forme de deux faisceaux de flammes opposés, avec trois ou quatre dards vivrés passés en sautoir. Le foudre ailé est muni d'ailes étendues en fasce.

Meuble formé de deux batons passés en sautoir s'entrelaçant dans une macle[9].
Les batons peuvent être alaisés, ce qui ne se précise pas lorsque les frettes sont en nombre, car alors les batons sont nécessairement alaisés.
D'argent à une frette de gueules

Meuble qui a la forme d'une losange allongée (la petite diagonale est environ moitié de la grande). Les losanges sont souvent isolées, alors que les fusées sont plus souvent accolées.

D'or à cinq fusées d'azur accolées et posées en bande.

On peut accoler des demi-fusées aux extrémités d'une série, ce qui est également blasonné : cinq fusées et deux demi, accolées…

La gerbe désigne par défaut une gerbe de blé ; dans les autres cas, on doit le préciser (gerbe d'avoine, par exemple). Si le lien qui enserre la gerbe est d'une couleur différente de la gerbe, celle-ci est dite liée.

D'azur à la gerbe d'or liée de gueules, qui est de Givry.

Fruit du chêne.

  • Voir chêne.
  • Voir aussi à cordelière, dans les ornements extérieurs du blason.

Représentation d'une goutte de liquide, hémisphérique vers le bas et pointue vers le haut. Les gouttes peuvent être de tout émail, par opposition aux larmes qui sont nécessairement d'argent.

D'argent à la goutte de sang.

Les gouttes peuvent être semées, ce qui donne le goutté.

Grand cor (ou grande trompe) de chasse, c'est l'olifant du chevalier (cf. Roland de Roncevaux). « Cor de chasse plus puissant que le cor ordinaire et qui comme lui se représente lié ; il peut être enguiché et virolé d'un émail spécial[10]. »

Le fruit du grenadier est représenté avec un pédoncule vers le bas et ouvert, laissant voir des grains par une fente verticale.

D'argent à la grenade de sinople ouverte de gueules, qui est de Grenade.

Grenade de guerre

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La grenade est représentée sous forme d'une grenade à main du XVIe siècle. C'était une bombe miniature sphérique munie d'une mèche que l'on allumait pour la faire exploser. On parle de grenade de guerre pour la distinguer du fruit du même nom. La grenade est généralement allumée de gueules, ce qui se blasonne si la grenade est d'une autre couleur. Une grenade allumée est nécessairement de guerre, terme qui peut être sous-entendu dans ce cas.

D'or à la grenade de sable allumée de gueules, surmontée de deux chevrons alésés de sable rangés en fasce, à la bordure engrêlée de gueules ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or surmontées d'un lambel d'argent, le chef brochant sur la bordure, qui est du 17e arrondissement de Paris.

La grenade de guerre est dite éclatante quand elle est figurée avec de larges fissures d'où s'échappent des flammes représentant l'explosion.

Animal fabuleux formé par la partie inférieure d’un lion, et la partie supérieure d’un aigle, auquel on a ajouté des oreilles pointues. Sa position est d’être rampant, comme le lion.

De gueules au griffon d’argent, qui est de Bettembourg.

La guivre est un serpent toujours représenté ondoyant en pal, et engoulant un petit enfant.

On peut dire : d’argent à la guivre d’azur, engoulant un enfant de carnation, qui est de Milan (maison de Sforza et Visconti). Ou, de manière plus traditionnelle : d’argent à la guivre d’azur, à l'issant de carnation (ou halissant de carnation ; l'issant désigne l'enfant qui semble sortir de la bouche du monstre).

Ce meuble est très répandu : il figure à sénestre sur le logo d'Alfa Romeo.

Meuble en forme de heaume, représenté taré de profil.

De gueules au heaume d'or taré de trois-quarts accompagné de trois étoiles d'argent disposées en pairle, qui est de Saint-Germain-du-Teil.

Hercule se reconnaît à son torse nu et musclé et à son pagne de peau de lion, il apparaissait notamment comme soutiens des armoiries du royaume de Grèce.

Les colonnes d’Hercule sont le nom antique du détroit de Gibraltar. D’après la légende, Hercule, en allant chercher les pommes d’or (sans doute des oranges) du jardin des Hespérides (sans doute en Espagne), se créa un passage entre la Méditerranée et l’Atlantique en déplaçant deux énormes rochers qui bouchaient le détroit, rejetant l’un au nord (le rocher de Gibraltar, Jabal at-Tarik) et l’autre au sud (Jabal al Musa).

Les colonnes d’Hercule apparaissent dans de nombreux blasons en Espagne (Andalousie…) et comme soutiens des armoiries de l'Espagne.

L’hermine désigne soit un petit carnassier, soit une fourrure inspirée de ce petit carnassier.
La représentation de l'animal est plus rare. Par défaut, il est d'argent et passant. De sable, on parlera plutôt de sa cousine : la zibeline (en allemand : Zobel, origine possible du terme sable).

D'hermine plain, qui est de Bretagne.

Le contexte permet normalement de distinguer l'hermine (l'animal) qui est un meuble, de l'hermine qui est une fourrure. Voir moucheture d'hermine. Attention de ne pas blasonner l'hermine (fourrure) par semé d'hermines qui correspondrait à un blason du type ci-contre :

D'azur semé d'hermine au naturel d'hiver

La herse, normalement, réfère à la herse de labour. Elle a une forme tronconique.
Elle réfère parfois à la grille de porte, avec le bas garni de pointes, mais dans ce cas il vaut mieux la blasonner sarrasine, surtout quand elle est isolée (ne garnissant pas une porte)

D'azur à une herse sarrasine d'or, qui est Rochereau d'Hauteville.

Rapace nocturne dont la tête est garnie d'aigrettes évoquant des oreilles. Var. : duc, grand-duc.
D'or au hibou de sable au chef de gueules chargé d'un alérion d'argent, qui est d'Hoéville

La hie est à l'origine un instrument de terrassement qui sert à battre les pavés, ou à enfoncer les poteaux (appelée alors mouton à piloter). Par la suite, elle a pu être confondue avec un poteau de mer (sorte de bouée flottante ayant le même aspect). Elle est en forme de fusée allongée, avec deux annelets au quart de la longueur, l'un en haut à dextre, l'autre en bas à senestre. Elle est rare en héraldique.

D'argent, à une hie de sable posée en bande, accompagnée de six roses de gueules rangées en orle, qui est de Damas-Jouancy.

Le huchet (ou cornet) est un petit cor de chasse, mais dépourvu de lien, ou attache, ce qui le différencie clairement des cors, trompes, grêliers et autres olifants. Les anneaux qui le cernent sont les viroles.

De gueules à la bande d'or chargée de trois alérions de sable,
et accompagnée de deux huchets d'or
, qui est de Saint-Gengoux-le-National

Sa position par défaut est celle du cor. Il peut être embouché (ou enguiché), virolé, pavillonné, suivant que respectivement, son embouchure, ses viroles ou son pavillon sont d'une couleur particulière (pour certains auteurs, enguiché est synonyme de lié).

On nomme huchet le cor de chasse qui n'a point d'attache, d'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France de Nicolas Viton de Saint-Allais, Paris, 1816.

Tête de sanglier (également de dauphin, saumon, etc.) paraissant de profil. Si la défense est d'une couleur différente, elle est dite défendue de… ; si c'est l'œil, on dit allumée de

D'argent à une fasce d'azur chargée de trois boucles d'or, et accompagnée en chef de deux hures de sanglier de sable, et en pointe d'une étoile de gueules, qui est de Labelle.

Lacs d'amour

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Meuble représentant un nœud de corde. Les auteurs ne s'accordent cependant pas quant à sa représentation graphique : l'historien médiéviste Emmanuel de Boos préconise de préciser le nom du nœud chaque fois que possible[12] : il peut être en nœud de Savoie, en cordelière bouclée trois fois ou en cordon noué.

D'azur au lacs d'amour surmonté d'une rose accostée de deux étoiles, qui est de Belot.

Traverse horizontale posée en chef, d'où se détachent des pendants rectangulaires ou trapézoïdaux, généralement au nombre de trois, qui peuvent être chargés de meubles secondaires. La traverse du lambel s'appelle le fil. Les pendants ont également été désignés par le terme goutte, ou denticule. Le lambel est l'un des types de brisures signalant la branche cadette d'une maison (exemple ci-dessous pour les princes de la maison de France devenus rois de Naples).

D'azur fleurdelisé d'or, au lambel de gueules, qui est d’Anjou-Sicile dit aussi Anjou-Naples.

La lance est une arme d'hast qui était utilisée par les chevaliers dans les combats et les tournois. En héraldique, elle se distingue de la pique par la hampe (ou manche, ou fût), qui s'élargit à la base pour protéger la main, et qui est épaissie à l'extrémité opposée au fer afin de jouer le rôle de contre-poids. La lance est dire fûtée lorsque le fût est d'une couleur différente ; dans la même situation, on peut considérer que c'est le fer qui est différent du reste du meuble, et dire alors la lance armée. Si le fût est cassé en deux, elle est brisée. Elle est émoussée lorsque l'extrémité de la pointe paraît coupée[13].

D'argent à deux lances de gueules passées en sautoir, à l'écusson de sinople chargé d'un dragon d'or, brochant sur le tout, qui est de Dracy-le-Fort.

Lévrier, levron, levrette

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Le lévrier est toujours représenté colleté, ce qui ne se blasonne donc pas (sauf si le collier est d'un émail différent). Le levron est un lévrier sans collier. La levrette est la femelle du lévrier (elle ne présente donc pas de pénis)[14].

D'azur à deux levrettes rampantes affrontées et accolées d'argent, qui est de Vuillefroy de Silly.

Elle est en défense quand sa corne est pointée vers l'avant, à l'horizontale.

D'azur au sautoir d'or accompagné en chef d'une fleur de lys du même, aux flancs de deux limaçons d'argent posés en pal et affrontés par leur pied, en pointe d'une boucle d'Oise stylisée du même ; sur le tout de sinople aux deux palmes stylisées adossées aussi d'argent, soutenues d'une barre ondée et alésée du même
D'azur au sautoir d'or accompagné en chef d'une fleur de lys du même, aux flancs de deux limaçons d'argent posés en pal et affrontés par leur pied, en pointe d'une boucle d'Oise stylisée du même ; sur le tout de sinople aux deux palmes stylisées adossées aussi d'argent, soutenues d'une barre ondée et alésée du même

Représentation stylisée de l'escargot, par défaut de profil issant de sa coquille, cornes visibles.

D'argent au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d’azur, qui est d’Arménie (Cilicie).

Le lion en nombre devient un lionceau.

De gueules à trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur, qui est du Périgord.

Ou panthère au naturel.

Le livre peut être fermé ou ouvert. Dans ce dernier cas, il peut présenter des lettres inscrites sur les pages ouvertes, comme l'alpha et l'omega. Le livre peut être tenu dans la main d'un personnage.

D'argent à un sanglier saillant de sinople défendu d'argent et onglé de sable affronté à un lion à la queue fourchée et passée en sautoir de gueules, armé et lampassé de sable, accompagnés en chef d'un livre ouvert au naturel, qui est de blason de Colling.
D'azur au livre ouvert tenu par une main d'argent sortant d'une nuée du même mouvant du chef, accompagné de trois fleurs de lis d'or, deux en flancs et une en pointe ; à la bordure de gueules chargée de huit coquilles d'or, qui est du 5e arrondissement de Paris.

Le loup apparaît généralement passant. Levé comme le lion, il est dit ravissant. Sa queue est pendante (ce qui le distingue du renard, dont la queue est dressée).

De gueules au loup contourné d'or, la tête regardant vers la dextre, denté d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or qui est d'Égly.

La losange (féminin) est un petit meuble ayant la forme du losange mathématique, dont la petite diagonale est d'environ les deux tiers de la grande. La grande diagonale donne la direction de ce meuble qui par défaut se pose en pal.

D'argent au chevron ondé de sable accompagné de trois losanges d'azur, une étoile rayonnante de six rais de gueules en chef, et un écusson d'argent à la main senestre de gueules en dextre du chef, qui est de Stronge (en).

La Lune est fort rarement figurée pleine (ce qui se blasonne lune en plein, on la rencontre plutôt représentée sous la forme d'un croissant tourné ou couché dont la ligne intérieure figure un profil de tête humaine (ce qui se blasonne lune en croissant, ou croissant figuré).

Lynx et loup-cervier

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En héraldique, lynx et loup-cervier sont deux figures différentes. Le lynx est passant dans l'écu et tout comme le loup-cervier symboliserait la perspicacité[15],[16]. Le loup-cervier, représenté comme une panthère tachetée avec la queue d'un chat et la face d'un lynx, est très peu présent.

Le lynx peut être représenté passant ou de front[17], et peut être confondu avec le loup bien qu'il ait le plus souvent la queue entre les pattes[18].

Lys (ou lis) naturel (ou des jardins). Meuble qui représente la plante de jardin de ce nom, et qui se blasonne comme les autres fleurs. La représentation n'est cependant pas forcément fidèle : les lys des jardins ont exactement six tépales dans la nature.

D'azur à un lys au naturel accompagné de trois quintefeuilles d'or, au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable, armes du Folgoët (29).
  • Ne pas confondre avec la « fleur de lys » (voir Fleur de lys)

Losange évidée.

De gueules à neuf macles d’or, qui est de Rohan.

La main (dite dextre ou senestre) est généralement représentée en pal, les doigts vers le chef. Montrant sa paume, elle est dite appaumée ; dans l'autre sens, elle est contre-appaumée. Il existe également la main dite bénissante, dont seuls les majeur et index sont déployés.

Deux mains dextres jointes sont appelées une foi.

D’argent à la main dextre appaumée de gueules, la main rouge d'Ulster.
  • Voir aussi le badge d'Ulster porté par les baronnets du Royaume-Uni.

Crâne, par défaut de cerf, représenté de face avec ses bois ou ramures. À ne pas confondre avec le rencontre ou une tête.

D'azur, à un massacre de cerf d'or, surmonté d'une fleur-de-lis du même, qui est de Compaing.

Toujours mouvant de la pointe, elle occupe le tiers inférieur de son champ. Elle peut être agitée ou ombrée d'une couleur à préciser.

Une merlette est un oiseau imaginaire ressemblant à une canette, toujours figuré de profil, les ailes contre le corps, sans bec ni pattes. Après l'aigle, c'est l'oiseau le plus fréquent dans les armoiries médiévales[19]. Il est généralement employé en nombre dans un même champ.

D'azur à trois merlettes d'or, armes de Sarcelles, qui est du Val-d'Oise.

Petit meuble en forme d'étoile à six branches percée en son centre. Il s'agit en fait d'une molette d'éperon, dont le perçage central par lequel passe le collet permet sa rotation. Lorsque ce collet est représenté, la molette est dite colletée.
C'est par ce perçage que se fait la distinction entre la molette et l'étoile à six branches.
Les molettes d'éperon dans les armoiries représentent assez souvent celles des anciens chevaliers[20].

D'azur au huchet contourné d'argent, lié, virolé et enguiché de gueules, accompagné de trois molettes d'or, qui est de Villefort.

Figure qui représente le monde sous forme d'une boule, entourée d'un cercle et d'un demi-cercle et surmonté d'une croisette, également appelé globe. Il est cintré de la bande de métal qui l'entoure, et croisetté de la croix qui le surmonte.

D'argent au globe de gueules, cintré et croisetté d'or.

Le globe a été adopté comme symbole de souveraineté universelle par les empereurs romains (depuis Caracalla), la croix a été ajoutée par les souverains chrétiens.

Mont, montagne

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Le mont ou montagne est un meuble qui par défaut est uni, mais qui se rencontre le plus souvent sous la forme de trois mamelons appelés coupeaux, dont le nombre est à blasonner. Meuble central par défaut, il faut aussi blasonner s'il est mouvant de la pointe, ou d'un meuble de pointe (terrasse, mer, etc.), ce qui est très fréquent.

D’or à une montagne de trois coupeaux de gueules posée sur une terrasse de sinople (apparaît dans les armes de la Caspienne, pour figurer le mont Ararat).
D'argent à une aigle de gueules, membrée, becquée et couronnée d'or, empiétant une montagne de trois coupeaux de sinople issante d'une mer d'azur, qui est de Nice.

Instrument servant à maîtriser et diriger les chevaux, en les pinçant aux naseaux. Représenté par deux branches de métal réunies par une charnière.

Les morailles sont souvent confondues avec les broyes, dont la représentation est similaire.

Moucheture d'hermine

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Petit meuble figurant une queue d'hermine. Par défaut, elle est de sable. C'est ce motif semé sur l'argent qui constitue la fourrure dite hermine. Ce petit meuble peut se rencontrer isolé ou en nombre, dans toutes les dispositions classiques. Souvent aboutées par la pointe, elles composent alors, à quatre, une croix herminée, à cinq, une étoile herminée…). On peut par raccourci la blasonner du seul terme moucheture (il n'y a de moucheture que d'hermine) mais surtout pas par le seul terme d'hermine, lequel désigne l'animal.

Palé d'argent et de sable de six pièces, au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable, qui est de Rennes.

L'héraldique distingue le bélier, la brebis et l'agneau. Le bélier se caractérise par ses cornes en spirales. Symbole de la douceur et de la franchise, il est généralement représenté de profil et passant ou saillant, parfois couché.

De gueules à un bélier d’argent, tenant une oriflamme surmontée d’une croix d’or, qui est de Gotland.

La brebis est normalement représentée paissante. L’agneau tenant une oriflamme marquée d’une croix est un agneau pascal.

Un navire peut être équipé. Ses voiles peuvent être gonflées. Le navire de base comprend une coque simple, un mât et une voile.

D’azur à un navire d’argent, qui est de Trégor.

Le navire (Langskip, ou drakkar dans le langage courant) représente le pouvoir royal dans l’ancienne héraldique écossaise. Il est représenté avec des rames.

D’or au navire à la voile carguée de sable, à trois pennons de gueules, qui est de la seigneurie des îles (ancien royaume écossais des Orcades).

La galère est un navire de forme antique, dont les voiles sont toujours ferlées. Ce meuble est fort usité dans les armes anglaises[21].

De gueules à la nef équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or, qui est de Paris
  • Voir aussi navire.

Nœud de Savoie

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L'oiseau est becqué, membré, suivant que son bec (et) ses pattes sont d'une couleur différente du corps. Il est rarement gorgé (la base du cou est d'un émail différent)

L'aigle (toujours au féminin, souvenir du latin aquila) est représentée avec une langue (ce qui constitue une exception pour un oiseau). L'aigle est lampassée (ou languée, ce qui est synonyme) si cette langue est de couleur différente.

L'oiseau est dit onglé lorsque ses ongles sont d'une couleur différente du corps. Cependant, l'aigle dans ce cas est en général dite "armée", pour ses serres de couleur différente, avec quelques exceptions[7].

L'oiseau est dressé (ou ouvert, ou encore élevé) quand ses ailes sont représentées ouvertes et coudées, ce qui est le cas normal pour l'aigle au Moyen Âge. Il est élevé (ou, dans le cas de l'aigle, éployée) quand les ailes ouvertes sont étendues (pour l'aigle, à partir du XVIe siècle). Dans le cas contraire, il est plié.

Morné : sans bec ni pattes.

Il peut être représenté sur son aire.

Il est essorant quand il prend son envol vers le haut, essoré quand il est représenté en train de voler, descendant quand il est représenté volant vers la pointe de l'écu. S'il vole en piquet, entièrement dirigé vers la pointe, ailes éployées ou élevées, il peut aussi être dit fondant.

Mantelé au premier d'azur à une colombe fondante d'argent tenant en son bec une fleur de lys du même, au second de sable à une croix clêchée pommetée de douze pièces d'or emplie d'azur mouvant de l'échancrure du mantelé, à un étai d'or brochant sur la partition et la croix, qui est de Simon Dietz ▶

L'aigle (ou tout rapace) qui tient quelque chose entre ses serres est dit empiétant.

De gueules à une aigle éployée d'argent, empiétant d'une banderole du même chargée du mot « Agen » en lettres de sable (partie dextre du blason d'Agen) ▶

La perdrix est plutôt grasse, et a un bec court. La colombe, le pigeon ou la tourterelle ont sensiblement le même profil.

De gueules à une perdrix couronnée d’or, qui est d’Aunis ▶

Cor de chasse très puissant que l'on rencontre dans les armoiries, mais qui est le plus souvent appelé grêlier[22].

Onde, au singulier, est défini quasi seulement par P.-B. Gheusi comme synonyme de rivière, ayant abusivement dérivé sous une formes plurielle (des ondes) en précisant mouvant de la pointe comme synonyme graphique de mer, expression donc à éviter.

Se dit des bouts de fer de piques dont on charge quelquefois l'écu (le plus souvent en sautoir), et que quelques-uns nomment amandes pelées[23]. Comminges porte de gueules à quatre otelles d'argent en sautoir (alias croix de Comminges).

L’ours est reconnaissable à sa tête plate, sa petite queue, et ses pattes de plantigrade armées de solides griffes. Il peut être emmuselé (muselé). À la position classique rampant (dressé sur ses pattes de derrière, le corps penché vers l'avant), l'ours ajoute une position dite en pied quand le corps est quasiment à la verticale.

D'or à un ours de sable, au chef du même, qui est de Noves.

Le paon est représenté avec des plumes en aigrettes sur la tête. Sa position habituelle semble être rouant, c'est-à-dire de face, en train de faire la roue, la tête tournée vers la dextre. Il peut également être passant, c'est-à-dire de profil, la queue au sol.

Le paon est miraillé si les ocelles de sa queue sont d'une couleur particulière, et gorgé dans le cas de la gorge.

D'azur au paon d'or, qui est de Saint-Paul-sur-Yenne.

Feuille de peuplier.

D’azur à deux paniers échiquetés d’or et de gueules, portant des feuillages de sinople (apparaît dans les armes de Melilla).

La panthère héraldique n’a rien à voir avec le félin du même nom. C’est un monstre composé d’une tête de cheval, de cornes de taureau (qui peut être accornée d’un émail particulier), un corps de lion, les pattes avant d’aigle, les pattes arrière de lion (ou de taureau), et la queue d’un lion. Elle crache des flammes par sa gueule, ses narines et ses oreilles.

La panthère est fréquente dans la région de Styrie, dont elle orne le blason.

De sinople à une panthère d’argent, armée et accornée de gueules, crachant des flammes du même, qui est de Styrie.

Les ailes des papillons peuvent être bigarrées, c’est-à-dire recevoir des taches de couleurs différentes du reste.

Le pélican est représenté dans son aire, de profil, les ailes étendues, en train de se déchirer la poitrine dont les gouttes de sang (la piété du pélican) servent à nourrir les trois petits à ses pieds (symbole christique).

De gueules au pélican d'argent avec sa piété de gueules dans son aire d'or, au chef cousu d'azur chargé d'une fleur de lys aussi d'or, qui est de Branges.

Le phénix est un oiseau fabuleux, représenté de face[24] ou de profil[25], avec une aigrette, les ailes ouvertes. Il est posé sur un bûcher enflammé nommé son immortalité (il est censé renaître de ses cendres).

D’azur au phénix d’or sur son immortalité de gueules, accompagné en chef de trois besants d’or, qui est de Drouville.

Terme utilisé comme « jocker » dans les blasonnements pour éviter les répétitions (exemple : au lieu de blasonner « donjonné de trois donjons » on dira « donjonné de trois pièces »[26].

La pique est une arme d'hast, utilisée principalement par l'infanterie. En héraldique, on la distingue de la lance principalement par la hampe cylindrique.

Lorsque la hampe et le fer sont de couleur différente, la pique est dite fûtée ou armée (respectivement selon que l'on considère que la hampe ou le fer sont de couleur différente du reste du meuble).

Une plante peut être fleurie quand elle montre des fleurs, fruitée quand elle montre des fruits (fleurs et fruits peuvent être d'un émail différent).

  • Voir principalement arbre, fleur.

Le poisson héraldique intègre allègrement les cétacés et même quelques crustacés comme l'écrevisse. Les poissons héraldiques les plus fréquents sont le bar, le brochet, le chabot, le dauphin et le saumon.

Le terme poisson est utilisé quand l'espèce n'est pas identifiée. Le terme nageant signifie qu'il est posé en fasce. Un poisson peut être animé, barbé, crêté, écaillé (par rapport aux écailles), lorré, oreillé (pour le dauphin), pâmé, peautré…

Fierté s'emploie pour un poisson dont on voit les dents, même si elles sont de même couleur, ou pour une baleine, mais dans ce cas, quand les fanons sont d'une couleur différente. Très rare. Fierté est un participe passé, de l'ancien français ferreté, qui signifie découpée, percée à jour.

Il peut être formé de plusieurs arches, mais par défaut, d'une seule. Il est voûté, parfois pointu en chevron et mouvant des bords du champ. Quand il n'est pas mouvant des bords, il est dit alésé ou « non mouvant des bords » si on estime que « alésé » ne peut concerner que les pièces. (On trouve parfois « isolé » pour définir ce cas, mais c'est fautif, car « isolé » concerne ce qui serait par défaut mouvant de la pointe, et non des bords.)

Il peut être gardé quand il est muni de tourelles à ses extrémités.

Il fait souvent partie d’une composition complexe, comprenant tours et rivières.

De gueules au pont d'or à deux arches qui est de Pontevès).
De gueules au pont de six arches d’argent, maçonné de sable, posé sur une mer d’azur, sommé de cinq tourelles d’argent, maçonnées de sable, ouvertes et ajourées du champ et surmontées de cinq fleurs de lis d’or qui est de Quercy et du Lot.

Il est généralement représenté avec trois pieds sans anse (synonyme de marmite).

La marmite représentée avec une anse est appelée channe ou marmite à cornière.

Une potence apparaissait autrefois dans les armoiries de certaines villes, comme Héricourt. Probablement jugée trop sinistre, elle a été remplacée par un tau (voir plus bas) dans les armoiries actuelles.

Terme rare synonyme de tête et col réservé au cerf[27].

Quartefeuille

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Meuble en forme de fleur stylisée, à quatre pétales non pointus, percée au centre (qui laisse voir le champ).

Quintefeuille

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Meuble en forme de fleur stylisée, à cinq pétales pointus, percée au centre (on y voit ce qui est dessous).

D'or à la quintefeuille d'azur, qui est de Toulgoët.

Rayon. S'utilise surtout au pluriel : étoile de cinq rais[6]. Par défaut, l'étoile est toujours de cinq rais. Si le nombre de rais est différent de cinq, il doit être blasonné.

De gueules à une étoile de huit rais d'or, qui est de Sade (ancien), et de Raignion ▶

Rais est resté un nom singulier dans l'expression un rais d'escarboucle.

Nom du bois de cerf. Demi-ramure : l'un des deux bois du cerf.

D’or à trois demi-ramures de cerf de sable, qui est du Wurtemberg.
Instrument de culture et de jardinage[28].

Le renard apparaît généralement passant et de gueules. Levé comme le lion, il est dit ravissant. Sa queue est généralement dressée (en quoi il se distingue du loup, dont la queue est généralement pendante).

En héraldique, mot masculin. il désigne une tête d'animal quadrupède représentée seule et de face. Par exception, ne concerne ni le lion ni le léopard, dont les têtes sont par définition de profil pour le premier et de face pour le second.

D’or à un rencontre d'urus de sable, lampassé et bouclé de gueules qui est du canton d'Uri.

Roc d'échiquier

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De sinople au roc d'échiquier d'or, qui est de Coustaussa.

De même que la fleur de lys, la représentation de la rose est conventionnelle. Elle est formée par cinq pétales, entre lesquels apparaissent des pointes (sépales), et un bouton marque le centre. Les sépales peuvent être barbés.
Parfois la rose n'a que 4 pétales (à blasonner).
L'héraldique anglaise a produit une rose double, liée à son histoire, retraçant la guerre des Deux-Roses. Elle se représente par une rose d'argent chargeant une rose de gueules. L'utilisation de cette forme dans d'autres contextes et avec d'autres couleur est fautive, en tous cas en héraldique française[29]

D’or à une rose de gueules, boutonnée du champ et pointée de sinople, qui est de Pulversheim.

Roue à aube

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Tiercé en pal, au premier coupé en 1 d'azur aux trois fleurs de lis d'or, en 2 de gueules aux trois léopards d'or, une burelle ondée d'azur céleste brochant sur la partition ; au second d'argent aux deux moulins à vent de gueules ailés d'or ; au troisième coupé en 1 de gueules à la roue à aubes d'or, en 2 d'azur à l'arbre arraché au naturel, une burelle ondée d'azur céleste brochant sur la partition, qui est de North Hykeham.

Roue de Mayence

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La roue de Mayence (en allemand : Mainzer Rad) est une roue à six rayons, généralement d'argent sur champs de gueule.

De gueules à une roue d’argent, qui est d'Erfurt.

Le rustre est une losange percée d'un trou circulaire (à la différence de la macle, percée en forme de losange).

Les saints se reconnaissent à leur nimbe, qui est un disque sur lequel broche la tête. Toutefois, on trouve aussi des anges — non saints — munis de cet attribut. Chaque saint a ses propres attributs qui permettent de l’identifier. Saint Michel est caractérisé par une épée et une balance, saint Pierre par une clef (la clef du paradis), etc.

De gueules à saint Pierre de carnation, vêtu d'argent, le manteau d'or, tenant de sa dextre une clef renversée de sable et de sa senestre un livre fermé du même, sur une terrasse de sinople, qui est d'Eguisheim.
D'azur à trois fleurs de lys d'or accompagnées en cœur d'une salamandre couronnée d'or vomissant des flammes de gueules, dans sa patience du même qui est de Chambord.

Porc sauvage se représentant de profil, passant et ayant la queue recercelée ; « défendu » quand ses défenses sont d'un émail particulier, « onglé » quand il s'agit du bout de ses pattes, et « allumé » pour l'oeil ; sa tête se blasonne « hure » dont l'extrémité est le « groin ».

Il est flamboyant quand des flammes lui sortent des yeux et du groin.

D'argent au sanglier de sable qui est de Quefurus.
D'azur à trois sardines d'argent posées en fasce et rangées en pal qui est de Sardini.

La tête isolée du saumon est nommée hure.

De gueules semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, à deux saumons adossés du même brochant sur le tout qui est de Badonviller.

Sceau de Salomon

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Étoile à six branches aussi appelé étoile de David, didelta ou étoile juive.

Sénestrochère

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Représentation d'un bras gauche.

  • Voir bras.

Sa langue peut être fourchée (ou biffurquée).

Le serpent dont le corps forme plusieurs volutes est une bisse. Un serpent à cornes est un céraste.

En héraldique d’Empire, les sénateurs portent un franc-quartier (d’azur pour les comtes, de gueules pour les barons) chargé d’un serpent d’argent entourant un miroir d’or.

Figure de fantaisie employée comme meuble de l'écu. La sirène (distincte de la mélusine) est formée pour le haut du corps d'une femme, pour le bas d'une queue de poisson. Elle tient de la dextre un miroir ovale, et de la sénestre un peigne. Elle est parfois représentée avec une double queue dont elle tient chacune des extrémités.

De gueules à la sirène d'argent, se regardant dans un miroir du même, posée sur une trangle ondée d'azur bordée aussi d'argent, accompagnée en chef à dextre d'une croisette d'or et à senestre d'une fleur de lys du même défaillante à senestre, qui est de Monsireigne.

Le soleil est normalement figuré, c’est-à-dire qu’il est orné d’un visage humain. Dans le cas contraire, on précise qu’il est non figuré, en le blasonnant tout simplement non figuré ou éteint. On trouve parfois ombre de soleil ce qui est fautif en tant que synonyme de non figuré, l'ombre de soleil, tout comme l'ombre d'autres meubles, est son dessin au trait, sans remplissage, donc en transparence.

Il est représenté par un cercle parfait entouré de seize rayons, huit droits, huit ondoyants, posés alternativement ; son émail particulier est l'or. Il y en a cependant d'autres couleurs qui doivent donc être blasonnées, on le dit dans ce cas éclipsé. On appelle soleil levant celui qui est mouvant de l'angle dextre du chef ; soleil couchant, celui mouvant de l'angle senestre du chef.

D'azur, à un soleil d’or, maison d'Aymerich.

Source : chacune des fasces ondées d'une fontaine héraldique (parfois appelée fontaine anglaise). Le dessin ci-contre représente une fontaine héraldique de gueules remplie d'argent, traversée de 3 sources d'azur.

La fontaine anglaise classique est représentée par un besant-tourteau fascé-ondé de 6 pièces d'argent et d'azur.

Croix pattée en forme de tau grec (donc sans la branche supérieure), toujours alésée. Synonyme : taf, croix, béquille de Saint-Antoine.

De gueules au tau d'or qui est de Toul.

Sol, figuré dans l'écu, mouvant de la pointe. La terrasse diffère de la champagne[30] par le fait que la ligne de division n'est pas rectiligne, ou par le fait qu'elle supporte des meubles (qui sont posés sur la terrasse)..
Lorsqu'elle n'est pas mouvante de la pointe, elle est dite « isolée ».

Terrasse de taille réduite.

De gueules au moulin à vent d'or, posé sur un tertre de sinople, accosté de deux clefs renversées et adossées d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles aussi d'argent, qui est de Mouilleron-en-Pareds.

Tête d'animaux

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Généralement de profil, regardant vers dextre, souvent représentée avec une grande partie du cou (on dit alors tête et col. Voir protomé). Si ce cou est limité par une section nette, la tête est dite coupée, sinon elle est dite arrachée. De face la tête est dite « rencontre ».

Tête humaine

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Généralement de profil (sinon se dit figure) regardant vers dextre La tête de Maure est en principe de sable. La Sardaigne porte de même quatre têtes de Maures accompagnant une croix de gueules. De Morelet des Forges porte des têtes de Maures d'argent (armes parlantes : Maure-lait).

D’argent à une tête de Maure de sable, tortillée du champ, qui est de Corse.

Tiercefeuille

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Meuble en forme de fleur stylisée, à trois pétales égaux, ronds ou pointus, formant des angles à 120°, souvent défini comme un trèfle sans queue (ce qui est le cas en héraldique britannique). Toutefois, par analogie avec la quartefeuille et la quintefeuille, ce meuble est à tort, parfois percé en son centre d'un trou rond laissant voir le champ. Sa position par défaut est un pétale vers le chef, deux vers la pointe. Ne doit pas être confondu avec la caillouse (cœur de lis).

D'azur à neuf tiercefeuilles d'or ordonnées 3, 3, 2 et 1, qui est de Saint-Florent-sur-Cher.
  • Voir échiquier.

Le tonneau est cerclé quand ses cercles sont d'un émail différent.

La tour est représentée ordinairement ronde, parfois carrée, avec une porte, et une fenêtre. La tour est normalement crénelée de trois pièces, c’est-à-dire que son appareil de créneaux ne montre que trois merlons.

D'argent à la tour de gueules.

La tour peut être donjonnée quand la plate forme est surmontée d'une ou plusieurs petites tours accessoires. On parle de tour donjonnée ou de donjon.

D'azur à une tour d'or donjonnée de quatre pièces, maçonnée de sable, qui est de Gap.

La forme de la tour est l’expression simplifiée du château, dans les petites charges.

De France au lambel à trois pendants de gueules, chacun chargé de trois châteaux d’or, qui est d’Artois.

Meuble en forme de disque, d'émail ou de fourrure, jamais de métal (les métaux sont utilisés par les besants pour une forme identique). Dans l'héraldique allemande, il apparaît parfois sous forme de boule (relief ombré).

D'argent à huit tourteaux de gueules posés en orle, qui est de Staël von Holstein

Le trèfle est formé de trois feuilles arrondies réunies à leur base. Une courte tige ondulée et pointue le distingue de la tiercefeuille.

D'or à une fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople, qui est de Duprat.

Le trescheur[31] (ou trécheur) est une pièce constituée par un orle réduit en épaisseur. On rencontre surtout le double-trescheur (autrefois nommé essonier). Il peut être fleuronné ou fleurdelisé (orné de fleurons ou fleurs de lys du côté extérieur), et contre-fleuronné ou contre-fleurdelisé (orné de fleurons ou fleurs de lys du côté intérieur).

Le double-trescheur fleuronné contre-fleuronné apparaît notamment dans les armes d'Écosse.

D'or à un lion de gueules armé et lampassé d'azur, à un double-trescheur fleuronné contre-fleuronné du même, qui est d'Écosse.

Trois jambes fléchies réunies en cœur par la hanche. Les jambes peuvent être nues (armes de Sicile), vêtues ou armées.

De gueules à la triquètre d'argent, genouillères et éperons d'or, qui est de l'île de Man.

Un tronc représenté sans branches est dit ébranché. Il est généralement arraché dans ce cas, c’est-à-dire représenté les racines nues.

D’argent au pampre de vigne de sinople, fruité de quatre grappes de pourpre qui est de Vignot.

Meuble formé d'annelets concentriques.

D'azur à trois vires d'or, qui est de Virieu.

Ligne dentelée, ou en zigzag. On trouve aussi l'adjectif vivré.

De gueules au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or, au chef d'argent chargé d'une vivre de sable qui est de Préaulx.

Nom donné à une paire d'ailes d'oiseau réunies à l'articulation, par défaut ouvert, le bout des ailes pointant vers le haut. Est dit abaissé dans le cas contraire. Une seule aile est dite demi-vol, qui par défaut est l'aile senestre. Dans le cas où c'est l'aile dextre, il faut le blasonner, de préférence par l'expression contourné.

D'azur à un vol d'argent qui est de Janvier de La Motte.

Variété rare de l’hermine, en principe de sable. Elle apparaît dans les armes de Sibérie.

Aide pour réaliser un dessin

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Pour dessiner un blason, voir l'article Projet:Blasons/Meubles

Références

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  1. Voir une collection d'images de meubles héraldique ici : (en) Christie L. Ward, « SVG Images for Heralds », sur vikinganswerlady.com (consulté le ).
  2. « Boeuf », sur blason-armoiries.org (consulté le ).
  3. Pierre Jaillard, Les Blasons, Hachette Pratique, , p. 71.
  4. « Entrée « cor » », sur euraldic.com (consulté le ).
  5. www.blason-armoiries.org
  6. a b et c L'orthographe « rais » avec un “s” même au singulier était courante par le passé pour toutes ses acceptions, et était consigné au Dictionnaire de l'Académie française jusqu’en 1878. Aujourd'hui, on écrit ordinairement « un rai », « des rais ». Mais l'héraldique étant une science historique, le “s” y est aujourd'hui conservé même au singulier, notamment pour « le rais d'escarboucle » ; ailleurs il est surtout au pluriel : « une étoile de huit rais ».
  7. a et b Selon René Borricand, Nobiliaire de Provence (via euraldic.com), ici l'aigle est dite « onglée ». Habituellement, l'aigle dont les serres sont d'une couleur différente de celle du corps doit être de préférence dite « armée », comme le lion pour ses griffes. « Onglé » se dit plutôt des animaux au pied fourchu donc du cerf, du taureau, du bœuf, de la biche, de la vache ou de la licorne, lorsque la corne de leurs sabots doubles est d'un autre émail que celui de leur corps. Voir notamment : “Au Blason des Armoiries”, « entrée “Aigle” », sur blason-armoiries.org, (consulté le ). Ainsi que : « entrée “Onglé” », sur blason-armoiries.org, .
  8. a et b D'après l’Alphabet et figures de tous les termes du blason de L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899 ; ainsi que d'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France de Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 ; les deux étant cités dans AU BLASON DES ARMOIRIES, « entrée « Force » », sur blason-armoiries.org, (consulté le ). Voir aussi les entrées du Wiktionnaire : force, forces et forces de tondeur.
  9. A. de Foraz, Le Blason, p. 222.
  10. D'après L'Alphabet et figures de tous les termes du blason, de L.-A. Duhoux d'Argicourt, Paris, 1899.
  11. D'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France, Nicolas Viton de Saint-Allais, Paris, 1816.
  12. Emmanuel de Boos, Dictionnaire du blason, Paris, édition Le Léopard d'or, 2001
  13. Sources : Lance.
  14. glossaire.blason-armoiries.org ; heralogic.eu ; d'Haucourt et Durivault, Le Blason, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1965, 4e édition (ISBN 2-13-044335-4).
  15. (fr) « Lynx », sur blason-armoiries.org/, Au blason des armoiries (consulté le ).
  16. (fr) « Loup-cervier », sur blason-armoiries.org/, Au blason des armoiries (consulté le ).
  17. (fr) « Glossaire, dictionnaire héraldique : évolution de 1679 à 1905. Lettre L », sur euraldic.com/ (consulté le ).
  18. (en) Arthur Charles Fox-Davies, A Complete Guide to Heraldry, Skyhorse Publishing Inc., , 647 p. (ISBN 978-1-60239-001-0, lire en ligne).
  19. Michel Pastoureau, L'Art héraldique au Moyen Âge, Seuil, , p. 107.
  20. « Molettes d'éperon », sur blason-armoiries.org (consulté le ).
  21. Selon L.-A. Duhoux d’Argicourt, Alphabet et figures de tous les termes du blason, Paris, (lire en ligne), « Galère ».
  22. D'après L'Alphabet et figures de tous les termes du blason, de L.-A. Duhoux d'Argitcourt, Paris, 1899.
  23. T. Veyrin-Forrez, Précis d'héraldique Larousse, p. 90.
  24. T. Veyrin-Forrer, Précis d'héraldique, Larousse, 2004.
  25. Selon L.-A. Duhoux d’Argicourt, Alphabet et figures de tous les termes du blason, Paris, 1899 ; et N. Viton de Saint-Allais, Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France, Paris, 1816 [1].
  26. Jean-Paul Fernon, Dictionnaire d'héraldique, Les Éditions d'Héligoland, 2011, p. 123 et 266 (EAN 9782914874908).
  27. J.-P. Fernon, Dictionnaire d'héraldique, p. 129, image 36j.
  28. « Râteau », sur blason-armoiries.org (consulté le ).
  29. DeForas, Le Blason. Dictionnaire et remarques, Joseph Allier éditeur, 1883, p. 379.
  30. « Champagne », sur blason-armoiries.org (consulté le ).
  31. Informations lexicographiques et étymologiques de « trescheur » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.

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