Oisy-le-Verger
Oisy-le-Verger | |||||
Une vue de la commune. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Osartis Marquion | ||||
Maire Mandat |
Marie-Christine Guenot 2020-2026 |
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Code postal | 62860 | ||||
Code commune | 62638 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ossicatiens | ||||
Population municipale |
1 188 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 105 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 15′ 03″ nord, 3° 07′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 77 m |
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Superficie | 11,36 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bapaume | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Oisy-le-Verger est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ossicatiens. La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion.
Sur le territoire de la commune se trouve un menhir datant du Néolithique appelé le Gros Caillou et qui fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais et limitrophe du département du Nord, Oisy-le-Verger est un bourg rural[Insee 1] située à 15 km au sud-est de la commune de Vitry-en-Artois et à à 29 km à l'est de la commune d'Arras (chef-lieu d'arrondissement).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix communes, dont quatre, Arleux, Aubigny-au-Bac, Aubencheul-au-Bac et Brunémont, dans le département du Nord. Les communes limitrophes sont Brunémont, Arleux, Aubencheul-au-Bac, Aubigny-au-Bac, Écourt-Saint-Quentin, Épinoy, Palluel, Rumaucourt, Sauchy-Cauchy et Sauchy-Lestrée.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 11,36 km2 ; son altitude varie de 32 à 77 m[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par le canal du Nord, canal ou chenal navigable de 75,56 km, qui prend sa source dans la commune de Rouy-le-Grand et se jette dans la Somme Canalisée au niveau de la commune de Biaches[3], et par l'Agache, cours d'eau d'une longueur de 11,54 km, qui prend sa source dans la commune d'Inchy-en-Artois et finit sa course dans la commune de Palluel[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinoy à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 702,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 1,5 | 3,3 | 5,2 | 8,6 | 11,4 | 13,4 | 13,3 | 10,8 | 8 | 4,5 | 2 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 3,8 | 4,4 | 7,2 | 10,1 | 13,5 | 16,4 | 18,6 | 18,6 | 15,5 | 11,6 | 7,2 | 4,4 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,2 | 7,3 | 11,1 | 15 | 18,4 | 21,4 | 23,8 | 23,8 | 20,3 | 15,3 | 10 | 6,7 | 14,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,8 05.01.1985 |
−17,2 21.02.1956 |
−11,4 13.03.13 |
−4,5 12.04.1986 |
−1,3 07.05.1997 |
1,2 05.06.1991 |
4,5 01.07.1984 |
5 30.08.1963 |
0,8 17.09.1971 |
−5,4 29.10.1997 |
−9 15.11.1983 |
−12,8 31.12.1978 |
−19,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,9 09.01.15 |
18,6 26.02.19 |
23,3 31.03.21 |
27,6 20.04.18 |
30,9 27.05.05 |
34,7 27.06.1976 |
41,8 25.07.19 |
38,2 06.08.03 |
34,7 15.09.20 |
28,6 01.10.11 |
19,5 06.11.18 |
16,2 30.12.22 |
41,8 2019 |
Précipitations (mm) | 54,1 | 47,9 | 50 | 42,7 | 56,7 | 63,7 | 67,7 | 67,7 | 56,5 | 63,6 | 62,6 | 69,7 | 702,9 |
Paysages
[modifier | modifier le code]Entouré au nord, à l'ouest et au sud de zones humides boisées, le village d'Oisy s'étend sur une colline sableuse qui surplombe au nord le val de la Sensée et la rivière l'Agache à l'ouest. Son paysage est en openfield et les cultures céréalières sont majoritaires.
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés et gérés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].
Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés et gérés (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France :
- le marais de Rumaucourt, d’une superficie de 61,544 ha[12] ;
- le marais d'Aubigny-au-Bac, d’une superficie de 59,726 ha[13]
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3] :
- les marais d'Arleux, de Palluel, de Saudemont, d'Écourt-Saint-Quentin, de Rumaucourt et d'Oisy-le-Verger. C'est un vaste complexe marécageux de 791 ha constitué d'étangs, de boisements tourbeux, de peupleraies et de prairies alluviales et qui comporte une grande diversité de végétations aquatiques, amphibies et hygrophiles[14] ;
- le marais d’Aubigny et de Brunemont, d’une superficie de 306 ha et d'une altitude variant de 34 à 48 mètres. C'est un complexe marécageux typique de la vallée de la Sensée avec, en bordure des étangs, de belles végétations[15] ;
- le bois du Quesnoy à Oisy-le-Verger, d’une superficie de 186 ha et d'une altitude variant de 41 à 67 mètres. Cette ZNIEFF est constituée d'un bois sur sables dont la partie centrale est occupée par une carrière en activité[16].
et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : le complexe écologique de la vallée de la Sensée. Cette ZNIEFF s’étend sur plus de 20 km depuis les communes de Remy et Haucourt jusqu’à la confluence de la rivière canalisée avec l’Escaut. Elle forme une longue dépression à fond tourbeux, creusée entre des plateaux aux larges ondulations ; Ostrevent au Nord, bas-Artois au Sud et Cambrésis à l’Est[17].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Espèces faunistiques et floristiques
[modifier | modifier le code]L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[18].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Oisy-le-Verger est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1]. Elle est située hors unité urbaine[Insee 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[Insee 2]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[Insee 3],[Insee 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,9 %), forêts (9,4 %), prairies (6,4 %), zones urbanisées (6 %), zones humides intérieures (4,3 %), eaux continentales[Note 6] (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]Les villages attenants à Oisy-le-Verger sont :
- Aubencheul-au-Bac par la D 14 ;
- Brunémont par la D 247 ;
- Écourt-Saint-Quentin, par le chemin de Brichambeaux ;
- Épinoy, par la D 21 ;
- Palluel, par la D 21 ;
- Sauchy-Lestrée, par la D 14 ;
- Sauchy-Cauchy par la D 14.
Transports
[modifier | modifier le code]Le canal Seine-Nord Europe (CSNE), reliant l'agglomération parisienne avec le réseau fluvial du Nord de la France et du Benelux et dont l'ouverture est prévue en 2030, traverse le territoire de la commune et dispose d'une des six écluses[20].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite du mouvement de terrain du [21].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Oiseium seu Oziacum, Ausiacum au XIe siècle ; Osgi en 1106 ; Oizi en 1111 ; Oisgi vers 1138 ; Osiacum en 1157 ; Oysi en 1160 ; Oyzi au XIIe siècle ; Auseium en 1206 ; Ausi en 1230 ; Oysiacum en 1235 ; Oisiacum en 1239 ; Oysiachum en 1249 ; Aussiacum en 1255 ; Osi en 1294 ; Oysy en 1299 ; Oisies en 1315 ; Osiies en 1319 ; Oysies en 1320 ; Oissy en 1327 ; Oissy-en-Cambresis en 1419 ; Doysy en 1430[22] ; Oisy en 1793 ; Oisy et Oisy-le-Verger depuis 1801[1].
Selon Maurits Gysseling, le nom proviendrait d'un anthroponyme gallo-romain Aucius suivi du suffixe -acum[23].
Connu sous le nom d'Oisy depuis le IXe siècle, il ne porte la mention « le Verger » que depuis le XIXe siècle pour le différencier des autres Oisy de France et de Belgique. Le Verger est en fait le nom de l'abbaye de Sainte-Marie-du-Verger, située autrefois sur son territoire le long de la Sensée et aujourd'hui en ruine[Note 7].
Histoire
[modifier | modifier le code]Si la présence humaine est attestée dans le val de la Sensée dès le néolithique, et plus particulièrement pour Oisy dans le lieu-dit « le Vieux Marais » avec un mégalithe (dit le « Gros Caillou »), les découvertes archéologiques à proximité d'Oisy n'attestent pour l'instant que d'une occupation humaine durant l'Antiquité.
Oisy-le-Verger, petit village du Pas-de-Calais, a une histoire riche et dense qui s'étend de l'Antiquité à nos jours.
D'origine sans doute modeste, il fut un fief puissant dès le IXe siècle et le berceau d'une famille qui dominera le Cambrésis jusqu'au XIIIe siècle[24]. Loin de retomber dans l'oubli, il perdurera jusqu'à la Révolution en tant que châtellenie importante. En 1665, la terre d'Oisy, jusque là baronnie, est érigée en comté. À cette occasion, il est précisé que située en Artois, elle relève du roi du fait du comté d'Artois. Elle possède à cette date toutes le prérogatives de justice (justice seigneuriale), féodalité, patronage de droits honorifiques d'église. Elle est d'une grande étendue et d'un revenu très considérable avec un beau château, un grand parc et plusieurs vassaux[25].
Le village est le chef-lieu du canton jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Témoignages archéologiques
[modifier | modifier le code]- Le menhir, mégalithe du Néolithique, surnommé « le Gros Caillou », classé au titre des monuments historiques depuis le [26],[27].
- La découverte d'une tombe au XIXe siècle datée de la fin du règne de Postume (267) lors du creusement du canal de la Sensée fut relatée comme suit : « Le , des ouvriers occupés au curage de la Sensée, trouvent, en élargissant le lit de cette rivière, à l'endroit de la tourbière d’Oisy, le squelette presque complet d’un corps humain. Il était placé dans un long panier en forme de bière, fait de forts osiers et recouvert du côté de la tête de lourdes tuiles rouges, car là existait une assez grande ouverture carrée réservée au-dessus de la face au moment du tressage qui a dû être fait autour du corps. Le cercueil avait été placé à deux mètres environ de profondeur dans un terrain tourbeux favorable à la conservation des osiers et des ossements. À deux mètres de ce squelette était une tête de cheval encore entière mais noircie comme les autres ossements par leur séjour prolongé dans la tourbe. Au-dessus du tombeau avait été déposée une bourse en cuir que l'action de l'air réduisit en poussière aussitôt. Elle contenait 152 monnaies romaines du Bas-Empire. Vingt-quatre de ces pièces avaient été offertes par les ouvriers de monsieur Barberi, employé au canal de la Sensée. Les cent-vingt-huit autres furent représentées, mais elles étaient communes et mal conservées. Aussi ne représentaient-elles aucune valeur ni aucun intérêt. L'âge du tombeau peut être ainsi déterminé facilement et d’une manière précise par les monnaies qui l'accompagnaient. Les pièces de Postume sont celles du dernier règne qu’offre la trouvaille. Elles sont au nombre de 52 et toutes assez usées. On doit assigner à cette sépulture la fin du règne de ce tyran tué par ses soldats en l'an 267 de notre ère. Le dessin joint au rapport donne une idée assez exacte de cette curieuse sépulture : elle était placée au milieu de ces vastes marais de la Sensée qui ont été pendant si longtemps presque inabordables et n’étaient alors que des plages presque partout couvertes d’eau et de marais fangeux. Là n’a pas dû pénétrer le Romain vainqueur, et les Celtes qui boudaient l’envahisseur, avaient là toute latitude pour se cacher et y vivre en paix[28]. »
Les Grands Bronzes | Argents et billons |
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- La découverte de tombes celtes dans le bois du Quesnoy.
- De récentes fouilles sur les hauts du village ont mis au jour tombes, traces d'occupation et empreintes du château primitif.
Les premières conclusions prouveraient une occupation avérée vers 750 de cette partie du village. Un village complet, peuplé d'artisans, a vu le jour sous les truelles et pinceaux des archéologues.
Les seigneurs d'Oisy
[modifier | modifier le code]La maison d'Oisy
[modifier | modifier le code]Il est fait mention de la maison d'Oisy pour la première fois au début du IXe siècle, lorsque Charlemagne crée Eudes d'Oisy, ber (baron) d'Oisy et châtelain de Cambrai.
Devenu à partir de cette époque un puissant fief, il relevait en grande partie du comté de Flandre et de l'évêché de Cambrai. Le tempérament querelleur de cette famille remontant au moins au Xe siècle (Gauthier Ier ; cf. aussi les articles Avesnes et Avesnes) a enclin ses membres à construire de puissants châteaux. Le château d'Oisy était situé sur l'actuelle pâture au pied de l'église. Maintes fois détruit et reconstruit, il avait encore fière allure en 1601, date à laquelle il a été peint sur l'Album de Croÿ par Adrien de Montigny.
Les chroniques de l'évêché de Cambrai relatent de nombreux conflits entre les évêques de Cambrai et leur vassal, le sire d'Oisy. Ce tempérament querelleur a conduit un de ses membres, Hugues II d'Oisy à se racheter à l'instigation de son épouse, Hildiarde et à fonder l'abbaye de Vaucelles en 1131[29]. Cette famille a prospéré jusqu'au XIIIe siècle et le plus illustre de ses membres en fut le dernier du nom : Hugues III d'Oisy (fils de Simon, lui-même fils d'Hugues II et petit-fils d'Hugues Ier, ce dernier étant l'arrière-petit-fils de Gauthier Ier ; mort aux environs de 1190), connu pour ses qualités de trouvère et familier de Philippe Auguste, mit aussi à profit sa puissance pour soustraire la châtellenie d'Oisy à la suzeraineté de l'évêque de Cambrai et du Saint Empire, au profit du comté d'Artois et du royaume de France[Note 8].
La maison des Montmirail
[modifier | modifier le code]Tombée en quenouille à la fin du XIIe siècle, la châtellenie d'Oisy revint au neveu d'Hugues III, le connétable et bienheureux Jean Ier de Montmirail (1165-1217), fils d'André de Montmirail/Montmirel de La Ferté-Gaucher et d'Hildiarde d'Oisy († 1177 ; la sœur d'Hugues III), châtelaine de Cambrai, dame héritière d'Oisy, de Crèvecœur et de La Ferté-sous-Jouarre, vicomtesse de Meaux, renforçant ainsi la puissance et l'influence de cette famille de Champagne. Sous ces seigneurs, Oisy poursuivit son développement. Les Montmirail, pieux et influents, firent de nombreux dons à Oisy, fondèrent l'abbaye du Verger, une maladrerie et le dotèrent d'une charte communale, la charte communale d'Oisy, qui érigea Oisy en ville et lui permit entre autres d'avoir un prévôt et des échevins.
La maison de Coucy
[modifier | modifier le code]La Maison de Montmirail tombe à nouveau en quenouille dans la seconde moitié du XIIIe siècle, et c'est la puissante maison des Coucy, en la personne du Grand Coucy, époux en 1213 de Marie de Montmirail (fille du bienheureux Jean), qui en prend possession. Englobée dans de vastes domaines, la seigneurie est démantelée[Note 9], elle perdra :
- les fiefs et possessions de la châtellenie de Crèvecœur ;
- les fiefs et possessions de la châtellenie d'Arleux en Paluel et le château du Forestel[Note 10] ;
- le château de Cambrai.
Les aisons de Bar
[modifier | modifier le code]À la fin du XIVe siècle, la seigneurie d'Oisy passe dans la famille de Bar (Marie de Coucy, arrière-arrière-arrière-arrière-petite-fille d'Enguerrand III et Marie de Montmirel, comtesse de Marle et de Soissons, marie en 1384 Henri de Bar) et suit les vicissitudes de son temps. À la mort de son seigneur à la bataille d'Azincourt, elle sera même occupée par des brigands en 1416[30].
La maison des Luxembourg
[modifier | modifier le code]Le passage dans la maison de Luxembourg, à partir de 1435 (Jeanne de Bar, fille de Robert et petite-fille d'Henri de Bar et Marie de Coucy, épouse alors le futur connétable Louis de Luxembourg-St-Pol), fut marqué par l'exécution du seigneur Louis en 1475 en place de Grève pour trahison envers Louis XI. Les biens confisqués par le roi ne furent rendus à la famille du connétable Louis qu'en 1487. Oisy servit jusque-là de place forte pour les guerres de Louis XI contre les ducs de Bourgogne.
La Maison de Bourbon-Vendôme
[modifier | modifier le code]Les Luxembourg s'allièrent avec les Bourbon-Vendôme à la fin du XVe siècle (Marie de Luxembourg-St-Pol, petite-fille de Jeanne de Bar et Louis, épouse François de Vendôme en 1487). La maison d'Oisy bascula alors dans les possessions de cette famille. Le plus illustre de cette branche fut Henri IV de Navarre, roi de France, arrière-petit-fils de François et Marie de Luxembourg. La châtellenie fut appréciée par ces puissants comme domaine de chasse et la toponymie d'Oisy en conserve la trace[Note 11].
Henri entreprit le démantèlement de la châtellenie dès 1594, et le paracheva en 1605 en vendant ce fief dont il fut le dernier sire héréditaire.
La Maison de Tournay
[modifier | modifier le code]Ce qui restait de la Châtellenie d'Oisy fut acheté en 1605[Note 12] par Antoine de Tournay, chevalier, membre du Conseil de Guerre de Sa Majesté, seigneur de Noyelles-sous-Bellonne, Bancourt, Faverelles, Méricourt, d’Havrincourt, Sauchy, Rumeaucourt, Saulty. Cette famille militaire fait alors souche à Oisy jusqu'en 1679. Oisy fut érigé en comté[Note 13] sous ces seigneurs.
La Maison de Tournay-d'Assignies
[modifier | modifier le code]Faute d'héritiers, la châtellenie bascula dans la famille d'Assignies, cousine de la maison de Tournay[Note 14] en 1679. Cette famille, militaire elle aussi, fit à son tour souche à Oisy jusqu'à la Révolution. À la veille de celle-ci, le comte d'Oisy usait d'encore un bon nombre de ses droits féodaux et la justice était rendue à Oisy à cette période. Il logeait et chassait à Oisy dans un château classique de pierre blanche détruit en 1793[31]. Ils sont enterrés dans une chapelle de l'église d'Oisy.
Les biens sont confisqués vendus et démantelés. Faute d'héritiers, le titre de comte d'Oisy passe dans la famille belge de Plotho d'Ingelmunster et de nos jours dans celle des comtes de Montblanc.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais[Insee 5].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et totalise 42 651 habitants en 2021[Insee 5].
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée au canton de Bapaume[Insee 5].
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais[32].
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Ossicatiens[40].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].
En 2021, la commune comptait 1 188 habitants[Note 15], en évolution de −4,65 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 574 hommes pour 634 femmes, soit un taux de 52,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monument historique
[modifier | modifier le code]- Le Gros Caillou, menhir. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [45].
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Didier est reconstruite après la Première Guerre mondiale. Elle est faite de brique rouge comme la plupart des habitations des environs.
- Le château d'Oisy, dont il ne reste que quelques fondations.
- Sur la place Verte se dresse le monument aux morts tombés pour la France au cours des deux grands conflits mondiaux[46]. Les morts aux combats, natifs de la commune, ont laissé leur nom à de nombreuses rues d'Oisy-le-Verger.
- L'abbaye Notre-Dame du Verger est fondée en 1260[47].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Huon d'Oisy, seigneur d'Oisy et trouvère du XIIe siècle.
- Jean de Montmirail, sire d'Oisy, bienheureux.
- Jean-Charles Desailly (1768-1830), général et baron d'Empire, né à Oisy.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or à trois lionceaux naissants de gueules[48]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[49] :
- J. Caudron, Le Verger, une communauté cistercienne au bord de la Sensée, Cambrai, Société d'émulation de Cambrai, 1993.
- B. Richard, Les plus anciens documents (XIIIe siècle) de l'abbaye cistercienne du Verger conservés aux Archives du Pas-de-Calais, édition critique, 1995.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Dossier de la commune sur la base nationale sur l'intercommunalité (BANATIC) du Ministère de l'intérieur (DGCL), [lire en ligne]
- Dossier complet de la commune sur le site de l'Insee[Note 16], [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur "Remonter le temps", sur le site de l’IGN[Note 17], [lire en ligne]
- « La commune » sur Géoportail.
- Le réseau France services pour la région Hauts-de-France, [lire en ligne]
Bases de données, dictionnaires et encyclopédies
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Il n'en reste que le pigeonnier et quelques murs, elle abrite de nos jours un camping.
- Ce qui doit sans doute expliquer, encore aujourd'hui, que malgré la proximité de Cambrai, Oisy se trouve avec ses villages environnants en Pas-de-Calais et qu'il dépende d'Arras.
- Le tout sera vendu au Comte de Flandre, Guy de Dampierre pour 20 000 livres, monnaie de Flandre.
- Le Forestel, château fort d'Arleux, est connu dès le XIIe siècle. Il paraît avoir été bâti par les puissants sires d'Oisy, châtelains de Cambrai et seigneurs vicomtiers d’Arleux. Le Forestel était situé à gauche de la chaussée d’Arleux à Palluel. Plusieurs branches de la Sensée, et les marais impraticables en faisaient un poste de guerre important.
- Il existe un lieu-dit du terroir qui s'appelle « Le Saut des loups » en souvenir d'une chasse au loup menée par Henri IV, au cours de laquelle on perdit la trace des loups au-dessus d'un chemin.
- Le 14 mars 1605 pour la somme de 95 934 livres.
- Par lettres du roi Louis XIV de janvier 1665.
- À condition de reprendre les noms et Armes des Tournay.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Rattachements administratifs de la commune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Oisy-le-Verger (62638) », (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal du Nord (----0472 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Agache (E1560840) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Oisy-le-Verger et Épinoy », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Station Météo-France « Cambrai-Epinoy » (commune d'Épinoy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Espace protégé FR4506008 - Marais de Rumaucourt », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Espace protégé FR4506007 - Marais d'Aubigny-au-Bac », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007251 - marais d'Arleux, de Palluel, de Saudemont, d'Écourt-Saint-Quentin, de Rumaucourt et d'Oisy-le-Verger », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « ZNIEFF 310014512 - Bois du Quesnoy à Oisy-le-Verger », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Les Seigneurs d'Oisy
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p.43, lire en ligne.
- « Menhir », notice no PA00108371, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Christophe Le Couteux (photogr. Matthieu Botte), « Le menhir d’Oisy-le-Verger et ses mystères stimulent l’imaginaire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Dancoisne : Bulletin de la Commission des Antiquités départementales, 1859
- L'abbaye de Vaucelles, d’après le Camerus Christus, p. 297.
- Enguerrand de Monstrelet, Louis Douët-d'Arcq, III, p150, 1859
- Dictionnaire historique de la ville de Cambrai et du Cambrésis par Bouly, 1854
- « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- « Les maires de Oisy-le-Verger », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Julien Lechevestrier, « Le bilan des maires à Oisy-le-Verger- Jean-Pierre Léger : « Je suis très fier de la construction de l’EHPAD » : Jean-Pierre Léger, 65 ans, briguera un quatrième mandat en mars 2014 à Oisy-le-Verger (1 300 habitants). « On ne voit pas le temps passer et je suis très attaché à mon village », déclare l’élu qui est également président de la communauté de communes de Marquion, qui fusionnera avec Osartis au 1er janvier. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Oisy-le-Verger: Jean-Pierre Léger réélu maire par les conseillers : Jean-Pierre Léger entame son quatrième mandat d’élu. Samedi 29 mars, dans la salle d’honneur de la mairie, les quinze élus ont procédé à l’élection du premier magistrat. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- J. L., « Oisy-le-Verger (les projets des maires): « si la maison de retraite pouvait trouver un repreneur…» : Jean-Pierre Léger a entamé en mars son quatrième mandat à la tête de Oisy-le-Verger. Une commune de 1 270 habitants qui veut réparer au plus vite son église et trouver un repreneur à l’ancienne maison de retraite. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Menhir », notice no PA00108371, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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- Tableau général numérique par fonds des archives départementales antérieures à 1790,Impr. Nationale, 1848,[1]
- Armorial de France, p. 15787
- « La commune d'Oisy-le-Verger », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).