Comté (domaine)
Un comté désigne un domaine féodal au Moyen Âge sous la monarchie, dont le possesseur a le titre de noblesse aristocratique de comte.
Présentation[modifier | modifier le code]
Circonscription féodale administrative[modifier | modifier le code]
Les comtés ont existé dans la plupart des pays de la chrétienté, c'est un cadre territorial dans lequel un comte est chargé par le souverain d'exercer son autorité[1]. Selon la langue, ils portent différentes appellations.
A l'époque carolingienne, les charges publiques associée à la fonction comtale sont qualifiées d'honor[2]. Sous Charles le Chauve, au IXe siècle, le Capitulaire de Coulaines est un contrat promulgué par l’empereur. Ce document indique, que les honores, les fonctions publiques, sont inaliénables : une personne nommé comte ne peut être destituée sauf en cas de faute lourde[3].
Hiérarchie[modifier | modifier le code]
Le Comte est le vassal direct d'un duc, d'un prince, d'un roi ou d'un empereur[Note 1]. Il peut aussi être le vassal direct d'un autre comte comme les comtes de Foix qui furent (selon les époques) les vassaux des comtes de Toulouse.
Titre de noblesse lié à une seigneurie[modifier | modifier le code]
Le comté est une seigneurie, une terre titrée, qui confère à son possesseur le titre de comte, dans la noblesse[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- « Comtés » (Notice rameau), sur BnF Catalogue général, (consulté le )
- Martial Mathieu et Patricia Mathieu 2014.
- Bruno Dumézil 2013.
- « COMTÉ : Définition de COMTÉ », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Bruno Dumézil (dir.), Des Gaulois aux Carolingiens, Presses Universitaires de France, (lire en ligne), chap. 3 (« La division de l’Empire »), p. 194-208.
- Martial Mathieu (dir.) et Patricia Mathieu (dir.), Histoire des institutions publiques de la France, Presses universitaires de Grenoble, coll. « Droit en + », (DOI 10.3917/pug.mathi.2014.01, lire en ligne), chap. 2 (« Les institutions carolingiennes : la renaissance éphémère de la romanité (751-987) »), p. 51-62.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :