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Sains-en-Gohelle

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Sains-en-Gohelle
Sains-en-Gohelle
L'hôtel de ville.
Blason de Sains-en-Gohelle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA de Lens-Liévin
Maire
Mandat
Alain Dubreucq
2020-2026
Code postal 62114
Code commune 62737
Démographie
Population
municipale
5 995 hab. (2021 en évolution de −4,54 % par rapport à 2015)
Densité 1 046 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 26′ 43″ nord, 2° 41′ 04″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 90 m
Superficie 5,73 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bully-les-Mines
Législatives 10e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Sains-en-Gohelle
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Sains-en-Gohelle
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Sains-en-Gohelle
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Sains-en-Gohelle
Liens
Site web sains-en-gohelle.fr

Sains-en-Gohelle est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 242 587 habitants en 2021.

Géographie

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Localisation

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Commune située en Gohelle, dans le pays minier. Elle se trouve au pied des collines de l'Artois qui sépare la Gohelle du Ternois. Sains-en-Gohelle est située entre Lens, Arras et Béthune.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 5,73 km2 ; son altitude varie de 39 à 90 mètres[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par le ruisseau de la fontaine de Bray, un cours d'eau naturel de 12 km, qui prend sa source dans la commune d'Hersin-Coupigny et se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Festubert[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Sains-en-Gohelle[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Côtes de la Manche orientale »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 19 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Panneau d'entrée depuis Hersin-Coupigny.

Au , Sains-en-Gohelle est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,6 %), zones urbanisées (41,1 %), mines, décharges et chantiers (4,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 723, alors qu'il était de 2 625 en 2013 et de 2 377 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,4 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sains-en-Gohelle en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 52,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,2 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Sains-en-Gohelle en 2018.
Typologie Sains-en-Gohelle[I 2] Pas-de-Calais[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 91,9 86 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 7,8 7,6 8,2

Voies de communication et transports

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Transport ferroviaire

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La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Seins (1190) ; Sains (1226) ; Villa de Sanctis (1274) ; Sains en le Gohelle (1431) ; Sains-en-Goelle (XVIIIe siècle) ; Sains-en-Lens (1720)[14].

Toponyme venant du latin sanctus, « saint, sanctuaire ».

La Gohelle est un petit pays traditionnel du département du Pas-de-Calais faisant partie de l'Artois, la ville de Lens est considérée comme son point central[15]. Hypothétiquement, son nom pourrait être issu du vieil allemand « göll », qui signifie « stérile »[16], du mot, bas-latin, Gauharia signifiant « région couverte de taillis ».

Des fouilles archéologiques menées par la DRAC ont révélé que le territoire de la commune est occupé au moins depuis la Protohistoire, période Laténienne. Dans un premier temps, la commune a été rurale jusqu'à l'ouverture des mines. Le Château Bacon est un marqueur de son histoire.

Avant les mines

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Sains-en-Gohelle n'est pas née avec les mines. De nombreuses traces attestent de son passé dont le château Bacon. Sains-en-Gohelle porta les noms de Seins en 1190, villa de Sanctis en 1274. Parmi les personnages historiques de la ville, nous pouvons compter Gérard de Sains au XIIe siècle. Ce seigneur a participé aux croisades féodales du seigneur de Carency.Le châteai

Une commune minière

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Fosse no 10 - 10 bis des mines de Béthune

Les fosses no  10 et 10 bis ouvrent relativement tard, à partir de 1903.

En , lors de la grève des mineurs, le maire de Sains, l'abbé Georges Lorent, tente de faire lever le piquet de grève de la fosse 10 accompagné de non-grévistes. Il est repoussé à l'aide de lances à incendie et plusieurs personnes sont blessées. Après cet affrontement, il organise des milices d'autodéfense nocturnes[17].

Parmi les lieux importants de Sains-en-Gohelle, il y a le carrefour de la grille. Il marque l'emplacement historique de la grille donnant accès à la cité minière. Au début du siècle, la cité minière était, entièrement, entourée par un mur ; la grille donnait accès à cette cité. Elle était fermée lors des grèves des mineurs afin officiellement d'éviter les saccages par les manifestants des ouvriers qui travaillaient. Elle a également servi aux rafles pour le S.T.O. pendant la Seconde Guerre mondiale. La grille a été supprimée dans les années 1950, il reste quelques traces des murs.

L'ensemble minier

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Les chevalets et les bâtiments industriels miniers ont aujourd'hui disparu. En revanche Sains-en-Gohelle a conservé un très bel ensemble architectural témoin de la vie des mineurs pour les fosses 10 et 10b (mines de Béthune). Cette cité minière s'organise autour d'une avenue (l'avenue Charles-de-Foucault). À l'ouest de cette artère se trouve la majeure partie des corons. Au sud de l'avenue trône l'église Sainte-Marguerite (aujourd'hui désacralisée) avec le dispensaire, les écoles, le presbytère. À l'opposé de cette avenue (aujourd'hui coupée) se trouvent les maisons des ingénieurs des mines.

Première Guerre mondiale

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Pendant la Première Guerre mondiale la commune se trouve à proximité du front. Des troupes relevées de la première ligne viennent, à plusieurs reprises, cantonner sur Sains pour récupérer pendant quelques jours ou heures[18].

Lors d'une des attaques menées par les troupes françaises en septembre 1915, les blessés sont dirigés sur Bluval, hameau de Sains[19]

Après les mines, une conversion difficile

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Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

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Sains-en-Gohelle est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin (dite Communaupole), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et qui succédait au district de l’agglomération de Lens-Liévin créé en 1968. La commune a transféré à son intercommunalité un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Circonscriptions administratives

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La commune faisait partie de 1901 à 1962 du canton de Houdain, année où elle intègre le canton de Liévin-Nord-Ouest transféré en 1975 pour former le canton de Bully-les-Mines[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Bully-les-Mines.

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calaisn la liste DVF menée par Alain Dubreucq obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 363 voix, 46,00 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires, devançant de 58 voix celle PS menée par le maire sortant (1 305 voix, 44,04 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Une troisi-me liste, DVD, menée par Jean-Marc Warembourg obtient 295 voix (9,95 %, 9,95 % 1 conseiller municipal élu.
Lors de ce scrutin, 37,99 % des éjecteurs se sont abstenus[20],[21].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste DVG menée par le maire sortant Alain Dubreucq[22] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 240 [voix (59,70 %, 24 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant celles menées respectivement par[23] :
- Jean-Jacques Capelle (DVD-RN[24] 433 voix, 20,84 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Joël Grevet (PS, 257 voix, 12,37 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Michel Stackowiak (DIV, 147 voix, 7,07 % 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 55, 48 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[25]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
novembre 1802   Hugues François Bacon[26],[Note 5].   Chevalier de la Légion d'honneur
Les données manquantes sont à compléter.
  1919 Jérémie Cocu PRS Ancien délégué mineur
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1921 mai 1925 Michel-Ange Pollion[27]
(1876-1955)
PCF Ajusteur mécanicien
mai 1925 janvier 1926
(décès)
Jérémie Cocu[28]   Ancien délégué mineur
mars 1926 mai 1929 Gaston Dupuich[29] SFIO Boulanger
mai 1929 mai 1935 Jules Dupuich[30] SFIO Cultivateur
mai 1935 19?? Gaston Dupuich[29] SFIO Boulanger
Les données manquantes sont à compléter.
1942 1944 Jean Seillier    
1944 mars 1959 Abbé Georges Lorent[31],[Note 6]   Résistant et curé de l'église Sainte-Marguerite dès 1943
Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de Guerre avec Palmes
mars 1959 mars 1971 Henri Bancquart   Employé
mars 1971 mars 1989 Mirabeau Happiette[32] PCF Commerçant
mars 1989 juin 1995 Jean-Luc Wéry PS Employé France Télécom
juin 1995 mars 2001 Élisabeth Trolet PCF  
mars 2001 mars 2014[33] Jean-Luc Wéry PS Employé France Télécom, maire honoraire
Vice-président de la CA de Lens-Liévin
mars 2014 En cours
(au 2 décembre 2020)
Alain Dubreucq DVG Cadre France Télécom
Président de la CAF du Pas-de-Calais (2012[34] → )[35],[36]
Réélu pour le mandat 2020-2026[37],[38],[39]

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

En 2021, la commune comptait 5 995 habitants[Note 7], en évolution de −4,54 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
253264264306377392419435478
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
505535578618673745789806915
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2513 6383 7904 1303 6403 5033 6504 0974 517
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
5 2485 3405 1865 5846 0316 0846 0496 0396 363
2018 2021 - - - - - - -
6 0775 995-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 910 hommes pour 3 167 femmes, soit un taux de 52,11 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,9 
4,1 
75-89 ans
7,7 
15,1 
60-74 ans
17,0 
21,4 
45-59 ans
19,5 
20,4 
30-44 ans
18,5 
18,7 
15-29 ans
17,3 
20,1 
0-14 ans
19,1 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine mondial

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Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 87 de est constitué des écoles et de l'église Sainte-Marguerite de la cité no 10 de Sains-en-Gohelle est constitué de la fosse no 10 - 10 bis des mines de Béthune à Sains-en-Gohelle et, sur les territoires de Sains-en-Gohelle et de Bouvigny-Boyeffles, de la cité pavillonnaire no 10[45],[46].

Autres lieux et monuments

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Vue de côté de l'église Sainte-Marguerite.
  • L'église Sainte-Marguerite de style Art déco pour le bâtiment et le mobilier ; l'église est désacralisée et devenue aujourd'hui l'« espace culturel Marguerite ».
  • L'ensemble minier de la fosse 10 et 10bis des mines de Béthune : autour de l'axe de l'avenue Charles-de-Foucault (église, dispensaire, école, coron, maison des ingénieurs, puits de fosse...).
    Écoles des cités 10 et 10 bis.
  • La chapelle Sainte-Appoline et le parc Bacon.
  • L'église Saint-Vaast.
  • Le carrefour de la tour Eiffel.
Giratoire présentant une réplique de la tour Eiffel.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Sains-en-Gohelle Blason
Taillé : au 1er d'argent à l'arbre arraché de sinople, au 2e d'azur à trois coquilles mal ordonnées d'or; à la barre d'or brochant sur la partition; au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or surchargé d'un lambel de trois pendants de gueules, chaque pendant surchargé de trois châteaux d'or, l'un au-dessus de l'autre[47].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Hugues François Bacon obtient en 1865 de Napoléon III, le droit pour lui-même et son fils, de porter le nom de Bacon de Sains : Bulletin des lois. Partie principale, Imprimerie nationale, (lire en ligne)
  6. Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Fontaine de Bray (E3510650) » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Sains-en-Gohelle et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 337.
  15. Mém. Arras 1889, p. 165.
  16. Mém. Arras 1889, p. 167.
  17. Philippe Roger, « Les grèves de 1947 et 1948 dans le Pas-de-Calais, déroulement, violence et maintien de l'ordre », Revue du Nord 2011/1 (no 389), p. 140.
  18. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  20. Résultats officiels pour la commune Sains-en-Gohelle
  21. « Sains-en-Gohelle : Jean-Luc Wéry (PS) perd sa ville face à Alain Dubreucq avec un écart de 58 voix : Grosse surprise tout à l’heure à Sains où les électeurs avaient droit à une triangulaire. Au terme d’un suspense de 2 h 30, c’est Alain Dubreucq, ancien conseiller municipal de Jean-Luc Wéry, qui remporte l’élection avec 58 voix d’avance et fait tomber le maire socialiste qui briguait un 4e mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Sains-en-Gohelle : Joël Grevet présente sa liste PS », sur L'Avenir de l'Artois, (consulté le ).
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