Basseux
Basseux | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | CU d'Arras | ||||
Maire Mandat |
Roger Karpinski 2020-2026 |
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Code postal | 62123 | ||||
Code commune | 62085 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Basseusiens | ||||
Population municipale |
132 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 13′ 38″ nord, 2° 38′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 92 m Max. 143 m |
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Superficie | 3,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Basseux est une commune française rurale située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Les habitants sont appelés les Basseusiens. Située à 12 km de la commune d'Arras, elle fait partie de la communauté urbaine d'Arras regroupant 46 communes et compte 109 776 habitants en 2021.
Elle est traversée par la rivière du Crinchon et est située sur une ancienne voie romaine reliant Arras à Amiens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Basseux est un village rural de l'Artois, dans le Pas-de-Calais, à 12 km au sud-ouest d'Arras, à 44 km au nord-est d'Amiens et à 54 km au sud-ouest de Lille.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 3,35 km2 ; son altitude varie de 92 à 143 mètres[1].
Son sol est composé de silex, d'argile et de craie. La craie est un type de roche sédimentaire calcaire blanche notamment exploitée pour la construction de bâtiments, l'argile pour la fabrication de briques et la décoration des façades, au XXe siècle[2],[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[4].
La commune est traversée par le Crinchon, un affluent en rive-droite de la Scarpe, qui prend sa source à Bailleulmont et se jette dans la rivière Scarpe au niveau de la commune de Saint-Nicolas[5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 794 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saulty à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 899,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Paysages
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[12]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[13].
La craie blanche est fortement présente à Basseux, on y retrouve aussi des pignons picards.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Basseux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]La base de données d’occupation biophysique des sols CLC montre 100 % de territoires agricoles en 1990 et 2018 : terres arables (78,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), prairies (1,1 %), forêts (0,1 %)[18].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Le nord de son territoire est traversé par la route nationale 25 (RN 25) qui relie Arras et Amiens via Doullens et est desservi par la RD1.
Le village est desservi depuis 2019 par une navette d'autocar, accessible aux personnes handicapées, la ligne 17 du réseau de bus Artis dont la communauté urbaine d'Arras est l'autorité organisatrice[19].
L'ancienne ligne de Doullens à Arras a été transformée en 2011 en une véloroute dénommée La voie verte[20].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal comme dans la majorité du Pas-de-Calais (niveau 2 sur 5 du zonage sismique)[21].
Selon le rapport de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement, il y a six cavités souterraines identifiées sur le territoire de la commune[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Basseux se nommait Batsala en 674[3] et en 680, Batsalis vers 1040[23], Batseus vers 1154 (cart. du chap. d’Arr., n° 23) et au XIIIe siècle[23].
Précédemment nommé « Basseux-les-Loges », le nom « Basseux », fut attribué au village, le , par décret, en même temps que la cession du « hameau des Loges » à la ville de Beaumetz[24].
Histoire
[modifier | modifier le code]De nombreux peuples germaniques comme les Lètes et les Bataves ont colonisé le Pas-de-Calais entre le Ve siècle et la fin du IXe siècle. Ils ont investi les alentours de Lens dont des villages comme Basseux[25].
En 674, Basseux, sous le nom de Batsala, fut donné avec plusieurs autres terres telle que Boyelles au chapitre de la cathédrale d'Arras par l'évêque saint Vindicien sous Thierry III. La commune possédait un bois de 55 hectares inspecté par l'un des chanoines du chapitre, nommé par ses collègues, portant le titre de Ad superintendam nemorum de Basseux. Il était le seul dont la juridiction comprenait Basseux en supplément[24],[3].
En 1711, pendant la guerre de Succession d'Espagne, les troupes du marquis de Hautefort, lieutenant général des armées de Louis XIV, cantonné à Rivière fourragèrent la commune[pourquoi ?][24].
En 1788-1789, le presbytère est reconstruit. Charles-Joseph Hoilain, curé de Basseux depuis 1786 auparavant vicaire et prédicateur, est également élu procureur de la commune et représente Basseux auprès des autorités.[source insuffisante] Le maire est Antoine Pierre Joseph de Cardevac de Gouy également chanoine de l'église cathédrale d'Arras[24].
Une inscription à gauche du portail de l'église témoigne qu'en 1834 la moitié du village disparait dans un incendie[24] : « Le , 17 maisons de ce village ont été incendiées. Elles ont toutes été reconstruites dans la même année par les bienfaits du roi Louis-Philippe Ier, les secours du gouvernement, ceux du département et les dons nombreux de personnes généreuses. Cette pierre a été placée comme un monument de reconnaissance des habitants de Basseux pour leurs bienfaiteurs. »
Le , lors de la guerre franco-allemande de 1870, une escarmouche a lieu entre les dragons français et les uhlans prussiens[24].
Le , au début de la Première Guerre mondiale, le 15e régiment de dragon est envoyé en cantonnement d'alerte[C'est-à-dire ?] à Basseux. Les soldats effectuent plusieurs missions dans les environs et sont entre autres déployés à Arras, Rivière et Bailleuval puis reviennent à Basseux le après avoir déploré un mort et un blessé la veille en effectuant l'ordre de venir en soutien à la 70e division d'infanterie de réserve à Roclaincourt[26].
En , pendant la bataille d'Artois d'automne, l'État-major de la 175e brigade territoriale installé au château de Basseux a utilisé les souterrains débutant à l'église comme souterrains-refuges[27].
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Camouflage sur le Front Est à Basseux, 1914-1918.
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Camouflage sur le Front Est à Basseux, 1914-1918.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]Basseux était membre de la communauté de communes des vertes vallées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Après une première fusion d'intercommunalité opérée le qui a constitué la communauté de communes La Porte des Vallées, et dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette dernière a été dissoute, et certaines de ses communes, dont Basseux, ont rejoint le la communauté urbaine d'Arras.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Beaumetz-lès-Loges[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Avesnes-le-Comte.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11 conseillers[28].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Depuis 1999, les électeurs votent, au niveau municipal, pour la liste unique indépendante de Roger Karpinski[33]. Pour toutes les autres élections, la tendance majoritaire du village est à droite[34],[35],[36],[37],[38].
Élection présidentielle de 2012
[modifier | modifier le code]À l’élection présidentielle française de 2012[39], le premier tour, avec 108 voix exprimées (85,71 %), a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 38 voix (35.19 % des votants) suivi de François Hollande avec 26 voix (24.07 % des votants), Marine Le Pen avec 18 voix (16.67 % des votants) et Jean-Luc Mélenchon avec 10 voix (9.26 % des votants). Le second tour, avec 113 voix exprimées (89,68 %), a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 75 voix (66.37% des votants) suivi de François Hollande avec 38 voix (33.63 des votants).
Élection présidentielle de 2017
[modifier | modifier le code]À l'élection présidentielle de 2017[40], le premier tour, avec 112 voix exprimées (87,50 %), a vu arriver en tête François Fillon avec 31 voix (27.68% des votants) suivi de Emmanuel Macron avec 30 voix (26.79 % des votants), Jean-Luc Mélenchon avec 21 voix (18.75 % des votants) et Marine Le Pen avec 13 voix (11.61 % des votants). Le second tour, avec 102 voix exprimées (79,69 %), a vu arriver en tête Emmanuel Macron avec 68 voix (66.67 % des votants) suivi de Marine Le Pen avec 34 voix (33.33 % des votants).
Élection présidentielle de 2022
[modifier | modifier le code]À l'élection présidentielle de 2022[41], le premier tour, avec 91 voix exprimées (77.78 %), a vu arriver en tête Emmanuel Macron avec 39 voix (42,86 % des votants) suivi de Marine Le Pen avec 17 voix (18,68% des votants), Jean-Luc Mélenchon avec 12 voix (13,19 % des votants). Le second tour, avec 86 voix exprimées (73.5 %), a vu arriver en tête Emmanuel Macron avec 57 voix (66,28 % des votants) suivi de Marine Le Pen avec 29 voix (33,72 % des votants).
Finances communales
[modifier | modifier le code]Dotation globale de fonctionnement en 2019 : 15 669 € selon le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales[42].
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[43].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Basseusiens[44].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2021, la commune comptait 132 habitants[Note 4], en évolution de −2,22 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 71 hommes pour 65 femmes, soit un taux de 52,21 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Pistes cyclables
[modifier | modifier le code]La véloroute « La Voie verte », d'une longueur de 17 kilomètres, construite en 2011 sur une partie de l'ancienne ligne de Doullens à Arras, relie les communes de Dainville et Saulty en passant par Wailly, Beaumetz-lès-Loges, Basseux, Bailleulval, Bailleulmont, Bavincourt, La Herlière[50].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Notre-Dame de Basseux
[modifier | modifier le code]Datant de 1540[24], l'église Notre-Dame de Basseux est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis 1926[51]. Elle abrite une statue en chêne de la Vierge de Basseux dite « Notre-Dame Marchette » datant du XVIIIe siècle dont la commune est propriétaire[52]. Selon le site du Diocèse d'Arras, l'église est référencée comme "clocher" et n'organise plus de cérémonie religieuse.
La cloche porte une inscription : « J'ai été bénie en 1790, nommée Marie-Antoinette par messire Antoine-Pierre-Joseph de Cardevac de Gouy, seigneur de Bailleul, Lisquen, Péronne, chanoine de l'église cathédrale d'Arras, maire de ce lieu, et par très noble dame Marie-Robertine-Françoise de Villers au Tertre, abbesse du noble chapitre et abbaye d'Avesnes-lez-Arras. Nous appartenons, moi et mes deux sœurs à l'église de Basseux-les-Loges. »[24]
Deux cloches furent fondues pour en faire des canons en 1793, la première se nommait Louise et pesait 1 500 livres, la seconde avait pour parrain François Lamoral de Buissy, chanoine de l'église cathédrale d'Arras et pesait 1 000 livres[source insuffisante].
Il existe l'accès à une cave à l'intérieur de l'église menant à une suite de ramification de galeries souterraines s'étendant jusqu'à la route du village de Monchiet[27]. La galerie de l'église est un boyau de moins d'un mètre de large, voûté en berceau datant probablement du XIIe siècle. Complément séparée des bâtiments actuels, la cave correspond à l'emplacement de bâtiments plus anciens aujourd'hui détruits. Elle est située sous une pelouse à 70 mètres au Sud du château et à environ 40 mètres Sud-ouest d'une petite grange. Il s'agit d'un vaissant roman, voûté en berceau, construit en pierres de taille de craie. Elle mesure 6,25 mètres de long, 3,30 mètres de large et 2,80 mères de hauteur dans l'axe de la voûte.
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Vue du clocher. -
Vue latérale de l'église. -
Le portail. -
La clé de voûte du portail portant la date de 1547.
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ancienne voie romaine : Le territoire de la commune est situé sur une ancienne voie romaine qui reliait Arras à Amiens[53].
- Mairie datant de 1850[réf. nécessaire].
- Château construit, en 1791, par le chanoine Antoine Pierre Joseph de Cardevac de Gouy[source insuffisante] est situé à l'entrée du village.
- Maison située 2, rue d'en-Haut, se signale au cadastre de 1724 par un grand jardin à la française et un puits au bord de la route de Monchiet, proche de la salle souterraine encore accessible dans la propriété[source insuffisante].
- Monument aux morts[54] inauguré le , constitué d'une colonne surmontée d’une croix de guerre[55],[56]. et construit en marbre de Belgique[57],[58]. Ce monument porte l'inscription « Basseux à ses Morts Glorieux »[59] et commémore les conflits de la Première et la Seconde Guerres mondiales[56]. Il a été acheté pour un prix de 4 049 francs[60] au marbrier arrageois Octave Bouchez[56],[57],[61], connu pour avoir installé de nombreux monuments aux morts dans la région d'Arras, avoir occupé plusieurs fonctions syndicales et administratives importantes et avoir reçu plusieurs décorations pour services désintéressés rendus à la communauté (médaille d’argent de la Mutualité, médaille de bronze d’Hygiène et de Prévoyance sociale).
- Cimetière militaire anglais De Cusine Ravine British Cemetery, Basseux[62]. Le nom du cimetière vient d'un affluent du Crinchon proche du village appelé le Fossé de Berles courant sur 2 km sur les communes de Bailleulval, Rivière, et Basseux formant une sorte de ravin[63] connu à l'époque de la Première Guerre mondiale par les troupes françaises sous le nom de Ravin des Cuisines car une cuisine de campagne y était installée. Le cimetière anglais se trouve de l'autre côté du « ravin » et porte une forme modifiée du nom donné par l'armée Française (De Cusine ravine – Britisch cemetery). Le cimetière d'une superficie de 615 m2[64],[65] contient les tombes de 68 soldats décédé pendant la Première Guerre mondiale[65] dont 65 soldats anglais et 3 soldats allemands. Il a été construit par le 13e bataillon des King's Royal Rifles en et utilisé par les unités sur le front jusqu'en . Un cimetière militaire français à proximité également nommé du ravin a été supprimé.
Traditions et folklore
[modifier | modifier le code]Jusqu'au XXe siècle, un pèlerinage annuel en l'honneur de « Notre-Dame Marchette » avait lieu le [3].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'hermine au chef de sable chargé de quatre billettes d'argent[66]. |
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Détails | Le blason est constitué par les armes de Antoine Pierre Joseph de Cardevac de Gouy (d'hermine au chef de sable) et de Robertine-Françoise de Villers-au-Tertre (billettes d'argent)[67]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Héliot, Églises du Moyen Âge dans le Pas-de-Calais, Commission départementale des Monuments historiques du Pas-de-Calais, tome VII, fascicules 1 et 2, 1951-1953, « Arras » p. 358.
- Benoit Caffin, Annuaire statistique et administratif du département du Pas-de-Calais, sous l'auspice du conseil général de ce département, 2e édition, 1846, « Arras » p. 310-313
- Dictionnaire Historique et Archéologique du Département du Pas-de-Calais, Commission départementale des Monuments historiques, tome I, 1873, « Arras »
- Historique du 15e régiment de dragons : campagne 1914-1918, « Paris », p. 19, p. 62
- Bulletin de la Société préhistorique de France, Société préhistorique française, Commission des souterrain et excavation artificielles de France, 1920, « Paris », p. 190-192, p. 195-199
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix de guerre dans le Pas-de-Calais
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 5]
- « Basseux » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Carte des sols dans le Nord-Pas-de-Calais (format pdf - 955,2 ko - 08/01/2016)
- Benoit Caffin, Annuaire statistique et administratif du département du Pas-de-Calais, sous l'auspice du conseil général de ce département, 2e édition, 1846, « Arras » p. 310-313
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Crinchon (E2010800) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Basseux et Saulty », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Basseux ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Arras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Laurent Boucher, « Arrageois On a pris une navette Artis sur la route de la campagne : La communauté urbaine et Artis, son délégataire pour les transports publics, ont mis en place le 2 janvier huit lignes rurales depuis les villages les plus éloignés d’Arras. Vendredi matin, on a pris le minibus à Basseux. Rapide et économique, la formule devrait vite trouver son public », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Julien Lechevestrier, « ARRAGEOIS Sur la Voie verte, les vélos ont remplacé les locos : Débusquer les beautés insoupçonnées de l’Arrageois en faisant tourner les roues : c’est la mission qu’on se donne cet été avec la rubrique « D’un coup de pédale ». Quatrième et dernière étape sur la Voie verte entre Dainville et Saulty. Une voie de chemin de fer qui a laissé place à une véloroute », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Risque sismique et présence de failles tectoniques actives / Mouvement de terrain / Les risques naturels / Connaissance des risques dans le P-d-C / Prévention des risques majeurs / Politiques publiques / Accueil - Les services de l'État dans le Pas-de-Calais », sur pas-de-calais.gouv.fr (consulté le ).
- Inventaire des cavités non-minières et création du base de données numériques sur le département du Pas-de-Calais, Rapport final, Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement, 2012.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne).
- Dictionnaire Historique et Archéologique du Département du Pas-de-Calais, Commission départementale des Monuments historiques, tome I, 1873, « Arras »
- Julien Martel, « Coup d'œil sur la toponymie et l'anthroponymie du Pas- de- Calais », Revue du Nord, vol. 30, no 120, , p. 254–263 (DOI 10.3406/rnord.1948.1952, lire en ligne, consulté le ).
- Historique du 15e régiment de dragons : campagne 1914-1918, « Paris », p. 19, p. 62
- Bulletin de la Société préhistorique de France, Société préhistorique française, Commission des souterrain et excavation artificielles de France, 1920, « Paris », p. 190-192, p. 195-199
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- T.B, « Le bilan du maire de Basseux : Une mairie rénovée et pas de supérette : Roger Karpinski, maire de Basseux, n’a pas voulu s’exprimer dans le cadre de notre rubrique « le bilan des maires ». C’est donc sans lui que nous établissons le bilan des six dernières années passées à la tête de la commune. Un mandat marqué notamment par la rénovation de la mairie et par la tenue de travaux d’entretien de la voirie », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Basseux: un nouveau mandat pour Roger Karpinski : Élu au premier tour des élections municipales, tout comme ses dix colistiers, avec plus de 90 % des voix, Roger Karpinski a présidé en mairie vendredi 28 mars l’installation du nouveau conseil municipal. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « À Basseux, le coq veille et la navette passe : Roger Karpinski, maire, n’a pas souhaité dresser avec nous le bilan de son mandat. On ignore donc s’il se représentera en mars », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Christophe Grès, « À Basseux, cinquième mandat pour Roger Karpinski : Le lundi 25 mai, à la mairie, Roger Karpinski a été élu maire de Basseux, petite commune de 137 habitants, pour la cinquième fois », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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