Vitry-en-Artois
Vitry-en-Artois | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Osartis Marquion (siège) |
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Maire Mandat |
Pierre Georget 2020-2026 |
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Code postal | 62490 | ||||
Code commune | 62865 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vitryens | ||||
Population municipale |
4 787 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 255 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 19′ 35″ nord, 2° 59′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 41 m Max. 72 m |
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Superficie | 18,78 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brebières | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | vitryenartois.fr | ||||
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Vitry-en-Artois est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune est le siège de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 651 habitants en 2021.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du pays d'Ostrevent. Elle est la commune située le plus à l'ouest du pays d'Ostrevent.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 18,78 km2 ; son altitude varie de 41 à 72 mètres[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par la Scarpe canalisée, cours d'eau d'une longueur de 67 km, qui prend sa source dans la commune d'Arras et se jette dans L'Escaut canalisée au niveau de la commune de Mortagne-du-Nord dans le département du Nord[3].
Deux autres cours d'eau traversent la commune :
- le Siphon, canal, chenal non navigable de 7,13 km, qui prend sa source dans la commune de Fresnes-lès-Montauban et se jette dans le Trinquis au niveau de la commune d'Hamblain-les-Prés[4] ;
- le Montville, petit cours d'eau de 0,22 km, qui prend sa source dans la commune de Fresnes-lès-Montauban et se jette dans le Siphon au niveau de la commune[5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 707 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le marais de Vitry-en-Artois, d’une superficie de 214 hectares et d'une altitude variant de 42 à 53 mètres. Ce site est une zone alluviale de la Scarpe qui sert pour la nidification, le stationnement et l’hivernage des oiseaux aquatiques[12].
et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la vallée de la Scarpe entre Arras et Vitry-en-Artois, d’une superficie de 1 632 hectares et d'une altitude variant de 43 à 62 mètres. Sur ce site alluvial inondable plus ou moins tourbeux on y trouve des sites remarquables : le marais de Vitry en Artois, le marais du pont à Rœux et le secteur des anciennes tourbières de Plouvain et Biache-Saint-Vaast[13].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Vitry-en-Artois est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[16]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,9 %), zones urbanisées (11,8 %), prairies (7,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %), forêts (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations anciennes et actuelles
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes « Victoriacum villa publica quæ in suburbano Abrebatensis urbis sita est » au VIIe siècle ; Victoriacu VIIIe siècle ; Victuriacum XIe siècle ; Vitri en 1122 ; Viteri en 1143 ; Vitris en 1149 ; Vitreium en 1188 ; Vitriacum en 1192 ; Victreium en 1194 ; Viteriachum en 1207 ; Viteriacum en 1210 ; Vittriacum en 1279 ; Vittri, Vitteri, Vitri-en-Artois XIVe siècle ; Vitryacum prope Duacum en 1407 ; Vitery en 1408 ; Vuitry en 1429 ; Vietri en 1518 ; Vittry en 1523 ; Vitry en 1671[20]; Vitry en 1793 ; Vitry en 1801 puis Vitry-en-Artois depuis 1886[1]..
Étymologie
[modifier | modifier le code]L'origine du nom de Vitry remonterait à un nom de personne gallo-romain Victorius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Victoriacum, « domaine de Victorius »[21]
Variante en -y de Vitrac. Du latin *Victoriacus → voir Victor et -ac, le mot fait aussi Vitray.
L’Artois est un pays traditionnel et une province du royaume sous l’Ancien Régime, ayant pour capitale Arras, aujourd’hui inclus principalement dans le département du Pas-de-Calais.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les recherches archéologiques[réf. nécessaire] indiquent que la ville existait bien longtemps avant l'époque de Jésus-Christ.
Des fouilles ont attesté la présence de vestiges de constructions rurales du Moyen Âge et de l'époque paienne[22].
Plusieurs rois (Clodion le Chevelu, Clotaire Ier, Sigebert Ier, Chilpéric) auraient vécu à Vitry-en-Artois[23], Sigebert Ier y étant assassiné sur ordre de Frédégonde reine de Neustrie, y compris un roi d'Espagne, lors de la domination espagnole[C'est-à-dire ?][réf. nécessaire].
De nombreuses familles de Vitry-en-Artois seraient arrivées à cette époque. Lors de l'attaque de Cambrai sur Vitry-en-Artois pour chasser les Espagnols[Quand ?] (« guerre de Vitry »), les habitants se seraient cachés dans les souterrains qui allaient du château à l'église et à diverses maisons. Actuellement, de nombreuses maisons ont encore accès au souterrain par leur cave bien que la plupart en aient muré l'accès.
Vitry a donné son nom à une famille noble de l'Artois[24].
Avant la Révolution française, Vitry était le siège d'une seigneurie. En janvier 1756, la seigneurie de Noeu et la seigneurie vicomtière de La Barre sont réunies sous le nom de la terre de Vitry-de-la-Barre érigée en baronnie, relevant du château de Béthune. La terre de Noeu possède toute la justice seigneuriale, beaucoup de vassaux en relèvent qui doivent des revenus en argent, grains, volailles, etc.; elle possède un moulin à vent et droit de chasse au plomb. La terre de La Barre limitrophe de la première consiste en rentes d'argent, volailles, et possède la moyenne et basse justice seigneuriale[24].
Famille de Vitry
[modifier | modifier le code]- François de Vitry est seigneur de Breucq, Lovoières et Tressenes. Il est fait chevalier par Philippe IV en mai 1645[24].
- Jean François de Vitry est fils de François de Vitry. Il épouse en 1683 Isabelle de Melun (maison de Melun).
- Barhélémy François de Vitry est fils de Jean François de Vitry.
- Barthélémy Hippolyte de Vitry, fils de Barthélémy François, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine de grenadiers dans les troupes du roi , seigneur de Noeux et de la seigneurie vicomtière de La Barre, bénéficie en janvier 1756 de lettres données à Versailles le faisant baron. Il a servi comme lieutenant-capitaine au régiment du Dauphin, a été capitaine de grenadiers, a assisté aux divers sièges et batailles des trois campagnes d'Italie en 1733, 1734 1735. Il a été blessé à la bataille de Guastalla. Il a ensuite servi en Allemagne et en Flandre, notamment au siège de Mons en Hainaut, où, ayant pris avec sa troupe un ouvrage à corne, s'y est maintenu malgré le feu redoublé des assiégés. Il a participé à la bataille de Rocourt le , y a perdu la moitié de sa compagnie et a été fait chevalier de Saint Louis. Il a été député des États d'Artois en 1753. Il a eu deux oncles morts au service, l'un à la bataille de Fredlinghen, l'autre au siège de Turin. Son frère, le chevalier de Vitry, est mort au service à la bataille de Fontenoy en 1745[24].
- Vers 1770, Philippe Hippolyte de Vitry, marié à Marie Louise Françoise de Poucques, est seigneur de Malfiance. Leur fille Marie Angélique Louise Joseph épouse à Saint-Omer le François Joseph de Wazières, seigneur de Mussen sur Ecques[25].
Le la gare de Vitry-en-Artois est mise en service par la compagnie des chemins de fer du Nord, lorsqu'elle ouvre la section d'Arras à la frontière de sa ligne de Paris à Lille et à la frontière belge[26],[27].
Le , un décret modifie le nom de la commune de Vitry (Pas-de-Calais) qui devient Vitry-en-Artois[28].
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Lors de la Première Guerre mondiale, le village est bombardé dès le mois d'. Le , il est presque totalement détruit, seules cinq maisons étant « encore debout »[29].
La gare est reconstruite dans les années 1920 sur un modèle employé pour de nombreuses gares des alentours après la Première Guerre mondiale[30].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'aérodrome de Vitry en Artois a été le premier aérodrome réoccupé par un groupe français des FAFL en provenance d'Angleterre le . Ce jour est toujours commémoré tous les ans et une stèle à l'entrée de l'aérodrome rappelle l'événement.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée au canton de Brebières.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2021, la commune comptait 4 787 habitants[Note 7], en évolution de +3,37 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 254 hommes pour 2 422 femmes, soit un taux de 51,80 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]La braderie de la Pomme d'amour, qui a lieu à l'Ascension et est animée par la confrérie de la Pomme d'amour, créée en 2004 afin de promouvoir cette sucette anisée, friandise locale créée et produite par la confiserie Jeanne-d'Arc de Vitry, magasin créé en 1888 par Henri Douvrain[41].
Les « Dentelles électroniques », festival de musique techno et house avec de nombreux DJ, qui existe depuis 2018. Il s'est déroulé pour la première et deuxième édition à Caudry, cité de la dentelle (d'où son nom), puis, en 2019, à Bourlon et depuis 2021 sur le site de l'aérodrome de Vitry-en-Artois. 2023 voit, pour la première fois, le festival se dérouler sur deux jours en août[42].
Chilpéric, géant local.
Le marché de Noël, avec une douzaine de chalets et la présence d'artisans dans la salle polyvalente[43].
Médias
[modifier | modifier le code]Outre la presse locale, il existe la Radio Scarpe Sensée, ancienne radio pirate devenue légale lors du premier mandat de François Mitterrand, et qui se concentre désormais sur le social, la culture et l'éducation des habitants du territoire[44].
Économie
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune dispose d'un commerce de centre-ville dynamique et attractif, ainsi que d'un marché hebdomadaire qui regroupe une quinzaine de commerçants[45].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château n'existe plus.
- L'église Saint-Martin, de style gothique et détruite en partie lors d'un bombardement allié en , fut reconstruite en 1923 par l’architecte, M. Mulard, selon les plans d'origine. Les piliers seront en grès poli de Saverne, et le bâtiment est en grès rose d’Alsace[46],[47].
Le bâtiment est notamment remarquable par sa verrière historiée, qui reflète la politique de reconstitution des vitraux des églises du nord de la France détruites pendant le conflit[48].
Elle contient un orgue Cavaillé-Coll électrifié en 1970[49] - Le monument aux morts[50].
- La crypte des décapités de Munich, situé à la sortie de Vitry-en-Artois, en direction de Sailly-en-Ostrevent au lieu-dit « le Mont Métier », où reposent les cendres de neuf membres de l’organisation de Résistance mise sur pied par Georges Detrez et Désiré Facon arrêtés la nuit du 13 au . Vingt-huit personnes sont déportées et 9 d'entre-elles sont condamnées à mort par le Tribunal du Peuple nazi, et ont été décapitées et incinérées à Munich le .
Ramenées en France en 1947, les neuf urnes sont, quelque temps, exposées dans le chœur de l’église Saint-Martin, puis abritées dans le mémorial, inauguré le par le général de Larminat et le préfet Georges Phalempin[51]. - La gare ferroviaire de Vitry-en-Artois.
- L’aérodrome de Vitry-en-Artois ou de Vitry-Brebières a accueilli, en 1944, le retour en France du Groupe de bombardement Lorraine. Cédé par l'Aviation civile à un syndicat intercommunal (SIVU) rassemblant Brebières et Vitry, il est géré par la communauté de communes Osartis Marquion. La ville de Brebières souhaitant créer un parc éolien, le conseil communautaire a décidé en de mettre fin à l'activité aérienne d'avions légers, pour laisser subsister celle des ULM[52].
-
L'église Saint-Martin.
-
Le monument aux morts.
-
La gare.
La commune dans les arts
[modifier | modifier le code]- 2020 : Une belle équipe, film réalisé par Mohamed Hamidi, acteur principal Kad Merad.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Sigebert Ier, roi mérovingien, assassiné à Vitry-en-Artois en 575[53],[54].
- Philippe de Vitry (1291–1361), prélat et compositeur, peut-être né à Vitry-en-Artois.
- Gilbert Mathon (1941-), homme politique français, né à Vitry-en-Artois.
- Fabien Lecœuvre (1958-), attaché de presse, chroniqueur télé et radio et auteur d'ouvrages sur la chanson française, né à Vitry-en-Artois.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Vitry-en-Artois se blasonnent ainsi : |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Marc Léonard, Histoire de Vitry-en-Artois, 1986, 195 pages (ISBN 2950168701) et (ISBN 9782950168702)
- Bernard Mazingue, Vitry-en-Artois sous la Révolution, Saint-Nicolas,1987.
- Bernard Mazingue, Réfractaires et curés de l'an II, Saint-Nicolas, 1991.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Vitry-en-Artois » sur Géoportail.
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- Le réseau France services pour la région Hauts-de-France, [lire en ligne]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Scarpe canalisée (E2--0110) (E2--0110) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Siphon (E1560760) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Montville (E1560780) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Vitry-en-Artois et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013376 - Marais de Vitry-en-Artois », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013375 - La vallée de la Scarpe entre Arras et Vitry-en-Artois », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Vitry-en-Artois ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 390.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 727.
- Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public - 1992 - 214 pages (Jean-Marie Pesez, Archéologie de la maison paysanne).
- Page "Histoire" du site de la mairie
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 87, lire en ligne.
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.293-294 (lire en ligne).
- J.B. Richard (pseudo de Jean-Marie-Vincent Audin), Les Chemins de Fer par Richard : Chemin de fer du Nord. De Paris à la frontière de Belgique par Lille et Valenciennes... Itinéraire, etc, Paris, L. Maison, éditeur, , 49 + annexes (lire en ligne), « Itinéraire », p. 36.
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Les 80 premières lignes, 1828-1851, F. et M. Palau (réimpr. 2003) (1re éd. 1995), 217 p. (ISBN 978-2-9509421-0-4 et 2-9509421-0-5, BNF 35772084), « 3.11 Paris à Lille et Valenciennes », p. 119-120.
- J. B. Duvergier, « Table chronologique : 3 août », Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'Etat, , p. 487 (lire en ligne, consulté le ).
- « Vitry-en-Artois », sur monumentsmorts.univ-lille3.fr (consulté le ).
- « D'hier à aujourd'hui - Vitry-en-Artois : La Gare », L'Observateur du Douaisis, no 789, , p. 35.
- Notice STIENNE Louis par Christian Lescureux, version mise en ligne le 11 février 2015, dernière modification le 15 octobre 2016
- « Liste des communes et des maires »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- Géraldine Csizmadia, « Vitry-en-Artois: Parmi dix engagements, un espace sportif et du logement : Depuis sa réélection, Pierre Georget et son équipe municipale s’attachent à poursuivre le dialogue avec les habitants, dans les boîtes aux lettres, mais aussi sur internet. Il détaille les principaux chantiers du mandat qui débute, marqué notamment par la construction de logements, d’un Ehpad, d’un béguinage », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vitry-en-Artois (62865) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
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- Bruno Place, « Les richesses de la ville », L'Observateur de l'Arrageois, no 650, , p. 8.
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