Saint-Folquin
Saint-Folquin | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Calais | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région d'Audruicq | ||||
Maire Mandat |
Yves Engrand 2020-2026 |
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Code postal | 62370 | ||||
Code commune | 62748 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Folquinois | ||||
Population municipale |
2 328 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 130 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 56′ 49″ nord, 2° 07′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 10 m |
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Superficie | 17,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Saint-Folquin (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Dunkerque (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Marck | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-saint-folquin.fr | ||||
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Saint-Folquin (prononcé [sɛ̃ fɔlkɛ̃] ; Sint-Volkwin en flamand) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune, limitrophe du département du Nord, se situe entre Gravelines, Bourbourg, Audruicq, Oye-Plage, dans le canton d'Audruicq.
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Entrée de Saint-Folquin, au long du Mardick
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Entrée de Mannequebeurre, au long du Mardick
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont trois dans le département du Nord :
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est arrosée par trois cours d'eau :
- l'Aa canalisée[1];
- le canal de Calais, d'une longueur de 32,51 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-Brouck, dans le département du Nord, et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Calais[2] ;
- la rivière d'Oye, d'une longueur de 13,52 km, qui prend sa source dans la commune de Marck et se jette dans l'Aa canalisée au niveau de la commune de Gravelines[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Paysages
[modifier | modifier le code]La commune s'inscrit dans les « paysages des dunes de la mer du Nord » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[10].
Ces paysages concernent 23 communes du Nord et du Pas-de-Calais avec trois pôles d’attraction que sont Calais à l'ouest et Dunkerque à l’est et, dans une moindre mesure, Gravelines au centre où se trouve le delta du fleuve côtier l’Aa. On y distingue trois parallèles : la frange côtière avec son cordon dunaire ; l'ancienne route nationale 1 et l'Autoroute A16.
Ces paysages sont composés d’un cordon dunaire de 60 km typique des paysages nordiques et que l’on retrouve aux Pays-Bas et en Belgique. Ce cordon littoral datant du VIIIe siècle s’est constitué durant la dernière transgression marine et joue un rôle de digue en protégeant la plaine maritime de l’invasion de la mer. Sa taille n’excède pas, en largeur, quelques centaines de mètres et, en hauteur, une dizaine de mètres.
Une particularité de ces paysages est la présence de moëre (marais en flamand), point le plus bas du territoire français, avec une altitude de - 4 m. leur assèchement est entrepris dès 1619 par 23 moulins à vent qui vont pomper l’eau et l’acheminer vers la mer par des watringues. Ces polders, terres gagnées sur la mer, ainsi constitués sont les plus anciens de l’Europe du Nord.
Les cultures ne représentent que 35 % de ces paysages des dunes de la mer du Nord.
Concernant l'activité humaine, à l’ouest de ces paysages se trouve : la région de Calais, avec le tunnel sous la Manche et l'activité portuaire de Calais tournée vers l’Angleterre ; à l’est, la zone urbaine de Dunkerque et ses installations portuaires et, au centre, la zone de Gravelines avec son port de plaisance et sa centrale nucléaire.
Sur le plan de la biodiversité, on y observe de nombreux déplacements d’oiseaux marins, côtiers ou terrestres ainsi que des phoques veau-marin installés sur les bancs de sable[11].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : les reliques de marais maritimes entre Audruicq, Bourbourg et St-Folquin, d’une superficie de 99 hectares et d'une altitude variant de 1 à 6 mètres. ce site s’inscrit au sein d’un complexe de polders comportant un important réseau de fossés, de cours d’eau et de cultures[12].
et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la plaine maritime flamande entre Watten, Loon-Plage et Oye-Plage, d’une superficie de 19 150 hectares et d'une altitude variant de 0 à 8 mètres. La plaine maritime flamande est composé d’habitats naturels, semi-naturels et artificiels qui ont conservé une réelle valeur biologique, tant floristique que faunistique[13].
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Folquin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Folquin[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[16]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,1 %), zones urbanisées (5 %), prairies (2,9 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]Le hameau de Mannequebeurre est situé le long du cours d'eau le Mardick.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Folquinus in Gravenenga (1040) ; Sancti Folquini Kerke (1119) ; Folkinglise (1296) ; Saint-Folkin-Église (1429) ; Saint Folquin (XVIIIe siècle)[20].
Saint-Folquin est un hagiotoponyme qui fait référence à l'évêque Folquin de Thérouanne qui était cousin de l'empereur Charlemagne et vécut au IXe siècle. Il devint évêque de Therouanne en 816 et se distingua en particulier en défendant son diocèse face aux Vikings. Après sa mort, sa notoriété fut importante en particulier chez les moines de l'abbaye Saint-Bertin à Saint-Omer.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Le Bas-Morin[21].
Histoire
[modifier | modifier le code]Saint-Folquin, apparait vers 1040, après que cette partie de la Flandre maritime ait été asséchée par la volonté des comtes de Flandre. Le village à ses débuts paie la dîme du hareng, due par les villages côtiers, témoignage de sa proximité probable avec l'ancien estuaire de l'Aa, lequel avec le temps a vu son embouchure dériver vers l'est[22].
Saint-Folquin faisait autrefois partie du Pays de Langle qui comprenait quatre communes : Saint-Folquin, Sainte-Marie-Kerque, l'actuel hameau de Saint-Nicolas, (Bourbourg) et Saint-Omer-Cappelle. Le nom de Pays de l'Angle venait du fait qu'il se trouvait dans une langue de terre formée par le confluent de trois rivières : l'Aa, la Hem et le Mardyck[23].
Le Pays de l'Angle relevait de la châtellenie de Bourbourg du XIe siècle à la moitié du XIIIe siècle date à laquelle il fut érigé en châtellenie autonome[24].
La châtellenie du Pays de l'Angle reçut en 1240 du Comte de Flandres Thomas II de Piémont (Thomas de Savoie) et de son épouse Jeanne de Constantinople une keure ou charte donnant des droits et privilèges identique à celles données aux châtellenies de Bourbourg, Bergues, Furnes[24]. En 1241, ils donnent le produit des tailles (impôts) levées dans le Pays de l'Angle irait à la châtellenie et en 1244 la Comtesse Marguerite de Constantinople défendit aux hommes de Bourbourg de prendre quoi que ce soit dans le Pays de l'Angle (l'interdiction formulée laisse supposer que ce rappel était nécessaire)[24].
La châtellenie du Pays de l'Angle passa ensuite dans les biens des Comtes de Guînes : en 1248, Arnoul III de Guînes rend hommage à Robert Comte d'Artois (Robert Ier d'Artois) pour la forteresse et le Comté de Guînes, la baronnie d'Ardres et la châtellenie de l'Angle (Robert d'Artois avait reçu de Saint Louis son frère en 1237 à sa majorité l'Artois érigé en Comté en application de la volonté de leur père Louis VIII)[25]. Et en 1248, Robert d'Artois confirma les privilèges concédés au Pays de l'Angle (une certaine autonomie administrative, droit de justice et autres droits attachés à la châtellenie)[25].
En 1402, la canalisation de l'Aa sépara de façon plus nette Bourbourg du Pays de l'Angle, accentuant ainsi la séparation entre la Flandre et l'Artois[25].
Saint-Folquin et le Pays de l'Angle furent disputés, conquis, perdus, reconquis pendant des siècles entre Anglais, Espagnols, Français jusqu'en où par le traité de Nimègue ils furent définitivement rattachés à la France[23].
En 1790, Saint-Folquin devint chef-lieu de canton des quatre communes du Pays de l'Angle jusqu'en 1801, date de son rattachement au canton d'Audruicq[23].
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Folquin dépend du commandement d'étapes (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du groupement , en arrière du front), ayant son siège à Nouvelle-Église[26]. Le , un brigadier de gendarmerie du poste de Saint-Folquin a conduit au camp anglais d'Audruicq, deux indochinois déserteurs[27].
Le commandement d'étapes est transféré à Saint-Folquin le , coordonnant dès lors les stationnements de troupes sur Guemps, Vieille-Église, Nouvelle-Église, Sainte-Marie-Kerque, Pont d'Oye (hameau d'Oye-Plage), Bourbourg, Saint-Pierre-Brouck, Capelle-Brouck, Offekerque, Saint-Omer-Capelle, jusqu'à Coppenaxfort. Il va y rester jusqu'au [28].
Malgré la censure qui surveille ce que prévoient de publier les journaux avant que ceux-ci ne sortent, le commandement d'étapes reçoit parfois l'ordre de faire saisir un journal en raison d'articles estimés litigieux, ainsi le , le journal L'Éveil du , le , le journal Le Pays du [29], etc. Le 1er janvier 1918, l'ordre reçu consiste à faire saisir une carte de France imprimée à Paris qui indique le secteur occupé par les troupes américaines[30]. Le 11 février 1918, ce sont des journaux russes qu'il faut saisir[31]. Et dans les semaines qui suivent, de tels ordres de saisie de journaux continuent régulièrement.
Le commandement d'étapes reçoit régulièrement des avis de raids d'avions ennemis ce qui provoque l'extinction des feux, il semble qu'il y ait plus souvent de messages d'alertes que de raids effectifs (alertes levées au bout de 10–20 minutes, etc.[28].
À Saint-Folquin, stationnent entre autres une section de D.C.A. (défense contre l'aviation) anglaise[32] ainsi qu'un poste de gendarmerie belge[30].
Un ouragan s'est abattu dans la nuit du 15 au 16 janvier 1918 sur Saint-Folquin et les communes environnantes. La tempête a arraché plusieurs arbres tombés sur les routes et bloquant la circulation. Des watergangs (watringues) ont débordé et ont envahi les champs et même les chaussées. La circulation d'abord suspendue a pu reprendre le 16 vers 11 heures. Aucun accident de personne n'est à déplorer[33].
Le 26 janvier 1918, deux gendarmes du poste de Saint-Folquin, ont poursuivi pendant trois heures sur les territoires des communes de Saint-Folquin, Saint-Omer-Capelle et Vieille-Église un belge réfractaire à la loi militaire. Pris par les gendarmes, il a été conduit à Bourbourg pour être remis à l'autorité militaire belge[34].
Des avions ennemis ont fait une incursion dans le commandement d'étapes au cours de la nuit du 25 au 26 janvier 1918. Les alliés ont tiré sur eux et une partie de la fusée d'un obus allié est tombé sur une maison habitée par Mr. Fontaine fils, instituteur à Saint-Folquin. L'éclat a pénétré par le toit et est tombé dans la chambre à coucher où il a brisé un poêle. Les dégâts sont estimés à 45 francs. Cette même nuit, deux bombes sont tombées dans la plaine sur le territoire de Saint-Folquin, à proximité de l'Aa côté sud juste en face du Guindal[34].
Le 2 mars 1918, vers 14 h 00, a été trouvé, sur la commune de Saint-Folquin, accroché à un arbre, un ballon d'essai allemand . Un paquet était fixé au ballon et contenait vingt exemplaires de la Gazette des Ardennes du 14 février 1918. Le ballon et tous les exemplaires ont été saisis par le poste de gendarmerie de Saint-Folquin et adressés par lui au lieutenant de gendarmerie commandant la Prévôté des Étapes à Gravelines[35].
Lorsqu'un raid aérien ennemi est annoncé, le responsable du commandement d'étapes fait prévenir toutes les communes qui font partie du groupe afin que soit appliquée la principale consigne donnée dans cette situation : masquer les lumières. Le 22 mars, ce responsable signale, il l'avait déjà fait le 21 janvier 1918, qu'il ne peut prévenir par téléphone trois communes : Nouvelle-Église, Guemps et Offekerque, et ne dispose donc d'aucun moyen efficace pour faire parvenir le signal. À la date du 22 mars, les sécheries de chicorée situées sur les trois communes ne fonctionnent plus, ce qui rend moins essentiel de pouvoir faire parvenir le message d'alerte[36]. La situation ne va pas s'arranger, le 26 mars 1918, le chef e bataillon responsable du commandement d'étapes signale que depuis le 24 mars, les communications téléphoniques sont interrompues avec le central de Vieille-Église, et que de ce fait, il est complètement isolé[37].
Une bombe est tombée dans la nuit du 21 au 22 mars à Saint-Folquin. Elle a fait quelques dégâts matériels mais ni blessé ni tué[38].
Depuis 1945
[modifier | modifier le code]Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[39].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée au canton de Marck.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Saint-FolquinoisLes habitants de la commune sont appelés les Richebourgeois'[47].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].
En 2021, la commune comptait 2 328 habitants[Note 8], en évolution de +6,2 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 183 hommes pour 1 120 femmes, soit un taux de 51,37 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église saint-Folquin, à deux nefs, est construite en 1644 par Gaston d'Orléans, détruite partiellement par Turenne et restaurée en 1661. Un reliquaire de saint Folquin du XVe siècle, la cloche et un retable du XVIIIe siècle, ainsi que plusieurs statues sont classés monuments historiques à titre d'objets. Une pietà, monument aux morts de la paroisse, date de 1921 et les vitraux de 1939.
- Le monument aux morts commémore les morts des guerres 1914-1918 et 1939-1945, et aussi les victimes belges du bombardement de .
- Une statue de la Vierge à l'Enfant de 1944.
- Quatre séchoirs à chicorée, une filature de chanvre et de jute, une briqueterie, une scierie et une brasserie sont inventoriés dans la base Mérimée.
-
Église Saint-Folquin.
-
Statue de la Vierge à l'Enfant.
Langues
[modifier | modifier le code]Le flamand était encore parlé jusqu'au XIXe siècle[53].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Maria Verdure (1849-1878), communarde.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti, au premier de gueules à l’évêque de carnation, vêtu d’or, crossé, nimbé, mitré du même et bénissant de sa dextre et au second vairé d’or et d’azur. Ces armes évoquent à la fois saint Folquin et les armoiries de la maison de Guînes, seigneur du pays de Langle jusqu'au XIIIe siècle. Le 24 janvier 1964, le conseil municipal adopta officiellement ce blason qui reçut l'approbation de la commission d'héraldistes spécialisés des archives nationales. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Folquin comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa canalisé (E4--001-) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Calais (E41-0082) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - rivière d'Oye (E4390600) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Folquin et Marck », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des dunes de la mer du Nord », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013738 - Reliques de marais maritimes entre Audruicq, Bourbourg et St-Folquin », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310014024 - Plaine maritime flamande entre Watten, Loon-Plage et Oye-Plage », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Folquin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Folquin ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Georges Dupas, Histoire de Gravelines, porte de Flandre et de ses hameaux, des origines à la Libération, Westhoeck éditions, 1981, avec Patrick Oddone comme collaborateur, p. 15.
- « Saint Folquin », sur Communauté de Communes de la Région d'Audruicq.
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Editions Galaad Graal, , p. 18.
- Georges Dupas op. cit. page 19
- « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
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- Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, p. 7 et 10, lire en ligne.
- Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, p. 32, lire en ligne.
- Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, p. 71, lire en ligne.
- Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, p. 27, lire en ligne.
- Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, p. 47, lire en ligne.
- Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, p. 56, lire en ligne.
- Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, p.92, lire en ligne.
- Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, p. 111, lire en ligne.
- Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, p. 115, lire en ligne.
- Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, p. 112, lire en ligne.
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