Alincthun

Alincthun
Alincthun
La mairie.
Blason de Alincthun
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité Communauté de communes de Desvres - Samer
Maire
Mandat
Jean Picque
2020-2026
Code postal 62142
Code commune 62022
Démographie
Gentilé Alincthunois
Population
municipale
301 hab. (2021 en diminution de 7,67 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 43′ 55″ nord, 1° 48′ 07″ est
Altitude Min. 33 m
Max. 120 m
Superficie 9,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Desvres
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Alincthun
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Alincthun
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Alincthun

Alincthun est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Alincthunois.

La commune fait partie de la communauté de communes de Desvres - Samer qui regroupe 31 communes et compte 23 301 habitants en 2019 et du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

La commune fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes d’Alincthun
Bellebrune Le Wast,
Colembert
Henneveux
Alincthun
Crémarest Bournonville

Géologie et relief[edit | edit source]

La superficie de la commune est de 9,88 km2 ; son altitude varie de 33 à 120 mètres[1].

La commune se situe au sein de la boutonnière du Boulonnais, à l'interface entre les « paysages boulonnais » et ceux des « hauts plateaux artésiens » (Haut Pays)[2]. Le risque argileux est nul au centre du territoire, moyen au nord et au sud[3].

Hydrographie[edit | edit source]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[4].

La commune est traversée par deux cours d'eau :

  • le fleuve côtier la Liane, cours d'eau naturel de 38 km, qui prend sa source dans la commune de Quesques et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Boulogne-sur-Mer[5] ;
  • le ruisseau de la fosse corniche, petit cours d'eau naturel non navigable de 3,28 km, qui prend sa source dans la commune de Colembert et se jette dans le Wimereux au niveau de la commune de Bellebrune[6].

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 984 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Paysages[edit | edit source]

La commune s'inscrit dans le « paysage boulonnais » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[13].

Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.

Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.

La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires. Dans ce paysage, on distingue trois entités :

  • les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
  • le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
  • la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[14].

Milieux naturels et biodiversité[edit | edit source]

Espaces protégés[edit | edit source]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[edit | edit source]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • le bocage et bois de Bellebrune. Le site est constitué d’un ensemble forestier et d’un complexe bocager établis l’un et l’autre sur les argiles et marnes de l’Oxfordien. La géomorphologie est assez plane malgré quelques vallonnements[17] ;
  • le réservoir biologique de la Liane. La Liane est un bassin côtier qui présente un intérêt majeur autant pour les espèces holobiotiques[Note 3] que pour les migrateurs amphihalins[18].

et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : le complexe bocager du Bas-Boulonnais et de la Liane. Le complexe bocager du bas-Boulonnais et de la Liane s’étend entre Saint-Martin-Boulogne et Saint-Léonard à l’ouest et Quesques et Lottinghen à l’est. Il correspond à la cuvette herbagère du bas-Boulonnais[19].

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Alincthun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,2 %), terres arables (24,3 %), prairies (12,5 %), forêts (12,5 %), zones urbanisées (1,4 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[edit | edit source]

Voies de communication[edit | edit source]

La commune se situe à proximité de l'ex-RN 42 qui relie Saint-Omer (à une demi-heure) à Boulogne-sur-Mer (à 15 minutes[26]). Le village est traversé par les départementales 127 (qui relie Guînes au nord et Desvres au sud) et 238e2 (vers la commune de Belle-et-Houllefort). L'autoroute A16 (E 402) (allant de Dunkerque au nord à Rouen au sud) est à 10 minutes et l'autoroute A26 ou autoroute des Anglais (E 15) est à environ 20 minutes.

Transport ferroviaire[edit | edit source]

La commune se situe à environ une demi-heure (24 km) de la gare TGV de Calais - Fréthun, à 18 km des gares de Boulogne et Hesdigneul-les-Boulogne.

La commune était située sur la ligne de chemin de fer Boulogne - Bonningues, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait dans le département du Pas de Calais, de 1909 et 1935, Boulogne-sur-Mer à Bonningues-lès-Ardres.

Risques naturels et technologiques[edit | edit source]

Risque inondation[edit | edit source]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[27].

Toponymie[edit | edit source]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Alinthun (1173), Alinghetun (1199), Alingetuna et Helingetuna (1208), Elinghetun (fin du XIIIe siècle), Alinguetun (1501), Allinquetun (1553), Allingthun (1566), Allinthun (1610), Alinetun (1793), Alincthun (depuis 1801)[28],[1].

D'après Ernest Nègre, la commune tiendrait son nom (tout comme le hameau d'Alenthun à Pihen-lès-Guînes, dans le même département) de l'anthroponyme germanique Alinga suivi du suffixe saxon -tun « ferme, village », donnant le « village d'Alinga »[29].

Alingetin en picard et Alingten en flamand.

Histoire[edit | edit source]

Le passé lointain d'Alincthun est encore visible à travers les tombes romaines et mérovingiennes découvertes en maints endroits sur le territoire communal.

Plus de deux douzaines de hameaux et de lieux-dits forment Alincthun. Les plus renommés sont : la Basse Vallée, ancien rendez-vous de chasse au Moyen Âge des nobles seigneurs ; la Fresnoye et son château, le Fay et Liane (anciennement Lianne), ancienne baronnie du comté de Boulogne[30] et hameau le plus important qui doit son nom à la rivière qui le traverse, la Liane, fut intégré à la commune entre 1790 et 1794[1].

L'église, qui date de la période ogivale, a été reconstruite en 1850. Ses vitraux ont été récemment remis en état par la commune.

Politique et administration[edit | edit source]

Découpage territorial[edit | edit source]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[edit | edit source]

La commune est membre de la communauté de communes de Desvres - Samer.

Circonscriptions administratives[edit | edit source]

La commune est rattachée au canton de Desvres.

Circonscriptions électorales[edit | edit source]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[edit | edit source]

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  2002[31] Jean-Pierre Lebas   Démissionnaire
2002 En cours
(au 25 avril 2022)
Jean Picque   Artisan retraité
Réélu pour le mandat 2008-2014
Réélu pour le mandat 2014-2020[31],[32]
Réélu pour le mandat 2020-2026[33],[34],[35]

Équipements et services publics[edit | edit source]

Justice, sécurité, secours et défense[edit | edit source]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, , de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[36].

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

Les habitants de la commune sont appelés les Alincthunois[37].

Évolution démographique[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

En 2021, la commune comptait 301 habitants[Note 7], en diminution de 7,67 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
343282327357349363356370376
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
374364364342385354390431408
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
393383359335321328313301329
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
324314309322364343353344339
2015 2020 2021 - - - - - -
326306301------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[edit | edit source]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 157 hommes pour 165 femmes, soit un taux de 51,24 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
0,6 
6,0 
75-89 ans
13,4 
20,8 
60-74 ans
24,2 
26,8 
45-59 ans
20,4 
12,1 
30-44 ans
13,4 
15,4 
15-29 ans
16,6 
17,4 
0-14 ans
11,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[edit | edit source]

La zone d'activité Les Pichelottes, de 5,9 ha[43], est à vocation artisanale. Elle inclut une supérette alimentaire.

Revenus de la population et fiscalité[edit | edit source]

En 2019, dans la commune, il y a 133 ménages fiscaux qui comprennent 322 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 8] de 19 750 euros, soit inférieur au revenu de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[44],[45].

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

  • L'église Saint-Denis, dont la nef date du XIIIe siècle. Le reste de l’édifice fut achevé en 1620[46].
  • Le Bois du Coq, la ferme portant ce nom est typique des fermes-manoirs jadis fortifiées pour faire face à d'éventuelles incursions anglaises via Calais. Propriété des seigneurs de Fosse, « un manoir amasé de maison manable, grange et estable » est vendu par adjudication en 1555 à Simon de Vicquet. Malgré la Révolution, époque à laquelle la famille abandonne sa particule, elle est toujours la propriété de Henri Théophile Duwicquet et de sa sœur Françoise-Charlotte quand ils meurent en 1866 et 1868. Mais un de leurs neveux, Ernest Feuillette l'achète en 1888. La famille Holuigue en est aujourd'hui propriétaire[48].
  • Le château du Fresnoye (1747), propriété de la famille van der Cruize de Waziers.[réf. nécessaire]

Héraldique[edit | edit source]

Blason de Alincthun Blason
D'or à trois chevrons de gueules[49].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[edit | edit source]

  • Jean-Claude Grenier, Nos belles fermes, patrimoine rural du Nord-Pas de Calais, Société des éditions Agricoles et Rurales, Lille, 2015

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Relatif aux poissons migrateurs qui ne changent pas de milieu
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
  9. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[edit | edit source]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[edit | edit source]

  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Atlas des paysages du Nord-Pas-de-Calais
  3. Carte des risques de retrait-gonfflement des argiles sur Alincthun
  4. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Liane (E53-0020 ) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de la fosse corniche (E5200580 ) » (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  9. « Orthodromie entre Alincthun et Licques », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 310030067 - Bocage et bois de Bellebrune », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF 310030080 - Réservoir biologique de la Liane », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF 310007276 - Le complexe bocager du Bas-Boulonnais et de la Liane », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Boulogne-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  26. D'après mappy
  27. République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264,‎ , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
  28. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 212.
  29. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, présentation en ligne), p. 1009.
  30. Paul Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Amiens, Duval et Herment, (lire en ligne), p. 327.
  31. a et b « Projets du maire d’Alinchtun: un mandat consacré à « l’entretien courant » : Comme elle l’a fait avec les bilans des maires avant les élections, « La Voix du Nord » lance une nouvelle série consacrée aux projets des maires. Quels engagements ? Quels grands chantiers ? Quelles priorités ? Le point avec Jean Picque, maire d’Alincthun. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  33. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21598919
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  35. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  36. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  37. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
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