Quimper

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Quimper
Quimper
La cathédrale vue depuis l'Odet.
Blason de Quimper
Blason
Quimper
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère (préfecture)
Arrondissement Quimper (chef-lieu)
Intercommunalité Quimper Communauté (siège)
Maire
Mandat
Ludovic Jolivet
2014-2020
Code postal 29000
Code commune 29232
Démographie
Gentilé Quimpérois
Population
municipale
63 513 hab. (2014)
Densité 752 hab./km2
Population
agglomération
124 930 hab. (2011[1])
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 48″ nord, 4° 05′ 47″ ouest
Altitude Min. −5 m
Max. 151 m
Superficie 84,45 km2
Élections
Départementales chef-lieu de trois cantons :
Quimper 1
Quimper 2
Quimper 3
Localisation
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Quimper
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Quimper
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Quimper
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Quimper
Liens
Site web Site de la commune

Quimper, prononcé [kɛ̃.pɛʁ] Écouter, est une commune française de la région Bretagne située dans le nord-ouest de la France. La ville est le chef-lieu du département du Finistère, le siège du conseil général du département, ainsi que des 3 cantons qui la composent. Elle est également la capitale traditionnelle de la Cornouaille, du Pays Glazik et du Pays de Cornouaille qui compte 331 300 habitants en 2009, le siège de l'intercommunalité de Quimper Communauté qui compte 91 357 habitants en 2012[2], le siège de l'arrondissement de Quimper et enfin le siège du diocèse de Quimper et Léon. Ses habitants sont appelés les Quimpérois et les Quimpéroises.

Autrefois très réduit en superficie, son territoire communal a été très agrandi à compter du 1er janvier 1960 par l'annexion des trois communes limitrophes de Kerfeunteun (3 216 hectares), Ergué-Armel (3 356 ha) et Penhars (1 502 ha). La commune de Quimper, avant 1960, couvrait 192 hectares, ce qui en faisait le moins vaste chef-lieu de département français. Avec 63 360 habitants en 2012, elle est la 77e commune de France, la 3e de la région Bretagne (après Rennes et Brest) et la 2e du Finistère en termes de population[3]. Son unité urbaine est de 79 067 habitants en 2010[4] et son aire urbaine est de 124 621 habitants en 2010[5] soit la 2e aire urbaine après celle de Brest. La ville est traversée par quatre cours d'eau : l'Odet et ses trois principaux affluents, le Steïr, le Frout et le Jet.

La ville est classée ville d'art et d'histoire[6], elle a aussi obtenu deux autres récompenses, celle de l'obtention de quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[7] et de la note @@@@ par le label des villes Internet[8].

Selon une étude réalisée en 2005, Quimper se classait en 22e position des villes françaises où il faisait bon vivre[9]. Deux autres études publiées en 2012 montrent que Quimper est la 13e commune la moins pauvre de France[10] et qu'elle est la 3e agglomération comprise entre 70 000 et 100 000 habitants où il fait bon innover[11].

Géographie

Localisation

L'Odet dans la ville de Quimper.

L'axe historique de la ville est situé aux confluences de l'Odet et de ses affluents : le Steïr, le Frout et le Jet.

Quimper est à 15 km des côtes atlantiques. La mer remonte la vallée encaissée de l'Odet et lui donne une position de port de fond d'estuaire qui explique son implantation et une partie de son rôle économique.

C'est aussi un carrefour routier très ancien entre la route nationale 165 et les routes départementales D765, D785 et D783. La ville est en voiture à 565 km de Paris, 550 km de Bordeaux, 740 km de Bayonne, 790 km de Toulouse, 1 030 km de Montpellier, 1 210 km de Marseille, 1 370 km de Nice, 215 km de Rennes, 232 km de Nantes, 71 km de Lorient, 122 km de Vannes ou encore à 72 km de Brest.

Communes limitrophes

Carte de la commune de Quimper.

Géologie, relief et sismicité

Carte géologique du Massif armoricain, Quimper est au niveau des failles, au sud-ouest.

Le site est difficile, car établi dans des vallées étroites encaissées dans du Stéphanien carbonifère et surmontées d'assez fortes pentes de granulite et de schistes micacés. Les espaces plats et larges ne se trouvent qu'au confluent de petites rivières portées à de rapides débordements lors de pluies prolongées. Le centre-ville et le quartier de la gare de chemin de fer sont particulièrement exposés.

La commune se situe sur les grandes failles du Massif armoricain allant de Quimper même à Nantes. Le socle est composé en majorité de granite, une roche intrusive hercynienne (400 à 245 millions d'années), mais également de nappes du Paléozoïque inférieur (570 à 400 millions d'années) au sud. Au sud-ouest se trouvent des roches sédimentaires, de l'Ordovicien (environ 460 millions d'années) et du Silurien (environ 420 millions d'années)[12].

On peut déceler une migration étonnante des lieux principaux d'habitation, sans doute due à des contraintes géographiques (variations du niveau de la mer) ou économiques (voies sur les crêtes). Une autre particularité est la dissymétrie inhabituelle de la vallée principale : une rive nord convexe en pente et une rive sud concave montrant une hauteur de 60 mètres aux flancs abrupts.

Ce fait et le tracé de courbes et contre-courbes du petit fleuve Odet est dû à des effondrements et soulèvements créant plusieurs failles à l'ère tertiaire auquel s'est ajouté un basculement nord-sud.

Zonage sismique en vigueur en France depuis le 1er mai 2011, à la suite du décret du 22 octobre 2010.

Quimper est dans une zone de sismicité faible d'après le programme national de prévention du risque sismique « le Plan Séisme » datant du 22 octobre 2010[13]. Le plus fort séisme, ressenti le 2 janvier 1959, atteignit une magnitude de 5.2 sur l'échelle de Richter et le plus récent date du 11 octobre 2013 avec une magnitude de 3.9[14].

Climat

Selon la classification de Köppen, le climat y est de type océanique ou cfb ce qui est le cas dans une grande partie du pays.

  • La lettre c indique qu'il s'agit d'un climat tempéré : les températures moyennes y sont supérieures à -3° durant la saison froide.
  • La lettre f indique qu'il s'agit d'un climat humide : les pluies sont réparties sur toute l'année. En effet, malgré un mois de juillet relativement sec, l'écart entre les précipitations du mois le plus sec et du mois le plus pluvieux, n'est pas suffisant pour qu'on puisse réellement parler de saison sèche.
  • La lettre b indique qu'il y a un été qui ne dépasse pas les 22 °C mais que la température moyenne de ses 4 mois les plus chauds dépasse les 10 °C.

En hiver il fait généralement doux tandis qu'en été la chaleur est rarement excessive. Les précipitations sont abondantes toute l'année mais l'automne et l'hiver sont les saisons les plus arrosées. La température record la plus chaude à y avoir été enregistrée est de 36,5 °C () et la plus froide de −10,1 °C (). Le record de hauteur de neige fut établi le 9 décembre 1990 avec 28 centimètres de neige tombés au sol[15].

Relevé météorologique de Quimper-Pluguffan, (période 1971-2000 pour les moyennes)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,9 3,8 4,8 5,8 8,8 11,1 13,3 13,3 11,6 9,2 6,2 5 8,1
Température moyenne (°C) 6,5 7 8,1 9,6 12,7 15,2 17,5 17,6 15,5 12,4 9,1 7,6 11,6
Température maximale moyenne (°C) 9,1 9,5 11,3 13,3 16,5 19,2 21,7 21,8 19,4 15,6 12 10,1 15
Record de froid (°C)
date du record
−10,1
1987
−8,4
1991
−7
1971
−2,2
1978
0,3
1979
3,9
1975
6,6
1970
6,9
1986
4,2
1987
1,2
1997
−4,6
2010
−7,2
1987
−10,1
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
16,9
1983
18,3
2004
23,3
2005
27,1
1984
30,4
2012
35,9
1976
36,5
1983
35,8
2003
30,7
1991
27
2011
19,7
1989
17,5
1985
36,5
1983
Ensoleillement (h) 62 84 124 180 217 210 217 217 180 124 90 62 1 767
Précipitations (mm) 156,5 130,1 102,7 85 88,5 57,8 58,1 60,5 96,2 123,4 132,4 160,1 1 251,3
Source : Météo France


Située à 15 kilomètres de l'océan Atlantique, la ville est très régulièrement balayée par des dépressions météorologiques. Les pluies sont donc conséquentes toute l'année mais c'est en hiver qu'il pleut le plus. Avec 1 251 millimètres de précipitations par an, la ville est une des plus pluvieuses du pays avec Brest (1 109 mm/an) et Biarritz (1 483 mm/an) ce qui correspond à un peu moins du double des précipitations de la moyenne nationale. Malgré tout l'ensoleillement est assez proche de la moyenne du pays même s'il reste en dessous de celle-ci.

Carte des précipitations annuelles dans le Finistère (moyenne sur la période 1997-2006)
  • > 1 500 mm
  • 1 400 à 1 500 mm
  • 1 300 à 1 400 mm
  • 1 200 à 1 300 mm
  • 1 100 à 1 200 mm
  • 1 000 à 1 100 mm
  • 900 à 1 000 mm
  • 800 à 900 mm
  • < 800 mm
  • Diagramme ombrothermique
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
    Quimper 1 767 1251 9 11 74
    Paris 1 662 637 12 17 8
    Nice 2 724 733 1 27 1
    Strasbourg 1 693 665 26 28 51
    Brest 1 530 1 210 7 12 76
    Bordeaux 2 035 944 3 31 69

    Transports

    Accès routier et voies de communication

    Contournement Nord Ouest (CNO) de Quimper, en service depuis 2008.

    Situé à l'extrême ouest de la Bretagne, Quimper est traversé par la voie express qui relie Nantes à Brest (RN165 - E60). D'ici à 2020 elle deviendra l’autoroute A82[16]. Quimper dispose de 4 rocades pour contourner la ville. Quimper est formé de 683 rues, 264 allées, 228 chemins, 74 impasses, 46 ronds-points, 33 avenues, 38 routes et 16 boulevards[17]. En outre, Quimper a été la ville test pour les ronds-points en France en 1976 grâce a l'intervention de Marc Bécam alors député du Finistère et maire de Quimper[18]. La circulation connut une amélioration sans précédent de sa fluidité, d'où l'expansion rapide du système à l'ensemble de l'hexagone[19]. Sur l'ensemble de la ville, 6 300 places de stationnement sont disponibles[20].

    Bus

    Le réseau Qub est le réseau de transport en commun de la communauté d'agglomération Quimper Communauté. Il est exploité par Keolis Quimper. Il est constitué de 27 lignes régulières de bus dont 10 lignes urbaines et 17 lignes suburbaines qui desservent les 8 communes de l'agglomération quimpéroise : Ergué-Gabéric, Guengat, Locronan, Plogonnec, Plomelin, Plonéis, Pluguffan et Quimper.

    Ligne 5 direction Gourvily.
    Lignes urbaines du réseau Qub
    Ligne Parcours
    1 Accessible aux handicapés Kermoysan ↔ Résistance ↔ Keradennec (1A) ou Moulin des Landes (1B)
    2 Accessible aux handicapés Kerjestin ↔ Résistance ↔ Petit Guelen
    5 Accessible aux handicapés Ergué-Armel Mairie ↔ Résistance ↔ Gourvily
    6 Accessible aux handicapés Moulin Vert ↔ Résistance ↔ Mercœur
    7 Penvillers ↔ Résistance ↔ Ergué-Gabéric Bourg
    8 Quimper Centre-ville ↔ Résistance ↔ Ergué-Gabéric Lestonan
    9 Accessible aux handicapés Kerlagatu ↔ Résistance ↔ Ty Bos
    10 Accessible aux handicapés Prat Ar Rouz ↔ Résistance ↔ Kervouyec
    12 Quimper Centre-ville ↔ Résistance ↔ Cuzon
    13 Quimper Centre-ville ↔ Résistance ↔ ZA Petit Guelen

    Actuellement, 6 lignes urbaines sur 10 sont accessibles aux personnes handicapés, la ligne 7 le deviendra en 2015[21]. Toutes les lignes circulent du lundi au samedi, et trois lignes le dimanche.

    Le parc est composé de 54 bus dont 29 roulant au gaz naturel. En 2013, le réseau QUB a comptabilisé 5 192 000 voyages (+ 1 % par rapport à 2007), soit près de 22 600 quotidiennement, dont 19 700 sur les seules lignes urbaines. Plus de 90 000 habitants sont desservis sur les 8 communes de l'agglomération, représentant un territoire de près de 282 km2. En 2012 se sont près de 12 000 abonnés qui ont été recensés[22].

    Depuis décembre 2012, la carte KorriGo est déployée sur le réseau Qub. Cette carte bretonne des déplacements permet de voyager à la fois avec le TER Bretagne et les réseaux urbains de Brest, Lorient, Rennes et les lignes départementales d'Ille-et-Vilaine et des Côtes-d'Armor[23].

    Transports ferroviaires

    Gare de Quimper.

    La commune de Quimper est traversée d'est en ouest et longée au nord-ouest par la ligne de Savenay à Landerneau. Elle y dispose d'une gare SNCF, la gare de Quimper, mise en service à l'arrivée de la ligne depuis Lorient, en 1863[24]. Classée 3e gare de Bretagne en termes de fréquentation, la gare permet aujourd'hui des liaisons par TER ou par Intercités vers Brest, Châteaulin, Rennes, Lorient, Auray, Vannes, Redon et Nantes. Le TGV Atlantique relie chaque jour 10 fois Quimper à la gare de Paris-Montparnasse en plus de 4 h 30, via Rennes.

    Un projet visait à partir de 2016 de relier ces deux gares en 3 h 08, soit près d'une heure et demie de moins que maintenant grâce à la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire. Cependant en juin 2013, la « Commission Mobilité 21 » a jugé cette ligne non-prioritaire, ce qui remet la réalisation de celle-ci entre 2030 et 2050[25],[26]. Les trajets entre Brest, Rennes et toutes les autres villes de l'Ouest reliées par cette gare seront donc aussi plus rapides, et il est ainsi estimé à 2 millions le nombre de voyageurs supplémentaires venant par train[27].

    Pour accueillir cette nouvelle ligne, d'importants travaux doivent être réalisés, comme la suppression de passages à niveaux, la création de passages dénivelés en haltes et gares, la sécurisation des pistes et accès, des travaux d'infrastructures[28]

    Évolution du trafic passagers de la gare de Quimper depuis 2010[29]
    Année Passagers Variation annuelle
    2010 946 000 en stagnation 0 %
    2011 979 000 en augmentation +3,5 %
    2012 987 000 en augmentation +4,3 %
    2013 928 000 en diminution -6 %

    Transports aériens

    Tour de contrôle de l'aéroport de Quimper Cornouaille.

    L'aéroport de Quimper Cornouaille est un aéroport situé sur la commune de Pluguffan, à 5,5 km au sud-ouest de Quimper. Il accueille près de 100 000 voyageurs par an, ce qui classe en deuxième place au niveau départemental (après l'Aéroport de Brest-Bretagne) et à la 41e place au niveau national des aéroports français les plus fréquentés en 2013[30]. Chaque jour, 4 vols sont assurés vers l'aéroport de Paris-Orly en 1 h 30. Depuis l'été 2012 une nouvelle liaison permet de rejoindre deux fois par semaine Londres ainsi qu'une liaison vers Figari en Corse[31]. À noter que l'aéroport a perdu en 16 ans 35 % de son trafic passagers au profit de l'Aéroport de Brest-Bretagne avec +52% de passagers par rapport à 1998. Par ailleurs le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes fait craindre une amplification de cette baisse dans les années à venir[32].

    Évolution du trafic passagers de l'aéroport de Quimper-Cornouaille depuis 1998[33]
    Année Passagers Variation annuelle
    1998 153 446 en stagnation 0 %
    1999 154 501 en augmentation +0,7 %
    2000 153 237 en diminution -0,8 %
    2001 143 885 en diminution -6,1 %
    2002 135 621 en diminution -5,7 %
    2003 135 349 en diminution -0,2 %
    2004 138 374 en augmentation +2,2 %
    2005 133 769 en diminution -3,4 %
    2006 138 926 en augmentation +3,8 %
    2007 136 157 en diminution -2 %
    2008 120 483 en diminution -11,5 %
    2009 117 217 en diminution -2,7 %
    2010 105 744 en diminution -9,8 %
    2011 112 648 en augmentation +6,5 %
    2012 110 132 en diminution -2,3 %
    2013 113 459 en augmentation +3,2 %
    2014 98 900 en diminution -12,8 %

    Transports maritimes

    À 5 minutes de Quimper se trouve le petit port de Quimper-Corniguel qui dispose de 300 mètres de quai et d'un ponton de 54 mètres de long sur les bords de l'Odet. En moins de 1 h 30 il permet de rejoindre les communes de Bénodet et de Sainte-Marine. Le port est implanté à seulement 10 minutes de la gare de Quimper et à 15 minutes de l'aéroport Quimper Cornouaille[34].

    Vélo

    Quimper Communauté possède 81 km de pistes cyclables et 600 places de stationnement vélo. D'ici 2014, ce seront 250 km de pistes cyclables et 2000 places de stationnement vélo qui seront disponibles[35].

    L'agglomération et le groupe Qub lancèrent, le 17 , le VéloQub, une formule souple de location longue durée de vélo, au mois ou à l'année. Deux offres sont proposées : le vélo classique et le vélo à assistance électrique. Le service s’adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir ou redécouvrir le vélo comme mode de déplacement urbain.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Kemper en 1084 - 1112[36], Kemper en 1116, Kimper en 1160, Confluentia en 1166 (traduction latine), Quemper en 1218, Quimper en 1236, kemper au XIVe siècle, Quimper en 1423 - 1425, Kemper en 1516, Kimper en 1541, Quimper en 1719[37].

    La forme Quimper est une francisation de son nom breton apparue assez tôt (1236). Avant la réforme de Jean-François Le Gonidec au début du XIXe siècle, le son /k/ en breton était noté aussi bien par c ou qu, c'est pourquoi on note une alternance des graphies avec k- initial et qu- dans les formes anciennes à partir de 1218. De nos jours, le nom en breton s’écrit Kemper[37], ce qui représente un retour à la forme primitive du toponyme.

    Ce nom de lieu est issu d'un terme celtique dont la forme originelle reste à définir. Sa forme initiale devait être kenber / kember, mot qui a été expliqué au XXIe siècle comme un composé basé sur les éléments ken- + -ber, dont le premier élément ken- représente le breton ken « ensemble » et le second -ber, un déverbal ber qui désigne encore dans le breton contemporain un écoulement (du verbe bera « couler »)[38], d'où le sens global de « confluent ». Il constitue aussi le radical du mot aber (ad + ber)[N 1].

    Cette dénomination correspond bien au site de la ville, celle-ci ayant été bâtie à la confluence de l'Odet avec le Frout[39].

    Le breton kember est un proche parent du gallois cymer, et du moyen irlandais commar[40]. Ces termes du celtique insulaire remontent à un celtique *comberos, sans doute semblable au gaulois *comberos « barrage de rivière » à l'origine de l'ancien français combre « barrage sur une rivière » et de ses dérivés modernes décombre, encombrer[41].

    Des textes tardifs du XIe siècle et XIIe siècle situent une Civitas Aquilonia ou Aquilo à l’emplacement de l'ancien faubourg de Locmaria[42].

    Avant la Révolution française, la ville est communément appelée Quimper-Corentin, en référence à saint Corentin, son premier évêque. Ce qualificatif permet à l'époque de la différencier des autres localités bretonnes portant le nom de Kemper, notamment les communes qui s'appellent aujourd'hui, en français, Quimperlé, Quemperven et Quemper-Guézennec. C'est à Quimper-Corentin que Jean de La Fontaine place sa fable du Charretier embourbé[N 2].

    Pendant la Révolution française, la commune a été rebaptisée Montagne-sur-Odet[43].

    Histoire

    Devise

    La devise de la ville de Quimper est, en breton, « Unanet e vimp kreñv », ce qui signifie « Unis nous serons forts ».

    Héraldique

    Blason de Quimper

    D'azur au bélier passant d'argent accorné et onglé d'or, au chef d'hermine.

    Le champ d'hermines symbolise la Bretagne (emblème des ducs de Bretagne) et le bélier symbolise le pays de Cornouaille (bro kerne) dont Quimper est la capitale. La ville obtient un brevet d'armoiries en 1697[44],[45],[46].

    Préhistoire et Antiquité

    Le Quimper préhistorique et antique a fait l'objet de recherches archéologiques importantes depuis le début du XIXe siècle (notamment sous l'égide, à partir de 1873, de la Société archéologique du Finistère), mais celles-ci ont connu un développement décisif, selon les méthodes modernes de fouille, avec la création en 1970 d'un Centre municipal d'étude et de recherche archéologique.

    Des silex retrouvés à Pluguffan, commune limitrophe, sont datés de 6 000 ans. Le quartier de Kerjestin a fourni des vestiges (tertre funéraire, céramique) s'échelonnant du Néolithique au Bronze ancien (3000-1800 av. J.-C.), celui de Penancreac'h les traces d'un habitat important datant de la fin du IIIe millénaire avant notre ère, celui du Braden des fragments de poterie remontant à 1800 av. J- C. environ. D'autres trouvailles disséminées sur tout le territoire de la commune (haches, tessons…) et remontant aux mêmes époques montrent que la zone a été occupée depuis plusieurs millénaires.

    Carte des peuples gaulois : le département du Finistère correspond au territoire des Osismes.

    Des vestiges d'un oppidum ont été mis au jour au sommet de la colline de Kercaradec (quartier Ouest), et des traces d'habitats datant de l'âge du fer (VIe – Ier siècle av. J.-C.), de forges et de sépultures ont été trouvées dans les quartiers d'Ergué-Armel et de Penhars avec une concentration sur le site du Braden. Une activité agricole florissante semble s'être développée à cette époque.

    Voies romaines des peuples gaulois de l'actuelle Bretagne.

    La découverte en 2003 d'une agglomération gauloise d'une surface estimée de plus de dix hectares à cheval sur le Steïr au Nord, près du village de Kergolvez, a apporté la confirmation d'un peuplement important de la zone dès avant la conquête romaine, puisque les datations vont du IIe siècle av. J.-C. ou du Ier siècle av. J.-C. à un abandon daté de -30[47]. Des traces d'artisanat ont été trouvées et des scories métalliques indiquent une activité métallurgique notable. L'habitat, à l'époque, semble donc s'être présenté sous la forme d'un ensemble de villages ou hameaux.

    Des écrits de Jules César et des historiens grecs, on déduit que le site de Quimper était inclus dans la cité des Osismes dont la capitale, au moins après la conquête romaine, était Vorgium (Carhaix). Elle était à cette époque un carrefour entre plusieurs voies romaines.

    Une agglomération gallo-romaine d'une quinzaine d'hectares a été repérée dans le quartier de Locmaria. Elle fut fondée sous le règne de l'empereur Auguste et fut surtout florissante aux deux premiers siècles de notre ère. Elle comportait un forum et des thermes situés au centre d'un plan orthogonal, dont un élément significatif a été retrouvé en 2006 à proximité d'un probable port sur l'Odet et d'une acropole située sur le sommet occidental du mont Frugy. Une voie romaine la reliait à Vannes et d'autres à Brest, Carhaix et la pointe du Van[48].

    Le quartier de Roz-Avel, à deux kilomètres au nord-ouest du centre-ville actuel, comportait au début du Ier siècle une grande et belle villa avec des thermes privés qui restent utilisés jusqu'à la fin du IIIe siècle. Une villa similaire existait à Kervéguen, à la limite est, près de l'Odet.

    Moyen Âge

    Apparition de Quimper dans les textes

    Le vieux Quimper.

    La cité gallo-romaine semble disparaître à peu près complètement dès le IVe siècle (en tout cas d'un point de vue archéologique), et on ignore tout de l'histoire du site au cours du très Haut Moyen Âge. Dans le quartier portuaire a été retrouvée une nécropole datant de l'époque carolingienne. Une civitas aquilonia, au nom latin obscur signifiant la « cité du Nord » (sans précision de quel Nord il s’agit), est mentionnée dans un acte daté d'environ 1020 dans le nom d'un lieu de culte Sancta Maria in aquilonia civitate : elle existait autour de l'église abbatiale de Locmaria comme semble le confirmer un autre acte de 1124 par lequel l'abbaye devient un prieuré de Saint-Sulpice de Rennes. L'abbaye de femmes semble avoir été fondée par des donations du comte et évêque de Cornouaille, Binidic (Benoît), peu avant sa mort en 1055, et bénéficier de la protection de son fils, Alain Canhiart, son successeur au comté, dont la fille, Hodierne, est la première abbesse connue.

    Cette ancienneté a amené à supposer que Locmaria a été le premier siège de l'évêché de Quimper et donc de sa cathédrale.

    Déjà vers l'an 900, un certain Huarwethen porte le titre d'évêque de Saint-Corentin ; le personnage de saint Corentin, premier évêque de Quimper selon la tradition, est mentionné vers 880 dans la Vie de saint Guénolé, due à Wrdisten (Gourdisten), abbé de Landévennec. Dès les années 850, un autre document parle d'un dénommé Anaweten, qualifié d'évêque de Cornouaille (episcopus Cornugallensis), et il n'est pas douteux qu'il devait résider à Quimper.

    Le nom de Kemper ou de Quempercorentin apparaît à la fin du XIe siècle. On trouve aussi les termes latins Confluentia et aussi C(h)orisopitum (dans le titre Corisopitensis presul attribué à l'évêque au milieu du XIe siècle), ce que l'on croit être une cacographie de Curiosolitum (le nom, employé au génitif, de l'ancienne cité gauloise des Curiosolites, chef-lieu « Fanum Martis »/Corseul, près de Dinan), résultat, donc, d'une simple erreur d'un clerc de l'époque[N 3]. La référence toponymique au « confluent » (de l'Odet et du Steïr) paraît témoigner d'un déplacement du noyau urbain de Locmaria au centre-ville actuel, déplacement dont on ne connaît ni l'époque, ni la cause.

    Les brumes des légendes, des cartulaires et des Vies de saints bretons

    Sa Vie latine fait de saint Corentin un protégé de Gradlon, roi de Cornouaille ayant échappé à la submersion de la ville d'Ys et auquel le prince aurait fait don de son château pour établir son palais épiscopal, ce qui expliquerait le nom de « Tour-du-Châtel » (en latin Circuitus Castri, c'est-à-dire le « pourtour du château ») donné autrefois à la place entourant la cathédrale. Cependant ces événements, sûrement en grande partie fictifs, sont généralement situés vers le Ve siècle, alors que rien ne permet d'affirmer l'existence d'un évêché chrétien à cette époque, d'autant que les Bretons n'eurent longtemps pas de diocèses territoriaux. Selon certains historiens modernes, le diocèse de Quimper aurait été fondé seulement au IXe siècle, après la conquête carolingienne de l'Armorique.

    Trois Gradlon sont connus par le Cartulaire de Landévennec, mais le seul pouvant avoir laissé une trace[N 4] est le troisième, Gradlon de Plonéour-(Lanvern), dont le petit-fils supposé, Dilès, fit justement une donation de terres de Plonéour à l'abbaye de Landévennec.

    Saint Corentin est associé dans la légende à un ermite de Kerfeunteun pour lequel il aurait créé par miracle la fontaine sacrée toujours visible près de l’église et saint Guénaël aurait été remarqué par saint Guénolé dans les rues de Quimper, n'ayant encore qu'onze ans. L'ayant fait éduquer à l'abbaye de Landévennec, le disciple serait devenu son successeur.

    Selon le Cartulaire de Landévennec, Corentin aurait eu pour successeur Guenuc et Allorus, ce dernier pouvant être le fondateur de la paroisse d'Ergué-Armel, à trois kilomètres de la cathédrale. La Vie latine de saint Méloir, donné comme petit-fils du comte de Cornouaille, Budic Meur, montre le meurtrier du saint emmené par l'oncle Rivod, commanditaire du meurtre, au sommet du mont Coci dans lequel il semble approprié de voir le Mont Frugy.

    On trouve à Locmaria quelques traces d'un culte de saint Tudy, dit aussi saint Pabu (voir à ce propos l'équivalence avec Saint Tugdual) : la donation de l'évêque Binidic (un peu avant 1055) mentionne une pierre Maen Tudi et une fontaine de Pabu sur le minihi (territoire propre) de l'abbaye Sainte-Marie de Locmaria, près du mont Frugy, mentionné comme le Cnech Cuki. Il a donc peut-être existé en ce lieu, avant l'abbaye Sainte-Marie, un monastère dédié à saint Tudy, ce dernier formant une triade avec saint Corentin et saint Guénolé, tant dans la Vie de saint Guénolé de Wrdisten que dans la Vie de saint Corentin (XIIe siècle). Autres preuves d'un lieu de prière ancien, la référence tardive à une chapelle Saint-Colomban (Irlandais du Ve siècle, auteur d'une règle monastique qui porte son nom) et le fait qu'un abbé, Gourki, est présent lors de la donation principale, donc avant la création de l'abbaye de femmes. Mais rien encore de probant n'a été découvert sur la Préhistoire du siège épiscopal, qui n'est pas donné comme d'origine insulaire comme d'autres en Bretagne[N 5].

    Les relations complexes entre les pouvoirs civils et religieux

    Cathédrale Saint-Corentin de Quimper.

    Le haut Moyen Âge montre, de façon plus certaine, autour de l'an 1000, une confusion du pouvoir comtal et épiscopal sous un certain Binidic, fils de Budic de Châteaulin. Cette situation contestable est dénouée par l'attribution du comté de Cornouaille à Alain Canhiart (ou Cainhart), fils de Binidic, et celle de l'évêché successivement à ses deux frères, Orscant et Binidic. Il en restera le fait que l'évêque gardera jusqu'en 1791 la possession de la ville fortifiée entre l'Odet, le Steïr et le Frout, le duc de Bretagne, successeur des comtes de Cornouaille, gardant le faubourg ouest connu sous le nom de la Terre-au-Duc.

    Deux seigneuries se partagent l'essentiel du pouvoir économique (marchés, moulins, fours banaux, octrois, péages), celle de l'évêque en sa ville close de murailles entre l'Odet, le Steïr et le Frout et le prieuré bénédictin féminin de Locmaria qui contrôle les entrées et sorties maritimes, mais, dans ce qui reste, les possessions sont enchevêtrées et matières à d'innombrables querelles et procès.

    En 1210, le duc est contraint de détruire la maison forte qu'il avait édifié sur le fief de l'évêque et seul l'arbitrage du pape permettra la construction, au confluent, d'un petit château en 1453, dont fort peu de traces subsistent. Dans le même état d'esprit, les évêques s'opposent à la levée des impôts par l'État ducal qui s'affirme. Choisis dans l'entourage ducal, ils doivent accepter l'impôt, mais refusent pourtant garnison et atelier monétaire.

    L'essor du bas Moyen Âge

    En 1239, l'évêque Raynaud décide de reconstruire sur place la cathédrale romane mais, contrairement à ce qu'ont longtemps pensé les historiens, les travaux de la cathédrale gothique n'ont pas commencé avant les années 1280. Le chantier subit un arrêt prolongé aux XIVe et XVe siècles, années noires pour la Cornouaille (guerre de Succession de Bretagne, épidémies). Pendant la guerre de Succession de Bretagne, l'Evêque Geoffroy de Kermoysan prend le parti de Charles de Blois : Quimper est assiégé par Jean de Montfort. Geoffroy rassemble les habitants pour délibérer et la résolution unanime est prise d'ouvrir les portes au vainqueur. À la suite de la prise de position de l'évêque de Quimper en faveur de Jean de Montfort, Quimper est mis à sac par Charles de Blois. C'est vraisemblablement à cette période que l'ancien château de Kermoisan est démantelé. Geoffroy de Kermoysan (Pommerit-Le-Vicomte 1310 - 1380) était entré dans l'ordre savant de Saint Benoît et devint abbé de la Couture (abbaye fondée fin VIe siècle au Mans par Saint Bernard), puis fut nommé évêque de Cornouaille (Quimper) en 1358 et de Dol (12 août 1369). Il est présent sur un acte d'Avignon, de 1372, traitant de la fondation de la chapellenie du château de Pont-l'Abbé, en tant qu'évêque de Quimper, et il assiste en 1375 au parlement tenu à Paris pour fixer la majorité des rois à 14 ans.

    Le vieux Quimper.

    La ville se développant, le duc de Bretagne, qui voit son pouvoir politique se renforcer et ne manque pas de l'exprimer par l'apposition de son blason sur les remparts et sur les églises, est amené à tenir compte des notables et à leur octroyer des privilèges pour favoriser l'économie locale et donc ses propres rentrées fiscales. Le mouvement s'amorce par un acte de Jean IV en 1387, mais, si des réunions du « corps de ville » sont attestées dans l'une des chapelles de la ville close, le Guéodet (d'un mot breton proche de « cité »), il n'a pas de traces de luttes pour ériger une « commune » en opposition avec l'autorité ducale ou épiscopale. Un procureur des bourgeois est nommé en vers 1430, mais ce n'est qu'en 1704 que la création d'un office de maire est décidée.

    Quimper est une ville dont les notables, nobles, chanoines ou commerçants se font construire des « hostels » à pan de bois et aux façades savamment sculptées en bois et en pierre et les terres rurales proches sont parsemées des manoirs nobles dont certains sont des résidences d'été comme celui de Lanniron à Locmaria pour l'évêque.

    La ville attire des ordres religieux qui s'installent dans et hors de la ville close, les Franciscains cordeliers étant mal acceptés et objets de saccages, malgré le renom de charité de Jean Discalceat, plus connu sous le nom de Santig du « le petit saint noir », mort en soignant les habitants de la peste en 1349.

    En 1490 éclate une insurrection paysanne appelée « La commune de Cornouaille » et décrite par le chanoine Jean Moreau : des milliers de paysans mal armés assiègent la ville, mais sont repoussés et massacrés.

    En 1494 et en 1495, la ville subit une épidémie de nature inconnue qui, selon le chanoine Moreau, emporte un tiers de la population et affecte nombre de soldats, lors du siège des troupes d'Henri IV.

    Temps modernes

    La Tour du Chatel, partie de la place Saint-Corentin, où avaient lieu les exécutions capitales (dont celle de Marion du Faouët).

    L'imprimerie n'est venue que vers 1525, mais son essor sera, comme partout, limité par la politique de contrôle absolu de Louis XIV qui ne fait autoriser qu'un imprimeur par ville placé sous la censure de l'évêque qui est son premier client. La maison la plus ancienne de Quimper, datée du début du XVe siècle, fut justement le siège de l'imprimerie diocésaine.

    Quimper bénéficie de la réforme judiciaire de 1552 qui renforce son rôle en en faisant le siège d'un présidial dont le ressort coïncide grossièrement avec le territoire du futur département du Finistère, sauf Quimperlé subordonné à Vannes.

    La période des guerres de religion est plutôt agitée, car la ville, alliée de la Sainte-Ligue, se rend après avoir été assiégée en 1595 par l'armée royale commandée par le maréchal d'Aumont au nom d'Henri IV dont la conversion au catholicisme reste suspecte aux yeux de beaucoup.

    En 1597, le soldat ligueur et brigand Guy Éder de La Fontenelle prend momentanément la ville :

    « Il était environ 8 heures du matin le , quand les habitants de Quimper, dont plusieurs reposaient encore, furent soudain éveillés, ou attirés à leurs fenêtres, par un bruit insolite d'allées et venues, des pas précipités, le tocsin et les cris d'alarme poussés par les soldats de la garnison : l'ennemi, disait-on, était aux portes de la ville ! Et quel ennemi ? Le fameux La Fontenelle, ce bandit que, depuis si longtemps déjà, on avait appris à redouter et à fuir ! Chacun saute aux armes et tous de courir, qui aux portes, qui aux murailles, pour conjurer le terrible danger. (...) L'ennemi était arrivé près de la chapelle Saint-Sébastien, avait forcé l'entrée du faubourg et envahi la rue conduisant à Saint-Jean, gagnant bientôt la place Saint-Mathieu. (...)[49] »

    La ville dut son salut au sieur de Kerollain, Jean Jegado, alors gouverneur de Concarneau qui se trouvait venir à Quimper avec une petite troupe, et à une compagnie de 200 hommes commandés par le capitaine Magence et qui venaient de Scaër ou du Faouët. La Fontenelle et ses soldats quittèrent la ville « avec leur courte honte, ayant laissés, de leurs gens, plus de 40 morts et plus de deux fois autant de blessés » écrit le chanoine Moreau[50].

    Le , vers les 7 heures du matin, la flèche de la cathédrale fut touchée par la foudre, mais ce n'est que dans l'après-midi, qu'on vit apparaître de la fumée, puis des flammes. La foule, accourue en grand nombre, crut voir un horrible démon vert se trémoussant dans les flammes. Les chanoines du chapitre approchèrent les saintes reliques des flammes ; peine perdue, l'incendie poursuivit ses ravages, malgré l'emploi de 150 barriques d'eau et d'une cinquantaine de charretées de fumier et le diable continuait à évoluer en haut du clocher. Pour lutter contre ce fait de sorcellerie, les chanoines décidèrent alors de jeter dans le brasier un pain de seigle renfermant une hostie et d'asperger le feu d'eau bénite mélangée à du lait de femme. Tout aussitôt, le démon quitta les flammes et le feu s'éteignit, mais le clocher était totalement ruiné. La légende affirme que le pain de seigle contenant l'hostie fut retrouvé intact au milieu des cendres. Cette anecdote est connue sous le nom du « diable de Quimper-Corentin »[51].

    Le XVIIIe siècle apporte à Quimper l'exploitation, qui durera peu, du charbon de la Terre-Noire à Penhars et surtout le développement de la faïencerie initiée dès 1708 par un entrepreneur provençal, Pierre Bousquet suivi du Rouennais Pierre Clément Caussy. Ne disposant pas de terre à faïence, ils l'importent soit de Fronsac (Bordeaux), soit de Rouen. Plus tard, l'argile gréseuse extraite à quelques kilomètres au Sud de Locmaria permettra de fabriquer du grès (à partir de 1775-80).

    La Révolution sera bien accueillie, mais les excès de la Gauche montagnarde et hébertiste en 1793 susciteront des oppositions telles que les Chouans seront près de contrôler toute la campagne environnante en 1799.

    Le « brûlis des Saints », le 11 et 12 décembre 1792, journées de pillage et de destruction des églises, marquera les esprits : la municipalité a laissé faire les extrémistes antireligieux avant de s'apercevoir que la Convention avait demandé d'éviter de tels excès.

    La ville est fermement tenue en main par les adeptes du changement, alors même que, sous le Directoire, la Chouannerie est maîtresse, la nuit venue, de la campagne proche. En octobre 1800, l'évêque de Quimper, Yves Marie Audrein, est intercepté dans sa diligence dans une paroisse voisine, Kerfeunteun, et est assassiné par des chouans qui seront pris et exécutés quelque temps plus tard.

    Le XIXe siècle

    La plus ancienne photo de Quimper (datant de 1860).

    Le blocus continental mis en place par la Marine britannique en 1805 profite un temps au port de Quimper bien abrité au fond de sa ria et libre d'accès, car c'est surtout Brest qui est surveillée. Quelques corsaires font même un temps de Quimper leur port d'attache.

    Au XIXe siècle, les fonctions administratives fuient Quimper, qui ne les réunira aux religieuses qu'à la fin du siècle, renforçant enfin le rôle de Quimper. L'augmentation lente de la population déborde peu à peu sur les communes voisines, car son territoire est exigu et les autres agglomérations très proches.

    C'est aussi une ville garnison qui héberge le 118e régiment d'infanterie de ligne (dont le colonel Philippe Pétain fut au commandement en 1907 sous la Troisième République).

    Auguste Romieu décrit ainsi la ville de Quimper en 1830 :

    « Dans l'opinion des gens, Canton n'est guère moins éloigné de Paris que Quimper-Corentin. Or il y a du vrai dans cette croyance que j'ai partagée longtemps, quoiqu'à demi Bas-Breton. Je la partagerais encore tout entière si je n'eusse été envoyé dans ce pays, comme pour me convaincre par mes propres yeux que Quimper-Corentin est une ville raisonnablement garnie de gardes nationaux pleins de zèle, qu'on y compte une majorité de patriotes très éclairés, et que le Huron de Voltaire aurait peine à s'y reconnaître aujourd'hui »

    — Auguste Romieu, Les effets de la Révolution de Juillet 1830[52].

    Le 2 août 1858, l'empereur Napoléon III et sa femme l'impératrice Eugénie se rendirent à Quimper, la Bretagne étant massivement favorable au rétablissement de l'Empire. C'était la première fois que la ville accueillait un chef d'État français puisque la visite de Napoléon 1er en 1808 fut annulée. Pour l'occasion, un arc de triomphe fut dressé à l'entrée de la ville et son arrivée fut salué par 101 coups de canon. Au soir de sa visite, une grande fête fut organisée durant laquelle la Bretagne fut mise à l'honneur avec notamment des danses bretonnes. Le couple royale fut ravi de l'accueil et remercia la ville en finançant la construction d'un quai reliant la gare au centre-ville ainsi que le prolongement du chemin de halage[53],[54].

    Plan de Quimper en 1910, publié par J.-M. Abgrall.

    L'arrivée du chemin de fer en 1863 prolongé ultérieurement jusqu'à Douarnenez et le développement du port pour l'exportation et l'importation de denrées agricoles augmente l'activité économique avec une accélération après 1880 du fait des progrès de la productivité agricole et d'une industrialisation réelle, quoique modérée, symbolisée par l'arrivée du gaz de houille produit et exploité par la compagnie Lebon qui installe des gazomètres sur le port.

    Celui-ci reste actif malgré la limitation en profondeur et en largeur d'un chenal étroit et soumis aux marées. Le port exporte des poteaux de mine à destination du Pays de Galles tandis que le charbon, le sable et le vin sont parmi les importations emblématiques.

    Les jours de grande marée, les lougres, puis les goélettes et les sloops, plus tard les vapeurs, s'alignent le long des quais, du quartier du Cap Horn à la cale Saint-Jean. L'amélioration des communications permet les débuts du tourisme qui entraîne le développement des hôtels et des entreprises de transport. Quimper attire, par le charme de son site fluvio-maritime et de ses vieux quartiers. C'est aussi une plaque tournante pour l'accès aux stations balnéaires dont le succès s'affirme (notamment Bénodet et les petits ports de pêche du Cap Sizun et du Pays Bigouden).

    Le XXe siècle

    Le début du XXe siècle

    Le théâtre municipal, vers 1904.

    Les industries agro-alimentaires deviennent pour longtemps un des piliers économiques (conserves de poisson, de légume et de fruits, confitures). Le textile et la mécanique légère, ainsi que la production de faïence contribuent aussi à une expansion importante dans la première moitié du XXe siècle.

    La Première Guerre mondiale

    Lors de la guerre de 14-18, 556 Quimpérois sont tombés au front. La ville a fait édifier un mémorial dans l'escalier d'honneur de la mairie où sont exposées les peintures de Charles Godeby qui représentent des scènes de bataille[55].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument de la Libération

    La ville de Quimper fut prise par l'armée allemande le 19 juin 1940. Elle fut cinq jours plus tôt, le 14 juin 1940, la capitale de la France durant une journée comme ce fut le cas pour de nombreuses autres villes durant la Seconde Guerre mondiale[56]. Le , la gare de Quimper est mitraillée par des avions britanniques, l'usine à gaz est atteinte. Deux employés de la S.N.C.F. sont tués et deux autres blessés[57].

    Entrée du camp « Frontstalag 135 » en 1940.

    La ville abrita le camp de prisonniers de guerre de Lanniron « Frontstalag 135 » de 1940 à 1946[58]. Ce camp fut installé sur la rive gauche de l'Odet où des terrains privés furent réquisitionnés par les autorités militaires allemandes d'occupation. Au début du mois de novembre 1940, le château de Lanniron fut également réquisitionné et mis à disposition des officiers commandant le camp de prisonniers. À partir de la fin de l'année 1940 jusqu'en août 1944, le site sera le lieu de l'emprisonnement de Français. Selon un rapport de la Croix-Rouge française il y avait « 803 blancs, 6.592 hommes de couleur, 31 noirs, 320 annamites, soit un total de 7.746 hommes » en mai 1941. Dix soldats coloniaux décèderont dans le camp. Puis, à partir d'août 1944 jusqu'en juin 1946, le camp deviendra un camp de prisonniers pour les Allemands. On dénombra 39 décès allemands. Le camp de prisonniers fut fermé le 29 juin 1946 car les autorités militaires françaises levèrent la réquisition des terrains qui furent alors restitués à leur propriétaire. Aujourd'hui, aucune trace du camp n'est visible puisqu'il fut entièrement démoli[59].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands s'installèrent au lycée Le Likès, et occupèrent l'école Saint-Charles qu'ils utilisèrent comme prison où fut notamment enfermé Joseph Salaün, le directeur du Likès, avant d'être déporté[60]. On estime entre 2 000 et 3 000 le nombre de prisonniers passés par la prison Saint-Charles entre octobre 1943 et août 1944, dont plusieurs dizaines furent fusillés, en particulier entre le 21 avril et le début du mois de mai 1944 dans les dunes du Poulguen à Penmarc'h[61] et le dix-sept hommes[62] dont 11 résistants du groupe Vengeance et deux déserteurs russes dans les dunes domaniales de Mousterlin en Fouesnant[63].

    L'occupation allemande pèse sur une ville qui est le théâtre de hauts faits de la Résistance (première émission de radio clandestine vers la Grande-Bretagne, vol des dossiers du STO) et celle-ci sera assez forte pour harceler l'ennemi qui se retire à la nouvelle de l'arrivée des Alliés. Ainsi la ville fut libérée le après 1 509 jours d'occupation[64].

    Quimper connut aussi des collaborateurs notoires, par exemple Yann Brickler, membre du Parti national breton, partisan d'une collaboration totale avec les Allemands, dénonça de nombreux résistants. Il fut assassiné par deux résistants du maquis FTP de Saint-Goazec à Locmaria le . Il était le cousin d'Olier Mordrel et un proche de l'abbé Perrot[65].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    En 1960, Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars fusionnent avec Quimper pour former le « Grand Quimper ». La ville devient ainsi une véritable agglomération et porte mieux le rôle de la préfecture du Finistère. Ce regroupement permet également le développement des moyens de transport comme des routes, des rocades ou des ponts, ainsi que les liaisons rapides comme l'avion grâce l'ouverture d'une ligne direct Quimper-Paris-Orly, du train par le TGV et par la voie express Brest-Nantes.

    Si Brest est choisie en 1962 comme siège de l'Université de Bretagne occidentale (UBO), Quimper accueille finalement un IUT, un collège universitaire étendu en un pôle universitaire dépendant de l'UBO en 1998 et différentes formations supérieures, le tout concernant plus de 4 000 étudiants.

    L'habitat collectif est implanté par planification nationale à Penhars et Ergué-Armel, tandis que les hauteurs se couvrent de milliers de pavillons aux murs blancs et aux toits d'ardoise sombres.

    De moins de 44 000 habitants avant 1960, Quimper passe à 64 700 en 2006, loin des 120 000 projetés en 1970, mais continuant à accueillir quelques centaines de nouveaux habitants chaque année.

    De grandes zones industrielles à l'Est et à l'Ouest s'ajoutent à la zone de l'Hippodrome.

    Le 1er janvier 2000, Quimper Communauté s'est transformée en communauté d'agglomération, tout en conservant ses limites territoriales.

    À cette date elle regroupait 7 agglomérations, avant de s'élargir d'une 8e ville, Locronan, en 2011.

    XXIe siècle

    En 2001 a été achevé un programme de rénovation du pavage complet dans la zone semi-piétonne, confortant l'image de ville touristique, qui est toujours classée « Ville d'art et d'histoire ». Le pôle agroalimentaire garde un socle d'activités solide à Kéradennec (centre Sud) et à Troyallac'h (sur la commune proche de Saint-Évarzec), malgré des baisses conjoncturelles et la construction immobilière reste florissante.

    La zone d'activité de Créac'h-Gwenn accueille plus d'entreprises, certaines des activités de service de haute technologie, à Kerbabic, ainsi qu'une extension des installations universitaires. La création d'une base de loisirs nautiques sur l'Odet maritime et la municipalisation d'équipements sportifs privés en fait aussi un lieu de pratique sportive de loisir de masse.

    L'équipe de basket-ball, UJAP Quimper, s'est hissée au niveau national, ainsi que celle de volley-ball.

    La communauté d'agglomération de Quimper est desservie en haut et très haut débit par le réseau Hermineo. Plus de 90 km de fibre optique desservent les zones d'activités et services publics en très haut débit. Ce réseau assure également le dégroupage total des 11 centraux téléphoniques de l'agglomération. Enfin, le réseau Hermineo propose aux foyers situés en zones blanches une connexion haut débit Wimax et satellite.

    Le développement urbain s'effectue principalement au nord de l'agglomération (entre l'avenue de Ti Pont et le boulevard urbain NO), ainsi qu'à l'ouest. La politique d'urbanisation prévoit la création de plusieurs écoquartiers. Une politique de ralentissement des vitesses de circulation en ville est aussi mise en œuvre par la création de « zones 30 ». Le développement de bus en site propre, l'augmentation de fréquences de passages sur les lignes principales et la création de parkings de dissuasion visent à limiter la circulation dans le centre-ville.

    Chronologie

    Année Événement
    v.885 Première mention certaine d'un évêque à Quimper.
    1022 Séparation des titres de comte et d'évêque (Alain Canhiart et son frère Orscant).
    1085 Première mention de « Quempercorentin » dans un acte du comte (duc) Alain Fergent.
    1239 Début des travaux de la cathédrale actuelle.
    1240 Construction du couvent des Cordeliers entre le bas de la rue Kéréon et l'Odet.
    1344 Prise de Quimper par Charles de Blois et massacre d'une partie de la population (Pierre Le Baud).
    1349 Épidémie de peste.
    1364 Siège et prise de Quimper par Jean IV de Montfort.
    1384 Jean IV de Bretagne accorde des privilèges aux habitants de la ville close (exemption de droits féodaux et de taxes).
    1490 Insurrection paysanne en Cornouaille, les révoltés prennent la ville qui est reprise par le roi Charles VIII en 1491.
    1510 Construction de la remarquable partie ancienne du Palais de l'évêque « fou », Claude de Rohan.
    1594 Siège de Quimper par le maréchal d'Aumont.
    1594-1595 Épidémie d'une maladie inconnue qui aurait touché un tiers de la population estimée à 5 000 habitants.
    1620 Création du collège des Jésuites. Incendie du clocher de la cathédrale Saint-Corentin.
    1669 Fondation du premier séminaire.
    1675 Révolte du papier timbré.
    1704 Création de l'office de maire de Quimper.
    1708 Création par Bousquet de la première fabrique de faïence à Locmaria.
    1746 Incendie qui dure 12 jours dans le vieux centre (rue du Guéodet et rue Kéréon).
    1747 Achèvement de la chapelle du collège des Jésuites après 80 ans de travaux.
    1790 Quimper emporte de haute lutte face à Landerneau d'être le chef-lieu du nouveau département du Finistère.
    1792 Le couvent des Cordeliers est vendu comme Bien National.
    1793 Le jour de la Saint-Corentin, sous la pression des antireligieux, la municipalité ordonne la destruction des objets du culte et des armoiries des églises et de la cathédrale devant laquelle est opéré le « brûlis des saints ».
    1800 Assassinat par les Chouans de l'évêque Yves Marie Audrein, premier évêque constitutionnel de France. Premier préfet nommé par Napoléon Bonaparte.
    1838 Fondation du Likès.
    1842 Percement de la rue de Brest.
    1843 Construction des grandes halles couvertes à l'emplacement du cimetière de l'ancien du couvent des Cordeliers.
    1855 Premier des très nombreux voyages d'Eugène Boudin à Quimper et aux alentours.
    1856 Construction des flèches de la cathédrale.
    1858 Réception de l'empereur Napoléon III qui annonce le financement du quai de Kerguélen et du jardin public.
    1863 Arrivée du chemin de fer.
    1876 Louis-Marie Hémon, premier député républicain.
    1904 Inauguration du théâtre municipal (qui a pris le nom de Max Jacob en 1998).
    1905 Grève générale des ouvriers pendant 4 jours.
    1909 Inauguration de la préfecture.
    1911 Transfert du Musée départemental breton dans l'ancien palais de l'évêque.
    1923 Première fête des Reines de Cornouaille, devenue maintenant le Festival de Cornouaille.
    1927 Les autonomistes bretons, alsaciens et corses signent la charte du Comité Central des Minorités Nationales de France au café de l'épée, provoquant la colère du président Poincaré.
    1933 Construction de la maison Ty Kodak par Olier Mordrel dans le style « paquebot », courant de l'Art déco.
    1935 Aérodrome ouvert à Pluguffan.
    1941 Construction du camp de prisonniers 135[66].
    1944 Libération de la ville, les résistants armés forçant l'ennemi à se retirer plus vite.
    1955 Construction du Pont de Cornouaille, le premier construit entre Quimper et la mer.
    1960 Première visite officielle du général de Gaulle à Quimper.
    1960 Fusion des 4 communes pour former le Grand Quimper (avec Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars).
    1964 L'aéroport de Quimper Cornouaille est ouvert aux lignes régulières de passagers vers Paris.
    1966 Quimper devient une ville d'Art et d'Histoire.
    1968 Inauguration du complexe sportif de Penvillers.
    1969 Dernière apparition publique du général de Gaulle lors d'un discours sur la place de la Résistance.
    1969 Ouverture du « second boulevard » de long de l'Odet (boulevard Dupleix).
    1969 Ouverture du premier hypermarché, route de Bénodet, dans le quartier de Créac'h-Gwenn.
    1969 Ouverture de l'Institut universitaire de technologie de Quimper.
    1973 Mise en service de la Cité administrative à Ty-Nay.
    1974 Construction du Pont de Poulguinan sur l'Odet (rocade sud).
    1976 Incendie des halles couvertes.
    1980 Création de l'hôpital Laennec.
    1982 Cession à la ville de la caserne La Tour d'Auvergne.
    1986 Inauguration du Centre des Arts, de la Culture et de congrès, rue du Chapeau-Rouge.
    1987 L'ouragan détruit la hêtraie du Frugy.
    1988 Création de la Technopôle Quimper-Cornouaille.
    1989 Ouverture de la zone commerciale de Gourvily.
    1993 Création de Quimper Communauté (Ergué-Gabéric, Guengat, Plogonnec et Quimper).
    1995 Graves inondations à Quimper.
    1997 Quimper Communauté s’élargit avec l’adhésion des communes de Ploneis, Pluguffan et Plomelin.
    1997 Inauguration du pôle universitaire Pierre-Jakez-Hélias à Créac'h-Gwenn.
    1998 Inauguration du Théâtre de Cornouaille.
    1999 Création de l'Office de la langue bretonne- Ofis ar Brezhoneg sous la forme d'une association.
    1999 La tempête Martin s'abat sur la ville.
    2005 Quimper accueille la 42e Européade.
    2007 Début des travaux d'installation de la fibre optique, projet Très Haut Débit Hermineo, dans les rues de Quimper.
    2008 Après les entreprises, des offres commerciales d'opérateurs sont proposées aux particuliers en Wimax.
    2008 Inauguration du Contournement Nord Ouest (CNO), boulevard urbain à quatre voies, permettant une meilleure desserte du Nord et de l'Ouest de l'agglomération.
    2008 Inauguration de la Médiathèque des Ursulines.
    2008 Achèvement de la restauration de la Cathédrale Saint-Corentin.
    2009 Création du nouveau magazine mensuel de Quimper Communauté, « Le Mag ».
    2011 Quimper Communauté s'élargit avec l'adhésion de la commune de Locronan.
    2011 Ouverture de la galerie commerciale du Chapeau-Rouge (centre-ville).
    2011 Aménagement et piétonisation de la place Terre-au-Duc et de ses alentours.
    2012 Ouverture de la salle de cinéma multiplex de la Providence.
    2012 Ouverture d'une Fnac de 2 000 m2 et de 21 nouvelles enseignes du centre commercial de Géant.
    2012 Ouverture d'un nouvel ensemble commercial de 3 000 m2.
    2012 Création de deux nouveaux magazines hebdomadaires "Côté Quimper" et "Sept jours à Quimper", ce dernier n'aura publié que durant une année.
    2013 Début du raccordement de chaque foyer à la Fibre Optique Hermineo (Quimper Communauté) en accompagnement de la démarche d'Orange sur le territoire.
    2013 Ouverture d'un nouveau pôle commercial de 14 magasins d'une surface totale de 13 000 m2 route du Loc'h.
    2014 En juin mise à disposition par l'opérateur historique de la Fibre Optique pour les habitants des quartiers d'Ergué-Armel et de Kerfeunteun.

    Prévisions

    Année Événement
    2015 Création d'un pôle sportif à Créac'h-Gwen avec la création entre autres de plusieurs terrains synthétiques de rugby et de football.
    2015-2016 Inauguration du pôle Max Jacob à côté du théâtre qui porte le même nom.
    2015 Fin des rénovations du parc des expositions de Penvillers.
    2015 Inauguration du nouveau pôle judiciaire.
    2016 Ouverture du centre des congrès au Chapeau-Rouge.
    2017 Fin du réaménagement de la gare SNCF.
    2020 Ouverture du nouveau pôle santé qui regroupe la clinique Saint-Michel Sainte-Anne et la Polyclinique Sud.

    Politique et administration

    Administration territoriale

    Cantons

    Fichier:Ca-quimper.jpg
    Logo de Quimper communauté
    La préfecture.

    Quimper a absorbé une grande partie de son agglomération en 1960, en fusionnant avec trois communes voisines (Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars). Depuis mars 2014, le maire est M.Ludovic Jolivet, UMP.

    Sa communauté d'agglomération Quimper Communauté compte huit communes : Ergué-Gabéric, Guengat, Plogonnec, Plomelin, Plonéis, Pluguffan, Locronan et Quimper.

    La ville est chef-lieu de trois cantons :

    Depuis les élections législatives de 2008, les 3 cantons de Quimper appartiennent de nouveau au Parti Socialiste.

    Conseiller général Parti Canton Code cantonal Population (2011) Autre mandat
    Georges Kergonna PS 1er canton 29 35 26 871 hab. Ancien adjoint au Maire de Quimper
    Maryvonne Blondin PS 2e canton 29 48 27 644 hab. Sénatrice depuis 2008
    Armelle Huruguen PS 3e canton 29 52 24 609 hab. Ancienne adjointe au Maire de Quimper

    Politique locale

    Le nombre d'habitants étant supérieur à 60 000 et inférieur à 80 000, le nombre de conseillers municipaux est de 49.

    Conseil municipal de Quimper (mandature 2014-2020)[67].
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Osons Quimper ! » UMP Ludovic Jolivet 39 Majorité
    « Quimper pour vous » PS Gilbert Gramoullé 10 Opposition

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la création du « Grand Quimper » en 1960
    Période Identité Étiquette Qualité
    1960 1967 Yves Thépot SFIO Premier maire du « Grand Quimper »
    1967 1975 Léon Goraguer SFIO Enseignant
    1975 1977 Jean Lemeunier PS  
    1977 1989 Marc Bécam RPR Député du Finistère
    1989 2001 Bernard Poignant PS Député du Finistère
    2001 2008 Alain Gérard RPR puis UMP Sénateur du Finistère
    2008 2014 Bernard Poignant PS Député européen
    2014 2020 Ludovic Jolivet UMP  

    Tendances et résultats politiques

    La ville dispose de 49 bureaux de vote[68].

    Les Quimpérois ont majoritairement voté pour François Hollande pour les Présidentielles de 2012.

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours

    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours

    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores

    Les Quimpérois ont voté majoritairement pour la constitution européenne contrairement à la moyenne nationale (représentée en rouge).

    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores

    Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours

    Élections municipales, résultats des deuxièmes tours

    Référendums

    Évolution de la participation aux élections depuis 1995

    Comme dans le reste de la France, la participation aux élections est globalement en baisse depuis plus de vingt ans. Cependant, elle est en moyenne supérieure de trois points par rapport à la moyenne nationale.

    Légende : Présidentielles / Législatives / Européennes / Régionales / Cantonales / Municipales

    Instances judiciaires et administratives

    Le Palais de Justice.

    Sécurité

    L'effectif total de policiers de la circonscription de police de Quimper s'établissait en 2008 à 137 (ADS compris)[91].

    La même année, le taux de criminalité de la circonscription a été de 76,18 actes pour mille habitants[92], ce qui la classe à la 55e place des villes qui comptent entre 50 000 et 100 000 habitants. Comme pour toutes les grandes villes françaises, ce taux est sensiblement plus élevé que la moyenne nationale (57,51), de la moyenne régionale (38,66) et de la moyenne départementale (40,18). Le taux de délinquance lui est de 60 faits pour mille habitants en 2011, ce qui représente une baisse de 24 % sur une décennie[20].

    En 2008, le nombre de faits élucidés par policier s'élevait à 11,6, pour une moyenne nationale de 10,6[91].

    Justice

    La ville dispose de 4 commissariats de police, d'un hôtel de police ainsi qu'un tribunal d'instance, un tribunal de grande instance, un tribunal de commerce, un conseil des prud'hommes et un tribunal pour enfants[93].

    Environnement et écologie

    Quimper a reçu le Grand prix national du fleurissement en 2003 et 2006 et affiche 4 fleurs aux Concours des villes et villages fleuris[94]. En cumulant toutes les surfaces dont a la charge la direction des espaces verts, on se rend compte de l'ampleur de la tâche (310 ha, non compris les 120 ha de réserves foncières, soit un total de 3 millions de mètres carrés à entretenir)[95]. Plus de 350 points différents sont à entretenir. Pour gérer un si grand espace, la ville est divisée en 5 grands secteurs géographiques : le centre-ville, Kerfeunteun, Penhars, Ergué-Armel, Kerambellec, plus quatre secteurs d'activités : les sports, les cimetières, les serres et l'élagage. La ville met également à disposition 250 parcelles de 25 à 150 m2 reparties dans 4 jardins familiaux.

    La qualité du ramassage des ordures de Quimper Communauté a été reconnue grâce au label Qualitri 2010, un label de l'ADEME et d'Éco-Emballages[96].

    Quimper a également obtenu le label EVE décerné par Ecocert qui récompense la gestion des espaces verts, les pratiques écologiques et le respect de l'environnement. C'est la 1re ville de Bretagne et la 10e de France à obtenir cette récompense[97].

    L'éclairage public représente 37 % de la facture énergétique globale de la ville (450 000  par an)[98]. Voulant réduire sa consommation électrique et ainsi faire des économies, Quimper a participé à divers projets environnementaux. Ainsi fin 2009, 97 % des ampoules présentaient le meilleur rapport efficacité lumineuse/consommation[98]. Le résultat permit d'obtenir 30 % d’économie d’énergie. 550 « lampadaires-boules » au sodium ont été recensés en 2009. Depuis décembre 2011, ils ont tous disparu, avec au passage une diminution de 56 % sur la facture.

    Jumelages

    Quimper est jumelée avec six villes européennes et une ville asiatique[99]. Elle abrite également un consulat honoraire de Finlande[100].

    Année Ville Pays Population
    15 juillet 1971 Remscheid Drapeau de l'Allemagne Allemagne 112 679 hab. (2008)
    juillet 1981 Limerick Drapeau de l'Irlande Irlande 56 779 hab. (2006)
    13 mars 1991 Santamaria-Orléa Drapeau de la Roumanie Roumanie 3 346 hab. (2007)
    2005 Yantai Drapeau de la République populaire de Chine Chine 6 516 900 hab. (2008)
    15 juillet 2005 Ourense Drapeau de l'Espagne Espagne 108 673 hab. (2010)
    21 juillet 2009 Lavrio Drapeau de la Grèce Grèce 9 891 hab. (2001)
    26 juillet 2011 Foggia Drapeau de l'Italie Italie 152 549 hab. (2011)
    Localisation des villes européennes jumelées avec Quimper

    Localisation de l'autre ville jumelée

    Population et société

    Démographie

    La Ville de Quimper possède une population de 63 360 habitants en 2012, une unité urbaine de 79 067 habitants[101], une agglomération de 91 357 habitants ainsi qu'une population dans l'aire urbaine de 124 930 habitants pour l'année 2011[102]. Il s'agit selon Le Parisien en 2013 de la 31e aire urbaine la plus attractive de France, en tenant compte du solde migratoire[103].

    Évolution démographique

    D’après le recensement de l'Insee de 2012, Quimper compte 63 360 habitants, soit une stagnation par rapport à 1999 (+0,2 %). La commune occupe le 77e rang au niveau national (alors qu'elle était au 71e en 1999), le 2e au niveau départemental après Brest sur 283 communes et au 3e rang au niveau régional dernière Brest et Rennes sur 1 498 communes. Le maximum de la population a été atteint en 2006 avec 64 902 habitants.

    L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793[104] est connue à travers les recensements de la population effectués à Quimper depuis cette date. Depuis le début du XXIe siècle, pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006[N 6],[105],[106].

    Ville de Quimper seule

    Depuis 1960, seul les chiffres du Grand Quimper sont produits par l'Insee, d'où le décrochage après cette date.

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8 4006 6516 9059 4009 8609 71510 15410 94310 904
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    11 45011 43812 53213 15913 87915 22817 17117 40618 557
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    19 44119 51619 36718 44418 68618 29718 81420 14919 352
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
    45 98952 49655 97756 90759 43763 23864 90263 23563 513
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[107] puis Insee à partir de 2006[108].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Cumul du Grand Quimper

    Chiffres cumulés avec les communes de Kerfeunteun, Ergué-Armel et Penhars, qui ont fusionné avec la ville de Quimper en 1960.

    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8 4009 91510 60513 05814 07114 26814 81215 74115 699
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    16 27516 63718 51819 29920 26422 32824 62625 37326 580
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    27 66628 17228 61028 12730 93132 17335 87340 34541 243
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    45 98952 49655 97756 90759 43763 27464 90263 96163 929
    2009 2010 2011 2012 - - - - -
    63 38763 55063 23563 360-----
    (Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[109], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[110] )

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,7 %) est un peu supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (24,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,6 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 46,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,4 %, 15 à 29 ans = 22,8 %, 30 à 44 ans = 21,5 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 17,4 %) ;
    • 53,6 % de femmes (0 à 14 ans = 14,5 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 21,2 %, plus de 60 ans = 25,3 %).
    Pyramide des âges à Quimper en 2007 en pourcentage[111]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,0 
    6,2 
    75 à 89 ans
    11,1 
    10,8 
    60 à 74 ans
    13,2 
    20,9 
    45 à 59 ans
    21,2 
    21,5 
    30 à 44 ans
    18,6 
    22,8 
    15 à 29 ans
    20,4 
    17,4 
    0 à 14 ans
    14,5 
    Pyramide des âges du département du Finistère en 2007 en pourcentage[112]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,2 
    6,7 
    75 à 89 ans
    11,6 
    13,6 
    60 à 74 ans
    15,3 
    21,4 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    18,9 
    18,4 
    15 à 29 ans
    16,1 
    18,7 
    0 à 14 ans
    16,7 

    Natalité et mortalité

    Depuis l'an 2000 le taux de natalité baisse alors que celui de la mortalité augmente, c'est pour cela que la population de Quimper n'augmente plus. Rapporté à la population correspondante, le taux d'excédent naturel en 2014 est de 0,09 %.

    Évolution du nombre de naissances de 1999 à 2014
    Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2012 2013 2014
    Nombre de naissances 744 745 757 735 713 701 661 648 681 702 657 693 643 645 627
    Évolution par rapport à l’année précédente +0,1 % +1,6 % -3 % -3,1 % -1,7 % -6,1 % -2 % +5,1 % +3,1 % -6,8 % +5,5 % -7,2 % +0,3 % -2,8 %
    Sources des données : Annuaire-Mairie[113]
    Évolution du nombre de décès de 1999 à 2014
    Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2012 2013 2014
    Nombre de décès 595 578 558 628 587 567 567 619 605 616 670 676 633 657 570
    Évolution par rapport à l’année précédente -2,9 % -3,6 % +12,5 % -7 % -3,5 % +0 % +9,2 % -2,3 % +1,8 % +8,8 % +0,7 % -6,4 % +3,8 % -13,25 %
    Sources des données : Annuaire-Mairie[113]

    Superficie et population

    Densité de population par commune en 2007.
  • >400 hab./km2
  • 200 à 400 hab./km2
  • 100 à 200 hab./km2
  • 50 à 100 hab./km2
  • 25 à 50 hab./km2
  • <25 hab./km2
  • La ville de Quimper a une superficie de 84,55 km2 et une population de 63 360 habitants, ce qui la classe[3]:

    Rang Population Superficie Densité
    France 77e 263e 1 143e
    Région Bretagne 3e 6e 31e
    Finistère 2e 2e 6e
    Arrondissement de Quimper 1re 2e 2e

    Du fait de la fusion de Penhars, de Kerfeunteun et d'Ergué-Armel avec Quimper en 1960, la superficie de Quimper est importante. Elle est de 84,55 km2, soit plus que Nantes (65,19 km2) ou Brest (49,51 km2), et presque autant que Paris (105,40 km2). De ce fait, la densité de Quimper est relativement faible pour une ville moyenne avec 750 hab./km2 contre 3 301 hab./km2 pour Lorient et 1 630 hab./km2 pour Vannes qui sont deux villes proches en terme du nombre d'habitants.

    Immigration

    D'après le recensement de l'Insee de 2006, la population immigrée représentait 2053 personnes (soit 3,2 % de la population totale)[114]. Le nombre d'étrangers, quant à lui, était de 1563 personnes (soit 2,4 % de la population totale). Sur ces 1563 étrangers 355 personnes viennent de Turquie (22 % des étrangers), 206 du Portugal (13 %) ou encore 140 du Maroc (9 %)[115]. 957 personnes sont des Français par acquisition, c'est-à-dire des naturalisés.

    État matrimonial

    État matrimonial de Quimper en 2011

    La ville compte 46 % d'hommes et 54 % de femmes[116], et sur les 64 000 habitants de Quimper[117] :

    • 8 % sont des divorcés/divorcées (environ 5 100 habitants) ;
    • 9 % sont des veufs/veuves (environ 5 800 habitants) ;
    • 41 % sont des mariés/mariées (environ 26 200 habitants) ;
    • 43 % sont des célibataires (environ 27 500 habitants).

    Répartition des ménages

    En 2008, le nombre total de ménages quimpérois est de 31 897. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

    Les ménages en 2008

    Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
    Quimper 48,3 % 28,3 % 11,1 % 8,3 % 3,0 % 1,1 %
    Moyenne nationale 32,8 % 32,6 % 15,0 % 12,7 % 4,9 % 1,9 %
    Sources des données : Insee[118]

    La répartition de la population de plus de 15 ans non scolarisée par niveau d'études montrait en 2009 à Quimper des taux comparables à ceux de la France pour les niveaux V et VI (sauf « pas de scolarité ou aucun diplôme »), et des taux supérieurs à la moyenne nationale pour les niveaux I, II, III et IV montrant ainsi de meilleurs résultats que le département, la région et le pays.

    Population non scolarisée de 15 ans ou plus par diplôme en 2009 (%)
    Quimper Finistère Région Bretagne France
    Pas de scolarité ou aucun diplôme (niveau VI) 9,94 10,63 13,44 18,93
    CEP (niveau VI) 10,51 13,90 13,38 10,94
    BEPC (niveau VI) 7,61 7,44 6,83 6,27
    CAP ou BEP (niveau V) 22,94 26,58 26,26 23,80
    Bac ou BP (niveau IV) 19,43 17,90 16,85 15,79
    Bac + 2 (niveau III) 15,24 13,24 12,80 11,65
    Supérieur (niveaux I et II) 14,32 10,32 10,47 12,62
    Sources des données : Insee[119]

    Enseignement

    Les écoles et lycées quimpérois dépendent de l'académie de Rennes qui se situe à la 3e place des meilleures académies sur le plan national pour son taux de réussite au Baccalauréat[120]. Quimper se trouve en zone A dans le calendrier scolaire et abrite l'Inspection académique du Finistère.

    Enseignement primaire

    On dénombre à Quimper 57 écoles gérées par la ville[121] qui accueillent près de 5 700 élèves dont 3 360 dans le public et 2 340 dans le privé[122].

    Écoles de Quimper

    Écoles maternelles publiques

    • École Ferdinand Buisson
    • École Les Pommiers
    • École Edmond-Michelet
    • École du Quinquis
    • École Pauline-Kergomard (Kerlaëron)
    • École Léon-Blum
    • École Petit Parc
    • École de Kergoat Al Lez
    • École Emile-Zola
    • École Victor-Hugo
    • École du Bourg de Penhars
    • École de Kerjestin
    • École Paul-Langevin
    • École de Kervilien
    • École de Penanguer
    • École Yves-le-Manchec
    • École Léon-Goraguer
    • École Frédéric-le-Guyader
    • École Jacques-Prévert
    • École Paul-Grimault
    • École Jean-Monnet

    Écoles maternelles privées

    • École Sainte-Bernadette
    • École Saint-Jean-Baptiste - Kérivoal
    • École Saint-Corentin
    • École Saint-Joseph
    • École Saint-Julien
    • École Saint-Raphaël
    • École Sainte-Thérèse
    • Skol Diwan Kerfeunteun
    • Skol Diwan Penharz

    Écoles élémentaires publiques

    • École Ferdinand-Buisson
    • École Jules-Ferry
    • École Edmond-Michelet
    • École Pauline-Kergomard (Kerlaëron)
    • École Léon-Blum
    • École de Kergoat Ar Lez
    • École Emile-Zola
    • École Victor-Hugo
    • École de Kerjestin
    • École Paul-Langevin
    • École de Kervilien
    • École de Penanguer
    • École Yves-le-Manchec
    • École Léon-Goraguer
    • École Frédéric-le-Guyader
    • École Jacques-Prévert
    • École Stang Ar C'Hoat
    • École Jean-Monnet

    Écoles élémentaires privées

    • École Notre-Dame de la Miséricorde
    • École Sainte-Bernadette
    • École Saint-Jean-Baptiste - Kérivoal
    • École Saint-Charles
    • École Saint-Corentin
    • École Saint-Joseph
    • École Saint-Julien
    • École Saint-Raphaël
    • École Sainte-Thérèse
    • Skol Diwan Kerfeunteun
    • Skol Diwan Penharz

    Enseignement secondaire et supérieur

    Le département gère 11 collèges et la région 8 lycées[123].

    Lycée La Tour d'Auvergne
    Lycée Chaptal.
    Collèges et lycées de Quimper

    Collèges publics

    • Collège Brizeux
    • Collège La Tour-d’Auvergne
    • Collège La Tourelle
    • Collège Max-Jacob
    • Établissement régional d'enseignement adapté

    Collèges privés

    • Collège Le Likès Saint-Yves
    • Collège Saint-Jean-Baptiste - Kérivoal
    • Collège Sainte-Thérèse
    • Collège la Sablière
    • Collège Saint-Joseph-de-Kérustum
    • Collège Diwan Jakez-Riou

    Lycées publics d'enseignement général ou/et technologique

    • Lycée de Cornouaille
    • Lycée Brizeux
    • Lycée et L.E.P. Yves-Thépôt
    • Lycée et L.E.P. Chaptal

    Lycées privés d'enseignement général ou/et technologique

    • Le Likès Sainte-Marie
    • Lycée technique Le Paraclet
    • Lycée Sainte-Thérèse
    • Lycée agricole Saint-Joseph-de-Kérustum

    Quimper compte un pôle scientifique de classes préparatoires aux grandes écoles : dans le cadre du lycée Auguste Brizeux avec 4 classes PCSI A - PCSI B- PSI - PC.De plus le lycée de Cornouaille dispose de classes préparatoires littéraires (hypokhâgne)

    Quimper est également le siège d'un IUT : IUT de Quimper (4 départements) et dispose d’une antenne de l’université de Bretagne occidentale sur le site du pôle universitaire Pierre-Jakez-Hélias, à Creach-Gwen. Il accueille près de 1 400 élèves[124]. En tout, Quimper accueille près de 5 000 étudiants toutes filières confondues[20].

    En 2009 le taux de réussite au brevet des collèges était à Quimper de 88,5 %[125] soit plus de 5 points au-dessus de la moyenne nationale qui était de 83,3 %[126]. En 2010 le taux de réussite au baccalauréat, toutes séries confondues, était de 94,3 %[127] dans les lycées quimpérois, soit près de 9 points au-dessus de la moyenne nationale qui était de 85,4 %[128].

    Santé

    Centre hospitalier de Cornouaille.

    Quimper dispose du Centre hospitalier de Cornouaille qui possède 1044 places tous services confondus[129], de l'hôpital psychiatrique Gourmelen qui possède lui 656 places[130], de 4 cliniques, de 9 maisons de retraite[131], de 9 laboratoires d'analyses, de 40 dentistes, d'environ 90 médecins[132] et de 37 pharmacies[133]. Quimper abrite également un IFSI qui a une capacité de plus de 450 élèves-étudiants[134].

    De plus, la ville abrite une caserne de 135 sapeurs-pompiers dont 81 sont professionnels[135].

    Sports

    La ville de Quimper est très sportive puisqu'elle compte près de 22 000 licenciés dans 104 clubs sportifs pour 71 disciplines[136].

    Équipements sportifs

    Voici la liste du patrimoine sportif de la ville de Quimper[137]:

    Clubs sportifs

    Classés par ordre de divisions (auxquels ils évoluent) :

    Événements sportifs

    Médias

    Presse écrite

    Hormis la presse nationale et internationale, les Quimpérois peuvent lire :

    Télévisions

    Depuis le 8 juin 2012 la région Bretagne et donc Quimper dispose des chaînes de la Télévision Numérique Terrestre[143]. Hormis les télévisions nationales, les Quimpérois peuvent regarder :

    Quimper a participé à l'émission Jeux sans frontières en 1967 (4e sur 6 avec 36 points)[144].

    Radios

    Hormis les radios nationales, les Quimpérois peuvent écouter :

    Voici les fréquences des grandes radios régionales et nationales :

    Religion

    En plus d'une cathédrale, Quimper dispose de 9 chapelles, de 8 églises, d'une mosquée dans le quartier de Penhars ainsi que d'un temple protestant[145]. L'Église catholique rassemble quelque 2 000 fidèles se rendant aux messes et on estime que 80 % de la population de la ville est baptisée[146], tandis que l'Église protestante réunie 200 pratiquants[147]. On dénombre également 150 musulmans, 80 mormons[148] et 25 bouddhistes[149].

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    Vie militaire

    En dehors des unités de gendarmerie, Quimper ne compte plus en 2014 d'unités militaires.

    Par le passé, deux régiments ont été stationnés à Quimper :

    Économie

    L'office du tourisme.

    Quimper est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille. Elle gère le port de Quimper et les ports de pêche environnants. Quimper est également le siège du conseil général du Finistère.

    Quimper et les 7 communes de sa communauté d'agglomération sont desservies par le réseau de transport en commun Qub.

    Capacité d'hébergement 2012[150]
    Nombre dont 4 étoiles dont 3 étoiles dont 2 étoiles dont 1 étoile Total emplacements /chambres
    Terrains de campings classés 2 1 0 1 0 285
    Hôtels classés 10 0 4 5 1 513
    Résidences secondaires 800          

    Revenus de la population

    Selon une étude réalisée en 2012, Quimper est la 13e ville la moins pauvre de France. On dénombre 3 901 habitants vivant avec moins de 60 % du revenu médian, soit un taux de pauvreté de 13 %. Le revenu médian de ces foyers les plus pauvres est de 796 euros[10].

    Le revenu moyen par ménage quimpérois est de 15 745  par an, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale de 15 027  par an. Au niveau de la fiscalité, on dénombre 250 Quimpérois redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Quimper est de 4 941 €/an contre 5 683 €/an pour la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables quimpérois de l'ISF est estimé à environ 1 403 687 €/an[151].

    Fiscalité

    Le taux de fiscalité directe locale de la commune pour l'année 2013 est le suivant. Ce taux regroupe le taux de la taxe d'habitation, le taux foncier bâti, le taux non foncier bâti. La taxe professionnelle elle fut supprimée le 1er janvier 2011.

    • Le taux de la taxe d'habitation s'élève, au niveau communal à 19,81% (18,3% en 2008).
    • Le taux foncier bâti se monte au niveau communal à 21,02% (19,23% en 2008).
    • Le taux foncier non bâti se chiffre, au niveau communal à 64,24% (59,36% en 2008)[152],[153],[154],[155].

    Budget municipal

    Le budget de la ville de Quimper en 2013 est de 104 000 000  (soit une augmentation de près de 3 % par rapport au budget de 2012). 34,8 millions d'euros sont consacrés à l'investissement : 4,16 millions à l'accessibilité, 1,4 million pour l'administration générale, 31,2 millions d'euros à l'aménagement et au cadre de vie, 1,4 million au commerce, 15,6 millions d'euros à la culture, 7,28 millions d'euros à l'éducation et à l'enfance, 5,2 millions à l'environnement, 31,2 millions d'euros au patrimoine et 7,28 millions d'euros au sport. L'endettement de la ville est faible : 46 millions d’euros, ce qui correspond à 685 euros par habitant, contre 1 233 euros en moyenne pour une ville de même taille. En 2012 et 2013, l'endettement a augmenté de plus de 15 millions d'euros du fait des nombreuses réalisations en cours dans la ville comme la réhabilitation du Pavillon, le pôle culturel Max Jacob ou encore le pôle sportif de Creac’h Gwen. Les impôts locaux représentent 49 % des recettes et les dotations de l'État sont de l'ordre d'environ 10 millions d'euros[156].

    Évolution de l'endettement (en millions d’€)[157] :

    Emploi

    En 2008, on dénombre 31 900 ménages à Quimper. La commune de Quimper comptait environ 43 905 emplois totaux (salarié + non salarié) en 2008, dont 40 129 emplois salariés[158]. Le taux annuel moyen de variation de l'emploi total, entre 1999 et 2008, est +1,5 %. Le nombre de demandeurs d'emploi (catégories 1-2-3-HAR) au était de 5 017 et le taux de chômage de 7,8 %[158]. Le taux d'activité entre 15 et 64 ans s'établit à 71,5 % ce qui est proche de la moyenne départementale qui est de 70,5 %. On comptait 46,2 % d'actifs contre 18,7 % de retraités dont le nombre est supérieur à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 26,3 % de jeunes scolarisés et 8,8 % de personnes sans activité[151].

    Répartition des emplois par domaines d'activités

      Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont Commerce dont Services
    Quimper 1,6 % 5,9 % 8,7 % 83,9 % 19,7 % 18,2 %
    Moyenne nationale 4,2 % 18,2 % 5,8 % 71,8 % 13,2 % 19,7 %
    Sources des données : INSEE[159]

    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles

      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres, professions
    intellectuelles
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Quimper 0,5 % 5,4 % 13,0 % 26,0 % 32,0 % 23,0 %
    Région Bretagne 3,4 % 6,4 % 12,8 % 24,0 % 27,9 % 25,5 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[151]

    Principaux employeurs privés ayant leur entreprise à Quimper[20]

    Employeurs Effectif Activité
    EDF 398 Production d'électricité
    Cummins 390 Production de filtres industriels
    Armor Lux 382 Fabrication de vêtements
    E.Leclerc 313 Hypermarché
    Caisse régionale du Crédit maritime 308 Banque
    Génération 290 Assurances
    Carrefour 286 Hypermarché
    Meralliance Armoric 250 Transformation et fumage de produits de la mer
    Verlingue 221 Courtier en assurances

    Culture et patrimoine

    Culture locale

    Spécialités bretonnes

    Quimper possède quelques spécialités culinaires, dont la traditionnelle crêpe bretonne et les célèbres crêpes dentelles (crêpe dorée et craquante). Cette invention est due à une erreur : la crêpe ayant été trop cuite, madame Cornic décida de la rouler pour former la fameuse crêpe dentelle (inventée en 1888).

    Langue bretonne

    Signalisations bilingues français/breton.
    Carte des communes participant à la charte dans le Finistère
  • Charte de niveau 1
  • Charte de niveau 2
  • Charte de niveau 3
  • Charte de niveau 4
  • Communes liées par l'intercomunauté
  • En breton, la ville se nomme Kemper, et ses habitants Kemperad (masculin), Kemperadez (féminin), Kemperiz (masculin pluriel), Kemperadezed (féminin pluriel). De façon traditionnelle, les Quimpérois ainsi que les habitants de la région du Pays Glazik, sont appelés les Glazik (pluriel Glaziked)[160].

    Le 8 février 2008, la ville a reçu le label de niveau 1 de la charte Ya d'ar brezhoneg[161]. Deux jours auparavant, le 6 février 2008, elle avait déjà signé le niveau 2 . C'est le 16 mai 2012 qu'elle parviendra à le reçevoir . Pour obtenir ce niveau, au moins dix actions sont demandées comme la signalisation bilingue français/breton sur les panneaux routiers, des invitations bilingues pour les événements culturels organisés par la mairie ou encore un répondeur municipal bilingue[162].

    À la rentrée 2013, 554 élèves étaient scolarisés au sein des trois filières, immersives (Diwan) ou bilingues publiques (association de parents Div yezh) et catholiques (association de parents Dihun) de la maternelle jusqu'à la fin du collège. Ce qui fait de Quimper la 3e ville de Bretagne historique ayant le plus d'élèves scolarisés tout ou partie en breton, après Rennes et Vannes. Il faut souligner que l'école Diwan de Quimper, constituée actuellement de deux pôles à Kerfeunteun et Penhars est l'une des écoles immersives les plus anciennes, ayant été créée dès 1977[163].

    Le centre de formation des professeurs des écoles et des professeurs du secondaire de Diwan, denommé Kelenn (enseigner en breton) est situé à Quimper, à proximité du Collège Skolaj Diwan Jakez Riou et du pôle maternelle/ primaire de Penhars Skol Penharz.

    Costume glazik

    Quimper et sa région, le pays Glazik possédaient un costume traditionnel porté à partir de la révolution française jusque dans les années 1950. Ce costume a commencé à se différencier des costumes traditionnels des environs aux modes Rouzig, Bigouden, Aven à partir de la disparition des lois somptuaires en France[164].

    Pour les hommes, le haut du costume était généralement bleu ou noir. Glazig signifie petit bleu en langue bretonne. L'origine de l'utilisation de ce drap bleu semble être la disponibilité sur les marchés de Quimper de stocks de drap utilisés jusqu'alors pour la confection des uniformes des troupes impériales. La couleur a plu et les stocks ont été massivement utilisés, jusqu'à ce que la teinte donne son nom au pays. Le haut se composait d'une chemise blanche ou claire (roched en langue bretonne) à manches longues qui était autrefois de lin, de chanvre ou plus récemment de coton. La chemise était revêtue d'une veste (jiletenn en langue bretonne) de drap de laine à manches longues également, recouverte aux plus récentes modes de velours , et brodée de couleurs vives à certaines époques et pour les familles d'une certaine aisance financière. Elle était fermée sur le devant par deux rangées de boutons. La veste à manches longues était ensuite recouverte d'une veste à manches courtes (chupenn en langue bretonne) non boutonnée mais également recouverte de velours et brodée.

    Détail du tableau d'Olivier Perrin Le champ de foire de Quimper. Hommes et enfants en costume de Quimper à la mode des années 1820.

    Les modes vestimentaires les plus anciennes disposaient la veste sans manche sous la veste avec manches. Plusieurs vestes sans manches pouvaient même être superposées.

    Pour le bas du costume des hommes, c'est un pantalon noir ou rayé sombre ou des bragou-bras (culotte bouffante en langue bretonne) qui étaient portés selon les époques. Les pieds étaient chaussés de sabots de bois (botoù-koad en langue bretonne) ou bien des chaussures de cuir noir (botoù-lêr). Lorsque les bragoù-bras étaient portés, ils l'étaient en association avec des guêtres (botreoù) de laine ou de cuir sur les mollets. Des ceintures (gouriz) de flanelle ou de cuir ont également été portés à certaines époques ou par certaines populations aisées. De plus les hommes portaient un chapeau de feutre noir recouvert de rubans de velours noir (tog voulouz) qui se prolongeaient à l'arrière en guides, brodées ou perlées pour les plus aisés)[165],[166].

    Détail du tableau d'Olivier Perrin Le champ de foire de Quimper. Femmes en costume de Quimper à la mode des années 1820.

    En ce qui concerne les femmes, le costume était constitué d'une coiffe, d'un haut constitué de plusieurs pièces et d'une jupe avec tablier.

    Trois coiffes différentes ont semble-t-il existées, pichou, artisane et la borledenn dérivant d'une coiffe originairement en toile.

    La partie haute du costume était constituée d'une chemise fine et claire de drap de chanvre, lin ou coton comme les hommes recouverte par deux ou plusieurs épaisseurs de drap de laine de différentes couleurs suivant les époques (rouge, bleu, noir) et recouvert également de rubans de soie brochée, passementerie, broderies, perlages et velours suivant les époques et les fortunes. La première pièce de drap, le jiletenn est fréquemment à manches longues repliées dans les premières modes. Une deuxième pièce à manches courtes, le corselet ou (manchoù) vient par dessus.

    Le bas du costume est une jupe en drap de laine recouverte ou remplacée par du velours suivant les époques. La jupe est recouverte par un tablier de différentes couleurs, motifs, matières, broderies et de perles suivant les époques et les fortunes. Les femmes portent sur leur tête une coiffe blanche en toile ou en dentelle suivant les époques. La coiffe majoritairement et le plus tardivement portée nommée borledenn a donné son nom aux femmes du pays. Une borledenn est une femme qui porte la coiffe borledenn. Cette coiffe a comme le reste du costume évolué suivant les générations en forme, en matières et en taille.

    Les pieds des femmes étaient chaussés de sabots de bois ou des chaussures de cuir noir (voir de bottines) comme les hommes. Le cou des femmes a pu être agrémenté de bijoux divers en métal et d'un scapulaire de velours ou de soie[165].

    Les petits garçons portaient le même costume que les hommes.

    Les fillettes et les très jeunes garçons portaient des petites jupes en laine ou en velours parfois brodé (leur costume était composé également d'un haut assorti à la jupe). Ils ne portaient pas de coiffe mais de petits bonnets en velours ou satin brodé et perlé formant des motifs (fleurs…).

    Danse et musique bretonne

    Les différents costumes à la mode glazik sont actuellement portés et présentés de manière occasionnelle par différents groupes de danse bretonne (cercles celtiques) de Quimper comme Eostiged ar Stangala de Kerfeunteun, Danserien Kemper d'Ergué-Armel, Mederien Penhars de Penhars, Keltiad et du pays glazig (Cercle celtique Gwen-ha-du de Landrévarzec) en particulier à l'occasion de fêtes bretonnes de Quimper (Cornouaille) ou des environs. Différents bagadoù de Quimper et du pays glazig utilisent également un costume inspiré du costume glazig comme le Bagad Kemper, Bagad Brieg, Bagad ar Meilhoù Glaz, Bagad Kerne, Bagad Penhars, etc.

    Lieux et monuments

    Quimper compte 58 édifices protégés au titre des monuments historiques et est classée ville d'art et d'histoire.

    Patrimoine religieux

    La cathédrale de Quimper.

    La cathédrale Saint-Corentin est située dans le centre-ville de Quimper. Elle est de style gothique (XIIIe-XIXe). Incendiées en 1720, les deux flèches néo-gothiques ont été reconstruites en 1854 et s’élèvent à 77 m d’altitude. Elle a été classée aux monuments historiques par la liste de 1862[167].

    L’église prieurale de Locmaria est de style roman et date des XIe-XIIe. L'édifice roman a été remanié au XVe siècle puis restauré. À l'intérieur, très sobre, on peut voir, dans le bas-côté gauche, trois pierres tombales des XIVe, XVe et XVIIe siècle et, sur la poutre de gloire, un Christ en robe. Dans le bas-côté droit, une porte donne dans le jardin de l'ancien prieuré bénédictin (XVIe et XVIIe siècle) qui conserve une galerie du cloître de 1669 et deux arcs du XIIe siècle. L’église elle-même est classé depuis 1855, les vestiges du cloître sont inscrits depuis 1963, tandis que les façades et toitures du prieuré de l’ancienne caserne Emeriau ont été inscrits en 1969[168],[169],[170].

    L’église de la Trinité de Kerfeunteun est de style gothique tardif. Elle date du XVIe et est classée aux monuments historiques depuis 1915[171].

    L’église Saint-Alor d'Ergué-Armel est de style gothique tardif. Elle date du XVIe et a été inscrite aux monuments historiques en 1926[172].

    L’église Saint-Mathieu date du XIXe et est de style néo-gothique. Reconstruite en 1898, elle a conservé, au centre du chœur, un beau vitrail de la Passion du XVIe siècle[173].

    L’église Sainte-Claire de Penhars est de style néogothique et date de la fin du XIXe[174].

    La chapelle de Ti Mamm Doué (Maison de la Mère de Dieu) située à Kerfeunteun date des XVIe-XVIIe. Elle est classée aux monuments historiques depuis 1903[175].

    L’ancienne chapelle du collège jésuite (XVIIIe).

    La chapelle de Cuzon est de style néogothique et a été construite en 1875[176].

    La chapelle Saint-Marc est de style néo-classique et date du XIXe siècle[177].

    Patrimoine civil

    Le Vieux Quimper (remparts, maisons anciennes, dont la Maison des cariatides, rue du Guéodet) s'étend en avant de la cathédrale, entre l'Odet et le Steir. La rue du parc longeant l'Odet mène au quai du Steir. Ce petit affluent, maintenant canalisé et couvert avant son confluent, offre une vaste zone piétonne. Le centre-ville se visite par le petit-train

    Le musée des beaux-arts de Quimper[178] se trouve près de la cathédrale.

    La musée départemental breton (archéologie, ethnologie, mobilier et costumes anciens, estampes, faïences) dans l'ancien palais épiscopal.

    Le Quartier (centre d'art contemporain).

    Le musée de la Faïence. Situé au bord de l'Odet, le musée est installé dans l'ancienne maison Porquier construite en 1797. Riche d'un fonds de près de deux mille cinq cents pièces exposées par roulement, il retrace, sur deux étages, plusieurs siècles de l'histoire de Quimper et de sa faïence.

    L’Hôtel de préfecture du Finistère.

    La faïencerie HB-Henriot.

    Le théâtre Max Jacob, 6 boulevard Dupleix, inscrit en 1997 aux Monuments historiques et le Théâtre de Cornouaille.

    La médiathèque des Ursulines qui abrite 120 000 documents (livres, disques et DVD)[179].

    La Conservatoire de musique et d'art dramatique.

    Quimper dispose de trois cinémas : Les Arcades, le Quai Duplex qui est un centre d'art et d'essai et le Cinéville (520 000 entrées en 2014)[180].

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    Statues

    Statue de René Laënnec.
    • La plus connue représente le docteur René Laënnec sur la place portant son nom, devant la mairie. Elle est l’œuvre en bronze d'Eugène-Louis Lequesne et date de 1867. Le médecin, inventeur de l'auscultation médiate et du stéthoscope, est également figuré en buste sur un monument de pierre dû au ciseau du sculpteur René Quillivic, visible à l'hôpital qui porte aussi son nom, avenue Yves Thépot.
    • Place La Tour d'Auvergne, se dressait avant la Seconde Guerre mondiale le monument érigé en 1908, à la mémoire du carhaisien La Tour d'Auvergne, « premier grenadier de la République », né en 1743, tué au combat d'Oberhausen en Allemagne le 27 juin 1800 et auteur de divers ouvrages sur la langue bretonne. Cette statue de bronze du sculpteur Philippe Joseph Henri Lemaire représentant sur piédestal de maçonnerie le héros expirant soutenu par une victoire ailée, occupait le centre de la place, qui sert maintenant de parking payant. Une statue de remplacement de granite, figurant le même personnage au garde à vous, œuvre du sculpteur Robert Michel, a été érigée après guerre.
    • À l'angle nord-ouest de la même place se dresse le monument aux morts de la Première Guerre mondiale, représentant un fusilier marin en fonte. Il s'agit d'un monument érigé à l'origine sous l'égide du Souvenir français, en 1909 au cimetière Saint-Marc. Ce n'est qu'en 1951 qu'il a été transféré sur son site actuel. Le personnage du fusilier marin, antérieur à 1914, ne représente donc pas, contrairement à ce qu'on dit parfois, un des glorieux marins de l'amiral Ronarc'h. Il s'agit en fait de la copie conforme de l'un des nombreux personnages de la base du monument inauguré au Mans en 1885 à la mémoire de la deuxième armée de la Loire défaite à proximité de cette ville par les Prussiens après deux journées de résistance en janvier 1871. Le créateur du marin est le sculpteur ardennais Aristide Croisy.
    • À proximité du pont Firmin se dresse le monument des filles de la mer, du sculpteur François Bazin, datant de 1935 ; il représente, au pied d'un menhir de granit, une sénane et une ouessantine sculptées dans la même roche, abîmées à l'origine dans la contemplation des flots océaniques, et maintenant dans celle de la circulation automobile locale.
    • Dans le petit espace en bordure de la rue René-Madec, le long du Stéir redécouvert, a été inaugurée en 2003 une stèle surmontée d'un buste en bronze du résistant Jean Moulin pour marquer le 60e anniversaire de sa mort. Il avait occupé dans les années 1930 les fonctions de sous-préfet de Châteaulin. Il en est de même pour la stèle au général de Gaulle, qui prononça son dernier grand discours public lors de son voyage à Quimper en 1969.

    Récompenses

    La ville a été récompensée par :

    Selon une étude réalisée est 2005, Quimper se classait en 22e position des villes où il faisait le plus bon vivre[9].

    Patrimoine naturel

    Le Mont Frugy est parcouru par des chemins dans une falaise boisée surplombant la ville. C’est un site classé depuis 2011 de 6 hectares[181].

    Les gorges du Stangala où coule le fleuve Odet (à 7 km N.E.). Les gorges boisées de l'estuaire de l'Odet (visite en vedettes touristiques).

    La commune compte plusieurs espaces naturels protégés à divers titres :

    • le « chemin de halage de l'Odet »[182] comprenant 4 hectares couverts par un arrêté préfectoral de protection de biotope en date du afin de protéger le cranson des estuaires (Colchearia aestuaria), plante protégée au niveau national. Cette zone de protection se trouve sur la rive droite de l'Odet, le long du chemin de halage entrer la place des Acadiens et le bois du Corniguel[183].
    • la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 de 2 611 hectares de la vallée de l’Odet, également sur les communes de Bénodet, Combrit, Gouesnach, Plomelin[184],
    • la ZNIEFF de type 2 de 296 hectares de la baie de Kerogan, également sur la commune de Plomelin[185]. La baie de Kerogan est situé juste en aval de la ville. Elle est bordée sur sa rive gauche par les tourbières de Kerogan[186] et Stang Zuqui abrite entre autres l'escargot de Quimper et des droseras, ce qui provoqua des polémiques, les écologistes protestants contre les projets d'urbanisation dans cette zone, finalement protégée par un périmètre de protection et de valorisation (décision du conseil municipal de Quimper en date du )[187].

    On trouve aussi :

    • la ZNIEFF de type 2 de 33 hectares de l’Isole, également sur la commune de Roudouallec[188],
    • la ZNIEFF de type 1 de 9 hectares de la tourbière de la fontaine de Keribin[189],

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    Tableaux et gravures représentant Quimper

    De nombreux peintres et dessinateurs ont représenté Quimper. Parmi eux :

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    Films tournés à Quimper

    Philatélie

    Un timbre postal, d'une valeur de 12 francs soit 1,83 euro représentant la rue Kéréon et la cathédrale de Quimper a été émis le 14 juin 1954 à 19 468 000 exemplaires[200]. Six autres timbres à l'effigie du Festival de Cornouaille ont été émis le 27 juin 2013[201].

    Manifestations culturelles et festivités

    Manifestations hebdomadaires :

    • Les Halles Saint François tous les jours
    • Le Grand Marché de Quimper les mercredis et samedis matins
    • Marché du Braden les dimanches matins de 7 h à 14 h
    • Marché bio de Kerfeunteun les vendredis après-midi de 16 h à 19 h 30

    Liste des manifestations et festivités quimpéroises classée par mois :

    Bagad Karaez au Festival de Cornouaille de 2012.
    • Cirques d'hiver (fin janvier)
    • Les Hivernautes (février)
    • Festival Yakayalé (avril)
    • Les Jeudis de l'Evêché (les jeudis soirs de mi-juin à mi-septembre)
    • Festival de Cornouaille (troisième semaine de juillet)
    • Les visites contées estivales (juillet et août)
    • Semaines Musicales de Quimper (3 premières semaines d'août)
    • Festival des insolents (octobre)
    • L'odysée des mots (octobre)
    • Festival Halloween (fin octobre)
    • Cyber fest-noz (novembre)
    • Cirque de Noël (décembre)
    • Théâtre à Tout Âge (décembre)

    Manifestations et festivités non spécifiques à Quimper mais auxquelles elle participe :

    Le feu de la Saint-Jean de 2012 au Moulin Vert.

    Personnalités liées à la commune

    Personnes célèbres nées à Quimper

    Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Quimper.
    René Laënnec.
    Max Jacob.

    Personnes célèbres décédées à Quimper

    François-Marie Luzel.

    Personnes célèbres ayant vécu ou travaillé à Quimper

    Gwenc'hlan Le Scouëzec
    Jean-Pierre Riou

    Artistes et écrivains contemporains vivant à Quimper

    Jean-Michel Moal.

    Notes et références

    Notes
    1. Formulation de Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, 2001, p. 102 : « Le mot du latin médiéval combrus qui signifie 'abattis d'arbres' (VIe – VIIe siècle) et "barrage" (XIe siècle), ainsi que le vieux français combre 'barrage sur une rivière', remontent à un gaulois *com-beros, construit comme des mots du celtique insulaire : v. irl. commar, gall. cymer, bret. kemper (> Quimper) 'confluent' (*com-beros) […] cf. dans la toponymie Combleux (Loiret), Combriol (Hte-Loire, Combroilium 1021), de *comb(e)ro-ialon, Combretouio (Itin.) en GB, [...]. Composé de com- 'avec', et de -bero- (-beru-), mot qui sert en celtique à désigner diverses 'modalités' de rivières selon le préfixe (ad-bero-, uo-bero-, com-bero-, eni-bero-, etc. […], racine du grec phréar). Le vieux français combre a généré le français moderne encombrer (initialement 'gêner', 'entraver'), décombres, etc.[....] (qui doute du mot gaulois en raison de la divergence de sens entre 'barrage' / 'confluent'), [...] »
    2. Le Phaéton d'une voiture à foin
      Vit son char embourbé. Le pauvre homme était loin
      De tout humain secours. C'était à la campagne,
      Près d'un certain canton de basse Bretagne
      Appelé Quimper-Corentin.
      On sait assez que le destin
      Adresse là les gens quand il veut qu'on enrage.
      Dieu nous préserve du voyage.

      Le Charretier embourbé par Jean de La Fontaine (voir en ligne le texte complet de la fable sur Wikisource).

    3. Il y eut, au XIe siècle, dans l'entreprise de réforme de l'Église, un effort pour asseoir la légitimité des évêques et archevêques sur le souvenir des cités et provinces gauloises du Bas-Empire, ce qui était impossible pour Quimper.
    4. Les Actes de l’abbaye Saint-Mesmin de Micy, rédigés avant 972, indiquent que l'abbaye de Noirmoutier aurait accueilli pour la fin de sa vie, un Gradlon, évêque et neveu d'un très puisant roi des Bretons. Il est curieux de constater qu'un prieuré de Landévennec à Lanvern, près de Plonéour, est dédié à Saint-Philibert, le fondateur de Noirmoutier.
    5. Joëlle Quaghebeur, La Cornouaille du IXe au XIIe siècle…, soutient l'existence d'un monastère très ancien, ayant été le siège de l'évêché breton primitif, ce qui expliquerait qu'un simple transfert à quelques centaines de mètres n'ait pu donner matière à un récit de fondation comme pour les évêchés voisins.
    6. Par convention, les chiffres de la population légale de 2006 et 2009 publiés par l’Insee sont présentés.
    Références
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    41. Xavier Delamarre, op. cit.
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    Voir aussi

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

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    • Jean-Paul Le Bihan (dir.) et Jean-François Villard, Archéologie de Quimper : matériaux pour servir l'Histoire, t. 2 : Au temps de l'empire romain, Quimper & Saint-Thonan, Centre de Recherche Archéologique du Finistère & éditions Cloître, , 846 p. (ISBN 9782350020389)
    • Jean Kerhervé (dir.), Histoire de Quimper, Privat-SAF, Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Jean-François Douguet et Hervé Glorennec, Quimper, des rues et des noms au fil du temps, Cercle culturel Quimpérois, Document utilisé pour la rédaction de l’article
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    • Serge Duigou, L'Odet, éditions Palantines, coll. « Plomelin », Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Gérard Le Gouic, La place Bouchaballe, éditions Telen Arvor, Document utilisé pour la rédaction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes