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Régiments d'infanterie français d'Ancien Régime

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La bannière de Saint Michel, utilisée comme drapeau militaire de la France à partir du XIVe siècle. La croix blanche fut ensuite reprise sur presque tous les étendards des régiments français.

Les régiments français sous l’Ancien Régime constituaient la composante principale de ce que l'on appelait déjà à l'époque l'Armée française ou les « Armées du Roi de France ». Ils portaient les noms de leur propriétaire puis par la suite les noms de leur province ou ville de recrutement.

Comme les brigades aujourd'hui, chaque régiment avait sa spécialité (infanterie, cavalerie, etc.) et était appelé à servir sur les champs de bataille selon les exigences militaires. Comme pour la Marine, tout Français avait le droit de s'y engager, mais les offices de commandement des régiments et les hauts grades étaient réservés à la noblesse militaire (noblesse d'épée) et inaccessible au tiers état.

Dans l'organisation territoriale de l'Ancien Régime, chaque régiment avait également le rôle d'assurer la sécurité de sa province. Il était alors placé sous l'autorité d'un gouvernement militaire.

Aujourd'hui, certains régiments existent toujours et ont conservé leur emblème et leur spécialité d'origine. Le 8e régiment d'infanterie par exemple est l'héritier de l'ancien régiment d'Austrasie, formé lui-même à partir du vieux régiment de Champagne. Les régiments font partie des plus anciennes institutions françaises qui ont persisté jusqu'à nos jours.

Les premières troupes

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En 1448, par Charles VII crée le corps des francs-archers.

En 1479, Louis XI réunit en Picardie 10 000 aventuriers et 2 500 pionniers, destinés à remplacer la milice des francs-archers et à être entretenus d'une manière permanente en créant les Bandes françaises copiées sur les Bandes suisses. Ces bandes formeront les noyaux des futurs régiments français d'Ancien Régime.

Lorsque Henri IV de France monte sur le trône, il n'y a que quatre régiments d'infanterie[1] connus sous le nom de Vieux corps et célèbres par leurs divers exploits. ce sont les

En 1616, le nombre de régiments était porté à dix. Outre les quatre vieux corps initiaux un cinquième avait pris rang, le

Cinq autres régiments avaient reçu le nom de Petits Vieux[1]

Cinq nouveaux régiments sont ensuite créés, puis d'autres successivement si bien qu'à la mort de Louis XIII (de France), en 1643, on compte 33 régiments.
En 1670, les corps d'infanterie sont réorganisés.
En 1701, il y a 138 régiments d'infanterie, en 1702 il y en a 176 puis 235 en 1705, 259 en 1706 et 260 en 1712 dont deux régiments de la Garde[1].
Toutefois à l'exception des vieux corps, des petits vieux et de quelques autres régiments qui comptaient quatre bataillons, la grande majorité n'en avait que deux et certains ne comportaient qu'un seul bataillon.
En 1715 après le traité de Rastatt le nombre de régiments d'infanterie est réduit à 117.
Toutefois après de nouvelles guerres, plusieurs corps sont créés et l'on compte 137 régiments en 1747.
À l'avènement de Louis XVI, il n'y a plus que 91 régiments dont le régiment des Grenadiers de France formé des compagnies d'élites des régiments supprimés en 1749.
En 1762 les corps d'infanterie sont réorganisés puis d'autres réorganisations ont lieu en 1771, en 1775, et en 1776 ou il y a alors 103 régiments[1].
En 1791 avec une nouvelle réorganisation, ils changèrent tous de dénomination, avec leur numéro d’ordre dans leur arme (selon la classification d’Ancien Régime) et leur arme spécifique.

Liste des régiments d'infanterie et d'artillerie

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Cette liste comprend un court résumé historique de chaque unité.

NB : Sous l'Ancien Régime, le corps de l'artillerie, a toujours fait partie de l'infanterie. Ce sont les régiments Royal-Artillerie, de La Fère, de Metz, de Besançon, de Grenoble, de Strasbourg, d'Auxonne, de Toul et des Colonies.
Pour plus de détails, se reporter au lien de ladite unité[2],[3].

Sommaire :
  • Régiment d'Abbeville
C'est un régiment provincial qui est organisé en 1773, en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Abbeville et de Gisors sous le commandement du colonel le vicomte Le Veneur. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Ablois de La Vieuville
Voir régiment de La Vieuville

  • Régiment d'Acier Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , en Provence, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par N. de Crussol, vicomte d'Acier. En 1568, il participe au siège de Chartres. En 1569 ce régiment devient colonel-général de l'infanterie protestante et participe à la bataille de Moncontour. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment des Adrets
Le régiment est formé, par ordre du dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, en Dauphiné, par François de Beaumont, baron des Adrets. Après le siège de Mâcon, en 1567, il passe en Champagne en et poursuit les reîtres et les lansquenets jusqu'en Alsace. Revenu en Dauphiné il est licencié le après la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment d'Affry (1630-1637) Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par François d'Affry, de Fribourg. Affecté à l'armée de Piémont, il est décimé par la peste et congédié le . Rappelé le , il est envoyé à l'armée de Picardie et congédié en 1637.

C'est l'ancien régiment de Gréder (1673-1714), qui est renommé « régiment d'Affry » en 1714 et qui prend le nom de régiment de Wittmer en 1734.

  • Bataillon d'Afrique
Cette unité coloniale est créé sous ce titre, le , pour le service des comptoirs du Sénégal et de la côte de Guinée, et formé avec l'excédant des régiments de l'Ile France, du Port-Louis et de l'Ile-Bourbon, fondus à cette date en un seul corps pour former ce régiment. Le décret du réunit les bataillons de l'Île-de-Bourbon, d'Afrique et de la Guyane pour composer le 111e régiment d'infanterie, qui ne pût être formé que le 15 mai 1793, après la rentrée en France des divers débris des troupes coloniales qui lui étaient destinés.

Ce régiment est créé sous ce titre, , et donné à Antoine Clériadus, comte de Choiseul-Beaupré. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il se trouve à l'armée d'Allemagne jusqu'en 1694, puis il fait les campagnes de 1695, 1696 et1697 en Flandre et participe au siège d'Ath (1697). Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée de Flandre en 1701 avec laquelle il assiste au siège de Nimègue en 1702], puis il passe à l'armée du Rhin, et participe à la bataille de Friedlingen en 1702, au siège de Kelh, à la campagne de Bavière et à la bataille d'Höchstädt en 1703 durant laquelle le 1er bataillon y est pris. Il est donné le à Henri Louis de Choiseul, marquis de Meuse. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée de Flandre et participe à la bataille de Ramillies en 1706, à la bataille d'Audenarde en 1708, à la bataille de Malplaquet en 1709, et à la bataille de Denain en 1712 durant laquelle le colonel y est très-grièvement blessé. Il est donné le à N. chevalier de Bloglie et achève la guerre en Flandre. Il est donné le à Gilles de Carné, marquis de Trécesson, puis le à Louis-Auguste, comte de Bourbon-Malauze, et à Armand, comte de Bourbon-Malauze, frère du précédent. Dans la guerre de Succession de Pologne, il rejoint l'armée du Rhin, et se trouve au siège de Philippsbourg en 1734, à la bataille de Clausen en 1735 puis il fait les campagnes de 1739 et 1740 en Corse. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il se trouve à l'armée de Bavière en 1742, et est envoyé au secours de Braunau, et à la défense de Deggendorf en 1742. Il est mis en garnison à Bitche en 1743, puis rejoint l'armée des Alpes en 1744 et participe au siège de Montalban (1744) durant lequel le colonel est tué à l'attaque des retranchements. Il est donné le à Louis-François, marquis de Monteynard et continu de servir sur les Alpes jusqu'à la paix. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Berry (1684-1762). Les deux drapeaux d'ordonnance d'Agénois étaient jaune et violet dans chaque carré, ces couleurs séparées par une diagonale festonnée. Habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons et galon d'argent.

Le « régiment d'Agénois » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Béarn. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Agénois » est devenu depuis la Révolution le 16e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment d'Aguilar Régiment catalan
Ce régiment catalan est levé le par Joseph de Marguerit de Bièvres, marquis d'Aguilar dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Lérida en 1647 et à la prise de Tortose en 1648. Réformé en 1649, il est rétabli le et il participe à défense de Barcelone, au siège de Gérone en 1653 et à la prise de Puycerda en 1654. Il est licencié le .

  • Régiment d'Aiguebonne
Ce régiment est levé par Rostain Antoine d'Urre, marquis d'Aiguebonne. Il sert en Savoie et est réformé le . Rétabli , il sert en Languedoc contre les troupes de Montbrun et est une nouvelle fois réformé en . Rétabli une nouvelle fois le , dans le cadre des rébellions huguenotes, il sert en Piémont puis, en 1629, il participe aux prises de Privas et d'Alès et en 1630 à la conquête de la Savoie, puis dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue au combat de Veillane. En 1632, il est affecté à l'armée de Languedoc puis en 1633 à l'armée de Lorraine avec laquelle il se trouve, en 1634, au siège d'Haguenau et reste en Alsace jusqu'en 1640. Passé en Piémont en 1641 il est mis en garnison à Turin et il est cédé le par le marquis d'Aiguebonne à son fils, qui est tué en 1646 au combat de Vigevano. Le il reçoit le renfort d'une partie des régiments de Roqueservières (1641-1643) et de Le Ferron. Repris le par Rostain Antoine d'Urre, marquis d'Aiguebonne, le régiment reste en Piémont jusqu'en 1654. Il est licencié à la mort de son mestre de camp le .

  • Régiment d'Aix
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du 1er bataillon et du 2e bataillon d'Aix, sous le commandement d'Alphonse Toussaint Joseph Fortia comte de Piles[4]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Alart
C'est l'ancien régiment de Châtillon, qui, après avoir été donné au colonel Alart est renommé « régiment d'Alart » en 1648. Il est licencié en 1650.

  • Régiment d'Albany Régiment écossais
Le régiment est levé le par N., comte d'Albany et formé avec les débris des corps écrasés à Culloden. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il sert dans l'armée de Flandre. Il est incorporé le dans le régiment Royal-écossais.

  • Régiment d'Albaret
Ce régiment est levé le par N. chevalier d'Albaret. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin puis à l'armée de Bavière en 1704 et se trouve à la bataille d'Hochstedt durant laquelle le régiment est complètement détruit, et le colonel est tué.

  • Régiment d'Albemarle Régiment irlandais
Le régiment est formé le par John Monck, duc d'Albemarle, avec les régiments irlandais de La Marin et de Dublin. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin en 1701 puis il passe en Italie et se trouve à la défense de Crémone et à la bataille de Luzzara en 1702. Il prend le nom de régiment de Fitzgerald après avoir été donné le à Nicolas Fitzgerald.

  • Régiment d'Albergotti Régiment italien
Ce régiment italien passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. d'Albergotti, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Letterio après avoir été donné en 1711 à N. de Letterio.

  • Régiment d'Albi
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Albi et de Castelnaudary sous le commandement du chevalier Albert-Paul de Mesmes. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Albigeois (1625-1626)
Le régiment est levé le , sous ce titre, par la ville d'Albi et envoyé pour la défense de Réalmont[5] et est licencié en .

Le régiment est levé le , sous ce titre, avec des compagnies du régiment de Navarre. Donné à Jérôme-François Lécuyer, comte de Muret[6], il participe à la guerre de la Ligue d'Augsbourg et il est affecté à l'armée d'Italie en 1693, avec laquelle il assiste à la bataille de La Marsaille puis il rejoint l'armée de Catalogne en 1695 et retourne à l'armée d'Italie et assiste au siège de Valenza[7] en 1696 puis il est mis cette même année en garnison à Strasbourg. On sait que le régiment est donné en 1699 à un autre colonel dont le nom a été oublié, puis il est donné le à Paul Covet, comte de Marignane et participe à la guerre de Succession d'Espagne. Il rejoint l'armée d'Italie, et se trouve au siège et bataille de Turin en 1706, à la défense de Toulon en 1707, puis sert sur les Alpes jusqu'à la paix. Il est donné le à N. du Deffand de La Lande et est licencié le .

  • Régiment d'Albret (1639-1648)
C'est l'ancien régiment de Miossens, qui, réformé le est rétabli le , sous le nom de régiment d'Albret. En 1646, le régiment concoure au siège de Dunkerque puis prend en 1648 le nom de régiment de Dunois.

  • Régiment d'Albret (1652-1654)
C'est l'ancien régiment de Saintonge, qui, après avoir été rétabli en 1652 est renommé « régiment d'Albret ». Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié en 1654.

  • Régiment d'Albret (1652-1654)
Le régiment est levé le par Amanjeu, chevalier d'Albret. Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié en 1654.

Le régiment est levé le par César Phébus d'Albret comte de Miossens. Il prend le nom de régiment de Gandelus le .

  • Régiment d'Alençon
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Alençon et de Mortagne sous le commandement du marquis Louis Elisabeth de Pardieu[8]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Aletz
Le régiment est levé le N. d'Aletz. Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié la même année.

  • Régiment d'Alias
Ce régiment est levé en 1588, en Guyenne, par N. d'Alias, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il est licencié la même année.

  • Régiment d'Aligny
Le régiment est formé des milices de Dijon, par Pierre Quarré d'Aligny. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Villeroy, qui est renommé « régiment d'Alincourt » en 1631 et qui prend le titre de régiment de Lyonnais en 1635.

  • Régiment d'Alincourt (1639-1639)
Ce régiment est levé le par N. de Neufville de Villeroy, marquis d'Alincourt. Il est envoyé au secours de Casal, et se trouve au combat de Castello della Rotta (it) (1639)[9], en Piémont, près de Carmagnole en 1639. Il est incorporé la même année dans le régiment de Lyonnais.

  • Bandes Allemandes
Voir à Bandes

  • Régiment d'Alluye
Ce régiment est levé le , par N. d'Escoubleau de Sourdis, marquis d'Alluye dans le cadre la guerre franco-espagnole. En 1638, il se trouve au siège de Renty durant lequel le mestre de camp est tué. Il est remplacé par N. de Vibraye, comte d'Onzain et prend le nom de régiment d'Onzain.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux d'Ally
Voir à Grenadiers.

  • Régiment d'Almeric également appelé régiment Prince Almeric Régiment italien
Voir à Prince Almeric.

  • Régiment d'Alot
Le régiment est levé le par N. d'Alot dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont et est licencié en 1637.

  • Bataillon de Chasseurs des Alpes également appelé Chasseurs des Alpes
Voir à Chasseurs.

  • Régiment d'Alphonse également appelé régiment Prince Alphonse Régiment italien
Voir à Prince Alphonse.

Le régiment est levé sous ce titre, en , par Guillaume, comte de Nassau-Saarbrück. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Broglio. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bernold. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bergh. Le « régiment d'Alsace » est devenu depuis la Révolution le 53e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment des Volontaires d'Alsace également appelé Volontaires d'Alsace Régiment allemand
Voir à Volontaires

Ce régiment est levé sous ce titre le , par Gaston-Jean-Baptiste, duc d'Orléans, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est incorporé le dans le régiment Royal.

C'est l'ancien régiment de Touraine, qui est renommé « régiment d'Amboise » en lorsqu'il reprend sous la Fronde le nom de son mestre de camp. Il prend le nom de régiment de Kercado en 1653 du nom de son mestre de camp N. Le Sénéchal, comte de Kercado.

  • Régiment d'Ambres (1568-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Galiot de Crussol, chevalier d'Ambres. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment d'Ambres (1627-1632)
Le régiment est levé le par Hector de Gelas de Voisins, marquis d'Ambres[10] dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe en 1629 aux sièges de Privas et d'Alès. Réformé après la paix d'Alès, il est rétabli le , participe à la bataille de Castelnaudary[11] et est licencié après cette affaire.

  • Régiment d'Ambres (1710-1712)
C'est l'ancien régiment d'Urban (1706-1710), qui, prend le nom de « régiment d'Ambres » après avoir été donné en 1710 à Daniel François de Gelas de Voisins, chevalier d'Ambres. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment Guignonville après avoir été donné en 1712 à N. Lenain de Guignonville.

  • Régiment d'Amilly
Ce régiment est levé le par Jean, marquis d'Amilly. Il participe au blocus de Paris puis il est licencié au mois de , après la paix de Rueil.

Ce régiment levé sous ce titre le , pour Louis de Bourbon comte de Vermandois. En 1671, il prend le titre de régiment de Vermandois du nom de la province de Vermandois.

  • Régiment d'Am-Rhyn Régiment suisseRégiment grison
Ce régiment grison est levé le par N. Am-Rhyn. Il sert dans la Valteline il est congédié le .

  • Régiment d'Anconne Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. d'Anconne. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment d'Ancre Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est appelé le , par le colonel Concino Concini, maréchal d'Ancre sous le commandement du mestre de camp N. Vanèz. Affecté à l'armée de Picardie, il est congédié le à la paix de Loudun. Rappelé le , il est licencié en

Voir à Maréchal

  • Régiment d'Andelot (1585-1587) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Charles de Coligny, marquis d'Andelot. Il sert en Languedoc et est licencié en 1587.

  • Régiment d'Andelot (1640-1641)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Coligny d'Andelot. Il participe au siège d'Arras et est licencié en 1641.

  • Régiment d'Andonville
C'est l'ancien régiment de Bougy, qui, après avoir été donné le à Louis-François de Chasteignier d'Andonville est renommé « régiment d'Andonville ». Le régiment passe en Flandre et est licencié le .

  • Régiment d'Anduze (1644-1652)
Le régiment est levé en par N. d'Anduze dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il participe au siège de Roses en 1645. Il est licencié en 1652.

  • Régiment d'Anduze (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Anduze et de Privas sous le commandement du comte Jean Antoine d’Hilaire de Tholon de Sainte-Jaille, comte, puis marquis de Jovyac[12]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Angennes
C'est l'ancien régiment de Voluire, qui est renommé « régiment d'Angennes » après avoir été donné le à N. d'Angennes. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Varennes-Kergoson après avoir été donné le à François, chevalier de Varennes-Kergoson.

  • Régiment d'Angoulême (1644-1650)
C'est l'ancien régiment du Comte de d'Auvergne, qui prend le nom de « régiment d'Angoulême » le lorsque son mestre de camp, Charles de Valois, prend le titre de duc d'Angoulême. Il participe aux sièges de Gravelines, de Cassel, et de Mardyk en 1645 puis il sert en Provence en 1646. Il devient frondeur en 1649 et occupe Toulon pour les rebelles. Il est licencié le , à la mort du duc.

C'est l'ancien régiment de Savoie-Carignan, qui prend le nom de « régiment d'Angoulême » le . Il est devenu depuis la Révolution le 34e régiment d'infanterie de ligne.

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C'est l'ancien régiment de Montausier, qui est renommé « régiment d'Angoumois » en 1635 et qui reprend le nom de régiment de Montausier en 1637.

Le régiment est créé sous ce titre, le . Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Forez. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Le « régiment d'Angoumois » est devenu depuis la Révolution le 80e régiment d'infanterie de ligne.

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C'est l'ancien régiment de Beintheim, qui est renommé « régiment d'Anhalt » en 1759. Le il reçoit l'incorporation du 1er bataillon du régiment de Lowendal. Le « régiment d'Anhalt » prend le nom de régiment de Salm-Salm en 1783.

  • Régiments du Duc d'Anjou
Voir à Duc

  • Régiment d'Anjou (1636-1636)
Ce régiment est levé le sous ce nom pour le secours de Corbie, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, puis il est licencié après la campagne.

C'est l'ancien régiment du Duc d'Anjou, qui est renommé « régiment d'Anjou » en 1670. Le le bataillon de Lecomte du « régiment d'Anjou » forme le Régiment d'Hautefort (1695-1698). Le il reçoit l'incorporation du régiment de Choisinet (1695-1698). Le il reçoit l'incorporation d'une partie du régiment de Noé. Le « régiment d'Anjou » prend le titre de régiment d'Aquitaine en 1753.

Le « régiment d'Anjou » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment d'Aquitaine. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment d'Anjou » est devenu depuis la Révolution le 36e régiment d'infanterie de ligne.

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C'est l'ancien régiment de Mazarin-Italien, qui est renommé « régiment d'Anjou-Étranger » en 1651 et qui prend le titre de régiment d'Orléans en 1660.

Le régiment est levé le par Adrien du Drac, baron d'Annevoux pour participer à la répression de la rébellion des Huguenots. En 1622, il se trouve au siège de Montpellier et est réformé . Rétabli le , il est réformé en après quelques semaines d'existence. Rétabli dans le cadre de la guerre de Trente Ans, le , il sert en Champagne et participe aux prises de Vic et de Moyenvic en 1631. En1636 il se trouve au siège de Dôle et en 1637 aux prises d'Ivoy et de Damvillers ou il est mis en garnison après la prise de la ville. Il est donné le à Armand de Bourbon-Condé, prince de Conti le régiment prend alors le nom de régiment de Conti.

  • Régiment d'Annonay
Le régiment est levé le , sous ce titre, par la ville d'Annonay. Il sert en Languedoc et est réformé en . Rétabli en 1629, il se trouve au siège de Privas et est licencié après la campagne.

  • Régiment d'Ansignan
Le régiment est levé le par N. d'Ansignan dans le cadre de la répression de la deuxième rébellion huguenote. Il sert en Languedoc et est licencié en après la signature du traité de Paris.

  • Régiment d'Antemari Régiment corse
Ce régiment corse est levé le par N. Antemari pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il est mis en garnison à Bagnols-sur-Cèze puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

C'est l'ancien régiment de Crussol, qui, engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, est renommé « régiment d'Antin » le et qui prend le nom de régiment de Gondrin le . Après avoir pris le nom de régiment de La Gervasais le , est renommé « régiment d'Antin » le , pour reprendre le nom de régiment de Gondrin le .

  • Régiment d'Antragues
C'est l'ancien régiment de Varennes (1702-1703), qui prend le nom de « régiment d'Antragues » le après avoir été donné à Victor de Montvalat, marquis d'Antragues[13]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de la Moselle, puis il passe en Flandre en 1706, participe à la bataille de Ramilies en 1706 et reste toujours dans les garnisons de Flandre jusqu'à la paix. Il est incorporé le dans le régiment de Boufflers-Rémiancourt (1713-1718)

  • Régiment d'Aoste Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est admis le au service de France. Le , après la défection du duc de Savoie Victor-Amédée, le régiment est cassé et incorporé dans le régiment de Montroux.

C'est l'ancien régiment de Lenck, est renommé « régiment d'Appelgrehn » le après avoir été donné à Pierre Appelgrehn, et qui prend le titre de régiment Royal-Suédois le après avoir été donné à Josef Magnus Sparre, comte de Kronoberg.

C'est l'ancien régiment d'Anjou (1671-1753), qui est renommé « régiment d'Aquitaine » en 1670. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Berry (1684-1762). Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment d'Anjou. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Aquitaine » est devenu depuis la Révolution le 35e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Planta, qui est renommé « régiment d'Arbonnier » le et qui prend le nom de régiment de Jenner (1763-1774) en 1763.

  • Régiment d'Arcy
C'est l'ancien régiment de Duchay, qui prend le nom de « régiment d'Arcy » en 1709 après avoir été donné à N. d'Arcy. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Espagne en 1713 et participe au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié en après les traités d'Utrecht.

  • Régiment d'Ardelay
C'est l'ancien régiment de Montluc, qui est cédé en 1567 à Jean de Bourdeilles, seigneur d'Ardelay, frère de Brantôme et renommé régiment d'Ardelay. Jean de Bourdeilles d'Ardelay, tué à la défense de Chartres en 1568, il est remplacé par Fabian de Montluc et redevenant régiment de Montluc.

  • Régiment d'Ardenne Régiment catalan
Ce régiment catalan est levé le par Joseph d'Ardenne d'Aragon, comte d'Illes dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Lérida en 1647. Réformé en 1650, il est rétabli le sous le nom de régiment d'Illes. Il prend le nom de régiment de Moustaros après avoir été donné en 1649 à N. de Moustaros.

  • Bataillon de Chasseurs des Ardennes également appelé Chasseurs des Ardennes
Voir à Chasseurs.

  • Régiment d'Argelos également appelé régiment d'Arros d'Argelos[14]
Voir à Arros d'Argelos]

  • Régiment d'Argenson
C'est l'ancien régiment du Guast (1689-1695), qui est renommé « régiment d'Argenson » en 1695 après avoir été donné N. d'Argenson. Il est licencié le .

  • Régiment d'Argentan
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Argentan et de Falaise sous le commandement du vicomte Charles-François Hurault de Vibraye. Le régiment est supprimé en 1774.

  • Régiment d'Arginy (1692-1698) également appelé régiment de Limoges
C'est l'ancien régiment de Desmoulins, qui est renommé « régiment d'Arginy » en 1692 après avoir été donné à Antoine Camus, comte d'Arginy. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert en Flandre. Il est licencié le .

  • Régiment d'Arginy (1702-1706)
Ce régiment est levé le par Antoine-Camus, comte d'Arginy. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment d'Aubusson après avoir été donné en 1706 à N. d'Aubusson.

Le « régiment d'Armagnac » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Navarre. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Armagnac » est devenu depuis la Révolution le 6e régiment d'infanterie de ligne.

.


  • Régiment d'Arnaud
Le régiment est levé le par Isaac Arnaud de Corbeville. Il participe à la bataille de Castelnaudary puis il rejoint l'armée d'Allemagne en 1633 avec laquelle il se trouve à la prise de Philisbourg, où il est mis en garnison en 1634. Il est augmenté à la même époque de six compagnies allemandes mais il est fait prisonnier dans Philisbourg le , il est conduit à Heilbronn et licencié.

  • Régiment d'Arpajon (1621-1626)
Le régiment est levé le par Louis, duc d'Arpajon, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il participe au siège de Montauban et il est réformé après le siège. Rétabli le dans le cadre de la deuxième rébellion huguenotes, il est licencié le .

  • Régiment d'Arpajon (1652-1652)
Ce régiment est levé en , sur le pied de dix compagnies par Louis, duc d'Arpajon. Il est licencié la même année.

Cette unité est formée le à Verdun par Simon-Claude de Glatigny de Grassin, capitaine du régiment de Picardie, et constitué le sur le pied de 1 500 hommes, dont 546 à cheval. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il participe aux sièges de Menin et d'Ypres en 1744, à la bataille de Fontenoy au siège de Tournai, à la bataille de Melle, où il fait des merveilles, à la prise de Gand en 1745, à la prise de Louvain en 1746, à la bataille de Rocoux durant laquelle il y culbute la cavalerie hollandaise, à la bataille de Lauffeld et au siège de Berg-op-Zoom en 1747] Il est incorporé le dans le régiment des Volontaires de Flandre. Le « régiment d'Arquebusiers de Grassin » portait l'habit bleu de roi bordé de peau blanche; parements de panne noire bordés de même, boutons de cuivre, collet et veste garance, culotte bleue, guêtres de toile grise, bonnet rouge bordé de bleu avec plaque de cuivre sur le devant, plume blanche, cocarde bleue et rouge. L'armement consistait en fusil à baïonnette et sabre d'abordage.

  • Régiment d'Arquebusiers de Roussillon également appelé Arquebusiers de Roussillon[15]
C'est l'ancien régiment des Fusiliers de Montagnes, qui après avoir été réformé le , est rétabli le par le colonel Bonaventure d'Ortaffa de Villeplana[16], qui a la charge d'Inspecteur de cette nouvelle espèce de troupes légères, sous le titre de « régiment d'Arquebusiers de Roussillon ». Engagé dans la guerre de la Quadruple-Alliance, il sert à l'armée des Pyrénées puis de cordon sanitaire de Marseille en 1720 et 1721 et il est réformé le . Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, il est rétabli à quatre bataillons le et affecté à l'armée d'Italie en 1735 et de nouveau réformé en . Rétabli à deux bataillons dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il reprend le le titre de régiment des Fusiliers de Montagnes.

  • Régiment d'Arras
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du 1er bataillon et du 2e bataillon d'Arras, sous le commandement du comte François Ferdinand de Lannoy[17]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Arreger Régiment suisse
Ce régiment suisse est appelé le et commandé par Laurent Arreger, de Soleure, pour la huitième guerre de Religion. Le régiment sert d'abord en Savoie et arrive, le devant Paris puis est engagé à la bataille d'Arques. En 1590, il participe à la bataille d'Ivry et est congédié en 1591 à l'exception d'une compagnie qui entre dans la [garde du Roi. Ce régiment et les [régiments de Hartmanis, de Fischer et de Grissach faisaient partie de la capitulation négociée par Nicolas de Harlay de Sancy, à Ivry, qui y engagea le fameux diamant acquis par lui du roi de Portugal, et qui est resté connu sous le nom de Sancy.

  • Régiment d'Arros également appelé régiment d'Argelos et régiment d'Arros d'Argelos
C'est l'ancien régiment de Grandlieu, qui est renommé « régiment d'Arros » après avoir été donné le à Jean-Armand, comte d'Arros d'Argelos. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Deshayes après avoir été donné le à N. Deshayes.

  • Régiment d'Artagnan (1697-1698) également écrit régiment d'Artaignan
Ce régiment est formé le de treize compagnies franches en garnison à Arras, par Pierre de Montesquiou, comte d'Artagnan. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de Flandre. Il est réformé le .

  • Régiment d'Artagnan (1709-1714) également écrit régiment d'Artaignan
C'est l'ancien régiment de La Motte, qui prend le nom de « régiment d'Artagnan » après avoir été donné le à Louis de Montesquiou, chevalier d'Artagnan. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la défense de Béthune en 1710, à la siège de Bouchain en 1711, à la défense de Landrecies, et aux prises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est licencié le .

  • Régiment d'Artagnan-Montesquiou (1702-1714) également écrit régiment d'Artaignan
Ce régiment est levé le par Pierre de Montesquiou, comte d'Artaignan. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Flandre et est donné le à Pierre-Paul de Montesquiou, comte d'Artaignan[18]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve à la défense de Namur et au siège d'Huy en 1705, à la bataille de Ramillies en 1706 durant laquelle il y est fait prisonnier. Echangé en 1707, il est envoyé en Espagne et revient en Flandre en 1709, participe à la défense de Tournai en 1709, à la défense de Béthune en 1710, à la bataille d'Arleux en 1711, à la bataille de Denain, et aux sièges de Marchiennes, de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est incorporé le dans le régiment de Tallard.

Régiments d'Artillerie
Voir au nom du régiment.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de l'Artois
Voir à Grenadiers

C'est l'ancien régiment de La Reine-Mère, qui prend le titre de « régiment d'Artois » en 1667 puis celui de régiment de La Couronne en 1673.

C'est l'ancien régiment de Châteauneuf, qui est renommé « régiment d'Artois » en 1673. Un bataillon du régiment qui se trouvait dans les colonies de la mer des Indes est amalgamé, le , avec des détachements des régiments Royal-Comtois, régiments de Clare et de Normandie pour former les régiments coloniaux de l'Île-de-France et de l'Île-de-Bourbon. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. Le « régiment d'Artois » est devenu depuis la Révolution le 48e régiment d'infanterie de ligne. En 1671, le colonel du « régiment d'Artois », Pierre Félix de La Croix de Chevrières, comte de Saint-Vallier, vendit au roi le rang de son régiment (et par conséquent sa part de gloire, que récupéra le régiment du Roi), pour une somme d'argent et un brevet de capitaine des Gardes de la Porte. Voilà pourquoi le « régiment d'Artois », un des plus anciens corps de l'infanterie française, se trouvait en 1791 relégué au 48e rang.

  • Régiment d'Arville
C'est l'ancien régiment de Montfort (1702-1706), qui est renommé « régiment d'Arville » après avoir été donné le à Jérôme-Augustin de Boisset, marquis d'Arville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre en 1706 et se trouve à la défense d'Ostende en 1706. Il prend le nom de régiment de Duprat après avoir été donné en 1708 à N. de Duprat.

  • Régiment d'Asnières Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. d'Asnières. Il sert en Saintonge et participe, en 1569, au siège de Cognac puis l'année suivante au siège de Pons. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye. Agrippa d'Aubigné, qui était enseigne dans ce régiment, y commande les enfants perdus.

  • Régiment d'Assigny
Ce régiment passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. de Cossé marquis d'Assigny, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Scépeaux après avoir été donné en 1708 à N. de Beaupréau, marquis de Scépeaux.

  • Régiment d'Astour
C'est l'ancien régiment de Conflans-Ménars (1702-1708), qui est renommé « régiment d'Astour » après avoir été donné le à N. d'Astour. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille d'Arleux en durant laquelle le colonel y est dangereusement blessé. Il prend le nom de régiment d'Hernoton en après avoir été donné à N. d'Hernoton.

  • Régiment d'Atlhone Régiment irlandais
Le régiment d'Atlhone, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes de Normandie en 1692, à l'armée d'Italie en 1693 puis il est mis en garnison à Pignerol. Il prend le nom de régiment de Bourke en 1694 après avoir été donné à Walter, comte Bourke.

  • Régiment d'Attichy Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est levé le , par N. d'Attichy dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Affecté à l'armée de Piémont, il est licencié en 1630.

  • Régiment d'Aubeterre (1588-1588)
Ce régiment est levé en 1588, en Guyenne, par David Bouchard, vicomte d'Aubeterre, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il est licencié la même année.

  • Régiment d'Aubeterre (1635-1644)
Le régiment est levé le par François d'Esparbès de Lussan, comte d'Aubeterre dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1635], il participe à la prise de Saint-Mihiel puis à la reprise de Corbie en 1636, ai siège de Saint-Omer en 1638, au siège et à la bataille de Thionville en 1639, au siège d'Arras en 1640, aux sièges d'Aire, de la Bassée et de Bapaume en 1641, à la bataille de Honnecourt en 1642, à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643 et à la bataille de Fribourg en 1644 durant laquelle il est détruit. Il est rétabli par Louis d'Esparbès de Lussan de La Serre-Aubeterre le sous le nom de régiment de La Serre-Aubeterre

C'est l'ancien régiment de Rochechouart (1734-1743), qui est renommé « régiment d'Aubeterre » le et qui prend le nom de régiment de Rohan-Montbazon le .

  • Régiment d'Aubigné (1585-1587) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Théodore Agrippa d'Aubigné. En 1585, il participe au siège de Brouage et est mis en garnison à l'île d'Oléron en 1586. Il est licencié en 1587.

  • Régiment d'Aubigné (1615-1615)
Ce régiment est levé en , pour le prince de Condé, par Constant d'Aubigné. Il est licencié la même année.

  • Régiment d'Aubigné (1702-1705)
Ce régiment est levé le , par Louis-François, comte d'Aubigné de Tigny[19]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Nogaret (1705-1714) après avoir été donné le à François Louet de Calvisson, marquis de Nogaret.

  • Régiment d'Aubusson
C'est l'ancien régiment d'Arginy (1702-1706), qui est renommé « régiment d'Aubusson » après avoir été donné en 1706 à N. d'Aubusson. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Varennes-Gournay après avoir été donné le à Jean-Baptiste de Varennes-Gournay.

  • Régiment d'Auch
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Auch, de Saint-Gaudens et de Saint-Sever sous le commandement du marquis Bernard de Faudoas[20],[21]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiments des Grenadiers-Royaux d'Aulan
Voir à Grenadiers

C'est l'ancien régiment de Jenner (1763-1774), qui est renommé « régiment d'Aulbonne » en 1774 et qui prend le nom de régiment de Châteauvieux en 1783.

  • Régiment d'Aumont (1639-1650)
Ce régiment est levé le par Antoine, duc d'Aumont. Il reste dans les garnisons de la Picardie. Il est licencié après la bataille de Rethel, en .

  • Régiment d'Aunay Régiment wallon
C'est l'ancien régiment Croÿ-Solre, qui est renommé « régiment d'Aunay » le après avoir été donné le , à Jean-Charles de Mesgriguy, comte d'Aunay. Il participe, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne à la défense des lignes de la Lauter en1710 puis rejoint l'armée de Flandre, attaque d'Arleux en 1711, aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712, aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est incorporé le dans le régiment du duc de Maine également appelé régiment de Maine (1675-1736).

  • Régiment d'Aunis (1650-1651)
C'est l'ancien régiment du Daugnon, qui prend le titre de « régiment d'Aunis » en 1650. Il participe à la « défense des tours de La Rochelle » en 1651[22] puis il est licencié en .

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Armand-Scipion-Sidoine-Apollinaire-Gaspard, vicomte de Polignac. Mis au nombre des régiments de campagne par ordonnance du , il est affecté, durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, à l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve au siège de Namur, et à la bataille de Steinkerque en 1692, il sert sur les côtes en 1693, et rejoint l'armée des Alpes en 1694, l'armée de Catalogne en 1695, l'armée d'Italie, avec laquelle il participe au siège de Valenza[7] en 1696 et à l'armée de la Meuse en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est envoyé à l'armée du Rhin en 1702, participe à la bataille de Friedlingen, où le colonel est blessé, aux sièges de Brisach et de Landau, à la bataille du Speyerbach en 1703. Donné à Charles Hugues, comte de Lyonne il rejoint l'armée de Bavière, et se trouve à la bataille d'Höchstädt et se trouve parmi les sept régiments faits prisonniers dans le village de Bleinheim. Le régiment est échangé en 1706, et sert sur le Rhin jusqu'en 1710. Il est donné le à Henri-Antoine-Thomas, chevalier de Brancas-Courbon avec lequel il rejoint l'armée de Flandre, et participe à la bataille d'Arleux en 1711, à la bataille de Denain, et aux prises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Donné en au comte de Chatellux, il participe aux campagnes de 1739 et 1740 en Corse puis dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche il rallie l'armée de Flandre en 1742 avant d'être donné en 1743 à César-François de Beauvoir, marquis de Chatellux. Il gagne l'armée du Bas-Rhin en 1745 et est donné le à François-Emery de Durfort, comte de Civrac avec lequel il rejoint l'armée de Flandre, et il aux sièges de Mons, de Charleroi, de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746 puis il passe en Provence, et est envoyé au secours d'Antibes[23] et à la bataille d'Assietta en 1747 durant lequel le colonel y est très grièvement blessé. Donné le à Michel-Armand, marquis de Broc, il sert sur les Alpes jusqu'à la paix puis il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Languedoc. Les deux drapeaux d'ordonnance du régiment d'Aunis avaient, dans chaque carré, un triangle rouge et un triangle vert séparés par une traverse isabelle. Ce régiment portait habit complet gris-blanc, avec parements rouges, boutons et galon de chapeau d'or.

C'est l'ancien régiment de Vaubécourt, qui est renommé « régiment d'Aunis » le . Le il reçoit l'incorporation du Régiment de Lorraine. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Bassigny. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Aunis » est devenu depuis la Révolution le 17e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment d'Auriac (1594-1598)
Ce régiment est levé en dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Étienne de Bonne de Tallard, comte d'Auriac. Il sert d'abord en Dauphiné puis participe en 1597 au siège d'Amiens. Il est licencié le après la paix de Vervins.

  • Régiment d'Auriac (1628-1629)
Le régiment est levé le par Étienne de Bonne de Tallard, comte d'Auriac. Il sert en Languedoc puis il participe, en 1629 dans le cadre de la guerre de succession de Mantoue, à l'attaque du Pas de Suse et il est licencié le .

  • Régiment des Volontaires d'Austrasie également appelé Volontaires d'Austrasie
Voir à Volontaires

C'est l'ancien régiment de Ponthieu, qui prend le titre de « régiment d'Austrasie » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine. Le « régiment d'Austrasie » est devenu depuis la Révolution le 8e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment d'Autun
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Autun, de Chalon et de Bourg sous le commandement du chevalier de Montchat. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

C'est l'ancien régiment de Maugiron, qui est renommé « régiment d'Auvergne » en 1635. Le , il reçoit l'incorporation du Régiment de Talende (1695-1698). Le , il reçoit l'incorporation du Régiment de Blacons (1702-1714). Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Gâtinais. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais. Le « régiment d'Auvergne » est devenu depuis la Révolution le 17e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment du Comté d'Auvergne
Voir à Comté

  • Bataillon de Chasseurs d'Auvergne également appelé Chasseurs d'Auvergne
Voir à Chasseurs

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à N., comte de Vaussieux. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes françaises et en Allemagne jusqu'à la paix de Ryswick. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Allemagne en 1702 et donné à N. d'Amfreville, avec lequel il participe au sièges de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703, puis il passe à l'armée de Bavière, et assiste à la bataille d'Höchstädt en 1704, rejoint l'armée du Rhin de 1705 à 1708, passe en Flandre en 1708 et participe à l'expédition d'Écosse. Donné en 1709 à Louis-Henri d'Harcourt, comte de Beuvron[25], il est employé dans les lignes de la Lauter jusqu'en 1712, puis il participe aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est donné le à François Perron de Bellisle, puis en mars 1718 à N., comte d'Oisy, en 1733 à N., marquis de Conflans, le à Louis-Charles de Lorraine, comte de Brionne, et le à Louis-Joseph de Saint-Véran, marquis de Montcalm. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée des Alpes en 1744, et effectue le passage des Alpes par la vallée de Spino, et participe à la soumission des places du Piémont, au combat de Rivaronne en 1745, aux batailles de Plaisance et du Tidone en 1746, au camp de Briançon, à la bataille d'Assietta, et au camp de Tournoux en 1747. Il, et passe l'hiver et la campagne suivante dans le comté de Nice. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Flandre (1684-1762). Les deux drapeaux d'ordonnance d'Auxerrois étaient jaunes, avec une traverse à double courbure, moitié rouge et moitié bleue, dans chaque carré. Habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons et galon d'argent

Le « régiment d'Auxerrois » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de La Marine et qui est devenu depuis la Révolution le 12e régiment d'infanterie de ligne.

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Le « régiment d'artillerie d'Auxonne » est formé le de la brigade d'Invilliers du régiment Royal-Artillerie. Le « régiment d'Auxonne » est devenu depuis la Révolution le 6e régiment d'artillerie.

  • Régiment provincial d'artillerie d'Auxonne
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Ce régiment est formé des bataillons de Chalon et Autun sous le commandement des colonels, comte d'Ailly en 1778, comte d'Erhard en 1788. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais et une autre forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789).

  • Régiment d'Aveny Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par N. Aveny de Soleure. Il sert dans la Valteline il est congédié le .

  • Régiment d'Avernes
Le régiment est levé le par N. d'Avernes pour tenir garnison à Bapaume. Il prend le nom de régiment de Tilladet après avoir été donné, le à Gabriel de Cassagnet, marquis de Tilladet.
Sommaire :
  • Régiment de Bacher Régiment wallon
C'est l'ancien régiment d'Evoly, qui est renommé « régiment de Bacher » après avoir été donné en 1709 à N. de Bacher. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Coupigny après avoir été donné en 1710 à N. de Coupigny.

C'est l'ancien régiment de Louvigny (1705-1711), qui est renommé « régiment de Bacqueville » le et qui prend le nom de régiment de La Trémouille (1728-1731) le .

  • Régiment de Bains
Ce régiment est levé , dans le cadre de la guerre de Trente Ans par N. de Bains. Il participe à la conquête de la Lorraine puis au siège de La Mothe en 1634. Il est licencié en 1635.

  • Régiment de Balagny (1585-1594)
Le régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par Jean de Montluc de Balagny. Devenu ligueur en 1587, il forme la garnison de Cambrai et se soumet au roi, Henri III, en 1593. En 1594, il est réduit en compagnies de garnison.

Ce régiment est formé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Jean de Montluc de Balagny. Admis à la solde du roi le il prend le nom de régiment de Rambures en 1612.

  • Régiment de Baligny
Le régiment est levé le par N. de Baligny . Il sert dans la Valteline et il est licencié en .

  • Régiment de Balthazard (1650-1655) Régiment allemand
C'est l'ancien régiment d'Erlach-Allemand, qui est renommé « régiment de Balthazard » après avoir été donné le à Jean de Balthazard. De 1651 à 1653 c'est un régiment frondeur. Il sert en 1654 en Dauphiné et en Piémont puis à l'armée de Catalogne en 1655 avec laquelle il se trouve au siège de Puycerda. Il est licencié après cette campagne.

Ce régiment allemand appartenant à Jean de Balthazard, s'embarque à La Rochelle pour passer au Canada et prend le nom de régiment de Carignan-Balthazard en .

C'est l'ancien régiment de Grand-Villard, qui est renommé « régiment de Balthazard » le et qui prend le nom de régiment de Planta le .

  • Régiment de Balzac
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par César de Balzac de Gié. En 1587, le régiment participe aux batailles de Vimory et d'Auneau et est licencié en 1588.

Soudoyé Charles VIII les premières bandes de lansquenets arrivent en France en 1486. Ses bandes, appelées au service de la France, sont organisés en régiments à partir de 1535.

D'origine française, ces bandes sont commandée par François de Châtillon, seigneur d'Andelot, colonel général en titre d'office, .

D'origine italiennes, ces bandes de 8 000 hommes sont amenées par Malatesta Baglione en 1526.

Voir Bandes françaises

Voir Bandes françaises

Voir Bandes françaises

D'origine italiennes, ces bandes sont amenées par Castellano de Lodi en 1529.

D'origine italiennes, ces bandes de 4 000 hommes sont amenées par Renzio de Cère en 1523.

Voir Bandes françaises

D'origine allemande, ces bandes sont commandée par François de Clèves, duc de Nevers, qui devient colonel-général par commission le .

D'origine française, ces bandes sont commandée par Gaspard de Châtillon, comte de Coligny, premier colonel général en titre d'offîce le .

C'est en 1524, que Sampieru de Bastelica conduit à l'armée d'Italie une bande de 1 000 Corses.

Voir Bandes françaises

Les bandes en deçà des monts qui sont également appelées également « bandes Françaises », « bandes de Picardie » ou encore « bandes picardes », sont, en France, les premières unités militaires permanentes et soldées de fantassins créées en 1479 par Louis XI, copiées sur le modèle des bandes suisses.


En 1553, durant la dixième guerre d'Italie, quatre enseignes[26] écossaises et deux enseignes anglaises, sous les ordres d'un officier du nom de Glaney, font partie de l'armée de Picardie. Après la paix du Cateau-Cambrésis, deux compagnies d'Écossais furent conservées et firent partie de la garde du roi. Ces compagnies sont versées en 1561 dans le régiment de Richelieu.

D'origine française, ces bandes sont commandée par Jean-Louis de Nogaret, duc d'Epernon, colonel général le puis par Bernard de Nogaret de La Valette, duc d'Épernon, colonel général en survivance de son père, le , en titre d'office en 1641.

D'origine française, ces bandes sont commandée par Louis-Gaston de Nogaret d'Epernon, duc de Foix-Candalle, en survivance de son père, Bernard de Nogaret de La Valette d'Épernon, le , jusqu'au , jour où la charge de colonel général de l'infanterie française est abolie.

Au printemps de 1480, Louis XI réunit en Picardie, 10 000 aventuriers et 2 500 pionniers, destinés à remplacer la milice des Francs-Archers.

D'origine italiennes, ces bandes de 2 000 hommes sont amenées par César Frégos en 1540.

D'origine italiennes, ces bandes sont amenées par Jean Giordano Orsini en 1529.

D'origine italiennes, ces bandes de 2 000 hommes sont amenées par Gaguino de Gonzague en 1540.

Voir bandes suisses

D'origine italiennes, ces bandes de 1 000 hommes sont amenées par Christophe del Guasto en 1540.

Voir bandes suisses

Voir Bandes françaises

D'origine allemandes, ces bandes sont commandée par Jean, baron de Heidesch, qui devient colonel-général par commission le .

D'origine allemande, ces bandes sont commandée par Maurice, landgrave de Hesse-Cassel, qui devient colonel-général par commission le .

C'est au combat de Garigliano, le , que le condottiere milanais, Gian Giacomo Trivulzio, se joignit ouvertement aux troupes françaises de Charles VIII. Toutes les bandes italiennes s'incorporent successivement avec les bandes françaises de Piémont à partir de 1507.

Voir Bandes françaises

D'origine française, ces bandes sont commandée par Sébastien de Luxembourg-Penthièvre, baron de Martigues, colonel général intérimaire du au .

D'origine italiennes, ces bandes de 2 000 hommes sont amenées par Marc-Antoine de Cusano en 1529.

D'origine française, ces bandes sont commandée par Charles de La Rochefoucauld, comte de Randan, colonel général intérimaire du jusqu'au , jour où il fut tué devant Rouen.

Voir bandes italiennes

D'origine française, ces bandes sont commandée par Blaise de Lasseran-Massencôme, seigneur de Montluc, colonel général intérimaire du au .

  • Bandes Noires
Ces bandes, d'origine allemande, sont levées par Jean de Tuvannes. Elles arrivent à l'armée d'Italie en 1512 pour participer à la quatrième guerre d'Italie.

Voir bandes françaises

D'origine italiennes, ces bandes de 2 000 hommes sont amenées par Jean Giordano Orsini en 1528.

Voir bandes françaises

Les bandes de Piémont sont formées par Louis XII, en , pour composer le fond des armées d'Italie jusqu'à la paix de 1559. Les dix enseignes[26], restées les dernières en Piémont rentrent en France en 1562 et forment le régiment de Brissac souche du régiment de Piémont.

Voir bandes françaises

D'origine française, ces bandes sont commandée par Charles de La Rochefoucauld, comte de Randan, colonel général intérimaire du jusqu'au , jour où il fut tué devant Rouen.

  • Bandes de Rangone
D'origine italiennes, ces bandes de 2 000 hommes sont amenées par Guy de Rangone en 1540.

D'origine française, ces bandes sont commandée par François de Bourbon, comte de Saint-Pol, capitaine-général par commission en 1521.

Voir bandes suisses

D'origine française, ces bandes sont commandée par Philippe Strozzi, colonel général intérimaire le , et en titre d'office pour toute l'infanterie française, le .

D'origine allemandes, ces bandes, de 6 000 lansquenets sont levées par le comte de Suffolk, et appelées, en 1512, à l'armée de Picardie dans le cadre de la guerre de la Ligue de Cambrai.

La première capitulation de troupes suisses remonte au mois de . 6 000 hommes sous le commandement de Guillaume de Diesbach passent en France au mois d'août suivant, et sont réunis aux bandes Françaises au camp du Pont-de-l'Arche. Elles sont congédiés en 1481.

D'origine française, ces bandes sont commandée par Jean de Thais, capitaine et colonel général par commission le .

D'origine allemandes, ces bandes, de 6 000 lansquenets sont levées, en 1527, par le comte de Vaudémont, pour l'armée d'Italie dans le cadre de la septième guerre d'Italie.

C'est l'ancien régiment d'Espagny, qui est renommé « régiment de Bandeville » en 1669 et qui prend le nom de régiment de Vaubécourt en 1677.

  • Régiment de Bandeville (1702-1704)
Ce régiment est levé le par N. de marquis de Bandeville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin et participe au siège de Brisach en 1703 et il y est mis en garnison après la prise de la ville puis il rejoint l'armée de Bavière en 1704 et se trouve à la bataille d'Hochstedt durant laquelle le régiment est complètement détruit, et le colonel est tué.

  • Régiment de Bar
Ce régiment est levé le par Guy de Bar, sur le pied de six compagnies de 100 hommes, pour garder les princes à Vincennes, puis à Marcoussis et au Havre. Il est envoyé en 1651 à Doullens, après la mise en liberté des princes. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Bar-le-Duc
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Bar-le-Duc et d'Étain sous le commandement de Louis Joseph comte du Hautoy de Gussainville[27]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Baradat
Ce régiment est levé le par N. de Baradat dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Cette même année, il participe à la prise de Bingen, au secours de Mayence et au combat de Vaudrevange. Il est licencié le .

  • Régiment de Barbançon
C'est l'ancien régiment de Girardin, qui prend le nom de « régiment de Barbançon » le après avoir été donné à François du Prat de Nantouillet, comte de Barbançon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste toujours dans les garnisons de Flandre et est incorporé le dans le régiment de Boufflers-Rémiancourt (1713-1718)

  • Régiment de Barestat
Le régiment est levé le par N. de Barestat, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Franche-Comté et est licencié la même année

  • Régiment de Barraut
Le régiment est levé le par N. de Barraut, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il participe au siège de Nérac et est licencié le .

Ce régiment est formés sous ce titre, le avec le bataillon de La Robinière, du régiment de Champagne. Il est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg et la guerre de Succession d'Espagne. Le , il prend le nom de régiment de Conti (1713-1776) après avoir été donné à Louis-Armand de Bourbon, prince de Conti. Par ordre du il quitte le nom de régiment de Conti (1713-1776), pour reprendre son ancien nom, le « régiment de Barrois ». Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine. Le « régiment de Barrois » est devenu sous la Révolution le 91e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Berry (1712-1714), prend le titre de « régiment de Barrois » en 1714 et puis le nom de régiment de Vendôme en 1717.

  • Régiment de Barville (1695-1698)
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Saint-Victor du régiment du Roi, pour André-Jules, comte de Barville[28]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre. Il est réformé le .

  • Régiment de Barville (1704-1710)
C'est l'ancien [régiment de Richebourg (1702-1704), qui prend le nom de « régiment de Barville » en 1704 après avoir été donné à N. de Barville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre, se rend sur les Alpes en 1706 et participe à la défense de Toulon en 1707. Il prend le nom de régiment de Ribérac (1710-1714) en 1710 après avoir été donné à N. de Ribérac.

  • Régiment de Basse-Normandie
Ce régiment est levé sous ce titre, le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Valteline, puis en Italie, et il est licencié en 1637.

  • Régiment de Bassigny (1644-1648)
C'est l'autre nom du régiment de Francières.

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Louis, comte de Mailly. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il participe à la conquête du Palatinat en 1688. Il est donné le à Jules-Auguste Potier, marquis de Gesvres avec lequel il sert sur le Rhin jusqu'en 1693 et passe cette année sur les Alpes en assistant à la bataille de la Marsaglia. Il revient sur le Rhin, en 1696, et y sert jusqu'à la paix. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Italie en 1701 et participe à la bataille de Chiari, en 1701 et à la défense de Crémone, en 1702. Donné le à Anne-Jacques, chevalier de Bullion, il participe à l'expédition du Tyrol, en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue, en 1704. Donné le à Jean-François, marquis de Creil-Nancré, il se trouve au siège de Chivasso, à la bataille de Cassano en 1705, à la bataille de Calcinato, au siège de Turin, et à la bataille de Castiglione, en 1706, à la défense de Toulon, en 1707, rejoint l'armée du Dauphiné de 1708 à 1714, participe à l'expédition de Majorque en 1715 et rejoint l'armée des Pyrénées, en 1719. Il est donné le , à Jean-Baptiste-François de Riotor, marquis de Villemur. Engagé dans la guerre de Succession de Pologne, il se trouve à l'armée d'Italie, de 1733 à 1736 et passe en Corse en et rentre en France en . Il est donné le à Emmanuel-Louis-Auguste, chevalier de Pons-Saint-Maurice[29]. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre, en 1742, l'armée du Bas-Rhin, et il se trouve à la bataille de Dettingen en 1743, à la défense de l'Alsace, en 1744 et 1745, au siège de Mons, de Saint-Ghislain et de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld, et au siège de Berg-op-Zoom en 1747, et au siège de Maastricht en 1748 et il est donné à N. de La Luzerne, marquis de Briqueville. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment Royal-Comtois. Le « régiment de Bassigny » avait six drapeaux : ceux d'ordonnance avaient, dans chaque carré, deux triangles assemblés base à base sur la diagonale, avec un feston sur la ligne de réunion; le premier triangle était rouge et aurore changeant; le deuxième vert et aurore changeant. L'uniforme de ce corps était habit complet gris-blanc; parements bleus; boutons et galon de chapeau d'or.

Le régiment de Bassigny est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment d'Aunis. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Le « régiment de Bassigny » est devenu depuis la Révolution le 32e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Batilly Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par Antoine de Bey de Batilly dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Cette même année, il participe à la prise de Bingen, au secours de Mayence et au combat de Vaudrevange. En 1636, il contribue aux prises de Saverne, de Blamont et de Rambervillers, en 1637 aux prises d'Ivoy et de Damvilliers et en 1638, aux prises de Lunéville et de Brisach. Il sert en Bourgogne en 1639, puis en Piémont et se trouve au combat de La Route (La Rotta)[9], en Piémont, près de Carmagnole. En 1640, il est au siège de Turin et rejoint l'armée de Roussillon en 1641 avec lequel il coopère, en 1642, aux sièges de Collioure et de Perpignan avant de passer en Lorraine, où il participe, en 1643, aux sièges de Dieuze et de Thionville, en 1644 au siège de Gravelines et au siège de La Mothe en 1645. En 1646 il prend le nom de régiment de Watrouville après avoir été donné à N. de Watrouville.

  • Régiment de BaudartRégiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par le colonel Baudart. Il prend le nom de régiment de Créqui après avoir été donné le à François de Blanchefort, marquis de Créqui.

C'est l'ancien régiment de Ligny, qui donné le , au prince de Bauffremont est renommé « régiment de Bauffremont ». Il fait les campagnes de 1739 à 1741 en Corse. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Bavière en 1742, et se trouve à la défense et retraite de Prague en 1742 puis il passe à l'armée de Flandre en 1743. Il prend le nom de régiment de Fleury après avoir été donné le à Jean-André-Hercule de Rosset, commandeur de Fleury.

Le régiment est levé le par N. de Baumelay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Espagne. Il prend le nom de régiment de Mouchan après avoir été donné le à Jean de Castillon, comte de Mouchan[30].

  • Régiment de Bayonne
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Bordeaux (1772-1774), de Toulon, de Rochefort (1772-1774), de Marseille, de Brest, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, noir.

  • Régiment de Béarn (1636-1644)
Ce régiment est levé, sous ce titre, le , par Henri de Gramont, comte de Toulongeon, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Guyenne, il prend part au combat de la Bidassoa, à la prise du Passage et de Fontarabie et à la bataille de Gattari en 1638 à la prise et combat de Salses en 1639, au siège d'Arras en 1640, au siège d'Aire en 1641, aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642. Mis en garnison à Bayonne, il est réformé le et rétabli le même jour sous le nom de régiment de Toulongeon.

Ce régiment est levé, sous ce titre, le , et formé du bataillon de Garanné du régiment de Picardie. Il est donné à Henri-Charles de Mornay, marquis de Montchevreuil qui, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg le mène à la conquête du Palatinat en 1688 et à la prise de Manheim durant laquelle le colonel tué. Il est remplacé le par son frère Léonor, comte de Mornay, auquel succède le François Bouton, chevalier de Chamilly. Affecté à l'armée de Flandre en 1690 il participe à la bataille de Fleurus en 1690, il rejoint l'armée du Rhin en 1691, l'armée d'Italie en 1692 avec laquelle il se trouve à la bataille de La Marsaille en 1693 puis fait les campagnes de 1694 et 1695 sur les Alpes et les campagnes de 1696 et 1697 sur le Rhin. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1701 et s'empare de Neubourg par surprise puis il assiste à la bataille de Friedlingen en 1702 durant laquelle le colonel y est tué. Il est remplacé en par Jean-Baptiste de Rochechouart, comte de Maure et affecté à l'armée de Bavière en 1703, il participe au combat de Schellenberg en 1703. Il est donné le à Paul-Auguste Gaston de La Rochefoucauld, comte de Montendre et de Jarnac qui mène le régiment à la bataille de Höchstädt puis il rejoint l'armée de la Moselle en 1705, l'armée du Rhin en 1706, l'armée de Flandre en 1707, participe à l'expédition en Écosse et à la bataille d'Audenarde en 1708 et à la bataille de Malplaquet en 1709, à la bataille de Denain, prise de Douai et du Quesnoy en 1712. Il est donné le à Jean de Layser, marquis de Siougeat, puis le à François-Emmanuel, marquis de Crussol et enfin le à Louis-Charles de La Châtre, comte de Nançay. Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[31]. Durant la guerre de Succession de Pologne il est envoyé à l'armée d'Italie de 1733 à 1736et se trouve à la bataille de Parme en 1734 durant laquelle le colonel est tué. Il est donné le à Henri-Bernard-Emmanuel de Thimbrune, marquis de Valence avec lequel il est engagé dans les campagnes de Corse de 1739 à 1741 puis, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre en 1742 puis l'armée d'Allemagne avec laquelle il assiste à la bataille de Dettingen en 1743, et au siège de Fribourg (de) en 1744. Il est donné le à Vincent-Sylvestre de Thimbrune, comte de Valence, frère du précédent. Le régiment est affecté à l'armée de Flandre en 1746, et il participe à la bataille de Rocoux et à la défense de la Provence, en 1746, à la bataille d'Assietta en 1747. Le régiment est repris le par Henri-Bernard-Emmanuel de Thimbrune, marquis de Valence, qui le cède le à son second frère Claude-Sylvestre de Thimbrune, chevalier de Valence. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Santerre. Le 1er bataillon sert sur les côtes françaises pendant la guerre de Sept-Ans et le 2e bataillon passe au Canada en , et y combat jusqu'à la perte de la colonie. Le régiment est licencié le . Le « régiment de Béarn » avait six drapeaux : ceux d'ordonnance présentaient dans chaque carré cinq bandes perpendiculaires à la hampe, deux rouges et trois isabelles. Il avait pour uniforme : habit et culotte blancs ; veste, collet et parements rouges ; boutons jaunes; doubles poches en long ; chapeau bordé d'or ; trois boutons sur chaque poche et sur chaque manche.

C'est l'ancien régiment de Boisgélin, qui est renommé « régiment de Béarn » en 1762. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment d'Agénois. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Quercy. Le « régiment de Béarn » est devenu depuis la Révolution le 15e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Béarnon
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Béarnon. Il sert en Savoie et sert sous le commandement du connétable et maréchal de Lesdiguières jusqu'à son licenciement en 1597.

  • Régiment de Beauce (1635-1641)
Ce régiment est levé sous ce titre le , par N. de Vibraye, comte d'Onzain dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège de Corbie en 1636, aux sièges d'lvoy et de Damvilliers en 1637, aux sièges de Saint-Omer et de Renty en 1638, au siège et bataille de Thionville en 1639 durant lequel le mestre de camp y est tué. Il est alors donné le à Gaspard de Coligny, marquis d'Andelot avec lequel il se trouve au siège d'Arras en 1640 et à la bataille de la Marfée en 1641. Il est incorporé dans le régiment de Piémont le .

Ce régiment est créé sous ce titre, le et donné à N. de Pompadour, marquis de Laurière. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes de 1689 à 1697. Lors de la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie, et se trouve au blocus de Mantoue en 1701 puis il est mis en garnison dans cette ville. Il rejoint l'armée de Flandre en 1707 et est donné le à Joseph-Pierre Dejean de Manville et participe à la bataille d'Audenarde en 1708, puis il rejoint l'armée du Rhin en 1709 et l'armée de Flandre en 1710. François de Chevert entre dans ce régiment le en qualité de sous-lieutenant et il en devient lieutenant-colonel le et obtient les grades de brigadier le , maréchal de camp le et lieutenant-général le . Le régiment se trouve à la bataille d'Arleux en 1711, aux prises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Engagé dans la guerre de Succession de Pologne il est affecté à l'armée du Rhin, et assiste au siège de Kehl en 1733, au siège de Philippsbourg en 1734. Il est donné le au duc de Caumont La Force, avec lequel il se trouve à la bataille de Clausen en 1735. Il est donné en 1741 au marquis de La Force, frère du précédent et se trouve engagé durant la guerre de Succession d'Autriche dans l'armée de Bohême, à la prise puis à la défense de Prague en 1742 et y reste après le départ de l'armée; il obtient une capitulation honorable le et est conduit à Egra avec deux canons, aux frais de la reine de Hongrie Élisabeth-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel. Il rejoint l'armée des Alpes en 1743 et se trouve à la bataille de la Madonne de l'Olmo, en 1744, ou le colonel est tué. Le régiment est alors donné au chevalier de Rochechouart, qui est remplacé le par Louis-Marie-François-Gaston de Mirepoix, comte de Lévis-Léran qui le mène aux batailles de Plaisance et du Tidone en 1746, à la conquête du comté de Nice et au combat d'Exilles en 1747. Il reste en Italie jusqu'à la paix et est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Talaru. Les deux drapeaux d'ordonnance de ce régiment de Beauce étaient noir et bleu dans chaque carré; la séparation de ces couleurs avait la forme d'une accolade dirigée suivant la diagonale. Le costume se composait d'un habit complet gris-blanc, avec les parements rouges, les boutons et le galon de chapeau d'or.

C'est l'ancien régiment de Mazarin, qui est renommé « régiment de Beauce » le . Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Beauce » est devenu depuis la Révolution le 68e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Beaudisné Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par François de Crussol de Beaudisné. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la bataille de Jarnac, à la défense de Cognac puis aux batailles de Laroche-l'Abeille et de Moncontour. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Noailles (1691-1704), qui est renommé « régiment de Beaufermés » en 1704 après avoir été donné à N. de Beaufermés. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille d'Höchstädt, et à la défense de Landau où le colonel est tué. Le régiment est alors donné à son frère et affecté à l'armée du Rhin en 1705 et 1706 puis à l'armée de Flandre en 1706 et 1707 et il revient sur le Rhin en 1708. Il prend le nom de régiment de Brichambaut après avoir été donné le à Joseph Perrin de Brichambaut.

  • Régiment de Beauficel
C'est l'ancien régiment de Rochefort (1709-1712), qui prend le nom de « régiment de Beauficel » après avoir été donné en 1712 à N. de Beauficel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est toujours resté dans les places. Il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Beaufort (1624-1626)
Le régiment est levé le par N. de Beaufort dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Il est licencié en .

  • Régiment de Beaufort (1644-1648)
Le régiment est levé en par François de Vendôme, duc de Beaufort dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il participe au siège de Roses en 1645. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Solre, qui est renommé « régiment de Beaufort » le après avoir été donné à Albert-François de Croÿ, comte de Beaufort qui mène le régiment, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne à l'attaque d'Arleux en 1711, aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712, et aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il prend le nom de régiment de Boufflers (1721-1727) donné le à Joseph Marie, duc de Boufflers.

  • Régiment de Beaujeu
C'est l'ancien régiment Gassion (1702-1709), qui est renommé « régiment de Beaujeu » après avoir été donné le à N. comte de Beaujeu. Il est licencié en 1714.

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Jean-Thomas, marquis de Bérulle qui le mène, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, à l'armée des Alpes en 1690, à la conquête de la Savoie et du comté de Nice en 1691, à la bataille de la Marsaglia en 1693 et à l'armée du Rhin en 1696. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée d'Allemagne en 1701 puis il passe en Italie ou il se trouve aux batailles de Chiari et de Santa-Vittoria, et aux prises de Luzzara et de Borgoforte en 1702. Il est donné le à N. Le Ménestrel de Hauguel de Lutteaux avec qui il participe à l'expédition du Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Yvrée et de Verrue en 1704 durant lequel le colonel est tué. Il est remplacé le par son frère Étienne Le Ménestrel de Hauguel de Lutteaux. Il assiste à la bataille de Cassano en 1705, à la bataille de Castiglione en 1706 puis rejoint l'armée du Dauphiné de 1707 à 1711, l'armée du Rhin en 1712, participant aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il se trouve à l'armée des Pyrénées en 1719 durant la guerre de la Quadruple-Alliance. Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, il participe à l'occupation de la Lorraine en 1733 et est donné le à Jacques-Étienne Bazin, chevalier de Bezons. Il est donné le à Jacques-Gabriel Bazin, marquis de Bezons qui, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, mène le régiment à l'armée de Flandre en 1742, puis à l'armée du Bas-Rhin, et il se trouve à la bataille de Dettingen en 1743, à la défense de l'Alsace en 1744 et 1745, au siège de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746, puis il passe en Provence et participe à la reprise des îles Sainte-Marguerite, à la conquête de Nice et à la bataille d'Assietta, en 1747, où le colonel est grièvement blessé, aux campagnes de 1748 dans la rivière de Gênes. Le régiment est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Traisnel (1742-1757). Ce régiment de Beaujolais avait les carrés de ses deux drapeaux d'ordonnance partagés en huit triangles, quatre rouges et quatre verts. Son costume se composait d'un habit complet gris-blanc, avec parements rouges, boutons et galon de chapeau d'or.

C'est l'ancien régiment de Lastic, qui prend le titre « régiment de Beaujolais » le et qui prend le nom de régiment de Lamballe le avant de reprendre le titre de « régiment de Beaujolais » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Quercy. Le régiment de Beaujolais est devenu depuis la Révolution le 74e régiment d'infanterie de ligne.

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Ce régiment levé le , dans le cadre de la Guerre de Succession de Juliers, par N. Le Normand, comte de Beaumont est renommé régiment de Chastellier-Barlot en 1628.

  • Régiment de Beaumont
Ce régiment est levé le par Nicolas Le Normand, comte de Beaumont. Il participe au blocus de Paris puis il est licencié au mois de , après la paix de Rueil.

  • Régiment de Beaune
Le régiment est levé le par Christophe de La Mothe, vicomte de Beaune[32] pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il sert en Auvergne puis il est licencié le .

  • Régiment de Beaurepaire[33]
Ce régiment est levé le par N. Beaurepaire. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée du Rhin. Il est réformé le [34].

  • Régiment de Beauvau
Le régiment est levé le par Jacques de Beauvau du Rivau, marquis de Beauvau dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il se trouve à la prise de Rethel et de Mouzon en 1653, à l'attaque des lignes d'Arras en 1654, puis il est mis en garnison au Quesnoy. Il prend le nom de régiment de Nancré après avoir été donné à Claude-Antoine de Dreux, comte de Nancré le .

  • Régiment de Beauvois
Ce régiment est levé en 1577, dans le cadre de la sixième guerre de Religion, par N. de Beauvois, pour le siège de Brouage et est licencié la même année, après la prise de la ville.

C'est l'ancien régiment de Sainte-Maure, qui est renommé « régiment de Sainte-Maure » en 1685 et qui est devenu depuis la Révolution le 57e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Saxe (1720-1750), qui est renommé « régiment de Beintheim » en 1750 et qui prend le nom de régiment d'Anhalt en 1759.

  • Régiment de Bellaffaire (1695-1699) également appelé régiment de Duguast
Ce régiment est levé le par Joseph Duguast de Bellaffaire. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée du Rhin. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Bellaffaire (1702-1705)
Ce régiment est levé le par Joseph Duguast de Bellaffaire. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il fait la campagne de 1703 dans le Languedoc, puis il rejoint l'armée de Portugal en 1704 et participe au siège de Gibraltar en 1705. Il prend le nom de régiment de Tessé (1705-1707) après avoir été donné le à René-François de Froulay, chevalier de Tessé.

  • Régiment de Bellaffaire (1707-1715)
C'est l'ancien régiment de Grignan (1706-1707), qui est renommé « régiment de Bellaffaire » après avoir été donné le à Joseph Duguast de Bellaffaire. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille d'Almansa et au siège de Lérida, en 1707, il sert en 1708 dans le comté de Nice, à l'armée de Dauphiné de 1709 à 1712, à l'armée de Catalogne en 1713 et se trouve au siège de Barcelone en 1714. Il est incorporé le dans le régiment de La Marine.

  • Régiment de Bellangreville
Ce régiment est levé en 1588 par Joachim de Bellangreville de Neuville, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il tient garnison à Meulan et est licencié en 1589.

  • Régiment du Bellay
Ce régiment est levé en 1619, pour la Reine-Mère, Marie de Médicis, par N. du Bellay. En 1620, il participe à la défense des Ponts-de-Cé et est licencié le à la paix de Loudun.

  • Régiment de Bellebrune
Le régiment est levé , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par Antoine Blondel de Joigny, marquis de Bellebrune. Affecté à l'armée de Picardie, il se trouve à la bataille d'Avein en 1635 puis il sert en Hollande en 1636. Il participe aux sièges d'Ivoy et de Damvilliers en 1637 puis au siège de Saint-Omer en 1638 puis il est mis en garnison à Hesdin de 1639 à 1658. Donné le à Antoine du Bec-Crespin, comte de Moret il prend alors le nom de régiment de Moret.

  • Régiment de Bellefonds
Le régiment est levé le par Charles Gigault de Bellefonds. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe au siège de Corbie en 1636, au siège d'Ivoy et de Damvilliers en 1637, aux prises de Poligny, de Lunéville et de Brisach en 1638, au siège d'Hesdin en 1639 et au siège d'Arras en 1640. Il est affecté à l'armée de Guyenne en 1641, à l'armée de Picardie en 1642 et à l'armée d'Allemagne en 1643 avec laquelle il se trouve au siège de Rothweil et à la bataille de Tuttlingen puis en 1644 à la bataille de Fribourg durant laquelle il y est détruit. Il est rétabli sous le nom de régiment de Noirmoutiers le par Louis de La Trémouille, duc de Noirmoutiers.

  • Régiment de Bellefourrière
Ce régiment est levé le par N. de Soyecourt, marquis de Bellefourrière. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée d'Allemagne. Il est réformé le .

  • Régiment de Bellegarde Régiment italien
Ce régiment italien est levé, par ordre du , par Roger de Saint-Lary de Bellegarde, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion. Ce régiment a existé jusqu'en 1580.

  • Régiment de Belleisle (1689-1698)
Le régiment est formé des milices de Bretagne, par François Perron de Bellisle. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes et sur la Meuse. Il est incorporé le dans le régiment du Dauphin.

C'est l'ancien régiment de Chastellier-Barlot, qui est renommé « régiment de Bellenave » en 1634 et qui prend le nom de régiment de Villandry en 1638.

  • Régiment de Bellenave (1644-1646)
Ce régiment est levé le , par Claude Le Loup de Beauvoir, marquis de Bellenave, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe aux sièges de Philippsbourg et de Landau en 1644, à la bataille de Nördlingen en 1645 durant lequel le mestre de camp y est tué. Il prend alors le nom de régiment de Chouppes après avoir été donné le à Aymard, marquis de Chouppes.

  • Régiment de Bellesuvée
C'est l'ancien régiment de Canillac (1707-1708), qui est renommé « régiment de Bellesuvée » après avoir été donné en 1708 à N. de Bellesuvée. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Feuquières (1710-1712) après avoir été donné en 1710 à N. de Pas, chevalier de Feuquières.

  • Régiment de Bellisle (1695-1698)
Le régiment est levé le par François Perron de Bellisle. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Bellisle (1710-1714)
C'est l'ancien régiment de Marcilly (1702-1710), qui est renommé « régiment de Bellisle » après avoir été donné le à François Perron de Bellisle. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille de Denain, et à la prise du Quesnoy en 1712. Il est incorporé le dans le régiment de Touraine.

  • Régiment de Belmont
Ce régiment est levé le par N. de Belmont dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve au siège du Catelet et est licencié en 1638.

  • Régiment de Beltrampi Régiment italien
Ce régiment italien est levé le , par N. Beltrampi. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié le

  • Régiment de Belzunce (1587-1587) également écrit régiment de Belsunce Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Belzunce. Le régiment participe à la bataille de Coutras et est licencié la même année.

  • Régiment de Belzunce (1654-1659) également écrit régiment de Belsunce
Le régiment est levé le par N. de Belzunce dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il se trouve à la prise de Puycerda en 1654, puis il rejoint l'armée de Flandre en 1657, et l'armée d'Italie en 1658. Il est licencié le .

  • Régiment de Belzunce (1704-1712) également écrit régiment de Belsunce
C'est l'ancien régiment de Livry (1703-1704), qui est renommé « régiment de Belzunce » après avoir été donné le à Charles-Gabriel de Castelmoron, chevalier de Belzunce[35]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Flandre en 1705 et assiste à la bataille de Denain en 1712. Il prend le nom de régiment de La Planche après avoir été donné en à N. Desmortiers de La Planche.

C'est l'ancien régiment de Monaco, qui est renommé « régiment de Belzunce » en 1749 et qui prend le nom de régiment de Rougé en 1761.

  • Régiment de Bérard
C'est l'ancien régiment de Boisset de Geaix, qui prend le nom de « régiment de Bérard » après avoir été donné le à N. de Bérard. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il termine la guerre dans les lignes de la Lauter. Il est licencié en 1714 après la paix.

Ce régiment allemand est levé le dans le pays de Juliers par Charles, baron de Bergh. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert dans l'armée de Flandre jusqu'à la paix. Donné le au baron de Bergh fils du premier colonel, il est engagé dand la guerre de Sept Ans et rejoint l'armée d'Allemagne, et participe à la bataille de Hastenbeck. Il est incorporé le dans le régiment d'Alsace. Le régiment de Bergh avait dix huit drapeaux. Il portait habit bleu, revers et parements rouges uoverts, boutons jaunes, doubles poches garnies de trois boutons, autant sur la manche, six sur chaque revers de deux en deux, un septième en haut, trois au-dessous du côté droit, veste et culotte blanches, chapeau bordé d'or.

  • Régiment de Bernold Régiment allemand
Ce régiment allemand est formé le avec les milices d'Alsace par Sigefroi de Bernold. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il fait les campagnes de 1693 à 1695 sur le Rhin et les campagnes de 1696 à 1697 sur la Meuse. Il est incorporé le dans le régiment d'Alsace.

  • Régiment de Berry (1620-1622)
C'est l'autre nom du régiment de Condé (1620-1622) qui est quelquefois désigné sous le titre de la province de Berry, notamment au siège de Montpellier.

  • Régiment de Berry (1650-1653)
Le régiment est levé sous ce titre le par N. de Saint-Aignan. Il sert en Berry puis devient un régiment frondeur, et participe à la défense de Sainte-Ménéhould en 1653. Il est licencié après la prise de la place.

Ce régiment est créé, sous ce titre, le , et formé avec des compagnies de garnison. Il est donné à Louis-Vincent de Budes, marquis de Guébriand qui le mène, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, à la conquête du Palatinat en 1688 et 1689 puis à la défense des côtes en 1690 et 1691. Il rejoint l'armée des Alpes en 1692 et participe à la défense de Pignerol en 1692 et à la bataille de la Marsaglia en 1693. Mis en garnison à Suse en 1694, il passe à l'armée de la Meuse en 1696 puis à l'armée de Flandre en 1697. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à l'occupation du royaume de Naples pour le roi d'Espagne, Philippe V de 1702 à 1704. Le colonel, ayant été grièvement blessé à la bataille de Castelnuovo de Bormia où il combattait comme volontaire, est remplacé en par Auguste-Nicolas Magon, marquis de La Gervasais, il est affecté à l'armée d'Italie, et se trouve à bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706 puis il passe à l'armée de Dauphiné de 1707 à 1710 et à l'armée du Rhin en 1711. Il est donné le à N. Magon de La Gervasais, comte de La Giclaye, frère du précédent colonel avec lequel, il assiste aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[31]. Durant la guerre de Succession de Pologne il rejoint l'armée du Rhin, avec laquelle il participe au siège de Kehl en 1733 et au siège de Philippsbourg en 1734. Il est donné en au marquis de Carcado-Molac avec lequel, il rejoint, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, l'armée de Bohême en 1741 et se trouve à la bataille de Sahay et à la défense de Prague en 1742 durant lequel le colonel est tué. Le régiment est alors donné, le à Louis de Biran, comte de Gohas et mis en garnison à Thionville en 1743 avant de rejoindre l'armée du Rhin de 1744 à 1746. Il est donné le à Gaspard, marquis de Contades qui amène le régiment à l'armée de Flandre, et participe à la conquête de la Flandre hollandaise, à la bataille de Lauffeld en 1747, et au siège de Maastricht en 1748. Le il reçoit l'incorporation du Régiment d'Agénois (1692-1749). Après la paix, on retrouve le régiment au camp de Sarrelouis en 1753. Pendant la guerre de Sept-Ans, le 1er bataillon sert sur les côtes de France, et le 2e bataillon au Canada. Le régiment donné en au marquis d'Hugues, est incorporé le dans le régiment d'Aquitaine. Le « régiment de Berry » avait ses cinq drapeaux d'ordonnance formés dans chaque carré d'une bande isabelle entre deux bandes violettes perpendiculaires à la hampe. Son uniforme consistait en habit et culotte blancs; veste, collet et parements rouges; boutons jaunes; doubles poches garnies chacune de trois boutons de chaque côté; cinq boutons sur la manche, chapeau bordé d'or.

C'est l'ancien régiment de Vendôme, prend le titre de « régiment de Berry » en 1712 et puis le titre de régiment de Barrois en 1714.

C'est l'ancien régiment de Montrevel, qui est renommé « régiment de Berry » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Ce « régiment de Berry » le nom de régiment de Vintimille le .

  • Régiment de Berthelot de Rebourseau
C'est l'ancien régiment de Montendre (1701-1702), prend le nom de « régiment de Berthelot de Rebourseau » le après avoir été donné à Michel-François Berthelot de Rebourseau[36]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à l'expédition de Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704. Il prend le nom de régiment d'Esgrigny après avoir été donné le à Jean-René de Jouenne d'Esgrigny[37].

  • Régiment de Berville
Le régiment est formé des milices de Creil, par N. de Berville. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur en Flandre et sur les Alpes. Il est licencié le .

  • Régiment de Berwick (1698-1719) Régiment irlandais
Ce régiment irlandais est formé le pour Jacques Fitz-James, duc de Berwick, avec les débris des anciens corps irlandais, dont le régiment de Limerick et le régiment de Bourke. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie en 1701, et participe aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701, à la défense de Crémone, et à la bataille et prise de Luzzara en 1702, aux batailles de Stradella, de Castelnuovo, et à l'expédition de Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, au siège de Chivasso, et à la bataille de Cassano en 1705, et au siège et bataille de Turin en 1706. Il passe à l'armée d'Espagne en 1707, avec laquelle il se trouve à la bataille d'Almansa, et aux prises de Valenza et de Lérida en 1707, et à la prise de Tortose en 1708. Il rejoint l'armée de Dauphiné de 1710 à 1712, l'armée de Catalogne en 1713 et assiste au siège de Barcelone en 1714. Il prend le nom de régiment de Fitz-James après avoir été donné le à Jacques de Berwick, duc de Fitz-James.

  • Régiment de Berwick-Étranger (1702-1704) Régiment irlandais
Ce régiment irlandais est formé le par Jacques Fitz-James, duc de Berwick, avec des déserteurs de l'armée britannique. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment d'O'Bergheiz après avoir été donné en 1704 à N. O'Bergheiz.

C'est l'ancien régiment de Clare, qui par ordonnance royale du 26 avril 1775 est réuni avec le régiment de Berwick, après avoir incorporé, à la même date, le régiment de Fitz-James. Le régiment de Berwick (1698-1719) devint le 2e bataillon, et donna son nom au « nouveau régiment de Berwick » et le régiment de Clare devint le 1er bataillon et donna son ancienneté au nouveau régiment. Ce « régiment de Berwick » est devenu depuis la Révolution le 88e régiment d'infanterie de ligne.

Le « régiment d'artillerie de Besançon » est formé le de la brigade de Desmazis du régiment Royal-Artillerie. Le « régiment de Besançon » est devenu depuis la Révolution le 3e régiment d'artillerie.

  • Régiment de Béthune (1591-1591)
Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Philippe de Béthune. Il est mis en garnison à Houdan. Il est licencié la même année.

  • Régiment de Béthune jeune (1591-1591)
Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Salomon de Béthune[38]. Il est mis en garnison à Mantes. Il est licencié la même année.

  • Régiment de Béthune (1641-1659)
C'est l'ancien régiment d'Henrichemont, qui est renommé « régiment de Béthune » après avoir été donné en 1641 à N. marquis de Béthune. Il fait la totalité des campagnes de 1641 à 1649 en Italie. En 1649, il prend le nom de régiment de Sully puis reprend le nom de « régiment de Béthune » en 1654. Il participe au siège de Condé en 1655 et au siège de Saint-Venant en 1657. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Castellas (1702-1722), qui est renommé « régiment de Bettens » le et qui prend le nom de régiment de Monnin le .

C'est l'ancien régiment de May (1728-1739), qui est renommé « régiment de Bettens » le et qui prend le nom de régiment de Jenner le .

  • Régiment de Beuzeville
Ce régiment est levé le par N. de Beuzeville. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Beyerlé Régiment allemand
C'est l'ancien régiment des Volontaires de Geschray, qui est renommé « régiment de Beyerlé » après avoir été donné en 1757 à N. de Beyerlé. Réduit de 1 400 hommes à 120 il passe dans le corps du régiment des Volontaires d'Alsace le [39].

  • Régiment de Bezançon
Le régiment est levé le par Charles de Bazoches, baron de Bezançon[40]. Il est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment d'Hemel, qui est renommé « régiment de Bezenwald » le et qui prend le nom de régiment de La Cour au Chantre le .

  • Régiment de Béziers
C'est un régiment provincial qui est organisé en 1773, en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du bataillons de Béziers, sous le commandement du colonel le marquis du Cayla. Le régiment est supprimé, en 1774.

  • Régiment du Biez (1632-1635)
Ce régiment est levé , dans le cadre de la guerre de Trente Ans par N. du Biez. Il sert en Picardie, puis sur le Rhin. Il est licencié en 1635.

  • Régiment du Biez (1695-1698)
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Laroque du régiment de Piémont, par Antoine Oudart, marquis du Bièz de Savignies[41]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est employé à l'armée de Flandre. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment du Biez (1702-1710)
Ce régiment est levé , par Antoine Oudart, marquis du Bièz[41]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Flandre et se trouve à la bataille de Ramillies en 1706, et à la bataille d'Audenarde en 1708. Il prend le nom de régiment de Flamarens après avoir été donné en à N. de Grossoles de Flamarens.

Le régiment est créé sous ce titre le , et formé avec des compagnies du régiment de Navarre. Donné à Étienne-Gérard Pellot, chevalier de Trévières, il est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg et est envoyé à l'armée des Alpes en 1690 avec laquelle il participe aux prises de Cahours et de Suze, et à la bataille de Staffarda en 1690, à la conquête de la Savoie et du comté de Nice en 1691, à la bataille de La Marsaglia en 1695, au siège de Valenza[7] en 1696 puis il rejoint l'armée de la Moselle en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est affeccté à l'armée d'Italie en 1700 et participe aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701 puis il est mis en garnison à Mantoue et donné en à N. de Seuil. Envoyé à l'armée d'Espagne en 1705, il participe à la soumission de l'Andalousie, au siège de Lérida en 1707 puis il rejoint l'armée de Dauphiné en 1709 et est donné le à Gabriel-Jacques de Salignac, marquis de Fénelon. Il rejoint l'armée de Flandre en 1710 et se trouve aux sièges de Douai, de Le Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est donné le à René-Théophile, marquis de Maupeou. Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne il est affecté à l'armée du Rhin en 1733 et se trouve au siège de Philippsbourg en 1734 et reste dans cette place en garnison. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il est donné le à Louis-Charles-Alexandre, chevalier de Maupeou et envoyé à l'armée du Bas-Rhin, avec laquelle il assiste à la bataille de Dettingen, et au combat de Rheinweiler en 1743, à la reprise des lignes de la Lauter, et au siège de Fribourg en 1744, à la prise de Kronembourg en 1745 puis il rejoint l'armée de Flandre, et participe à la bataille de Rocoux en 1746 puis à la défense de la Provence, à la reprise des îles Sainte-Marguerite, et à la conquête de Nice[42] en 1747 et à la défense de la rivière de Gênes, en 1748. Donné en à René-Théophile de Maupeou, marquis de Sablonnière et, pendant la guerre de Sept Ans, il sert sur les côtes de Bretagne et à la défense de Belle-Ile-en-Mer en 1761. Il est licencié le . Le régiment de Bigorre avait trois drapeaux; ceux d'ordonnance avaient, dans chaque carré, trois bandes horizontales, rouge, jaune et verte, disposées contrairement dans les carrés opposés. Son uniforme consistait en habit et culotte blancs; veste, collet et parements bleus; boutons jaunes; pattes ordinaires; chapeau bordé d'or. Les officiers portaient le parement de velours bleu.

  • Régiment de Billand Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Pantoka, qui est renommé « régiment de Billand » après avoir été donné en 1709 à N. baron de Billand. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment de Bimar
Ce régiment est levé le , dans le cadre la guerre franco-savoyarde, par N. de Bimar. Il sert en Savoie et est licencié après la paix de Vervins.

  • Régiment de Bioulle
Le régiment est levé le par Louis de Cardaillac, comte de Bioulle dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est réformé en après la capitulation de la cité protestante.

  • Régiment de Bircker Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par N. Bircker, de de Lucerne. Il sert en Picardie et est licencié en 1637.

  • Régiment de Biron (1651-1652)
Le régiment est levé le par François de Gontaut, marquis de Biron. Il sert en Guyenne et est licencié en 1652.

C'est l'ancien régiment de Mailly (1717-1735), qui est renommé « régiment de Biron » le après avoir été donné à Charles-Antoine de Gontaut, marquis de Biron. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Westphalie en 1741, et passe en Bohême en 1742 et se trouve à la retraite de Prague. Revenu en Bavière, il assiste à la bataille de Dettingen en 1743 puis il rejoint l'armée de Flandre avec laquelle il se trouve aux prises d'Ypres, de Menin et de Furnes en 1744, au siège de Tournai, à la bataille de Fontenoy, et aux prises d'Audenarde, de Termonde et d'Ath en 1745. Il prend le nom de régiment de Rohan-Rochefort le à Charles-Armand-Jules, prince de Rohan-Rochefort.

  • Régiment de Biscaras
Le régiment est levé le par Jacques de Rotondis de Cahuzac de Biscaras dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Artois et participe à la reprise de Corbie en 1636, aux sièges de Landrecies, de Maubeuge et de La Capelle en 1637, au siège de Saint-Omer en 1638 au siège d'Hesdin en 1639, au siège d'Arras et de Charlemont en 1640 et au siège d'Aire en 1641. Il fait la campagne de Roussillon en 1642 puis affecté à l'armée de Picardie, il participe à la bataille de Rocroi en 1643. Il est licencié en .

  • Régiment de Blacons (1568-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Jacques de La Forêt de Blacons. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la bataille de Jarnac, à la défense de Cognac puis à la bataille de Moncontour. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Blacons (1624-1626)
Le régument est levé le par N. de Blacons dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Il est licencié en .

  • Régiment de Blacons (1702-1714)
Le régiment est levé le par Armand, vicomte de Blacons. Il est donné le au fils du colonel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert toujours en Dauphiné. Il est incorporé le dans le régiment d'Auvergne.

C'est l'ancien régiment de Sceaux] qui est renommé « régiment de Blainville » le et qui prend le nom de régiment de Maulevrier]] le .

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et formé d'un bataillon du régiment de Picardie et donné à Henri-Louis de la Tour-d'Auvergne, comte d'Evreux. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg,il est affecté à l'armée de Flandre en 1693 et se trouve au siège d'Huy, à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693, puis il rejoint l'armée du Rhin en 1695 et l'armée de la Meuse en 1696 et 1697. Durant la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve à l'armée de Flandre en 1701, et fait le siège de Nimègue en 1702 et combat à Ekeren en 1703. Donné le à Jean-Nicolas de Ferrières, marquis de Sauveboeuf, il rejoint l'armée d'Espagne, et se trouve à l'expédition de Portugal en 1704, au siège de Gibraltar en 1705, aux sièges de Barcelone et de Carthagène en 1706, à la bataille d'Almansa, au siège de Lérida en 1707, au siège de Tortose en 1708 et s'illustre à la défense de Tortose en 1709. Il passe à l'armée du Rhin en 1710, à l'armée de Dauphiné en 1711 et 1712, puis il revient en Espagne et participe au blocus et siège de Barcelone en 1713 et 1714 durant lequel le colonel est tué. Il est donné en à Gabriel de Rochon de La Motte de La Peyrouse. Il débute la guerre de la Quadruple-Alliance en garnison en Bretagne en 1718 puis il rejoint l'armée des Pyrénées en 1719. Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne il participe à l'expédition de Dantzig en 1734 et est fait prisonnier par les Russes et conduit à Kronstadt. Il est donné le à Charles-Prosper Bauyn, marquis de Péreuse. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Westphalie en 1741, passe en Bohême en 1742, et se trouve à la défense de Braunau en 1743[43] puis il rejoint l'armée des Alpes en 1744, participe au siège de Coni, et à la bataille de la Madona del Ulmo en 1744, à la soumission des places du Piémont en 1745, aux batailles de Plaisance et du Tidone en 1746, et à la conquête de Nice en 1747. Il est donné le à Jacques-Gabriel-Louis Le Clerc, marquis de Juigné. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Guyenne (1684-1762). Les deux drapeaux d'ordonnance de Blésois avaient dans chaque carré un triangle rouge et un triangle bleu séparés par une barre jaune brisée. La tenue était habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons et galon d'argent.

Le « régiment de Blaisois » également écrit « régiment de Blésois », est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 1er et 3e bataillons du régiment de Piémont. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Le « régiment de Blaisois » est renommé régiment de Provence en 1785.

  • Régiment de Blérancourt
Ce régiment est levé le , par Bernard Potier de Gesvres de Blérancourt, pour tenir garnison à Péronne. Le régiment est licencié en 1635

  • Régiment de Blois
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Blois et d'Orléans sous le commandement du Charles Thomas Marie marquis de Bullion[27]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Blou de Laval
Ce régiment est levé en 1572 en Languedoc par N. de Blou de Laval pour la quatrième guerre de Religion. Le régiment est licencié en 1574.

  • Régiment de Blyn Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, commandé par le colonel N. Blyn est admis au service de la France le . Affecté à l'armée de Picardie, il est incorporé en 1641 dans le régiment de Wall (1640-1645).

C'est l'ancien régiment de Seedorf, qui est renommé « régiment de Boccard » le et qui prend le nom de régiment de Salis-Samade en 1782.

  • Régiment du Bouchet
C'est l'ancien régiment de Bulkeley (1707-1709), qui est renommé « régiment du Bouchet » après avoir été donné le à N. du Bochet. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Espagne puis il passe en Flandre. Il est licencié en 1714.

  • Régiment de Boisdavid
Le régiment est levé le par N. de Boisdavid dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora (it) en 1636. Licencié en 1637, il est rétabli en , et, toujours affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège de Santia et est licencié après la campagne.

C'est l'ancien régiment de La Tour du Pin, qui est renommé « régiment de Boisgélin » en 1761 et qui prend le nom de régiment de Béarn en 1762.

  • Régiment de Boisguérin (1595-1595)
Ce régiment est levé en 1595, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Boisguérin. Il sert en Saintonge et est licencié la même année.

  • Régiment de Boisguérin (1619-1620)
Ce régiment est levé en 1619, pour la Reine-Mère, Marie de Médicis, par N. marquis de La Flosselière. En 1620, il participe à la défense des Ponts-de-Cé et est licencié le à la paix de Loudun.

  • Régiment de Boisjourdan
Ce régiment est levé en 1572 par N. de Boisjourdan pour la quatrième guerre de Religion. Il participe au siège de La Rochelle et par manque de moyens du Trésor royal le siège est levé et le régiment licencié le .

  • Régiment de Boisrond Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Boisrond. Après avoir participé au siège de Brouage il est licencié en 1587.

  • Régiment de Boisruffin
Ce régiment est levé le par N. de Boisruffin dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve au siège de Brisach et est licencié en 1638.

  • Régiment de Boisset de Geaix
C'est l'ancien régiment de Savigny, qui prend le nom de « régiment de Boisset de Geaix » après avoir été donné en 1708 à N. de Boisset de Geaix. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Bérard=] après avoir été donné le à N. de Bérard.

  • Régiment de Boissières
Le régiment est formé des milices d'Agen, par le marquis de Durfort-Boissières. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes et assiste à la bataille de Staffarda en 1690 puis il continue de servir sur cette frontière jusqu'à la paix. Il est licencié le .

  • Régiment de Boissieux
C'est l'ancien régiment de Tarnault, qui prend le nom de « régiment de Boissieux » le après avoir été donné à Louis de Frétat, comte de Boissieux. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il participe à la défense de Toulon en 1707 puis il sert à l'armée du Rhin en 1708, à l'armée du Dauphiné de 1709 à 1713. Il est licencié après la paix.

  • Régiment de Boissy
Le régiment est levé le par Henri Gouffier, marquis de Boissy dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de la Valteline, il passe en Italie en 1637. Le mestre de camp, tué en 1639, est remplacé par un autre Boissy avec lequel il est rejoint l'armée de Roussillon et l'armée de Catalogne de 1641 à 1645. Il est licencié après la campagne de 1645.

C'est l'ancien régiment de Boufflers (1706-1711) également appelé régiment du Comte de Boufflers, qui est renommé « régiment de Bombelles » le après avoir été donné à Henri-François, comte de Bombelles. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille de Denain, et aux prises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est incorporé le dans le régiment Royal.

  • Régiment de Bombin Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé dans le Dauphiné, en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par le capitaine Bombin. Il est licencié la même année.

  • Régiment de Boniface Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur formé en 1591 dans le cadre la huitième guerre de Religion, par le capitaine Boniface de La Mole, avec de vieilles enseignes[26] normandes. Le régiment est admis le au service du roi. Le le régiment prend le nom de régiment du Maréchal d'Ancre après avoir été donné à Concino Concini, maréchal d'Ancre.

  • Régiment de Bonikhausen Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le , par Lothaire, baron de Bonikhansen. Affecté à l'armée d'Allemagne, il est licencié le .

  • Régiment de Bonivatel
Le régiment est formé des milices de Périgord, par N. de Bonivatel. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Duras (1734-1743), qui est renommé « régiment de Bonnac » le et qui prend le nom de régiment de Cossé (1749-1759) le . Le il reçoit l'incorporation du régiment de Vivarais (1684-1749)]]

Ce régiment est levé, dans le Dauphiné, le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par François de Bonne de Lesdiguières. Licencié en 1597 il est réuni avec les « Gardes de Lesdiguières » sous le nom de régiment de Lesdiguières

  • Régiment de Bonne (1624-1640)
Le régiment est levé le par N. de Bonne de Tallard dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Réformé en , il est rétabli le et, affecté à l'armée d'Italie il combat à Buffalora (it) en 1636. Il est licencié le .

  • Régiment de Bonneval
C'est l'ancien régiment de Duprat, qui est renommé « régiment de Bonneval » après avoir été donné en 1711 à N. de Bonneval. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714.

  • Régiment de Bonnières
C'est l'ancien régiment de Chevron, qui est renommé « régiment de Bonnières » après avoir été donné en 1712 à N. de Bonnières. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il achève la guerre dans les lignes de la Lauter. Il est licencié le .

  • Régiment de Bonnouvrier (1572-1573)
Ce régiment est levé en 1572 en Provence par N. de Bonnouvrier pour la quatrième guerre de Religion. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Bonnouvrier (1592-1592)
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Bonnouvrier. Il sert en Guyenne et en Provence. Il participe aux prises d'Antibes et de Cannes et au siège d'Aix et est licencié la même année.

  • Régiment de Bordeaux (1622-1623)
Le régiment est levé le par la ville de Bordeaux pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Tonneins puis il est licencié le .

  • Régiment de Bordeaux (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Nérac et de Villeneuve d'Agen sous le commandement du colonel Gaston de Bonsol. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Bordeaux (1772-1774)
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Brest, de Toulon]],de Rochefort (1772-1774), de Marseille, de Bayonne, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, cramoisi.

  • Régiment de Bordelais
Le régiment est levé le dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Roussillon et il est licencié en 1640.

  • Régiment de Bories Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Borie. En 1587, le régiment participe au siège de Fontenay-le-Comte, au combat de La Mothe-Saint-Héray et à la bataille de Coutras. En 1588 il est à la reprise de Marans puis il est mis en garnison à Saint-Maixent et est licencié la même année.

  • Régiment du Bosquet
Ce régiment est levé le par René-Charles de Baugy du Bosquet[45]. Il est licencié en 1651.

  • Régiment du Boucquet
Ce régiment est levé le par N. du Boucquet pour tenir garnison à Furnes. Il participe au premier et au deuxième siège de Lérida en 1646 et 1647, et défend cette place en 1648. Devenu un régiment frondeur il est licencié en 1651.

Ce régiment wallon est levé le par Louis-François, duc de Boufflers dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il participe à la conquête du Palatinat en 1688, et à la bataille de Fleurus en 1690. Il est donné en 1690 au comte de Boufflers, neveu du précédent qui mène le régiment au siège de Mons en 1691, au siège de Namur en 1692, à l'armée de la Moselle en 1693, et à l'armée des Alpes en 1694 et 1695. Il prend le nom de régiment de Miromesnil après avoir été donné le à Jean-Baptiste Hue, marquis de Miromesnil.

  • Régiment de Boufflers-Rémiancourt (1702-1710)
Ce régiment est levé le par Charles-François, marquis de Boufflers-Rémiancourt dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Affecté à l'armée de Flandre, il se distingue à la défense de Lille en 1708et à la bataille de Malplaquet en 1709. Il prend le nom de régiment de Choiseul (1710-1714)]après avoir été donné le à N. chevalier de Choiseul.

Ce régiment est levé le par Antoine-Charles-Louis, comte de Boufflers dans le cadre de la dans la guerre de Succession d'Espagne. Affecté à l'armée de Flandre, il se trouve à la bataille d'Audenarde en 1708, et à la bataille de Malplaquet en 1709. Il prend le nom de régiment de Bombelles le après avoir été donné à Henri-François, comte de Bombelles.

C'est l'ancien régiment de La Brosse, qui est renommé « régiment de Boufflers-Rémiancourt » en 1713. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Barbançon. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Choiseul-Beaupré]]. Le il reçoit l'incorporation du régiment de La Raimbaudière] Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Antragues. Il prend le nom de [[régiment de Pons (1718-1735) en 1718.

C'est l'ancien régiment de Beaufort, qui est renommé « régiment de Boufflers » le après avoir été donné à Joseph Marie, duc de Boufflers, et qui prend le nom de régiment de La Vallière le après avoir été donné à Louis César de la Baume Le Blanc, marquis de La Vallière.

Ce régiment est levé le par Charles-Joseph -Marie, duc de Boufflers. Durant la guerre de Succession d'Autriche, il se trouve au camp de Dunkerque en 1745 puis il participe aux sièges de Bruxelles et de Mons, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld en 1747 et au siège de Maastricht en 1748. Il est licencié le . Le régiment avait six drapeaux aux mêmes couleurs que le régiment Royal-Wallon, sans armoiries. Son habit était gris-blanc, parements et petit collet verts, veste et culotte rouges, poches en travers, boutons et galon d'or et d'argent entremêlés.

  • Régiment de Bougis
C'est l'ancien régiment de Franclieu, qui est renommé « régiment de Bougis » le après avoir été donné à N. de Bougis. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.

  • Régiment de Bougy
Le régiment est levé le par Jean Révérend, marquis de Bougy. Il est affecté à l'armée de Guyenne en 1652, puis à l'armée de Champagne en 1653 avec laquelle il participe au siège de Stenay. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1654 et assiste au siège de Puycerd. Le , le régiment est porté à 20 compagnies avant de prendre le nom de régiment d'Andonville après avoir été donné le à Louis-François de Chasteignier d'Andonville.

  • Régiment de Bouhyer
C'est l'ancien régiment du Maréchal de Noailles, qui est renommé « régiment de Bouhyer » après avoir été donné le à Bénigne de Bouhyer[18]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Roussillon ee Dauphiné et sur les lignes de la Lauter. Il est incorporé le dans le régiment du Dauphin.

  • Régiment de Bouillargues Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé dans le Languedoc en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Bouillargues. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Vastan, qui est renommé « régiment de Bouillé » après avoir été donné le à François Claude Amour du Chariot, marquis de Bouillé. Il prend le titre de régiment de Vexin le 10 décembre 1762.

  • Régiment de Bouillon (1656-1656) Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé en par Frédéric-Maurice de La Tour-d'Auvergne, duc de Bouillon dans le cadre de la guerre de franco-espagnole. Affecté à l'armée de Picardie, il est licencié la même année.

  • Régiment de Bouillon (1673-1678) Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé en par Godefroy de La Tour-d'Auvergne, duc de Bouillon. Il sert à l'armée d'Allemagne et est licencié en 1678.

  • Régiment de Bouillon (1688-1698) Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé le par le duc de Bouillon. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée des Alpes et participe à la conquête de la Savoie et du comté de Nice en 1691 et reste en garnison à Nice jusqu'à la paix. Il est licencié le .

Ce régiment allemand est levé le par Godefroy-Charles-Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon et il participe à la guerre de Sept Ans. Un bataillon du régiment qui se trouvait aux Antilles est amalgamé, le , avec des détachements des régiments de Périgord, de Médoc, de Limousin et Royal-Vaisseaux pour former les régiments de la Martinique et de la Guadeloupe. Le régiment de Bouillon » est devenu depuis la Révolution le 98e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment du Boulay
C'est l'ancien régiment d'Ourches, qui est renommé « régiment du Boulay » après avoir été donné en 1705 à N. du Boulay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert en Italie en 1705, puis il passe en Flandre en 1707. Il prend le nom de régiment d'Eppevill] après avoir été donné le à François de Bovelles d'Eppeville[46].

  • Régiment de Boulins
Le régiment est formé des milices de Bayonne, par N. de Boulins. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes et en Catalogne. Il est licencié le .

Voir à Bandes

Le régiment est créé sous ce titre, le . Le , après le traité de Ryswick qui met fin à la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il reçoit l'incoporation du régiment de de Villefort. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Boulonnais » est devenu depuis la Révolution le 79e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment d'Enghien (1635-1686), qui après avoir été rétabli le est renommé « régiment de Bourbon », le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le égiment des grenadiers royaux du Quercy. Le « régiment de Bourbon » est devenu depuis la Révolution le 56e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Castelnau, qui est renommé « régiment de Bourbonnais » en 1673. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Esgrigny. Par ordonnance royale du , les 1er et 3e bataillons du régiment forment le régiment de Forez. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le |régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment de Bourbonnais » est devenu depuis la Révolution le 13e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Bourbonne
Le régument est levé le par Charles de Livron, marquis de Bourbonne dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Il est licencié en .

  • Régiment de Bourdeilles (1622-1623)
Le régiment est levé le par N. marquis de Bourdeilles pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Tonneins puis il est licencié le .

  • Régiment de Bourdeilles (1651-1651)
Le régiment est levé le sur le pied de douze compagnies, par François Sicaire, marquis de Bourdeilles. Il participe au siège de Cognac et est licencié le .

  • Régiment de Bourdonné (1636-1646)
C'est l'ancien régiment de Menillet]], qui est renommé « régiment de Bourdonné » en 1636 et qui prend le titre de régiment de Chémerault]] en 1646.

  • Régiment de Bourdonné (1636-1646)
Ce régiment est levé le par N. de Bourdonné. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Champigny après avoir été donné en 1707 à N. de Champigny.

  • Régiment de Bouré Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Marimont, qui est renommé « régiment de Bouré » après avoir été donné en 1710 à N. de Bouré. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment du Bourg
C'est l'ancien régiment de Morogues, qui est renommé « régiment du Bourg » après avoir été donné en 1712 à N. du Bourg. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714.

  • Régiment du Bourg de Lespinasse (1589-1595) Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, formé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Antoine du Maine, baron du Bourg de Lespinasse[47]. En 1590, il participe à la défense de Paris et de Saint-Denis. Il se trouve à la défense de Paris durant la Journée des Farines et défend la capitale contre les autres tentatives de reconquêtes dont le siège de la Bastille en 1594. Le mestre de camp se soumet en 1595 et son régiment est licencié.

Ce régiment qui est levé le , pour la guerre franco-espagnole, par Antoine du Maine, baron du Bourg de Lespinasse[48], est renommé régiment de La Suze en 1619.

  • Régiment de Bourgogne (1635-1659)
C'est l'ancien régiment de Chalençay, qui, après avoir pris le titre de la province de Bourgogne, le , est renommé « régiment de Bourgogne » restant toujours sous le commandement de Jacques de Damas, comte de Chalençay. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe aux prises de Saverne, de Blamont et de Rambervillers en 1636, puis il est en garnison à Haguenau en 1637 et effectue la campagne de 1638 en Allemagne. Il rejoint l'armée de Champagne en 1641 et prend part à la bataille de la Marfée durant laquelle, le mestre de camp Jacques de Damas, comte de Chalençay est tué et est remplacé par M. de Montesson avec lequel il sert sur le Rhin jusqu'en 1648. Il est appelé à Paris en 1649 et se trouve à la bataille de Rethel en 1650. Il se jette dans le parti du prince de Condé en 1651 et se trouve à la défense de Sainte-Ménéhould en 1653. Quelques compagnies restées fidèles au roi font le siège de Bellegarde en Bourgogne en 1653[49],[50],[51] et celui de Belfort en 1654. Les compagnies rebelles, commandées par le comte de Quintin, sont à Stenay en 1654 et rentrent cette même année dans le devoir et l'ensemble du régiment se trouve au siège de Landrecies en 1655. Le régiment est licencié le .

Le régiment est levé le sous ce titre. En 1671 il reçoit l'incorporation du régiment de Saint-Léger (1670-1671). Il est devenu depuis la Révolution le 59e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Bourke (1694-1698) Régiment irlandais
C'est l'ancien régiment d'Atlhone, qui est renommé « régiment de Bourke » après avoir été donné en 1694 à Walter, comte Bourke. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il rejoint l'armée du Rhin en 1697. Il est incorporé le dans le régiment de Berwick.

  • Régiment de Bourke (1699-1715) Régiment irlandais
C'est l'ancien régiment de Luttrel, qui est renommé « régiment de Bourke » après avoir été donné le à Walter, comte Bourke. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Italie en 1701, participe à la bataille de Chiari, à la défense de Crémone, et à la bataille de Luzzara en 1702, à la bataille de Santa-Vittoria et de San-Benedetto en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, à la bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706 puis il passe à l'armée d'Espagne en 1707, avec laquelle il se trouve au siège de Lérida en 1707, au siège de Tortose en 1708. Il est affecté à l'armée des Alpes de 1710 à 1712, puis à l'armée de Roussillon en 1712 et assiste au siège de Barcelone en 1714. Il prend le nom de régiment de Wauchopp après avoir été donné le à Francis Wauchopp.

  • Régiment de Bourlemont
Le régiment est levé le par Nicolas d'Anglure, comte de Bourlemont, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe à la prise de Stenay en 1654 ou il est mis en garnison, puis au siège de Montmédy en 1657. Il est licencié le .

  • Régiment de Bournonville (1645-1651) Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé le par Ambroise-François, duc de Bournonville dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe aux sièges de Courtrai[52], de Bergues et de Dunkerque en 1646, au siège de La Bassée en 1647, au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648. Il est licencié en 1651.

  • Régiment de Bournonville (1645-1651) Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Croi, qui est renommé « régiment de Bournonville » en 1703 après avoir été donné à N. chevalier de Bournonville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Flandre et il est licencié en 1709.

  • Régiment de Bournonville (1711-1712) Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Ruppelmonde, qui est renommé « régiment de Bournonville » après avoir été donné en 1711 à N. de Bournonville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment de Boury Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , en Normandie, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Charles du Bec, baron de Boury. En 1567, il participe à la prise d'Étampes et à la bataille de Saint-Denis puis en 1568, il se trouve au siège de Chartres. Le régiment est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye. Ce régiment qui est quelquefois désigné sous le nom de régiment de Normandie est rétabli en 1577 lors de la sixième guerre de Religion ou il sert en Guyenne. Il est licencié à la paix de Bergerac.

  • Régiment du Bout du Bois
C'est l'ancien régiment de La Feuillade qui est renommé « régiment du Bout du Bois » après avoir été donné en 1656 à N. du Bout du Bois après la prise de Valenciennes. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, le régiment se trouve à la bataille des Dunes en 1658. Il est licencié .

  • Régiment de Bouzols (1701-1705)
Ce régiment est levé le par N. marquis de Bouzols. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée d'Italie. Il prend le nom de régiment de La Force (1705-1711) après avoir été donné en 1705 à N. marquis de Caumont La Force.

C'est l'ancien régiment de Marsan, qui est renommé « régiment de Bouzols » en 1743 et qui prend le nom de régiment de Mailly]en 1745.

  • Régiment de Boyer
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par N. de Boyer. Il sert pour la réduction de Marseille puis il est licencié la même année.

Ce régiment est levé le par N. de Boyons dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il prend le nom de régiment d'Huxelles le après avoir été donné à Louis Chalons du Blé, marquis d'Huxelles.

  • Régiment de Brancaccio Régiment italien
Ce régiment italien est levé, par ordre du , par N. Brancaccio, dans le cadre de la première guerre de Religion. Il sert dans le Lyonnais, à l'armée du duc de Nevers et est licencié le .

  • Régiment de Bragny
Le régiment est levé le par N. chevalier de Bragny. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons de Flandre. Il prend le nom de régiment de Vieillevigne après avoir été donné en 1707 à N. de Crux de Vieillevigne.

  • Régiment de Brancas (1702-1709)
Le régiment est levé le par N. de Brancas. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de Flandre, et passe en 1706 sur la Moselle. Il prend le nom de régiment d'Oyse après avoir été donné le à Marie-Joseph de Brancas, marquis d'Oyse.

  • Régiment de Brancas (1706-1710)
C'est l'ancien régiment de Vaudreuil (1702-1706), qui est renommé « régiment de Brancas » après avoir été donné le à Henri-Antoine-Thomas, chevalier de Brancas de Courbons. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Lostanges-Béduer (1710-1713) après avoir été donné le à N. marquis de Lostanges-Béduer.

C'est l'ancien régiment de Traisnel (1742-1757), qui est renommé « régiment de Brancas » le et qui prend le nom de régiment de Durfort le .

  • Régiment de Brantôme
Le régiment est levé en Angoumois, le , par Pierre de Bourdeilles de Brantôme, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. Mis en garnison à Poitiers, il est licencié après la campagne de 1575.

  • Régiment de Braseux
Le régiment est levé le par N. de Braseux, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine et est licencié la même année

  • Régiment de Brassac
Le régiment est levé le par N. de Brassac, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621 il participe au siège de Saint-Jean-d'Angély et au blocus de La Rochelle. Réformé le , il est rétabli et participe, durant la guerre de Trente Ans, à la conquête de la Lorraine. En 1635, il donné à N. de Brassac du Repaire dont il prend le nom.

  • Régiment de Bréauté
Le régiment est levé le , dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Charles de Bréauté. Il participe au siège d'Amiens et est licencié après la paix de Vervins.

  • Régiment de Brégy
Le régiment est levé le , par N. de Flesselles, marquis de Brégy, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment de Stuppa également appelé régiment de Stuppa Vieux, qui est renommé « régiment de Brendlé » 1701 et qui prend le nom de régiment de Seedorf le .

  • Régiment de Bresche
Ce régiment est levé par N. de Bresche. Il sert en Savoie et est licencié le .

Ce régiment est créé sous ce titre le et formé avec un bataillon du régiment de Normandie et donné à René- Alexis Le Sénéchal, comte de Carcado-Molac. Engagé dans la Guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1691, l'armée des Alpes en 1692 et participe à la défense de Pignerol en 1692, à la bataille de La Marsaille en 1693, sert en Provence en 1694, s'embarque pour la Catalogne pour secourir Palamos (ca) en 1695. Il passe à l'armée d'Italie, se trouve au siège de Valenza[7] en 1696 et arrive à l'armée de Flandre en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée d'Italie en 1700 et il se trouve aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701, à la bataille de Santa-Vittoria, à la bataille et prise de Luzzara en 1702, batailles de Stradella et de Castelnuovo, prises de Nago, d'Arco, et d'Asti en 1703, au sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue, aux batailles de Cassano en 1704 et 1705, à la bataille de Calcinato et au siège de Turin en 1706. Il est donné le à François, marquis de Montmorency-la-Neuville et passe à l'armée de Dauphiné de 1707 à 1709, puis à l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve au combat de Beuvrages, à la bataille de Denain, et au siège de Douai de 1710 1712 et il est mis en garnison dans cette dernière place. Il est donné le à Louis-Alexandre-Xavier Le Sénéchal, marquis de Carcado-Molac et, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Bavière en 1742, et participe à la bataille de Sahay, secours de Frawemberg, à la défense et retraite de Prague et passe à l'armée de Flandre en 1744, à l'armée du Bas-Rhin en 1743 et est donné, le à Louis-Gabriel Le Sénéchal, comte de Carcado-Molac, frère du précédent avec lequel il est dirigé à l'armée de Flandre, et assiste aux sièges de Mons, de Charleroi et de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la défense de la Provence en 1747, à la défense de la rivière de Gênes en 1748. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, il effectue les campagnes de 1756 sur les côtes de Normandie, les campagnes de 1757 et 1758 sur les côtes de la Bretagne, à la bataille de Saint-Cast, et aux campagnes de 1759 à 1762 sur les côtes de l'Aunis. Il est donné le à Louis-François de Rozières, marquis de Sorans et licencié le . Les deux drapeaux d'ordonnance du régiment de Bresse avaient dans chaque carré trois bandes perpendiculaires à la hampe, une jaune entre deux vertes. Son costume se composait d'habit blanc, parements, petit collet, veste et culotte bleus; boutons et boutonnières jaunes; poches ordinaires garnies de six boutons, autant sur la manche; chapeau bordé d'or.

Le « régiment de Bresse » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Poitou. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne]]. Le « régiment de Bresse » est devenu depuis la Révolution le 26e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Bressey
Le régiment est formé , avec des milices, par Jean-Claude de Belfrey, comte de Bressey[18]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur le Rhin et est licencié le .

  • Régiment de Bressieu
Le régiment est levé le par Louis de Meillon, marquis de Bressieu[53], dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621, il sert d'abord en Dauphiné, puis il participe ensuite aux sièges de Poussin et de Montauban. En 1622, il se trouve au siège de Montpellier et en 1625 au combat de Riez. Il est licencié le .

  • Régiment de Brest
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Bordeaux (1772-1774), de Toulon, de Rochefort (1772-1774), de Marseille, de Bayonne, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, écarlate.

Voir à Bandes

  • Légion de Bretagne
Elle est formée par ordonnance du avec les anciens francs-archers de la province de Bretagne et disparait après 1562.

  • Régiment de Bretagne (1635-1643)
Le régiment est levé sous ce titre le , par le cardinal de Richelieu, gouverneur de la Bretagne, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Employé d'abord sur les côtes de Bretagne et de Normandie, il se trouve au siège d'Aire en 1641. Il est donné le à François Potier, marquis de Gesvres[54], qui l'incorpora le dans le régiment de sa famille.

C'est l'ancien régiment de Mazarin-Français (1644-1651), qui prend le titre de « régiment de Bretagne » en 1651. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Bretagne. Le « régiment de Bretagne » est devenu depuis la Révolution le 46e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Bretauville Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Bretauville. Il sert en Saintonge et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment du Breuil (1646-1648)
C'est l'ancien régiment de Noailles (1639-1646), qui est renommé « régiment du Breuil » après avoir été donné à Georges du Breuil. Il est incorporé en 1648 dans le régiment des Vaisseaux.

  • Régiment du Breuil (1650-1650)
Le régiment est levé le par Georges du Breuil. Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Brezé
Le régiment est levé le par Urbain de Maillé, marquis de Brezé dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est réformé en après la capitulation de la cité protestante. Il est rétabli le , sur le pied de 12 compagnies de 100 hommes, par Armand de Maillé, duc de Brezé et participe à la guerre de Trente Ans. En 1635 il participe à la bataille des Avins, en 1636 à la reprise de Corbie, en 1637 aux sièges de Landrecies, de Maubeuge et de La Capelle, en 1638 au siège de Saint-Omer, en 1639 au siège d'Hesdin, en 1641 au siège d'Aire et en 1645 au siège de la Mothe-aux-Bois. En il est donné à un autre membre de la famille de Brezé. Le régiment est présent aux sièges de la Bassée et d'Armentières en 1647, au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648. Durant la Fronde il se trouve au blocus de Paris, et aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, puis aux sièges de Guise et de Rethel, et à la bataille de Rethel en 1650, aux combats de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652 et au siège de Sainte-Ménéhould en 1653. Le régiment est licencié en 1654.

C'est l'ancien régiment de Beaufermés, qui est renommé « régiment de Brichambaut » le après avoir été donné à Joseph Perrin de Brichambaut. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée de Flandre, et se trouve à la bataille de Malplaquet en 1709, à la bataille d'Arleux en 1711, à la bataille de Denain, aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712, et aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il prend le nom de régiment de Montfort après avoir été donné le au comte de Montfort.

  • Régiment de Brichanteau
Le régiment est levé le , par Antoine de Brichanteau marquis de Nangis, pendant la cinquième guerre de Religion. Après avoir participé à la bataille de Dormans en 1575 il se trouve au combat de Boiscommun en 1577 et il est licencié la même année.

  • Régiment de Brichanteau-Saint-Martin
Le régiment est levé en 1572, par N. de Brichanteau-Saint-Martin, pour le siège de la Rochelle et est licencié le , deux jours avant l'arrêt du siège.

  • Régiment de Bridieu
Le régiment est levé en 1650, par N. de Bridieu. Il sert dans l'armée de Flandre, participe à la défense de Guise et est licencié après la campagne.

  • Régiment de Brie (1649-1650)
Ce régiment est levé sous ce titre le par N. de Jouy. Devenu un régiment frondeur il est licencié le .

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et formé avec des compagnies du régiment de Picardie et donné à Armand de Béthune, marquis de Charost. En garnison à Calais en 1687, il est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg et participe à la conquête du Palatinat en 1688 puis il est donné le à Antoine-Alexandre de Canouville, marquis de Raffetot[55]. Il sert sur le Rhin jusqu'en 1693 puis il rejoint l'armée d'Italie de 1694 à 1696 puis l'armée de la Meuse en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est dirigé sur l'armée du Rhin, avec laquelle il se trouve à la bataille de Friedlingenven 1702, aux sièges de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703. Il passe à l'armée des Alpes en 1704 et participe à la conquête du comté de Nice en 1705, au siége et bataille de Turin en 1706, à la défense de Toulon en 1707 puis retourne à l'armée du Rhin de 1708 à 1713. Il est donné le à Louis Augustin de Canouville, marquis de Raffetot, fils du précédent colonel puis il est donné le à Louis-François de Bourbon-Conti, comte de La Marche, et mis sous le titre de régiment de Comte de La Marche puis remis le sous le titre de « régiment de Brie ». Durant la guerre de Succession de Pologne il est affecté à l'armée du Rhin en 1733 et participe au siège de Philisbourg en 1734 et à la bataille de Clausen en 1735. Il est donné le à Emmanuel-Armand de Vignerod du Plessis-Richelieu, comte d'Agénois. Affecté à l'armée de Bavière, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il est envoyé au secours de Braunau en 1742, à la défense d'Eggenfelden en 1743 puis il revient sur le Rhin et se trouve au combat de Rheinweiler et rejoint l'armée des Alpes en 1744 avec laquelle il participe à la prise de Château-Dauphin durant laquelle le colonel est très-grièvement blessé et à la défense d'Asti, où le régiment est fait prisonnier de guerre, le . Échangé en , il se rétablit à La Seyne et passe à Gênes, où il sert jusqu'à la paix. Donné le à Louis-Denis-Auguste, chevalier de Polignac, il se trouve, pendant la guerre de Sept-Ans, à la défense des côtes de Bretagne et à la bataille de Saint-Cast en 1758 durant laquelle le colonel y est mortellement blessé. Il est remplacé par le marquis de Coislin et licencié le . Les cinq drapeaux d'ordonnance du « régiment de Brie » étaient rouges, avec une barre diagonale jaune dans chaque carré. Ce régiment portait habit et culotte blancs; collet, parements et veste rouges; petits boutons jaunes; poches en long avec neuf boutons trois par trois en pattes d'oie; trois boutons sur les manches; chapeau bordé d'or.

Le « régiment de Brie » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment Royal. Il est engagé dans la guerre d'indépendance des États-Unis et la guerre franco-anglaise. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Champagne. Le « régiment de Brie » est devenu depuis la Révolution le 24e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Brienne
Ce régiment est levé le par N.de Loménie de Brienne. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée d'Italie en 1696 et à l'armée de laMeuse en 1697. Il est réformé le .

  • Régiment de Brigneux
Ce régiment est levé en 1588 par N. de Brigneux, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1588, il participe au siège de La Garnache et à la bataille d'Ivry en 1590. Il est licencié en 1590.

  • Régiment de Brinon
C'est l'ancien régiment de Lambertye qui, après avoir été donné le à Jean-Charles de Sennectère, comte de Brinon, prend le nom de « régiment de Brinon ». Il participe à la prise de Commercy en 1653. Il est licencié le .

  • Régiment de Briouze
C'est l'ancien régiment de Vivour, qui prend le nom de « régiment de Briouze » en 1705 après avoir été donné à N. de Briouze. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Dauphine de 1707 à 1713. Il prend le nom de régiment des Vasières en 1713 après avoir été donné à N. des Vasières.

  • Régiment de Briquemaut-Saint-André Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par François de Briquemaut-Saint-Andté. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il est incorporé, en , avec le régiment de Briquemaut-Saint-Audens après la mort de son frère au siège de Poitiers.

  • Régiment de Briquemaut-Saint-Audens Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Briquemaut-Saint-Audens, avec des soldats genevois. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, au siège de Poitiers et aux batailles de Jarnac et de Moncontour. N. de Briquemaut-Saint-Audens, ayant été tué devant Poitiers, il est remplacé par son frère François de Briquemaut-Saint-André. En 1570 il se trouve au combat d'Arnay-le-Duc et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Ségur (1745-1749), qui est renommé « régiment de Briqueville » le et qui prend le nom de régiment de Soissonnais le .

  • Régiment de Brissac (1562-1563)
Ce régiment est formé, dans le cadre de la première guerre de Religion, le , avec dix vieilles enseignes[26] des bandes de Piémont rappelées en France sous les ordres de Timoléon de Cossé, comte de Brissac. En 1562, il se trouve la bataille de Dreux et en 1563, il participe au siège d'Orléans puis est cassé le à la paix d'Amboise.

  • Régiment de Brissac (1567-1569)
Le régiment est formé, par ordre du pour la deuxième guerre de Religion, avec les vieilles bandes de Piémont, et placé sous les ordres du colonel général Timoléon de Cossé, comte de Brissac, qui avait sous lui trois mestres de camp, savoir : Claude d'Asteaud de Muns, Antoine de Saint-Jean de Honoux et Gabriel de La Barthe. En 1567, le régiment participe à la bataille de Saint-Denis. Affecté à l'armée de Poitou en 1568, il se trouve, en 1569 à la bataille de Jarnac et au siège de Mussidan durant lequel son colonel, Timoléon de Cossé, comte de Brissac, est tué le . À la fin de mai, le régiment est partagé entre les trois mestres de camp qui prennent les noms de régiment de Muns, régiment de Brissac (1569-1585) et régiment de La Barthe.

Ce régiment qui est organisé le , avec une fraction du régiment de Brissac (1567-1569), après la mort de son colonel, Timoléon de Cossé, comte de Brissac, avec à sa tête Antoine de Saint-Jean de Honoux. Le , à la paix de Saint-Germain-en-Laye qui met fin à la troisième guerre de Religion, le régiment reçoit le renfort du régiment de Chaperon. Le régiment de Brissac prend le nom de régiment de Piémont en 1585.

  • Régiment de Broc
Ce régiment est levé le par N. de Broc. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse en 1696 et à l'armée de Flandre en 1697. Il est réformé le .

  • Régiment de Broglie
Ce régiment est levé le par Victor-Maurice, comte de Broglie. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Froulay (1703-1711) après avoir été donné en à N., chevalier de Froulay.

  • Régiment de Broglio (1650-1659) Régiment anglais
C'est l'ancien régiment de Rokeby, qui est renommé « régiment de Broglio » le après avoir été donné à Victor-Maurice, comte de Broglio. Mis en garnison à La Bassée, il est incorporé le dans le régiment des Gardes Écossaises et dans le régiment de Douglas. La charge de colonel général de l'infanterie anglaise, créée le et supprimée en 1660, a été occupée par Rupert de Bavière, comte palatin du Rhin.

  • Régiment de Broglio (1654-1659)
C'est l'ancien régiment de Schack, qui est renommé « régiment de Broglio » le après avoir été donné à François-Marie, comte de Broglio. Il participe à l'attaque des lignes d'Arras puis rejoint l'armée d'Italie en 1655 avec laquelle il se trouve au siége de Valenza en 1656 durant lequel son colonel y est tué le , et il est remplacé, le , par son frère Charles, comte de Broglio. Il est incorporé le dans le régiment d'Alsace.

  • Régiment de Broglio (1659-1669)
Ce régiment est formé le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par Charles, comte de Broglio, avec les officiers et soldats français qui se trouvaient dans les régiments italiens et allemands réformés cette année. Il est licencié en .

  • Régiment de Broissia
Le régiment est levé le par N. de Broissia. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin. Il prend le nom de régiment de Fontanges après avoir été donné en 1708 à N. marquis de Fontanges.

  • Régiment de Brosses
Le régiment est levé le par N. de Brosses. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment d'Ormoy après avoir été donné en 1711 à N. d'Ormoy.

  • Régiment de Brouage
Le régiment est levé sous ce titre le par Louis de Foucaud, comte du Daugnon, pour tenir garnison à Brouage. Il devient un régiment frondeur en 1650, il est licencié en .

  • Régiment de Bruère
Le régiment est levé en 1579 par N. de Bruère, dans le cadre de la septième guerre de Religion. Défait dans un combat près d'Angers par les troupes huguenotes, il est dispersé.

  • Régiment de Bruslart
Le régiment est levé le par N. de Bruslart de Sillery. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons d'Alsace. Il prend le nom de régiment de Goello après avoir été donné en 1712 à N. de Goello.

  • Régiment de Bryas Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé le par N. de comte de Bryas. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée de Flandre et participe à la bataille d'Ekeren en 1703 durant laquelle le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Croi après avoir été donné en 1703 à N. prince de Croi.

  • Régiment de Bueil également appelé régiment de Bueil-Racan (1695-1698)
Ce régiment est levé le par Honorat, comte de Bueil-Racan. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée d'Italie en 1696 et à l'armée de la Meuse en 1697. Il est incorporé le dans le régiment de Normandie.

C'est l'ancien régiment de Mailly, qui est renommé « régiment de Bueil-Racan » en 1708 et qui prend le nom de régiment de La Brosse en 1712.

  • Régiment de Buffes
Le régiment est levé le , dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Buffes. En 1590 le régiment participe au siège de Paris et à la défense de Lagny. En 1595 il se trouve au siège de Beaune et est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Bugey[56]
Le régiment est créé sous ce titre, le et donné au marquis Antoine de La Chaize d'Aix[57]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il est affecté à l'armée de Flandre et est donné le à Hyacinthe de Montvalat, comte d'Entragues avec lequel il se trouve au siège d'Ath en 1697 puis il est donné le à Jacques de Bérenger, comte du Guast[58], et le à Pierre, comte de Bérenger, son frère[59] qui le mène, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, à l'armée d'Italie et à la bataille de Luzzara, et prise de Luzzara et de Gonzague en 1702, aux batailles de Stradella et de Castelnuovo, à l'expédition du Tyrol, et à la combat de San-Sébastiano en 1703. Il est repris le par Jacques de Bérenger du Guast qui prend sa tête aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, au siège de Chivasso en 1705, au siège de Turin en 1706, à la défense de Toulon en 1707. il est mis en garnison à Saint-Venant en 1709 et à la défense de Saint-Venant en 1710 durant lequel le colonel est tué dans une sortie. Le régiment est repris le par Pierre, comte de Bérenger et se trouve aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est incorporé le dans le régiment de Champagne.

  • Régiment du Buisson (1635-1652)
Le régiment est levé le par Alexandre Nicolas du Buisson des Ardennes dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est mis en garnison à Ham. Il rejoint l'armée de Picardie en 1639 puis rentre en 1640 à nouveau dans Ham. Lors de la Fronde, le régiment prenant parti pour Louis prince de Condé en 1652. Il prend le nom de régiment d'Hocquincourt après avoir été donné le à Charles de Monchy, maréchal d'Hocquincourt.

C'est l'ancien régiment de May (1702-1715, qui est renommé « régiment du Buisson » le après avoir été donné à Ami du Buisson. Il participe à la guerre de la Quadruple-Alliance puis il prend le nom de régiment de Diesbach le après avoir été donné à François Philippe, comte de Diesbach-Steinbrugg, de Fribourg.

  • Régiment de Bulkeley (1707-1709)
C'est l'ancien régiment de Tessé (1705-1707), qui est renommé « régiment de Bulkeley » après avoir été donné le à François, comte de Bulkeley. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la prise de Lérida en 1707, et à la prise de Tortose en 1708. Il prend le nom de régiment du Bouchet après avoir été donné le à N. du Bochet.

C'est l'ancien régiment de Leé (1694-1733), qui est renommé « régiment de Bulkeley » le après avoir été donné à François de Bulkeley. Le il reçoit l'incorporation du régiment Royal-Écossais. C'est par ordonnance royale du 26 avril 1775 que fut effectuée la réunion du « régiment de Bulkeley » et du régiment de Dillon (1690-1775). Le régiment de Dillon (1690-1775)]] devint le 2e bataillon, et donna son nom au nouveau régiment de Dillon et le « régiment de Bulkeley » donna son ancienneté.

C'est l'ancien régiment de Hessy, qui est renommé « régiment de Burky » le et qui prend le nom de régiment de Tschudy (1737-1740) en 1737.

  • Régiment de Bury
Le régiment est levé le par Henri de Neufville de Villeroy, comte de Bury. pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Royan puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

  • Régiment de Bussy
Le régiment est levé, le , par Louis de Clermont de Bussy d'Amboise, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. En 1574, il participe aux sièges de Saint-Lô[60], de Domfront[61], de Carentan[62], de Fontenay[63] et de Lusignan. Le régiment est ôté à Bussy à cause de ses prétentions relative au drapeau blanc et donné à N. de Lancosme. Mis en garnison à Brouage, il est cassé après la campagne de 1575 et l'édit de Poitiers. Rétabli durant la septième guerre de Religion il participe au siège de Montaigu et licencié la même année à la paix du Fleix.

  • Régiment de Bussy-Lameth
Ce régiment est levé le , par Charles, baron de Bussy-Lameth. Réformé le à la paix de Loudun, il est rétabli le . Fait prisonnier au siège de Soissons, en 1617, il est dispersé. Rétabli , durant la guerre de Trente Ans, il participe à la prise de Trèves en 1632 et y reste en garnison. En 1634, il se trouve au siège de la Mothe, en 1635 il est à la défense de Trèves, à la défense d'Hermanslein en 1636 puis aux sièges de Landrecies et de la Capelle en 1637. Le mestre de camp tué devant La Capelle est remplacé par Antoine François, comte de Bussy-Lameth. En 1638, le régiment participe aux prises de Blamont, de Lunéville et de Brisach et au siège et bataille de Thionville en 1639. En 1640 il est présent au siège d'Arras puis en 1641 aux sièges d'Aire-sur-la-Lys, de la Bassée et de Bapaume puis à la bataille de Honnecourt en 1642. En 1644, le régiment participe à la bataille de Fribourg, à la prise de Philisbourg et de Landau puis au siège de Dixmude en 1646. Réformé après cette campagne il est rétabli pour tenir garnison à Mézières et est licencié en .

Le régiment est levé le par Leonor de Rabutin, comte de Bussy, dit Leonor Bussy-Rabutin. Il sert en Bourgogne et en Languedoc. Réformé en 1630, il est rétabli le et participe dans le cadre de la guerre de Trente Ans au siège de La Mothe en 1634à la prise de Moyenvic, de Charmes et de Neufchâteau en 1635, au siège de Dôle et à la reprise de Corbie en 1636, aux sièges de Landrecies et de Maubeuge en 1637. Le régiment obtient le Drapeau blanc du royaume de France le . Le le régiment est cédé par le mestre de camp, Leonor Bussy-Rabutin, à son fils Roger, comte de Bussy-Rabutin avec lequel il se trouve aux siège et bataille de Thionville en 1639, au siège d'Arras en 1640, au siège de Lens et de Bapaume en 1641. Après la prise de cette ville, il est réduit à quatre compagnies de garnison en 1641. Rétabli le , dans le cadre de la Fronde, il est présent à la prise de Montrond en Berry puis aux sièges de Château-Porcien, de Vervins et de Sainte-Ménéhould en 1653. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1654 et participe à la prise de Puycerda. Revenu dans le nord de la France, il se trouve aux sièges de Condé, de Saint-Ghislain et de Valenciennes en 1656. Le il est incorporé dans le régiment de La Fère.

  • Régiment de Buttafuoco Régiment corse
Ce régiment corse est levé en 1769 après la pacification de la Corse, et formé à Aix par N. comte de Buttafuoco. Il se trouve en garnison à Tarascon en 1771 et à l'île d'Oléron en 1772. Le régiment est assimilé en 1772 aux troupes provinciales, et mis sous le titre de provincial de régiment de la Corse. Ce corps portait veste brune à capuchon, basques du devant relevées et agrafées à la poche; petit parement fermé en botte et collet verts, doublure verte, gilet blanc, ceinture à la Corse, culotte verte avec canons descendant à trois doigts au-dessous du jarret, guêtres de peau jaune; chapeau corse relevé d'un côté; boutons blancs. Armementcorse. En 1786, le gilet devint vert, l'habit eut des revers verts, et le capuchon fut supprimé.

  • Régiment de Buttler Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le par Richard Buttler pour participer à la guerre franco-espagnole. Il se trouve à l'attaque des lignes d'Arras en 1654 et est incorporé dans le régiment de Muskerry en .
Sommaire :
  • Régiment de Cabanac
Le régiment est formé des milices de Languedoc, par N. de Cabanac. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes et en Catalogne et participe au siège de Barcelonne en 1697. Il est licencié le .

  • Régiment de Cabrères
Le régiment est levé le par Antoine-François de Gontaut, comte de Cabrères dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il se trouve au siège de Fontarabie en 1638, au siège de Salses en 1639 et au siège de Turin en 1640. Il est licencié le .

  • Régiment de Cadenet
Le régiment est levé , dans le cadre des rébellions huguenotes, par Honoré d'Albert, marquis de Cadenet, qui devient duc de Chaulnes en . Réformé à la fin de la campagne, il est rétabli le , mis en garnison à Calais, et licencié en octobre de la même année.

  • Régiment de Caderousse
Le régiment est levé le par N. de Caderousse dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est envoyé à l'armée d'Italie, avec lequel il participe siège de Coni en 1641, et au siège de Tortone en 1642. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1645 et se trouve au siège de Roses. Il est licencié après cette campagne.

  • Régiment de Caen
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Caen, de Saint-Lô et de Vire sous le commandement du chevalier de La Luzerne. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Caetano Régiment italien
C'est l'ancien régiment de Grimaldi, qui est renommé « régiment de Caetano » après avoir été donné en 1711 à N. de Caetano. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment de Caixon
Le régiment est formé des milices de Montauban, par Jean de Caixon. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée des Alpes de 1690 à 1696 puis à l'armée de Catalogne avec laquelle il participe au siège de Barcelone en 1697. Il est licencié le .

  • Régiment de Calonge
Le régiment est levé le par N. de Calonge, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il se trouve à la bataille d'Avein en 1635 puis sert en Béarn en 1636. Il est licencié en 1637.

  • Régiment de Calvières
Le régiment est levé le par N. de Calvières, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il participe au siège de Roses durant lequel le mestre de camp est tué. Il est remplacé par un autre officier du même nom, avec lequel il se trouve à l'expédition des présides de Toscane en 1646, et à l'armée d'Italie en 1647. Il est licencié le .

Le régiment est levé le par N. de Louël, marquis de Calvisson[64]. Il est engagé en Italie dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Le il prend le nom de régiment de Montpezat.

  • Régiment de Calvisson (1642-1647)
C'est l'ancien régiment de Jonchères, qui prend en 1642, le nom de « régiment de Calvisson ». Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il est affecté à l'armée de Catalogne. Le , il prend le nom de régiment de La Ferté après avoir été donné à Henri de Sennectère, duc de La Ferté.

  • Volontaires de Cambefort
Voir à Volontaires

C'est l'ancien régiment de Laval (1712-1749), qui est renommé « régiment de Cambis » le après avoir été donné à Jacques-David, duc de Cambis d'Orsans. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il participe à l'expédition de Minorque et au siège de Mahon en 1756 puis il est employé en 1757 sur les côtes de Bretagne. Le 2e bataillon, passé en 1758 au Canada, est fait prisonnier à Louisbourg et conduit en Angleterre. Il est échangé en et participe à l'expédition navale du capitaine Thurot sur les côtes d'Irlande en 1760 puis à l'expédition de Portugal et au siège d'Almeida en 1762. Il est incorporé dans le régiment Royal le . Ce régiment avait six drapeaux ; ceux d'ordonnance avaient le fond blanc avec trois ondes rouges perpendiculaires à la hampe dans chaque carré. Il portait habit et culotte blancs, veste, collet et parements rouges, boutons entremêlés jaunes et blancs, pattes de poches ordinaires garnies de trois boutons, un jaune entre deux blancs; de même sur les manches ; chapeau bordé d'or et d'argent.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Cambis
Voir à Grenadiers

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et formé avec le 3e bataillon du régiment de Piémont. Il est donné au comte de Châteaurenaud. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il est affecté à l'armée des Alpes, avec laquelle il se trouve à la prise de Cahours en 1689 à la bataille de Staffarda en 1690 durant laquelle le colonel y est blessé. Il est donné en 1693 à Charles-François-Anne, comte de Montberon, et en 1694 à N. de Vienne, marquis de Presles avec lequel il se trouve au siège de Valenza[7] en 1696 puis il est dirigé sur l'armée de Flandre en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée l'armée d'Italie en 1701 et participe à la défense de Crémone en 1702 durant laquelle le colonel y est tué. Il est donné le à François-Louis d'Hautefort, comte de Marqueyssac. Le régiment assiste à la bataille et la prise de Luzzara en 1702, à l'expédition de Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue, et à la bataille de Cassano en 1704 et 1705, au siège et bataille de Turin en 1706 et il rejoint l'armée du Dauphiné de 1707 à 1710. Donné à Jérôme-Augustin de Boisset, marquis d'Arville, il passe à l'armée de Flandre en 1711 et se trouve à la bataille de Denain, aux prises de Douai, de Le Quesnoy et de Bouchain en 1712. Donné le à Claude-Louis de Bouthillier de Chavigny, marquis de Pont-sur-Seine il se bat avec l'armée du Rhin de 1733 à 1735 dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne. Il sert en Corse de 1739 à 1741, puis, durant la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre en 1742 et est donné le à Charles Pierre, marquis de La Châtre-Nançay. Il participe à la défense de l'Alsace en 1744, à la prise de Kronenbourg en 1745, aux sièges de Mons, de Charleroi et de Namur, bataille de Rocoux en 1746, à la défense de la Provence et à la conquête du Comté de Nice en 1747 et il est affecté à l'armée du Var en 1748. Durant la guerre de Sept Ans, il sert en Bretagne en 1756, puis rejoint l'armée d'Allemagne, avec laquelle il se trouve à la bataille de Hastenbeck, et à la conquête du Hanovre en 1757, et à la bataille de Krefeld en 1758. Il est donné le à Armand-Charles de La Galissonnière, vicomte de Barrin, il retourne en Bretagne, et se trouve à la bataille de Saint-Cast, en 1758 puis il part en pour l'Île-de-France et les Indes. Il est donné à Louis-Charles Le Pellerin de Gauville et rentre en France en 1763. Il s'embarque de nouveau pour Saint-Domingue en 1764 et est donné le à Eugène-Eustache de Mézières, comte de Béthizy. Le régiment rentre en France en 1766 et occupe successivement les garnisons de Rocroi, de Longwy, de Gex, de Philippeville, de Bouchain, de Bellisle, de Brest, de Bordeaux, de Bayonne et de nouveau de Belle-Isle. Il est donné le à Jean-Gabriel de La Roque, comte de Podenas et incorporé le dans le régiment de Saintonge. Les deux drapeaux d'ordonnance de Cambrésis avaient leurs carrés partagés en quatre triangles, dont deux verts opposés, le 3e rouge et le 4e jaune. Il porta jusqu'en 1763 habit et culotte blancs, collet, parements et veste rouges; boutons jaunes ; poches larges, garnies de neuf boutons disposés en pattes d'oie; six boutons sur la manche; chapeau bordé d'or. En 1763, il se distingua par les parements vert de Saxe et les boutons jaunes.

Le « régiment de Cambrésis » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 3e et 4e bataillons du régiment de Flandre. Il est engagé dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. Il est devenu depuis la Révolution le 20e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment de Campbell Régiment écossais
Ce régiment écossais, est levé le par N. Campbell, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Guyenne puis à l'armée de Catalogne avec laquelle il se trouve à la prise de Puycerda en 1654. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.

  • Régiment de Camps
C'est l'ancien régiment d'Hocquincourt, qui est donné en 1639 à Charles de Mannay de Camps-en-Amienois et qui prend le nom de « régiment de Camps ». Il est licencié le .

  • Régiment de Candalle (1572-1573)
Ce régiment est levé en 1572 en Gascogne par N. de Foix-Candalle pour la quatrième guerre de Religion. Il participe au siège de Sommières, ou son mestre de camp est tué. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Candalle (1621-1629)
Le régiment est levé le par Henri de Nogaret d'Epernon, duc de Candalle, dans le cadre de la guerre de Quatre-Vingts Ans. Le régiment passe au service de la Hollande puis est donné en à Jean-Antoine de Saint-Simon, marquis de Courtaumer prenant le nom de régiment de Courtaumer.

  • Régiment de Candale (1634-1640)
C'est l'ancien régiment de La Valette, qui prend le nom de « régiment de Candalle » le après avoir été donné à Henri de Nogaret, duc de Candalle. Le régiment passe au service de la Hollande en 1635 puis, donné en 1640 il prend le nom de régiment d'Estrades.

  • Régiment de Candalle (1649-1654)
Ce régiment est levé le par Louis-Charles-Gaston de Nogaret, duc de Candalle. Affecté à l'armée de Guyenne en 1650, il est incorporé en 1654 dans le régiment des Vaisseaux.

  • Régiment de Candalle (1650-1658)
Voir régiment des Vaisseaux-Candalle

  • Régiment de Canillac (1654-1655)
Le régiment est levé le en Auvergne par Guillaume de Montboissier, marquis de Canillac. Ce régiment qui était formé de 400 chevau-légers à pied, initialement affecté à l'armée de Piémont, passe en Franche-Comté et fait le siège de Belfort. Il est licencié en 1655.

  • Régiment de Canillac (1707-1708)
Ce régiment passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. de Canillac, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Bellesuvée après avoir été donné en 1708 à N. de Bellesuvée.

  • Régiment de Canisy (1585-1585)
Le régiment est levé, en , par N. de Carbonnel de Canisy, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il sert en Guyenne et est licencié après la campagne.

  • Régiment de Canisy (1622-1639)
Le régiment est levé le par René de Carbonnel, marquis de Canisy[65] pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il sert en Normandie et il est réformé le . Il est rétabli le , pour la guerre de Trente Ans, et envoyé à l'armée de Picardie jusqu'en 1633 avant de passer en Lorraine puis en Valteline en 1635 ou, rattaché à l'armée d'Italie, il se trouve au siège de Valenza[66] ou son mestre de camp est tué. Le régiment est alors donné à un autre membre de la famille Canisy, René de Carbonnel marquis de Canisy, avec lequel le régiment sert en Lorraine en 1639 et participe à la bataille et au siège de Thionville et y est détruit[67]

  • Régiments Cantabres

Voir Volontaires-Cantabres et Chasseurs-Cantabres


  • Régiment des Cantons Régiment suisse
En 1554, durant la dixième guerre d'Italie, le colonel In der Halden amène en France, à l'armée de Picardie, un corps suisse qui porte le titre de « régiment des Cantons ». Il est congédié la même année.

Ce régiment est formé sous ce titre le , avec une partie de l'ancienne légion de Saint-Domingue, pour le service de la colonie de Saint-Domingue. Le « régiment du Cap » est devenu sous la Révolution le 106e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Caraffa Régiment italien
C'est l'ancien régiment de Pratamano, qui est renommé « régiment de Caraffa » après avoir été donné le à N. Caraffa. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment de Caraman
C'est l'ancien régiment de La Cru, qui prend le nom de « régiment de Caraman » après avoir été donné en 1705 à N. Riquet de Caraman. Il prend le nom de régiment de Lannion (1711-1714) en 1711 après avoir été donné à Anne Bretagne, marquis de Lannion.

  • Régiment de Caravas
Ce régiment est levé, en Bretagne, en , par N. de Caravas, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1585 il participe au combat d'Angers et est licencié après cette campagne.

  • Régiment de Carbonel
Le régiment est levé, en , par Hervé de Carbonnel, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il sert en Guyenne et est licencié après la campagne.

  • Régiment de Carcado
Autre nom du régiment de Kercado

  • Régiment de Carces (1629-1656)
Le régiment est levé, le , par Jean de Pontevez, comte de Carces dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe aux sièges de Privas et d'Alès et prend, le , le titre de régiment de Provence où il séjourne habituellement. En 1636 il assimile le régiment de Montmèjean avec lequel il se trouve engagé dans la guerre de Trente Ans, sous son nom de « régiment de Carces », il participe à la reprise des îles de Lérins en 1637 puis au secours de Salses en 1639. Embarqué en 1641 sur la flotte de l'archevêque de Bordeaux il rejoint l'armée de Catalogne de 1642 à 1645 puis il participe en 1646 à l'expédition des présides de Toscane et au siège d'Orbitello. Il reste en Italie jusqu'en 1650 puis il passe en 1654 en Catalogne. Il est licencié en 1656, à la mort du comte de Carces.

  • Régiment de Carces (1652-1652)
Le régiment est levé le par N. de Pontevès, comte de Carces. Il est licencié la même année.

Ce régiment est levé sous ce titre, le , par le cardinal de Richelieu. Il prend en 1636 le nom de régiment de La Marine.

  • Régiment du Cardinal de Sainte-Cécile
Ce régiment est levé le par Michel Mazzarini, cardinal de Sainte-Cécile, mort la même année. Il prend le nom de régiment de La Fare (1648-1654) après avoir été donné le au mestre de camp lieutenant, Antoine, baron de La Fare.

Ce régiment piémontais est levé en par Philibert de Savoie, prince de Carignan. Admis dans l'armée française sur pied étranger, il prend le nom de régiment de Carignan-Balthazard en 1658 des noms de son propriétaire et de son colonel M. de Balthazard.

  • Régiment de Carignan (1775-1785)
Autre nom du régiment de Savoie-Carignan

C'est l'ancien régiment de Carignan, qui prend en 1658, le nom de « régiment de Carignan-Balthazard » après avoir été fusionné avec le régiment de Balthazard (1658-1665). Envoyé au Canada il prend le nom de régiment de Carignan-Sallières en 1662, après la mort de son colonel M. de Balthazard, des noms de son propriétaire et du premier capitaine du régiment M. de Salières qui en devient son colonel.

C'est l'ancien régiment de Carignan-Balthazard, qui prend en 1662, le nom de « régiment de Carignan-Sallières ». Il se trouve au Canada jusqu'en 1668 ou il est de retour en France et participe à partir de 1671, à la guerre de Hollande. Il prend le nom de régiment de Soissons le , après avoir été donné à Louis-Thomas de Savoie, comte de Soissons.

  • Régiment de Carlisle Régiment anglais
Ce régiment anglais est levé le par Thomas Howard, comte de Carlisle dans le cadre de la Guerre de Hollande. Il est engagé dans la campagne de Hollande en 1672, la campagne de Westphalie en 1673 durant laquelle il se trouve aux batailles de Sintzheim, d'Entzheim et de Mulhausen en 1674, aux combats de Turckheim et Altenheim en 1675. Le colonel est tué en 1676 près de Saverne. Il est ensuite présent à la bataille de Kokersberg et au siège de Fribourg en 1677. Il est licencié le après les traités de Nimègue.

  • Régiment de Carmain
Le régiment est levé le par Adrien de Montluc de Cramail, comte de Carmain dans le cadre de la répression contre les Huguenots. En 1621, il se trouve au siège de Montauban et est réformé le . Rétabli le , il sert en Languedoc puis durant la guerre d'Italie, en 1624 il est engagé au combat du Pas de Suse. En 1629 dans le cadre de la troisième rébellion huguenote, il se trouve au siège d'Alès. En 1630, dans le contexte de la guerre de Succession de Mantoue, il participe au combat de Veillane, à la prise de Saluces et de Carignan. Affecté à l'armée de Lorraine en 1635, il se trouve à la prise de Saint-Mihiel. Il est licencié en 1643 à la mort du mestre de camp. Ce régiment est quelquefois désigné sous le nom de régiment de Cramail.

  • Régiment de Carné
Le régiment est levé par N. de Carné. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin et est appelé en Flandre en 1706. C'est pendant que le régiment traverse Verdun que le futur général François de Chevert s'y enrôle. Il prend le nom de régiment d'Hoccart après avoir été donné le à Zacharie Hoccart.

  • Régiment des Fusiliers de Carrion-Nisas
Voir à Fusiliers

  • Régiment de Casal Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est levé le , sur le pied de dix compagnies, par Pierre de Perrien, marquis de Crénan, pour tenir garnison à Casal dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il participe à la défense de cette ville en 1692 et en 1695. Il est licencié le .

  • Régiment de Castéja
Le régiment est levé le par Jean-François de Biaudos, marquis de Castéja[18]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin en 1703 et participe au siège de Brisach, où il reste en garnison. Il est donné le à Charles-Louis de Biaudos, comte de Castéja (en)[18] et il prend le nom de régiment de Saint-Léger (1709-1713) en 1709 après avoir été donné à N. de Saint-Léger.

  • Régiment de Castelan
Le régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par Olivier de Castelan. Il est envoyé au secours de Leucate en 1637, aux secours de Brema et de Verceil en 1638 à la prise de Chivasso, au combat de La Route (La Rotta)[9], en Piémont, près de Carmagnole en 1639, aux sièges de Casal et de Turin en 1640 au siège de Tortone en 1642, et au siège de Santia en 1644 et est licencié à la fin de cette année.

Ce régiment qui est levé, durant la guerre de Trente Ans, le par N. Marion, baron de Castelbayard est renommé régiment de Montausier en 1629.

  • Régiment de Castelet
Le régiment est levé le par Charles-Félix-Hyacinthe de Galéan des Issarts, marquis de Castelet. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée du Rhin en 1703, se trouve au siège de Brisach en 1703 et y reste en garnison après la prise de la place forte, à la défense de Landau en 1704, puis il est employé dans les lignes de la Lauter jusqu'en 1713. Il est incorporé le dans le régiment de La Gervasais.

C'est l'ancien régiment de Reynold (1692-1702), qui est renommé « régiment de Castellas » le et qui prend le nom de régiment de Bettens (1722-1739 le .

C'est l'ancien régiment de Vigier (1740-1756), qui est renommé « régiment de Castellas » le et qui est devenu sous la Révolution le 66e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de La Force (1625-1631)]], qui, après avoir été donné à François Nompar de Caumont-La Force, marquis de Castelmoron, est renommé « régiment de Castelmoron » en 1631 et qui prend le titre de régiment d'Orval en 1646.

  • Régiment de Castelnau (1587-1587) Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Henri baron de Castelnau. Le régiment participe à la bataille de Coutras et est licencié en la même année.

  • Régiment de Castelnau (1635-1644)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par Jacques, marquis de Castelnau-Mauvissière. En 1635 le régiment participe à la bataille des Avins, en 1638 à la défense de Guise et en 1639 au siège d'Hesdin[69]. Mis en garnison à Pont-à-Mousson en 1640, il se trouve au siège d'Aire en 1641. Affecté à l'armée d'Allemagne en 1642, il participe à la défense de Rottweil durant laquelle i1 est détruit et ses débris entrent, en 1644, dans la formation du régiment Mazarin-Français.

  • Régiment de Castelnau (1646-1649)
Ce régiment est levé le par Louis de Castelnau de Rouvres, pour tenir garnison à Bourbourg, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il est licencié après la campagne de 1649.

C'est l'ancien régiment de Silly, qui est renommé « régiment de Castelnau » en 1665 et qui prend le nom de régiment de Bourbonnais en 1673.

  • Régiment de Castelnau (1712-1714)
C'est l'ancien régiment de Champigny, qui est renommé « régiment de Castelnau » en 1712 après avoir été donné par N. de Castelnau et qui est licencié en 1714.

  • Régiment de Castelnau-Mauvissière (1636-1642)
Ce régiment est levé le par Jacques, marquis de Castelnau-Mauvissière dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Allemagne, il est incorporé en 1642 « avec un autre régiment appartenant au même chef ».

  • Régiment de Castelnau-Mauvissière (1650-1651)
C'est l'ancien régiment de Wall qui, après la mort du colonel Edmond Robert de Wall est donné le à Jacques, marquis de Castelnau-Mauvissière[70] et renommé « régiment de Castelnau-Mauvissière ». Rattaché à l'armée de Guyenne en 1651, il participe au « siège des tours de La Rochelle »[22]. Il reprend le nom de régiment de Wall lorsqu'il est donné en à un autre membre de la famille de Wall.

  • Régiment de Casteras
Voir régiment de La Rivière-Castéras

  • Régiment de Castrevieille
Le régiment est levé par N. de Castrevieille dans le cadre de la guerre franco-espagnole. En 1637, il embarque sur la flotte d'Henri de Lorraine comte d'Harcourt et participe à la reprise des îles de Lérins, et porte secours à Leucate. Affecté à l'armée d'Italie en 1638, il est mis en garnison à Alexandrie, où il demeure jusqu'à son licenciement en 1657.

Le régiment est levé le par René-Gaspard de La Croix, marquis de Castries. Il prend le noms de régiment de Morangiès le

C'est l'autre nom du régiment Mazarin-Catalan.

  • Régiment de Catinat
Le régiment est levé le par Nicolas de Catinat de Saint-Gratien, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il participe au siège de Philippsburg en 1688, puis il rejoint l'armée des Alpes en 1689 et assiste à la prise de Cahours en 1689, à la Bataille de Staffarda, aux prises de Saluces, de Barges et de Suze en 1690, à la conquête de la Savoie et de Nice en 1691, à la bataille de La Marsaglia en 1693, au siège de Valenza[7] en 1696, puis il rejoint l'armée de Flandre avec laquelle il se trouve au siège d'Ath en 1697. Il prend le nom de régiment de Sillery après avoir été donné le à Félix-François Bruslart, marquis de Sillery.

  • Régiment de Caumont
Autre nom du régiment de La Force.

  • Régiment de Caupos
Le régiment est levé le par N. de Caupos. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste dans les garnisons de Flandre. Il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Cavoye
Le régiment est formé par ordre du , avec les milices d'Amiens, par Gilbert Oger de Cavoye. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il se trouve à l'armée de Flandre jusqu'en 1692, puis il rejoint l'armée de la Moselle en 1693, retourne à l'armée de Flandre en 1694 et assiste au bombardement de Bruxelles en 1695 puis il est mis en garnison à Arras. Il prend le nom de régiment de Mouchy après avoir été donné à N. de Noailles, comte de Mouchy.

  • Régiment de Caylus (1712-1714)
C'est l'ancien régiment d'Houdetot (1706-1712), qui prend le nom de « régiment de Caylus » après avoir été donné en à N. chevalier de Caylus. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.

  • Régiment de Caylus-Rouairoux (1710-1715)
C'est l'ancien régiment de Villeneuve, qui prend le nom de « régiment de Caylus » après avoir été donné le à Henri-Joseph, comte de Caylus-Rouairoux[71]. Il est réformé le .

  • Régiment de Cerny
Le régiment est levé le par N. comte de Cerny, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Alsace puis il est licencié le .

  • Régiment des Cévennes
C'est l'ancien régiment de Lecques (1630-1631), qui prend le titre de « régiment des Cévennes » le . Il passe en Italie à la fin de 1636 et participe à la défense d'Asti et au combat de Montebaldone en 1637 et à la défense de Brema en 1638. Il passe en Roussillon en 1639 et participe au siège d'Estagel et au secours de Salses. Il revient en Italie en 1640, assiste au siège de Turin puis il rejoint l'armée de Picardie en 1641 avec laquelle il combat à la bataille de la Marfée et au siège de Bapaume. Il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Chablais Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est passé au service de la France le dans le cadre de la guerre de Hollande. Affecté à l'armée de Flandre, il participe aux sièges de Valenciennes et de Cambrai en 1677, aux sièges d'Ypres et de Gand, et à la bataille de Saint-Denis en 1678. Il est licencié le . Les sergents et soldats italiens du régiment permettent de former le régiment de Saint-Laurent.

  • Régiment de Chabrignac
Le régiment est levé en par N. de Chabrignac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .

  • Régiment de Chabrillant
Ce régiment est levé le par N. de Moreton, marquis de Chabrillant. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin puis à l'armée de Bavière en 1704 et se trouve à la bataille d'Hochstedt durant laquelle le régiment est complètement détruit, et le colonel est tué.

  • Régiment de Grenadiers-Royaux de Chabrillant
Voir à Grenadiers

C'est l'ancien régiment de Senneterre (1734-1739), qui est renommé « régiment de Chaillou » le et qui prend le nom de régiment de Ségur (1743-1745) le .

  • Régiment de Chalabre
Le régiment est levé le par N. de Chalabre, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .

  • Régiment de Chalençay
Le régiment est levé par Jacques de Damas, comte de Chalençay dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au secours de Mayence et prend, le , le titre de la province de Bourgogne devenant le régiment de Bourgogne.

  • Régiment du Challar Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. du Challar. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Chalmazel
Le régiment est levé le par Louis de Talaru, marquis de Chalmazel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin, participe à la défense d'Haguenau en 1705, et est envoyé dans les lignes de la Lauter jusqu'à la paix. Il est incorporé le dans le régiment de Picardie.

  • Régiment de Châlons
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Châlons, de Saint-Dizier et de Mazarin, sous le commandement du comte François de Monteynard[72], remplacé en 1774 par le marquis de Beaumont d'Auty[73]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Chambaret
Le régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Chambaret. Il sert en Champagne et participe à la défense de Beaumont-en-Champagne. Il est licencié en 1592.

  • Régiment de Chambaud
C'est l'ancien régiment de Thorigny (1706-1706), qui prend le nom de « régiment de Chambaud » après avoir été donné en 1706 à N. de Chambaud. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est en garnison en Flandre jusqu'en 1708, puis dans les lignes de la Lauter de 1709 à 1713. Le deuxième bataillon est réformé en , et le premier bataillon en .

C'est l'ancien régiment de Kercado, qui donné à François Sidrac de Chambellay est renommé « régiment de Chambellay », le , et qui prend le nom de régiment de Montaigu en 1667.

  • Régiment de Chamblay
C'est l'ancien régiment de Phalsbourg, qui est renommé « régiment de Chamblay » en 1632 et qui prend le titre de régiment de Lorraine (1635-1669) en 1635.

  • Régiment de Chamilly
Le régiment est levé le par Noël Bouton, maréchal de Chamilly. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Mornac après avoir été donné le à Charles-Léon Boscal de Réals, comte de Mornac.

  • Régiment de Chamoy
Ce régiment levé en , par N. de Chamoy, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, est licencié la même année.

  • Régiment de Champagnac Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par N. de Champagnac. L'unité rejoint le prince, Louis Ier de Bourbon-Condé, après la bataille de Saint-Denis. En 1568, il participe à la prise d'assaut de Pont-sur-Yonne et est licencié le à la paix de Longjumeau.

[Voir à Bandes

  • Légion de Champagne
Elle est formée par ordonnance du avec les anciens francs-archers des provinces de Champagne, Bourgogne et Nivernais et disparait après 1576.

C'est l'ancien Régiment de Montcassin, qui est renommé « régiment de Champagne » en 1585. Le 2 compagnies du régiment sont tirées pour permettre de former le régiment Royal-Bombardiers. Le le bataillon de La Robinière, est détaché du « régiment de Champagne » pour former le régiment de Barrois. Le le bataillon de Bombelles du « régiment de Champagne » forme le régiment de Permangle. Le il reçoit l'incorporation du régiment de La Londe (1706-1714). Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Ussy. Le il reçoit l'incorporation du régiment du Roure (1706-1714). Le le régiment de Bugey est incorporé dans le « régiment de Champagne ». Par ordonnance royale du , les 1er et 3e bataillons du régiment forment le régiment de Ponthieu. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine. Le « régiment de Champagne » est devenu sous la Révolution le 7e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Champigny
C'est l'ancien régiment de Bourdonné (1636-1646), qui est renommé « régiment de Champigny » après avoir été donné en 1707 à N. de Champigny. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert sur les Alpes jusqu'en 1710, passe en Catalogne et revient en Dauphiné en 1711. Il prend le nom de régiment de Castelnau (1712-1714) après avoir été donné en 1712 a N. de Castelnau.

  • Régiment de Chaperon
C'est l'ancien régiment de La Rivière-Puytaillé, qui est renommé « régiment de Chaperon » en 1585 en . Il est incorporé le , à la paix de Saint-Germain-en-Laye, dans le régiment de Brissac (1569-1585).

C'est l'ancien régiment de Nerestang, qui est renommé « régiment de Chappes » en 1611 et qui reprend le nom de régiment de Nerestang en 1631.

C'est l'ancien régiment de Dampierre (1652-1689), qui est renommé « régiment de Chappes » en 1689 et qui prend le nom de régiment d'Humières en 1690.

  • Régiment de Charbonnières (1568-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé dans le Rouergue en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Gabriel Prévost de Charbonnières. Il sert dans le Béarn et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Charbonnières Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Gabriel Prévost de Charbonnières. En 1585, il participe à la siège de Tulle et en 1586 à la défense de Lusignan. En 1587, le régiment se trouve au siège de Fontenay, au combat de La Mothe-Saint-Héray et à la bataille de Coutras. En 1588 il participe à la reprise de Marans, au combat des Herbiers, à la prise de Niort et de Maillezais. En 1589 on trouve le régiment au secours de Tours, au combat de Bonneval et siège de Pontoise. Le mestre de camp est tué devant Pontoise d'une arquebusade, pendant que le roi de Navarre s'appuyait sur son épaule. Le régiment est incorporé dans les Gardes de Navarre.

  • Régiment de Charlemont Régiment irlandais
Le régiment de Charlemont, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes de Normandie en 1692, à l'armée du Rhin en 1693 puis il est mis en garnison à Strasbourg. Il est incorporé le dans le régiment de Galmoy.

  • Régiment de Charlevoix
C'est l'ancien régiment d'Erlach-Français, qui prend en 1650, le nom de « régiment de Charlevoix » après avoir été donné à N. de Charlevoix. Il est licencié en 1654.

  • Régiment de Charnacé
Ce régiment est levé le , par Hercule de Girard, baron de Charnacé dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Alors qu'il sert en Hollande, le mestre de camp est tué, en 1637, devant Breda. Le régiment prend alors le nom de régiment de Haucourt du nom de son nouveau mestre de camp N. de Haucourt.

  • Régiment de Charnailles
Voir régiment de Marloup de Charnailles

  • Régiment de Charnières
Ce régiment est levé en , par N. de Charnières, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1585 il participe au combat d'Angers et est licencié la même année.

  • Régiment de Charolais (1692-1714)
Le régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Gabriel d'Hautefort, chevalier de Montignac. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée de Flandre, et se trouve à la bataille de Neerwinden en 1693, et il rejoint l'armée d'Allemagne en 1694. Donné à Barthélemy-Gabriel, comte d'Espinay, il passe à l'armée de la Meuse en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est engagé dans l'armée de Flandre en 1701 et se trouve au siège de Nimègue en 1702, à la bataille d'Ekeren en 1703, puis il passe sur le Rhin, et participe au siège de Brisach cette mêmeannée. Il passe à l'armée des Alpes en 1704 et se trouve au siège de Nice en 1705, il rallie l'armée d'Espagne en 1706, sert à la bataille d'Almansa, et siège de Lérida en 1707, au siège de Tortose en 1708, passe à l'armée de Dauphiné en 1709, à l'armée de Flandre en 1710, et est mis en garnison au Quesnoy. Il est donné en 1712 à Jacques Berbier du Metz[74] et se trouve à la défense du Quesnoy. Incorporé dans le régiment de Lyonnais le .

C'est l'ancien régiment d'Enghien, qui est renommé « régiment de Charolais » le après avoir été donné le à Charles de Bourbon-Condé comte de Charolais. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reprend le nom de régiment d'Enghien le après avoir été donné à Louis de Bourbon-Condé comte de Clermont.

  • Régiment de Charost (1630-1658)
Ce régiment est levé le , par Louis de Béthune, comte de Charost, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il participe à la conquête de la Savoie puis il est réformé après le traité de Cherasco en 1631. Il est rétabli le , sur le pied de 15 compagnies de 70 hommes pour tenir garnison à Calais. Après avoir assuré la défense de Calais en 1657[75], il est licencié en .

C'est l'ancien régiment d'Humières]], qui est renommé « régiment de Charost » en 1702 et qui prend le nom de régiment de Saillant le .

  • Régiment de Charry
Il est formé en Guyenne, par ordre du , par Jacques de Charry lors de la première guerre de Religion. Après s'être porté au secours de Bordeaux, le régiment participe ensuite à la bataille de Vergt puis il est placé à la garde de Chartres pendant la bataille de Dreux. En 1563, il se trouve aux sièges d'Orléans et du Havre. Le régiment est cassé le , après la paix d'Amboise, et quatre enseignes entrent dans la composition de la Garde du Roi. Ce régiment est l'origine des Gardes Françaises.

Le régiment est levé le pour Philippe d'Orléans, duc de Chartres et composé que d'un seul bataillon de treize compagnies, dont trois furent tirées du régiment de Sault, trois du régiment de Touraine, six du régiment d'Orléans et une du régiment de Vermandois. Il est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, la guerre de Succession d'Espagne et la guerre de la Quadruple-Alliance. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Vallouze] Il prend le nom de régiment d'Étampes le après avoir été donné à Charles de La Ferté-Imbault marquis d'Étampes. Il reprend le nom de « régiment de Chartres » le après avoir été repris par Louis, duc de Chartres. Il participe à la guerre de Succession d'Autriche et à la guerre de Sept Ans. Le « régiment de Chartres » est est devenu depuis la Révolution le 90e régiment d'infanterie de ligne.

  • Bataillon de Chasseurs des Alpes également appelé Chasseurs des Alpes
Cette unité est formée le pour être réunie au 1er régiment de chasseurs à cheval. Le , les régiments de chasseurs à cheval et les bataillons de chasseurs à pied sont séparés, et les compagnies d'infanterie des « Chasseurs des Alpes » est mis sous le titre de bataillon de Chasseurs Bretons.

  • Bataillon de Chasseurs des Ardennes également appelé Chasseurs des Ardennes
Cette unité est formée le pour être réunie au 6e régiment de chasseurs à cheval. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs du Gévaudan » prennent le nom de 10e bataillon de chasseurs à pied.

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  • Bataillon de Chasseurs d'Auvergne également appelé Chasseurs d'Auvergne
C'est l'ancien bataillon de Chasseurs des Pyrénées, qui est renommé « bataillon de Chasseurs d'Auvergne » le après la séparation des régiments de chasseurs à cheval et des bataillons de chasseurs à pied. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs d'Auvergne » prennent le nom de 7e bataillon de chasseurs à pied.

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  • Régiment des Chasseurs de Béringuier également appelé Chasseurs de Béringuier
Ce régiment est levé le par N. de Béringuier, sur le pied de 422 chasseurs à pied en deux compagnies tirés des montagnes des Cévennes. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est licencié le . Il portait un juste au corps de drap vert; à collet, parements, veste et culotte rouge et dont les officiers et les sergents sont pourvus d'un fusil à deux coups et d'un pistolet[39].

  • Bataillon de Chasseurs Bretons également appelé Chasseurs Bretons
C'est l'ancien bataillon de Chasseurs des Alpes, qui est renommé « bataillon de Chasseurs Bretons » le après la séparation des régiments de chasseurs à cheval et des bataillons de chasseurs à pied. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs Bretons » prennent le nom de 6e bataillon de chasseurs à pied.

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  • Bataillon de Chasseurs Cantabres également appelé Chasseurs Cantabres
C'est l'ancien régiment de Montréal (1788-1788), qui, par ordonnance du , est constitué en un corps d'infanterie légère, sous le titre de « Chasseurs Cantabres ». Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs Cantabres » prennent le nom de 5e bataillon de chasseurs à pied.

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  • Bataillon de Chasseurs des Cévennes également appelé Chasseurs des Cévennes
Cette unité est formée le pour être réunie au 4e régiment de chasseurs à cheval. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs des Cévennes » prennent le nom de 9e bataillon de chasseurs à pied.

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  • Régiment des Chasseurs de Colonne également appelé Chasseurs de Colonne
Ce régiment est levé le par N. de Colonne, sur le pied de 422 chasseurs à pied en deux compagnies. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est licencié le et une partie entre, le , dans la composition du régiment des Volontaires de Dauphiné.

  • Régiment des Chasseurs de Conflans
Voir régiment des Dragons-Chasseurs de Conflans

  • Bataillon de Chasseurs Corses également appelé Chasseurs Corses
Cette unité est formée sous ce titre le , avec le 1er bataillon du régiment Royal-Corse. Il participe aux opérations de la guerre et, le 28 prairial an III (), il entre dans la composition de la 4e demi-brigade légère de première formation.

Ce régiment est formé, à une compagnie, le , par Jean-Chrétien Fischer. Cette formation est successivement augmenté jusqu'à former un corps de huit compagnies d'infanterie et huit de cavalerie. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert en Flandre et en Alsace en 1744, désole la Souabe autrichienne, passe à l'armée du Bas-Rhin en 1745 et surprend le Gazetier de Francfort, dont on avait à se plaindre. Il passe à l'armée de Flandre en 1746, et se couvre de gloire en 1747 au siège de Berg-op-Zoom. L'unité comptait alors 400 chasseurs à pied et 200 chasseurs à cheval sous les ordres de Fischer qui avait rang de lieutenant-colonel. Réduit à la paix à 220 hommes, il est porté le à 500 hommes, puis en à l'effectif de 2 000 hommes. Il sert dans l'armée d'Allemagne et participe aux sièges de Marbourg et de Ziegenheim en 1758 durant lesquels il enlève quatorze canons et les magasins de l'ennemi, puis aux sièges de Göttingen et d'Embeck, où il écrase les chasseurs hanovriens, se trouve à la bataille de Bergen ou il y défait un corps considérable au passage de la rivière d'Arlof, puis il bat quelques jours après un bataillon de grenadiers et les dragons prussiens de Finkenstein, détruit deux escadrons et en prend trois avec deux étendards, à la défense d'Oberwitter en 1759, à la défense des postes de la Roër, aux batailles de Warburg et de Clostercamps, où il défend l'abbaye avec acharnement, en 1760. Il prend le titre de régiment des Dragons-Chasseurs de Conflans après avoir été donné le à Louis-Gabriel d'Armentières, comte de Conflans. En 1748, l'uniforme était entièrement vert pour l'infanterie. La cavalerie avait de plus la pelisse garance, le bonnet noir avec plume et cocarde blanches, et la schabraque garance ornée aux coins de trois poissons jaunes.

  • Bataillon de Chasseurs du Gévaudan également appelé Chasseurs du Gévaudan
Cette unité est formée le pour être réunie au 5e régiment de chasseurs à cheval. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs du Gévaudan » prennent le nom de 10e bataillon de chasseurs à pied.

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  • Régiment des Chasseurs de Grandpré également appelé Chasseurs de Grandpré
C'est l'ancien régiment des Chasseurs de Sombreuil, qui est renommé « régiment des Chasseurs de Grandpré » après avoir été donné en 1761 à N. de Grandpré. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il est licencié en 1761.

  • Régiment des Chasseurs de Monet également appelé Chasseurs de Monet
Ce régiment est levé en 1761 par N. de Monet sur le pied de 150 hommes, dont 60 chasseurs à pied, 40 chasseurs à cheval et 50 hussards. Engagé dans la guerre de Sept Ans il est donné en 1762 à N. Bohn. Il est licencié en . Uniforme : habit, culotte et gilet verts, bonnet de peau doublé de blanc pour les chasseurs; les hussards avaient pelisse et ganses vertes, dolman et culotte blanche.

  • Régiment des Chasseurs d'Origny également appelé Chasseurs d'Origny
Ce régiment est levé le par N. d'Origny, composé de cinq compagnies, et destiné à être embrigadé avec le régiment de hussards de Turpin. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il sert dans l'armée d'Allemagne et participe à l'attaque du village de Netze près Waldeck, le ou il fait mettre bas les armes à un bataillon de la légion britannique et durant laquelle le lieutenant-colonel d'Origny est tué d'un coup de feu dans la poitrine. Il est licencié en 1761.

  • Régiment des Chasseurs de Poncet également appelé Chasseurs de Poncet
Ce régiment est levé en 1761 par N. de Poncet sur le pied de 150 hommes, dont 60 chasseurs à pied, 40 chasseurs à cheval et 50 hussards. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il est licencié en .

  • Bataillon de Chasseurs des Pyrénées également appelé Chasseurs des Pyrénées
Cette unité est formée le pour être réunie au 2e régiment de chasseurs à cheval. Le , les régiments de chasseurs à cheval et les bataillons de chasseurs à pied sont séparés, et les « Chasseurs des Pyrénées » sont mis sous le titre de bataillon de Chasseurs d'Auvergne.

  • Bataillon de Chasseurs de Roussillon également appelé Chasseurs de Roussillon
Cette unité est formée sous ce titre le , avec l'excédant des régiments Royal-Italien et Royal-Corse. Il participe aux opérations de la guerre et, le 28 prairial an III (), il entre dans la composition de la 5e demi-brigade légère de première formation.

  • Régiment des Chasseurs de Sabattier également appelé Chasseurs de Sabattier
Ce régiment est levé le par N. de Sabattier, sur le pied de 422 chasseurs à pied en deux compagnies. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est licencié le et une partie entre, le , dans la composition du régiment des Volontaires de Dauphiné.

  • Régiment des Chasseurs de Sombreuil également appelé Chasseurs de Sombreuil
Ce régiment est levé le par N. de Sombreuil composé de cinq compagnies, et destiné à être embrigadé avec le régiment de hussards de Bercheny. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il sert dans l'armée d'Allemagne. Il prend le nom de régiment de Chasseurs de Grandpré après avoir été donné en 1761 à N. de Grandpré. Licencié en 1761.

  • Bataillon de Chasseurs des Vosges également appelé Chasseurs des Vosges
Cette unité est formée le pour être réuni au 3e régiment de chasseurs à cheval. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs des Vosges » prennent le nom de 8e bataillon de chasseurs à pied.

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  • Bataillon de Chasseurs Royaux Corses également appelé Chasseurs Royaux Corses
Cette unité est constitué sous ce titre le , avec le 1er bataillon du régiment Royal-Corse. Il participe aux opérations de la guerre et, le 28 prairial an III (), il entre dans la composition de la 3e demi-brigade légère de première formation.

  • Bataillon de Chasseurs Royaux de Dauphiné également appelé Chasseurs Royaux de Dauphiné
Cette unité est formée sous ce titre le , avec le 2e bataillon du régiment Royal-Italien. Il participe aux opérations de la guerre et, le 28 prairial an III (), il entre dans la composition de la 2e demi-brigade légère de première formation.

  • Bataillon de Chasseurs Royaux de Provence également appelé Chasseurs Royaux de Provence
Cette unité est formée sous ce titre le , avec le 1er bataillon du régiment Royal-Italien. Il participe aux opérations de la guerre et, le 28 prairial an III (), il entre dans la composition de la 1re demi-brigade légère de première formation.

  • Régiment de Chasteau
Le régiment est levé le par N. de Chasteau pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Tonneins puis il est licencié le .

  • Régiment de Chastellier-Barlot (1615-1628)
Ce régiment est levé le , par Léon du Chastellier-Barlot. Après avoir servi en Guyenne, il est réformé le . Rétabli le il est de nouveau réformé le . Une nouvelle fois rétabli le , dans le cadre des rébellions huguenotes, il participe, en 1621, aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Clérac, de Montauban et de Monheurt puis à la défense de Fontenay en 1622 avant d'être réformé le . Rétabli une nouvelle fois le pour participer au siège de La Rochelle il est incorporé le , après la capitulation de la cité protestante dans le régiment devenu Artois.

C'est l'ancien régiment de Beaumont, qui est renommé « régiment de Chastellier-Barlot » en 1628 et qui prend le nom de régiment de Bellenave en 1634.

  • Régiment de Chastellier-Barlot (1652-1652) 201
Le régiment est levé le par Léon du Chastellier-Barlot. Il est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment de Talaru (1758-1761), qui est renommé « régiment de Chastellux » le et qui prend le nom de régiment de Guyenne le .

  • Régiment de Chastes
C'est l'ancien régiment de Mancini (1708-1709), qui est renommé « régiment de Chastes » après été donné le à Louis de Clermont-Tonnerre, marquis de Chastes. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Clermont-Montoison le à N. de Clermont-Montoison.

  • Régiment de Châteaumorand
Ce régiment est levé le , par N. de Châteaumorand dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont et il est licencié en .

C'est l'ancien régiment de Saint-Vallier (1666-1671), qui est renommé « régiment de Châteauneuf » en 1671 et qui prend le titre de régiment d'Artois en 1673.

  • Régiment de Châteauneuf (1706-1709)
C'est l'ancien régiment de Saint-Aulaire, qui est renommé « régiment de Châteauneuf » le après avoir été donné à Louis Desmarest de Maillebois, baron de Châteauneuf[76]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille de Malplaquet en 1709. Il prend le nom de régiment de Montviel après avoir été donné le à Jacques de Vassal, marquis de Montviel.

  • Régiment de Châteauroux
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Bourges et de Châteauroux sous le commandement du marquis Louis François Jules Jehannot de Bartillat[77],[27]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Château-Thierry
Le régiment est levé le par N. de la Tour-d'Auvergne, duc de Château-Thierry. Il prend le nom de régiment de Saint-Léger (1670-1671), après avoir été donné en 1670, à l'Électeur de Cologne, le colonel-lieutenant N. de Saint-Léger.

C'est l'ancien régiment d'Aulbonne, qui est renommé « régiment de Châteauvieux » en 1783. Le régiment est devenu depuis la Révolution le 76e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Châtelet-Lomond
C'est l'ancien régiment de Sillery, qui est renommé « régiment de Châtelet-Lomond » en après avoir été donné en à Florent-Claude, marquis du Châtelet-Lomond. Le régiment participe, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, de 1707 à 1714 aux campagnes en Espagne et il est licencié en 1715.

  • Régiment de Châtillon (1628-1648)
Le régiment est levé en , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par Gaspard de Châtillon. Il passe au service de la Hollande et participe au siège de Genappe en 1641. Il prend le nom de régiment d'Alart en 1648.

  • Régiment de Châtillon (1704-1706)
C'est l'ancien régiment de Montarois, qui prend le nom de « régiment de Châtillon », en 1704 après avoir été donné à N. de Châtillon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est fait prisonnier au château de Pianezza[78] au commencement de 1706, et disparait.

  • Régiment de Chaulnes (1620-1632)
C'est l'autre nom du régiment de Cadenet.

  • Régiment de Chaulnes (1653-1659)
Ce régiment est levé le sur le pied de 24 compagnies de 100 hommes, par Charles d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Vingt compagnies sont mises en garnison à Doullens, et quatre à Rue. Il est licencié le .

  • Régiment de Chaussoy
Le régiment est levé le par N. de Chaussoy, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il est licencié en 1645.

  • Régiment de Chémault
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par N. de Chémault. Il sert pour la réduction de Marseille puis il est licencié la même année.

  • Régiment de Chémerault (1577-1577)
Ce régiment est levé en 1577, dans le cadre de la sixième guerre de Religion, par Émeric de Barbezières de Chémerault, pour le siège de Brouage. Après la prise de la ville il y est mis en garnison et est licencié la même année.

  • Régiment de Chémerault (1646-1649)
C'est l'ancien régiment de Bourdonné (1636-1646), qui est renommé « régiment de Chémerault » en 1646 et qui prend le titre de régiment de Raymond en 1649.


  • Régiment du Chevalier de Damas également appelé Régiment de Damas (1695-1699)
Ce régiment est levé le et formé le du bataillon de Boisrargues du régiment de Picardie, pour Jean-Jacques, chevalier de Damas. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée du Rhin. Il est réformé le .

  • Régiment du Chevalier de Léon également appelé Régiment de Léon
C'est l'ancien régiment du Pont du Château, qui est renommé « régiment du Chevalier de Léon » après avoir été donné en 1710 à N. de Rohan, Chevalier de Léon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Catalogne en 1713 et participe au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié le .

  • Régiment du Chevalier de Sourches également appelé Régiment de Sourches (1703-1706)
C'est l'ancien régiment de Sanzay (1702-1703), qui est renommé « régiment du Chevalier de Sourches » le après avoir été donné à N. du Bouchet, chevalier de Sourches. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Choiseul-Beaupré après avoir été donné le à Antoine, baron de Choiseul-Beaupré.

  • Régiment de Chevignon
Le régiment est levé en par N. de Chevignon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .

  • Régiment de Chevron
C'est l'ancien régiment de Rozières, qui est renommé « régiment de Chevron » après avoir été donné en 1707 à N. de Chevron. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Bonnières après avoir été donné en 1712 à N. de Bonnières.

  • Régiment de Choisel
Le régiment est levé le par N. chevalier de Choisel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Espagne. Il prend le nom de régiment d'Houdetot (1712-171]] après avoir été donné en à N. chevalier d'Houdetot.

  • Régiment de Choiseul (1702-1705)
Le régiment est levé le par N. de Choiseul-Staiville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il se trouve à la défense de Kaiserswerth durant laquelle le colonel y est grièvement blessé. Il est alors donné à N. de Choiseul-Meuse qui mène le régiment au siège de Landau et à la bataille du Speyerbach en 1703 ou le colonel y est tué. Il est donné à N. de Choiseul-Fransières et il est mis en garnison à Brisach. Il prend le nom de régiment de Murat après avoir été donné en 1705 à N. de Murat.

  • Régiment de Choiseul (1710-1714)
C'est l'ancien régiment de Boufflers-Rémiancourt (1702-1714), qui est renommé « régiment de Choiseul » après avoir été donné le à N. chevalier de Choiseul. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Choiseul-Beaupré
C'est l'ancien régiment de Sourches (1703-1706), qui est renommé « régiment de Choiseul-Beaupré » après avoir été donné le à Antoine, baron de Choiseul-Beaupré. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste dans les lignes de la Lauter jusqu'à la paix. Il est incorporé le dans le régiment de Boufflers.

  • Régiment de Choiseul-Meuse

  • Régiment de Choisinet (1695-1698)[34],[33]
Ce régiment est levé le par François de La Tour-du-Pin, comte de Choisinet. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse en 1696 et participe au siège d'Ath en 1697. Il est incorporé le dans le régiment d'Anjou.

  • Régiment de Choisinet (1702-1705)
Ce régiment est levé le par François de La Tour du Pin, comte de Choisinet. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Italie et participe au siège de Verrue en 1704. Il prend le nom de régiment de Cordes (1705-1710) en 1705 après avoir été donné à N. de Cordes.

  • Régiment de Choisy
Le régiment est levé le par N. de Choisy de Caën, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Alsace puis rejoint l'armée de Flandre avec laquelle il se trouve au siège de Saint-Omer en 1638 et il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Chouppes
C'est l'ancien régiment de Bellenave (1644-1646), qui est renommé « régiment de Chouppes » le après avoir été donné à Aymard, marquis de Chouppes. Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège d'Orbitello en 1646. Il rejoint l'armée de Guyenne en 1649 avec laquelle il se trouve au siège de Bellegarde[51],[50],[49],[79] en 1650. Durant la Fronde, il prend le parti du Prince en 1651. Il rentre dans le devoir en 1653 et est envoyé en Catalogne en 1654 prise de Puycerda. Il est licencié à la fin de 1655.

  • Milice Chrétienne
La Milice Chrétienne est levée sous ce titre le , par Charles de Gonzague, duc de Nevers dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Elle est licenciée le .

  • Régiment de Churchill Régiment anglais
Ce régiment anglais est levé le par John Churchill, duc de Marlborough dans le cadre de la Guerre de Hollande. Il est engagé dans la campagne de Hollande en 1672, la campagne de Westphalie en 1673 durant laquelle il se trouve aux batailles de Sintzheim, d'Entzheim et de Mulhausen en 1674, aux combats de Turckheim et Altenheim en 1675. Le colonel est tué en 1676 près de Saverne. Il est ensuite présent à la bataille de Kokersberg et au siège de Fribourg en 1677. Il est licencié le après les traités de Nimègue.

  • Régiment de Cinq-Mars
Ce régiment est levé en par Henri Coiffier de Ruzé, marquis de Cinq-Mars, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Catalogne et est licencié le .

  • Régiment de Clairfontaine
Ce régiment est levé le par N. de Clairfontaine. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée d'Espagne. Il prend le nom de régiment de Talleyrand après avoir été donné en 1712 à N. de Talleyrand.

  • Régiment de Clanleu
C'est l'ancien régiment de Gué-Sainte-Flaive, qui, après avoir été donné le à Bertrand d'Ostouc de Clanleu est renommé « régiment de Clanleu ». En 1639, il se trouve à prise d'Ivoy puis au siège d'Arras en 1640, participe à la soumission de la Lorraine et de la Franche-Comté en 1641, et collabore au siège de La Mothe en 1642. Il passe en Italie et assiste au siège de Trino en 1643 et aux prises de Santia et d'Asti en 1644. Il rejoint l'armée de Picardie de 1644 à 1648 et est mis en garnison à Dunkerque. Appelé à Paris en 1649 par le Parlement, il se trouve au combat de Charenton le durant lequel le mestre de camp y est tué, et le régiment est licencié.

C'est l'ancien régiment de Talbot, qui est renommé « régiment de Clare » le après avoir été donné à Charles O'Brien vicomte de Clare. Il prend le nom de régiment d'O'Brien le après avoir été donné à Morogh O'Brien. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'O'Donnel. Le régiment reprend le nom de « régiment de Clare » le après avoir été donné à Charles O'Brien vicomte de Clare. Un bataillon du régiment qui se trouvait dans les colonies de la mer des Indes est amalgamé, le , avec des détachements des régiments Royal-Comtois, d'Artois et de Normandie pour former les régiments coloniaux de l'Île-de-France et de l'Île-de-Bourbon. C'est par ordonnance royale du 26 avril 1775 que fut effectuée la réunion du « régiment de Clare » et du régiment de Berwick, après avoir incorporé, à la même date, le régiment de Fitz-James. Le régiment de Berwick devint le 2e bataillon, et donna son nom au nouveau régiment de Berwick et le « régiment de Clare » donna son ancienneté.

  • Régiment du Claux
Le régiment est levé le par le parlement de Toulouse sous le commandement du mestre de camp N. du Claux. Il sert en Languedoc et est licencié en .

C'est l'ancien régiment de Gandelus, qui est renommé « régiment de Clérambaut » le et qui prend le nom de régiment de Mirabeau (1697-1711) le .

  • Régiment de Clère
Ce régiment est levé le par Charles Martel, comte de Clère dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie en 1636, fait la campagne de 1637 en Franche-Comté en concourant au sièges de Saint-Amour, de Bletterans et de Blamont puis au siège de Brisach en 1638. Il est licencié en 1643.

  • Régiment de Clermont (1587-1587) Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Charlesde Balzac-Clermont. Le régiment participe aux batailles de Vimory et d'Auneau et est dispersé après cette bataille.

  • Régiment de Clermont (1635-1637)
Le régiment est levé en par N. de Clermont, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. En 1636, le régiment participe au siège de Porrentruy[80] et embarque, en 1637 sur la flotte d'Henri de Lorraine comte d'Harcourt pour porter secours à Leucate et est licencié la même année.

  • Régiment de Clermont (1650-1650)
Le régiment est levé à 10 compagnies le , par Jean-François de Rochechouart, comte de Clermont. En 1650 ce régiment participe à la défense de Guise. Il est alors sous les ordres du maréchal de Turenne. Il est alors composé de 360 hommes[81]. Il est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Clermont (1702-1705)
Le régiment est levé le par N. de Clermont. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée du Rhin. Il prend le nom de régiment de La Houssaye après avoir été donné le à Nicolas-Léon Phelippes de La Houssaye.

  • Régiment de Clermont (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Clermont et de Brioude sous le commandement du comte Jean Claude de La Queuille[72]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Clermont-Montoison
C'est l'ancien régiment de Chastes, qui est renommé « régiment de Clermont-Montoison » après été donné le à N. de Clermont-Montoison. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.

  • Régiment de Cléry Régiment suisse
C'est un régiment suisse, levé le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Pétromann Cléry, de Fribourg. En 1569, il participe aux batailles et sièges de La Roche-l'Abeille, de Châtelleraultet de Moncontour. Il est congédié le .

  • Régiment du Cluzeau
Ce régiment est levé en , avec vingt compagnies, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par François Blanchard du Cluzeau. En 1586, il participe à l'attaque de l'île d'Oléron[82] et au siège de Monségur. En 1587, dix compagnies restent en Guyenne et dix suivent Henri, duc de Guise. Les premières combattent à Coutras et les autres à Vimory et à Auneau. Tout le régiment devient ligueur en 1588. En 1589, il se trouve à l'attaque de Tours, en 1593 à la prise de Noyon puis à sa défense de Noyon l'année suivante puis en 1595, il est à la défense de Poitiers et après s'être soumis à Henri IV le régiment fait le siège de Ham ou le mestre de camp François Blanchard du Cluzeau y est tué et ses compagnies se dispersent.

  • Régiment de Coconas Régiment italien
Ce régiment italien est formé, le , pour Annibal comte de Coconas, avec les cinq compagnies réservées des régiments de Santa-Fior et de Montalto, dans le cadre de la troisième guerre de Religion. Il participe aux défenses de Brouage et de Saintes et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Coëtanfau
Le régiment est levé le par N. de Coëtanfau. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment du Roure (1706-1714) après avoir été donné le à Ange-Urbain de Beauvoir de Grimoard, comte du Roure.

  • Régiment de Coëtquen (1627-1628)
Le régiment est levé le par N. de Coëtquen dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est réformé en après la capitulation de la cité protestante.

C'est l'ancien régiment de Noailles, qui est renommé « régiment de Coëtquen » le et qui prend le nom de régiment de Tourville le . Le il incorpore le régiment des Fusiliers de La Croix.

  • Régiment de Coeuvres
Le régiment est levé le par François-Annibal d'Estrées, marquis de Coeuvres pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. De 1622 à 1623, il sert en Champagne, puis dans la Valteline en Italie, de 1624 à 1626. Il est licencié le .

  • Régiment de Coligny
Ce régiment est levé le , par Henri de Châtillon, comte de Coligny. Il sert dans le Bassigny et est licencié le à la paix de Loudun.

  • Régiment de Colmar
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Strasbourg et de Colmar sous le commandement du baron François Otto de Würmser[83]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Colombières
Ce régiment est levé en 1586, par François de Briqueville de Colombières, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Cette même année, il participe à l'attaque de l'île d'Oléron[82] durant laquelle son mestre de camp y est tué et le régiment se disperse.

C'est l'ancien régiment de Picardie (1776-1780), qui est renommé « régiment Colonel-Général » en 1780. Le régiment est devenu depuis la Révolution le 1er régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Comblanc
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Comblanc. En 1589 il participe au siège de Paris et est licencié la même année. Ce sont deux soldats du « régiment de Comblanc » qui introduisirent Jacques Clément dans le camp d'Henri III.

  • Régiment de Commières
Le régiment est levé le par N. de Commières, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .

La création des troupes, des régiments, de la Compagnie des Indes est autorisée le . Ces troupes, d'un effectif variable, avaient leurs dépôt à Lorient. Elles sont licenciées en 1763. Habit, doublure et culotte bleus; parements, revers et veste rouges; boutons et boutonnières blancs; chapeau bordé de blanc.

  • Régiment du Comte d'Auvergne
Le régiment est levé le par Charles de Valois, comte d'Auvergne. Il sert à l'armée de Picardie et prend le nom de régiment d'Angoulême le lorsque son mestre de camp, Charles de Valois, prend le titre de duc d'Angoulême.

C'est l'ancien régiment de Provence (1684-1770), qui est renommé « régiment du Comte de Provence » le et qui prend le titre de régiment de Monsieur le .

  • Régiment de Condé (1620-1622)
Le régiment est levé en Berry le , dans le cadre des rébellions huguenotes, par Henri de Bourbon, prince de Condé, qui le cède en 1622 à son fils Louis de Bourbon, duc d'Enghien donc il prend le nom. Il est quelquefois désigné sous le nom de régiment de Berry, notamment au siège de Montpellier.

Le régiment est levé le par Henri de Bourbon, prince de Condé dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Cassé le , il est rétabli le . Cassé une nouvelle fois le , il est denouveau rétabli le . Le il reçoit l'incorporation du régiment de Montreau. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789). Le « régiment de Condé » est devenu depuis la Révolution le 55e régiment d'infanterie de ligne.

  • Légion de Conflans
Voir à Légion

  • Régiment des Dragons-Chasseurs de Conflans
Voir à Dragons

  • Régiment de Conflans
Le régiment est levé le par N. de Conflans. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons de Flandre. Il prend le nom de régiment de Laval (1709-1712) après avoir été donné en 1709 à N. comte de Laval.

  • Régiment de Conflans-Ménars (1695-1698)
Ce régiment est levé le par Michel-Jean-Baptiste Charron, marquis de Conflans-Ménars[84],[85]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée du Rhin. Il est réformé le .

  • Régiment de Conflans-Ménars (1702-1708)
Ce régiment est levé le par Michel Jean-Baptiste Charron, marquis de Conflans-Ménars. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre puis il passe sur la Moselle en 1705, il participe à l'expédition de Villars en 1706, puis il retourne en Flandre en 1707 et participe à la bataille d'Audenarde en 1708. Il prend le nom de régiment d'Astour après avoir été donné le à N. d'Astour.

  • Régiment de Conflans-Saint-Rémy
C'est l'ancien régiment de Thézut, qui est renommé « régiment de Conflans-Saint-Rémy » après avoir été donné le à Alexandre-Philippe, chevalier de Conflans-Saint-Rémy[86]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est incorporé le dans le régiment de Tallard.

  • Régiment de Conti (1636-1660)
Ce régiment est levé le par Armand de Bourbon-Condé, prince de Conti dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Sous le commandement du mestre de camp lieutenant N. de Tavannes le régiment se trouve au siège de Dôle en 1636, au siège de Bletterans en 1637, à la prise de Saint-Omer en 1638 et à la reprise d'Ivoy en 1639. Il participe à la campagne de 1640 en Bourgogne à la campagne de 1641 en Roussillon durant laquelleil concoure au siège d'Elne puis aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642. Il est affecté à l'armée de Catalogne en 1643, puis à l'armée d'Allemagne en 1644 avec laquelle il prend part à la bataille de Fribourg, aux prises de Philippsbourg, de Landau et de Mayence en 1644 puis à la bataille de Nordlingen, aux prises d'Heilbronn et de Trèves en 1645, à la prise de Courtrai[52] et de Dunkerque en 1646. Il retourne à l'armée de Catalogne en 1647 et assiste à la prise d'Ager[87], et au siège de Lérida. Retourné dans le nord de la France, il participe au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris en 1650. Il est incorporé le avec le régiment de Conti (1649-1698).

C'est l'ancien régiment d'Annevoux, qui est renommé « régiment de Conti » le après avoir été donné à Armand de Bourbon-Condé, prince de Conti et qui est alors commandé par le chevalier de François de La Rochefoucauld, alors mestre de camp-lieutenant. Le , le prince de Conti, après avoir contraint le lieutenant-colonel de Bécherelle à donner sa démission, s'était déclaré pour le Parlement. Bécherelle, vieux soldat, avait conservé des amis dans le régiment et parvint à le soulever contre les officiers du prince et à se rendre maître de Damvillers ou le régiment était en garnison. Six sergents furent anoblis pour ce fait, et le plus ancien reçut une commission de capitaine mais le régiment est cassé le . Rétabli le régiment de Conti est cassé de nouveau le . Remis sur pied le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Catalogne sous les ordres du mestre de camp-lieutenant, Louis de Bourgogne de Mautour, qui a pour successeurs Jacques de Rangueil en 1656, le marquis d'Arcy le , Robert Edme Léonard de Rases marquis de Monismes le et le comte de Fénelon en 1671. Le il assimile le régiment de Conti (1636-1660). Au premier prince de Conti succède le , comme colonel-propriétaire, Louis-Armand de Bourbon-Condé, prince de Conti. Dans le cadre de la guerre de Dévolution, le régiment fait la campagne de Flandre en 1667, celle de Franche-Comté en 1668 et il est envoyé en Crête, sous les ordres du duc de Beaufort, à l'expédition de Candie en 1669. En 1672 et 1673 le régiment participe à la conquête de la Hollande et se trouve engagé l'année suivante à la bataille de Seneffe. Le comte de Fénelon, mestre de camp du régiment ayant été mortellement blessé, il est remplacé le par Louis de Lenet, marquis de Larray qui dirige le régiment aux sièges de Condé, de Bouchain et d'Aire en 1676. En 1677, il est présent à la bataille de Cassel, aux sièges de Valenciennes et de Saint-Omer puis il rejoint l'armée du Rhin en 1678 et 1679. En Louis de Lenet, marquis de Larray cède sa place de colonel-lieutenant au chevalier de Sillery et François-Louis de Bourbon-Conti, prince de Conti, en devient le nouveau colonel-propriétaire en 1685. Le régiment effectue les campagnes de 1688 à 1696 sur le Rhin et il est licencié en 1698, quand le prince de Conti est élu roi de Pologne.

C'est l'ancien régiment de Barrois, qui est renommé « régiment de Conti » le après avoir été donné à Louis-Armand de Bourbon, prince de Conti. Il participe à la guerre de la Quadruple-Alliance, à la guerre de Succession de Pologne, à la guerre de Succession d'Autriche et à la guerre de Sept Ans. Par ordre du il quitte le nom de « régiment de Conti », pour reprendre son ancien nom, le régiment de Barrois.

C'est l'ancien régiment de La Marche-Prince, qui est renommé « régiment de Conti » en 1776. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment de Conti » est devenu depuis la Révolution le 81e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment de Coosle Régiment irlandais
Ce régiment irlandais est levé le , par N. Coosle dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé au secours de Mayence en 1635, il passe ensuite en Valteline puis rejoint l'armée d'Allemagne en 1637. Au début de l'année 1645, il reçoit le renfort du régiment de Wall (1640-1645), qui lui est incorporé, puis il est donné le à Edmond Robert de Wall, il prend alors le nom de régiment de Wall (1645-1663).

  • Régiment de Corbozon Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en , en Guyenne, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Louis de Montgommery, seigneur de Corbozon. Le régiment joint l'armée en , après la bataille de Saint-Denis, et participe au siège de Chartres en 1568, à la prise de Bray-sur-Saône et à la bataille de Jarnac en 1569. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Cordes (1637-1638)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Cordes. Affecté à l'armée d'Italie il est licencié en 1638.

  • Régiment de Cordes (1705-1710)
C'est l'ancien régiment de Choisinet (1702-1705), qui prend le nom de « régiment de Cordes » en 1705 après avoir été donné à N. de Cordes. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la défense de Toulon en 1707 et sert à l'armée de Dauphiné. Il prend le nom de [régiment de Villeneuve en 1710 après avoir été donné à N. de Villeneuve.

  • Régiment de Cormis
C'est l'ancien régiment de Romainval, qui prend le nom de « régiment de Cormis » en 1712 après avoir été donné à N. de Cormis. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714, après la paix.

  • Régiment de Cormont (1587-1587) Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Cormont. Le régiment participe aux batailles de Vimory et d'Auneau et est dispersé après cette bataille.

  • Régiment de Cornusson
Ce régiment est levé le par François de Valette, marquis de Cornusson. Il participe à la bataille de Castelnaudary et est réformé en . Rétabli le , pour participer à la guerre de Trente Ans, il sert en Languedoc et se trouve à la reprise des îles de Lérins en 1637 avant de rejoindre l'armée d'Italie en 1638. Il est licencié en 1638.

  • Régiment de la Corse
C'est l'ancien régiment corse de Buttafuoco, qui est mis sous le titre de provincial de « régiment de Corse » en 1772. Ce corps, dont le commandement fut alors donné à M. de Gafforio, puis à M. de Costa et à Raphaël Casabianca en 1789, a toujours eu une existence séparée, bien qu'il comptât dans les troupes provinciales.

  • Régiment de Cosnac
Le régiment est levé en , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par N. de Cosnac. Affecté à l'armée d'Italie, il est licencié le .

  • Régiment de Cossé (1569-1570)
C'est un régiment, levé le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Artus de Cossé-Brissac. Il sert en Normandie et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Bonnac, qui est renommé « régiment de Cossé » le et qui prend le nom de régiment de Lemps le .

  • Régiment de Cosseins
Le régiment est organisé , avec une fraction du régiment de Strozzi avec à sa tête N. de Montlezun, seigneur de Cosseins. Il permet la création du régiment des Gardes françaises.

  • Régiment de Cossigny
Ce régiment est levé le par N. de Cossigny, dans le cadre de ma guerre de Trente Ans. Il participe à la conquête du Palatinat, au siège de Landau et est licencié en 1644.

  • Régiment de Cotentin
Ce régiment est créé sous ce titre le et donné à Jean-Louis de Wassinghac, chevalier d'Imécourt[88]. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes françaises jusqu'à la paix. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie en 1701 et participe aux batailles de Carpi et de Chiari, se distingue à la défense de Crémone et à la bataille et prise de Luzzara, en 1702, à la bataille de Castelnuovo en 1703. Il est donné le à Michel Camus Destouches avec lequel il se trouve à l'expédition de Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, à la bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706 et il passe à l'armée de Dauphiné de 1707 à 1713. Donné en à N. marquis de Chabannes, il est licencié .

  • Régiment de Cottanges
Le régiment est formé des milices d'Auvergne, par N. de Cottanges. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint sert à l'armée des Alpes. Il est licencié le .

  • Régiment du Coudray Régiment de la ligue catholique
Ce régiment est levé en 1589, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, pour la ligue, par N. du Coudray-Montpensier. En 1590, il est participe à la défense de Paris puis se retire dans le Berry en 1590 et se disperse en 1591.

  • Régiment de Coulon
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Coulon. Il sert en Picardie et est licencié en 1641.

  • Régiment de Coupigny Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Bacher, qui est renommé « régiment de Coupigny » après avoir été donné en 1710 à N. de Coupigny. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et il est licencié en 1712.

  • Régiment de Courbé
Ce régiment est levé le par N. de Courbé. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Courbozon Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , en Guyenne, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Louis de Montgommery, seigneur de Courbozon. L'unité rejoint le prince, Louis Ier de Bourbon-Condé, après la bataille de Saint-Denis. En 1568, il participe au siège de Chartres et en 1569 à la prise de Bray-sur-Saône et à la bataille de Jarnac. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Courcelles
Le régiment est levé le par Louis-Charles de Champlais, baron de Courcelles. Il sert en Languedoc puis il est réformé en . Rétabli le dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est affecté à l'armée d'Italie et se trouve à la défense de Casal, au siège de Chivasso et au combat de La Route (La Rotta)[9], en Piémont, près de Carmagnole en 1639, puis il participe au siège d'Ivrée en 1641. Il rejoint l'armée de Picardie en 1642 et assiste à la bataille de Honnecourt. Envoyé en Allemagne, le régiment déserte en route et est cassé le .

  • Régiment de Couronneau (1568-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Couronneau. Il sert en Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Couronneau (1589-1589)
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Couronneau. Mis en garnison à Nogent-le-Rotrou il est licencié la même année.

  • Régiment de Courrières
C'est l'ancien régiment de Sanguin, qui est renommé « régiment de Courrières » en 1702 après avoir été donné à N. de Courrières. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée du Bas-Rhin en 1703 et passe en Flandre en 1704. ILe régiment est transformé en compagnies de garnison au commencement de 1706.

  • Régiment de Coursan
Le régiment est levé en par N. de Coursan dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1636, il participe à la prise de Porrentruy[80] puis il est licencié le de la même année.

  • Régiment de Courtaumer (1629-1629)
C'est l'ancien régiment de Candalle (1621-1629), qui est renommé « régiment de Courtaumer » en 1629 après avoir été donné à Jean Antoine de Saint-Simon, marquis de Courtaumer[89] qui est tué la même année au siège de Bois-le-Duc durant la guerre de Quatre-Vingts Ans. Le régiment est licencié la même année.

  • Régiment de Courtaumer (1629-1629)
Ce régiment est levé le par N. de Courtaumer dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie et reste en garnison en Picardie. Il est envoyé en 1639 contre les insurgés de la Normandie durant laquelle le mestre de camp est tué près d'Avranches et le régiment se disperse.

  • Régiment de Courten (1657-1659) Régiment suisse Régiment valaisan
Ce régiment suisse valaisan est amené en par N. de Courten. Affecté à l'armée de Picardie il est licencié le .

Le régiment suisse est levé le par Jean-Étienne de Courten dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Monnin (1690-1698). Le « régiment de Courten » est devenu depuis la Révolution le 86e régiment d'infanterie de ligne.

.


  • Régiment de Courval
Le régiment est levé le par Charles-Christophe de Mazancourt, vicomte de Courval]] dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Franche-Comté et est réformé la même année. Rétabli le , il sert sur le Rhin puis participe au siège et bataille de Rethel en 1650, durant lesquels le mestre de camp y est tué. Remplacé par Louis, vicomte de Mazancourt, il prend alors le nom de régiment de Mazancourt.

Ce régiment est levé le par François Arnauld de Courville. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de Catalogne et participe au siège de Barcelonne en 1697. Il est incorporé le dans le régiment de Provence.

  • Régiment de Cramail
C'est l'autre nom du régiment de Carmain.

Ce régiment qui est levé le , pour la guerre franco-savoyarde, par Charles de Blanchefort marquis de Créquy, est renommé régiment de Sault en 1605.

  • Régiment de Créquy (où de Créqui) (1655-1659)
C'est l'ancien régiment d'Hôtel (1646-1655), qui prend le nom de « régiment de Créqui » le après avoir été donné à François de Blanchefort, marquis de Créqui. Il est licencié le

  • Régiment de Créquy (où de Créqui) (1656-1659)
C'est l'ancien régiment de Baudart, qui prend le , le nom de « régiment de Créqui » après avoir été donné à François de Blanchefort, marquis de Créqui. Il est licencié le

  • Régiment de Crillon (1575-1579)
Le régiment est levé, en Provence le , par Louis des Balbes Berton, chevalier de Crillon, pendant la cinquième guerre de Religion. Durant la sixième guerre de Religion, il participe aux sièges de La Charité-sur-Loire et d'Issoire et au combat de Boiscommun en 1577. Lors de la septième guerre de Religion il passe en Normandie, où il est licencié en 1579.

C'est l'ancien régiment de Rohan, qui est renommé « régiment de Crillon » en 1745 et qui prend le nom de régiment de La Tour du Pin en 1746.

  • Régiment de Croi Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Bryas, qui est renommé « régiment de Croi » en 1703 après avoir été donné à N. prince de Croi. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve à la bataille du Speyerbach durant laquelle le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Bournonville après avoir été donné en 1703 à N. chevalier de Bournonville.

  • Régiment de Croisilles
Ce régiment est levé le par N. de Croisilles dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle puis il fait les campagnes de 1629 et 1630 en Savoie durant la guerre de Succession de Mantoue, puis il est licencié en 1631 après le traité de Cherasco.

  • Régiment de Croÿ-Solre Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Poitiers, qui est renommé « régiment de Croÿ-Solre » le après avoir été donné le , à Albert-François, chevalier de Croÿ-Solre. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée d'Italie, et se trouve aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701, à la bataille de Luzzara, et aux prises de Luzzara et de Borgoforte en 1702, à l'expédition du Tyrol en 1703, au sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, au siège de Chivasso, et à la bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706, à la défense de Toulon en 1707. Il rejoint l'armée de Dauphiné en 1708, l'armée de Flandre, avec laquelle il participe à la bataille de Malplaquet en 1709. Il prend le nom de régiment d'Aunay après avoir été donné le à Jean-Charles de Mesgriguy, comte d'Aunay.

C'est l'ancien régiment de Montausier, qui est renommé « régiment de Crussol » en 1665 et qui prend le nom de régiment d'Antin en 1702.

  • Régiment de Crussol (1625-1626)
Le régiment est levé le par N. de Crussol. Il sert en Languedoc et est licencié en .

  • Régiment de Cugnac (1635-1636)
Le régiment est levé le par Pierre Nompar de Caumont-La Force, marquis de Cugnac[90] à l'occasion de la guerre de Trente Ans. En 1635, il se trouve au siège de Vaudémont et est licencié le .

C'est l'ancien régiment d'Orval, qui, après avoir été donné à Pierre Nompar de Caumont-La Force, marquis de Cugnac[90], est renommé « régiment de Cugnac » en 1647 et qui prend le titre de régiment de Duras (également appelé régiment de Montgommery) en 1651.

  • Régiment de Curson
Le régiment est levé le par N. comte de Curson pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Tonneins puis il est licencié le .

  • Régiment de Curzay Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé en 1590, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Curzay. Il sert en Poitou et est licencié en 1591.

C'est l'ancien régiment de Noailles, qui est renommé « régiment de Custine » le et qui prend le nom de régiment de Saint-Chamond (1749-1762) en 1749.

  • Régiment de Cuzols
Le régiment est levé le par l'évêque de Verdun, François de Lorraine, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .
Sommaire :
  • Régiment de Damas (1695-1699)
Voir Régiment du Chevalier de Damas

  • Régiment de Damas (1695-1698)
Ce régiment est levé le par Gilbert comte de Damas. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée du Rhin. Il est réformé le .

  • Régiment de Damas (1702-1708)
Ce régiment est levé le par Jean-Jacques, chevalier de Damas[91]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe aux conquêtes de la Savoie et du comté de Nice en 1704 et 1705, au siège et bataille de Turin en 1706, rejoint la frontière de Navarre en 1707, passe en Aragon en 1708 et assiste au siège de Lérida. Il prend le nom de régiment de Vallouze (1708-1715) après avoir été donné le à Joseph-Guillaume Boutin, comte de Vallouze[92].

C'est l'ancien régiment de Mouchan, qui est renommé « régiment de Damas » après avoir été donné le à Jean-Jacques, chevalier de Damas. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Dauphiné en 1712. Il prend le nom de régiment d'Houdetot après avoir été donné en à N. comte d'Houdetot.

  • Régiment des Dames
Ce régiment est levé, en Bretagne, en , par Nicolas de Lorraine, duc de Mercoeur, dans le cadre de la huitième guerre de Religion sous le nom de « régiment des Dames ». En 1585 il participe à la siège de Fontenay. Devenu ligueur en 1587 il participe à l'attaque de Rennes en 1589 et est licencié après cette campagne.

C'est l'ancien régiment de Nettancourt (1629-1652), qui est renommé « régiment de Dampierre » le et qui prend le nom de régiment de Chappes (1689-1690) en 1689.

  • Régiment de Dampierre (1705-1714)
C'est l'ancien régiment de Guines, qui est renommé « régiment de Dampierre » après avoir été donné le à Jacques-Joseph Huet de Dampierre. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la défense de Douai en 1710. Il est incorporé le dans le régiment de La Gervasais.

  • Régiment de Danois
C'est l'ancien régiment de Ségur (1705-1709), qui est renommé « régiment de Danois » après avoir été donné en à François-Louis de Cernay, comte de Danois. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est présent à la bataille de Villaviciosa en 1710 et au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié le .

  • Régiment du Daugnon
Le régiment est levé sous ce nom le par Louis de Foucaud, comte du Daugnon, pour tenir garnison à La Rochelle. Il devient un régiment frondeur en 1650, et il prend le titre de régiment d'Aunis (1650-1651).

Le régiment est levé le . En 1669 il reçoit l'incorporation du régiment de Lignières. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Belleisle. Le , le bataillon de Villars du « régiment du Dauphin » forme le régiment des Vosges. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Payzac. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bouhyer. Le , il reçoit l'incorporation du Régiment de Guyenne (1684-1762). Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Perche. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment du Dauphin » est devenu depuis la Révolution le 29e régiment d'infanterie de ligne.

  • Légion de Dauphiné
Elle est formée par ordonnance du avec les anciens francs-archers des provinces de Dauphiné, Provence, Lyonnais et Auvergne et disparait après 1586.

  • Régiment de Dauphiné (1639-1660)
Le régiment est levé le par François de Blanchefort de Bonne, duc de Lesdisguières, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il est mis en garnison à Casal. Le dix compagnies sont tirées du régiment pour former le noyau du régiment de Lesdiguières. Le régiment est licencié le .

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Sébastien Hyacinthe Le Sénéchal, chevalier de Carcadb-Molac. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert au siège de Mons en 1691, sur les côtes de Normandie en 1692, à l'armée des Alpes, aveclaquelle il se trouve à la bataille de La Marsaille en 1693 et fait les campagnes de 1694 et 1695 sur les Alpes et les campagnes de 1696 et 1697 sur le Rhin. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il fait les campagnes de 1702 à 1704 dans le royaume de Naples. Il est donné le à un autre membre de la famille Carcado-Molac qui le commande au siège de Chivasso, et à la bataille de Cassano 1705, au siège et bataille de Turin, et à la bataille de Castiglione en 1706. Donné le à Jean-Baptiste de Vassal, comte de Montviel avec lequel il rejoint l'armée d'Espagne, et assiste à la bataille d'Almansa, et au siège de Lérida en 1707 et effectue les campagnes de 1708 et 1709 sur les Alpes et les campagnes de 1710 à 1713 en Flandre. En 1719, pendant la guerre de la Quadruple-Alliance, le régiment est à l'armée des Pyrénées. Il est donné le à Jean-Baptiste-Victor de Rochechouart, comte de Mortemart, et le à Charles-François de Nettancourt-Haussonville, comte de Vaubecourt. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il se trouve à l'armée de Flandre en 1742, puis à l'armée du Bas-Rhin, et assiste à la bataille de Dettingen en 1743 à la reprise des lignes de la Lauter, au bataille d'Augenheim, au siège de Fribourg en 1744 rejoint l'armée de Flandre, avec laquelle il participe aux sièges d'Audenarde, de Termonde et d'Ath en 1745, aux sièges de Mons et de Charleroi, et à la bataille de Rocoux en 1746, puis il passe en Provence et est donné le à Jean-Charles de Nettancourt-Haussonville, marquis de Vaubecourt, frère du précédent avec qui il sert sur les Alpes jusqu'à la paix. Le régiment est incorporé le , la compagnies des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Médoc. Les deux drapeaux d'ordonnance du « régiment de Dauphiné » étaient partagés dans chaque carré en trois bandes perpendiculaires à la hampe; la bande du milieu était composée de deux rectangles : l'un vert, l'autre isabelle; les autres bandes étaient entièrement rouges. Le « régiment de Dauphiné » portait habit complet gris blanc; parements bleus; petits boutons d'or, galon de chapeau d'argent.

C'est l'ancien régiment de Rosen, qui est renommé « régiment de Dauphiné » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Languedoc (1778-1789). Le régiment de Dauphiné est devenu depuis la Révolution le 38e régiment d'infanterie de ligne.

|Voir à Bandes

  • Régiment du Deffant
C'est un régiment, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. du Deffant qui est tué, en 1569, devant Saint-Jean-d'Angély et le régiment se disperse

  • Régiment de Degli Oddi (1644-1651) Régiment italien
Ce régiment italien est levé le pour le cardinal Mazarin, par César Degli Oddi, pour tenir garnison à Perpignan. Appelé en Flandre en 1647, il se trouve au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648 et au blocus de Paris en 1649. Affecté à l'armée de Flandre en 1650, il prend en le titre de régiment Royal-Italien.

  • Régiment de Degli Oddi (1652-1653) Régiment italien
Le régiment est levé le par César Degli Oddi. Il participe au combat du faubourg Saint-Antoine en 1652 et il est licencié l'année suivante.

C'est l'autre orthographe du régiment d'Enonville.

  • Régiment de Desangles
C'est l'ancien régiment de La Rochedumaine, qui est renommé « régiment de Desangles » après avoir été donné le à Georges de Renard Desangles. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il demeure toujours dans les garnisons. Il est incorporé le dans le régiment Royal.

  • Régiment de Desclos
Le régiment est levé le par N. de Desclos. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée d'Italie. Il prend le nom de régiment de Nupcès en 1705 après avoir été donné à N. de Nupcès.

  • Régiment de Deshayes
C'est l'ancien régiment d'Arros, qui est renommé « régiment de Deshayes » après avoir été donné le à N. Deshayes. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.

  • Régiment de Desmarets (1644-1644)
Ce régiment est levé le par N. de Desmarets, dans le cadre de ma guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Allemagne, il est licencié la même année.

  • Régiment de Desmarets (1702-1709)
Ce régiment est levé le par N. Desmarets. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Verseilles après avoir été donné en 1709 à N. de Verseilles.

  • Régiment de Desmoulins également appelé régiment de Limoges
Le régiment est formé des milices de Limoges, par N. Desmoulins, comte de Lisle. Il prend le nom de régiment d'Arginy après avoir été donné en 1692 à Antoine Camus, comte d'Arginy.

  • Régiment de Desprez
Le régiment est levé le par N. Desprez. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de La Roche-Tulou après avoir été donné en 1705 à N. de La Roche-Tulou.

  • Régiment de Destouches (1689-1698)
Ce régiment est formé le des milices de Beauvais, par Michel Camus Destouches. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur en Flandre et sur la Meuse. Il est licencié le .

  • Régiment de Destouches (1695-1698)
Ce régiment est levé le par Michel Camus Destouches. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Destouches (1702-1702)
Ce régiment est levé le par Michel Camus Destouches. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Montmorency-La Neuville après avoir été donné le à François, marquis de Montmorency-La Neuville.

  • Régiment de Diesbach (1646-1653) Régiment suisse
C'est l'ancien régiment de Watteville, qui est renommé « régiment de Diesbach » après avoir été donné en 1646 à Albert de Watteville de Diesbach. Il est licencié en 1653, sauf la compagnie colonelle qui est incorporée dans le régiment des Gardes suisses.

C'est l'ancien régiment du Buisson, qui est renommé « régiment de Diesbach » le après avoir été donné à François Philippe, comte de Diesbach-Steinbrugg, de Fribourg. Il est devenu depuis la Révolution le 85e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Digby Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le par Georges Digby de Bristol, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.

  • Régiment de Dijon
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Dijon et de Semur sous le commandement du chevalier de Damas. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Dillon (1653-1664) Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le par Jacques Dillon pour participer à la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Guyenne, il passe en Picardie en 1654 et se trouve aux sièges de Landrecies et de Condé en 1655 et à la bataille des Dunes en 1658. Il est licencié le .

  • Régiment de Dillon (1690-1775) Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, commandé par le colonel Arthur, comte Dillon passe au service de la France le . Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il rejoint l'armée de Roussillon en 1691 et participe au siège d'Urgell[93], au siège de Roses (ca) en 1693, à la bataille du Ter, aux prises de Palamos (ca), de Gérone (ca), d'Ostalrich et de Castelfollit en 1694, à la bataille d'Ostalrich en 1696, et au siège de Barcelone en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté, en 1702, à l'armée d'Italie et se distingue particulièrement à la défense de Crémone. Il se trouve ensuite à la bataille de Santa-Vittoria et à la bataille de Luzzara la même année, à l'expédition de Tyrol, et à la prise d'Asti en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704 et 1705, au siège de la Mirandole, et à la bataille de Castiglione en 1706. Il passe à l'armée d'Espagne en 1707 et combat à la bataille d'Almanza en 1706, aux siège de Lérida en 1707, siège de Tortose en 1708. Il rejoint l'armée de Dauphiné en 1709 et reste en garnison au camp de Briançon jusqu'en 1712. Il rejoint l'armée du Rhin en 1713, et assiste aux sièges de Landau et de Fribourg puis il retourne à l'armée de Catalogne en 1714, et participe au siège de Barcelone. Donné le à Charles, vicomte Dillon, fils du précédent, il est affecté, pour la guerre de Succession de Pologne, à l'armée du Rhin, il est au siège de Kelh en 1733, à la bataille d'Ettlingen, siège de Philippsbourg en 1734, et à la bataille de Clausen en 1735. Il est donné le à Henri, comte Dillon, frère du précédent qui mème de régiment, durant la guerre de Succession d'Autriche, à l'armée de Flandre en 1742, à l'armée du Bas-Rhin, et à la bataille de Dettingen en 1743. Il est donné en à James Dillon avec lequel il se trouve avec l'armée de Flandre, aux prises de Menin, d'Ypres et de Furnes, puis il passe en Alsace, et combat à Augenheim puis il passe à l'armée de Flandre en 1745, avec laquelle il participe au siège de Tournai, et à la bataille de Fontenoy durant laquelle le colonel y est tué. Il est donné à Edward Dillon, frère du précédent qui commande le régiment à la bataille de Rocoux en 1746 et à la bataille de Lauffeld en 1747 durant laquelle le colonel est tué. Il est alors donné à un autre membre de la famille Dillon, mais mis sous le commandement du colonel-lieutenant François-Raphaël Sheldon et participe au siège de Maastricht en 1748. Pour la guerre de Sept Ans, il fait les campagnes de 1757 à 1762 en Allemagne dans la brigade irlandaise et se distingue à la défense de Marbourg en 1760[94],[95],à la bataille de Villinghausen en 1761, puis il parcourt les garnisons de Cambrai, de Bergues, d'Alès, de Gravelines, de Saint-Venant, de Bouchain et de Valenciennes de 1763 à 1775. Le il reçoit l'incorporation du Régiment de Lally. Il est donné en 1772 à Arthur, comte Dillon. Il est incorporé le 26 avril 1775 avec le régiment de Bulkeley, le « régiment de Dillon (1690-1775) » devint le 2e bataillon, et donna son nom au nouveau régiment de Dillon et le régiment de Bulkeley devint le 1er bataillon et donna son ancienneté au nouveau régiment. Ce « régiment de Dillon ».

C'est l'ancien régiment de Bulkeley, qui par ordonnance royale du 26 avril 1775 est réuni avec le régiment de Bulkeley. Le régiment de Dillon (1690-1775) devint le 2e bataillon, et donna son nom au « nouveau régiment de Dillon » et le régiment de Bulkeley devint le 1er bataillon et donna son ancienneté au nouveau régiment. Ce « régiment de Dillon » est devenu depuis la Révolution le 87e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Dizemieux Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, formé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Dizemieux. En 1589, il participe à la défense de Paris, en 1590 il se trouve à la bataille d'Ivry et il est licencié la même année.

  • Régiment de Doigny
Le régiment est levé le par N. de Doigny. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment du Thil après avoir été donné le à François-Edouard Jubert, marquis du Thil[96].

Ce régiment irlandais, est formé le par l'incorporation du régiment des Gardes du Roi d'Angleterre, par William Dorrington. Il prend le nom de régiment de Rooth le après avoir été donné à Michel Lesley, comte de Rooth.

  • Régiment de Douchan
C'est l'ancien régiment de Maisonneuve, qui devient le « régiment de Douchan » après avoir été donné en 1644 à N. de Douchan son nouveau mestre de camp et qui reprend le nom régiment de Maisonneuve après avoir été rendu en , à N. de Maisonneuve.

C'est l'ancien régiment écossais d'Hepburn, qui, après la mort de son colonel au siège de Saverne est donné à Jacques, comte de Douglas[97] et qui est renommé « régiment de Douglas » le . Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il participe, en 1636, aux prises de Blamont et de Rambervillers puis aux prises d'Yvoy et de Damvilliers en 1637, au sièges de Saint-Omer et de Renty en 1638, au siège d'Hesdin en 1639, au siège d'Arras en 1640 et aux sièges d'Aire et de Bapaume en 1641. Il rejoint l'armée d'Italie en 1642 et participe au siège de Trino en 1643 puis il retourne à l'armée de Picardie en 1644 avec laquelle il participe au siège de Gravelines puis aux sièges de Cassel, de Mardyk, de Bourbourg, de Béthune et de Saint-Venant en 1645. Le colonel Jacques Douglas[97] est tué le au combat d'Alving, près de Douai, et il est remplacé par un de ses frères. Le régiment rejoint l'armée de Guyenne en 1650 puis retourne à l'armée de Picardie en 1653. Il est donné en 1655 à Georges Douglas de Dumbarton, marquis de Douglas avec lequel il se trouve aux prises de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, au siège de Montmédy en 1657, à la bataille des Dunes et aux prises de Dunkerque et d'Ypres en 1658. Le , il reçoit une partie du régiment de Broglio (1650-1659). En 1662 le Royal Scots est incorporé dans le régiment de Douglas. Le régiment participe à la campagne de Lorraine en 1663, puis à la campagne de Flandre en 1667, à la campagne de Franche-Comté en 1668, à la campagne de Hollande en 1672 durant laquelle il se trouve au siège de Maastricht en 1673, aux batailles de Seintzheim, d'Ensheim et de Mulhausen en 1674, aux combats de Turckheim et d'Altenheim en 1675, au combat de Kokersberg et à la prise de Fribourg en 1677.
Le régiment est parti pour l'Angleterre, le où il figure encore dans l'armée britannique sous le nom de Royal-Écossais.
La charge de colonel-général de l'infanterie écossaise, créée le en faveur de Jacques d'Étampes, maréchal de La Ferté-Imbault, a été supprimée le .

  • Régiment de Dowyn Régiment écossais
Ce régiment est amené en France le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. Dowyn. Il est congédié la même année.

C'est l'ancien régiment des Chasseurs de Fischer, qui est renommé « régiment des Dragons-Chasseurs de Conflans » après avoir été donné le à [[Louis-Henri-Gabriel de Conflans d'Armentières|Louis-Gabriel d'Armentières, comte de Conflans Engagé dans la guerre de Sept Ans le régiment participe, durant l'année 1761, à la bataille de Villinghausen, détruit, le , un bataillon de la légion britannique près de Hausdülmen, surprend Osnabrück, s'empare de 400 chevaux et de 800 voitures de vivres. Attaqué, le , par les troupes du prince héréditaire de Brunswick, il tue 20 hommes, en blesse 40, prend 200 cavaliers, parmi lesquels le colonel et un cornette des gendarmes hessois, un major et un cornette des carabiniers de Brunswick. Au mois d'octobre, près de Schmallenberg, il fait mettre bas les armes à 14 officiers et 227 hommes de cavalerie et d'infanterie. Il bat encore cette année les hussards noirs de Prusse à Recklinghausen, et prend le prince héréditaire, qui est délivré un instant après par les dragons de Bock. Il prend le titre de Légion de Conflans le . En 1760, l'infanterie portait habit, veste, culotte, doublure et parements verts, collet rouge, deux épaulettes aurore, poches en long, boutons jaunes, trois sur chaque poche, bonnet de drap vert pour les chasseurs, oursons pour les grenadiers. Les hussards avaient veste et pelisse vertes, culotte rouge, boutons jaunes, patelette rouge garnie d'un petit galon aurore sur chaque manche, sabretache rouge, bonnet noir.

  • Régiment de Dragons à pied de la Reine d'Angleterre Régiment anglais
Le régiment de Dragons à pied de la Reine d'Angleterre, Marie de Modène épouse du roi d'Angleterre Jacques II, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes en 1692 puis il passe à l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693 et fait les campagnes de 1696 et 1697 sur la Moselle. Il est incorporé le dans le régiment de Galmoy.

  • Régiment de Dublin Régiment irlandais
Le régiment de Dublin, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il et sert sur les côtes de Normandie en 1692, à l'armée du Rhin de 1693 à 1697. Il est incorporé le dans le régiment d'Albemarle.

  • Régiment de Ducal Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est passé au service de la France le dans le cadre de la guerre de Hollande. Sous le commandement de Balthazar de Pobel de Saint-Alban, marquis de La Pierre, nommé colonel le , il est affecté à l'armée de Flandre avec laquelle il participe aux sièges de Valenciennes et de Cambrai en 1677, aux sièges d'Ypres et de Gand, et à la bataille de Saint-Denis en 1678. Il est licencié le . Les sergents et soldats italiens du régiment permettent de former le régiment de Saint-Laurent.

  • Régiment du Duc d'Anjou (1616-1616)
Le régiment est levé sous ce titre le , par François de Nagu, marquis de Varennes. Il est licencié le

  • Régiment du Duc d'Anjou (1647-1661)
Le régiment est levé sous ce titre le , pour Philippe de France, duc d'Anjou. Sous le commandement du colonel-lieutenant Paul-Antoine de Cassagnet de Tilladet, marquis de Fimarçon. Armée de Catalogne, il participe à la guerre franco-espagnole et se trouve au siège de Tortose en 1648 et au secours de Barcelone en 1649. Le colonel-lieutenant est remplacé par son fils en 1650. Le régiment assiste au siège de Gérone en 1653, puis il est incorporé le dans le régiment d'Anjou-Étranger.

  • Régiment du Duc d'Anjou (1647-1661)
Le régiment est levé sous ce titre le , pour Philippe Charles, duc d'Anjou fils de Louis XIV. Il est incorporé le avec le régiment de Rauzan.

C'est l'ancien régiment de Rauzan, qui est renommé « régiment du Duc d'Anjou » en 1670 et qui prend le titre de régiment d'Anjou en 1671.

  • Régiment du Duc de Maine
C'est l'autre nom du Régiment de Maine (1675-1736).

  • Régiment du Duc de Wurtemberg Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé en , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par Eberhard duc de Wurtemberg. Affecté à l'armée de Picardie, il se trouve à la prise d'Audenarde en 1658. Mis en garnison dans cette place, il est licencié le .

  • Régiment du Duc de Noailles
Le régiment est levé le par Adrien Maurice, duc de Noailles. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Roussillon. Il prend le nom de régiment de La Baume (1713-1714) après avoir été donné en 1713 à N. de La Baume.

  • Régiment du Duc d'York Régiment irlandais
Ce régiment irlandais est levé le , pour Jacques Stuart, duc d'York (qui deviendra roi d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse en 1685) dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Sous le commandement de lord Muskerry (en), il participe siège de Bar-le-Duc en 1652, à l'attaque des lignes d'Arras en 1654, et il rejoint l'armée de Catalogne en 1655. Il est mis le sous le titre de régiment Royal-Irlandais.

  • Régiment de Duchay
C'est l'ancien régiment de Talende (1702-1705), qui prend le nom de « régiment de Duchay » en après avoir été donné à N. Duchay. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Dauphiné. Il prend le nom de régiment d'Arcy après avoir été donné en 1709 à N. d'Arcy.

  • Régiment de Duguast
C'est l'autre nom du régiment de Bellaffaire

  • Régiment de Dulac
Le régiment est formé des milices du Dauphiné, par N. de Dulac. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les Alpes et participe à la bataille de Staffarda en 1690. Il est licencié le .

  • Régiment de Dumoulin
Le régiment est formé des milices d'Autun, par N. de Dumoulin. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée du Rhin en 1693. Il prend le nom de régiment de Marcilly en 1695 après avoir été donné à N. de Marcilly.

  • Régiment de Dunchaux
Ce régiment est levé le par N. de Dunchaux. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée du Rhin. Il est réformé le .

  • Régiment de Dunkan Régiment anglais
Ce régiment anglais est levé le par N. Dunkan dans le cadre de la Guerre de Hollande. Il est engagé dans la campagne de Hollande en 1672, la campagne de Westphalie en 1673 durant laquelle il se trouve aux batailles de Sintzheim, d'Entzheim et de Mulhausen en 1674, aux combats de Turckheim et Altenheim en 1675. Le colonel est tué en 1676 près de Saverne. Il est ensuite présent à la bataille de Kokersberg et au siège de Fribourg en 1677. Il est licencié le après les traités de Nimègue.

  • Régiment de Dunois
C'est l'ancien régiment d'Albret, qui prend en 1648 le nom de « régiment de Dunois ». Il est licencié en 1649.

  • Régiment de Dupas
Le régiment est formé des milices d'Arras, par N. de Dupas. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée de Flandre. Il est licencié le .

  • Régiment de Duprat
C'est l'ancien régiment d'Arville, qui est renommé « régiment de Duprat » après avoir été donné en 1708 à N. Duprat. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Bonneval après avoir été donné en 1711 à N. de Bonneval.

C'est l'ancien régiment de Cugnac, qui, après avoir été donné à Jacques Henry de Durfort, marquis de Duras-Montgommery, est renommé « régiment de Duras-Montgommery » (également appelé régiment de Montgommery tout court) en 1651 et qui prend le titre de régiment de Lorges en 1661.

C'est l'ancien régiment de Gensac (1711-1734), qui est renommé « régiment de Duras » le et qui prend le nom de régiment de Bonnac le .

C'est l'ancien régiment de Brancas (1757-1758), qui est renommé « régiment de Durfort » le et qui prend le nom de régiment de Lastic le .

  • Régiment de Durfort-Boissière
Le régiment est levé le par N. de Durfort-Boissière. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Italie. Il est donné le à Saturnin, marquis de Durfort-Boissière, fils du précédent qui mène le régiment aux prises de Chambéry, de Suze et d'Aoste en 1704, à la bataille de Cassano en 1705, au siège de Turin et à la bataille de Castiglione en 1706 et passe à l'armée de Dauphiné de 1707 à 1713. Il est licencié le .
Sommaire :
  • Bandes Écossaises
Voir à Bandes

  • Régiment d'Effiat
C'est l'ancien régiment de Longjumeau, qui est renommé « régiment d'Effiat » en 1633. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans le régiment participe aux sièges de La Mothe et de Bitche en 1634, au siège de Landrecies en 1637, au siège et bataille de Thionville en 1639, au siège d'Aire en 1641, au siège de Collioure en Roussillon en 1642 et au siège de Trino en Italie en 1643. Le régiment est licencié le .

  • Régiment d'Egmont
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. comte d'Egmont. Il participe à la prise de Ham et il est licencié la même année.

  • Régiment d'Ehwolf Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par N. Ehwolf. Il participe au siège de Sainte--Ménéhould et est licencié après la campagne.

  • Régiment d'Elboeuf
C'est l'ancien régiment de Lillebonne, qui est renommé « régiment d'Elboeuf » en 1654 après avoir été donné à Charles de Lorraine, duc d'Elboeuf. Mis en garnison à Montreuil, il est licencié en .

  • Régiment d'Enghien (1622-1623)
C'est l'ancien régiment de Condé (1620-1622), qui est renommé « régiment d'Enghien » en 1622. Il participe à la répression des rébellions huguenotes et est licencié le .

Ce régiment est levé le par Louis de Bourbon-Condé, duc d'Enghien pour participer à la guerre de Trente Ans. Le régiment est cassé le durant la Fronde puis rétabli le . Cassé à nouveau le , le régiment est de nouveau rétabli le . Il prend en 1686 le nom de régiment de Bourbon.

Le régiment est créé le pour Louis Henri de Bourbon-Condé, duc d'Enghien. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Charolais après avoir été donné le à Charles de Bourbon-Condé comte de Charolais. Il reprend le nom de « régiment d'Enghien » le après avoir été donné à Louis de Bourbon-Condé comte de Clermont et participe à la guerre de Succession d'Espagne, à la guerre de Succession de Pologne, à la guerre de Succession d'Autriche, à la guerre de Sept Ans, à la guerre d'indépendance des États-Unis. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789). Le « régiment d'Enghien » est devenu depuis la Révolution le 93e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment d'Enonville (1695-1698) où régiment Denonville
Ce régiment est levé le par Pierre-René de Brisay, comte d'Enonville. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre et participe au siège d'Ath en 1697. Il est incorporé le dans le régiment de Picardie.

  • Régiment d'Enonville (1695-1698) où régiment Denonville
Ce régiment est levé le par Pierre-René de Brisay, comte d'Enonville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin et se trouve aux sièges de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703. Il prend le nom de régiment de Livry (1703-1704) après avoir été donné le à Paul-Hippolyte Sanguin, chevalier de Livry.

C'est l'ancien régiment de Vaubécourt, qui est renommé « régiment d'Entragues » en 1646 et qui prend le nom de régiment d'Espagny en 1649.

  • Régiment d'Entragues (1652-1652)
Ce régiment est levé en par N. d'Entragues. Affecté à l'armée de Provence, il participe à la soumission de Toulon et est licencié la même année.

  • Régiment d'Épernon (1579-1581)
C'est l'ancien régiment de Sainte-Colombe, qui est renommé « régiment d'Epernon » en 1579 et qui prend le nom de régiment de Montcassin en 1581.

  • Régiment d'Épernon (1591-1591)
Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Jean Louis de Nogaret, duc d'Épernon. Il est licencié la même année.

  • Régiment d'Épernon (1651-1653)
Le régiment est levé le par Bernard de Nogaret, duc d'Epernon. Affecté à l'armée de Guyenne, il sert en Bourgogne en 1653 et participe au siège de Bellegarde cette même année[49],[50],[51]. Il est licencié après la campagne.

  • Régiment d'Eppeville
C'est l'ancien régiment du Boulay, qui est renommé « régiment d'Eppeville » après avoir été donné le à François de Bovelles d'Eppeville[46]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il reste dans les garnisons et est incorporé le dans le régiment de La Reine

Ce régiment suisse est levé le par Jean-Baptiste Ferdinand Sébastien, baron d'Eptingen. Il participe à la guerre de Sept Ans et à la guerre d'indépendance corse. Il prend le nom de régiment de Schonau le après avoir été donné à François-Xavier, baron de Schonau et chevalier de Malte[98].

  • Régiment d'Erlach (1589-1598) Régiment suisse
Ce régiment suisse est appelé le et commandé par Louis d'Erlach, de Berne, pour la huitième guerre de Religion. Le régiment sert en Savoie jusqu'à la paix de Vervins et est congédié le après la paix de Vervins.

  • Régiment d'Erlach (1630-1637) Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le , sur le pied de six compagnies de 300 hommes, par Jean-Louis d'Erlach, de Berne. Affecté à l'armée de Piémont, il est décimé par la peste et congédié le . Rappelé le , il est envoyé à l'armée de Picardie et congédié en 1637.

Ce régiment suisse est levé le , par Jean-Jacques, comte d'Erlach. Il prend le nom de régiment de Manuel en 1694.

C'est l'ancien régiment de Jenner (1751-1762), qui est renommé « régiment d'Erlach » le et qui prend le nom de régiment d'Ernest en 1782.

  • Régiment d'Erlach-Allemand
Ce régiment est levé le par Jean Louis d'Erlach. Donné en 1648 à Sigismond d'Erlach. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, le régiment rejoint l'armée de Catalogne. Il prend le nom de régiment de Balthazard après avoir été donné le à Jean de Balthazard.

  • Régiment d'Erlach-Français
Ce régiment est levé le par Jean Louis d'Erlach pour tenir garnison à Brisach. Affecté à l'armée de Flandre en 1648, il participe à la bataille de Lens la même année. Il prend le nom de régiment de Charlevoix après avoir été donné en 1650 à N. de Charlevoix.

C'est l'ancien régiment d'Erlach (1762-1782), qui est renommé « régiment d'Ernest » en 1782 et qui est devenu depuis la Révolution le 63e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment d'Escars (1569-1570)
C'est un régiment, levé le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par François d'Escars. En 1569, il participe à la bataille de Moncontour et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Guise (1741-1747), qui est renommé « régiment d'Escars » le après avoir été donné à Louis Nicolas, marquis de Pérusse d'Escars. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche il participe à la défense de Gènes en 1748. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Cambis. Le « régiment d'Escars » avait trois drapeaux, dont deux rouges avec une traverse verte dans chaque carré. Il portait habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons jaunes, six sur la manche, et six sur la poche; chapeau bordé d'or.

  • Régiment d'Escots
Ce régiment est levé le par François d'Hôtel, marquis d'Escots dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie et est licencié après la campagne de 1636.

  • Régiment d'Esguillon
Le régiment est levé le par N. Bachelier d'Esguillon pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il est mis en garnison à Clérac puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

  • Régiment d'Esnay
Le régiment est levé le par N. d'Esnay, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est envoyé au secours de Mayence puis il est licencié après la campagne.

Ce régiment est levé le par Réné de Gouffier, marquis d'Espagny dans le cadre des rébellions huguenotes. Il sert cette année là en Picardie et est réformé à la fin de l'année 1621. Rétabli le , il est affecté à l'armée de Champagne et est une nouvelle fois réformé le . De nouveau rétabli le il se trouve à l'armée de Picardie et se trouve engagé, durant la guerre franco-espagnole à la bataille des Avins et au siège de Louvain en 1635, à la reprise de Corbie en 1636 avant d'être mis en garnison à Montreuil et Ham. En 1639, il participe au siège d'Hesdin[69], au siège d'Arras en 1640, aux sièges d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641. Il est ensuite mis en garnison dans ces places et donné en 1645 à Maximilien de Gouffier, marquis d'Espagny. Il prend le nom de régiment de Bandeville en janvier 1669

  • Régiment d'Espenan
Le régiment est levé le par Roger de Bossost, comte d'Espenan dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est affecté à l'armée de Champagne en 1637 à l'armée de Navarre en 1638 avec laquelle il se trouve au combat de la Bidassoa, au siège de Fontarabie puis au siège de Salses en 1639, à la défense de Salses en 1640 à la défense de Tarragone (ca), au siège d'Elne en 1641, aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642 à la bataille de Rocroi et au siège de Thionville en 1643, à la bataille de Fribourg, siège de Philisbourg en 1644. Mis en garnison à Philisbourg, il prend le nom de régiment de La Clavière le à Étienne de Chamborand de Laclavière[99].

  • Régiment d'Esgrigny
C'est l'ancien régiment de Berthelot de Rebourseau, prend le nom de « régiment d'Esgrigny » le après avoir été donné à Jean-René de Jouenne d'Esgrigny[37]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe au siège de Chivasso, et à la bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706, et à la défense de Toulon en 1707. Il rejoint l'armée de Dauphiné jusqu'en 1709, l'armée de Catalogne en 1710, avec laquelle il se trouve au de Gérone (ca), à l'armée de Dauphiné en 1711, il retourne à l'armée de Catalogne en 1713 et participe au siège de Barcelone en 1714. Le , une partie est incorporée dans le régiment de Bourbonnais et l'autre partie dans le régiment de La Marine, le .

C'est l'ancien régiment de Saillant, qui est renommé « régiment d'Estaing » en 1732 et qui prend le nom de régiment de Noailles (1734-1744) en 1734.

Autre nom du régiment d'Étampes

Ce régiment est levé le , par Benjamin de La Rochefoucauld, comte d'Estissac. Il sert en Guyenne et est réformé le à la paix de Loudun. Rétabli le , il est une nouvelle fois réformé le . Rétabli de nouveau le il est à nouveau réformé en et encore rétabli le dans le cadre des rébellions huguenotes et participe aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Pons, de Nérac, de Montauban et de Monheurt. Le , il est incorporé par le régiment du Bourg de Lespinasse, mais prend le nom de « régiment d'Estissac » qui deviendra en 1633 le régiment de Marsillac.

  • Régiment d'Estissac (1621-1629)
C'est l'ancien régiment de Lauzières, qui est renommé « régiment d'Estissac » en 1621 et qui prend le nom de régiment de Marsillac en 1629.

  • Régiment d'Estissac (1651-1661)
Ce régiment est levé le par Benjamin de La Rochefoucauld, comte d'Estissac. Il se trouve au « siège des tours de la Rochelle »[22]. Donné au fils du mestre de camp en , il est affecté à l'armée de Catalogne de 1652 à 1659. Il est licencié le .

  • Régiment d'Estrades (1640-1648)
C'est l'ancien régiment de Candale (1634-1640), qui prend le nom de « régiment d'Estrades » en 1640 après avoir été donné à Godefroy comte d'Estrades. En 1641, dans le cadre de la guerre franco-espagnole, le régiment participe au siège de Genappe en 1641 puis il rejoint, en 1646, l'armée d'Italie. Il est incorporé le dans le régiment de La Fare.

  • Régiment d'Estrades (1648-1659)
C'est l'ancien régiment de La Fare (1647-1648), qui prend le nom de « régiment d'Estrades » le après avoir été donné à Godefroy, comte d'Estrades. Il est licencié le .

  • Régiment d'Estrades (1649-1658)
C'est l'ancien régiment de Flandre (1646-1649), qui prend le nom de « régiment d'Estrades » en 1649 après avoir été donné à Godefroy, comte d'Estrades. Il est licencié le .

  • Régiment d'Estrades (1651-1661)
C'est l'ancien régiment de Raymond, qui est renommé « régiment d'Estrades » en 1651 et qui prend le titre de régiment de Lallier en 1661.

  • Régiment d'Estrées (1637-1644)
Le régiment est levé le par Jean, comte d'Estrées, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Artois, puis, il est donné en 1644 à Jean d'Estrées, marquis de Tourpes, fils du précédent, et il prend alors le nom de régiment de Tourpes.

  • Régiment d'Estrées (1646-1647)
C'est l'ancien régiment de Vervins, qui, après avoir été donné à Jean, comte d'Estrées est renommé « régiment d'Estrées » en 1646. Affecté à l'armée de Picardie, il participe au siège de Courtrai[52] puis est donné en 1647 à Louis de Comminges, marquis de Vervins, qui lui redonne le nom de régiment de Vervins.

C'est l'ancien régiment de Chartres, qui, après avoir été donné à Charles de La Ferté-Imbault marquis d'Étampes est renommé « régiment d'Étampes » le . Il est engagé dans la guerre de Succession de Pologne puis il reprend le nom de régiment de Chartres le après avoir été repris par Louis, duc de Chartres.

  • 1er régiment d'État-Major
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Annexé au corps du Génie, ce régiment est formé des bataillons de Troyes et de Chaumont sous le commandement des colonels, comte d'Hoffelize en 1778, chevalier de Plantade en 1779, marquis de Turmel en 1782, marquis de Champcenetz en 1784, marquis de Valory en 1788. Par ordonnance du , les deux compagnies du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Champagne.

  • 2e régiment d'État-Major
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Annexé au corps du Génie, ce régiment est formé des bataillons de Moulins et de Montluçon sous le commandement des colonels, baron du Mesnil-Durand en 1778, chevalier de Cerval en 1779, marquis d'Anselme en 1784. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais.

  • 3e régiment d'État-Major
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Annexé au corps du Génie, ce régiment est formé des bataillons de Lille et de Valenciennes sous le commandement des colonels, marquis d'Angosse en 1778, comte de La Grandville en 1780, comte des Ecotais en 1783, comte Robert Dillon en 1788.

  • 4e régiment d'État-Major
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Annexé au corps du Génie, ce régiment est formé des bataillons de Montbrison et Tarare sous le commandement des colonels, marquis du Penhoët en 1778, marquis du Lau en 1779, comte de Chapt de Rastignac en 1784. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais.

  • 5e régiment d'État-Major
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Annexé au corps du Génie, ce régiment est formé des bataillons de Privas et d'Anduze sous le commandement des colonels, chevalier de Montchat en 1778, comte de Brancion en 1780, comte de Bryas en 1784. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Languedoc (1778-1789).

C'est l'ancien régiment de Maine, qui, après avoir été donné à Louis Charles de Bourbon, comte d'Eu, est renommé « régiment d'Eu » en 1736 et qui prend le titre de régiment de Nivernais le .

  • Régiment d'Evoly Régiment wallon
Ce régiment wallon passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. d'Evoly, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Bacher après avoir été donné en 1709 à N. de Bacher.
Sommaire :
  • Régiment de Fabert
C'est l'ancien régiment de La Valette (1639-1639), qui est renommé « régiment de Fabert » après avoir été donné à Abraham Fabert, le . Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège de Turin en 1640. Réformé en 1641, il est rétabli le et, affecté à l'armée d'Allemagne, il se trouve à la bataille de Fribourg en 1644, aux batailles de Mariendhal et de Nördlingen en 1645. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1646 et participe à l'expédition des présides de Toscane, et aux sièges de Piombino et de Portolongone en 1646. Réformé à la fin de 1650, il est rétabli le et sert en Champagne et en Flandre. Il est licencié en .

  • Régiment de Fabrègues (1621-1623)
Le régiment est levé le par N. de Fabrègues, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621, il participe au siège de Montauban puis en 1622 aux sièges de Tonneins et de Montpellier durant lequel son mestre de camp est tué. Il est licencié le après le traité de Montpellier.

  • Régiment de Fabrègues
Le régiment est levé le par François-Antoine de Sarret, marquis de Fabrègues[100], dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il se trouve au siège de Tortose en 1648. Il devient un régiment frondeur, il est licencié en 1652.

C'est l'ancien régiment de Piettemont, qui est renommé « régiment de Famechon » le après avoir été donné le à Ignace de Belvalet, comte de Famechon. Dans le cadre de la guerre de Hollande il est affecté à l'armée de Catalogne et se trouve à la prise de Puycerda en 1678. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le régiment sert sur la Bidassoa en 1688 et 1689 puis il est envoyé à l'expédition d'Irlande en 1690 durant laquelle il participe à la bataille de la Boyne et à la défense de Limerick. Il rentre en France en 1691 et passe en Italie et assiste à la bataille de La Marsaglia en 1693, avant de rejoindre l'armée de Catalogne avec laquelle il participe à la bataille du Ter, aux prises de Palamos (ca), de Gérone (ca), d'Ostalrich et de Castellfollit en 1694, puis il retourne à l'armée d'Italie en 1695 et 1696. Il prend le nom de régiment d'Isenghien après avoir été donné le à Louis de Gand-Vilain de Mérode de Montmorency, prince d'Isenghien.

  • Régiment de Fégely Régiment suisse
Ce régiment est amené en , par Jacques Fégely, dans le cadre de la guerre de Succession de Juliers. Congédié la même année, il est rappelé le . Affecté dans l'armée de Champagne il est congédié le

  • Régiment de Fénélon
Le régiment est levé le par Antoine de Salignac, marquis de La Mothe-Fénélon. Il est licencié en 1653.

  • Régiment de Ferrières
Le régiment est levé le par Jérémie baron de Ferrières dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Réformé en il est rétabli et participe à la guerre franco-espagnole dans l'armée de Catalogne avec laquelle il est présent, en 1645, au siège de Roses et à la bataille de Llorens (ca) puis au siège de Lérida en 1646. Le régiment est licencié le .

Ce régiment allemand est levé le par N. comte de Fersen. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il participe aux campagnes de Flandre jusqu'en 1748. Il prend le nom de régiment de Nassau-Usinghen après avoir été donné le à Jean Adolphe, comte de Nassau-Usinghen.

  • Régiment des Feugerez
Le régiment est levé le par N. des Feugerez. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Girardin le après avoir été donné à Alexandre-Louis de Girardin de Vauvray.

  • Régiment de Feuquières (1636-1658)
Ce régiment est levé le , par Isaac de Pas, marquis de Feuquières, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment est envoyé au secours d'Haguenau[101] et au siège de Saverne en 1636, aux sièges d'Ivoy et de Damvilliers en 1637, à la conquête de la Franche-Comté et au siège de Brisach en 1638, et au siège et combat de Thionville en 1639. Donné en 1640 au frère du mestre de camp, il est mis en garnison à Verdun et est licencié en .

C'est l'ancien régiment de Rambures, qui est renommé « régiment de Feuquières » en 1637 et qui prend le nom de régiment de Leuville en 1700.

  • Régiment de Feuquières (1710-1712)
C'est l'ancien régiment de Bellesuvée, qui est renommé « régiment de Feuquières » après avoir été donné en 1710 à N. de Pas, chevalier de Feuquières. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1712.

  • Régiment de Fischer Régiment suisse
Ce régiment est appelé le et commandé par Louis Fischer, de Glaris, pour la huitième guerre de Religion. Le régiment sert d'abord en Savoie et arrive, le devant Paris puis participe à la bataille d'Ivry en 1590. Il est licencié en 1591. Ce régiment et les régiments de Hartmanis, d'Arreger et de Grissach faisaient partie de la capitulation négociée par Nicolas de Harlay de Sancy, à Ivry, qui y engagea le fameux diamant acquis par lui du roi de Portugal, et qui est resté connu sous le nom de Sancy.

  • Régiment des Chasseurs de Fischer
Voir à Chasseurs

  • Régiment de Fitzgerald Régiment irlandais
C'est l'ancien régiment d'Albemarle, qui est renommé « régiment de Fitzgerald » après avoir été donné le à Nicolas Fitzgerald. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il participe à l'expédition de Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, à la bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706. Il rejoint l'armée de Flandre en 1707 avec laquelle il assiste à la bataille d'Audenarde en 1708 durant laquelle le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment d'O'Donnel après avoir été donné le à Daniel O'Donnel de Tyrconnel (en)[102].

  • Régiment de Fitz-James
C'est l'ancien régiment de Berwick (1698-1719), qui est renommé « régiment de Fitz-James » le , après avoir été donné à Jacques de Berwick, duc de Fitz-James. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, Il est affecté à l'armée des Pyrénées. Donné le à Édouard de Berwick, comte de Fitz-James, il rejoint, dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne l'armée d'Allemagne en 1733, et participe au siège de Kehl en 1733, à la bataille d'Ettlingen, et au siège de Philippsbourg en 1734, et à la bataille de Clausen en 1735. Pour la guerre de Succession d'Autriche, il passe à l'armée de Flandre en 1742, à l'armée du Bas-Rhin en 1743, avec laquelle il assiste à la bataille de Dettingen en 1743, puis à l'armée de Flandre en 1744, avec laquelle il participe aux prises de Menin, d'Ypres et de Furnes en 1744, aux sièges de Tournai, d'Ostende et de Nieuport en 1745, à l'expédition d'Écosse et à la bataille de Culloden en 1746. Il est affecté à l'armée de Flandre en 1747, et combat à la bataille de Lauffeld en 1747, et au siège de Maastricht en 1748. Lors de la guerre de Sept Ans, il est affecté à l'armée d'Allemagne en 1757, et participe à la bataille de Hastenbeck, et à la conquête du Hanovre cette même année. Il est donné le à Charles de Berwick, duc de Fitz-James qui mène le régiment aux batailles de Krefeld et de Lutzelberg en 1758, à la bataille de Minden en 1759, puis il sert sur les côtes de 1760 à 1762. Après la paix, il parcourt de 1763 à 1775 les garnisons de Cambrai, d'Uzès, de Gravelines, de Dunkerque, de Bouchain, de Béthune, de Port-Louis et de Cambrai. Il est incorporé le avec le régiment de Clare, qui prend le nom de régiment de Berwick. Le régiment de Fitz-James avait trois drapeaux verts avec une traverse rouge ondulée dans chaque carré. La croix était rouge bordé de blanc comme pour les autres corps irlandais. Ce régiment porta d'abord habit rouge, doublure, parements, culotte, veste, boutons, bas et galon de chapeau blancs. En 1760, la veste était rouge, les parements et collets noirs, les boutons et le galon d'or; doubles poches en long garnies chacune de six boutons, quatre boutons sur la manche, douze sur un côté de l'habit, boutonnières jaunes. En 1763, la veste redevient blanche, le collet et les revers sont verts, et les parements rouges. En 1770, les parements, revers et collet sont noirs, et les boutons sont blancs.

  • Régiment de Flamarens
C'est l'ancien régiment du Biez (1702-1710), qui est renommé « régiment de Flamarens » après avoir été donné en à N. de Grossoles de Flamarens. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il quitte la Flandre et passe sur les Alpes en 1711. Il est licencié en 1714.

  • Régiment de Flandre (1646-1649)
Ce régiment est levé sous ce titre le , pour tenir garnison à Dunkerque. Il prend le nom de [régiment d'Estrades après avoir été donné en 1649 à Godefroy, comte d'Estrades.

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et formé avec la compagnie d'Iverny du régiment de Picardie et des compagnies de garnison. Il est donné à N. Le Sens, marquis de Folleville. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée de Roussillon en 1689 avec laquelle il se trouve à la prise de Campredon[103] puis il rejoint l'armée des Alpes en 1690 et participe à la bataille de Staffarde, à la conquête de la Savoie et du comté de Nice en 1691, à la bataille de la Marsaglia en 1693 avant de rejoindre l'armée du Rhin de 1695 à 1697. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il passe à l'armée d'Italie en 1700 et se trouve à la bataille de Chiari en 1701. Il est donné le à Thomas Legendre de Collandre qui le mène à la bataille de Luzzara en 1702, à l'expédition de Tyrol en 1703 et aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704 et 1705. Il est donné le à François-Armand de Laurencin, marquis de Mison avec lequel il assiste à la bataille de Calcinato et au siège de Turin en 1706. Il rejoint l'armée de Daùphiné de 1707 à 1712 puis l'armée du Rhin, avec laquelle il se trouve aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Durant la guerre de la Quadruple-Alliance, il est affecté à l'armée des Pyrénées en 1719. Pour la guerre de Succession de Pologne il rejoint l'armée d'Italie en 1733 et participe à la bataille de Colorno et à la bataille de Parme en 1734 durant laquelle le colonel est tué. Il est alors donné le à Georges-Erasme, marquis de Contades qui mène le régiment à la bataille de Guastalla. Il est donné le à Guy-Louis de Coningham avec lequel il participe aux prises de Revere, de Reggio et de Gonzague en 1735. Le régiment est donné le à Joseph-Maurice-Annibal de Montmorency-Luxembourg, marquis de Bréval avec lequel, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il participe aux campagnes de 1739 à 1741 en Corse. Il rejoint l'armée des Alpes en 1743 et participe à la conquête du comté de Nice, à la bataille de Coni en 1744 aux sièges d'Acqui, de Tortone, de Pavie, d'Alexandrie, de Valenza et d'Asti en 1745, puis à la défense d'Asti en 1746 ou il est fait prisonnier et échangé la même année. Il est donné le à François-Martial, comte de Choiseul-Beaupré qui est à sa tête lors de la seconde conquête du comté de Nice et la défense de Gênes en 1747 et 1748. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Auxerrois (1692-1749). Il est donné le à Vital-Auguste de Grégori, marquis de Nozières et se trouve au camp de Gray en 1753. Durant la guerre de Sept Ans, il sert en Corse de 1756 à 1762. Le régiment est incorporé le dans le régiment de Touraine. Ce régiment de Flandre avait six drapeaux : ceux d'ordonnance avaient dans chaque carré une bande jaune entre deux bandes bleues perpendiculaires à la hampe. Il portait habit et culotte blancs; veste, collet et parements bleus; boutons blancs et jaunes mélangés; pattes de poches plus larges que hautes, garnies de six boutons mêlés, quatre sur les manches; chapeau bordé d'or et d'argent.

C'est l'ancien régiment de Rougé, qui est renommé « régiment de Flandre » en 1762. Par ordonnance royale du , les 3e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Cambrésis. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. Le « régiment de Flandre » est devenu depuis la Révolution le 19e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Flechstein Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par N. Flechstein, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la bataille de Fribourg en 1644. Il prend le nom de régiment de Friezen après avoir été donné en 1647 à N. de Friezen.

  • Régiment de Fleissey Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le par N. Fleissey, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Champagne, il participe au siège de Clermont-en-Argonne en 1654[104]. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.

  • Régiment de Fleix
Le régiment est levé le par N. de Fleix pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Tonneins puis il est licencié le .

  • Régiment de Fleschet
Ce régiment est levé le , par N. de Fleschet dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont et est licencié en .

  • Régiment de Flessan
Ce régiment est levé le , dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Flessan. Il participe au siège d'Amiens durant lequel son mestre de camp est tué et est licencié après le siège.

C'est l'ancien régiment de Bauffremont, qui donné le , à Jean-André-Hercule de Rosset, commandeur de Fleury est renommé « régiment de Fleury ». Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est affecté à l'armée du Bas-Rhin en 1745, passe à l'armée de Flandre et se trouve aux sièges de Termonde et d'Ath en 1745, aux sièges de Bruxelles et de Mons, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld, et au siège de Berg-op-Zoom en 1747, et au siège de Maastricht en 1748. Il est incorporé le , le bataillon des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Rohan-Rochefort. Le « régiment de Fleury » avait six drapeaux : ceux d'ordonnance étaient blancs avec des raies jaunes obliques. Ce régiment avait l'habit complet gris-blanc, les parements rouges, les boutons et le galon de chapeau d'or.

  • Régiment de Florainville
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans par Henri de Florainville de Cousans. Il se trouve au siège de Nancy en 1633 et y est mis en garnison après la prise de la ville. Il rejoint l'armée d'Italie en 1635 et participe aux prises de Valenza[66], de Candia et de Sartirane. Affecté à l'armée d'Allemagne en 1637 il se trouve aux prises des villes forestières et au combat de Rheinfeld en 1638. Il rejoint l'armée d'Italie en 1639 et il se trouve au combat de La Route (La Rotta)[9], en Piémont, près de Carmagnole, puis au siège de Turin en 1640 à la prise d'Ivrée en 1641, à la prise de Tortone en 1642, à la défense de Tortone et au siège de Trino en 1643. Réformé le il est incorporé dans les Vieux Corps.

  • Régiment de Foissy
C'est un régiment, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Foissy. Il sert en Bourgogne et participe, en 1568 et 1569, au sièges de Donzy, de Noyers et de Vézelay ou son mestre de camp est tué et le régimet se disperse.

Le régiment est créé sous ce titre le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Bretagne. Le « régiment de Foix » est devenu depuis la Révolution le 83e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Folleville
Le régiment est levé le par Guillaume Le Sens, marquis de Folleville dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert à l'armée d'Allemagne avec laquelle il participe à la bataille de Tuttlingen puis il passe à l'armée de Flandre en 1648 avant d'être mis en garnison à Pont-Audemer en 1649. Il se trouve à la prise et à la bataille de Rethel en 1650, puis il sert en Picardie et en Guyenne en 1651. Il prend part au siège de Saintes en 1652, aux sièges de Mouzon et de Sainte-Ménehould en 1653, à l'expédition de Naples en 1654, au secours de Reggio et au siège de Pavie en 1655. Il est licencié .

  • Régiment de Fontanges
C'est l'ancien régiment de Broissia, qui est renommé « régiment de Fontanges » après avoir été donné en 1708 à N. marquis de Fontanges. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il achève la guerre en Flandre. Il est licencié en 1714 après la paix

  • Régiment de Fontcouverte
Ce régiment est levé en dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Fontcouverte. Il sert en Dauphiné et est licencié le après la paix de Vervins.

  • Régiment de Fontenay
Le régiment est formé des milices de Flandre, par N. de Fontenay. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert en Flandre et sur le Rhin. Il est licencié le .

  • Régiment de Fontlebon Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé, en Poitou, en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Fontlebon. Il est licencié en 1591.

  • Régiment de Forbus Régiment écossais
Ce régiment écossais, sous le commandement du colonel N. Forbus est admis au service de la France le . Affecté à l'armée d'Allemagne, il est licencié en 1638.

  • Régiment de Forez (1636-1637)
Ce régiment est levé sous ce titre le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora (it) en 1636 et il est licencié en 1637.

Le régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Jean-Noël de Barbezières, comte de Chémerault. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est envoyé à l'expédition d'Irlande, et participe à la bataille de la Boyne, et à la défense de Limerik en 1690, il rejoint l'armée des Alpes en 1691 et est donné le au comte de Montmorency-Fosseuse qui le mène à la bataille de la Marsaille en 1693 durant laquelle le colonel y est tué. Il est remplacé par Louis, marquis de Polastron et assiste au siège de Valenza[7] en 1696 puis il rejoint l'armée de Flandre en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne l'armée d'Italie en 1701, il participe aux sièges de Verceil et d'Yvrée en 1704. Il est donné cette année à Jean-Baptiste, comte de Polastron qui le dirige aux sièges de Verrue et de Chivasso, et à la bataille de Cassano en 1705, au siège de Turin en 1706 et à la bataille de Castiglione, où il s'illustra, à la défense de la Provence et de Toulon en 1707 puis il passe à l'armée des Alpes jusqu'en 1712. Donné le à Étienne-Joseph d'Ysarn, marquis de Villefort d'Haussy, il rejoint l'armée de Flandre en 1713. Il est donné le à Charles-François-Marie d'Estaing, marquis de Saillant, puis il est donné le à Jean-René de Jouenne d'Esgrigny et envoyé, dans le cadre de la Guerre de Succession de Pologne (1733-1738), à l'armée d'Italie en 1733. Il est donné le à Jean-Baptiste-François, marquis de Montmorin-Saint-Hérem qui mène le régiment aux batailles de Parme et de Guastalla en 1734 puis il rentre en France en 1736. Il est donné le à François Honoré de Choiseul, chevalier de Meuse avec lequel il effectue les campagnes de 1739 à 1741 en Corse. Durant la guerre de Succession d'Autriche, il est affecté à l'armée de Flandre en 1742 puis à l'armée du Bas-Rhin, et se trouve à la bataille de Dettingen en 1743 avant de rejoindre l'armée de Flandre en 1744. Donné le à Marie-Charles-Auguste de Goyon-Grimaldi, comte de Matignon, il est envoyé à la défense de l'Alsace, et au siège de Fribourg avant de rejoindre l'armée du Bas-Rhin en 1745 et 1746 et de participer à la conquête du comté de Nice en 1747 et passé dans l'armée du Var en 1748. À la paix, il est mis en garnison à Prats-de-Mollo. Il est donné le à Jacques-Charles de Courbon, marquis de La Roche-Courbon, puis il est confié le à Louis-Pierre de Chastenet, marquis de Puységur, remplacé le par le marquis de Bernage de Chaumont. Pendant la guerre de Sept Ans, il se trouve sur les côtes de Normandie puis il est mis en garnison à Caen en 1763. Il est donné le au chevalier de La Ferronays. Le régiment s'embarque en 1764 pour Saint-Domingue, où il reste jusqu'en 1767. Il avait été donné le à Léon-Eugène, comte de Maulde. Il occupe successivement les garnisons de Pont-Saint-Esprit, d'Antibes et de Monaco et est envoyé en Corse en 1770. Il rentre en France en 1774 et il est mis en garnison à Antibes. Il est incorporé le dans le régiment d'Angoumois. Le « régiment de Forez » avait ses deux drapeaux d'ordonnance de couleur aurore, avec une traverse noire dans la diagonale de chaque carré. Il portait d'abord habit etculotte blancs, collet, parements et veste rouges; boutons jaunes; pattes ordinaires, chapeau bordé d'or. En 1763, lorsqu'il eut été attaché au service des ports et colonies, il eut revers et collet vert de Saxe, avec boutons et galon d'argent.

Le « régiment de Forez » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 1er et 3e bataillons du régiment de Bourdonnais. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment de Forez » est devenu depuis la Révolution le 14e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment de Forgeux
Ce régiment est levé le , par N. de Forgeux, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il participe à la conquête de la Savoie puis il est réformé après le traité de Cherasco en 1631. Rétabli en 1635, durant la guerre de Trente Ans, il est chargé d'occuper Porrentruy et est licencié après la campagne.

C'est l'ancien régiment de Maulevrier, qui est renommé « régiment de Le Normand du Fort » en , après avoir été donné à Pierre Lenormand du Fort et qui prend le nom de régiment de Lyonne le .

  • Régiment de Fossé
Le régiment est levé le par N. de Fossé dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine et est licencié en 1637.

  • Régiment de Fougeray
Le régiment est levé le par Guy de Fougeray de Sainte-Maure dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est réformé en après la capitulation de la cité protestante.

  • Régiment du Fouilloux
Ce régiment est levé en 1572 en Saintonge par N. de Meaux de Fouilloux pour la quatrième guerre de Religion. Il participe au siège de La Rochelle et par manque de moyens du Trésor royal le siège est levé et le régiment licencié le .

  • Régiment de Fouquerolles (1585-1587) Régiment protestant
Ce régiment est levé en 1585 par N. de Fouquerolles pour la huitième guerre de Religion. En 1586, il participe à la défense de Marans et est licencié en 1587.

  • Régiment de Fouquerolles (1636-1638)
Ce régiment est levé le par N. de Fouquerolles dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie et reste en garnison en Picardie. Le mestre de camp ayant été tué en 1638 près de Saint-Omer et le régiment se disperse.

  • Régiment de Fourilles
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Blaise de Chaumejan de Fourilles. Le régiment participe à la défense de Rouen et est licencié en 1592.

  • Régiment du Fourny
Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. du Fourny. Le mestre de camp est tué au siège de Noyon et le régiment se disperse la même année.

  • Régiment de Fourquevaux
Ce régiment est levé le par Jean-Baptiste de Pavie, baron de Fourquevaux. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin puis à l'armée de Bavière en 1703. Il prend le nom de régiment de Sourches (1703-1706) le après avoir été donné à Louis-François du Bouchet, comte de Sourches.

Voir à Bandes

  • Régiment de Francheville
Le régiment est levé le par N. de Francheville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Rochefort (1709-1712) après avoir été donné en 1709 à N. de Gassaut de Rochefort.

  • Régiment de Francières
Ce régiment est levé le , par Louis de Choiseul, marquis de Francières, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège de La Mothe en 1645, au siège de Dunkerque en 1646. Il est licencié le . Ce corps est quelquefois désigné sous le titre de « régiment de Bassigny ».

  • Régiment de Franclieu
C'est l'ancien régiment de La Londe (1702-1706), qui est renommé « régiment de Franclieu » après avoir été donné le à N. de Franclieu. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert en Flandre. Il prend le nom de régiment de Bougis le après avoir été donné à N. de Bougis

  • Régiment de Francon
Le régiment est levé le par N. de Francon, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621, il se trouve au siège de Montauban durant lequel son mestre de camp y est tué. Le régiment est licencié après la campagne.

Cette milice est instituée par Charles VII, le . C'est la première unité française à être constituée et entretenue par le Roi de France.

  • Régiment de Fresne
Ce régiment est levé en dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par François d'O de Fresne. En 1585, il participe au combat d'Angers, puis en 1587 le régiment devient ligueur. En 1594, il participe à la défense de Laon et après s'être soumis à Henri IV le régiment est licencié en 1595.

  • Régiment du Fresnoy Régiment lorrain
Le colonel du Fresnoy amène en 1542, à l'armée de Picardie, un régiment de 4 000 hommes.

  • Régiment de Friezen Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Flechstein, qui est renommé « régiment de Friezen » après avoir été donné à N. de Friezen, en 1647. Il est mis en garnison à Philippsburg et licencié le .

  • Régiment de Froelich (1551-1559) Régiment suisse
Le colonel Guillaume Froelich, lève, en 1551, un régiment de 6 000 hommes pour servir en Piémont. Passé en 1553 en Picardie il est congédié . Rappelé en Italie en 1556 puis passé en France la même année, il est congédié en 1559.

  • Régiment de Froelich (1562-1563) Régiment suisse
Ce régiment levé, par ordre du , par Guillaume Froelich, de Soleure arrive le à Bonneval, près de Chartres puis participe aux sièges de Bourges, de Rouen et à la défense de Paris. En , Guillaume Froelich meurt et a pour successeur Gebhard Tammann qui donne son nom au régiment et devient le régiment de Tammann.

  • Régiment de Froelich (1574-1575) Régiment suisse
Amené en , par Guillaume Froelich, de Soleure, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion, le régiment sert en Dauphiné et est détruit au pont d'Oreille, entre Die et Molières, le , par les troupes du capitaine huguenot Charles du Puy-Montbrun.

  • Régiment de Frontenac
Le régiment est levé en par N. de Frontenac dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il participe au siège de Santia en 1644 et est licencié après la campagne.

  • Régiment de Frontenay (1553-1553) Régiment allemand
Dans le cadre de la dixième guerre d'Italie, le baron de Frontenay conduit en 1553 un régiment de lansquenets, qui est congédié la même année.

  • Régiment de Frontenay (1562-1563) Régiment protestant
Ce régiment protestant est formé en Poitou en 1562 par Jean de Rohan[105], seigneur de Frontenay dans le cadre de la première guerre de Religion. En 1562, le régiment participe à la prise d'Orléans et de Bourges, au blocus de Paris et à la bataille de Dreux. En 1563, il défend Orléans et est licencié le après la chute de la ville.

  • Régiment de Froulay (1703-1711)
Ce régiment est levé le par Charles-François, comte de Froulay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre, participe à la bataille d'Ekeren en 1703, combat sur la Moselle en 1704, assiste au siège de Hombourg en 1705, rejoint l'armée de Flandre en 1706 et se trouve à la défense d'Ath, où il est fait prisonnier et échangé en 1707. Il prend le nom de régiment de Létorières le après avoir été donné à N. chevalier de Létorières.

  • Régiment de Froulay (1703-1711)
C'est l'ancien régiment de Broglie, qui est renommé « régiment de Froulay » après avoir été donné en à N., chevalier de Froulay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'Italie et participe au siège et bataille de Turin en 1706, puis il passe en Flandre, et se trouve à la défense d'Ath, où il y est fait prisonnier. Echangé en 1707, il est placé dans les lignes de la Lauter. Il prend le nom de régiment de Tiraqueau après avoir été donné en 1711 à N. de Tiraqueau.

  • Régiment de Furstemberg (1537-1541) Régiment allemand
Le comte Guillaume de Furstemberg (de) amène en 1535, à l'armée d'Italie, un régiment de 6 000 lansquenets allemands, porté en 1537 à 10 000 hommes. Il quitte son service auprès de François Ier en et est congédié en 1541.

Ce régiment allemand est levé le par Ferdinand, comte de Furstemberg. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Hamilton. Il prend le nom de régiment Greder en 1686.

  • Régiment de Fürstemberg (1693-1697)
Le , six compagnies du régiment de Fürstemberg forment le noyau du régiment de Yoel.

  • Régiment des Fusiliers de Carrion-Nisas
Ce régiment est levé le par Henri, marquis de Carrion-Nisas. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de Catalogne et participe au siège de Barcelone en 1697. Il est réformé le .

  • Régiment des Fusiliers de Guiscard également appelé Fusiliers de Guiscard
Ce régiment est levé le , la frontière de Flandre française, par Louis, comte de Guiscard. Il a pour noyau trois compagnies franches levées le . Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur la Meuse puis il est donné en au fils du premier colonel. Il est réformé le .

  • Régiment des Fusiliers d'Hocquincourt également appelé Fusiliers d'Hocquincourt
Ce régiment est levé le par Charles de Monchy, marquis d'Hocquincourt, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. C'est le premier corps qui ait été complètement armé avec des fusils. Envoyé à l'armée de Catalogne, il se trouve au siège de Gérone en 1653, puis aasse en Italie en 1657 ou il participe au siège d'Alexandrie en 1657, et au siège de Mortare en 1658. Il est licencié le .

  • Régiment des Fusiliers de La Bretesche également appelé Fusiliers de La Bretesche
Ce régiment est levé le , sur la frontière du Hainaut par Esprit de Joussaume, marquis de La Bretesche[106], qui le cède à son frère Louis de Joussaume, marquis de La Bretesche en . Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il combat avec l'armée de la Moselle et il est réformé le .

  • Régiment des Fusiliers de La Croix également appelé Fusiliers de La Croix
Ce régiment est levé le , sur la frontière de Luxembourg, par Jean-Jacques de La Croix. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert entre la Meuse et la Moselle. Il s'empare d'Huy par surprise en 1696. Il est incorporé le dans le régiment de Coëtquen (1696-1709).

  • Régiment des Fusiliers de La Fare également appelé Fusiliers de La Fare
Ce régiment est levé le , dans le comté de Nice, par Guillaume de Lopez, chevalier de La Fare. Il sert sur la Meuse puis il est réformé le .

Ce régiment est levé le par Alexandre Magallon de La Morlière et formé sur le pied de mille soixante fusiliers et cinq cent quarante dragons. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, l'unité participe à la conquête de la Flandre hollandaise en 1746, à la bataille de Lauffeld en 1747 et au siège de Maastricht en 1748. Il est incorporé le dans le régiment des Volontaires de Flandre. L'infanterie de ce corps portait habit brun, parements, collet, veste et culotte garance, brandebourgs de même couleur, guêtres noires, bonnet noir, bordé de blanc, fusil à baïonnette et sabre. La cavalerie portait le même habit avec des aiguillettes garance, veste jaune, culotte de peau, bottines, casque de fer avec turban écarlate croisé de cuir noir et orné sur le devant de trois fleurs de lys de cuivre, mousqueton, pistolets et sabre, schabraque de peau de mouton bordée de jaune.

  • Régiment des Fusiliers de Montagnes également appelé Fusiliers de Montagnes[15]
Ce régiment de fusiliers est formé le par Bonaventure d'Ortaffa de Villeplana[16], avec des milices du Roussillon, et porté successivement à quatre bataillons. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans les Pyrénées, pendant toute la guerre, à l'escorte des convois et à la petite guerre contre les miquelets catalans. Réformé le , il est rétabli le , par le colonel Bonaventure d'Ortaffa de Villeplana, sous le titre de régiment d'Arquebusiers de Roussillon, nom qu'il porte jusqu'au ou il reprend le titre de « régiment des Fusiliers de Montagnes ». Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est donné en 1747 à François de Torrès, puis en 1748 à N. comte de Saint-Marsal. Donné en 1756 à N. Métzenius, il participe à la guerre de Sept Ans et il est licencié le . Cette troupe portait, en 1748, casaque bleu de roi, parements, collet, doublure et veste écarlates, tablier bleu bordé de rouge, culotte très-large de toile, espardilles de corde entrelacée d'un ruban bleu, chapeau bordé d'argent, escopette de cinq pieds, deux pistolets et une baïonnette. En 1760, ces fusiliers avaient habit et culotte bleus, veste, parements, collet et doublure rouges, boutons blancs d'un côté sur l'habit et des deux côtés sur la veste, galon blanc et deux agréments sur le parement de l'habit, chapeau bordé d'argent.

Ce régiment est formé, par Louis XIV, sous ce titre le , avec l'ancienne compagnie du Grand-Maitre et avec des hommes tirés de régiments d'infanterie. Ce régiment avait pour destination spéciale la garde de l'artillerie, sous le commandement du colonel-lieutenant Henry de Daillon duc du Lude, qui était également Grand maître de l'artillerie de France. Le 2 compagnies du régiment sont tirées pour permettre de former le régiment Royal-Bombardiers. En 1693 il prend le titre de régiment Royal-Artillerie.

  • Régiment des Fusiliers de Tessé également appelé Fusiliers de Tessé
Ce régiment est levé le , sur la frontière du Dauphiné, par René de Froulay, comte de Tessé. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée de Flandre et participe à la prise de Deynse en 1696, au siège d'Ath en 1697. Il est réformé en .

  • Régiment des Fusiliers de Ximenez également appelé Fusiliers de Ximenez
Ce régiment est levé le , dans le Roussillon, par Joseph, comte de Ximenez. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur la Meuse. Il est incorporé le dans le régiment de Maine (1675-1736).
Sommaire :
  • Régiment de Gacé
Le régiment est levé le par François de Goyon-Matignon, comte de Gacé dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est réformé en après la capitulation de la cité protestante. Le régiment est rétabli le sous le nom de régiment de Matignon.

Ce régiment est levé le par N. de Gallard de Béarn. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée d'Italie. Il est réformé le .

  • Régiment de Galatty (1580-1589) Régiment suisse
Ce régiment est amené en , par Gaspard Galatty, de Glaris dans le cadre de la septième guerre de Religion. Il sert en Dauphiné et est congédié en après la paix du Fleix, sauf la compagnie de Jost Gréder, qui demeure pour la garde du roi. Rappelé le durant la huitième guerre de Religion, il sert en Dauphiné et en Provence, participe au siège de Chorges et est congédié en . Rappelé en septembre de la même année, il se trouve, en 1588, à la journée des Barricades de Paris, puis en 1589, à la défense de Tours, au siège de Paris et à la bataille d'Arques. Le régiment est congédié à la fin de l'année 1589, sauf la compagnie colonelle qui est conservée pour la garde du roi.

  • Régiment de Galatty (1614-1616) Régiment suisse
Ce régiment est amené en , par Gaspard Galatty, de Glaris, dans le cadre de la guerre de Succession de Juliers. Il est réuni en aux deux compagnies suisses de la garde pour former le régiment des Gardes Suisses.

  • Régiment des Galères
Le régiment est levé sous ce titre, le à Marseille, par le cardinal de Richelieu pour la garnison des galères du roi avec comme mestre de camp lieutenant, Jean François de Trémollet de Buccelli marquis de Montpezat. Le régiment est embarqué en 1637 sur la flotte du comte d'Harcourt avec laquelle il participe à la reprise des îles de Lérins, puis au secours de Leucate et participe à l'expédition sur la côte de Catalogne en 1641 puis il est affecté à l'armée d'Italie en 1642. Donné le au prince Maurice de Savoie le régiment reçoit, le 8 et , le renfort du régiment de Souvigny et d'une partie des régiments de Roqueservières (1641-1643) et de Le Ferron qui lui sont incorporés. Il se trouve en 1646 à l'expédition des présides de Toscane et au siège d'Orbitello. Donné à François de Gontaut, marquis de Biron avec lequel il prend part au siège et à la bataille de Crémone. En 1650 et 1651, il est affecté à l'armée de Guyenne puis à l'armée de Catalogne de 1652 à 1654, à l'armée d'Italie en 1655 avec laquelle sert au siège de Pavie puis participe au secours de Valenza en 1657 et 1658. Le régiment est licencié le .

  • Régiment des Galiottes
Trois compagnies sont levées sous le titre de « compagnies des Galiottes », le , pour servir des galiottes à bombes sur le Rhin durant la Guerre de la Ligue d'Augsbourg. Elles sont réunies en 1693 formant le « régiment des Galiottes », sous le commandement de Jean Martin, qui est nommé colonel, le . Ce corps spécial, est réformé le après le traité de Ryswick. Il est rétabli en 1701 pour la guerre de Succession d'Espagne et continue son service jusqu'à la paix de Rastadt en 1714. Il est licencié en 1715.


  • Régiment de Galmoy Régiment irlandais
Ce régiment irlandais est formé le par Pierre Buttler, vicomte de Galmoy, avec les régiments de Dragons à pied de la Reine d'Angleterre et de Charlemont. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Italie en 1701, et participe aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701, à la défense de Crémone, et à la bataille de Luzzara en 1702, puis il passe à l'armée du Rhin en 1703, et se trouve aux sièges de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703. Il retourne à l'armée d'Italie en 1704 et assiste au siège et bataille de Turin en 1706, puis il passe à l'armée du Rhin en 1707, à l'armée de Dauphiné en 1709, à l'armée de Flandre en 1710 avec laquelle il participe aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712 puis il est envoyé à l'armée de Roussillon en 1713 et se trouve au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment d'Albret (1652-1654), qui est renommé « régiment de Gandelus » le et qui prend le nom de régiment de Clérambaut le .

  • Régiment de Ganges
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par N. de Ganges. Il participe au secours de Leucate. Le régiment est licencié après la campagne.

  • Régiment de Gardanne
Le régiment est levé le par N., chevalier de Gardanne pour tenir garnison à Toulon. Il est licencié en 1653.

C'est une compagnie de la maison militaire du roi de France pendant l'Ancien Régime.

  • Régiment des Gardes du Duc de Mantoue
C'est l'ancien régiment Royal-Montferrat, qui prend le titre de « régiment des Gardes du Duc de Mantoue » le après avoir été donné à Prosper de Gonzague, marquis de Luzzara. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est mis en garnison à Mantoue. Le colonel est tué, le , à l'attaque des retranchements de Governolo (it). Il est alors donné à N. de Jaucourt de La Vaiserie avec lequel il se trouve au siège de Chivasso et à la bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706. Il est licencié le .

Cette unité est levée sous ce titre, le , par N. Rutterford, comte de Théviot. Engagé dans la guerre de Tente Ans, elle est affectée à l'armée de Picardie, et est spécialement employée à la garde des places. Elle se distingue en 1648 à la bataille de Lens. Le , il reçoit une partie du régiment de Broglio (1650-1659). Ce corps, qui a compté jusqu'à 20 compagnies, a été incorporé dans le régiment de Douglas en 1662.

Régiment de la Maison du roi de France créé en 1560 par Catherine de Médicis pour assurer la garde du Roi[107]. Durant la Révolution française, le régiment est licencié par le roi après avoir pris fait et cause avec les révolutionnaires. Les soldats et officiers s'engagèrent alors dans la garde nationale soldée de Paris qui forma les 102e, 103e et 104erégiments d'infanterie ainsi que les 13e et 14e bataillons de chasseurs et les 29e et 30e divisions de gendarmerie nationale à pied.

  • Régiment des Gardes Lorraines (1740-1744)
Le régiment des Gardes Lorraines est levé par ordonnance royale du , pour le service personnel de Stanislas, roi de Pologne et duc de Lorraine, beau-père de Louis XV. Voici le préambule de cette ordonnance : « Sa Majesté, ayant agréé la levée d'un régiment d'infanterie des Gardes Lorraines, qui sera composé de 17 compagnies de 30 hommes, dont une de grenadiers, avec prévôté, a ordonné que les capitaines et autres officiers de ce régiment qui seront choisis, travailleront incessamment à mettre sur pied les compagnies dont ils auront le commandement et à les composer du nombre marqué ci-dessus de naturels du pays, de l'âge et taille requis, en vertu des ordres qui leur seront délivrés par le roi Stanislas de Pologne, duc de Lorraine, etc. ». Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il participe à la campagne de 1743 sur le Rhin et combat à Dettingen et achève cette campagne dans les lignes de la Lauter, avant de passer à l'armée d'Italie au commencement de 1744. Le le régiment de Perche et le « régiment des Gardes Lorraines » sont réunis en un seul corps de deux bataillons, qui conserve le rang du régiment de Perche et qui prend le titre officiel de régiment des Gardes-Lorraines, que l'usage a transformé en celui de « Gardes-Lorraines ».

Ce régiment est formé avec les anciens régiment de Perche (1690-1744) et régiment des Gardes Lorraines (1740-1744) qui sont réunis, le , en un seul corps de deux bataillons, qui conserve le rang du régiment de Perche (1690-1744) et qui prend le titre officiel de « régiment des Gardes de Lorraines », que l'usage a transformé en celui de « régiment des Gardes-Lorraines ». Le le régiment prend le nom de régiment de Lorraine la province de Lorraine ayant été définitivement incorporée à la France.

  • Régiment des Gardes de la Reine-Mère
C'est l'ancien régiment de Maulny, qui est rétabli sous le nom de « régiment des Gardes de la Reine-Mère » le . En 1620, le régiment participe à la défense des Ponts-de-Cé et est licencié le . Il est rétabli sous le titre de régiment de la Reine Marie de Médicis par Antoine de La Mothe-Houdancourt.

  • Régiment de la Garde du Roi
Cette unité est formée le , sous le nom d'« Enseignes de la Garde du Roi », avec quatre compagnies du régiment de Richelieu et quatre compagnies du régiment de Charry. Cette garde est l'origine des Gardes Françaises.

  • Régiment des Gardes du Roi d'Angleterre Régiment anglais
Le régiment des Gardes du Roi d'Angleterre, Jacques II, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes en 1692 puis il passe à l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693 et fait les campagnes de 1696 et 1697 sur la Moselle. Il est incorporé le dans le régiment de Dorrington.

Ce régiment protestant est organisé en 1569. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Valirault. Il est admis dans l'armée royale le et prend le nom de régiment de Navarre après que Henri III de Navarre monte sur le trône sous le nom d'Henri IV.

  • Garde Suisse du Roi
C'est l'ancien régiment de Pfiffer, qui a été renommé « Garde Suisse du Roi » après avoir protégé Charles IX d'une tentative d'enlèvement de la part des cavaliers protestants de Condé. Affecté à l'armée de Poitou en 1568, dans le cadre de la troisième guerre de Religion, il se trouve en 1569, aux batailles de Jarnac, de La Roche-l'Abeille, au siège de Châtellerault, à la bataille de Moncontour et au siège de Saint-Jean d'Angély. L'unité congédiée le est rappelée en 1576 et congédiée la même année.

Cette unité est formée, le par la réunion du régiment de Galatty (1614-1616) et de deux compagnies suisses de la garde.

Ce régiment est levé le par Jean, comte de Gassion. Le le régiment de Palluau (1645-1647) et le « régiment de Gassion » sont réunis en un seul corps de deux bataillons, qui prend le titre officiel de régiment de Palluau.

  • Régiment de Gassion (1702-1709)
Ce régiment est levé le par Jean, chevalier de Gassion dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Employé d'abord dans les garnisons du Roussillon, il participe à la campagne de 1704 contre les Camisards, au siège de Nice, en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706 puis il se distingue dans la retraite sur Pignerol. Envoyé à l'armée de Flandre en 1708, il combat à Audenarde et participe au siège de Leffinghem[108] cette même année. Il prend le nom de régiment de Beaujeu après avoir été donné le à N. comte de Beaujeu

Ce régiment est créé sous ce titre le , et donné à Henri, vicomte de Poudenx. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée d'Italie en 1693 et se trouve à la bataille de La Marsaille en 1693, puis rejoint l'armée de Catalogne en 1695 et participe au siège de Barcelone en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée d'Allemagne en 1701, passe la même année en Italie et assiste à la bataille de Chiari, en 1701, à la défense de Crémone, à la bataille de Luzzara, aux prises de Luzzara, de Guastalla et de Borgoforte en 1702, aux batailles de Stradella et de Castelnuovo de Bormia, à l'expédition de Tyrol, et à la prise d'Asti en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704. Donné le à Philippe-Charles, marquis de La Fare, il se trouve à la prise de la Mirandole, à la bataille de Cassano en 1705, à la bataille de Calcinato, au siège et bataille de Turin en 1706, à la défense de Toulon en 1707, l'attaque de Césane en 1708 et Reste sur les Alpes jusqu'en 1712 puis il passe à l'armée de Roussillon en 1713 avec laquelle il participe au siège de Barcelone en 1714. Il est donné en 1717 à N. d'Asy puis à Nicolas de Chaugy, comte de Roussillon[109] le . Durant la guerre de Succession de Pologne il est affecté à l'armée d'Allemagne en 1733, et assiste au siège de Kelh en 1733, à la bataille d'Ettlingen, au siège de Philippsbourg en 1734, et à la bataille de Clausen en 1735. Il est donné le à Charles, marquis de Gouy d'Arcy qui le dirige, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche à l'armée des Alpes et se trouve à la conquête du comté de Nice, siège et bataille de Coni en 1744, à la bataille du Tidone en 1746. Il est donné le à Pierre-Georges de Vaucouleurs, comte de Lanjamet avec lequel il se trouve à la défense de la Provence en 1747, et en garnison à Toulon et Saint-Tropez jusqu'à la paix. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Lorraine (1684-1762). Les deux drapeaux d'ordonnance de Gâtinais étaient noirs avec une traverse mi-partie jaune et verte dans chaque carré. Ce corps portait habit complet gri sblanc, parements rouges, boutons et galon de chapeau d'argent.

Le « régiment de Gâtinais » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment d'Auvergne. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Engagé dans la guerre d'indépendance des États-Unis, il prend le le titre de régiment Royal-Auvergne en récompense de sa belle conduite et sa bravoure.

  • Régiment de Gatté
Le régiment est levé le par N. de Gatté, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .

  • Régiment de Genatz Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par N. Genatz dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Valteline et il est licencié en 1637.

  • Régiment Genévois Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est levé le , par Balthazar de Pobel, marquis de La Pierre. Il reste d'abord dans les garnisons puis il participe au siège de Valenciennes et à la bataille de Cassel en 1677. Il est licencié en 1678. Les sergents et soldats italiens du régiment permettent de former le régiment de Saint-Laurent.

  • Régiment de Génissac
Ce régiment levé en , par N. de Génissac, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, est licencié la même année.

  • Régiment de Genlis (1632-1639)
Ce régiment est levé , dans le cadre de la guerre de Trente Ans par Florimond Bruslart, marquis de Genlis. Affecté à l'armée de Picardie il se trouve à la bataille des Avins en 1635 puis passe en Hollande en 1636. Il retourne à l'armée de Picardie en 1637 et participe au siège de Saint-Omer en 1638 puis il est licencié à la fin de 1639.

C'est l'ancien régiment de La Reine-Mère, qui prend le nom de « régiment de Genlis » en 1667, après avoir été vendu au marquis de Genlis, Citation|prétendit, à son arrivée, donner son nom au régiment. Le corps entier s'y opposa sans hésiter. Le Roi de France accorda au régiment le nom de régiment d'Artois (1667-1673) toujours en 1667[110].

  • Régiment de Gensac (1651-1651)[34],[33]
Le régiment est levé le par N. de Gensac. Il sert en Languedoc, et est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Gensac (1702-1711)
Le régiment est levé le par N. de Gensac. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin en 1703 et participe aux prises de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach où le colonel est tué. Il est alors donné le à Gilles-Gervais de La Roche-Loumagne, marquis de Gensac[111]. Le régiment est placé dans les lignes de la Lauter. Il prend le nom de régiment de Piffonel après avoir été donné en à N. de Piffonel.

C'est l'ancien régiment de Mirabeau (1697-1711), qui est renommé « régiment de Gensac » le et qui prend le nom de régiment de Duras (1734-1743) le .

C'est l'ancien régiment de Ségur (1743-1745), qui est renommé « régiment de Gensac » le et qui prend le nom de régiment de Vastan (1748-1761) le .

  • Régiment de Gesvres
C'est l'ancien régiment de Saint-Preuil, qui est renommé « régiment de Gesvres » après avoir été donné, en 1641, à Louis-François Potier, marquis de Gesvres. Le régiment se trouve à la défense de la Bassée en 1642, à la bataille de Rocroi et au siège de Thionville en 1643 durant lequel le mestre de camp, est tué à l'assaut du . Il est remplacé par son frère François Potier, marquis de Gandelus et de Gesvres[54], alors mestre de camp du régiment de Bretagne (1635-1643) qui l'incorpore le dans le régiment de Gesvres. Le régiment se trouve à la prise de Gravelines en 1644, aux prises de Cassel, de Mardyck et de Bourbourg en 1645. Envoyé à l'armée de Catalogne en 1646, il prend part au siège de Lérida durant lequel son mestre de camp y est tué et a pour successeur, le , Léon Potier, duc de Gesvres. Le régiment rejoint l'armée de Flandre en 1647, et contribue aux prises de Dixmude et de Lens, puis il participe au siège d'Ypres, à la bataille de Lens en 1648. Il passe cette même année en Catalogne où il reste jusqu'en 1653. Il se trouve à l'attaque des lignes d'Arras en 1654 et il est licencié à la fin de cette campagne.

  • Régiment de Ghistelles
C'est l'ancien régiment de La Mothe-Houdancourt (1702-1709), qui est renommé « régiment de Ghistelles » après avoir été donné vers 1709 à N. de Ghistelles. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Perthuis (1712-1714) le après avoir été donné à N.de Perthuis.

  • Régiment de Girardin
C'est l'ancien régiment des Feugerez, qui prend le nom de « régiment de Girardin » le après avoir été donné à Alexandre-Louis de Girardin de Vauvray. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Barbançon le après avoir été donné à François du Prat de Nantouillet, comte de Barbançon.

  • Régiment du Glandage Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. du Glandage. Il sert en Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Glatz Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le par N. Glatz, pour participer à la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Guyenne, il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.

  • Régiment de Glouzel
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Glouzel. Il sert en Languedoc et participe à la bataille de Villemur[112],[113] et est licencié la même année.

  • Régiment de Goello
C'est l'ancien régiment de Bruslart, qui prend le nom de « régiment de Goello » après avoir été donné en 1712 à N. de Goello. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié le .

  • Régiment de Gohas ainé
Le régiment est organisé , avec une fraction du régiment de Strozzi avec à sa tête Jean de Biran de Gohas. Il permet la création du régiment de Champagne.

  • Régiment de Gohas jeune
C'est l'ancien régiment de Muns, qui donné en 1569 à N. de Gohas jeune est renommé « régiment de Gohas ». Dans le cadre de la troisième guerre de Religion, il est affecté à l'armée de Poitou et participe à la bataille de La Roche-l'Abeille avant d'être affecté à l'armée de Guyenne en 1570. En 1573, lors de la quatrième guerre de Religion, il se trouve au siège de La Rochelle. Par manque de moyens du Trésor royal le siège est levé et le régiment licencié le .

  • Régiment de Goltz Régiment polonais
C'est l'ancien régiment Mazarin-Polonais, qui prend le nom de « régiment de Goltz » le après avoir été donné, à son colonel-lieutenant Charles Joachim Rüdiger, chevalier de Goltz. Il se trouve aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652. Il rejoint l'armée de Flandre en 1653 et il est licencié en 1654. La charge de colonel-général de l'infanterie polonaise, créée le et supprimée en 1654, a été occupée par Jean Wladislas, prince Radziwill.

  • Régiment de Gondrin (1567-1570)
Ce régiment est formé par ordre du , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, en Guyenne, par N. de Gondrin. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Gondrin (1630-1631)
Ce régiment est levé le , par N. de Pardaillan de Gondrin, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il participe à la conquête de la Savoie puis il est réformé après le traité de Cherasco en 1631.

C'est l'ancien régiment d'Antin, qui est renommé « régiment de Gondrin » en 1703 et qui prend le nom de régiment de La Gervasais en 1712 qui est qui est à nouveau renommé régiment d'Antin en 1734, pour redevenir le régiment de Gondrin en 1743 et qui prend le nom de régiment de Montboissier en 1745.

  • Régiment de Gonnor
Ce régiment est le par N. de Gouffier, comte de Gonnor dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège de Tortone en 1642. Il est donné le à Charles de Gouffier, comte de Gonnor et est licencié le .

Voir régiment de Varennes-Gournay

  • Régiment de Gramont (1562-1563) Régiment protestant
Ce régiment protestant est formé en Guyenne en 1562 par Antoine d'Aure, seigneur de Gramont dans le cadre de la première guerre de Religion. En 1562, le régiment participe à la prise d'Orléans et de Bourges, au blocus de Paris et à la bataille de Dreux. En 1563, il défend Orléans et est licencié le après la chute de la ville.

  • Régiment de Gramont (1615-1616)
Ce régiment est levé le , par Antoine, comte de Gramont. Il sert en Guyenne et est licencié le à la paix de Loudun.

  • Régiment de Gramont (1706-1709)
Ce régiment est levé le , par N. marquis de Gramont. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons du Roussillon. Il prend le nom de régiment de Saive après avoir été donné en 1709 à N. de Saive.

C'est l'ancien régiment de Vallemont, qui est renommé « régiment de Gramont », parfois dénommé « régiment de Gramont-liégeois », 1642 et qui prend le nom de régiment de Louvigny le .

Ce régiment est levé le par Jacques Rouxel de Médavy, comte de Grancey. Il prend le nom de régiment de Perche le Il reprend de nouveau le nom de régiment de Grancey en 1639 avant de devenir régiment de La Chenelaye le .

  • Régiment de Grandpré
Le régiment est levé, dans le cadre de la guerre de Trente Ans,le par Antoine-François de Joyeuse, comte de Grandpré. Après avoir servi sur le Rhin, il est donné le à Charles-François de Joyeuse, comte de Grandpré, fils du précédent. Mis en garnison à Mouzon et à Beaumont-en-Argonne il participe au siège de La Mothe en 1645 et devient un régiment frondeur en 1650. Cassé le , il est rétabli le et participe aux prises de Rethel et de Mouzon en 1653, aux prises de Liège, de Virton et de Clermont en 1654[104], au siège de Valenciennes en 1656 et au siège de Montmédy en 1657. Le régiment est cédé par le mestre de camp à son fils en puis il est licencié en 1662.

C'est l'ancien régiment de La Cour au Chantre, qui est renommé « régiment de Grandvillars (où Grand Villars) » le et qui prend le nom de régiment de Balthazard le .

  • Régiment de Grandval
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par N. de Granval. Il sert pour la réduction de Marseille puis il est licencié la même année.

  • Régiment de Grandlieu
C'est l'ancien régiment de Vieillevigne, qui est renommé « régiment de Grandlieu » après avoir été donné en 1708 à N. de Crux de Grandlieu. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment d'Arros après avoir été donné le à Jean-Armand, comte d'Arros d'Argelos.

  • Régiment de Graville
Ce régiment est formé le avec les bandes du Perche, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Charles de Balsac, comte de Graville. Il est envoyé à Nantes et est licencié le après la paix de Vervins. Ce régiment est censé être à l'origine du régiment de Soissonnais.

  • Régiment de Gréder (1616-1616) Régiment suisse
Ce régiment suisse est amené le , par Wolfgang Gréder. Affecté à l'armée de Savoie, il est congédié le .

  • Régiment de Gréder (1635-1641) Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le , par Wolfgang Gréder dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Valteline, il est congédié en . Rappelé le , il est congédié en 1641, après la mort du colonel.

Ce régiment suisse est levé le , par Wolfgang Gréder. Il prend le nom de régiment d'Affry en 1714.

C'est l'ancien régiment de Furstemberg (1670-1686), qui est renommé « régiment de Greder » en 1686 et qui prend le nom de régiment de Sparre (1716-1720) en 1716.

  • Régiment de Grémian Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Grémian. Il prend le nom de régiment de Lecques (1585-1587) après avoir été donné en à Antoine du Pleix de Lecques[114].

Ce régiment est créé sous ce titre le , et formé à Arras avec les compagnies de grenadiers des régiments licenciés cette année; savoir : le , il reçoit l'incorporation de la compagnie des grenadiers du régiment Royal-Lorraine et le , il reçoit l'incorporation des compagnies des grenadiers, du régiment d'Agénois (1692-1749), du régiment d'Aunis (1684-1749), du régiment d'Auxerrois (1692-1749), du régiment de Bassigny (1684-1749), du régiment de Beaujolais (1685-1749), du régiment de Blaisois (1692-1749), du régiment de Dauphiné (1684-1749), du régiment de Fleury, du régiment de Gâtinais (1692-1749), du régiment des Landes, du régiment de Luxembourg, du régiment de Ponthieu (1685-1749), du régiment de Santerre, du régiment de Vexin (1684-1749), du régiment de Vivarais (1684-1749)] Il prend rang dans l'infanterie entre le régiment de Bourbon et le régiment de Beauvoisis, suivant la date de la création des premiers grenadiers. Ce corps était commandé par un lieutenant général, avec le titre d'inspecteur général. Cet officier avait sous lui quatre maréchaux de camp commandant chacun une brigade de douze compagnies. Il y avait un colonel pour deux compagnies. Il est donné le à Vincent-Judes, marquis de Saint-Pern. CIl se trouve au camp de Compiègne en 1750 et au camp de Dieppe en 1756. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il est affecté à l'armée d'Allemagne en 1757, et participe à la bataille de Hastenbeck, à la conquête du Hanovre en 1757, à l'attaque du camp de Froweiler, le durant lequel il tue 200 hommes, prend 100 hommes et un canon, attaque le camp du prince de Holstein-Gottorp à Borck, au mois de septembre puis il poursuit le général Kilmansegg et se trouve au blocus de Munster en octobre et à la bataille de Minden en 1759 durant laquelle les grenadiers se font écraser en couvrant la retraite, et passent l'hiver à Francfort. Il se trouve à la bataille de Duderstadt en 1760 à la prise d'Heiligenstadt, où les douze compagnies commandées par le comte de Guines pénètrent les premières. Donné le à Jacques de Choiseul, comte de Stainville, il assiste à la bataille de Grebenstein en 1762. Après la paix il est envoyé en garnison à Nancy en 1763, à Arras en 1766, à Nancy en 1768, et au Havre en 1771. Il est licencié le . Les Grenadiers de France portèrent d'abord l'habit et parements bleus; revers et collet rouges boutonnières blanches sur l'habit, trois sur chaque parement, et trois sur chaque poche coupée en travers; boutons blancs; veste bleue, boutonnant droit, boutonnières blanches sur le devant, et trois sur chaque poche, culotte bleue, bonnet de peau d'ours par devant, rouge par derrière. En 1763, ils eurent les revers, collet, parements et doublure jaune-citron, avec des agréments blancs ; veste et culotte blanches; et une plaque de cuivre jaune aux armes du roi sur le devant du bonnet à poil. En 1770, la doublure devint blanche. Le drapeau particulier de ce corps avait ses 1er et 4e carrés bleu d'azur semés de fleurs de lys d'or; les 2e et 3e carrés étaient blancs semés de grenades noires enflammées disposées en quinconce. Au centre de la croix, l'écusson de France, avec couronne royale, encadrement et palmes verts. Le drapeau colonel avait les mêmes armoiries dans la croix.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux d'Ally
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux de Prugues qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux d'Ally » après avoir été donné le à Charles de Rochefort, chevalier d'Ally. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il fait les campagpes de 1757 à 1760 sur les côtes, et de 1761 et 1762 en Allemagne. Il est licencié le .

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de l'Artois
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette jaune et blanc mélangés, est formé de dix compagnies tirées des régiments provinciaux de Rouen, de Pont-Audemer, de Péronne et d'Arras sous le commandement du colonel de Méhégan. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux d'Aulan (1745-1759)
Ce régiment est formé le avec des miliciens par Henri de Suarès, chevalier d'Aulan. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il sert à l'armée de Flandre et participe à la bataille de Lauffeld en 1747 et au siège de Maastricht en 1748. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Le Camus (1759-1761) après avoir été donné le à N. de Le Camus.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux d'Aulan (1759-1760)
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux de Bruslard, qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux d'Aulan » après avoir été donné le à Henri de Suarès, chevalier d'Aulan. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Lespinasse après avoir été donné en 1760 à N. de Lespinasse.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Bauteville
Ce régiment est formé le avec des miliciens par Pierre Du Buisson, chevalier de Bautteville. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Châtillon après avoir été donné le à Étienne de Châtillon.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Bergeret
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux d'Espagnac, qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Bergeret » après avoir été donné le à Jacques-Antoine de Bergeret[116]. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, le régiment participe aux campagnes d'Allemagne en 1757 et 1758. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Narbonne après avoir été donné le à Jean-François, comte de Narbonne.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de la Bretagne (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette noire, est formé de neuf compagnies tirées des régiments provinciaux de Rennes, de Nantes, de Vannes et de Caen sous le commandement du colonel, le comte du Plessis d'Argentré, remplacé en 1774 par le chevalier d'Argentré. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de la Bretagne (1778-1789)
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Rennes des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments de Bretagne, de Monsieur, Royal-Vaisseaux, Royal-Marine, de Savoie-Carignan, de La Fère, de Saintonge et de Foix, sous le commandement des colonels marquis du Penhoët en 1778, comte de Noinville en 1788. Il est licencié le . Il avait les épaulettes violette.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Bruslard
Ce régiment est formé le avec des miliciens par Gaspard Robert de Guérin de Bruslard[117],[118]. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il sert en Flandre jusqu'à la paix. Pendant la guerre de Sept Ans il se trouve sur les côtes d'Aunis et de Saintonge. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux d'Aulan (1759-1760) après avoir été donné le à Henri de Suarès, chevalier d'Aulan.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Cambis
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux de Coincy, qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Cambis » après avoir été donné en 1761 à N., chevalier de Cambis. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il est licencié le .

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Chabrillant
Ce régiment est formé le avec des miliciens par N. de Moreton, marquis de Chabrillant. Pendant la guerre de Succession d'Autriche et la guerre de Sept Ans, il sert sur les côtes. Il est licencié le .

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de la Champagne
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Valenciennes des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments de Brie, d'Orléans, de Neustrie et de La Marine, des deux compagnies du régiment provincial d'artillerie de La Fère, et des deux compagnies du 1er régiment d'État-major sous le commandement des colonels comte de Bévy en 1778, et comte de Courcy en 1788. Il est licencié le . Il avait les épaulettes bleu de roi et blanc mélangés.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Chantilly
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux de Latour, qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Chantilly » après avoir été donné le à Louis-Joseph des Escotais, chevalier de Chantilly. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il participe aux prises d'Anvers et de Namur, et à la bataille de Rocoux, à la défense d'Anvers en 1746, et au siège de Berg-op-Zoom en 1747, et au siège de Maastricht en 1748. Pendant la guerre de Sept Ans, il sert à l'armée d'Allemagne en 1757, et assiste à la bataille de Hastenbeck, à la conquête du Hanovre, à la bataille de Krefeld en 1758, à la bataille de Minden en 1759, aux batailles de Corbach et de Warburg en 1760, et à la bataille de Villinghausen en 1761. Il est licencié le .

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Châtillon
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux de Bauteville, qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Châtillon » après avoir été donné le à Étienne de Châtillon. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il participe au siège d'Anvers, à la bataille de Rocoux en 1746, à la conquête de la Flandre maritime, à la bataille de Lauffeld en 1747, et au siège de Maastricht en 1748. Pendant la guerre de Sept Ans, il sert sur les côtes. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Longaunay (1759-1762) après avoir été donné le à Charles-André, chevalier de Longaunay.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Coincy
Ce régiment est formé le avec des miliciens par N. de Montreuil de Coincy. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est affecté à l'armée de Flandre et il participe aux prises de Mons, de Charleroi, de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld, et au siège de Berg-op-Zoom en 1747, puis il passe à l'armée des Alpes en 1748. Il sert sur les côtes pendant la guerre de Sept-Ans. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Cambis après avoir été donné en 1761 à N., chevalier de Cambis.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux du Comté de Bourgogne (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette vert et blanc mélangés, est formé de dix compagnies tirées des régiments provinciaux de Dijon, d'Autun, de Salins et de Vesoul sous le commandement du colonel, le marquis de Mauroy, remplacé en 1773 par le comte de Coeli. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789)
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Besançon des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments de Condé, Royal-Comtois et d'Enghien, de celles des régiments provinciaux d'artillerie de Besançon et de Toul et [d'Auxonne, sous le commandement des colonels de Chamolle en 1778, comte de Brancion en 1784, comte de La Tour-du-Pin-Chambly en 1788. Il avait les épaulettes vert et blanc mélangés.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux du Dauphiné
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette violette, est formé de dix compagnies tirées des régiments provinciaux de Moulins, de Clermont, de Lyon, de Valence et d'Aix sous le commandement du colonel, le marquis du Blosset, remplacé en 1773 par le marquis de Bayanne. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux d'Espagnac
Ce régiment est formé le avec des miliciens par Jean Baptiste-Joseph Damazit de Sahuguet, baron d'Espagnac. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il est affecté à l'armée de Flandre, et participe aux prises d'Audenarde, de Termonde et d'Ath en 1745, aux sièges de Bruxelles et d'Anvers, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld en 1747, et au siège de Maastricht en 1748. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Bergeret après avoir été donné le à Jacques-Antoine de Bergeret[116].

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de la Guyenne (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette bleue, est formé de dix compagnies tirées des régiments provinciaux d'Auch, de Bordeaux, de Marmande, de Périgueux et de La Rochelle sous le commandement du colonel, le comte de Pardaillan. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de la Guyenne (1778-1789)
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Blaye des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments de Guyenne, d'Aquitaine, de Médoc, de Forez, de Bresse, d'Armagnac, d'Agénois et d'Aunis sous le commandement des colonels marquis du Crest en 1778 et marquis d'Escayrac en 1789. Il est licencié le . Il avait les épaulettes rouges et bleus de roi mélangés.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de l'Île de France (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette aurore, est formé de neuf compagnies tirées des régiments provinciaux de Senlis, de Mantes, de Joigny, de Paris et de Lille sous le commandement du colonel, le comte de Miromesnil. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de l'Île de France (1778-1789)
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Mantes des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments du Roi, d'Île-de-France, de Beauvaisis, Royal, de Bourgogne, de Chartres et de Soissonnais, sous le commandement des colonels baron du Mesnil-Durand en 1778, marquis de Turmel en 1784. Il est licencié le . Il avait les épaulettes bleu de roi.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de La Tresne
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux de Longaunay, qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de La Tresne » après avoir été donné le à Léonard-Casimir Lecomte, chevalier de La Tresne. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il participe aux sièges d'Anvers et de Namur,et à la bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld et au siège de Berg-op-Zoom en 1747, et au siège de Maastricht en 1748. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, il sert sur les côtes de 1756 à 1760, puis rejoint l'armée d'Allemagne en 1761 et assiste à la bataille de Villinghausen. Il est licencié le .

  • Régiment des Grenadiers-Royaux du Languedoc (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette rouge et noir mélangés, est formé de dix compagnies tirées des régiments provinciaux de Montauban, de Montpellier, d'Anduze et d'Albi sous le commandement du colonel, le comte de La Barthe. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux du Languedoc (1778-1789)
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Montpellier des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments de Piémont, [Royal-Roussillon, de Languedoc, de Provence (1776-1780) et de Dauphiné, de celles du 5e régiment d'État-major et d'une du régiment provincial d'artillerie de Grenoble, sous le commandement des colonels de Montrosier en 1778, comte de Bardonnenche en 1784. Il est licencié le . Il avait les épaulettes rouge et noir mélangés.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Latour
Ce régiment est formé le avec des miliciens par N. de Latour. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Chantilly après avoir été donné le à Louis-Joseph des Escotais, chevalier de Chantilly.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Le Camus (1759-1761)
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux d'Aulan (1745-1759), qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Le Camus » après avoir été donné le à N. de Le Camus. Engagé dans la guerre de Sept Ans il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Puységur après avoir été donné en 1761 à N. de Puységur.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Le Camus (1761-1762)
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux de Modène, qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Le Camus » après avoir été donné en 1761 à N. Le Camus. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il est licencié le .

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Lespinasse
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux d'Aulan (1759-1760), qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Lespinasse » après avoir été donné en 1760 à N. de Lespinasse. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il est licencié le .

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Longaunay (1745-1746)
Ce régiment est formé le avec des miliciens par Charles-André, chevalier de Longaunay. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il sert dans l'armée de Flandre et participe au siège de Bruxelles en 1746. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de La Tresne après avoir été donné le à Léonard-Casimir Lecomte, chevalier de La Tresne.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Longaunay (1759-1762)
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux de Châtillon, qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Longaunay » après avoir été donné le à Charles-André, chevalier de Longaunay. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il fait la campagne de 1760 en Allemagne. Il est licencié le .

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de la Lorraine (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette rouge et blanc mélangés, est formé de huit compagnies tirées des régiments provinciaux de Colmar, de Nancy, de Bar-le-Duc et de Verdun sous le commandement du colonel, le comte d'Hoffelize. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de la Lorraine (1778-1789)
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Nancy des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments d'Austrasie, de Lorraine, de Champagne et de Barrois, et de celles des provinciaux d'artillerie de Strasbourg et de Metz, sous le commandement des colonels vicomte du Hautoy en 1778, marquis de Montchat en 1780, comte de La Noue en 1784, chevalier de Bassompierre en 1788. Il est licencié le . Il avait les épaulettes aurore.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux du Lyonnais
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Vienne des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments d'Auvergne et La Sarre, d'une compagnie de chacun des régiments provinciaux d'artillerie d'Auxonne]et de Grenoble, et de celles des 2eet 4e régiments d'État-major, sous le commandement des colonels marquis de Sorans en 1778, comte de Joviac en 1780, chevalier de Durat en 1782, comte de Viella en 1788, marquis de La Tourette en 1789. Il est licencié le . Il avait les épaulettes violet et blanc mélangés.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Méhégan
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux de Solar, qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Méhégan » après avoir été donné le à N. de Méhégan. Pendant la guerre de Sept Ans, il sert sur les côtes. Il est licencié le .

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Modène
Ce régiment est formé le avec des miliciens par Pierre de Raymond, chevalier de Modène. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il sert dans l'armée des Alpes, et participe à la prise d'Acqui, de Serravalle, de Tortone, d'Asti et de Casal en 1745, aux batailles du Tidone et de Plaisance en 1746, à la défense de la Provence, et à la bataille d'Assietta en 1747. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1757 et assiste à la bataille de Hastenbeck, à l'occupation du Hanovre, à la bataille de Krefeld en 1758, à la bataille de Minden en 1759, aux batailles de Corbach et de Warburg en 1760. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Le Camus (1761-1762) après avoir été donné en 1761 à N. Le Camus.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Narbonne[119]
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux de Bergeret, qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Narbonne » après avoir été donné le à Jean-François, comte de Narbonne. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, le régiment défend pendant trois jours le poste de Fritzlar, et donne au maréchal de Broglie le temps de dégager son armée compromise. Le roi permet au colonel, en souvenir de cette action, de se faire appeler Jean-François, comte de Narbonne-Fritzlar. Le régiment est licencié le .

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de la Normandie
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Rouen des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments de Perche, de Beauce, de Vexin, de Normandie, de Boulonnais, de Dauphin, de La Couronne et de Penthièvre; sous le commandement des colonels marquis de Ménillet en 1778, chevalier de Cerval en 1784, baron de La-Tour-du-Pin en 1788. Il est licencié le . Il avait les épaulettes noires.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de l'Orléanais (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette verte, est formé de dix compagnies tirées des régiments provinciaux d'Alençon, d'Argentan, de Blois, de Montargis et de Châteauroux sous le commandement du colonel, le marquis de La Roche-Lambert. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de l'Orléanais (1778-1789)
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Orléans des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments de Blaisois, du Maréchal de Turenne, d'Auxerrois, de Gâtinais, de Bassigny, de Berry, de Poitou et d'Angoumois, sous le commandement des colonels marquis de Crémeaux d'Entragues en 1778, baron de Montesquieu en 1787, marquis de Moges en 1788. Il avait les paulettes verte

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de la Picardie
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Lille des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments de Picardie, de Cambrésis, de Hainaut, de Vermandois, de Flandre et d'Artois et des deux compagnies du 3e régiment d'Êtat-major sous le commandement du colonel, vicomte de Béthisy en 1778. Il est licencié le . Il avait les épaulettes garance.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux du Poitou
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette garance, est formé de dix compagnies tirées des régiments provinciaux de Tours, de Poitiers, du Mans et de Limoges sous le commandement du colonel, le marquis de La Rochefoucauld-Bayers. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Prugues
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux de Valfonds, qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Prugues » après avoir été donné le à N. de Prugues. Il achève la guerre de Succession d'Autriche en Flandre. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux d'Ally après avoir été donné le à Charles de Rochefort, chevalier d'Ally.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Puységur
C'est l'ancien régiment des Grenadiers-Royaux Le Camus (1759-1761), qui est renommé « régiment des Grenadiers-Royaux de Puységur » après avoir été donné en 1761 à N. de Puységur. Engagé dans la guerre de Sept Ans il sert sur les côtes d'Aunis. Il est licencié le .

  • Régiment des Grenadiers-Royaux du Quercy
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Montauban des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments de Viennois, de Vivarais, de Rouergue, de Beaujolais, de Lyonnais, de Bourbon,de Navarre et de Béarn, sous le commandement des colonels baron de Véron de Laborie en 1778, chevalier de Plantade en 1782, marquis de La Tourette en 1788, comte de Viella en 1789. Il est licencié le . Il avait les épaulettes bleu-céleste.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux du Soissonnais
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette blanc et bleu mélangés, est formé de huit compagnies tirées des régiments provinciaux de Châlons, de Troyes et de Soissons sous le commandement du colonel, le marquis d'Aigremont. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Solar
Ce régiment est formé le avec des miliciens par Joseph-Vincent de La Fontaine, chevalier de Solar. Pendant la guerre de Succession d'Autriche et la guerre de Sept Ans, il sert sur les côtes. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Méhégan après avoir été donné le à N. de Méhégan.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de la Touraine (1773-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé en 1773, en remplacement du régiment des Grenadiers de France. Ce régiment, distingué par une épaulette rouge et vert mélangés, est formé de huit compagnies tirées des régiments provinciaux de Tours, du Mans et de Limoges sous le commandement du colonel, le marquis du Blossel. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de la Touraine (1778-1789)
Ce régiment est constitué par ordonnance du et formé à Saumur des compagnies de grenadiers des bataillons de garnison attachés aux régiments de Bourbonnais, de Limousin, de Touraine, de La Reine, de Conti, de Maine, d'Anjou et de Rohan sous le commandement des colonels comte du Ghilleau en 1779, marquis de Montecler en 1781, et marquis de Soucy en 1788. Il est licencié le . Il avait les épaulettes rouge et vert mélangés.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de Vallefonds
Ce régiment est formé le avec des miliciens par Mathieu de Valfonds, vicomte de Scébourg. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert dans l'armée de Flandre, et participe à la bataille de Fontenoy, aux prises de Tournai, d'Audenarde, de Termonde et d'Ath en 1745, et au siège de Bruxelles en 1746. Il prend le nom de régiment des Grenadiers-Royaux de Prugues après avoir été donné le à N. de Prugues.


Le « régiment d'artillerie de Grenoble » est formé le de la brigade de Beausire du régiment Royal-Artillerie. Le « régiment de Grenoble » est devenu depuis la Révolution le 4e régiment d'artillerie.

  • Régiment provincial d'artillerie de Grenoble
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Ce régiment est formé des bataillons de Valence et Romans sous le commandement des colonels, marquis de Sorans en 1778, comte de Bardonnenche en 1779, comte d'Oraison en 1784. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais et autre une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Languedoc (1778-1789).

  • Régiment de Grignan (1621-1629)
Ce régiment est levé le par Louis Gaucher de Castellane-Adhémar de Monteils, comte de Grignan, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621, il participe au siège de Monheurt puis il est réformé le après le traité de Montpellier. Rétabli le dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue, il sert en Languedoc et en Piémont puis il est licencié après la campagne de 1629.

Ce régiment est levé le par François Adhémar de Monteil, comte de Grignan. Il prend le titre de régiment de Provence le .

  • Régiment de Grignan (1706-1707)
Ce régiment est levé le par N. de Grignan. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée d'Espagne et prend le nom de régiment de Bellaffaire après avoir été donné le à Joseph Duguast de Bellaffaire.

  • Régiment de Grignaut
Le régiment est levé le par M. de Grignaut, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621, il participe au siège de Monheurt puis en 1622 au siège de Tonneins. Il est licencié le après le traité de Montpellier.

  • Régiment de Grignols
Ce régiment est levé en par N. de Grignols, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Catalogne et est licencié le .

  • Régiment de Grimaldi Régiment italien
Ce régiment italien passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. d'Albergottie Grimaldi, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Caetano après avoir été donné en 1711 à N. de Caetano.

  • Régiment de Grissach Régiment suisse
Ce régiment est appelé le et commandé par Balthazar de Grissach, de Soleure, pour la huitième guerre de Religion. Le régiment arrive, le devant Paris puis il participe à la bataille d'Ivry en 1590. Il est congédié en 1591 à l'exception d'une compagnie qui entre dans la garde du Roi. Ce régiment et les régiments de Hartmanis, de Fischer et d'Arreger faisaient partie de la capitulation négociée par Nicolas de Harlay de Sancy, à Ivry, qui y engagea le fameux diamant acquis par lui du roi de Portugal, et qui est resté connu sous le nom de Sancy.

  • Régiment de Grosbois
C'est l'ancien régiment de Vallouze (1702-1704), qui est renommé « régiment de Grosbois » après avoir été donné en 1704 à N. de Grosbois. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de iment de Valence (1708-1714) après avoir été donné le à Emmery-Emmanuel de Thimbrune, marquis de Valence.

  • Régiment de Grollezac
Ce régiment est levé le par N. de Grollezac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie et est licencié après la campagne de 1636.

Ce régiment est formé sous ce titre le , pour le service des Petites Antilles, avec des détachements des régiments de Bouillon, de Vexin, de Périgord, de Médoc, de Limousin et Royal-Vaisseaux, qui avaient chacun en 1772 chacun un bataillon aux Antilles. Le des détachements du « régiment de la Guadeloupe» et des régiments de la Martinique et de l'Île-de-France forment le bataillon de la Guyane. Le « régiment de la Guadeloupe » est devenu sous la Révolution le 109e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Guarrières
C'est l'ancien régiment de La Barthe, qui donné en 1570 à N. de Guarrières est renommé « régiment de Guarrières ». En 1571, le régiment est donné à Louis de Bérenger seigneur du Guast, devenant le régiment du Guast.

  • Régiment du Guast (1571-1573)
C'est l'ancien régiment de Guarrières, qui donné en 1571 à Louis de Bérenger seigneur du Guast est renommé « régiment du Guast ». En 1572 il est engagé dans la quatrième guerre de Religion, et participe en 1573 au siège de La Rochelle. Par manque de moyens du Trésor royal le siège est levé et le régiment licencié le .

  • Régiment du Guast (1645-1648)
C'est l'ancien régiment de Mespieux, qui donné en 1645 à N. du Guast est renommé « régiment du Guast ». Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve aux sièges de Piombino et de Portolongone en 1646. Il est licencié le .

  • Régiment du Guast (1689-1695)
Le régiment est formé des milices de Grenoble, par N. de Bérenger du Guast. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il fait les campagnes de 1690 à 1697 sur les Alpes. Il prend le nom de régiment d'Argenson après avoir été donné en 1695 à N. d'Argenson.

  • Régiment de Gué-Sainte-Flaive
Le régiment est levé le par N. du Gué-Sainte-Flaive dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment se trouve à la reprise de Corbie en 1636, aux sièges de Landrecies, de Maubeuge et de La Capelle en 1637, à la défense de Guise et au siège de Saint-Omer en 1638. Il prend le nom de régiment de Clanleu après avoir été donné le à Bertrand d'Ostouc de Clanleu.

  • Régiment de Guébriand
Il est levé le par Jean-Baptiste Budes, comte de Guébriand dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est envoyé au secours de Bingen, à la bataille de Wolfenbüttel en 1641 à la prise d'Ordingen, et à la bataille de Kampen (en) en 1642, aux sièges de Thionville et de Rothweil en 1643 durant lequel le maréchal de Guébriand est tué et son régiment est détruit. Les débris du régiment versé dans le régiment de Mazarin-Français »

  • Régiment de Guerchy
C'est l'ancien régiment d'Houdetot (1712-1714), qui est renommé « régiment de Guerchy » après avoir été donné en 1714 à N. de Regnier, comte de Guerchy. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Vallemont, qui est renommé « régiment de Guiche » le et qui prend le nom de régiment de Gramont, parfois dénommé régiment de Gramont-liégeois 1642. Après avoir pris le nom de régiment de Louvigny le il est à nouveau renommé, en 1674, régiment de Guiche puis il prend le nom de régiment de Noailles le .

  • Régiment de Guignonville
C'est l'ancien régiment d'Ambres (1710-1712), qui prend le nom de « régiment de Guignonville » après avoir été donné en 1712 à N. Lenain de Guignonville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il participe à la défense du Quesnoy en 1712. Il est licencié en 1714.

  • Régiment de Guines
Le régiment est levé le par N. de Guines. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Dampierre après avoir été donné le à Jacques-Joseph Huet de Dampierre.

  • Régiment de Guise (1575-1585) Régiment lorrain
Ce régiment est levé le , pour la cinquième guerre de Religion, par Henri duc de Guise. Ayant comme mestre de camp N. de Jouennes le régiment participe, en 1575, à la bataille de Dormans. En 1580, pendant la septième guerre de Religion il se trouve au siège de La Fère. En 1585, le régiment prend le titre de régiment de Lorraine

  • Régiment de Guise (1644-1659)
Le régiment est levé le par Henri de Lorraine, duc de Guise dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre en 1645, il est mis en garnison à Guise. Il participe à l'expédition de Naples en 1654 et au siège de Valenza en 1656. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de La Vallière (1727-1741), qui est renommé « régiment de Guise » le après avoir été donné à Louis Marie Léopold de Lorraine, prince de Guise. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Westphalie en 1741, l'armée de Bavière en 1742, l'armée du Bas-Rhin, avec laquelle il participe à la défense de l'Alsace de 1743 à 1745, aux sièges de Mons et de Charleroi, et à la bataille de Rocoux en 1746 puis il passe en Provence et assiste au combat d'Exiles en 1747. Il prend le nom de régiment d'Escars (1747-1749) après avoir été donné le à Louis Nicolas, marquis de Pérusse d'Escars.

  • Régiment de Guittaud
Le régiment est levé le par Louis-Athanase de Puechpeyrou de Comminges, comte de Guittaud. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée du Rhin, et participe au siège de Brisach en 1703 et il y reste en garnison après sa prise. Il rejoint l'armée des Alpes en 1705 et l'armée du Rhin en 1706. Il prend le nom de régiment de Marloup de Charnailles le après avoir été donné à Louis-Guillaume-Victor, comte de Marloup de Charnailles.

  • Régiment de Guron
Le régiment est levé le par Jean de Réchignevoisin de Guron dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est réformé en après la capitulation de la cité protestante.

  • Régiment de Guy Régiment suisse
Ce régiment suisse est formé le par Jacques d'Haudanger de Guy avec les compagnies de Neufchâtel des régiments suisses sur pied, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège de Gravelines en 1644, aux prises de Cassel et de Mardyck en 1645, aux prises de Courtrai[52], de Bergues et de Dunkerque en 1646, à la défense d'Armentières, siège de Lens en 1647, au siège d'Ypres, et bataille de Lens en 1648. Il est licencié le , sauf la compagnie colonelle qui est incorporée dans le régiment des Gardes suisses.

  • Bataillon de la Guyane
Cette unité est formée sous ce titre le pour le service de la colonie de Cayenne, avec des détachements des régiments de la Martinique, de la Guadeloupe et de l'Île-de-France. Le décret du 5 mai 1792 réunit les bataillons de l'Île-de-Bourbon, d'Afrique et de « la Guyane » pour composer le 111e régiment d'infanterie, qui ne pût être formé que le formé que le 15 mai 1793, après la rentrée en France des divers débris des troupes coloniales qui lui étaient destinés.

Voir à Bandes

  • Légion de Guyenne
Elle est formée par ordonnance du avec les anciens francs-archers de la province de Guyenne et disparait après 1566.

  • Régiment de Guyenne (1636-1660)
Ce régiment est levé sous ce titre, le , par Bernard de Nogaret, duc d'Epernon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve au combat de La Sauvetat contre les croquants en 1637 puis il participe au siège de Fontarabie et au combat de Gattari en 1638. Il rejoint l'armée de Roussillon en 1639 avec laquelle il assiste au premier puis au second siége de Lérida en 1646 et 1647 avant de rejoindre l'armée de Guyenne en 1650. Frondeur de 1651 à 1653, il se trouve au siège de Mouzon en 1653. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1654 avec laquelle il collabore à la prise de Puycerda. Il rentre en France en 1659 et est licencié le .

Ce régiment est levé sous ce titre, le , et donné à Charles de La Rochefoucauld, comte de Blanzac. Armée de Flandre, siége de Mons en 1691. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée d'Allemagne en 1692 avec laquelle il se trouve au siège de Heidelberg en 1693 durant lequel le capitaine de Bois-Robert, avec soixante hommes, emporte le fort de l'Étoile et prend deux drapeaux. Il reste ensuite sur le Rhin jusqu'à la paix. Il est donné le à Eberhard-Ernest, comte d'Harling, pour participer à la guerre de Succession d'Espagne avec l'armée d'Allemagne, avec laquelle il se trouve engagé à la bataille de Friedlingen en 1702, au siège de Kehl et campagne de Bavière en 1703, à la bataille d'Höchstädt en 1704, à la défense de Haguenau en 1705 en se couvrant de gloire dans la mémorable retraite de la garnison. Il rejoint l'armée du Rhin en 1706 puis l'armée de Flandre en 1707 et se trouve à la Bataille d'Audenarde en 1708, et à la bataille de Malplaquet en 1709. Il est mis en garnison à Ypres de 1709 à 1711 d'où il est envoyé pour détruire les retranchements de l'écluse d'Harelbeke en 1711, puis il participe à la bataille de Denain, aux sièges de Douai, de Le Quesnoy et de Bouchain en 1712, aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Dans le cadre de la guerre de la Quadruple-Alliance, il est donné le à Michel Dreux, marquis de Brezé. Il participe à la guerre de Succession de Pologne dans l'armée d'Allemagne en 1733 et 1734, puis il se trouve dans les troupes d'occupation de Nancy de 1734 à 1737. À la paix de Vienne, il est donné le , à Joachim Dreux, chevalier de Dreux, et, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il se trouve engagé dans l'armée de Westphalie en 1741, passe en Bohême en 1742, effectue la campagne de Bavière en 1743 et rejoint l'armée d'Italie en 1744. Il est donné le à Louis-Félicien de Boffin d'Argenson, marquis de Puysignieu qui mène le régiment aux batailles de Plaisance et du Tidone en 1746. Il est donné le à Joseph Pierre de Montmorency, marquis de Laval avec lequel il participe à la défense de la Provence en 1747 et 1748. Le , le régiment reçoit l'incorporation du régiment de Blaisois (1692-1749). Le 1er bataillon sert sur les côtes pendant la guerre de Sept Ans tandis que le 2e bataillon part le pour le Canada dans le cadre de la guerre de la Conquête et ne rentre qu'en 1760, après la capitulation de Montréal et perte de la colonie. Le régiment avait été donné le à Jean-Frédéric, comte de La Tour du Pin-Paulin. Le régiment est incorporé le dans le régiment du Dauphin. Les deux drapeaux d'ordonnance du régiment de Guyenne avaient deux carrés verts et deux carrés isabelle, opposés par couleur. Il portait habit et culotte blancs; veste, collet et parements rouges; boutons jaunes; pattes ordinaires; chapeau bordé d'or.

C'est l'ancien régiment de Chastellux, qui est « renommé régiment de Guyenne » le . Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Viennois. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le |régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment de Guyenne » est devenu depuis la Révolution le 21e régiment d'infanterie de ligne.
Sommaire :
Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Nicolas-Simon Arnaud, marquis de Pomponne. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il est envoyé dans l'armée des Alpes, et participe à la bataille de Staffarda en 1690, à la conquête du comté de Nice et de la Savoie en 1691. Il est donné le à N. de Morstein, comte de Châteauvilain qui le mène à l'armée de Flandre, et est engagé au siège de Charleroi en 1693 et à la défense de Namur en 1695 durant laquelle le colonel y est tué. Il est donné le à Henri-Antoine de Ricouard, marquis d'Hérouville et sert en Flandre jusqu'à la paix. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée du Rhin, et assiste à la bataille de Friedlingen en 1702, au siège de Kehl en 1703, puis il passe dans les Cévennes, et combat les Camisards jusqu'en 1705, ou il passe sur les Alpes, et participe à la prise de Nice en 1705, au siège de Turin en 1706 puis il rejoint l'armée d'Espagne de 1707 à 1709, l'armée de Flandre en 1710 avec laquelle il participe à la bataille de Denain en 1712. Il est ensuite employé de 1713 à 1718 à la démolition des fortifications de Dunkerque. Il est donné le à Florent-Claude, marquis du Châtelet-Lomond. Il se trouve au camp de la Meuse en 1727 puis il est engagé dans la guerre de Succession de Pologne. et chargé de l'occupation de la Lorraine en 1733, puis il assiste au siège de Philisbourg en 1734. Il est donné à Marc-Antoine, marquis de Custines. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche il rejoint à l'armée de Flandre en 1742, puis l'armée du Bas-Rhin, avec laquelle il se trouve à la bataille de Dettingen en 1743. Il est donné le à N. de Beauveau, comte de Craon qui le dirige à l'armée de Flandre en 1744 avec laquelle il participe au siège de Tournai, et à la bataille de Fontenoy en 1745 durant laquelle le colonel est tué et remplacé le par Antoine-Adrien-Charles de Gramont, comte d'Estaires avec lequel il se trouve aux sièges de Bruxelles et de Mons, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la conquête de la Flandre hollandaise, à la bataille de Lauffeld, et au siège de Berg-op-Zoom en 1747. Il est donné à Jean-Baptiste-François Colbert de Croissy, marquis de Sablé avec qui il participe au siège de Maëstricht, en 1748. Le , il reçoit l'incorporation du régiment des Landes. Durant la guerre de Sept Ans il participe à l'expédition de Minorque en 1756 puis il sert sur les côtes françaises, de 1757 à 1762. Il est licencié le . Les cinq drapeaux d'ordonnance de Hainaut avaient deux carrés opposés, présentant deux triangles aurore sur fond bleu, les pointes vers le bord du drapeau. Dans les deux autres carrés, les triangles étaient bleus sur fond aurore. Ce régiment portait habit et culotte blancs; veste, collet et parements rouges; boutons jaunes; poches carrées, garnies de neuf boutons; trois boutons sur la manche; chapeau bordé d'or.

C'est l'ancien régiment de Royan (1761-1762), est renommé « régiment de Hainault » en 1761. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. Le « régiment de Hainault » est devenu depuis la Révolution le 50e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Karrer, est renommé « régiment de Hallweyl » après avoir été donné le à Jean-François-Joseph, comte de Hallweyl. Engagé dans la guerre de Sept-Ans le régiment se trouve partagé entre Saint-Domingue, La Martinique, La Louisiane et Rochefort. Il est licencié le . Ce régiment avait quatre drapeaux. Le drapeau colonel était semé de fleurs de lys d'or avec la devise : Fidelitate et honore, terrâ et mari. Les drapeaux d'ordonnance étaient divisés dans chaque carré en flammes rouges, bleues et jaunes. L'uniforme consistait en habit rouge, doublure, veste et culotte bleues, boutons et boutonnières blancs, chapeau galonné d'argent.

  • Régiment d'Halwyn (1619-1633)
Ce régiment est levé par de Charles de Schomberg, duc d'Halwyn. Réformé le , il est rétabli le et mis en garnison dans le Poitou jusqu'à son licenciement en 1633.

  • Régiment d'Halwyn (1622-1623) Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par Charles de Schomberg, duc d'Halwyn pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il est licencié le après la paix de Montpellier.

  • Régiment d'Hamat Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Weinley, qui est renommé « régiment d'Hamat » après avoir été donné en 1709 à N. d'Hamat. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment d'Hamilton (1671-1678) Régiment anglais
Ce régiment anglais est levé le par Georges, comte d'Hamilton-Albercorne dans le cadre de la Guerre de Hollande. Il est engagé dans la campagne de Hollande en 1672, la campagne de Westphalie en 1673 durant laquelle il se trouve aux batailles de Sintzheim, d'Entzheim et de Mulhausen en 1674, aux combats de Turckheim et Altenheim en 1675. Le colonel est tué en 1676 près de Saverne. Il est ensuite présent à la bataille de Kokersberg et au siège de Fribourg en 1677. Il est incorporé le dans le régiment de Furstemberg (1670-1686).

C'est l'ancien régiment de Navailles (1674-1679), qui est renommé « régiment d'Hamilton » en et qui prend le nom de régiment de Jarzé (1685-1691) en 1685.

  • Régiment d'Harcourt (1637-1672)
Le régiment est levé le par Henri de Lorraine, comte d'Harcourt dans le cadre de la Guerre franco-espagnole. Le régiment est embarqué en 1637 sur la flotte du comte d'Harcourt avec laquelle il participe à la reprise des îles de Lérins, puis au secours de Leucate. Réformé en 1640, il est rétabli le et affecté à l'armée de Picardie en 1642, il participe à la bataille de Rocroi et au siège de Thionville en 1643, au siège de Gravelines en 1644. Il passe en Catalogne, et se trouve siège de Roses, bataille de Llorens (ca) en 1645, au premier et au second siège de Lérida en 1646 et 1647. Rentré en France en 1649 le régiment se trouve aux prises de Quillebeuf et de Pont-Audemer, aux sièges de Cambrai, de Condé et de Maubeuge, à la prise du château de Saumur en 1650, au secours de Cognac, et au « siège des tours de La Rochelle »[22] en 1651. Il est mis en garnison à Philippsbourg et Brisach jusqu'en 1653. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1654, avec laquelle il participe à la prise de Puycerda. Rentré en France en 1659, il est employé en 1661 contre l'insurrection religieuse de Montauban. Le régiment est donné le à Louis-Philippe de Lorraine, comte d'Harcourt. Il fait en 1669 l'expédition de Candie. Il en revient presque anéanti, et il est licencié en 1672.

C'est l'ancien régiment de Sourches (1665-1675), qui est renommé « régiment d'Harcourt » le et qui prend le nom de régiment d'Humières (1677-1684) le .

  • Régiment de Hartmanis Régiment suisse
C'est l'ancien régiment de Schawenstein, qui est renommé après la mort de son colonel Rodolphe de Schawenstein « régiment de Hartmanis » du nom de son successeur Hartmann de Hartmanis. Le le régiment arrive devant Pariset participe à la bataille d'Ivry en 1590. Il est congédié le après la paix de Vervins. Ce régiment et les régiments de Fischer, d'Arreger et de Grissach faisaient partie de la capitulation négociée par Nicolas de Harlay de Sancy, à Ivry, qui y engagea le fameux diamant acquis par lui du roi de Portugal, et qui est resté connu sous le nom de Sancy.

  • Régiment de Haucourt
C'est l'ancien régiment de Charnacé, qui dans le cadre de la guerre de Trente Ans, est renommé « régiment de Haucourt » en 1637 du nom de son nouveau mestre de camp N. de Haucourt. Il est licencié en 1650.

  • Régiment de Hautbois-Saulaye
Ce régiment est levé, en Bretagne, en , par N. de Hautbois-Saulaye, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1585 il participe à la siège de Fontenay et est licencié après cette campagne.

  • Régiment d'Hautefort (1650-1650)
Le régiment est levé le , par Jacques-François, marquis d'Hautefort. Il sert en Guyenne et est licencié après la campagne.

  • Régiment d'Hautefort (1695-1698)
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Lecomte du régiment d'Anjou, pour Jean-Louis, comte d'Hautefort-Bosen[121]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est employé à l'armée de Flandre. Il est incorporé le , après le traité de Ryswick, dans le régiment de La Couronne.

  • Régiment d'Hauterive
Le régiment est levé en , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par François de L'Aubespine, marquis d'Hauterive. Il passe au service de la Hollande et se distingue au siège de Breda en 1637. Il est licencié en 1650.

  • Régiment de Heid Régiment suisse
Ce régiment est amené le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Jean de Lanten, dit Heid, de Fribourg. Il est congédié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye. Rappelé pour la quatrième guerre de Religion, il participe au siège de la Rochelle puis il est congédié le , sauf deux compagnies qui forment le régiment de Tugginer. Une nouvelle fois rappelé en , pour la huitième guerre de Religion, il sert en Provence et se trouve au siège de Chorges en 1586. Il est congédié en .

C'est l'ancien régiment de Surbeck (1692-1714), qui est renommé « régiment d'Hemel » le et qui prend le nom de régiment de Bezenwald le .

  • Régiment d'Hémery
Le régiment est formé, par ordre du , par Jean d'Hémery, seigneur de Villers, avec une partie des vieilles bandes de Champagne dans le cadre de la première guerre de Religion. Après avoir participé au siège de Rouen en 1562 il reste en garnison dans cette ville et est cassé le à la paix d'Amboise. Rétabli le pour la deuxième guerre de Religion, il sert en Normandie et est cassé le à la signature de la paix de Saint-Germain-en-Laye. Rétabli le dans le cadre de la cinquième guerre de Religion, il sert dans la Basse-Normandie, puis en Poitou ou il participe au siège de Fontenay-le-Comte. Il est licencié en 1575.

  • Régiment d'Hénin Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est levé le , par N. comte d'Hénin. Il prend le nom de régiment de La Rochette après avoir été donné à N. de La Rochette en 1635.

  • Régiment d'Henrichemont
Le régiment est levé le par N. de Béthune-Sully, prince d'Henrichemont. Affecté à l'armée d'Italie il se trouve à la bataille de Buffalora (it) en 1636. Il prend le nom de régiment de Béthune après avoir été donné en 1641 à N. marquis de Béthune.

  • Régiment d'Hepburn Régiment écossais
Ce régiment écossais est levé le par John Hepburn, dit le colonel Hebron. Le régiment débarque, en France, au mois d'août à Boulogne, fort de 2 000 hommes, « bons soldats, la plupart gentilshommes ». Affecté à l'armée de Lorraine, il participe, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, en 1633, au siège de Nancy, puis aux prises d'Haguenau, de Saverne, de Lunéville puis à celles de Bitche et de La Mothe et au secours de Heidelberg et de Philisbourg en 1634. En 1635, il se trouve à la prise de Spire, au combat de Fresche, à la prise de Bingen, au secours de Mayence, à la prise de Deux-Ponts, au combat de Vaudrevange, puis en 1636, au siège de Saverne durant lequel le colonel est tué. Le il est donné à Jacques, comte de Douglas devenant le régiment de Douglas.

C'est l'ancien régiment de Navailles, qui est renommé « régiment d'Herbouville » en 1652 et qui prend le nom de régiment de Saint-Vallier (1666-1671) en 1666.

  • Régiment d'Herbouville
Le régiment est formé des milices de Rouen, par Adrien, comte d'Herbouville. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert d'abord sur les côtes puis rejoint l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693 puis il fait les campagnes de 1696 et 1697 sur la Meuse. Il est licencié .

  • Régiment d'Hernoton
C'est l'ancien régiment d'Astour, qui est renommé « régiment d'Hernoton » après avoir été donné en après avoir été donné à N. d'Hernoton. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié le .

  • Régiment d'Hérouville
Le régiment est levé le par N. d'Hérouville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Thézut après avoir été donné en 1704 à N. de Thézut.

C'est l'ancien régiment de Pfiffer (1672-1689), qui est renommé « régiment de Hessy » le et qui prend le nom de régiment de Burky le .

  • Régiment d'Heudicourt
Ce régiment est le par Michel Sublet d'Heudicourt dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642. Mis en garnison à Landrecies, il est licencié en 1648.

  • Régiment d'Hoccart
C'est l'ancien régiment de Carné, qui est renommé « régiment d'Hoccart » après avoir été donné le à Zacharie Hoccart. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est incorporé le dans le régiment de Navarre.

  • Régiment d'Hocquincourt (1617-1640)
Ce régiment est levé par Georges de Monchy, marquis d'Hocquincourt[122]. Réformé le il est rétabli le , pendant les rébellions huguenotes, et participe aux sièges de Saint-Antonin et de Montpellier et est réformé le . Rétabli le , il participe à la campagne de Savoie. Réformé en , le régiment est rétabli le , dans le cadre de la conquête de la Lorraine. Mis en garnison à Schlesladt, il est donné en 1639 à Charles de Mannay de Camps-en-Amienois et prend le nom de régiment de Camps. Il est licencié le .

  • Régiment d'Hocquincourt (1633-1635)
Ce régiment est levé par Charles de Monchy, marquis d'Hocquincourt, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1633, il participe au siège de Nancy et sert en Alsace en 1635. Il est licencié après la campagne.

  • Régiment d'Hocquincourt (1652-1656)
C'est l'ancien régiment du Buisson (1635-1652), qui, après avoir été donné le à Charles de Monchy, maréchal d'Hocquincourt prend le nom de « régiment d'Hocquincourt ». Il est licencié en 1656.

  • Régiment d'Hocquincourt (1652-1659)
C'est l'ancien [régiment de Mazancourt, qui, après avoir été donné le à Charles de Monchy, marquis d'Hocquincourt, prend le nom de « régiment d'Hocquincourt ». Mis en garnison à Péronne, il est donné le à Georges d'Hocquincourt, fils du précédent, qui défend Péronne contre son père en 1656. Le régiment est licencié .

  • Régiment de Hohen-Sax Régiment suisse
Levé en 1556, durant la dixième guerre d'Italie, par Ulrich Philippe, baron de Hohen-Sax, pour l'armée de Picardie, il est renvoyé la même année après la trêve de Vaucelles.

  • Régiment d'Horion Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est levé le par N., comte d'Horion. Engagé dans la guerre de Sept Ans il sert dans l'armée d'Allemagne. Il est licencié le . Habit bleu, parements, revers, collet, veste et doublure rouges; boutons et agréments jaunes; douze sur chaque côté de l'habit, trois sur chaque parement, douze sur chaque côté de la veste, trois sur les poches de l'habit et de la veste, chapeau bordé d'or.

  • Régiment d'Hossifaire
Ce régiment est levé le par N. d'Hossifaire. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée d'Italie en 1696 et à l'armée du Rhin en 1697. Il est réformé le .

  • Régiment d'Hôtel (1630-1631)
Ce régiment est levé le , par Ferry de Choiseul, vicomte d'Hôtel, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il participe à la conquête de la Savoie puis il est licencié après le traité de Cherasco en 1631.

Ce régiment est levé le , par César de Choiseul du Plessis-Praslin, comte d'Hôtel. Il est renommé régiment de Joinville en 1624. Il prend les noms de régiment de Plessis-Praslin, en 1627 puis de nouveau celui de « régiment d'Hôtel » en 1643 puis redevient le régiment de Plessis-Praslin en 1650.

  • Régiment d'Hôtel (1646-1655)
Ce régiment est levé le , par Ferry de Choiseul, vicomte d'Hôtel, pour tenir garnison à Béthune. Il prend le nom de régiment de Créqui, le , après avoir été donné à François de Blanchefort, marquis de Créqui.

  • Régiment d'Houdancourt (1630-1635)
Le régiment est levé le , par Antoine de La Mothe, marquis d'Houdancourt. Affecté à l'armée de Savoie, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue il passe, après le traité de Cherasco, à l'armée de Lorraine en 1631 ou il est mis en 1632 en garnison à Marsal. Il est réduit à une compagnie franche en 1635.

  • Régiment d'Houdancourt (1640-1659)
C'est l'ancien régiment de Nanteuil, qui, après avoir été donné est à Antoine de La Mothe, marquis d'Houdancourt est renommé « régiment d'Houdancourt » le . Il est licencié le .

  • Régiment d'Houdenhoe Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Rheingraff, qui prend le nom de « régiment d'Houdenhoe » après avoir été donné en 1708 à N. baron d'Houdenhoe. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment d'Houdetot (1702-1714)
Ce régiment est levé le par Charles, marquis d'Houdetot. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée du Rhin, participe à l'expédition de Villars en 1706, passe en Flandre en 1707. Il est licencié le .

  • Régiment d'Houdetot (1706-1712)
Ce régiment est levé le par N. comte d'Houdetot. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons de Flandre. Il prend le nom de régiment de Caylus (1712-1714) après avoir été donné en à N. chevalier de Caylus.

  • Régiment d'Houdetot (1712-1714)
C'est l'ancien régiment de Choisel, qui prend le nom de « régiment d'Houdetot » après avoir été donné en à N. chevalier d'Houdetot. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Espagne et participe au siège de Barcelone durant lequel son colonel est tué. Le régiment est licencié en 1714.

C'est l'ancien régiment de Damas (1708-1712), qui est renommé « régiment d'Houdetot » après avoir été donné en à N. comte d'Houdetot. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Catalogne en 1713 et participe au siège de Barcelone en 1714 durant lequel le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Guerchy après avoir été donné en 1714 à N. de Regnier, comte de Guerchy.

  • Régiment de Hug Régiment suisse
En 1555, durant la dixième guerre d'Italie, le colonel Jean Hug, de Lucerne, amène à l'armée de Picardie, un corps 4 000 hommes. Le colonel est remplacé, la même année, par le colonel Von Pro, d'Uri. Le régiment est congédié à la fin de la campagne.

  • Régiment d'Humières (1658-1660)
Ce régiment est levé le par Louis de Crevant, marquis d'Humières dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Dunkerque, puis il est reconstitué le , et mis en garnison à Ypres. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment d'Harcourt (1675-1677), qui est renommé « régiment d'Humières » le et qui prend le nom de régiment de La Châtre le .

C'est l'ancien régiment de Chappes (1689-1690), qui est renommé « régiment d'Humières » en 1690 et qui prend le nom de régiment de Charost en 1702.

  • Régiment d'Huxelles (1617-1623)
Ce régiment est levé par Jacques du Blé, marquis d'Huxelles. Réformé le il est rétabli le , pendant les rébellions huguenotes, et licencié le .

  • Régiment d'Huxelles (1625-1629)
C'est l'ancien régiment de Trémont, qui après la mort de son mestre de camp est donné à Jacques du Blé, marquis d'Huxelles et renommé « régiment d'Huxelles » en 1625. Réformé en , le régiment est rétabli en dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il sert en Savoie et est licencié après la campagne de 1629.

C'est l'ancien régiment de Boyons, qui, après avoir été donné à Louis Chalons du Blé, marquis d'Huxelles, le , prend le nom de « régiment d'Huxelles » puis il est renommé régiment de Mazarin-Français le .

Ce régiment est levé le par Nicolas du Blé, marquis d'Huxelles. Il prend le nom de régiment de Plessis-Bellière le .
Sommaire :
Ce régiment colonial est levé sous ce titre le pour le service des colonies de la mer des Indes avec une partie de la légion de l'Île-de-France et des détachements des régiments Royal-Comtois, de Clare, d'Artois et de Normandie. Le il est incorporé dans le régiment colonial de l'Île-de-France et il est rétabli le en tant que bataillon. Le décret du réunit les « bataillons de l'Île-de-Bourbon », [d'Afrique et de la Guyane pour composer le 111e régiment d'infanterie, qui ne pût être formé que le 15 mai 1793, après la rentrée en France des divers débris des troupes coloniales qui lui étaient destinés. Le régiment portait l'habit blanc à revers, parement, collet et revers de drap rouge.

  • Régiment d'Île-de-France (1597-1598)
Ce régiment est levé sous ce titre et sur le pied de 1 550 hommes, le , dans les provinces d'Île-de-France et de Berry, par François-Annibal d'Estrées, marquis de Coeuvres. En 1597, il se trouve au siège d'Amiens et est licencié et renvoyé aux garnisons.

C'est l'ancien régiment de Rambures, qui est renommé « régiment d'Ile-de-France » en 1636 et qui prend le nom de régiment d'Ile-de-France (1636-1638) en 1636 avant de reprendre le nom de régiment de Rambures en 1638.

  • Régiment d'Île-de-France (1652-1653)
Ce régiment est levé sous ce titre le . Il est mis en garnison à Noyon puis licencié en 1653.

Ce régiment est créé sous ce titre le , et donné à Antoine-Louis de Pardaillan de Gondrin, marquis d'Antin. En 1688, dans le cadre de la guerre de la Ligue d’Augsbourg, il participe à la conquête du Palatinat. Donné à Henri Amproux, comte de La Massays il se trouve en 1690 à la bataille de Fleurus, en 1691 au siège de Mons puis il est mis en garnison à Saint-Ghislain en 1692. Après avoir été en poste le long des côtes de Normandie en 1693 il passe en Italie la même année et combat à Marsaglia puis rejoint l'armée de Catalogne en 1695 avec laquelle il se trouve engagé au siége de Barcelone en 1697 ou le colonel y est grièvement blessé. Donné à Charles-Guillaume, marquis de Broglie il est affecté, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, à l'armée d'Italie en 1701 il se trouve à la bataille de Luzzara en 1702, à l'expédition de Tyrol en 1703 puis aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, au siège de Chivasso à la bataille de Cassano et à la prise de Soncino en 1705. En 1706 il participe à la bataille de Calcinato et au siège et bataille de Turin, puis à la défense de Toulon en 1707, à l'attaque de Césane en 1708 et sert sur les Alpes jusqu'à la paix. Le régiment est donné le à N. de Buraulure puis le à François Cornuau de La Grandière, comte de Meurcé le régiment se trouve au camp de la Saône en 1727, puis à l'armée du Rhin en 1733, dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, avec laquelle il participe au siège de Philisbourg en 1734. Donné le à Pierre Emmanuel de Crussol, marquis de Florensac, il sert en Corse d' à ou il part en dépôt à Briançon. Il est affecté à l'armée des Alpes de 1743 à 1746 et à l'armée du Var en 1747 et 1748. Donné le à Louis Anne Alexandre de Montmorency, marquis de Morbecque le régiment est envoyé sur les côtes de Flandre de 1736 à 1760. Donné le à Jean-Baptiste Antoine Colbert, marquis de Seignelay, il est licencié le . Ce régiment avait trois drapeaux : ceux d'ordonnance étaient jaunes, avec un triangle noir dans chaque carré. Le régiment d'Isle-de-France portait habit et culotte blancs; veste, collet et parements bleus; boutons jaunes; doubles poches en long avec trois boutons; autant sur les manches; chapeau bordé d'or.

C'est l'ancien régiment de Montmorin, qui est renommé « régiment d'Île-de-France » le et qui est devenu depuis la Révolution le 39e régiment d'infanterie de ligne.

Ce régiment colonial est créé sous ce titre le pour le service des colonies de la mer des Indes avec une partie de la légion de l'Île-de-France et des détachements des régiments Royal-Comtois, de Clare, d'Artois et de Normandie. Le des détachements du « régiment de l'Île-de-France » et des régiments de la Guadeloupe et de la Martinique forment le bataillon de la Guyane. Le « régiment de l'Île-de-France » est devenu depuis la Révolution le 108e régiment d'infanterie de ligne. Le régiment portait l'habit blanc à revers, parement, collet et revers de drap bleu de roi.

  • Régiment d'Illes Régiment catalan
C'est l'ancien régiment d'Ardenne, réformé en 1650, qui est renommé « régiment d'Illes » lorsqu'il est rétabli le . Il est licencié le .

  • Régiment d'In der Halden (1549-1554) Régiment suisse
Le colonel Dietrich In der Halden, landaman de Schwitz, lève en 1549 un régiment de 6 000 hommes pour le Piémont. Renvoyé en 1550 le régiment est rétabli en 1554 sur le pied de 5 200 hommes, il sert en Picardie et est congédié en 1554.

  • Régiment d'In der Halden (1574-1574) Régiment suisse
Le régiment est amené, en , par Dietrich In der Halden, de Schweitz, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. Arrive en à Chalon-sur-Saône, où Catherine de Médicis le voit le alors qu'il est formé de 10 compagnies de 300 hommes. Il se rend à Lyon au-devant de Henri III revenant

de Pologne. Il passe en Provence ou le colonel meurt. Il est remplacé par Sébastien Tanner, d'Uri et l'unité prend le nom de régiment de Tanner. —


  • Régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine
Ce corps est créée , pour le service de la flotte et des ports, et formée en huit régiments de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Ces huit régiments, qui portaient les titres de : régiment de Brest, régiment de Toulon, régiment de Rochefort (1772-1774), régiment de Marseille, régiment de Bayonne, régiment de Saint-Malo, régiment de Bordeaux (1772-1774) et régiment de Le Havre, sont fondus en un seul, le . Ce régiment a été licencié le . L'infanterie de marine avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau. Les huit régiments se distinguaient par la couleur du collet, du parement et du revers, qui était l'écarlate pour le régiment de Brest, le jaune-citron pour le [régiment de Toulon, le vert de mer pour le régiment de Rochefort (1772-1774), le blanc pour le [régiment de Marseille, le noir pour le régiment de Bayonne, le bleu céeste pour le régiment de Saint-Malo, le cramoisi pour le [régiment de Bordeaux (1772-1774) et le ventre de biche pour le régiment de Le Havre. En 1774, ce fut l'uniforme du régiment de Brest qui fut maintenu.

  • Régiment d'Inshinkin Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le par N. Inshinkin, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe à l'expédition de Naples en 1654 puis il est affecté à l'armée de Catalogne en 1655. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.

  • Régiment d'Irmi Régiment suisse
Le colonel Nicolas Irmi, de Bâle, lève, en 1552, un régiment pour l'expédition de Lorraine. Passé en 1553 en Picardie il est congédié .

C'est l'ancien régiment de Famechon, qui est renommé « régiment d'Isenghien » le après avoir été donné à Louis de Gand-Vilain de Mérode de Montmorency, prince d'Isenghien. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée de Flandre en 1701 et participe au combat de Nimègue en 1702 puis il passe à l'armée du Rhin, et se trouve au siège de Kelh, au combat de Munderkingen, à la première bataille d'Höchstädt en 1703, et à la deuxième bataille d'Höchstädt en 1704. Il rejoint l'armée du Rhin en 1705 et 1706 puis l'armée de Flandre en 1707 avec laquelle il se trouve à la bataille d'Audenarde en 1708 puis il est mis en garnison à Valenciennes de 1708 à 1714. Il est mis sur le pied français le sous le nom de régiment de Montesquiou après avoir été donné à N., marquis de Montesquiou.

  • Régiment des Isles
Le régiment est levé sous ce titre, le , par le commandeur de La Porte, pour la défense des îles de l'Aunis, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment est embarqué en 1637 sur la flotte du comte d'Harcourt avec laquelle il participe à la reprise des îles de Lérins, puis au secours de Leucate. Il est donné le à Charles de Pechpeyrou-Comminges, commandeur de Guitaut, qui le cède à son neveu en . Il sert en Italie et Catalogne jusqu'en 1658 et la campagne de 1659 en Flandre. Il est licencié le .

Voir à Bandes

  • Régiment d'Ivoy Régiment protestant
Ce régiment protestant est formé en 1562 par Jean d'Hangest de Genlis, seigneur d'Ivoy dans le cadre de la première guerre de Religion. En 1562, le régiment participe à la prise d'Orléans et de Bourges, au blocus de Paris et à la bataille de Dreux. En 1563, il défend Orléans et est licencié le après la chute de la ville.
Sommaire :
  • Régiment de Jacob Régiment allemand
Ce régiment de dix enseignes[26] qui est amené en 1558 en Picardie par le colonel Jacob d'Augsbourg dans le cadre de la onzième guerre d'Italie est licencié la même année.

  • Régiment de Jacques Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur levé en 1591 dans le cadre la huitième guerre de Religion, par le capitaine Jacques. Le régiment participe à la défense de Rouen et est licencié en 1593. est admis le au service du roi. Le le régiment est incorporé dans le régiment du Maréchal d'Ancre.

  • Régiment de Jarry
Le régiment est levé le , dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Jarry. Il sert en Poitou et est licencié en 1591.

  • Régiment de Jarzé (1585-1589)
Ce régiment est levé en , par N. du Plessis de La Roche-Pichemer de Jarzé, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1585 il participe au combat d'Angers. En 1588 il se trouve au combat des Herbiers, en 1589 à la défense de Tours et est licencié en août de la même année.

C'est l'ancien régiment d'Hamilton (1679-1685), qui est renommé « régiment de Jarzé » en 1685 et qui prend le titre de régiment de Médoc le .

  • Régiment de Jaucourt
Le régiment est levé le par N. de Jaucourt. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1708.

C'est l'ancien régiment de Bettens (1739-1751), qui est renommé « régiment de Jenner » le et qui prend le nom de régiment d'Erlach le .

C'est l'ancien régiment d'Arbonnier, qui est renommé « régiment de Jenner » en 1763 et qui prend le nom de régiment d'Aulbonne en 1774.

  • Régiment de Joinville (1624-1629)
C'est l'ancien régiment de Vaudémont, qui est renommé « régiment de Joinville » en 1624 et qui prend le nom de régiment de Phalsbourg en 1629.

C'est l'ancien régiment d'Hôtel, qui est renommé régiment de Joinville en 1624 et qui prend le nom de régiment de Plessis-Praslin en 1627

  • Régiment de Jonchères
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par N. de Calvisson, marquis de Jonchères. Il participe au secours de Leucate. Il prend en 1642, le nom de régiment de Calvisson.

  • Régiment de Jonzac (1628-1628)
Le régiment est levé le par N. de Sainte-Maure, comte de Jonzac dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est réformé en après la capitulation de la cité protestante.

  • Régiment de Jonzac (1646-1658)
Ce régiment est levé le par Alexis de Sainte-Maure, comte de Jonzac pour tenir garnison à Bergues. Affecté à l'armée de Guyenne en 1653, il est licencié en .

Ce régiment est levé le par Alexis de Sainte-Maure, comte de Jonzac. En 1677, il prend le nom de régiment de Sainte-Maure.

  • Régiment de Joyeuse (1596-1597)
Ce régiment est levé en , sur le pied de 500 hommes, par Henri du Bouchage, duc de Joyeuse, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il est licencié en 1597.

C'est l'ancien régiment de Montboissier, qui est renommé « régiment de Joyeuse » le et qui prend le nom de régiment de Vaubécourt]] le .
Sommaire :
  • Régiment de Kaërgrey
Ce régiment est levé le 29 mars 1638 par N. de Kaërgrey, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe aux sièges de Blamont, de Lunéville et de Brisach en 1638, puis il est envoyé en garnison à Sedan en 1639. Affecté à l'armée d'Allemagne en 1642, il se trouve au siège de Rothweil en 1643 et est incorporé le 4 février 1644 dans le régiment Mazarin-Français, qui deviendra le régiment de Bretagne, pour servir de noyau à ce régiment.

  • Régiment de Kalembach Régiment allemand
Ce régiment allemand, sous le commandement du colonel N. Kalembach, est admis au service de la France en juillet 1638, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Après avoir été remplacé en 1641 par le colonel N. Nothaft il prend le nom de régiment de Nothaft.

Ce régiment suisse, est créé le 15 décembre 1719 pour le service des colonies, et formé le 8 juillet 1720 par François-Adam, chevalier de Karrer[123],[124]. Le régiment qui a son dépôt à Rochefort, est envoyé en Louisiane . Il est donné le 21 février 1736 à Louis-Ignace, chevalier de Karrer, fils du précédent[125]. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il se trouve à la défense de Louisbourg en 1743[126], et après la prise de la forteresse par les troupes anglaises, il est rappelé en France. Le régiment participe à la défense de l'île de Ré et des côtes d'Aunis de 1746 à 1748. Il prend le nom de régiment de Hallweyl après avoir été donné le 21 août 1752 à Jean-François-Joseph, comte de Hallweyl.

C'est l'ancien régiment d'Amboise, qui est donné à N. Le Sénéchal, comte de Kercado est renommé « régiment de Kercado » en 1653 et qui prend le titre de régiment de Chambellay le 1er juillet 1654.

  • Régiment de Kergroades
Le régiment est levé le 4 février 1706 par N. de Kergroades. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons de Flandre. Il prend le nom de régiment de Sebbeville après avoir été donné le 27 mars 1708 à Toussaint-François Cadot, chevalier de Sebbeville.

  • Régiment de Kerkem Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Mignons, qui est renommé « régiment de Kerkem » après avoir été donné en 1711 à N. baron de Kerkem. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment de Kiswielm Régiment irlandais
Ce régiment irlandais est admis au service de la France le 21 juin 1640. Affecté à l'armée de Lorraine, il est incorporé en 1641.

  • Régiment de Klincarthy Régiment irlandais
Le régiment de Klincarthy, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en septembre 1691. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes de Normandie en 1692, à l'armée d'Italie en 1693 puis il est mis en garnison à Pignerol avant de rejoindre l'armée de Catalogne, et de participer au siège de Barcelone en 1697. Il est incorporé le 27 février 1698 dans le régiment de Luttrell.

  • Régiment de Klough Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le 18 juin 1647 , par N. Klough pour participer à la guerre franco-espagnole. Il est affecté à l'armée d'Allemagne jusqu'en 1649. Il est licencié en 1662.

  • Régiment de Kolhass Régiment allemand
Ce régiment allemand, sous le commandement du colonel N. Kolhass, est admis au service de la France en juillet 1638, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège et bataille de Thionville et au siège de Moyenvic en 1639 avant d'être affecté à l'armée d'Allemagne jusqu'en 1648. Il est présent au blocus de Paris et à la prise de Brie-Comte-Robert en 1649. Il prend le nom de régiment de Schack après avoir été donné, le 12 mars 1649 à N. comte de Schack.

Ce régiment allemand est levé le 10 août 1680, par Guillaume Othon, comte de Konigsmark. Le 25 octobre 1686 il prend le nom de régiment de Surbeck (1686-1693).

  • Régiment de Krafft Régiment suisse
C'est l'ancien régiment de Tammann, qui sous le commandement de remplacé par Jean Krafft, de Lucerne, est renommé « régiment de Krafft » en 1573. Le régiment est congédié 12 novembre 1573, sauf deux compagnies qui forment le régiment de Tugginer.

  • Régiment de Krepsinger Régiment suisse
Ce régiment qui est amené en France en septembre 1573 par N. Krepsinger, de Lucerne est congédié en décembre de la même année.
Sommaire :
  • Régiment de La Barthe
Le régiment est organisé , avec une fraction du régiment de Brissac (1567-1569), après la mort de son colonel, Timoléon de Cossé, comte de Brissac, avec à sa tête Gabriel de La Barthe. Il sert, durant la troisième guerre de Religion, en Poitou et participe à la bataille de La Roche-l'Abeille. Il est donné en 1570 à N. de Guarrières, et devient le régiment de Guarrières.

  • Régiment de La Bastide
C'est l'ancien régiment de Poudenx (1689-1645), qui est renommé « régiment de La Bastide » en 1692après avoir été donné à N. de La Bastide. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée de Catalogne en 1694 et participe au siège de Barcelone en 1697. Il est licencié .

  • Régiment de La Baume (1636-1637)
Le régiment est levé le par N. de La Baume, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il est licencié en 1637.

  • Régiment de La Baume (1713-1714)
C'est l'ancien régiment du Duc de Noailles, qui est renommé « régiment de La Baume » après avoir été donné en 1713 à N. de La Baume. Il est licencié le après la paix.

  • Régiment de La Baume d'Hostun
Le régiment est levé le par N. de La Baume d'Hostun, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1622, il participe au siège de Poussin durant lequel l'enseigne Monchalin se laisse couper le poignet plutôt que de se dessaisir de son drapeau. Il se trouve ensuite au siège de Montpellier et est licencié le

  • Régiment de La Bergerie
Ce régiment est levé le , par N. de La Bergerie dans le cadre de la deuxième rébellion huguenote. Employé dans les îles d'Aunis, il est réformé en . Rétabli le pour la troisième rébellion huguenote il participe au siège de La Rochelle. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il participe à la conquête de la Savoie en 1629 et 1630 puis il est licencié en 1631.

C'est l'ancien régiment de Meslé, qui est renommé « régiment de La Bloquerie » le et qui prend le nom de régiment de Vallemont en .

  • Régiment de La Boëssière
Ce régiment est levé le par Jean d'Harambures de La Boëssière, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie, avant de rejoindre l'armée d'Italie en 1637. Le mestre de camp est tué en 1639 au combat de La Route (La Rotta)[9], en Piémont, près de Carmagnole et le régiment se disperse.

  • Régiment de La Boullaye Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la septième guerre de Religion, par Charles Eschallard de La Boullaye. Le régiment sert en Flandre avec François de France duc d'Alençon. Licencié en 1583, il est rétabli en et sert en Aunis et en Saintonge jusqu'en 1595.

  • Régiment de La Braugelie
Le régiment est levé le par Nicolas Joumart de La Braugelie dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve aux sièges de Piombino et de Portolongone en 1646, au siège de Crémone en 1647. Il est mis en garnison dans cette place et il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Bueil-Racan, qui est renommé « régiment de La Brosse » en 1712 et qui prend le nom de régiment de Boufflers-Rémiancourt en 1713.

  • Régiment de La Castelière Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, formé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de La Castelière. En 1589, il participe à la défense de Paris, en 1590 il se trouve à la bataille d'Ivry et il est licencié la même année.

  • Régiment de La Chabrouillaye

C'est l'ancien régiment de Montmège, qui, après avoir été donné à N. de La Chabrouillaye est renommé « régiment de La Chabrouillaye » en . Il se trouve au siège de Dieuze en 1642 et est licencié après la campagne.


  • Régiment de La Chanterie Régiment de la ligue catholique
Ce régiment est levé en 1589, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, pour la ligue, par N. de La Chanterie. En 1590, il est participe à la défense de Saint-Denis et est détruit près de Noyon en 1591.

  • Régiment de La Chapelle-Balou
Le régiment est levé le , par Jean de Thiercelin de Rance de La Chapelle-Balou. Il participe au siège de Chinon et est réformé le . Rétabli le , il sert en Berry et prend part en 1621, au siège de Sancerre, puis en 1622 au siège de Montpellier en 1622. De nouveau réformé il est une nouvelle fois rétabli le dans le cadre des rébellions huguenotes et participe siège de la Rochelle. Il est licencié en après la capitulation de la cité protestante.

  • Régiment de La Chapelle-Biron
Le régiment est levé le par N. de La Chapelle-Biron, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est envoyé au secours de Mayence puis il est liencié le .

  • Régiment de La Chastaigneraye
Ce régiment est levé en , par Jean de Vivonne de La Chastaigneraye, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Devenu ligueur en 1587, il se trouve aux prises de Mauléon et de Montaigu, en 1588 au siège de La Garnache puis à l'attaque de Tours en 1589 et à la Bataille d'Ivry en 1590 durant laquelle son mestre de camp y est tué et le régiment est alors dispersé.

C'est l'ancien régiment d'Humières (1677-1684), qui est renommé « régiment de La Châtre » le et qui prend le nom de régiment de Saint-Sulpice le .

  • Régiment de La Châtre (1689-1698)
Le régiment est formé des milices de Berry, par le marquis de La Châtre. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve à la bataille de Neerwinden en 1693 et les campagnes de 1696 et 1697 sur la Meuse. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Grancey, qui est renommé « régiment de La Chenelaye » le et qui prend le nom de régiment de Souvré le .

  • Régiment de La Clavière
C'est l'ancien régiment d'Espenan, qui, après avoir été donné à Étienne de Chamborand de La Clavière[99] est renommé « régiment La Clavière » le . Il est licencié le .

  • Régiment de La Coche Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Grenoble en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de La Coche. Le régiment sert en Lorraine et est détruit en par Claude duc d'Aumale, lors de la bataille de Saint-Quirin.

C'est l'ancien régiment de Bezenwald, qui est renommé « régiment de La Cour au Chantre » le et qui prend le nom de régiment de Granvillars (où Grand Villars) le .

  • Régiment de La Courbe
Ce régiment est levé en 1588, dans le Poitou, par N. de La Courbe, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1588, il participe à la prise de Marans et au blocus de Poitiers en 1591. Il est licencié en 1591.

  • Régiment de La Couronne (1638-1661)
Ce régiment est levé sous ce titre le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par Henri d'Escoubleau de Sourdis, archevêque de Bordeaux. Affecté à l'armée de Navarre, il se trouve à la prise de Fontarabie, au combat de Gattari en 1638, au secours de Salses en 1639, aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642. Donné le à Frédéric-Charles de La Rochefoucauld, comte de Roye, il rejoint l'armée d'Allemagne et participe à la bataille de Fribourg et à la conquête du Palatinat en 1644. Il rentre d'Allemagne en 1649, participe au siège de Condé, puis il suit la fortune de Turenne en 1650 avec lequel il se trouve aux combats de Bléneau et d'Étampes en 1652, et au siège de Sainte-Ménehould en 1653. Donné en à Jacques Henry de Durfort, comte de Duras avec lequel il s'illustre au siège de Landrecies en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, au siège de Saint-Venant en 1657 à la prise d'Audenaerde et à la bataille des Dunes en 1658. Ce régiment est désigné quelquefois vers cette époque sous le nom de régiment de Rochepère du nom du lieutenant-colonel de Rochepère, qui le commandait pour Jacques Henry de Durfort, comte de Duras. Le régiment est incorporé en 1661 dans le régiment de Lorges (1661-1665) qui deviendra le régiment d'Aquitaine.

C'est l'ancien régiment d'Artois (1667-1673), qui prend le titre de « régiment de La Couronne » en 1673. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Hautefort (1695-1698). Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de La Couronne » est devenu depuis la Révolution le 45e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de La Croix (1589-1595)
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de La Croix. En 1590, il participe à la bataille d'Ivry et en 1595 à l'attaque de Ham durant laquelle le mestre de camp est tué et le régiment détruit.

  • Régiment de La Croix (1590-1591) Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé en 1590, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de La Croix. Il est détruit en 1591 en cherchant à se jeter dans Chartres.

  • Régiment de La Cru
Le régiment est levé le par N. de La Cru. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Caraman après avoir été donné en 1705 à N. Riquet de Caraman.

  • Régiment de La Dauphine Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé sous ce titre, le , par Henri-Auguste, comte de Friezen. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre et participe au siège de Maastricht en 1748. Il est donné le à Adam, comte de Lowenhaupt et se trouve au camp de la Sambre à Aymeries en 1755. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans et est Affecté à l'armée d'Allemagne eh 1757, et il participe à la bataille d'Haastembeck, à la conquête du Hanovre en 1757, aux batailles de Sandershausen et de Lutzelberg en 1758, et à la bataille de Minden en 1759. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Bavière. Ce régiment portait habit bleu, parements, revers et collet rouges; boutons jaunes; revers garni de six boutons de deux en deux et d'un septième en haut; trois boutons sous le revers du côté gauche; pattes de poches en travers garnies de trois boutons; culotte et veste avec quatre boutons; chapeau bordé d'or.

  • Régiment de La Douze
Le régiment est levé le par Charles d'Abzac marquis de La Douze, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621, il se trouve aux sièges de Montauban et de Monheur. En 1622, il participe aux sièges de Royan, de Saint-Antonin et de Montpellier avant d'être réformé le . Rétabli le dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il est affecté à l'armée d'Italie et se trouve au combat de La Route (La Rotta)[9], en Piémont, près de Carmagnole. En 1640, il est au siège de Turin. Passé à l'armée de Roussillon en 1641, il setrouve cette année là au siège d'Elne et l'année suivante aux sièges de Collioure et de Perpignan avant de retourner à retourner à l'armée d'Italie. Le régiment est licencié en 1648.

  • Régiment de La Faille Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé le par N. de La Faille. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée de Flandre et participe à la surprise de Gand en 1708. Il est licencié en 1709.

  • Régiment de La Fare (1647-1648)
Ce régiment est levé le par Antoine, baron de La Fare dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège de Crémone, ou le mestre de camp y est grièvement blessé. Le le régiment d'Estrades (1640-1648), alors à l'armée d'Italie, est incorporé dans le « régiment de La Fare ». Il prend le nom de régiment d'Estrades après avoir été donné le à Godefroy, comte d'Estrades.

  • Régiment de La Fare (1648-1654)
C'est l'ancien régiment du Cardinal de Sainte-Cécile, qui est renommé « régiment de La Fare » le après avoir été donné au mestre de camp à Antoine, baron de La Fare. Affecté à l'armée de Catalogne, il se trouve à la défense de Barcelone en 1651, et au siège de Sainte-Ménéhould en 1653. Il est incorporé en dans le régiment de La Fare (1648-1656), un autre régiment du baron de la Fare.

  • Régiment de La Fare (1648-1656)
C'est l'ancien régiment de La Trousse, qui est renommé « régiment de La Fare » le après avoir été donné à Charles, marquis de La Fare qui est remplacé lui-même le par Antoine, baron de La Fare. En , il reçoit l'incorporation du régiment de La Fare (1648-1654), un autre régiment du baron de la Fare. Le régiment participe au siège de Landrecies en 1655 et il est licencié le .

  • Régiment de La Fare-Soustelle (1702-1714)
Ce régiment est levé le par Charles-Auguste, comte de La Fare-Soustelle dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Il fait la campagne de 1703 contre les Camisards du Languedoc, puis il participe à la conquête de la Savoie en 1705, et au siège et bataille de Turin en 1706. Envoyé en Guyenne en 1707, il rejoint l'armée de Dauphiné de 1708 à 1711 puis l'armée de Flandre en 1712 avec laquelle il se trouve, la même année, à la bataille de Denain, et sièges de Douai, de Le Quesnoy et de Bouchain. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Mazarin-Français (1654-1661), qui prend le , le titre de régiment de La Fère en 1661[129] après la mort du cardinal Mazarin. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Bretagne. Le « régiment de Fère » est devenu depuis la Révolution le 52e régiment d'infanterie de ligne.

Le « régiment d'artillerie de La Fère » est formé le de la brigade de Saint-Auban du régiment Royal-Artillerie. Le « régiment de La Fère artillerie » est devenu depuis la Révolution le 1er régiment d'artillerie.

  • Régiment provincial d'artillerie de La Fère-Artillerie
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Ce régiment est formé des bataillons de Châlons et de Saint-Dizier sous le commandement des colonels, comte de Joviac en 1778, comte d'Esnos en 1780, comte de Cunchy de Fleury, en 1788. Par ordonnance du , les deux compagnies du régiment forment le régiment des grenadiers royaux de la Champagne.

  • Régiment de La Ferté (1636-1639)[130]
Ce régiment est levé le par N. de La Ferté, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora (it) en 1636, puis passe en Picardie ou il fait le siège d'Hesdin en 1639. Il est licencié cette même année.

  • Régiment de La Ferté (1647-1657)
C'est l'ancien régiment de Calvisson (1642-1647), qui prend le , le nom de « régiment de La Ferté » après avoir été donné à Henri de Sennectère, duc de La Ferté. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Picardie et participe au siège d'Ypres, et à la bataille de Lens en 1648. Il fait partie de l'armée de Lorraine pendant la Fronde et se trouve aux prises de Rethel et de Mouzon en 1653, à la prise de Belfort et de Clermont-en-Argonne en 1654[104], aux prises de Landrecies et de Condé en 1655. Le régiment est licencié en 1657.

Ce régiment est levé le par Henri, duc de La Ferté-Sennectère. Il prend en 1685 le titre de régiment de La Sarre.

  • Régiment de La Feuillade (1640-1643)
Ce régiment est levé le par Léon d'Aubusson, comte de La Feuillade, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège d'Arras en 1640, au siège d'Aire en 1641, et au siège de Thionville en 1643. Il est licencié après cette campagne.

  • Régiment de La Feuillade (1652-1656)
C'est l'ancien régiment de La Tour-Rauquelaure, qui est renommé « régiment de La Feuillade » après avoir été donné en à François d'Aubusson comte de La Feuillade. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, le régiment se trouve au siège du Quesnoy en 1655 et au siège de Valenciennes en 1656. Il prend le nom de régiment du Bout du Bois après avoir été donné à N. du Bout du Bois, en 1656 après la prise de Valenciennes.

  • Régiment de La Feuillade (1704-1708)
Ce régiment est levé le par Louis d'Aubusson, duc de La Feuillade. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la soumission de la Savoie et du comté de Nice en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706 et il passe sur les Alpes en 1707. Il prend le nom de régiment de Mancini (1708-1709) après été donné en à N. de Mancini.

  • Régiment de La Flosselière
Ce régiment est levé en 1619, pour la Reine-Mère, Marie de Médicis, par N. marquis de La Flosselière. En 1620, il participe à la défense des Ponts-de-Cé et est licencié le à la paix de Loudun.

  • Régiment de La Fons
C'est l'ancien régiment de Villenouvet, qui prend le titre de « régiment de La Fons » le après avoir été donné à N. La Fons. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Matha (1710-1714) en 1710 après avoir été donné à N. de Bourdeilles, comte de Matha.

Le régiment est levé le par Jacques Nompar de Caumont duc de La Force. Il prend le nom de régiment de Castelmoron en 1631.

  • Régiment de La Force (1695-1698)[34],[33]
Le régiment est levé le par N. de Caumont de La Force dans le cadre de la guerre de la Ligue d’Augsbourg. En 1696, il est affecté à l'armée d'Italie puis à l'armée de la Meuse en 1697. Il est licencié le .

  • Régiment de La Force (1705-1711)
C'est l'ancien régiment de Bouzols, qui prend le titre de « régiment de La Force » en 1705 après avoir été donné à N. marquis de Caumont La Force. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Catalogne en 1706, et se trouve au siège de Barcelone. Il passe à l'armée de Roussillon en 1708 et retourne à l'armée de Catalogne en 1710. Il prend le nom de régiment de Lassay après avoir été donné en 1711 à N. de Madaillan de Lesparre, chevalier de Lassay.

  • Régiment de La Forest
Ce régiment est levé en 1588, dans le Poitou, par N. de La Forest-Bourdesault dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1588, il participe à la prise de Marans, puis en 1591 au blocus de Poitiers et au siège de Mirebeau. Il est licencié en 1591.

C'est l'ancien régiment de Sainte-Offange, qui donné à Isaac Frezeau, marquis de La Frezelière est renommé « régiment de La Frezelière » le et qui prend le nom de régiment de Touraine en .

  • Régiment de La Garde (1588-1592)
Ce régiment est levé en 1588 par Antoine Iscalin des Aymars, baron de La Garde, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1589, il participe au siège de Paris et à la bataille d'Arques. En 1590 il se trouve à l'attaque des faubourgs de Paris et en 1592 à la défense et reprise de Caudebec et il est licencié cette même année.

  • Régiment de La Garde (1689-1695)
Le régiment est formé des milices de Caen, par le baron de La Garde. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes. Il prend le nom de régiment de Villiers en 1695 après avoir été donné à N. de Villiers

  • Régiment de La Garenne Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en 1575, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion, par N. de La Garenne. Après avoir participé au secours de Montauban, il est licencié le à la signature de l'édit de Beaulieu.

C'est l'ancien régiment de Gondrin, qui est renommé « régiment de La Gervasais » le après avoir été donné à Auguste Nicolas Magon de La Gervaisais. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Tavannes (1702-1714) et du régiment de Castelet. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Dampierre (1705-1714). Il prend le nom de régiment d'Antin le après avoir été donné à Louis de Pardaillan de Gondrin, duc d'Antin[131].

  • Régiment de La Grandville Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en 1588 par N. de La Grandville, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1588, il participe à la reprise de Marans, aux prises de Niort et de Maillezais. En 1589, il est envoyé au secours de Tours et est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de La Grange
Le régiment est levé le par N. de La Grange, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1622, il participe aux sièges de Poussin et de Montpellier. En 1625, le régiment fait partie de l'expédition contre Gênes et il est détruit lors de la prise de Novi[132].

  • Régiment de La Grangerie
Le régiment est levé le par N. La Grangerie dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe aux sièges de Piombino et de Portolongone en 1646, et Il est licencié après la campagne en 1654.

  • Régiment de La Grise
Ce régiment est levé le par N. de La Grise. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert sur le Rhin et dans les Alpes. Il prend le nom de régiment de Montesson le après avoir été donné à Charles, comte de Montesson

  • Régiment de La Guillotière
C'est l'ancien régiment de Modène, qui après avoir été donné à son mestre de camp lieutenant Michel d'Aits de La Guillotière prend le nom de « régiment de La Guillotière » le . Affecté à l'armée de Guyenne en 1652, il rejoint l'armée d'Italie en 1654, avec laquelle il se trouve au siège de Valenza en 1656, et au siège de Mortare en 1658. Il est licencié le .

  • Régiment de La Houssaye
C'est l'ancien régiment de Clermont (1702-1705), qui est renommé « régiment de La Houssaye » après avoir été donné le à Nicolas-Léon Phelippes de La Houssaye. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Vassan après avoir été donné le à Charles, marquis de Vassan.

  • Régiment de La Ilhière
Le régiment est formé des milices de Soissons, par Louis de Polastron de La Ilhière-Lesdin. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il reste dans les garnisons et est licencié le .

  • Régiment de La Jousselinière
Ce régiment est levé en 1619, pour la Reine-Mère, Marie de Médicis, par N. de La Jousselinière. En 1620, il participe à la défense des Ponts-de-Cé et est licencié le à la paix de Loudun.

  • Régiment de La Lande
Ce régiment est levé le par N. du Deffant de La Lande. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse. Il est réformé le .

  • Régiment de La Londe (1702-1706)
Ce régiment est levé le par N. chevalier de la Londe. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée du Rhin. Il prend le nom de régiment de Franclieu après avoir été donné le à N. de Franclieu.

  • Régiment de La Londe (1706-1714)
Ce régiment est levé le par N. chevalier de la Londe. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons. Il est incorporé le dans le régiment de Champagne.

  • Régiment de La Luzerne (1589-1598)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Gabriel de Briqueville, marquis de La Luzerne. En 1589 il se trouve à la bataille d'Arques, puis l'année suivante à la bataille d'Ivry. En 1591 et 1592 il participe au siège de Rouen, à celui de La Fère en 1596 et celui d'Amiens en 1597. Le régiment est licencié le après la paix de Vervins.

  • Régiment de La Luzerne (1640-1641)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Bricqueville de La Luzerne. Il se trouve au siège de Turin et est licencié en 1641.

  • Régiment de La Magnane
Ce régiment est levé en , par N. comte de La Magnane, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1586 il sert en Poitou et il est licencié en 1587.

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Armand-Charles de Gontaut, baron de Biron. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il participe à la conquête du Palatinat en 1688 et rejoint l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve à la bataille de Walcourt en 1689, puis il participe, durant l'expédition d'Irlande en 1690, à la bataille de la Boyne et fait partie des six bataillons français qui se retirent sur Dublin avec leur artillerie sans être entamés. De retour en France, il est envoyé à l'armée des Alpes en 1691, et participe au siège de Nice, emporte le faubourg de Carmagnola, et à la défense de Suze. Il rejoint l'armée de Flandre, et assiste au siège de Namur, et à la bataille de Steinkerque en 1692, à la bataille de Neerwinden, au siège de Charleroi en 1693, au bombardement de Bruxelles en 1695 et au siège d'Ath en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée d'Allemagne en 1701 et est donné le à Alexandre-Thomas du Bois de Fiennes, bailli de Givry, avec lequel il se trouve aux sièges de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703 puis il est transféré l'armée des Alpes, et participe à la défense de Chambéry, et au siège de Suze en 1704, à la conquête du comté de Nice en 1705, au siège et à la bataille de Turin en 1706 et à la défense de Toulon en 1707. Il passe à l'armée de Dauphiné de 1708 à 1710, à l'armée de Catalogne en 1711, de Gérone (ca) puis au secours de Gérone (ca) en 1712, au siège de Barcelone en 1714. Il est donné le , au marquis de la Ferté-Sennecterre et en 1731 à Jean-Charles de La Ferté, marquis de Sennectère puis le à Charles-Bernardin-Godefroy Gigault, marquis de Bellefonds avec lequel il participe, lors de la guerre de Succession de Pologne, à l'expédition de Dantzig durant lequel il est fait prisonnier en Russie jusqu'en 1735. Il est donné le à Vincent-Judes, marquis de Saint-Pern et dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Bavière jusqu'en 1743 avec laquelle il se trouve à la bataille de Dettingen puis rejoint l'armée de Flandre en 1744, et participe aux prises de Menin, d'Ypres et de Furnes en 1744 puis il passe en Alsace, et assiste à la bataille d'Augenheim, et au siège de Fribourg. Donné le à Louis Drummond, comte de Melfort, il rejoint l'armée du Bas-Rhin puis l'armée de la Meuse en 1746 et se trouve aux prises de Mons, de Charleroi et de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746. Donné le à Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, marquis de Rochambeau il se distingue à la bataille de Lauffeld en 1747 et au siège de Maastricht en 1748. Durant la guerre de Sept Ans, il fait partie de l'expédition de Minorque en 1756 puis rejoint l'armée de Westphalie, avec laquelle il se trouve à la bataille de Hastenbeck et à la conquête du Hanovre en 1757, à la bataille de Krefeld en 1758 puis il sert sur les côtes de 1759 à 1762. Il est donné à Jacques-François, chevalier de Chastellux, et le à Anne-Louis du Quingo, marquis de Crenolle et il est licencié le . Le régiment de La Marche avait six drapeaux. Les carrés étaient partagés en trois bandes perpendiculaires à la hampe; la bande du milieu jaune, les autres divisées en trois rectangles, bleu, rouge et feuille morte, en partant de la hampe. La tenue consistait en habit, petit collet et culotte blancs; veste et parements rouges; boutons jaunes; poches ordinaires garnies de cinq boutons, trois sur la manche; chapeau bordé d'or.

C'est l'ancien régiment de Brie (1684-1762), qui après avoir été donné à Louis-François de Bourbon-Conti, comte de La Marche prend le nom de « régiment de La Marche » le , et mis sous le commandement du colonel-lieutenant Guillaume, marquis du Bellay de La Courbe. Il est remis le sous le titre de régiment de Brie (1684-1762).

C'est l'ancien régiment de Nivernais (1684-1753), qui est renommé « régiment de La Marche-Prince » le après avoir été donné à Louis-François-Joseph de Bourbon-Conti, comte de La Marche. Sous le commandement du colonel-lieutenant N. de La Clavière, marquis de Chamborand, il participe à la défense des côtes de Bretagne pendant la guerre de Sept-Ans. Le , le commandement est passé au colonel-lieutenant, marquis de Causans avec lequel il occupe de 1762 à 1768 les garnisons de Bordeaux, de Rocroi, de Mont-Dauphin et de Monaco puis il fait les campagnes de 1768 et 1769 en Corse, puis il occupe de 1770 à 1775 Mont-Dauphin, Belfort, Toul, Calais et Philippeville, et le le régiment passe sous la direction du colonel-lieutenant, Jacques-Vincent de Mauléon, comte de Causans. Le régiment est incorporé le dans le régiment de Périgord. Les deux drapeaux d'ordonnance du régiment de de Nivernais avaient dans chaque carré trois bandes perpendiculaires à la hampe, une feuille morte, une bleue et une isabelle, en commençant par le haut. Sous le comte de La Marche, les drapeaux prirent les couleurs de la maison de Conti, rouge et isabelle. Ce corps porta d'abord habit et culotte blancs; veste, collet et parements bleus; boutons blancs; poches garnies de quatre boutons; autant sur les manches; chapeau bordé d'argent. En 1763, on lui donna le collet et les parements violets, avec boutons et galon d'or.

C'est l'ancien régiment de Périgord (1684-1775), qui est renommé « régiment de La Marche-Prince » en 1775 après avoir reçu l'incorporation du régiment de La Marche et qui prend le nom de régiment de Conti en 1776.

  • Régiment de La Marette
Le régiment est levé le par N. de La Marette, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé à l'armée d'Italie, Il participe au siège de Coni en 1641 durant lequel le mestre de camp est tué et le régiment est licencié cette même année.

C'est l'ancien régiment Cardinal-Duc, qui prend en 1636 le nom de « régiment de La Marine ». En 1642 il reçoit le renfort du régiment de Sérignan. Le 2 compagnies du régiment sont tirées pour permettre de former le régiment Royal-Bombardiers. Le un bataillon du régiment permet de former le régiment de Luxembourg. Le il reçoit l'incorporation d'une partie du régiment de Noé. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bellaffaire (1707-1715). Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment d'Auxerrois. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Champagne. Le « régiment de La Marine » est devenu depuis la Révolution le 11e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de La Marine Régiment irlandais
Le régiment de La Marine, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Sous les ordres du colonel, Nicolas Fitz-Gérald, il est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg et sert sur les côtes de Normandie en 1692, à l'armée du Rhin de 1693 à 1695, à l'armée de la Moselle en 1696 et 1697. Il est incorporé le dans le régiment d'Albemarle.

  • Régiment de La Marine du Levant
Le régiment est levé, sous ce titre, le par le cardinal Mazarin dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Sous le commandement du colonel-lieutenant Melchior de Gardes d'Agout, marquis de Vins, il participe aux sièges de Piombino et de Portolongone en 1646, au siège de Crémone en 1647 durant lequel le colonel-lieutenant y est très-grièvement blessé. Il est alors donné le à N. de La Roque, qui y incorpore son régiment, le régiment de La Roque. Il est licencié en 1654.

  • Régiment de La Marine de Piémont Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est admis le au service de France. Le , après la défection du duc de Savoie Victor-Amédée, le régiment est cassé et incorporé dans le régiment de Montroux.

C'est l'ancien régiment de Surbeck (1686-1693), qui est renommé « régiment de La Mark » le . Le il reçoit l'incorporation du 2e bataillon du régiment de Lowendal. Le « régiment de La Mark » est devenu depuis la Révolution le 77e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment de La Maurie Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de La Maurie. Après avoir participé à la siège de Tulle en 1585, le régiment passe au service des Pays-Bas en 1586. Son mestre de camp s'acquiert le surnom d'« Épouvante de la Frise ».

  • Régiment de La Meilleraye (1615-1620)
Ce régiment est levé le , par Charles Louis de Moy, marquis de La Meilleraye. Affecté à l'armée du maréchal de Boisdauphin. Réformé le , à la paix de Loudun, il est rétabli le , il est à nouveau réformé le et une nouvelle fois rétabli le , il participe à l'attaque des Ponts-de-Cé et est licencié après la campagne.

  • Régiment de La Meilleraye (1627-1656)
Ce régiment est levé le par Charles de La Porte, marquis de La Mailleraye. En 1627 et 1628, engagé dans la répression de la troisième rébellion huguenote, il se trouve au siège de La Rochelle. En 1629, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il se trouve à l'attaque du Pas-de-Suze et en 1630, au combat du pont de Carignan. Il effectue la campagne de 1632 en Bretagne puis passe en Lorraine en 1634 ou il participe au siège de La Mothe, puis en 1635, au combat des Avins et à la prise de Tirlemont, en 1636 au siège de Dôle, en 1637 aux sièges de Landrecies, de Maubeuge et de La Capelle, en 1639 au sièges de Lillers, d'Hesdin et de Saint-Omer, en 1640 à la prise de Charlemont et au siège d'Arras, en 1641 au siège d'Aire et de La Bassée, en 1642 au siège de Collioure et de Perpignan et en 1643 à la bataille de Rocroi. Il fait les campagnes de 1644 et 1645 en Picardie puis participe à l'expédition des présides de Toscane en 1646 et aux prises de Piombino et de Porlolongone. Il reste en Italie jusqu'en 1648, puis sert en Poitou et Saintonge en 1650. Il est licencié en 1656.

  • Régiment de La Mothe (1585-1590)
Ce régiment est levé en , par N. de La Mothe-Chérergeau, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1586 il participe au combat de Melle puis en 1590 à l'attaque des faubourgs de Paris et il est licencié après cette campagne.

  • Régiment de La Mothe (1695-1590)
Ce régiment est levé le par Eléonor-Clément de Guillaud, comte de La Mothe. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de La Mothe-Houdancourt (1633-1647)
Ce régiment est levé le , par Philippe, comte de La Mothe-Houdancourt, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1633, il se trouve au siège de Nancy puis il rejoint l'armée de Picardie en 1634 avec laquelle il participe à la bataille d'Avein et à la prise de Louvain en 1635. En 1636, il participe à la défense de Saint-Jean-de-Losne puis il passe à l'armée du Rhin en 1637 avec laquelle il se trouve au combat de la Kintzig avant de revenir en Bourgogne en 1638 et de participer aux prises de Poligny, de Lunéville et de Brisach puis à la prise de Blamont en 1639. Il passe, la même année, en Piémont et il se trouve au combat de La Route (La Rotta)[9], en Piémont, près de Carmagnole puis aux sièges de Casal et de Turin en 1640. Envoyé à l'armée de Roussillon en 1641 il participe au siège de Tarragone (ca) puis en 1642 à la bataille de Lérida. Le régiment reste en Catalogne jusqu'en 1646 où il fait partie à l'expédition des présides de Toscane la même année et est mis en garnison à Piombino. Il prend le nom de régiment de La Tour-Noaillac le après avoir été donné à Melchior de La Tour-Noaillac[133].

  • Régiment de La Mothe-Houdancourt (1652-1656)
Le régiment est levé le par Philippe, comte de La Mothe-Houdancourt. Il est licencié en 1656.

  • Régiment de La Mothe-Houdancourt (1702-1709)
Le régiment est levé le par N. de La Mothe-Houdancourt. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Ghistelles après avoir été donné vers 1709 à N. de Ghistelles.

  • Régiment de La Mothe-d'Hugues
C'est l'ancien régiment de Lassay (1702-1710), qui est renommé « régiment de La Mothe-d'Hugues » le après avoir été donné à N., marquis de La Mothe d'Hugues. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée de Flandre en 1710, il participe à la bataille de Denain, et aux prises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est licencié le .

  • Régiment de La Motherie
Ce régiment est levé le , par N. de La Motherie, pour tenir garnison à Armentières. Il est licencié en .

  • Régiment de La Motte (1702-1709)
Le régiment est levé le , par Eléonor-Clément de Guillaud, comte de La Motte[134]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée d'Allemagne en 1702, à l'armée de Bavière en 1703 et 1704 et se trouve aux prisesd'Ulm et d'Augsbourg en 1703, et à la bataille d'Höchstädt 1704. Il rejoint l'armée de Flandre en 1705 avec laquelle il participe à la bataille de Ramillies, et à la défense d'Ostende en 1706, à la bataille d'Audenarde en 1708 et à la bataille de Malplaquet en 1709 durant laquelle le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment d'Artagnan (1709-1714) après avoir été donné le à Louis de Montesquiou, chevalier d'Artagnan.

  • Régiment de La Motte (1712-1713)
C'est l'ancien régiment de Le Tellier, qui est renommé « régiment de La Motte » en 1712 après avoir été donné à N. de La Motte. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste dans les garnisons des places fortes de Flandre. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de La Moulière
Ce régiment est levé le par N. de La Moulière. Il sert en Languedoc et est licencié le .

  • Régiment de La Mousson Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé dans le Languedoc en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de La Mousson. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de La Noue (1569-1570) Régiment protestant
C'est l'ancien régiment protestant de Saint-Mégrin qui après la mort de François Estuer de Caussade, vicomte de Saint-Mégrin est remplacé, en 1569, par François de La Noue, dit Bras-de-Fer devient le « régiment de La Noue ». En 1569, dans le cadre de la troisième guerre de Religion le régiment participe au secours de Niort et à la bataille de Moncontour. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de La Noue (1650-1650)
Le régiment est levé le , par N. de La Noue. Il sert en Guyenne et est licencié après la campagne.

  • Régiment de La Passe
Le régiment est levé le par N. de La Passe dans le cadre de la répression de la deuxième rébellion huguenote. Il sert en Languedoc et est licencié en après la signature du traité de Paris.

  • Régiment de La Planche
C'est l'ancien régiment de Belzunce (1704-1712), qui est renommé « régiment de La Planche » après avoir été donné en à N. Desmortiers de La Planche. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714.

  • Régiment de La Pommeraye
Ce régiment est levé , dans le cadre de la guerre de Trente Ans par N. de La Pommeraye. Il sert sur le Rhin puis il est licencié en .

  • Régiment de La Porte
Le régiment est levé le par Armand-Charles, marquis de La Porte dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il se trouve aux prises de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain et est licencié la même année.

  • Régiment de La Prée
Ce régiment est levé en par N. de La Prée, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe à la bataille de Rocroi et est licencié après la campagne.

  • Régiment de La Puralière
Le régiment est levé le par N. de La Puralière dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est licencié en après la capitulation de la cité protestante.

  • Régiment de La Raimbaudière
Ce régiment levé le , par Pierre-Alexandre de Goyon, marquis de La Raimbaudière[135]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert toujours dans les garnisons. Il est incorporé le dans le régiment de Boufflers-Rémiancourt (1713-1718).

  • Régiment de La Rainville
Ce régiment levé le , par N. de La Rainville. Il prend le nom de |régiment de Menillet en 1621.

C'est l'ancien régiment de Mazarin-Français (1659-1661), qui, après la mort du cardinal de Mazarin, est renommé « régiment de La Reine », du nom Marie-Thérèse d'Autriche, le . Il reçoit l'incorporation, en 1661, du régiment de Limousin (1650-1661). Le le bataillon d'Espiffaudière du « régiment de la Reine » forme le régiment de Siougeat. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Eppeville. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le régiment de La Reine est devenu depuis la Révolution le 41e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de La Reine d'Angleterre Régiment irlandais
Le régiment de La Reine d'Angleterre, Marie de Modène épouse du roi d'Angleterre Jacques II, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Sous les ordres du colonel, François Wauchop[136],[137], il est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg et sert à l'armée des Alpes en 1693, et se trouve à la bataille de La Marsaille, en 1693, durant laquelle le colonel y est tué. Le régiment est alors donné à Henri Luttrell qui mène le régiment au siège de Valenza[7] en 1696 puis il rejoint l'armée de Catalogne, et participe au siège de Barcelone en 1697. Il est incorporé le dans le régiment de Luttrell.

  • Régiment de La Reine Marie de Médicis
C'est l'ancien régiment des Gardes de la Reine-Mère, qui est rétabli sous le nom de « régiment de la Reine Marie de Médicis » le par Antoine de La Mothe-Houdancourt. Le régiment participe au siège de la Rochelle et est licencié en après la capitulation de la cité protestante.

Ce régiment est levé sous ce titre le par François Marie de L'Hôpital, duc de Vitry[138]. Il prend le titre de régiment d'Artois en 1667.

C'est l'ancien régiment de Montluc (1702-1707), est renommé « régiment de La Rivière-Castéras » après avoir été donné le à Pierre de La Rivière-Castéras. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert en Italie puis il passe en Flandre. Il est incorporé le dans le régiment Royal.

  • Régiment de La Rivière-Puytaillé
C'est un régiment, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de La Rivière-Puytaillé, pour la défense du bas-Poitou. Le mestre de camp meurt en et est remplacé par le capitaine Chaperon qui prend alors le nom de régiment de Chaperon.

  • Régiment de La Rochefoucauld Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. La Rochefoucauld. Le régiment participe au siège de Fontenay-le-Comte et est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment de Stainville (1743-1745), est renommé « régiment de La Roche-Aymon » en 1745 et qui prend le nom de régiment de Royan en 1761.

  • Régiment de La Roche-Giffart
Le régiment est levé le par N. de La Roche-Giffart dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Champagne puis participe aux prises de Lunéville et de Brisach en 1638 et il est licencié après cette campagne.

  • Régiment de La Roche-Guyon
C'est l'ancien régiment de Lannoy, qui est renommé « régiment de La Roche-Guyon » en 1643 après avoir été donné à Henri Roger du Plessis, comte de La Roche-Guyon[139]. Dans le cadre la guerre de Trente Ans, il se trouve au siège de Gravelines en 1644, aux prises de Cassel et de Mardyk en 1645, et aux prises de Courtrai[52] et de Bergues en 1646. Il est licencié en 1648.

  • Régiment de La Roche-Montezon
Le régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par N. de La Roche-Montezon. Il sert en Guyenne et est licencié après la campagne.

  • Régiment de La Rochedumaine
Le régiment est levé le par N. de La Rochedumaine. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Desangles après avoir été donné le à Georges de Renard Desangles.

  • Régiment de La Rochelle
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du bataillon de Saint-Jean-d'Angély sous le commandement de Henri Antoine marquis de Thémines[27]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de La Rochette (1635-1639) Régiment liégeois
C'est l'ancien régiment liégeois d'Hénin, qui est prend le nom de « régiment de La Rochette » en 1635 après avoir été donné à N. de La Rochette. Il sert en Bourgogne puis il prend le nom de régiment de Marchin après avoir été donné en 1639 à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin.

  • Régiment de La Rochette
Il est levé le par N. de La Rochette, pour tenir garnison à Turin. Il prend le nom de régiment de Souvigny après avoir été donné le à Jean de Gagnières, comte de Souvigny.

  • Régiment de La Roche-Tulou
C'est l'ancien régiment de Desprez, qui est prend le nom de « régiment de La Roche-Tulou » après avoir été donné en 1705 à N. de La Roche-Tulou. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Rohan (1710-1714) après avoir été donné en 1710 à N. chevalier de Rohan.

  • Régiment de La Roque (1646-1649)
Le régiment est levé le par N. de La Roque dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve aux sièges de Piombino et de Portolongone en 1646, au siège de Crémone en 1647. Il est incorporé en 1649 dans le régiment de La Marine du Levant.

  • Régiment de La Roque (1709-1714)
C'est l'ancien régiment de Thomassin de Saint-Paul, qui est renommé « régiment de La Roque » le après avoir été donné à N. de La Roque. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.

  • Régiment de La Roque-Besnac Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en 1577, dans le cadre de la sixième guerre de Religion, par N. de La Roque-Besnac. Après avoir participé aux sièges de Marmande et de Villefranche il est licencié le à la paix de Bergerac.

  • Régiment de La Roquette
Le régiment est levé le par N. de La Roquette, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621, il participe au siège de Montauban puis en 1622 aux sièges de Tonneins et de Montpellier durant lequel son mestre de camp est tué. Il est licencié le après le traité de Montpellier.

  • Régiment de La Roue
Le régiment est levé le par Balthazar, comte de La Roue, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il est incorporé le dans le régiment d'Auvergne.

  • Régiment de La Salle
Le régiment est levé le par Louis de Caillebot, marquis de La Salle. Il est licencié la même année.

  • Régiment de La Saludie
Le régiment est levé le par N. de La Saludie, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve au siège de Brisach en 1638 puis il est envoyé en garnison à Guise en 1639. Il est licencié cette même année.

C'est l'ancien régiment de La Ferté-Senneterre, qui prend le titre de « régiment de La Sarre » en 1685. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais. Le « régiment de La Sarre » est devenu depuis la Révolution le 51e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de La Serre-Aubeterre
C'est l'ancien régiment d'Aubeterre, qui est rétabli sous le nom de « régiment de La Serre-Aubeterre » le par Louis d'Esparbès de Lussan de La Serre-Aubeterre. En 1645, il est présent aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen, ainsi qu'aux prises d'Heilbronn et de Trèves. Il rentre en France en 1648 puis il est affecté à l'armée de Catalogne de 1652 à 1658. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment du Bourg de Lespinasse (1597-1622), qui est renommé « régiment de La Suze » en 1619 et qui prend le nom de régiment de Lauzière (1620-1621) en 1620.

  • Régiment de La Suze (1621-1653)
Le régiment est levé le par Gaspard de Champagne, comte de La Suze, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621, il se trouve au siège de Montauban et est réformé en 1623. Rétabli en , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est chargé de l'occupation de Porrentruy puis il participe à la prise de Belfort et de Montbéliard en 1636 et continue de servir en Franche-Comté jusqu'en 1640. En 1641, il se trouve au siège de Dieuze en 1641. puis il occupe Belfort pour la Fronde en 1649. Il est licencié en 1653.

  • Régiment de La Tour
Le régiment est levé le par Philippe de Torcy, marquis de La Tour. En 1629, dans le cadre de la guerre de succession de Mantoue, il participe à l'attaque du Pas de Suse, puis en 1630 au combat de Veillane et à l'attaque du pont de Carignan puis au siège de Valenza[66] en 1635 et au combat de Buffalora (it) en 1636 puis embarqué en 1637 sur la flotte du comte d'Harcourt il participe à la reprise des îles de Lérins. Affecté à l'armée de Piémont en 1639, il se trouve au siège de Tortone en 1642 avant de rejoindre l'armée de Flandre en 1646 et mis en garnison à Arras. Il prend le nom de régiment de Montdejeu le .

C'est l'ancien régiment de Montboissier, qui est renommé « régiment de La Tour d'Auvergne » le après avoir été donné à Nicolas-François-Jules, comte de La Tour d'Auvergne. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il participe aux prises de Mons et de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la défense de la Provence et la conquête de Nice en 1747. il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Nice. Les deux drapeaux d'ordonnance de ce régiment avaient dans chaque carré sept raies parallèles à la hampe, quatre bleues et trois jaunes. Il portait habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons et galon de chapeau d'argent.

  • Régiment de La Tour-Maubourg
Le régiment est levé le par Jean-Hector de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée du Rhin, participe au siège de Brisach en 1703, rejoint l'armée de Flandre en 1704, et les armées de la Moselle et de Flandre en 1705, et est placé en 1706 dans les lignes de Bruxelles. Il prend le nom de régiment de Thomassin de Saint-Paul après avoir été donné le à François-Lazare Thomassin de Saint-Paul.

  • Régiment de La Tour-Noaillac
C'est l'ancien régiment de La Mothe-Houdancourt, qui, après avoir été donné à Melchior de La Tour-Noaillac[133] est renommé « régiment de La Tour-Noaillac » le . Il fait les campagnes de Piémont, et de Catalogne puis il est licencié en 1656.

C'est l'ancien régiment de Crillon, qui est renommé « régiment de La Tour du Pin » en 1746 et qui prend le nom de régiment de Boisgélin en 1761.

  • Régiment de La Tour-Rauquelaure
C'est l'ancien régiment de Persan, qui est renommé « régiment de La Tour-Rauquelaure » après avoir été donné le à N. comte de La Tour-Rauquelaure, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le mestre de camp ayant été tué en Flandre, il devient le régiment de La Feuillade après avoir été donné à François d'Aubusson comte de La Feuillade, en .

  • Régiment de La Trémouille (1587-1588)
Ce régiment est levé le , par Gilbert de La Trémouille, marquis de Royan, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Licencié en 1588, il est rétabli sous le nom de |régiment de Royan le .

  • Régiment de La Trémouille (1636-1636)
Ce régiment est levé le par N. duc de La Trémouille dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie, puis il est licencié après la campagne de 1636.

C'est l'ancien régiment de Bacqueville, qui est renommé « régiment de La Trémouille » le et qui prend le nom de régiment de Tessé (1731-1734) le .

  • Régiment de La Troche
Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de La Troche pour participer au blocus de Poitiers. Il est licencié la même année.

  • Régiment de La Trousse
Ce régiment est levé le , dans le cadre la guerre franco-espagnole, par François Le Hardy, marquis de La Trousse, pour tenir garnison à Roses. En 1648, il participe au siège de Tortose durant lequel le mestre de camp, est tué. Il prend le nom de régiment de La Fare après avoir été donné le à Charles, marquis de La Fare.

  • Régiment de La Valette (1621-1627)
C'est l'ancien régiment de Saint-Luc, qui est donné le à Jean-Louis de Nogaret, chevalier de La Valette et renommé « régiment de La Valette ». En 1621, il participe au blocus de la Rochelle et l'année suivante au siège de Royan. En 1623, il est mis en garnison à Bergerac et rejoint l'armée de Guyenne en 1625 et 1626. Le il est donné à François d'Epinay, marquis de Saint-Luc et reprend le nom de régiment de Saint-Luc.

  • Régiment de La Valette (1627-1634)
Ce régiment est levé le par Louis-Charles Gaston de Nogaret de Foix, chevalier de La Valette dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il sert en Guyenne puis est réformé le . Rétabli en 1629, il sert en Languedoc. Le régiment est donné le sous le nom de régiment de Candalle.

  • Régiment de La Valette (1639-1639)
Ce régiment est levé le par Louis de Nogaret d'Épernon, cardinal de La Valette dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il est donné, à la mort du cardinal, le , à Abraham Fabert, devenant le régiment de Fabert.

  • Régiment de La Vallière (1585-1587) Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en 1585 par N. de La Baume de La Vallière pour la huitième guerre de Religion. En 1586, il participe à la défense de Marans et est licencié en 1587.

  • Régiment de La Vallière (1646-1647)
Ce régiment est levé le par François de La Baume-Leblanc, chevalier de La Vallière pour tenir garnison à Flix en Catalogne. Il participe au premier et au deuxième siège de Lérida en 1646 et 1647. Le mestre de camp est tué en 1647, durant le deuxième siège de Lérida, et le régiment est licencié.

C'est l'ancien régiment de Boufflers (1721-1727), qui est renommé « régiment de La Vallière » le après avoir été donné à Louis-César de La Baume-Le Blanc, marquis de La Vallière. En 1727, il se trouve au camp de la Moselle puis il prend le nom de régiment de Vaujours en puis de nouveau celui de « régiment de La Vallière » en . Il prend le nom de régiment de Guise après avoir été donné le à Louis Marie Léopold de Lorraine, prince de Guise.

  • Régiment de La Vauguyon
C'est un régiment, levé le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de La Vauguyon. En 1569, il participe à la bataille de Moncontour et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de La Vieuville
Le régiment est levé le par N. d'Ablois de La Vieuville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Dauphiné. Il est licencié le .

  • Régiment de La Villemeneust
C'est l'ancien régiment de Pisançon, qui est renommé « régiment La Villemeneust » en 1707 après avoir été donné à N. de Lesquen de La Villemeneust. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert sur les Alpes jusqu'à la paix. Il est licencié en 1714.

  • Régiment de La Villette
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de La Vilette. Il sert en Savoie et sert sous le commandement du connétable et maréchal de Lesdiguières jusqu'à son licenciement en 1597.

  • Régiment de La Vogadera Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est levé le N. de La Vogadera. Affecté à l'armée de Flandre, il est licencié en 1655.

  • Régiment de Labadie
C'est l'ancien régiment d'Oyse, qui est renommé « régiment de Labadie » après avoir été donné le à N. Labadie, qui le conduit en Roussillon, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, et participe au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié en 1715.

Le régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Antoine de La Vove, marquis de Tourouvre[140]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rallie l'armée d'Italie en 1693, et assiste à bataille de La Marsaille cette même année. Il est donné le à un autre membre de la famille de Tourouvre qui commande l'unité durant les campagnes de 1696 et 1697 sur le Rhin. Il est donné en 1701 à Claude-Alexandre, comte de Bonneval dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie concoure à la bataille et prise de Luzzara en 1702 et à l'expédition du Tyrol en 1703. Donné en 1704 à N. chevalier de Bonneval, il participe au sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, et à la bataille de Cassano en 1705. Il est donné le à Georges de Raymond qui prend sa tête au siège et bataille de Turin en 1706, puis il rejoint l'armée de Dauphiné en 1707, l'armée du Rhin en 1708, l'armée de Dauphiné en 1709, à l'armée du Rhin en 1710, à l'armée de Dauphiné de 1711 à 1713. Il est incorporé le dans le régiment d'Orléans.

  • Régiment de Lachau-Montauban
Le régiment est levé le par François-Hector de La Tour du Pin, comte de Lachau-Montauban. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée du Rhin et participe à la défense d'Haguenau en 1705, aux expéditions de Villars en 1706 et 1707, passe à l'armée de Flandre en 1708, se trouve dans les lignes de la Lauter en 1710, retourne à l'armée de Flandre, et participe à la bataille d'Arleux en 1711. Il est incorporé le dans le régiment de Tallard (1707-1739).

  • Régiment de Lafons de La Ferté
C'est l'ancien régiment de Pézeux (1701-1702), qui est renommé « régiment de Lafons de La Ferté » le après avoir été donné à N. de Lafons de La Ferté. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve au siège de Landau en 1703 puis il passe en Flandre en 1704, participe à la défense de Lille en 1708 et à l'attaque d'Arleux en 1711 durant laquelle le colonel y est dangereusement blessé. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de L'Aigle (1695-1698) également écrit Régiment de Laigle
Le Régiment de L'Aigle est levé le par Jacques Louis des Acres, marquis de L'Aigle dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Affecté à l'armée de Flandre il est réformé le après le traité de paix de Ryswick[33],[141].

  • Régiment de L'Aigle (1702-1714) également écrit Régiments de Laigle
Le Régiment de L'Aigle est levé le par Jacques Louis des Acres, marquis de L'Aigle dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Affecté à l'armée de Flandre il sert dans les garnisons des villes de Flandre. Donné à son fils, Louis Gabriel des Acres comte de L'Aigle en , le régiment est licencié en 1714 après le traité de paix de Rastatt[142]

  • Régiment de Laistre
Ce régiment est levé le par N. de Laistre. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est employé à la défense de Namur en 1695. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Laleu
Le régiment est levé le par N. de Laleu dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au de Portolongone en 1646, et il est mis en garnison dans cette place. Il prend le nom de régiment de Valois après avoir été donné en 1650 au jeune Jean Gaston d'Orléans, duc de Valois, fils de Gaston duc d'Orléans.

  • Régiment de Lallement Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé en par N. Lallement. Il prend le nom de régiment de Zurlauben (1685-1704) après avoir été donné le à Béat-Jacques de La Tour-Châtillon, comte de Zurlauben.

  • Régiment de Lallier
C'est l'ancien régiment d'Estrades, qui est renommé « régiment de Lallier » en 1661 et qui prend le titre de régiment de Lignières en 1667.

Ce régiment, irlandais, est levé le par Thomas-Arthur, marquis de Lally-Tolendhal. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est affecté à l'armée de Flandre en 1745, et participe à la bataille de Fontenoy, aux prises de Tournai, d'Audenarde, de Termonde et d'Ath en 1745, il se trouve au camp de Dunkerque en 1746, à la bataille de Lauffeld, et à la prise de Berg-op-Zoom en 1747, et au siège de Maastricht en 1748. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, le régiment s'embarque pour l'Inde[143] en 1757 et arrive le à Pondichéry et attaque le même jour Gondelour, qui capitule le . Il participe ensuite[144] au siège du fort Saint-David, où l'on prend 700 Anglais, 1 700 esclaves noirs et 180 bouches à feu, prise de Divicottey[145],[146], où l'on trouve 80 canons, au siège de Tanjaour, qui est levé[147]. Le régiment se retire par Karikal à Pondichéry, d'où il passe dans la nababie d'Arcate et participe aux prises d'Egmore et de San-Thomé, attaque de la ville basse de Madras, et combat d'Arcate en 1758, au siège de Madras en 1759 et à la défense de Pondichéry, en 1760, où il est fait prisonnier le . Ramené en France, il est incorporé le dans le régiment de Dillon. Le régiment de Lally portait l'habit rouge avec parements vert-clair, doublure blanche, boutons jaunes, poches en travers garnies de trois boutons, culotte blanche, douze boutons sur le devant de l'habit, et trois sur la manche, veste verte garnie de chaque côté de douze boutons, chapeau bordé d'or.

  • Régiment de Lamar Régiment piémontais
C'est l'ancien régiment de Santena, qui prend le nom de « régiment de Lamar » le après avoir été donné à Claude, chevalier de Lamar. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée de Flandre, et participe au siège de Namur, et à la bataille de Steinkerque en 1692, puis il rejoint l'armée du Rhin en 1693 et l'armée de Flandre en 1694. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Beaujolais, qui prend le nom de « régiment de Lamballe » le et qui reprend le titre de régiment de Beaujolais le .

  • Régiment de Lambertye
Ce régiment est levé , dans le cadre de la guerre de Trente Ans par Gabriel, comte de Lambertye. Réformé en , il est rétabli le pour tenir garnison à Nancy. Il prend le nom de régiment de Brinon après avoir été donné le à Jean-Charles de Sennectère, comte de Brinon.

  • Régiment de Lameth Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Rattweil, qui est renommé « régiment de Lameth » après avoir été donné en 1644 à François, vicomte de Lameth. Il sert sous le commandement de Turenne en Allemagne. Il est licencié le .

  • Régiment de Lamothe
C'est l'ancien régiment de Navailles-Saint-Geniez, qui est renommé « régiment de Lamothe » après avoir été donné à Pierre de Jarzé, comte de Lamothe, le . En 1667, le régiment participe à la campagne de Flandre, en 1668 à la campagne de Franche-Comté et en 1672 à la campagne de Hollande. Mis en garnison à Naardenil est cassé le , pour avoir mal défendu cette place.

  • Régiment du Landé
Le régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par Joab de Sequeville du Landé. Il sert en Valteline et se trouve à la prise de Chiavenne et au combat de Morbegno en 1635. À l'armée d'Italie en 1637, il est licencié en 1638.

  • Régiment de Landereau
Ce régiment est levé en 1572 en Poitou par Charles Rouhault de Landereau pour la quatrième guerre de Religion. Il participe au siège de La Rochelle et par manque de moyens du Trésor royal le siège est levé et le régiment licencié le .

Le régiment est créé sous ce titre le et donné à Adrien, comte de Mailly-La-Houssaye. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes françaises jusqu'en 1697. Lors de la guerre de Succession d'Espagne,il est affecté à l'armée du Rhin en 1702, et se trouve au siège de Kelh, et à la campagne de Bavière en 1703, et à la bataille d'Höchstädt en 1704. Donné le à Alexandre-Maximilien-Balthazar-Dominique de Gand d'Isenghien, comte de Middelbourg[148], il rejoint l'armée de la Moselle en 1705, l'armée de Flandre en 1706 et combat à la bataille de Ramillies en 1706, à la bataille d'Audenarde en 1708, à la bataille de Malplaquet en 1709, à la bataille d'Arleux en 1711, aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est donné le à Louis de Frétat, comte de Boissieux[149], et le à Ferdinand Agathange, marquis de Brun[150]. Dans la guerre de Succession de Pologne, il se trouve à l'armée d'Allemagne en 1733 et assiste au siège de Kehl en 1733, à la bataille d'Ettlingen, et au siège de Philippsbourg en 1734. Il est donné le à Claude-Gustave-Chrétien, marquis des Salles, et le à N. comte de Villeneuve. Armée des Alpes en 1744. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il participe à la bataille d'Assietta en 1747. Il est donné le à Pierre-Louis-Aimé de Guiffrey de Monteynard, chevalier de Marcieu, et le à François-Gaspard, comte de Poly-Saint-Thiébaut[151]. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Hainaut (1684-1762). Les deux drapeaux d'ordonnance de ce régiment étaient façonnés de rouge et de jaune dans chaque carré. Habit complet gris-blanc, boutons très-gros et galon d'or.

  • Régiment de Landsford Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le , par N. Landsford pour participer à la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il se trouve au siège de Landrecies en 1655, et au siège de Condé en 1656.Il est licencié en 1662.

  • Régiment de Langède
Ce régiment est levé le par N. de Langède. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Langeron
Ce régiment est levé en par Charles Andrault de Maulevrier, vicomte de Langeron. Il est envoyé en Piémont au secours du duc de Mantoue, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il est réformé en 1629. Rétabli le , il est engagé dans la guerre de Trente Ans et sert en Savoie avant de rejoindre l'armée de Picardie en 1632 avec laquelle il participe à la reprise de Corbie en 1636, aux sièges de Renty et de Saint-Omer en 1638, au siège d'Hesdin en 1639, au siège d'Arras en 1640 aux prises de Bar-le-Duc, de Pont-à-Mousson, de Saint-Mihiel, de Neufchâteau et d'Epinal en 1641, à la bataille de Rocroi et au siège de Thionville en 1643. Il est donné le , à Philippe Andrault, comte de Langeron avec lequel il se trouve au siège de Gravelines en 1644 avant de servir en Picardie jusqu'au temps de la Fronde. Mis en garnison à La Charité-sur-Loire en 1651, il est licencié en 1653.

  • Légion de Languedoc
Elle est formée par ordonnance du avec les anciens francs-archers de la province de Languedoc et disparait après 1559.

  • Régiment de Languedoc (1585-1598) également appelé régiment de Montoison
C'est l'ancien régiment de Montataire, qui est renommé « régiment de Languedoc » en 1585. Donné le à Claude de Clermont, comte de Montoison le régiment se trouve, en 1592, à la bataille de Villemur[113],[112] et à la prise de Vienne en 1595. Le régiment est cassé le après la paix de Vervins. Les restes du régiment permettra de former le régiment de Montmorency (1600-1601).

C'est l'ancien régiment de Portes, qui se fait appeler « régiment de Languedoc » à partir de 1622 durant la 1re rébellion protestante. Après avoir participé au siège de Montpellier sous le commandement du duc Henry de Montmorency, gouverneur du Languedoc il est cassé en après le traité de Paris. Le régiment est rétabli le pour Henri, duc de Montmorency. Il est licencié en 1632 après la catastrophe de son chef à Castelnaudary. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, le régiment est rétabli le par Charles de Schomberg, duc d'Halwin, qui a sous lui le chevalier de Suze pour mestre de camp-lieutenant. Le régiment participe en 1636 à la prise de Leucate puis à sa défense en 1637 durant laquelle le chevalier de Suze y est tué. Le régiment se trouve en 1637 à la reprise des îles de Lérins. De 1638 à 1640 il est affecté à l'armée de Roussillon puis en 1641 à l'armée de Guyenne puis de nouveau à l'armée de Roussillon en 1642 avec laquelle il participe à la prise de Perpignan. Le régiment est donné le à Gaston, duc d'Orléans, qui a sous lui pour mestre de camp-lieutenant François de Labaune, comte de Valon. Affecté à l'armée d'Italie il se trouve à la prise de Casalmaggiore et au siège de Crémone. Le il prend le titre de régiment de Languedoc-Orléans.

Ce régiment qui est levé le sous le titre de province de Languedoc. Le , il reçoit l'incorporation du régiment d'Aunis (1684-1749). Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Languedoc (1778-1789). Le « régiment de Languedoc » est devenu sous la Révolution le 67e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Languedoc (1622-1648), qui prend le titre de « régiment de Languedoc-Orléans » le . Le régiment participe au siège et à la bataille de Crémone, à la campagne de 1649 en Italie à la campagne de 1650 en Mayenne et au siège de Bordeauxavant de passer en Picardie en 1651. Devenu un régiment frondeur, il se trouve, en 1652, à la batailles d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine, ainsi qu'au aux prises de Bar, de Château-Porcien et de Vervins. En 1653, il rejoint l'armée de Catalogne, et participe au secours de Roses, siège de Gérone et au combat de Bordilly puis reste en Catalogne jusqu'à la paix des Pyrénées. En , le comte de Valon se démet de sa charge et le régiment est licencié , à la mort du duc d'Orléans.

  • Régiment de Lannion (1702-1713)
Ce régiment est levé le par Anne Bretagne, marquis de Lannion. Donné le à Jean-Baptiste-Pierre-Joseph, chevalier de Lannion. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert sur les côtes de Bretagne pendant toute la guerre. Il est licencié le après la paix.

  • Régiment de Lannion (1711-1714)
C'est l'ancien régiment de Caraman, qui prend le nom de « régiment de Lannion » après avoir été donné en 1711 à Anne Bretagne, marquis de Lannion. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste toujours dans les garnisons. Il est licencié en 1714.

  • Régiment de Lannoy (1641-1643)
Ce régiment est levé le pour tenir garnison à Montreuil par Charles comte de Lannoy, qui s'en démet en 1643 en faveur de son gendre Henri Roger du Plessis, comte de La Roche-Guyon[139] et prenant alors le nom de régiment de La Roche-Guyon.

  • Régiment de Lannoy (1702-1710)
Ce régiment est levé le par N. de Lannoy. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée du Rhin, puis il passe en Espagne en 1704, participe au siège de Barcelone en 1706 et rejoint l'armée de Flandre en 1708. Il prend le nom de régiment du Soupa après avoir été donné en 1710 à N. du Soupa.

C'est l'ancien régiment de Saint-Sulpice, qui est renommé « régiment de Lannoy » le et qui prend le nom de régiment de Louvigny (1712-1734) le .

  • Régiment de Laon
C'est un régiment provincial qui est organisé en 1773, en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Laon et Mazarin, sous le commandement du colonel marquis de Chavigny. Le régiment est supprimé, en 1774.

  • Régiment de Laonnais où Régiment de Laonnois
Le régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Jean-Louis de Cugnac, chevalier du Bourdet. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes en 1693, puis il rejoint l'armée d'Allemagne en 1694, l'armée de Flandre et le bombardement de Bruxelles en 1695, l'armée de la Meuse en 1696, et l'armée de Flandre en 1697. Dans le cadre de la Guerre de Succession d'Espagne, il participe à l'cccupation du Luxembourg en 1701, à la bataille de Friedlingen en 1702, au siège de Kehl, et à l'expédition de Bavière en 1703, et à la bataille de Höchstädt (1704) en 1704, puis il sert à l'armée du Rhin en 1705, à l'armée d'Espagne, et siège de Barcelone en 1706, à la bataille d'Almansa, et au siège de Lérida en 1707, au siège de Tortose en 1708 et passe à l'armée de Flandre en 1709 ou il est mis en garnison à Bouchain. Donné le à Ferdinand Agathange, marquis de Brun[152]. et participe à la défense de Bouchain en 1711 et y est fait prisonnier après la chute de la place. Il est échangé en 1712 et est licencié le .

  • Régiment de Larchant
Le régiment est levé le , par N. de Larchant, pendant la cinquième guerre de Religion. Il est licencié en 1577.

C'est l'ancien régiment de Schomberg (1674-1681), qui est renommé « régiment de Larray » le et qui prend le nom de régiment de Sceaux le .

  • Régiment de Las Sierras Régiment espagnol
C'est l'ancien régiment de Los Rios, qui est renommé « régiment de Las Sierras » en 1710. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Léon en 1711.

  • Régiment de Lassay (1702-1710)
Ce régiment est levé par Léon de Madaillan de Lesparre, marquis de Lassay[153]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin et participe aux sièges de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703, puis il rejoint l'armée de Bavière, et se trouve à bataille d'Höchstädt en 1704, passe à l'armée de la Moselle en 1705 et assiste aux prises du Fort-Louis, de Drusenheim, de Lauterbourg et de l'île du Marquisat en 1706, puis il reste dans les lignes de la Lauter jusqu'en 1710. Il prend le nom de régiment de La Mothe-d'Hugues après avoir été donné le à N., marquis de La Mothe d'Hugues.

  • Régiment de Lassay (1711-1715)
C'est l'ancien régiment de La Force (1705-1711), qui prend le titre de « régiment de Lassay » en 1711 après avoir été donné à N. de Madaillan de Lesparre, chevalier de Lassay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié en 1715.

C'est l'ancien régiment de Durfort, qui est renommé « régiment de Lastic » le et qui prend le titre de régiment de Beaujolais le .

C'est l'ancien régiment de Martel, qui est renommé « régiment de Laubanie » après avoir été donné le à N. Rousseau de Laubanie. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est incorporé le dans le régiment Royal

  • Régiment de Lauge
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par N. baron de Lauge. Il sert pour la réduction de Marseille puis il est licencié la même année.

  • Régiment de Launay
Le régiment est formé des milices d'Anjou, par N. de Launay. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert à l'armée de Flandre et participe à la bataille de Neerwinden en 1693. Il est licencié le .

  • Régiment de Launay-Gringenières Régiment liégeois
C'est l'ancien régiment liégeois de Marchin, qui est prend le nom de « régiment de Launay-Gringenières » le après avoir été donné à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin. Le régiment est rendu à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin en 1653 qui reprend alors le nom de régiment de Marchin.

C'est l'ancien régiment de Souvré, qui est renommé « régiment de Lauragais » le et qui prend le nom de régiment de Ségur (1745-1749) le .

  • Régiment de Lauzières (1617-1628)
C'est l'autre nom, parfois utilisé, du régiment de Thémines.

C'est l'ancien régiment de La Suze, qui est renommé « régiment de Lauzières » en 1620 et qui prend le nom de régiment d'Estissac en 1621.

Ce régiment est levé le , par François Nompar de Caumont, comte de Lauzun. Réformé le , il est rétabli le , dans le cadre des rébellions huguenotes, et participe à l'attaque des Ponts-de-Cé puis en 1621, aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Clérac, de Montauban et de Monheurt, en 1622, aux sièges de Tonneins et de Montpellier et il est licencié le .

  • Régiment de Lavadant
Le régiment est levé en Limousin, le , par N. comte de Lavadant, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. Il sert en Poitou et est licencié après la campagne de 1575.

  • Régiment de Laval (1642-1643)
Ce régiment est levé en par Guy marquis de Laval, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège de Tortone en 1642 et à celui de Trino en 1643. Il est licencié le .

  • Régiment de Laval (1702-1705)
Ce régiment est levé le par Guy-Claude-Rolland de Montmorency, comte de Laval. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Sennectère après avoir été donné en 1705 à Jean Charles de La Ferté, marquis de Sennectère.

  • Régiment de Laval (1709-1712)
C'est l'ancien régiment de Conflans, qui est renommé « régiment de Laval » après avoir été donné en 1709 à N. comte de Laval. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Ruys après avoir été donné en 1712 à N. de Ruys.

C'est l'ancien régiment de Mortemart, qui est renommé « régiment de Laval » le après avoir été donné à Guy-André de Montmorency, duc de Laval. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne le régiment participe à la bataille de Denain, aux prises de Marchiennes, de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712, aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713 ou durant ce siège, les deux compagnies de grenadiers reçoivent une sortie, tous les grenadiers se font tuer, moins quatre et le colonel a la mâchoire fracassée. Il prend le nom de régiment de Tonnay-Charente le à Louis-Paul de Rochechouart, prince de Tonnay-Charente, puis celui de régiment de Rochechouart le , puis de nouveau celui de « régiment de Laval » après avoir été donné le à Guy-André-Pierre de Montmorency, marquis de Laval. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il participe à la reprise des lignes de la Lauter, au combat de Suffelsheim et au siège de Fribourg en 1744, et à la prise de Kronenbourg en 1745 puis il passe à l'armée de Flandre avec laquelle il se trouve au combat de Mesle, à la prise de Gand la même année, à la bataille de Rocourt en 1746. Il participe à la conquête de la Flandre hollandaise, au siège de Berg-op-Zoom en 1747 et au siège de Maastricht en 1748. Il prend le nom de régiment de Cambis après avoir été donné le à Jacques-David, duc de Cambis d'Orsans.

  • Régiment de Lavardin (1574-1576)
Le régiment est levé en Bretagne et en Anjou, le , par Jean de Beaumanoir, marquis de Lavardin, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. En 1574, il participe aux sièges de Saint-Lô[60], de Domfront[61] et de Fontenay-le-Comte[62]. En 1575, il participe à la prise du Mont-Saint-Michel et est licencié en . Maximilien de Béthune duc de Sully a été enseigne dans ce régiment.

  • Régiment de Lavardin (1615-1620)
Ce régiment est levé le , par Claude de Beaumanoir, vicomte de Saint-Jean et de Lavardin. Réformé le , il est rétabli le . Il participe au siège du château de Caen et à l'attaque des Ponts-de-Cé. Il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Le Ferron
Le régiment est levé le par Charles Claude Le Ferron. En 1634, il participe à la conquête de la Lorraine et se trouve aux prises d'Haguenau, de Bitche et de La Mothe puis il secours de Heidelberg et de Philisbourg puis au combat de Fresche, aux sièges de Spire et de Vaudémont en 1635. Passé à l'armée d'Italie en 1636, il se trouve au combat à Buffalora (it), puis à la défense d'Asti en 1637, au secours de Verceil en 1638, au siège de Chivasso en 1639, aux sièges de Casal et de Turin en 1640 et aux sièges d'Ivrée et de Coni en 1641. En 1642, il passe en Roussillon et participe aux sièges de Collioure et de Perpignan avant de revenir en Italie en 1643 ou il assiste aux sièges de Trino et d'Asti. Le régiment est incorporé le dans les régiments d'Aiguebonne et des Galères. Rétabli le , il est affecté à l'armée d'Italie, et il se trouve à la prise de Santia avant de rejoindre l'armée de Catalogne en 1645, avec laquelle il se trouve au siège de Roses et à la bataille de Llorens (ca) puis aux premier siége de Lérida en 1646 et au second siège de Lérida en 1647. Réformé en 1648, il est rétabli le et envoyé à l'armée d'Italie avec laquelle il se trouve au siège de Valenza en 1656 et au siège d'Alexandrie en 1657. Il est licencié en .

  • Régiment de Le Havre
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Bordeaux (1772-1774), de Bayonne, de Toulon, de Rochefort (1772-1774), de Brest, de Marseille et de Saint-Malo pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, écarlate.

  • Régiment de Le Havre de Grâce
Le régiment est levé sous ce titre, le , par le commandeur de La Porte, pour la garde du Havre de Grâce. Il devient le la propriété du cardinal de Richelieu puis est réformé à la mort du cardinal en . Rétabli le , il rejoint l'armée d'Allemagne, et participe à la bataille de Fribourg. Il est licencié en 1645.

  • Régiment de Le Lude
Le régiment est formé, par ordre du dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, en Anjou, par Louis de Daillon comte du Lude. En 1568, le régiment participe à la prise de Mirebeau et à la défense de Niort. Engagé dans la troisième guerre de Religion, il se trouve, le , au combat de Sainte-Gemme et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Le Mans
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Le Mans et de Mayenne sous le commandement du Charles Louis comte d'Esnos[27]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Le Rasle
Ce régiment est levé le N. Le Rasle. Il participe au siège de Sainte-Ménéhould. Il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Le Tellier
C'est l'ancien régiment de Villequier, qui est renommé « régiment de Le Tellier » en 1709 après avoir été donné à N. Le Tellier. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom derégiment de La Motte en 1712 après avoir été donné à N. de La Motte.

  • Régiment de Leberon (1569-1570)
Ce régiment est organisé en , pour François de Leberon, avec une fraction du régiment de Montluc (1567-1569). Dans le cadre de la troisième guerre de Religion, il participe aux sièges de Mont-de-Marsan et de Rabastens il est licencié en Languedoc le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Leberon (1616-1616)
Ce régiment est levé par N. de Leberon. Il sert en Savoie et est licencié le .

  • Régiment de Lecques (1585-1587) Régiment protestant
C'est l'ancien régiment de Grémian, qui est renommé « régiment de Lecques » en après avoir été donné à Antoine du Pleix de Lecques[114]. Dans le cadre de la huitième guerre de Religion, il sert en Languedoc et est licencié en 1587.

  • Régiment de Lecques (1630-1631)
Ce régiment est levé le , par Henri de Chaumont, baron de Lecques[154],[155], dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il participe à la conquête de la Savoie puis il est réformé le . Rétabli le , il participe à la bataille de Castelnaudary puis il passe en 1635 dans la Valteline et est engagé aux combats de Bormio et de Morbegno. Il prend le le titre de régiment des Cévennes.

C'est l'ancien régiment d'O'Brien, qui est renommé « régiment de Lée » le après avoir été donné à André de Lée. Il prend le nom de régiment de Talbot le après avoir été donné à Richard Talbot.

C'est l'ancien régiment de Mountcashel, qui est renommé « régiment de Lée » le après avoir été donné à André de Lée. Il prend le nom de régiment de Bulkeley le après avoir été donné à François de Bulkeley.

  • Légion de Clermont-Prince
C'est l'ancien régiment des Volontaires Étrangers de Clermont-Prince, qui prend le titre « Légion de Clermont-Prince » le , et reconstitué sur le pied des autres légions. Elle est en garnison à Longwy en 1763, et à Philippeville en 1766. Elle est mise cette année là sous le titre de légion de Condé.

  • Légion de Condé
C'est l'ancienne légion de Clermont-Prince, qui prend le titre « Légion de Condé » en 1766. Elle est en garnison à Strasbourg en 1768, et à Bitche en 1770. Elle est donnée cette année à N. chevalier de Maillé. Il prend alors garnison en Bretagne en 1771, à Lauterbourg en 1772, à Haguenau en 1774 et au Puy en 1775. L'unité est licenciée à Valence le . Les dragons sont transformés en quatre escadrons de chasseurs à cheval, qui sont attachés aux 13e, 14e, 15e et 16e régiments de dragons. Uniforme en 1758 ; infanterie : habit ventre de biche, collet, parements, doublure et veste rouges; boutons et boutonnières blancs; casque de cuivre jaune à chenille écarlate, aigrette blanche pour les fusiliers, rouge pour les grenadiers. Cavalerie : revers rouges à l'habit, aigrette blanche au casque, bottes molles. Uniforme en 1763 : habit, collet, parements, pattelette de la veste ventre de biche ; doublure et veste rouges ; boutons blancs ; schabraque des dragons ventre de biche bordée d'un galon blanc traversé au milieu par une raie ventre de biche. Uniforme en 1770 : revers, collet et parements rouges; sept petits boutons au revers, trois gros au-dessous et trois au parement; schabraque en peau de mouton avec dents de loup chamois.

C'est l'ancien régiment des Dragons-Chasseurs de Conflans, qui prend le titre « Légion de Conflans » le , et qui est formée à 17 compagnies, dont une de grenadiers, huit de fusiliers et huit de dragons. L'unité se trouve garnison à Metz en 1763, à Vic en 1766, à Marsal en 1770, à Mirecourt en 1775. Les dragons sont transformés en hussards en 1767. Ce corps est supprimé le ; l'infanterie est licenciée et les quatre escadrons de hussards forment le régiment des Hussards de Conflans. En 1763, le costume était pour tout le monde entièrement vert avec les boutons jaunes, les dragons avaient la schabraque verte bordée d'un galon blanc partagé en deux par une raie verte. La cavalerie en 1767 reprit le costume de hussard qui fut toujours vert avec galon et soutaches jaunes; schako noir doublé de vert, sabretache rouge bordée d'un galon vert avec le chiffre du roi en drap vert liseré de jaune. La schabraque fut en peau de mouton blanc avec dents de loup vertes. En 1770, l'infanterie avait l'habit à revers de la couleur du fond et le chapeau bordé d'un galon jaune.

  • Légion Corse
Cette unité est créée sous ce titre en 1769 après la pacification de la Corse, et formée à Tarascon sur le pied des autres légions de troupes légères c'est-à-dire à 17 compagnies, dont une de grenadiers, huit de fusiliers et huit de dragons. Donnée à N. des Lacs d'Arcambal, la légion prend garnison à Montauban en 1771, à Strasbourg en 1772, et à Libourne en 1775. Il prend le le titre de légion de Dauphiné.

  • Légion de Dauphiné
C'est l'ancienne Légion Corse, qui prend le titre « Légion de Dauphiné » le . L'infanterie corse de cette légion, est incorporée dans le régiment Royal-Corse, qui est remplacée dans cette légion par le régiment irlandais de Walsh qui vient dêtre supprimé. La légion ayant été licenciée le , l'infanterie permet de rétablir le régiment de Walsh, et la cavalerie, transformée en 4 escadrons de chasseurs à cheval, est attachée aux 21e, 22e, 23e et 24e régiments de dragons. Ce corps portait habit et culotte bleu céleste, collet et parements noirs, veste et doublure blanches; boutons blancs; les dragons avaient la veste et la culotte chamois : l'armement était à la corse, le pistolet et le poignard à la ceinture. En 1772, l'infanterie prit la culotte blanche. En 1775, le collet était bleu ciel; l'habit avait le revers noir et l'épaulette bleue.

  • Légion de Flandre
C'est l'ancien régiment des Volontaires de Flandre, qui prend le titre « Légion de Flandre » après avoir été reconstitué avec l'incorporation du régiment des Volontaires de Dauphiné le sur le pied de dix sept compagnies, dont une de grenadiers, huit de fusiliers et huit de dragons. Il se trouve en garnison à Givet en 1763, à Sarreguemines en 1764, à Vienne en 1765, à Guise en 1766, à Bourg en 1767, et à Montbrison en 1769. Elle est donnée en 1770 à N., vicomte d'Harambures et est en garnison au Puy en 1772, à Strasbourg en 1775 et à Falaise en 1776. L'unité est licenciée le . Les dragons sont transformés en quatre escadrons de chasseurs à cheval qui sont attachés aux 5e, 6e, 7e et 8e régiments de dragons. L'uniforme, en 1760, consistait en habit, veste et doublure bleus; culotte blanche; parements et revers rouges; boutons et boutonnières blancs; chapeau bordé d'argent. En 1763, le corps portait habit jaune, doublé de même, collet, revers et parements verts, veste jaune avec une pattelette verte à la manche, boutons blancs. La schabraque des dragons jaune bordée d'un galon blanc. En 1764, ce costume était remplacé par un habit bleu céleste foncé, collet, revers, parements, veste, culotte et doublure blancs, pattelette bleu céleste. Schabraque de peau de mouton avec dents de loup bleu céleste.

  • Légion de Hainaut
C'est l'ancien régiment des Volontaires de Hainaut, qui prend le titre « Légion de Hainaut » après avoir été reconstitué le avec l'incorporation du régiment des Volontaires d'Austrasie. Donné à Antoine Charles du Houx, baron de Viomesmil, il est remplacé le par son frère Charles chevalier de Viomesnil. L'unité est en garnison en Flandre en 1763, à Tournon en 1764, au Puy en 1765, à Givet en 1766, au Puy en 1767, à Annonay en 1768. Elle est mise à la fin de cette année sous le titre de Légion de Lorraine.

  • Légion de l'Île-de-France
Cette unité est créée le pour le service des îles de France et de Boutbon. La légion envoie des détachements dans les Indes orientales. Elle est incorporée le dans les régiments de l'Île-de-France, de l'Ile-Bourbon et du Port-Louis.

  • Légion de Lorraine
C'est l'ancienne Légion de Hainaut, qui prend le titre « Légion de Lorraine » en 1768. Elle est en garnison à Tournon en 1769, puis en 1770 l'infanterie est en Corse, et la cavalerie dans le Languedoc. La légion complète se trouve en garnison à Bitche en 1771, à Saint-Lô en 1773, à Falaise en 1774 et à Tournon en 1775. L'unité est licenciée le . Les dragons sont transformés en quatre escadrons de chasseurs à cheval, qui sont attachés aux 9e, 10e, régiment de Condé dragons et 12e régiments de dragons. Uniforme en 1760 : habit, veste et doublure bleus; poches en long; culotte blanche; parements, revers et collet noirs; boutons et boutonnières blancs; chapeau bordé d'argent. Uniforme en 1763 : babit bleu, veste et doublure ventre de biche; collet et parements de l'habit et pattelette de la veste noirs; boutons blancs. Schabraque bleue dordée d'un galon blanc, traversée au milieu par une raie noire. En 1764, l'infanterie, a la culotte blanche, et les dragons la culotte chamois ; la schabraque est en peau de mouton avec dents de loup bleu de roi. En 1775, l'habit a le revers et le collet bleus et le parement noir.

  • Légion Royale
C'est l'ancien régiment des Volontaires Royaux, qui prend le titre « Légion Royale » le , en récompense de sa valeur. Toujours commandée par Charles-Louis, comte de Chabot La Serre[156], la légion est porté à quatorze cent vingt hommes, divisés en dix-sept compagnies, dont deux de grenadiers, douze de fusiliers-dragons, deux de hussards et une d'ouvriers. Engagé dans la guerre de Sept Ans, elle assiste à la bataille de Krefeld en 1758 et elle est donnée le à Antoine, chevalier de Chabot La Serre, frère du précédent colonel qui mène l'unité aux batailles de Lutzelberg, de Metmen, d'Elberfeld et de Minden en 1759, batailles de Corbach, de Warburg, de Rhadern et de Kloster Kampen en 1760. L'unité est donnée le à Louis de Drummond, comte de Melfort. Elle sert en Allemagne jusqu'à la paix. La légion est donnée le à Louis Florent, chevalier de Vallière (en), puis en à N., marquis de Nicolaï et constituée à dix sept compagnies, une de grenadiers, huit de fusiliers et huit de dragons. Mise en garnison à Huningue, elle passe à Annonay en 1764, et est donnée à N. comte de Coigny en 1765, puis elle se trouve en garnison à Givet en 1766, à Saint-Hippolyte en 1767, à Tournon en 1768, en Corse en 1769, à Bar-le-Duc en 1770, en Bretagne en 1771, à Mouzon en 1772 et à Sarreguemines en 1775. Elle avait été donnée en 1774 à N., duc de Lauzun. La légion est licenciée le 16 juillet 1776. Les dragons sont transformés en quatre escadrons de chasseurs à cheval, qui sont attachés aux quatre premiers régiments de dragons. La Légion royale portait en 1758 habit bleu, parements, collet, veste et doublure rouges, culotte blanche, boutons blancs, des deux côtés sur l'habit et la veste, trois sur les poches coupées en travers, bonnet de peau d'ours pour les hommes à pied, chapeau bordé d'argent pour les cavaliers. En 1764, la veste et la doublure sont bleues. La schabraque des dragons est bleue, bordée d'un galon blanc liséré de rouge sur les bords. En 1775, la doublure et la veste deviennent blanches; l'habit a des revers rouges; la schabraque est également rouge.

  • Légion de Saint-Domingue
Cette unité est créée le pour le service des grandes et petites Antilles. Elle est incorporée le dans les régiments du Cap et du Port-au-Prince.

  • Légion de Soubise
C'est l'ancien régiment des Volontaires de Soubise, qui prend le titre « Légion de Soubise » en 1766. Elle est mise en garnison à Douai en 1768, et en Corse en 1769. Donnée en 1770 à Henri-Louis-Marie de Rohan, prince de Guémené, l'unité est commandée par le colonel-commandaht N., baron de Klinglin. Elle prend garnison à Tournon en 1771 et à Hesdin en 1775. L'unité est licenciée le . Les dragons sont transformés en quatre escadrons de chasseurs à cheval, qui sont attachés aux 17e, 18e, 19e et 20e régiments de dragons. Uniforme en 1762 : infanterie, habit, veste et manteau verts, parements, revers et collet noirs, culotte noire à la hongroise, demi-guêtres noires, boutons blancs, bonnet à la hongroise; cavalerie, agréments blancs sur l'habit coupé à la hongroise. Uniforme en 1765 : infanterie, veste et culotte bleues à la hongroise, pattelettes, revers et collet blancs; boutons blancs des deux côtés jusqu'à la poche qui est diagonale; bonnet noir bordé d'un galon blanc, brodequins noirs; dragons : habit et revers bleus doublés de blanc, parements blancs, poches en long, boutons et boutonnières blancs des deux côtés, veste et culotte blanches, bonnet de feutre à la pandoure, couverte de drap bleu et garnie de peau d'ours, bottes molles, schabraque

bleue avec galon blanc. En 1770, cette schabraque est en peau de mouton avec dents de loup blanches.


  • Régiment de Léglise
Ce régiment est levé en par N. de Léglise, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège de Tortone en 1642. Il est licencié le .

Ce régiment allemand est formé le par Jean-Henri Leisler. Il prend le nom de régiment de Sparre (1694-1714) le après avoir été donné à Erik Sparre, comte de Sundby.

Le régiment est levé le par François de Savigny de Lémon. Réformé en , il est rétabli en 1630 sous le nom de régiment de Navailles-Pontoux.

  • Régiment de Lémont Régiment lorrain
Ce régiment lorrain est amené en , par François de Savigny de Lémont, pour l'expédition de Sedan. Congédié la même année, il est rappelé le et est licencié au mois d'août.

C'est l'ancien régiment de Cossé (1749-1759), qui est renommé « régiment de Lemps » le et qui prend le nom de régiment de Puységur (1761-1762) le .

C'est l'ancien régiment de Sparre (1694-1714), est renommé « régiment de Lenck » le après avoir été donné à Jakob Gustaf Lenck, et qui prend le nom de régiment d'Appelgrehn le après avoir été donné à Pierre Appelgrehn.

  • Régiment de Lenoncourt
Ce régiment est levé le , par Antoine de Lenoncourt.. Il sert dans le Bassigny et est licencié le à la paix de Loudun[157].

  • Régiment de Léon (1710-1715)
Voir régiment du Chevalier de Léon

  • Régiment de Léon (1710-1712) Régiment espagnol
C'est l'ancien régiment de Las Sierras, qui est renommé « régiment de Léon » en 1711. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment de Léotaud
C'est l'ancien régiment de Puységur (1706-1708), qui est renommé « régiment de Léotaud » après avoir été donné en 1708 à N. de Léotaud. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est envoyé en Flandre. Il prend le nom de régiment de Valory après avoir été donné le à Guy-Louis-Henri, marquis de Valory.

  • Régiment de Lermont
Le régiment est levé le par Jean de Bouex de Lermont, pour tenir garnison à Ardres. Il participe au siège de Courtrai[52] en 1646 surant lequel le mestre de camp est tué. Le corps est licencié en 1648.

Le régiment est levé le par Henri d'Escoubleau de Sourdis, archevêque de Bordeaux dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Le il prend le nom de régiment des Vaisseaux-Richelieu.

  • Régiment de Lescures
Ce régiment est levé le par N. de Lescures. Il sert en Languedoc et est licencié le .

  • Régiment de Lesdiguières
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par François-Emmanuel de Blanchefort de Bonne, duc de Lesdiguières. Il sert en Picardie et est licencié en 1641. Il participe au siège de Bapaume. Licencié en 1641, il est rétabli le . Cassé le pour avoir déserté en partie en passant les Alpes, il est rétabli aussitôt après et envoyé au siège de Thionville en 1643. Licencié en 1644, il est rétabli le avec dix compagnies tirées du régiment de Dauphiné (1639-1660) et affecté à l'armée d'Italie. Il est incorporé le dans le régiment de Sault qui deviendra le régiment de Flandre.

  • Régiment de Lespinay
C'est l'ancien régiment de Nupcès, qui prend le nom de « régiment de Lespinay » en 1711 après avoir été donné à N. de Lespinay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert sur le Rhin. Il est licencié en 1714.

  • Régiment de Lestang
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Lestang. Il sert en Anjou et participe à la bataille de Craon et est licencié la même année.

  • Régiment de Lestelle
Le régiment est levé le dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Arnaud de Beauville de Lestelle. Il sert en Normandie et est incorporé la même année dans le régiment de Villeluisant pour la défense de Fontenay-le-Comte. Après l'assassinat de Louis Hurault de Villeluisant, le mestre de camp du régiment, il est remplacé par Arnaud de Beauville de Lestelle qui donne son nom au régiment. Ainsi le régiment de Villeluisant, est renommé régiment d'Estelle. En 1588, l'unité participe à la prise de Marans, à la défense de Poitiers et au siège de La Garnache. En 1589, il sert en Normandie, en 1590, il est engagé au secours de Mayenne et au siège de La Ferté-Bernard et est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Lestranges (1629-1629)
Ce régiment est levé le par N. baron de Lestranges. Dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote, il participe aux sièges de Privas et d'Alès et est licencié en 1629.

  • Régiment de Lestranges (1702-1711)
Ce régiment est levé le par N. baron de Lestranges. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Moreton après avoir été donné à en 1711 à N. de Moreton.

  • Régiment de Létorières
C'est l'ancien régiment Froulay (1703-1711), qui est renommé « régiment de Létorières » le après avoir été donné à N. chevalier de Létorières. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Letterio Régiment italien
C'est l'ancien régiment d'Albergotti, qui est renommé « régiment de Letterio » après avoir été donné en 1711 à N. de Letterio. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment de Leuré Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé en 1590, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Leuré. En 1590 le régiment participe à la défense de Paris et est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment d'Estissac, qui est renommé « régiment de Leuville » en 1631 et qui prend le nom de régiment de Maugiron en 1633.

C'est l'ancien régiment de Feuquières, qui est renommé « régiment de Leuville » en 1700 et qui prend le nom de régiment de Richelieu en 1718.

  • Régiment de Lévis
Le régiment est levé le par Charles-Roger de Lévis-Charlus, marquis de Lévis. Il est licencié le .

  • Régiment de Lezun
Le régiment est levé le par N. de Lezun, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il participe au siège de Montauban et est licencié le après le traité de Montpellier.

  • Régiment de Lignerac Régiment de la ligue catholique
Ce régiment est levé en 1589, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, pour la ligue, par Gilbert de Saint-Chomant de Lignerac. En 1590, il est participe à la défense de Paris puis se retire dans le Berry en 1590 et est licencié en 1595.

  • Régiment de Lignery
Le régiment est formé des milices du Mans, par N. de Lignery. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert en Flandre. Il est licencié le .

  • Régiment de Lignières
C'est l'ancien |régiment de Lallier, qui est renommé « régiment de Lignières » en 1667. Le régiment de Lignières est incorporé en 1669 avec le régiment du Dauphin.

C'est l'ancien régiment d'Olonne, qui donné le , à Anne de Montmorency-Luxembourg, comte de Ligny est renommé « régiment de Ligny ». Engagé dans la guerre de Succession de Pologne il se trouve à l'armée du Rhin, et participe au siège de Kehl en 1733, siège de Philippsbourg en 1734, à la bataille de Clausen en 1735 et fait les campagnes de 1739 à 1741 en Corse. Il prend le nom de régiment de Bauffremont le après avoir été donné au prince de Bauffremont.

  • Régiment de Lille
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Lille et de Valenciennes sous le commandement du chevalier de Croix. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Lillebonne
Le régiment est levé le par N. d'Harcourt, comte de Lillebonne. Affecté à l'armée de Piémont, il est donné la même année à Charles de Lorraine, duc d'Elboeuf et devient le régiment d'Elboeuf

  • Régiment de Limerick Régiment irlandais
Le régiment de La Marine, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Sous les ordres du colonel, Richard Talbot, il est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg et sert sur les côtes de Normandie en 1692, à l'armée d'Italie avec laquelle il participe à la bataille de La Marsaille en 1693, et au siège de Valenza[7] 1696. Il est incorporé le dans le régiment de Berwick.

  • Régiment de Limoges (1689-1698)
C'est l'autre nom du régiment de Desmoulins et du régiment d'Arginy, qui avaient été formés avec des milices de Limoges

  • Régiment de Limoges (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Limoges et d'Angoulême sous le commandement de Guillaume de Galard de Béarn, comte de Brassac. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Limousin (1650-1661)
Ce régiment est levé sous ce titre, le , par François-Christophe de Lévis-Ventadour, comte de Bryon dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Guyenne, il passe en Champagne en 1653 avec laquelle il se trouve au siège de Sainte-Ménéhould en 1653. Il rejoint l'armée de Flandre en 1654 et participe à l'attaque des lignes d'Arras puis au siège de Saint-Venant en 1657. Il est incorporé en 1661 dans lerégiment de La Reine.

C'est l'ancien régiment de Montpezat, qui est renommé « régiment de Limousin » en 1684. Un bataillon du régiment qui se trouvait aux Antilles est amalgamé, le , avec des détachements des régiments de Bouillon, de Périgord, de Médoc et Royal-Vaisseaux pour former les régiments de la Martinique et de la Guadeloupe. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment de Limousin » est devenu depuis la Révolution le 42e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Linières (1646-1656)
C'est l'ancien régiment de Saint-Hurugues, qui est renommé « régiment de Linières » le après avoir été donné à François des Essarts, marquis de Linières[158]. Affecté à l'armée de Flandre en 1652, il est réformé le puis il est rétabli le . Il participe au siège de Valenciennes en 1656 et il est licencié après cette campagne.

  • Régiment de Linières
Ce régiment est levé le par François des Essarts, marquis de Linières[158], pour tenir garnison à Saint-Quentin. Il est licencié en 1656.

  • Régiment de Lisle ainé
C'est un régiment, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Jean de Lisle-Marivaux. En 1569, il se trouve aux batailles et sièges de Jarnac, de Poitiers, de Moncontour et de Saint-Jean-d'Angély. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Lisle jeune
C'est un régiment, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Claude de Lisle-Marivaux. En 1569, il se trouve aux batailles et sièges de Jarnac, de Poitiers, de Moncontour et de Saint-Jean-d'Angély. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

Le régiment est levé le par N. de Beauffremont, marquis de Listenois, dans le cadre de la guerre de Hollande. En 1685 il prend le titre de régiment Royal-Comtois

  • Régiment de Livarot
Le régiment est levé le par Jacques d'Arces de Livarot dans le cadre de la septième guerre de Religion. Il sert en Dauphiné et est licencié la même année après la paix du Fleix. Rétabli en pour la huitième guerre de Religion, il sert en Guyenne et est licencié en 1586.

  • Régiment de Livry (1657-1657)
Il est levé le par N. Sanguin, marquis de Livry, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Artois et est licencié la même année.

  • Régiment de Livry (1703-1704)
C'est l'ancien régiment d'Enonville (1695-1698), qui est renommé « régiment de Livry » après avoir été donné le à Paul-Hippolyte Sanguin, chevalier de Livry. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de Bavière en 1704 et assiste à la bataille d'Höchstädt. Il prend le nom de régiment de Belzunce après avoir été donné le à Charles-Gabriel de Castelmoron, chevalier de Belzunce[35].

  • Régiment de Lochmann (1648-1654) Régiment suisse
C'est l'ancien régiment de Rahn, qui est renommé « régiment de Lochmann » après avoir été donné en 1648 à Jean-Henri Lochmann, de Zurich dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé aux armées de Roussillon et de Catalogne, il est licencié le , sauf la compagnie colonelle, qui est incorporée dans les Gardes Suisses.

Ce régiment suisse est levé le par Jean-Ulrich Lochmann. En 1777, il prend le nom de régiment de Muralt.

  • Régiment de Lomagne
Ce régiment est levé le par Gilles-Gervais de La Roche-Lomagne. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée d'Italie. Il est réformé le .

  • Régiment de Longjumeau
Le régiment est levé le , par N. Ruzé d'Effiat, marquis de Longjumeau. Dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue, il sert en Savoie, puis, après le traité de Cherasco en 1631 il sert en Lorraine et participe au siège de Nancy en 1633 avant de prendre le nom de régiment d'Effiat.

  • Régiment de Longuerue (1710-1713)
C'est l'ancien régiment de Montboissier qui est donné le à N. de Longuerue, devenant le « régiment de Longuerue ». Il est licencié le à la signature des traités d'Utrecht mettant fin à la guerre de Succession d'Espagne.

  • Régiment de Longueval
C'est l'ancien régiment de Manicamp, qui est renommé « régiment de Longueval » lorsqu'il est rétabli par Charles de Longueval[159] le pour participer à la guerre de Trente Ans. Il sert en Picardie et il se trouve à la bataille des Avins en 1635, au siège de Landrecies en 1637, à la défense de Guise en 1638 avant d'être mis en garnison à Mouzon en 1639. Il passe le à Henri de Théval, comte de Longueval avec lequel il participe au siège d'Aire en 1641 et est licencié après la campagne.

  • Régiment de Longueville
Le régiment est levé le par Henri, duc de Longueville. Il participe au siège de Sainte-Ménéhould en 1653 et est mis en garnison dans cette place, puis il se trouve au siège de Clermont-en-Argonne en 1654[104] et au siège de Landrecies en 1655 et est licencié après cette campagne.

  • Régiment de Lorges (1585-1585) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Montgommery de Lorges. Il participe au siège de Brouage et est licencié en 1585.

C'est l'ancien régiment de Duras (également appelé régiment de Montgommery), qui, après avoir été donné à Guy Alfonse de Durfort, comte de Lorges, est renommé « régiment de Lorges » en 1661 et reçoit l'incorporation du régiment de La Couronne (1638-1661) en 1661 puis il prend le titre de régiment de Rauzan en 1665.

  • Régiment de Lorges (1689-1690)
Ce régiment est levé le par Guy-Aldonse de Durfort, comte de Lorges. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée d'Allemagne et se trouve à la défense de Mayence en 1689. Il est licencié en 1690.

  • Régiment de Lorraine (1585-1596) Régiment lorrain
C'est l'ancien régiment lorrain de Guise, qui est renommé « régiment de Lorraine » en 1585. Devient un régiment ligueur en 1587, il fait sa soumission en 1596, et prend le titre de régiment de Phalsbourg.

  • Régiment de Lorraine (1635-1669)
C'est l'ancien régiment de Chamblay, qui est renommé « régiment de Lorraine » en 1635 et qui est incorporé en 1669 avec le régiment du Roi.

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Charles de Monchy, marquis d'Hocquincourt. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il est affecté à l'armée de Flandre, et participe à la bataille de Fleurus en 1690 durant laquelle le colonel et six officiers y sont tués. Il est alors donné à Jean-Georges de Monchy, comte d'Hocquincourt, frère du précédent colonel avec lequel il est envoyé à l'armée de la Meuse. Son colonel ayant été tué en 1692 près d'Huy, il est donné le à Jean-Marie de Percin, marquis de Montgaillard qui mène le régiment au siège de Namur en 1692. Il rejoint l'armée des Alpes en 1693, avec laquelle il se trouve à la bataille de la Marsaglia, puis il rejoint l'armée d'Allemagne en 1694, l'armée de Flandre en 1695, l'armée de la Meuse en 1696 et 1697. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne avec l'armée d'Allemagne, il se trouve à la bataille de Friedlingen en 1702, au siège de Kehl et à la campagne de Bavière en 1703. Il est donné le à Jean-Charles de Bournel de Namps, marquis de Monchy[160] et participe à la bataille d'Höchstädt en 1704 puis il rejoint l'armée de la Moselle en 1705 et 1706, l'armée de Flandre en 1707 avec laquelle il assiste à la bataille d'Audenarde en 1708, et à la bataille de Malplaquet en 1709. Il est donné le au comte de La Mothe-Houdancourt avec lequel il se trouve engagé dans la défense d'Aire en 1710 durant laquelle le colonel y est tué. Il est alors donné le à Jean-Étienne de Varennes-Gournay qui le mène à la bataille de Denain au sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712, et au sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Durant la guerre de Succession de Pologne il participe à l'occupation de la Lorraine en 1733 et au siège de Philippsbourg en 1734. Il est donné le , à Claude-François-Léonor de Saint-Mauris, comte de Montbarrey avec lequel il se trouve à la bataille de Clausen en 1735. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre en 1742, l'armée de Bavière en 1743 et sert en Alsace, en 1744 et 1745. Donné le à Jean-François-Hubert Le Ver, marquis de Caux, il est envoyé à l'armée de Flandre avec laquelle il se trouve aux prises de Mons et de Charleroi et à la bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld, et au siège de Berg-op-Zoom en 1747. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Gâtinais (1692-1749). Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, le 1er bataillon s'embarque pour l'Inde en , et le 2e bataillon reste à Coutances. Le 1er bataillon qui arrive à Pondichéry le suivant participe au siège de Gondelour en 1758 et au siège de Madras en 1759. Le régiment est donné en à Jules-Marc-Antoine de Morel, marquis d'Aubigny avec lequel il se trouve à la défense de Pondichéry en 1760 puis il rentre en France en 1761. Le régiment est incorporé dans le régiment d'Aunis le . Les cinq drapeaux d'ordonnance de Lorraine avaient deux carrés verts et deux carrés gris de lin, opposés par couleur. L'uniforme consistait en habit, culotte, collet et parements blancs; veste rouge, boutons jaunes; pattes ordinaires; chapeau bordé d'or.

C'est l'ancien régiment des Gardes de Lorraines (que l'usage a transformé en celui de régiment des Gardes Lorraines), qui est renommé « régiment de Lorraine » le , la province de Lorraine ayant été définitivement incorporée à la France. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine. Le « régiment de Lorraine » est devenu depuis la Révolution le 47e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Los Rios Régiment espagnol
Ce régiment espagnol passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre et prend le nom de régiment de Las Sierras en 1710.

  • Régiment de Lostanges (1689-1698)
Le régiment est formé des milices de Tulle, par N. de Lostanges. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur en Flandre et sur la Meuse. Il est licencié le .

  • Régiment de Lostanges (1695-1698)
Ce régiment est levé le Jacques Blanchet de Pierre-Buffière, marquis de Lostanges. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Lostanges (1702-1707)
Ce régiment est levé le Jacques Blanchet de Pierre-Buffière, marquis de Lostanges. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée de Flandre, et participe à la bataille d'Ekeren en 1703, à la bataille de Ramillies et défense d'Ostende en 1706. Il prend le nom de régiment de Rasilly (1707-1714) après avoir été donné en à N. de Rasilly.

  • Régiment de Lostanges-Béduer (1710-1713)
C'est l'ancien régiment de Brancas (1706-1710), qui est renommé « régiment de Lostanges-Béduer » après avoir été donné le à N. marquis de Lostanges-Béduer. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Reding (1705-1715), qui est renommé « régiment de Loumagne » après avoir été donné à la fin de 1706 à N. de Loumagne. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée des Alpes puis il passe en Espagne et participe au siège de Barcelone. Il reprend le nom de régiment de Reding après avoir été donné le à Dominique, baron de Reding de Bibberegg[161].

  • Régiment de Louvignies (1702-1712)
Ce régiment est levé le par Jean Meignard de Bernières de Louvignies. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Frandre et participe à la bataille de Ramilies en 1706. Il rejoint l'armée d'Espagne en 1707 etassiste au siège de Lérida, puis il retourne en Flandre en 1708 et se trouve à la bataille d'Audenarde en 1708 et à la bataille de Malplaquet en 1709. Il prend le nom de régiment de Siffredy après avoir été donné le à N. de Siffredy.

C'est l'ancien régiment de Gramont (1642-1665), qui est renommé « régiment de Louvigny » le et qui prend le nom de régiment de Guiche en 1674.

C'est l'ancien régiment de Morangiès, qui est renommé « régiment de Louvigny » le et qui prend le nom de régiment de Bacqueville le .

C'est l'ancienrégiment de Lannoy (1708-1712), qui est renommé « régiment de Louvigny » le et qui prend le nom de régiment de Rochechouart (1734-1743) le .

Le régiment est levé le par Woldemar, comte de Lowendal. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est affecté à l'armée de Flandre et assiste aux sièges de Menin, d'Ypres et de Furnes en 1744 puis il passe en Alsace et se trouve à la bataille d'Augenheim et au siège de Fribourg la même année, puis il retourne à l'armée de Flandre en 1745 et assiste à la bataille de Fontenoy, aux prises de Gand, d'Audenarde, d'Ostende et de Nieuport en 1745, aux prises d'Huy[162] et de Namur en 1746, à la prise de l'Écluse[163], du Sas de Gand[164] et de Berg-op-Zoom en 1747 et au siège de Maastricht en 1748. Il est donné en 1755 à François Xavier Joseph de Lowendal, fils du premier colonel, avec lequel il fait les campagnes de la guerre de Sept Ans en Allemagne. Il est incorporé, le , le 1er bataillon dans le régiment d'Anhalt et le 2e bataillon dans le régiment de La Mark. Ce régiment avait 24 drapeaux. Il porta d'abord habit bleu, parements, doublure, veste, culotte et petit collet blancs, boutons et galons d'or. En 1760, il avait habit, veste et culotte bleus, boutons jaunes unis, collet et parements blancs garnis de trois gros boutons, douze boutons d'un côté de l'habit, doubles poches avec trois boutons, deux rangs de boutonnières et de boutons de deux en deux sur la veste, chapeau bordé d'or.

  • Régiment de Lucé
Le régiment est levé, le , par N. de Lucé, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. En 1574, il participe aux sièges de Saint-Lô[60], de Domfront[61], de Carentan[62], de Fontenay[63] et de Lusignan. Le mestre de camp est tué devant Lusignan et le régiment est licencié après la campagne de 1575 et l'édit de Poitiers.

  • Régiment de Ludovic Régiment allemand
Le colonel Ludovic amène en 1542, à l'armée de Picardie, un régiment de 4 000 lansquenets.

  • Régiment de Lusignan
Le régiment est levé le par N. de Lusignan, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il se trouve à la bataille d'Avein en 1635, puis sert en Béarn en 1636. Il est licencié en 1637.

  • Régiment de Lussan (1574-1575)
Le régiment est levé le , par Bertrand d'Esparbès de Lussan, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. En 1574, il participe siège de Domfront[61] et il est licencié après la campagne de 1575 et l'édit de Poitiers.

  • Régiment de Lussan (1627-1628)
Le régiment est levé le par Jacques Audibert, comte de Lussan dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il sert en Languedoc et est licencié en .

  • Régiment de Lutternaw Régiment suisse
Le colonel Jérôme de Lutternaw, de Soleure, lève en 1551, un régiment pour servir en Piémont. Passé en Picardie en 1553 il est congédié le .

  • Régiment de Luttrel Régiment irlandais
Ce régiment irlandaisest formé le par Henri Luttrel[165] des régiments de La Reine d'Angleterre et de Klincarthy. Il prend le nom de régiment de Bourke après avoir été donné le à Walter, comte Bourke.

  • Régiment de Luxbourg Régiment allemand
Ce régiment de dix enseignes[26] qui est amené en 1558 en Picardie par le colonel Luxbourg dans le cadre de la onzième guerre d'Italie est licencié la même année.

Le régiment est créé sous ce titre, le , et formé avec un bataillon du régiment de La Marine. Donné à N. de Brancas, duc de Villars, il est en garnison à Luxembourg jusqu'en 1694. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il fait les campagnes de 1694 et 1695 sur le Rhin, la campagne de 1696 sur la Meuse, la campagne de 1697 en Flandre, et participe au siège d'Ath. Donné le à Bernard de Joisel de Mony, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée de Flandre en 1701, se trouve au siège de Nimègue en 1702 puis il passe à l'armée de la Moselle de 1703 à 1705, à l'armée du Rhin en 1706, à l'armée de Flandre en 1707, à l'expédition d'Écosse et à la bataille d'Audenarde en 1708, à la bataille de Malplaquet en 1709, à l'attaque d'Arleux en 1711, aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712, au sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est donné le à François-Ferdinand de Clermont-Tonnerre, comte de Morges. Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, il est affecté à l'armée d'Italie de 1733 à 1736 et assiste à toutes les affaires. Il est donné en à Jean-Baptiste de Budes, marquis de Guébriant, qui est tué à la bataille de Guastalla, et remplacé, en , par Victor-François, duc de Broglie. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Bavière en 1741, passe en Bohême en 1742 et participe à la défense de Prague, à la bataille d'Egra, à la bataille de Sahay en 1742 puis il passe à l'armée du Haut-Rhin en 1743, à la reprise des lignes de la Lauter, et au siège de Fribourg en 1744,et rejoint l'armée du Bas-Rhin en 1745. Donné le à Jacques-Charles de Courbon, marquis de La Roche-Courbon qui le mène à l'armée de la Meuse, et assiste aux sièges de Mons et de Charleroi, et bataille de Rocoux en 1746, à la défense de la Provence avec l'armée du Var en 1747 et 1748. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et les autres compagnies dans le régiment de Vastan. Les deux drapeaux d'ordonnance du « régiment de Luxembourg » avaient dans chaque carré cinq bandes perpendiculaires à la hampe, deux bandes jaunes et trois noires. La tenue de ce corps se composait d'un habit complet gris blanc, parements et petit collet bleus, boutons et galon de chapeau d'argent.

  • Régiment de Luynes
Le régiment est levé, en Provence le , par Albert de Luynes, pendant la cinquième guerre de Religion. Mis en garnison à Pont-Saint-Esprit il est licencié en 1577.

  • Régiment de Lyon
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Montbrison et de Tarare sous le commandement de Charles Emmanuel Crémeaux marquis d'Entragues[27]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

C'est l'ancien régiment d'Alincourt, qui est renommé « régiment de Lyonnais » en 1635. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Mornac. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Charolais. Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[31]. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Auxerrois (1692-1749). Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Maine. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Quercy. Le « régiment de Lyonnais » est devenu depuis la Révolution le 27e régiment d'infanterie de ligne. 1639 il renforcé par l'incorporation du régiment d'Alincourt (1639-1639).

C'est l'ancien régiment de Le Normand du Fort, qui est renommé « régiment de Lyonne » le et qui prend le nom de régiment de Montconseil le .
Sommaire :
  • Régiment de Machieno Régiment espagnol
Ce régiment espagnol passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel Machieno, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Villesca en 1711 après avoir été donné au colonel N. de Villesca.

  • Régiment de Magézy
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Magézy. En 1590 le régiment participe au siège de Paris et est licencié la même année.

  • Régiment de Maigneux
Le régiment est levé le par N. marquis de Maigneux, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il se trouve à la bataille d'Avein en 1635 puis au siège d'Aire en 1640. Il est licencié en 1641.

  • Régiment de Maillac
Le régiment est levé le par N. de Maillac dans le cadre de la répression de la deuxième rébellion huguenote. Il sert en Languedoc et est licencié en après la signature du traité de Paris.

  • Régiment de Maillane
Ce régiment est levé le par N. de Maillane, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora (it) en 1636. Il est licencié le .

  • Régiment de Maillé (1622-1623)
Le régiment est levé le par N. baron de Maillé pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au blocus de La Rochelle puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

  • Régiment de Maillé (1705-1714)
C'est l'ancien régiment de Silly (1702-1705), qui prend le nom de « régiment de Maillé » en 1705 après avoir été donné à N. de Maillé. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il demeure toujours dans les garnisons de Flandre. Il est licencié en 1714.

  • Régiment de Mailly (1569-1570)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Mailly. En 1569, il participe à la bataille de Moncontour et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Nettancourt, qui est renommé « régiment de Mailly » en 1704 et qui prend le nom de régiment de Bueil-Racan en 1708. Après avoir été renommé régiment de Bouzols en 1743 il reprend le nom de « régiment de Mailly » en 1745 puis devient le régiment de Talaru (1758-1761) en 1758.

C'est l'ancien régiment de Montesquiou, qui est renommé « régiment de Mailly » en après avoir été donné à Victor-Alexandre, marquis de Mailly. Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, il est affecté à l'armée d'Allemagne, avec laquelle il participe au siège de Kehl en 1733, au siège de Philippsbourg en 1734, et à la bataille de Klausen en 1735. Il prend le nom de régiment de Biron (1735-1745) après avoir été donné le à Charles-Antoine de Gontaut, marquis de Biron.

C'est l'ancien régiment de Turenne, qui, après avoir été donné à Louis Auguste de Bourbon, duc de Maine, est renommé « régiment de Maine » également appelé « régiment du duc de Maine » en 1675 et qui prend le titre de régiment d'Eu en 1736. Il reçoit l'incorporation du régiment des Fusiliers de Ximenez.

Le régiment de Maine est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Lyonnais. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment de Maine » est devenu depuis la Révolution le 28e régiment d'infanterie de ligne.

.


  • Régiment de Maisoncelles
Ce régiment est levé le par Guillaume Texier de Maisoncelles[18]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert en Italie et en Flandre. Il est réformé le .

  • Régiment de Maisonneuve
Le régiment est levé le par N. de Maisonneuve, dans le cadre de la guerre de Quatre-Vingts Ans. Le régiment passe au service de la Hollande puis le mestre de camp est remplacé en 1644 par N. Douchans dont il prend le nom. Il reprend le nom de « régiment de Maisonneuve » après avoir été rendu en , à N. de Maisonneuve puis il devient le régiment de Revel après avoir été donné le , à Charles-Amédée de Broglio, comte de Revel. Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, frère ainé de Turenne, est enseigne dans ce régiment.

  • Régiment de Maisonthiers où régiment de Maisontiers
Le régiment est levé le par Charles de Tussaut de Maisonthiers[166]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans les garnisons d'Alsace et dans les lignes de la Lauter. Il est incorporé le dans le régiment de Navarre.

  • Régiment de Maleyssie
Ce régiment est levé par Henri de Tardieu, marquis de Maleyssie, pour tenir garnison à Pignerol. Il est licencié en 1651.

  • Régiment de Mancini (1650-1654)
Le régiment est levé en 1650, par N. de Mancini. Il participe à la bataille de Rethel en 1650 et au siège de Stenay en 1654 et il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Mancini (1708-1709)
C'est l'ancien régiment de La Feuillade (1704-1708)), qui est renommé « régiment de Mancini » après été donné en à N. de Mancini. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Chastes le à Louis de Clermont-Tonnerre, marquis de Chastes.

  • Régiment de Manicamp
Ce régiment est levé par Achille de Longueval, comte de Manicamp[159] dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis est réformé en . Il prend le nom de régiment de Longueval le lorsqu'il est rétabli par Charles de Longueval.

  • Régiment de Mantes
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Mantes et de Corbeil sous le commandement du comte du Puget. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

C'est l'ancien régiment d'Erlach (1672-1694), qui est renommé « régiment de Manuel » en 1694 et qui prend le nom de régiment de Villars-Chandieu le

  • Régiment de Marchin Régiment liégeois
C'est l'ancien régiment liégeois de La Rochette, qui est prend le nom de « régiment de Marchin » en 1639 après avoir été donné à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin. Réformé le , il est rétabli le . Affecté à l'armée d'Allemagne, il se trouve cette année là à la bataille de Fribourg puis à la bataille de Nordlingen en 1645. En 1646, il rejoint l'armée de Picardie et participe aux prises de Furnes et de Dunkerque. Il part pour l'armée de Catalogne en 1647 avec laquelle il participe au siège de Lérida puis à la siège de Tortose en 1648 et à la défense de Barcelone en 1649. Il prend le nom de régiment de Launay-Gringenières après avoir été donné le à Philippe de Launay-Gringenières, le régiment est rendu à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin en 1653 avec qui il sert en Guyenne. Il est licencié en 1654.

  • Régiment de Marcilly (1695-1698)
C'est l'ancien régiment de Dumoulin, qui est renommé « régiment de Marcilly » en 1695 après avoir été donné à N. de Marcilly. Il est licencié le .

  • Régiment de Marcilly (1695-1698)
Ce régiment est levé le par Achille Poulet (où Paulet), marquis de Marcilly[167]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Marcilly (1702-1710)
Ce régiment est levé le par Achille Poulet (où Paulet), marquis de Marcilly[167]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il fait la campagne de 1703 dans les Cévennes, rejoint l'armée des Alpes en 1704 et se trouve au siège d'Annecy en 1704, au siège de Chivasso et à la bataille de Cassano en 1705, au siège de Turin en 1706, à la défense de Toulon en 1707 puis il rejoint l'armée de Dauphiné jusqu'en 1709, et l'armée de Flandre en 1710. Il prend le nom de régiment de Bellisle après avoir été donné le à François Perron de Bellisle.

  • Régiment de Marcoussay
Ce régiment est levé en 1620, pour servir sur la frontière d'Allemagne.

C'est l'ancien régiment de Boniface, qui est renommé « régiment du Maréchal d'Ancre » le après avoir été donné à Concino Concini, maréchal d'Ancre et qui prend le titre de régiment de Normandie le après l'assassinat du Maréchal d'Ancre.

  • Régiment du Maréchal de Noailles
Le régiment est levé le par Anne-Jules, maréchal de Noailles. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Roussillon et Dauphiné. Il prend le nom de régiment de Bouhyer après avoir été donné le à Bénigne de Bouhyer[18].

C'est l'ancien régiment de Nivernais, qui est renommé « régiment du Maréchal de Turenne » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Le « régiment du Maréchal de Turenne » est devenu depuis la Révolution le 37e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment de Marey
Ce régiment est levé le par Guillaume Rouxel de Médavy, comte de Marey. Devenu un régiment frondeur il est licencié le .

  • Régiment de Margraf Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le . Il prend le nom de régiment de Raukoupk après avoir été donné à N. de Raukoupk en 1646. il est licencié le .

Le régiment est levé le par Paul Covet, comte de Marignane. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie, et participe au siège de Verrue en 1704 et 1705. Il prend le nom de régiment de Serville en 1703 après avoir été donné à Guillaume de Massol de Serville.

  • Régiment de Marillac (1625-1628)
Le régiment est levé le par Louis marquis de Marillac. Il sert dans les Trois-Évêchés puis il est réformé en . Rétabli le , il participe dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote au siége de la Rochelle et il est licencié en après la capitulation de la cité protestante.

  • Régiment de Marillac (1695-1696)
Ce régiment est levé le par Jean-François, marquis de Marillac[18]. Il prend le nom de régiment de Villemort le après avoir été donné à Robert de Bouëx de Villemort[168].

  • Régiment de Marimont Régiment wallon
Ce régiment wallon passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. de Marimont, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Bouré après avoir été donné en 1710 à N. de Bouré.

  • Régiment de Marins
Le régiment est levé le par N. de Marins dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il est licencié la même année.

  • Régiment de Marivel
Ce régiment est levé le par N. de Marivel, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Valteline, puis en Italie, et il est licencié en 1637.

  • Régiment de Marloup de Charnailles
C'est l'ancien régiment de Guittaud, qui est renommé « régiment de Marloup de Charnailles » le après avoir été donné à Louis-Guillaume-Victor, comte de Marloup de Charnailles. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve dans les lignes de la Lauter jusqu'à la paix. Il est incorporé le dans le régiment de Poitou.

  • Régiment de Marmande
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Marmande et de Libourne sous le commandement d'Henri Bernard marquis d'Espagne[169]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Marolles (1597-1598)
Ce régiment est levé le , dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Antoine de Lenoncourt de Marolles. Il est licencié après la paix de Vervins

  • Régiment de Marolles (1636-1652)
Ce régiment est levé le par Joachim de Lénoncourt, marquis de Marolles[170],, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora (it) en 1636. Réformé en 1637, il est rétabli le pour la garde de la duchesse de Savoie, Christine et de son fils, Charles-Emmanuel puis il est réformé du service de Savoie le . Retourné au service du Roi de France, il est mis en garnison à Thionville. Ayant suivi le parti lorrain pendant La Fronde, il est cassé en 1650 et rétabli la même année. Le mestre de camp est tué en et son régiment est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment de Pons (1718-1735), qui est renommé « régiment de Marsan » en 1735 et qui prend le nom de régiment de Bouzols en 1743.

  • Régiment de Marseille
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Bordeaux (1772-1774), de Bayonne, de Toulon, de Rochefort (1772-1774), de Brest, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, blanc.

C'est l'ancien régiment d'Estissac, qui est renommé « régiment de Marsillac » en 1629 et qui prend le nom de régiment de Leuville en 1631.

  • Régiment de Marsillac (1649-1650)
Ce régiment est levé le par François de La Rochefoucauld, prince de Marsillac. Devenu un régiment frondeur il est licencié le .

  • Régiment de Martel
Ce régiment est levé le par N. de Martel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons de la Moselle et dans les lignes de la Lauter. Il prend le nom de régiment de Laubanie après avoir été donné le à N. Rousseau de Laubanie.

  • Régiment de Martigues (1568-1570)
C'est un régiment, formé en Bretagne en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Sébastien de Luxembourg-Penthièvre, baron de Martigues. En 1568, il se trouve dans divers combats entre Angers et Saumur et en 1569, il est aux batailles et sièges de Jarnac, de Cognac et de Moncontour. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Martigues (1622-1623)
Le régiment est levé le par N. de Vendôme prince de Martigues pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il fait le siège de Briatexte[171] puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

  • Régiment de Martinenga Régiment italien
Ce régiment italien est levé, le , par N. de Martinenga, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. En 1576, il se trouve aux sièges de Montpellier et de Montauban. En 1577, il participe aux sièges de La Charité-sur-Loire et d'Issoire. Il est licencié en 1577. Son mestre de camp, N. de Martinenga, avait été tué à l'assaut de La Charité-sur-Loire.

Ce régiment est formé sous ce titre le , pour le service des Petites Antilles, avec des détachements des régiments de Bouillon, de Périgord, de Médoc, de Limousin et Royal-Vaisseaux, qui avaient chacun en 1772 chacun un bataillon aux Antilles. Le des détachements du « régiment de la Martinique » et des régiments de la Guadeloupe et de l'Île-de-France forment le bataillon de la Guyane. Le « régiment de la Martinique » est devenu sous la Révolution le 109e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Masbrun
Le régiment est formé, par ordre du dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, en Saintonge, par N. de Masbrun. En garnison à Saintes jusqu'en 1570, il est licencié le après la paix de Saint-Germain-en-Laye. Rétablit le pour la cinquième guerre de Religion, il participe au siège de Monflanquin[172] et est licencié en 1576.

  • Régiment de Masselin
C'est l'ancien régiment de Montmorency-La Neuville, qui est renommé « régiment de Masselin » après avoir été donné le à Jean-Claude de Masselin. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la défense de Toulon en 1707 puis rejoint l'armée de Dauphiné jusqu'en 1713 et l'Espagne ou il assiste au siège de Barcelone en 1714. Il est incorporé le dans le régiment de Tallard (1707-1739).

  • Régiment des Matelots Étrangers de Dunkerque
Le régiment est formé le avec les matelots prisonniers de guerre du dépôt de Dunkerque. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il est licencié le . Ce corps avait trois drapeaux : ceux d'ordonnance étaient partagés, dans chaque carré, en sept bandes horizontales, quatre bleues et trois blanches, traversées d'une bande blanche, avec les armes du roi au centre et la devise : Fidelitate et animo. L'uniforme était bleu et rouge.

  • Régiment de Matha (1592-1592)
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Bourdeilles, baron de Matha. Il sert en Guyenne et est licencié la même année.

  • Régiment de Matha (1710-1714)
C'est l'ancien régiment de La Fons, qui prend le nom de « régiment de Matha » en 1710 après avoir été donné à N. de Bourdeilles, comte de Matha. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est réformé en 1714.

  • Régiment de Matignon
C'est l'ancien régiment de Gacé, qui est rétabli sous le nom de « régiment de Matignon » le par le mestre de camp, qui avait pris ce titre. Celui-ci céda le régiment à son fils le de la même année. Il est licencié le .

  • Régiment de Maugiron (1567-1570)
Le régiment est formé, par ordre du dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par François de Maugiron. Après le siège de Mâcon, en 1567, il passe en Champagne en et poursuit les reîtres et les lansquenets jusqu'en Alsace. Il est licencié le après la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Maugiron (1630-1639)
Le régiment est levé le , par Claude, comte de Maugiron. Il sert en Provence et est réformé le . Rétabli le , par François, chevalier de Maugiron il est affecté à l'armée d'Italie et participe au siège de Brema en 1638 et au combat de La Route (La Rotta), en Piémont, près de Carmagnole en 1639. Donné à Aymard de Poisieux du Passage le , il prend le nom de régiment du Passage.

C'est l'ancien régiment de Leuville, qui est renommé « régiment de Maugiron » en 1633 et qui prend le nom de régiment d'Auvergne en 1635.

  • Régiment de Maugiron (1652-1652)
Le régiment est levé le par François, chevalier de Maugiron. Il est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment de Blainville, qui est renommé « régiment de Maulevrier » le et qui prend le nom de |régiment de Le Normand du Fort en .

  • Régiment de Maulmont
C'est l'ancien régiment de Permangle (1702-1708), qui est renommé « régiment de Maulmont » après avoir été donné le à N. de Maulmont. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Maulny (1596-1596)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par N. de Maulny. Il sert pour la réduction de Marseille puis il est licencié la même année.

  • Régiment de Maulny (1615-1619)
Ce régiment est levé le , par N. marquis de Maulny. Réformé le , il est rétabli le sous le nom de Gardes de la Reine-Mère.

C'est l'ancien régiment de Salis-Jeune, qui est renommé « régiment de May » le après avoir été donné à Johann-Rudolf von May. Il participe à la guerre de Succession d'Espagne puis il prend le nom de régiment du Buisson le après avoir été donné à Ami du Buisson.

C'est l'ancien régiment de Villars-Chandieu, qui est renommé « régiment de May » le et qui prend le nom de régiment de Bettens le .

C'est l'ancien régiment de Talaru (1745-1758), qui est renommé « régiment de Mazarin » le et qui prend le titre de régiment de Beauce le .

Le régiment est levé le par Joseph, baron de Caramany. Il prend le titre de régiment Royal-Catalan le .

Ce régiment est levé le par le cardinal Mazarin avec le régiment de Kaërgrey comme noyau principal. Il prend le titre de régiment de Bretagne en 1651.

Ce régiment est levé le pour le cardinal Mazarin. Il prend le titre de régiment de La Fère en 1661 après la mort du cardinal Mazarin.

C'est l'ancien régiment d'Huxelles, qui, après avoir été pris par le cardinal de Mazarin, le en raison de valeur au combat, prend le nom de « régiment de Mazarin-Français » puis est renommé régiment de La Reine le . Le il reçoit l'incorporation du régiment de Riberpré.

Il est levé en pour le cardinal Mazarin par le comte César degli Oddi. Il prend le titre de régiment d'Anjou-Étranger en 1651.

  • Régiment de Mazarin-Italien (1652-1661) Régiment italien
C'est l'ancien régiment Royal-Italien, qui prend le nom de « régiment de Mazarin-Italien » en 1652. Il participe au siège de Montmédy en 1657 et il est licencié le .

  • Régiment de Mazarin-Polonais Régiment polonais
C'est l'ancien régiment Priemski, qui prend le nom de « régiment de Mazarin-Polonais » le après que le cardinal Mazarin se soit adjugé le régiment. Sous le commandement du colonel-lieutenant Charles Joachim Rüdiger, chevalier de Goltz, il participe au blocus de Paris, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, au secours de Guise, au siège et bataille de Rethel en 1650. Après le départ du cardinal Mazarin, le , il prend le nom de régiment de Goltz il est donné, à son colonel-lieutenant Charles Joachim Rüdiger, chevalier de Goltz. La charge de colonel-général de l'infanterie polonaise, créée le et supprimée en 1654, a été occupée par Jean Wladislas, prince Radziwill.

  • Régiment de Mazancourt
C'est l'ancien régiment de Courval, qui, après avoir été donné par Louis, vicomte de Mazancourt, prend le nom de « régiment de Mazancourt ». Affecté à l'armée de Guyenne, il participe au siège de Castillon durant lequel le mestre de camp est tué. Remplacé le par Charles de Monchy, marquis d'Hocquincourt, il prend le nom de régiment d'Hocquincourt (1652-1659).

  • Régiment de Mazon
Le régiment est levé en 1650, par N. de Mazon. Il sert dans l'armée de Champagne et est licencié après la campagne.

C'est l'ancien régiment de Jarzé (1685-1691), qui prend le titre de « régiment de Médoc » le . Le il reçoit l'incorporation du régiment de Dauphiné (1684-1749). Un bataillon du régiment qui se trouvait aux Antilles est amalgamé, le , avec des détachements des régiments de Bouillon, de Périgord, de Limousin et Royal-Vaisseaux pour former les régiments de la Martinique et de la Guadeloupe. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment de Médoc » est devenu depuis la Révolution le 70e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment de Mehun
Ce régiment est levé le , par N. de Mehun dans le cadre la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Navarre, il est licencié la même année.

  • Régiment de Meillars
Ce régiment est levé le , dans le cadre la guerre de Succession de Mantoue, par Philippe de Meillars. En 1630, il participe, en 1630, aux combats de Veillane, du pont de Carignan puis à la prise de Saluces puis en 1631, aux prises de Brégançon et de Saint-Tropez puis il est licencié le .

  • Régiment de Melun
Le régiment est levé par N., vicomte de Melun dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de la Valteline, il passe en Italie, puis en Franche-Comté en 1637, puis à l'armée d'Allemagne avec laquelle il se trouve au siège de Brisach en 1638. Il sert en Franche-Comté en 1639, puis en Allemagne en 1640 ou il participe à la bataille de Wolfenbüttel en 1641, à la bataille de Kampen (en)[173] en 1642 au siège de Rothweil en 1643, à la bataille de Fribourg en 1644 et à la bataille de Mariendhal en 1645 durant laquelle le mestre de camp y est tué et le régiment est incorporé dans d'autres.

  • Régiment de Menillet
C'est l'ancien régiment de La Rainville, qui est renommé « régiment de Menillet » en 1621 et qui prend le titre de régiment de Bourdonné (1636-1646) en 1636.

  • Régiment de Menneville
Le régiment est levé le par Michel de Roncherolles, marquis de Menneville. Il est licencié la même année.

  • Régiment de Menou (1689-1698)
Le régiment est formé des milices d'Orléans, par Charles, baron de Menou. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il reste dans les garnisons. Il est licencié le .

  • Régiment de Menou (1702-1713)
Ce régiment est levé le par Charles, marquis de Menou de Cuissy. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il fait la campagne de 1703 dans les Cévennes, il fait partie des troupes d'occupation de la Savoie en 1704, participe à la bataille de Cassano en 1705, au siège de Turin en 1706 pendant lequel le colonel y a une jambe emportée. Il est donné le à son fils Louis-Joseph, comte de Menou de Cuissy. Il sert à l'armée de Flandre en 1707 et se trouve à la bataille d'Harelbecke[174] en 1711. Il est licencié le .

  • Régiment de Mercoeur
Le régiment est levé le par Louis de Vendôme, duc de Mercoeur. Il sert en Provence et participe à l'expédition de Naples en 1654 puis rejoint l'armée de Catalogne en 1655, l'armée d'Italie en 1656 avec laquelle il se trouve au siège de Valenza cette même année. Il est incorporé le dans le régiment de Vendôme.

  • Régiment de Mercurino Régiment italien
Ce régiment italien est levé le , par le comte de Mercurino, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Italie et est licencié le .

  • Régiment de Mérinville
Le régiment est levé le par François de Montiers, comte de Mérinville, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Catalogne, il se trouve au siège de Roses et à la bataille de Llorens (ca) en 1645 en France, aux premier et deuxième siège de Lérida en 1646 et 1647, et à la prise de Tortose en 1648. Il rejoint l'armée de Guyenne en 1653, et participe à la soumission de Bordeaux qui clôt la Fronde puis il retourne en Catalogne en 1654 et se trouve à la prise de Puycerda puis il est mis en garnison à Roses. Il est licencié le .

  • Régiment de Mérode Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé le par N. de Gand-Vilain, comte de Mérode. Il prend le nom de régiment de Tournon après avoir été donné le à Louis du Pasquier de Tournon.

  • Régiment de Mervières
Le régiment est levé le par N. de Mervières, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Valteline, puis en Italie et il est licencié en 1637.

Ce régiment liégeois est levé le par N. baron de Meslé. Il prend le nom de régiment de La Bloquerie le .

  • Régiment du Mesnil
Ce régiment est levé à Paris le par N. du Mesnil dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie et est licencié après la campagne de 1636.

  • Régiment de Mesnil-Serrand
Le régiment est levé le par N. de Mesnil-Serrand, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la bataille d'Avein puis il est licencié le .

  • Régiment de Mespieux
Le régiment est levé le par N. de Mespieux dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve, en 1645, au combat de la Mora durant lequel son mestre de camp est tué. Donné à N. du Guast il prend le nom de régiment du Guast.

  • Régiment de Mespleix
Ce régiment est levé, en Provence, en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par le baron de Mespleix. Il sert sous le commandement du connétable et maréchal de Lesdiguières et participe à la réduction de Marseille[175] en 1596. Il est licencié en 1597.

  • Régiment de Metz
Ce régiment est levé, sous ce titre, par N. de Montmas, pour tenir garnison à Metz. Il est donné le à Jean de Saint-Bris, marquis de Lambert, qui le passe le à son fils Henri, marquis de Lambert. Il est ensuite donné en à N. de La Contour et en 1653 au maréchal de Schomberg. Il est licencié en .

Le « régiment d'artillerie de Metz » est formé le de la brigade de Loyauté du régiment Royal-Artillerie. Le « régiment de Metz artillerie » est devenu depuis la Révolution le 2e régiment d'artillerie.

  • Régiment provincial d'artillerie de Metz artillerie
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Ce régiment est formé des bataillons de Metz et de Verdun sous le commandement des colonels, marquis de Pardieu en 1778, marquis du Guesclin en 1780, chevalier de La Noue en 1783, marquis de La Bretèche en 1784, marquis de Redon en 1788. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine.

C'est l'ancien régiment de Tourville, qui est renommé « régiment de Meuse » le et qui prend le nom de régiment de Montmorin le .

  • Régiment de Mignières
Ce régiment est levé en par N. de Mignières, pour tenir garnison à Lens. Il est licencié le .

  • Régiment de Mignons Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Sohé, qui est renommé « régiment de Mignons » après avoir été donné en 1709 au colonel N. de Mignons. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Kerkem après avoir été donné en 1711 à N. baron de Kerkem.

  • Milice(s)
Voir au nom recherché (Milice Chrétienne, voir à Chrétienne. Milices provinciales voir à Provinciales, etc...

  • Régiment de Milly
Le régiment est formé des milices du Lyonnais, par N. de Milly. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes et en Catalogne. Il est licencié le .

  • Régiment de Miossens
Le régiment est levé le par César Phébus d'Albret, comte de Miossens dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie en 1636. Réformé le il est rétabli le , sous le nom de régiment d'Albret.

  • Régiment de Miquelets
Voir régiment des Volontaires de Gantez.

  • Régiment de Mirabeau (1689-1698)
Le régiment est formé des milices de Provence, par N. de Mirabeau. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes et sur le Rhin. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Clérambaut, qui est renommé « régiment de Mirabeau » le et qui prend le nom de régiment de Gensac (1711-1734) le .

  • Régiment de Mirabel Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Hector de Forest, dit Mirabel. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la bataille de Jarnac, à la défense de Cognac puis à la bataille de Moncontour. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Mirepoix
Il est levé le par Alexandre de Lévis, baron de Mirepoix[176] dans le cadre de la répression de la deuxième rébellion huguenote. Le régiment sert en Languedoc puis il est réformé en . Rétabli le dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il est envoyé au secours de Leucate, où le mestre de camp est tué. Donné le à Jean de Lévis, baron de Mirepoix, il est affecté à l'armée d'Italie, et envoyé au secours de Verceil. En 1639, il est présent au siège de Chivasso et au combat de La Route (La Rotta)[9], en Piémont, près de Carmagnole et en 1640 à la défense de la citadelle de Turin. Envoyé à l'armée de Catalogne en 1641 il participe au siège de Tarragone (ca), en 1642 à la bataille de Lérida, en 1645 à la bataille de Llorens (ca)[177],[178], en 1646 au premier siège de Lérida et l'année suivante au second siège, en 1648 à la prise de Tortose puis il demeure en Catalogne jusqu'à son licenciement en 1654.

C'est l'ancien régiment de Boufflers-Wallon (1688-1694), qui est renommé « régiment de Miromesnil » le après avoir été donné à Jean-Baptiste Hue, marquis de Miromesnil. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il assiste au siège de Valenza[7] en 1696 et rejoint l'armée de la Meuse en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée d'Italie, avec laquelle il participe à la bataille de Chiari en 1701, à la défense de Crémone, et aux prises de Luzzara et de Borgoforte en 1702, aux batailles de Stradella, de Castelnuovo de Bormida, de Santa-Vittoria, et de San-Benedetto en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, à la bataille de Cassano en 1705 puis il rejoint l'armée d'Andalousie en 1706, assistant à la prise de Lérida en 1707 et emporte d'assaut, la même année avec beaucoup d'éclat, Ciudad-Rodrigo avant de se trouver au siège de Tortone en 1708 puis de rejoindre l'armée de Flandre, avec laquelle il participe à la défense de Béthune en 1710. Il est donné le à un Miromesnil, frère du précédent qui le mène à l'armée de Dauphiné en 1712. Le régiment est licencié le après les traités d'Utrecht.

  • Régiment de Modène
Ce régiment est levé le , par François d'Este, duc de Modène, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège et bataille de Crémone en 1648. Le , il prend le nom de régiment de La Guillotière après que le duc de Modène ait laissé 1er commandement du régiment à Michel d'Aits de La Guillotière, son mestre de camp lieutenant.

  • Régiment de Molina Régiment suisseRégiment grison
Ce régiment suisse des grisons est l'ancien régiment de Schawenstein (1622-1625) qui, passé en 1625 sous le commandement d'Antoine de Molina prend le nom de régiment de Molina. Congédié en , il est rappelé le et sert en Valteline. Il est congédié en 1637.

  • Régiment de Molondin Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par Jacques d'Estavayer de Molondin[179], de Soleure dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment est envoyé au secours de Mayence en 1635, puis à la reprise de Corbie en 1636, aux prises d'Ivoy et de Damvilliers en 1637, aux prises de Saint-Omer et de Renty en 1638, au siège d'Hesdin en 1639 puis à celui d'Arras en 1640, aux sièges d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641, à la bataille de Rocroi en 1643, au siège de Gravelines en 1644 et aux sièges de Courtrai[52] et de Dunkerque en 1646. Mis en garnison à Dunkerque, il est donné le à Laurent d'Estavayer de Molondin avec lequel il participe à la bataille de Lens en 1648 puis au blocus de Paris en 1649, au siège et bataille de Rethel en 1650, à la bataille du faubourg Saint-Antoine en 1652 et au siège de Sainte-Ménéhould en 1653. Il est congédié le .

C'est l'ancien régiment de Tallard, qui est renommé « régiment de Monaco » en 1739 et qui prend le nom de régiment de Belzunce en 1749.

  • Régiment de Monchy
Ce régiment est créé le et formé le du 2e bataillon du régiment de Solre wallon, pour Jean-Charles de Bournel de Namps, marquis de Monchy[180]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est employé à l'armée de la Meuse. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Monnin (1690-1698) Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par François Monnin, de Neuchâtel dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Affecté à l'armée de Flandre il participe au siège de Namur et à la bataille de Steinkerque en 1692, au bombardement de Bruxelles, prise de Dixmude en 1695 et aux campagnes de 1696 et 1697 sur la Meuse. Il est incorporé le dans le régiment de Courten.

C'est l'ancien régiment de Bettens (1722-1739), qui est renommé « régiment de Monnin » le et qui prend le nom de régiment de Reding (1756-1763) le .

C'est l'ancien régiment du Comte de Provence, qui est renommé « régiment de Monsieur » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Bretagne. Le « régiment de Monsieur » est devenu depuis la Révolution le 75e régiment d'infanterie de ligne.

.


C'est l'ancien régiment de Chambellay, qui donné à N. d'O, marquis de Montaigu est renommé « régiment de Montaigu » en 1667 et qui prend le nom de régiment de Touraine en 1673.

  • Régiment de Montagnac
Le régiment est levé, le , par N. de Montagnac dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Navarre en 1637, il rejoint l'armée de Roussillon en 1639, avec laquelle il est participe au secours de Salses. Il est licencié en 1640.

  • Régiment de Montalais
Ce régiment est levé le par N. de Montalais. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée du Rhin. Il est réformé le .

  • Régiment de Montalto Régiment italien
Ce régiment italien est levé, le , par Otlaviano Malatesta de Montalto, dans le cadre de la troisième guerre de Religion. En 1569, il se trouve aux sièges et batailles de Châtellerault de Moncontour et de Saint-Jean-d'Angély. Il est licencié le , sauf 3 compagnies. Son mestre de camp avait été tué à l'assaut de Châtellerault.

  • Régiment de Montanègre Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est formé le par Jean Baptiste d'Urre Brotin, marquis de Montanègre, avec des milices du Montferrat. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en .

  • Régiment de Montargis
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Chartres et de Montargis sous le commandement du Louis Mathieu Armand, marquis d'Usson, remplacé en 1774 par le marquis de la Suze. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Montarois
C'est l'ancien régiment de Montpeyroux, qui prend le nom de « régiment de Montarois », en 1702, après avoir été donné à N. de Montarois. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Châtillon en 1704 après avoir été donné à N. de Châtillon.

  • Régiment de Montataire
Le régiment est levé en 1572, par N. de Montataire, pour la quatrième guerre de Religion pour servir en Guyenne. Il passe en 1573 en Languedoc et y demeure jusqu'à la fin des guerres civiles. En 1585, il prend le nom de régiment de Languedoc.

  • Régiment de Montauban
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Figeac, de Cahors et de Rodez sous le commandement du comte Jacques de Carles. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Montaumar Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé dans l'Armagnac en , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par N. vicomte de Montaumar. En 1568, il accompagne, la reine de Navarre, Jeanne d'Albret, à La Rochelle et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Castelbayard, qui est renommé « régiment de Montausier » en 1629 et qui prend le nom de régiment d'Angoumois en 1635, qui redevient le « régiment de Montausier » en 1637 pour prendre le nom le régiment de Crussol en 1665.

  • Régiment de Montausier (1649-1649)
Ce régiment est levé le par Charles de Sainte-Maure, marquis de Montausier. Il participe au blocus de Paris puis il est licencié au mois de , après la paix de Rueil.

  • Régiment de Montbazin
Le régiment est levé le par N. de Montbazin dans le cadre de la septième guerre de Religion. Il sert en Languedoc et est licencié la même année après la paix du Fleix.

  • Régiment de Montboissier (1702-1710)
Ce régiment est levé le par Philippe-Claude marquis de Montboissier-Beaufort, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Affecté à l'armée d'Allemagne il participe, en 1703, au siège de Kehl et prend part aux combats sur les lignes de Stollhofen, de la vallée du Hornberg et de Munderkirchen, à la première bataille d'Hochstadt et aux prises de Kempten et d'Augsbourg. Après avoir participé à la funeste journée d'Hochstädt en 1704, il sert sur le Rhin. Il est donné le à N. de Longuerue, devenant le régiment de Longuerue.

C'est l'ancien régiment de Rosnyvinen, qui est renommé « régiment de Montboissier » le après avoir été donné à Charles-Henri-Philippe, vicomte de Montboissier. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il est affecté à l'armée de Flandre en 1744, avec laquelle il se trouve aux sièges de Menin, d'Ypres et de Furnes, passe en Alsace, et participe à la bataille d'Augenheim, et au siège de Fribourg en 1744 puis il rejoint l'armée du Bas-Rhin en 1745 et l'armée de Flandre en 1746. Il prend le nom de régiment de La Tour d'Auvergne après avoir été donné le à Nicolas-François-Jules, comte de La Tour d'Auvergne.

C'est l'ancien régiment de Gondrin, qui est renommé « régiment de Montboissier » le après avoir été donné à Charles Henri Philippe, vicomte de Montboissier et qui prend le nom de régiment de Joyeuse le après avoir été donné à Jean Armand, marquis de Joyeuse.

  • Régiment de Montbrun Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Charles du Puy-Montbrun. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la bataille de Jarnac, à la défense de Cognac puis à la bataille de Moncontour. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Montcassel Régiment irlandais
Voir régiment de Mountcashel.

C'est l'ancien régiment d'Epernon, qui est renommé « régiment de Montcassin » en 1581 et qui prend le nom de régiment de Champagne en 1585.

  • Régiment de Montcavray
Ce régiment est levé , dans le cadre de la guerre de Trente Ans par N. de La Pommeraye. Il sert en Picardie puis il est licencié en .

  • Régiment de Montclar
Le régiment est levé le par Anne de Noailles, marquis de Montclar dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au combat du Tessin en 1636 puis il est envoyé au secours de Brema en 1638. Le régiment prend le nom de régiment de Noailles en 1639.

C'est l'ancien régiment de Lyonne, qui est renommé « régiment de Montconseil » le et qui prend le nom de régiment de Traisnel (1742-1757) le .

  • Régiment de Montdejeu (1630-1640)
Ce régiment est levé le , par Jean de Schulemberg, comte de Montdejeu. Affecté à l'armée de Savoie dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue il est réformé après le traité de Cherasco. Rétabli , il sert en Languedoc puis il rejoint l'armée d'Allemagne en 1633 ou il défend Coblentz pendant quatorze mois, puis Hermanstein[181] pendant treize mois. Il participe au siège d'Hesdin en 1639 et il est licencié le . Il est quelquefois désigné sous le nom de régiment de Schulemberg.

  • Régiment de Montdejeu (1652-1668)
C'est l'ancien Régiment de La Tour, qui, après avoir été donné à Jean de Schulemberg, comte de Montdejeu, le , est renommé « régiment de Montdejeu ». Il participe à la défense d'Arras en 1654, à la campagne de Flandre en 1667 à la campagne de Franche-Comté en 1668 puis il est licencié le .

  • Régiment de Montécler
Le régiment est levé le par Louis-Charles de Montécler, pour tenir garnison à Doullens. En , le régiment surprend et taille en pièces deux régiments espagnols, mais le mestre de camp est mortellement blessé et le régiment est licencié après cet évènement.

  • Régiment de Montenay
Le régiment est formé des milices d'Alençon, par N. de Montenay. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée de Flandre, avec laquelle il assiste à la bataille de Neerwinden en 1693 puis il rejoint l'armée de la Meuse de 1694 à 1697. Il est licencié le .

  • Régiment de Montendre (1651-1652)
Ce régiment est levé le par Charles-Louis de La Rochefoucauld, marquis de Montendre. Il est licencié en 1652.

  • Régiment de Montendre (1689-1698)
Ce régiment est formé des milices d'Angoulême, par N. de Montendre. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes et en Catalogne. Il est licencié le .

  • Régiment de Montendre (1701-1702)
Ce régiment est levé le par Paul-Auguste-Gaston de La Rochefoucauld, comte de Montendre. Engagé dans la Guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie et il se trouve à la défense de Crémone en 1702. Il prend le nom de régiment de Berthelot de Rebourseau le à Michel-François Berthelot de Rebourseau[36].

  • Régiment de Montereau
Le régiment est levé en 1628, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Montereau. Il sert en Piémont et est licencié en 1629.

  • Régiment de Montespan
Le régiment est levé le par Jean-Antoine de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il fait le siège de Montpellier puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

C'est l'ancien régiment d'Isenghien, qui après avoir été mis sur le pied français est renommé « régiment de Montesquiou » le après avoir été donné à N. marquis de Montesquiou, et quelques jours après il prend le nom de régiment de Mailly (1717-1735) après avoir été donné à Victor-Alexandre, marquis de Mailly.

  • Régiment de Montesson
C'est l'ancien régiment de La Grise, qui est renommé « régiment de Montesson » le après avoir été donné à Charles, comte de Montesson. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il reste en Dauphiné jusqu'à la paix. Il est licencié le .

  • Régiment de Montferrand
Ce régiment levé le , par François, baron de Montferrand est licencié le .

  • Régiment de Montferrat Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est admis le au service de France. Sous le commandement du colonel, le marquis de Natte, le régiment est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg et se trouve à la prise de Cahours en 1689, et à la bataille de Staffarda en 1690. Le , il prend le titre de régiment Royal-Montferrat, après la défection du duc de Savoie Victor-Amédée.

  • Régiment de Montforsin
Le régiment est levé le par N. de Montforsin dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il participe au siège de Valenza.

  • Régiment de Montfort (1702-1706)
Le régiment est levé le par N. de Montfort. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée du Rhin en 1702, à l'armée de Bavière en 1703 et 1704. Il prend le nom de régiment d'Arville après avoir été donné le à Jérôme-Augustin de Boisset, marquis d'Arville.

C'est l'ancien régiment de Brichambaut, qui est renommé « régiment de Montfort » le après avoir été donné à comte de Montfort, dans le cadre de la guerre de la Quadruple-Alliance. Il prend le nom de régiment de Piquigny après avoir été donné le à Charles-François d'Albert d'Ailly, duc de Piquigny[182].

  • Régiment de Montgaillard
Ce régiment est levé le par N. de Montgaillard, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Mise en garnison à Brescia il passe à Breme en 1637. Le mestre de camp a la tête tranchée en 1638 pour avoir mal défendu Breme, et le régiment est cassé.

  • Régiment de Montgobert
Le régiment est levé le par Alexandre de Joyeuse de Montgobert. Il est licencié en .

  • Régiment de Montgommery (1568-1587) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Gabriel comte de Montgommery Saint-Jean. En 1569, il participe au combat de Jazeneuil puis il passe dans le Béarn. En 1570, il suit le roi de Navarre et participe à la bataille d'Arnay-le-Duc et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye. Rétablit en 1577 pour la sixième guerre de Religion il sert en Guyenne et est licencié le à la paix de Bergerac. Rétabli sous le nom de régiment de Saint-Jean en lors de la huitième guerre de Religion il participe à la bataille de Coutras et est licencié la même année.

C'est l'autre nom du régiment de Duras-Montgommery.

  • Régiment de Montigny
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par François de La Grange de Montigny. En 1592 il participe à la défense de Beaumont-en-Champagne puis passe en Anjou en 1593 et en Picardie en 1594. En 1595, il se trouve à la défense du Catelet en 1595. Licencié en 1595 il est rétabli le et participe au siège d'Amiens, où le mestre de camp est tué et le régiment est licencié après le siège.

  • Régiment de Montilly Régiment de la ligue catholique
Ce régiment est levé en 1589, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, pour la ligue catholique, par N. de Montilly. En 1590, il est participe à la défense de Paris puis se retire dans le Berry en 1590 et se disperse en 1591.

  • Régiment de Montjoie
Ce régiment est levé le par N. de Montjoie. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Montluc (1567-1569)
Le régiment est formé, par ordre du dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, avec les vieilles bandes de Guyenne, par Blaise de Lasseran-Massencôme, seigneur de Montluc, qui avait sous lui trois mestres de camp, savoir : Fabian de Montluc son fils, François de Gelas seigneur de Leberon et le capitaine Sendat. Blaise de Montluc cède la même année son régiment à Jean de Bourdeilles, seigneur d'Ardelay, frère de Brantôme. Jean de Bourdeilles d'Ardelay, tué à la défense de Chartres en 1568, est remplacé par Fabian de Montluc. Le régiment est alors attaché à l'armée de Guyenne et le capitaine Sendat est remplacé par Armand de Salignac-Fénélon. Il se trouve au siége de Mussidan en 1569 puis en juin de la même année le corps est partagé en , entre Fabian de Montluc et les deux autres mestres de camp devenant les régiments de Montluc (1569-1570), de Leberon et de Salignac.

  • Régiment de Montluc (1569-1570)
Ce régiment est organisé en , pour Fabian de Montluc, avec une fraction du régiment de Montluc (1567-1569). Dans le cadre de la troisième guerre de Religion, il participe à la bataille de Moncontour et au siège de Saint-Jean d'Angély puis il est licencié à Périgueux le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Montluc (1702-1707)
Ce régiment est levé le par François de Lasseran-Massencôme, marquis de Montluc. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Italie jusqu'en 1706. Il prend le nom de régiment de La Rivière-Castéras après avoir été donné le à Pierre de La Rivière-Castéras.

  • Régiment de Montmège
Ce régiment est levé par Jean de Souillac, marquis de Montmége[183], dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il se trouve à la bataille d'Avein, et aux prises de Tirlemont et de Louvain en 1635, puis aux prises de Landrecies, de Maubeuge et de La Capelle en 1637, au siège de Saint-Omer en 1638, au secours de Mouzon et à la reprise d'Ivoy en 1639 et au siège d'Arras en 1640. Il prend le nom de régiment de La Chabrouillaye après avoir été donné en à N. de La Chabrouillaye.

  • Régiment de Montmèjean
Ce régiment est levé le par Pierre de Lérans, commandeur de Montméjean[184]. Le régiment est incorporé la même année dans le régiment de Provence (1635-1635) qui prendra la même année le nom de régiment de Carces.

Ce régiment est formé le avec les débris du régiment de Montoison (qui était également appelé régiment de Languedoc (1585-1598)), dans le cadre la guerre franco-savoyarde, par le chevalier de Montmorency. Il est réformé le après le traité de Lyon. Le régiment est rétabli le sous le nom de régiment de Portes.

  • Régiment de Montmorency-La Neuville
C'est l'ancien régiment de Destouches (1702-1702), qui est renommé « régiment de Montmorency-La Neuville » après avoir été donné le à François, marquis de Montmorency-La Neuville[185]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie, et se trouve au siège de Verrue en 1704 et 1705. Il prend le nom de régiment de Masselin après avoir été donné le à Jean-Claude de Masselin.

  • Régiment de Montmorin (1592-1597)
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Montmorin. Il sert en Savoie et sert sous le commandement du connétable et maréchal de Lesdiguières jusqu'à son licenciement en 1597.

C'est l'ancien régiment de Meuse, qui est renommé « régiment de Montmorin » le et qui prend le nom de régiment d'Île-de-France le .

  • Régiment de Montoison (1592-1598)
C'est l'autre nom du régiment de Languedoc (1585-1598)] qui est donné le à Claude de Clermont, comte de Montoison. Le régiment se trouve, en 1592, à la bataille de Villemur[113] et à la prise de Vienne en 1595. Le régiment est cassé le après la paix de Vervins. Les restes du régiment permet de former le régiment de Montmorency (1600-1601).

  • Régiment de Montoison (1628-1629)
Le régiment est levé le par Claude de Clermont, comte de Montoison dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il sert en Languedoc et est licencié le .

  • Régiment de Montoux
Il est levé le par N. baron de Montoux dansle cadre de la « guerre de Trente Ans ». Affecté à l'armée d'Italie, il est licencié en 1636.

  • Régiment de Montpellier (1637-1637)
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par la ville de Montpellier. Il participe au secours de Leucate. Le régiment est licencié après la campagne.

  • Régiment de Montpellier (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Montpellier, de Béziers et de Carcassonne sous le commandement de Pierre François Félix Dorothée Berton des Balbes marquis de Crillon. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Montpeyroux (1638-1667)
Le régiment est levé par Marc-Antoine de Grégori des Gardies, vicomte de Montpeyroux dans le cadre de la Guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Fontarabie en 1638, au siège de Salses en 1639, au siège de Turin en 1640, au siège de Tarragone (ca) en 1641 à la bataille de Lérida en 1642, à la bataille de Llorens (ca) en 1645, et au premier et deuxième siège de Lérida en 1646 et 1647. Donné le à un autre Montpeyroux, le régiment continue de servir en Catalogne jusqu'en 1649. Il passe en Guyenne de 1650 à 1653 puis retourne en Catalogne. Il est donné le à Henri, comte de Montpeyroux avec lequel il passe en Italie et assiste au siège de Valenza en 1657, puis au siège de Mortare en 1658. Il est licencié le , à l'exception d'une compagnie qui est mise en garnison à Arras, et qui paraît avoir servi de noyau au régiment de Montpeyroux (1667-1671) en 1667.

Le régiment est levé par Henri de Grégori des Gardies, vicomte de Montpeyroux, avec, semble t-il, une compagnie du régiment de Montpeyroux (1638-1667) comme noyau. Il prend en 1671 le titre de régiment de Rouergue.

  • Régiment de Montpeyroux (1638-1667)
Le régiment est levé par N. de Grégori des Gardies, marquis de Montpeyroux. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée d'Italie. Il prend le nom de régiment de Montarois après avoir été donné en 1702 à N, de Montarois

C'est l'ancien régiment de Calvisson, qui prend le nom de « régiment de Montpezat », après avoir été donné à Jean-François de Trémollet de Buccelli, marquis de Montpezat et qui est renommé régiment de Limousin en 1684.

  • Régiment de Montplaisir
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par René de Bruc, marquis de Montplaisir. Il sert pour la réduction de Marseille puis il est licencié la même année.

  • Régiment de Montpouillan
C'est l'ancien régiment de Tonneins, qui, après avoir été donné est à Armand de Caumont-La Force, marquis de Montpouillan et renommé « régiment de Montpouillan » le . Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il se trouve au siège de Roses et à la bataille de Llorens (ca) en 1645, au premier siège de Lérida en 1646 puis au second siège de Lérida en 1647, au siège de Tortose en 1648. Il rentre de Catalogne en 1651 et devient un régiment frondeur et le mestre de camp, est destitué par le Roi le . Rétabli dans ses fonctions le suivant le mestre de camp et son régiment servent en Flandre sous le commandement de Turenne avec lequel ils setrouvent au siège de Landrecies en 1655. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Montréal (1620-1631)
Ce régiment est levé le , par Guillaume de Balazuc, baron de Montréal dans le cadre des Rébellions huguenotes. Il sert en Languedoc et est réformé le . Rétabli le , dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue, il sert en Piémont et est licencié le après le traité de Cherasco.

  • Régiment de Montréal (1788-1788)
C'est l'ancien régiment de Nassau-Siegen, qui est renommé « régiment de Montréal » après avoir été donné le à Jean Moneins, comte de Montréal. Par ordonnance du , le « régiment d'infanterie de Montréal » est constitué en un corps d'infanterie légère, sous le titre de chasseurs Cantabres.

  • Régiment de Montreau
C'est l'ancien régiment de Villelongue, qui est renommé « régiment de Montreau » après avoir été donné en 1710 à N. de Montreau. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est incorporé le dans le régiment de Condé.

C'est l'ancien régiment de Rohan-Montbazon, qui est renommé « régiment de Montrevel » le et qui prend le nom de régiment de Berry (1762-1788) le .

  • Régiment de Montroux Régiment italien
Ce régiment italien est formé le , par Philippe-Marie de Montroux, avec les soldats italiens des régiments piémontais cassés cette année (dont le régiment de La Marine de Piémont, le régiment d'Aoste, le régiment de Nice (1688-1690)) après la défection du duc de Savoie Victor-Amédée. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée de Flandre, et participe au siège de Mons en 1691, à la prise d'Huy, à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693 et sert en Flandre jusqu'à la paix. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée de Flandre en 1701, l'armée du Rhin en 1702 et sert au sièges de Kehl, de Brisach, de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703 passe à l'armée de Bavière, et assiste à la bataille d'Höchstädt en 1704 retourne à l'armée de Flandre en 1705 avec laquelle il participe à la bataille de Ramillies en 1706, à la bataille d'Audenarde en 1708, à la bataille de Hondschoote, où, seul, il bat deux régiments d'infanterie et un régiment de cavalerie anglais, tue 200 hommes, en fait prisonniers 1 000 dont 2 colonels et 36 officiers, et enlève 8 drapeaux et 2 étendards, et à la bataille de Malplaquet en 1709 puis il est mis en garnison à Hesdin. Il est licencié le .

  • Régiment de Montsallez
Il est formé, par ordre du , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, en Guyenne, par N. de Montsallez. Il est licencié le après la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Plessis-Bellière, qui est renommé « régiment de Montsoreau » le et qui prend le nom de régiment de Vaudreuil (1704-1706) le .

  • Régiment de Montsoreau (1706-1714)
Ce régiment est levé le par Louis-Vincent du Bouchet de Sourches, chevalier de Montsorreau. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons. Il est incorporé le dans le régiment de Touraine.

  • Régiment de Montviel
C'est l'ancien régiment de Châteauneuf (1706-1709), qui est renommé « régiment de Montviel » le après avoir été donné à Jacques de Vassal, marquis de Montviel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille de Denain, aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712, aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Castries, qui est renommé « régiment de Morangiès » le et qui prend le nom de régiment de Louvigny (1705-1711) le .

  • Régiment de Morat Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par N. de Morat. L'unité rejoint le prince, Louis Ier de Bourbon-Condé, après la bataille de Saint-Denis. En 1568, il participe au siège de Chartres et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Moret
C'est l'ancien régiment de Bellebrune, qui, après avoir été donné Antoine du Bec-Crespin, comte de Moret est renommé « régiment de Moret » le . Le mestre de camp ayant été tué le devant Gravelines, le régiment est licencié en .

  • Régiment de Moreton
C'est l'ancien régiment de Lestranges (1702-1711), qui prend le nom de « régiment de Moreton » après avoir été donné à en 1711 à N. de Moreton. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié le .

  • Régiment de Mornac
C'est l'ancien régiment de Chamilly, qui prend le nom de « régiment de Mornac » après avoir été donné le à Charles-Léon Boscal de Réals, comte de Mornac. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans les garnisons. Il est incorporé le dans le régiment de Lyonnais.

  • Régiment de Morogues
C'est l'ancien régiment de Perthuis (1702-1708), qui est renommé « régiment de Morogues » après avoir été donné en 1708 à N. de Morogues. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment du Bourg après avoir été donné en 1712 à N. du Bourg.

C'est l'ancien régiment de Thianges (1688-1702), qui est renommé « régiment de Mortemart » le après avoir été donné à Louis de Rochechouart, duc de Mortemart. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne le régiment se trouve au siège de Nimègue et à la défense de Kaiserswerth en 1702 et au combat d'Ekeren en 1703. Il est affecté à l'armée de la Moselle en 1705, puis à l'armée du Rhin en 1707 avec laquelle il se trouve à la prise des lignes de Stolhofen et à la soumission du Palatinat. Il rejoint l'armée de Flandre en 1708 avec laquelle il participe à la bataille d'Audenarde puis à la bataille de Malplaquet en 1709, à la défense de Douai en 1710 et au combat d'Arleux en 1711. Il prend le nom de régiment de Laval après avoir été donné le à Guy-André de Montmorency, duc de Laval.

  • Régiment de Moucha Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est levé le par M. de Moucha, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il sert en Dauphiné et est réformé le . Rétabli en 1629 il sert dans l'armée de Savoie et est licencié après la campagne de 1630.

  • Régiment de Mouchan
C'est l'ancien régiment de Baumelay, qui est renommé « régiment de Mouchan » après avoir été donné le à Jean de Castillon, comte de Mouchan[30]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il participe au siège de Tortose durant lequel le colonel est tué le [186]. Il prend le nom de régiment de Damas (1708-1712) après avoir été donné le à Jean-Jacques, chevalier de Damas.

  • Régiment de Mouchy
C'est l'ancien régiment de Cavoye, qui est renommé « régiment de Mouchy » le après avoir été donné à N. de Noailles, comte de Mouchy. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il se trouve au siège d'Ath en 1697. Il est licencié le .

  • Régiment de Moulins
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Moulins et de Montluçon sous le commandement du marquis de Murat. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

Ce régiment irlandais, commandé par le colonel Charles Mac-Carthy comte de Mountcashel, reconstitué à Cork passe au service de la France le et est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il prend le nom de régiment de Leé (1694-1733) le après avoir été donné à André de Lée.

  • Régiment de Moussolins
Le régiment est levé le par N. de Moussolins, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il participe au siège de Montauban et est licencié le après le traité de Montpellier.

  • Régiment de Moustaros Régiment catalan
C'est l'ancien régiment de Senister, qui est renommé « régiment de Moustaros » en 1649 après avoir été donné à N. de Moustaros. Il participe à la guerre franco-espagnole et est licencié en 1650.

  • Régiment de Mouvans Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé dans le Dauphiné en , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Paul vicomte de Mouvans. En 1568, après avoir participé au siège de Chartres, il est licencié le . Rétabli en septembre de la même année, le vicomte de Mouvans est tué en 1569 et son régiment est dispersé.

  • Régiment de Mouy Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en 1577, dans le cadre de la sixième guerre de Religion, par Isaac de Vaudray de Mouy[187]. Il sert dans l'Aunis et est licencié le . Rétabli en 1587 durant la huitième guerre de Religion, il est dispersé la même annéeaux batailles de Vimory et d'Auneau.

* Régiment de Muns
Le régiment est organisé le , avec une fraction du régiment de Brissac (1567-1569), après la mort de son colonel, Timoléon de Cossé, comte de Brissac, avec à sa tête Claude d'Asteaud de Muns. Il est donné la même année à N. de Gohas jeune, et devient le régiment de Gohas.

C'est l'ancien régiment de Lochmann (1752-1777), qui est renommé « régiment de Muralt » après avoir été donné en 1777. En 1783, il prend le nom de régiment de Steiner.

  • Régiment de Murat
C'est l'ancien régiment de Choiseul (1702-1705), qui est renommé « régiment de Murat » après avoir été donné en 1705 à N. de Murat. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il reste dans les garnisons et est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Murviel
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par N. baron de Murviel. Il participe au secours de Leucate. Le régiment est licencié après la campagne.

  • Régiment de Muskerry Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le , par lord Muskerry (en) pour participer à la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il se trouve au siège de Landrecies en 1655, et au siège de Condé en 1656. En , il reçoit le renfort du régiment de Buttler qui lui est incorporé. Le régiment est licencié en 1662.
Sommaire :
  • Régiment de Nancré
C'est l'ancien régiment de Beauvau, qui est renommé « régiment de Nancré » après avoir été donné à Claude-Antoine de Dreux, comte de Nancré le . Il est licencié .

  • Régiment de Nancy
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Nancy et de Sarreguemines sous le commandement du comte de Ludres. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Nangis (1636-1637)
Ce régiment est levé le 16 août 1636 par Nicolas de Brichanteau, marquis de Nangis, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment est mis en garnison à Laon puis il est licencié en 1637.

  • Régiment de Nangis (1636-1641)
Ce régiment est levé le 16 août 1636 par François de Brichanteau, comte de Nangis, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve au siège de Dole en 1636 puis il rejoint l'armée de Roussillon en 1637 avec laquelle au siège de Fontarabie en 1638,et au siège de Salses en 1639. Il retourne dans le nord de la France et assiste au siège d'Arras en 1640. Il prend le nom de régiment de Persan après avoir été donné le à François de Vaudelar, marquis de Persan.

  • Régiment de Nantes
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Nantes et de Redon sous le commandement d'Alexandre Blewin marquis du Penhoët. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Nanteuil
Ce régiment est levé 2 février 1632, dans le cadre de la guerre de Trente Ans par N. de Boham, comte de Nanteuil. Il se trouve au siège de Nancy en 1633, au siège de La Mothe en 1634 et à la reprise de Corbie en 1636 ou il est mis en garnison. Il prend le nom de régiment d'Houdancourt après avoir été donné le à Antoine de La Mothe, marquis d'Houdancourt.

  • Régiment de Naper Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le par N. Naper, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il participe au siège de Landrecies en 1655. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.

  • Régiment de Nassau (1635-1641) Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par Guillaume, comte de Nassau. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il sert en Allemagne et il est licencié en 1641.

  • Régiment de Nassau (1707-1709) Régiment allemand
Ce régiment allemand passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Trefferd après avoir été donné en 1709 à N. de Trefferd.

C'est l'ancien régiment de Nassau-Saarbrück, qui est renommé « régiment de Nassau » après avoir été donné le au prince Louis de Nassau-Sarrebrück. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Saint-Germain. Le « régiment de Nassau » est devenu depuis la Révolution le 9e régiment d'infanterie de ligne.

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Ce régiment allemand est levé, par commission, le par Guillaume Henri, prince de Nassau-Sarrebrück. Il est engagé dans la guerre de Succession d'Autriche et la guerre de Sept Ans. Il prend le titre de régiment de Nassau après avoir été donné le au prince Louis de Nassau-Sarrebrück.

  • Régiment de Nassau-Siegen
Ce régiment, composé d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie, est levé le par Charles-Henri-Nicolas-Othon, prince de Nassau-Siegen dans le cadre de la guerre franco-anglaise. Il prend le nom de régiment de Montréal (1788-1788) après avoir été donné le à Jean Moneins, comte de Montréal.

C'est l'ancien régiment de Fersen, qui est renommé « régiment de Nassau-Usingen » après avoir été donné le à Jean Adolphe, comte de Nassau-Usinghen. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il participe à la campagne de 1757 en Allemagne. Il est incorporé le avec le régiment de Nassau-Saarbrück et prend le titre de régiment de Nassau. Le « régiment de Nassau-Usingen » avait douze drapeaux et portait habit bleu, revers rouges avec six agréments et autant de boutons blancs de deux en deux, et un septième en haut; deux agréments sous le revers, parements rouges avec trois agréments et boutons, poches en travers avec trois boutons veste et culotte blanches, chapeau bordé d'argent.

  • Régiment de Navailles (1634-1645)
C'est l'ancien régiment de Navailles-Pontoux, qui est renommé « régiment de Navailles » après avoir été donné à Cyrus de Montaut, baron de Navailles, neveu du précédent mestre de camp N. de Navailles-Pontoux, le pour participer à la guerre de Trente Ans. En 1635, il participe au combat de Fresche et à la prise de Spire. En 1636, il se trouve au siège de Dôle. En 1637, il rejoint l'armée de Guyenne avec laquelle il participe, l'année suivante, au siège de Fontarabie. Donné à un frère du mestre de camp en 1639, il est envoyé en Italie et effectue le siège de Turin en 1640 durant lequel le mestre de camp y est tué. Il est alors donné le à Philippe de Montaut-Besnac, marquis de Navailles avec lequel il se participe, en 1642 au sièges de Coni et de siége de Tortone, en 1643 au siège de Trino et en 1644 siège de Santia. Le , il prend le nom de régiment de Navailles-Saint-Geniez.

C'est l'ancien régiment de Poudenx (1642-1645), qui est renommé « régiment de Navailles » en 1645 et qui prend le nom de régiment d'Herbouville (1652-1666) en 1652.

  • Régiment de Navailles (1650-1654)
C'est l'ancien régiment de Tilladet, qui est renommé « régiment de Navailles » après avoir été donné, le à Philippe, marquis de Navailles. Il est licencié en 1654.

Le régiment est levé le par Philippe de Montaut-Besnac, marquis de Navailles. Il prend le nom de régiment d'Hamilton (1679-1685) en .

  • Régiment de Navailles-Pontoux
C'est l'ancien régiment de Lémon, qui est renommé « régiment de Navailles-Pontoux » après avoir été rétabli et donné à N. de Navailles-Pontoux en 1630 dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1633, il participe au siège de Nancy puis en 1634 au siège de La Mothe ou le mestre de camp y est tué. Le , il prend le nom de régiment de Navailles.

  • Régiment de Navailles-Saint-Geniez
C'est l'ancien régiment de Navailles, qui est renommé « régiment de Navailles-Saint-Geniez » après avoir été donné à Henri de Montaut, marquis de Navailles-Saint-Geniez, le pour participer à la guerre de Trente Ans. En 1646, le régiment participe au combat du passage de la Mora, aux sièges d'Orbitello, de Piombino et de Portolongone. Il reste en Italie jusqu'en 1650 puis est envoyé en Guyenne ou il participe durant la guerre des Lorrains au siège de Bordeaux, au siège de Cognac en 1651 et au siège de Saintes en 1652. En 1653, il est affecté à l'armée de Catalogne et il participe à l'expédition de Naples en 1656. À l'armée de Piémont en 1657 il se trouve au siège de Mortare en 1658. Le , il prend le nom de régiment de Lamothe.

C'est l'ancien régiment des Gardes du Roi de Navarre, qui est renommé « régiment de Navarre » après son admission dans l'armée royale le lorsque Henri III de Navarre monte sur le trône sous le nom d'Henri IV. Le 2 compagnies du régiment sont tirées pour permettre de former le régiment Royal-Bombardiers. Le plusieurs compagnies du régiment sont tirées pour permettre de former le régiment Bigorre. Le plusieurs compagnies du régiment forment le régiment d'Albigeois (1692-1714). Le il reçoit l'incorporation du régiment de Maisonthiers et du régiment d'Hoccart. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Thiérache. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment d'Armagnac. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Quercy. Le « régiment de Navarre » est devenu depuis la Révolution le 5e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment des Navires
Le régiment des Navires a été organisé en 1663 avec les débris des régiments des Galères et des Isles. Il participe à l'expédition d'Afrique en 1664. Il passe cette même année au service de la Compagnie des Indes qui venait d'être constituée par Colbert.

Ce régiment qui est levé le , pour la guerre franco-espagnole, par Philibert, marquis de Nérestang, est renommé régiment de Chappes en 1611. Il reprend le nom de régiment de Nérestang en 1631 et est renommé régiment de Sainte-Mesme en 1645.

  • Régiment de Nérestang (1622-1623)
Le régiment est levé le par Jean-Claude, marquis de Nérestang pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. En 1622, il participe aux sièges de Saint-Antonin et de Montpellier et est licencié le .

  • Régiment de Nérondes
Le régument est levé le par N. de Nérondes dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Il est licencié en .

  • Régiment de Nesde
Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de La Troche pour participer au blocus de Poitiers. Il est licencié la même année.

  • Régiment de Nesmond Régiment lorrain
Ce régiment lorrain est amené en , par N. de Savigny de Nesmond, pour l'expédition de Sedan. Congédié la même année, il est rappelé le et est licencié au mois d'août.

Ce régiment lorrain est levé le par Louis, marquis de Nettancourt. Il prend le nom de régiment de Dampierre (1652-1689) le .

C'est l'ancien régiment de Vaubécourt, qui est renommé « régiment de Nettancourt » en 1695 et qui prend le nom de régiment de Mailly en 1704.

Le régiment de Neustrie est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 1er et 3e bataillons du régiment de Normandie. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Champagne. Le « régiment de Neustrie » est devenu depuis la Révolution le 10e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment de Neuvy Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en 1585 par Bertrand de Mellet de Fayolles de Neuvy pour la huitième guerre de Religion. En 1586, il participe à la défense de Marans et 1587 à la bataille de Coutras. En 1586 il est à la prise de Villebois. Le mestre de camp y est tué et est remplacé par Hector de Préaux, qui donne son nom au régiment.

  • Régiment de Nice (1688-1690) Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est admis le au service de France. Le , après la défection du duc de Savoie Victor-Amédée, le régiment est cassé et incorporé dans le régiment de Montroux.

C'est l'ancien régiment de Saint-Laurent, qui prend le titre « régiment de Nice » le du nom du comté de Nice, qui venait d'être conquis. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d’Augsbourg, il participe au siège de Namur et à la bataille de Steinkerque en 1692, à la bataille de Neerwinden et au siège de Charleroi en 1693, à la défense de Namur en 1695 puis il sert sur la Meuse et la Moselle jusqu'à la paix. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, le régiment rejoint l'armée d'Allemagne en 1702 avec laquelle il participe aux prises de Trèves et de Traerbach, aux sièges de Brisach et de Landau et à la bataille de Speyerbach en 1703, et à la de Höchstädt en 1704. Affecté à l'armée de Flandre en 1705, il assiste à la bataille de Ramillies en 1706, et à la bataille d'Audenarde en 1708. Il est donné le au marquis de Sérent, fils aîné du marquis de Saint-Laurent. Il se trouve à la défense de Mons en 1709, à la défense d'Aire en 1710 puis sert en Flandre jusqu'à la paix. Il est donné le au deuxième fils du marquis de Saint-Laurent puis il est donné le au troisième fils du marquis de Saint-Laurent puis il est donné le à Louis-François de Damas, marquis d'Anlezy, gendre du marquis de Saint-Laurent. Il participe à la Guerre de Succession de Pologne dans le l'armée d'Allemagne avec laquelle il se trouve au siège de Kehl en 1733, au siège de Philippsbourg en 1734. Pour la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Bohême, avec laquelle il participe à la prise de Prague en 1741, à la bataille de Sahay et à la défense et retraite de Prague en 1742. Revenu en Bavière, il assiste à la bataille de Dettingen en 1743 puis il rejoint l'armée du Bas-Rhin en 1744 avec laquelle il se trouve au siège de Fribourg. Donné le à Louis-Gilbert-Gaspard, comte de Châteaugay de La Queuille et rejoint l'armée de Flandre en 1746 en participant aux prises de Mons et de Charleroi, et à la bataille de Rocoux de 1746, à la bataille de Lauffeld en 1747 et au siège de Maastricht en 1748. Il se trouve au camp de Valence en 1755, à la Expédition de Minorque en 1756 et est placé en 1757 sur les côtes de Bretagne. Il est donné en à Jacques-Gabriel-Louis Le Clerc, marquis de Juigné, puis au vicomte de La Tournelle, et en 1761 au chevalier de La Tour du Pin avec lequel il participe à la défense de Belle-Île en 1761. Il est incorporé le dans le régiment de Lyonnais. Les cinq drapeaux d'ordonnance du régiment de Nice avaient le fond rouge, avec une bordure bleue, ondée en dedans, autour du drapeau et autour de chaque carré; chaque carré était, en outre, traversé par une bande ondée bleue en diagonale. L'uniforme consistait en habit, culotte, collet et parements blancs; veste rouge; boutons jaunes; poches en long garnies de trois boutons, autant sur les manches; chapeau bordé d'or.

  • Régiment de Nivernais (1628-1629)
Ce régiment est levé sous ce titre en par Charles de Gonzague, duc de Nevers. Il est envoyé en Piémont au secours du duc de Mantoue, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il est licencié en 1629.

Ce régiment est créé sous ce titre le et formé avec des compagnies du régiment de Picardie. Il est donné à Paul-Sigismond de Montmorency-Luxembourg, comte de Luxe, remplacé par Élie de Castelmoron, comte de Belzunce. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il se trouve au siège de Mons en 1691, au siège de Namur en 1692 puis rejoint l'armée d'Italie avec laquelle il assiste à la bataille de La Marsaille en 1693, et au siège de Valenza[7] en 1696, avant de passer à l'armée de la Meuse en 1697. Donné en à un membre de la famille Montmorency-Luxembourg, il participe à la guerre de Succession d'Espagne dans l'armée d'Allemagne, et se trouve à la bataille de Friedlingen en 1702, au siège de Kehl et à l'expédition de Bavière en 1703, à la bataille d'Höchstädt en 1704. Il est donné le à Paul-Hippolyte de Sanguin, chevalier de Livry qui le mène à l'armée de la Moselle en 1705, à l'armée du Bas-Rhin en 1706, à l'armée de Flandre en 1707, à la bataille d'Audenarde en 1708, à la bataille de Malplaquet en 1709, à la bataille d'Arleux en 1711, à la bataille de Denain, aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712 et aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est donné à Jean-Théophile de Béziade, marquis d'Avaray. Engagé dans la guerre de Succession de Pologne il est affecté à l'armée d'Italie en 1733 et participe à aux batailles de Parme et de Guastalla en 1734 durant laquelle le régiment se couvre de gloire mais le colonel s'y fait tuer. Il est donné le à Charles de Béziade, marquis d'Avaray, frère du précédent. Le régiment rentre en France en 1736 puis il fait les campagnes de Corse de 1739 à 1741. Pour la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre en 1742, l'armée du Bas-Rhin, et participe à la bataille de Dettingen en 1743, à la prises d'Ypres et de Furnes en 1744. Il est donné en à Louis d'Astorg d' Aubarède, marquis de Roquépine et se trouve au siège de Tournai, à la bataille de Fontenoy, aux prises de Termonde, d'Audenarde et d'Ath en 1745, au siège de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746 puis il passe en Provence et est donné le à Charles-François Just, marquis de Monteils qui mène l'unité à la conquête du comtéde Nice et à la défense de la rivière de Gênes jusqu'à la paix. Il prend le titre de régiment La Marche-Prince après avoir été donné le à Louis-François-Joseph de Bourbon-Conti, comte de La Marche. Les deux drapeaux d'ordonnance du régiment de de Nivernais avaient dans chaque carré trois bandes perpendiculaires à la hampe, une feuille morte, une bleue et une isabelle, en commençant par le haut.

C'est l'ancien régiment d'Eu, qui est renommé « régiment de Nivernais » le et qui prend le titre de régiment du Maréchal de Turenne le .

  • Régiment de Noailles (1616-1634)
Ce régiment est levé le , par François comte de Noailles. Il sert en Auvergne et est réformé le après la paix de Loudun. Rétabli le pour la guerre de Trente Ans, il participe au siège de la Mothe et est licencié après la campagne.

  • Régiment de Noailles (1639-1646)
C'est l'ancien régiment de Montclar, qui est renommé « régiment de Noailles » en 1639. Le régiment quitte alors l'Italie et passe en Picardie et participe au siège et bataille de Thionville en 1639 et au siège d'Arras en 1640. Il retourne en Italie en 1641 et se trouve à la prise de Coni, puis aux prises de Collioure et de Perpignan en 1642, à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643. Il est mis en garnison à Perpignan en 1644 et prend le nom de régiment du Breuil après avoir été donné à Georges du Breuil.

  • Régiment de Noailles (1650-1652)
Le régiment est levé le par Anne, comte de Noailles. Durant la fronde, il participe au siège de Bordeaux en 1650 puis il est envoyé à l'armée de Catalogne en 1651. Il est licencié après la campagne de 1652.

  • Régiment de Noailles (1677-1678)
Le régiment est levé le par Anne, duc de Noailles. Envoyé à l'armée de Catalogne, il participe au combat d'Espouilles[188],[189] et à la prise de Puycerda en 1677. Il est licencié le .

  • Régiment de Noailles (1689-1691)
Le régiment est formé le des milices de Roussillon, par Anne-Jules, duc de Noailles. Il est incorporé le dans un autre régiment levé par le duc de Noailles (le régiment de Noailles (1691-1704)).

Ce régiment est formé le , par Anne-Jules, duc de Noailles, du bataillon de Massas du régiment de Normandie. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il est affecté à l'armée de Roussillon et se trouve au siège de Roses (ca) en 1693, à la bataille du Ter, et aux prises de Gérone (ca), de Palamos (ca), d'Ostalrich, et de Castelfollit en 1694, puis il rejoint l'Italie, et assiste au siège de Valenza[7] en 1696 avant d'être dirigé sur l'armée de la Meuse en 1697. Il engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, à l'armée d'Allemagne en 1701 il participe au siège de Kelh et à la campagne de Bavière en 1703. Il prend le nom de régiment de Beaufermés après avoir été donné en 1704 à N. de Beaufermés.

C'est l'ancien régiment de Guiche, qui est renommé « régiment de Noailles » le et qui prend le nom de régiment de Coëtquen le .

C'est l'ancien régiment d'Estaing, qui est renommé « régiment de Noailles » en 1734 et qui prend le nom de régiment de Custine le .

  • Régiment de Nocé
Le régiment est levé le par N. de Nocé, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Cette même année il se trouve au siège de La Mothe puis il sert en Lorraine et en Alsace avant de participer au siège de Moyenvic en 1639 et d'être licencié après cette campagne.

  • Régiment de Noé
Le régiment est levé le 1er janvier 1706 par Marc Roger, marquis de Noé[190]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est armée de Roussillon, et il participe à la défense de Sète en 1710, au de Gérone (ca) en 1711, au siège de Barcelone en 1714. Il est incorporé le dans le régiment de La Marine et dans le régiment d'Anjou (1671-1753).

  • Régiment de Nogaret (1580-1580)
Le régiment est levé le par Jean Louis de Nogaret, duc d'Épernon dans le cadre de la septième guerre de Religion. Il participe au siège de La Fère et est licencié la même année après la paix du Fleix.

  • Régiment de Nogaret (1705-1714)
C'est l'ancien régiment d'Aubigné (1702-1705), qui est renommé « régiment de Nogaret » après avoir été donné le à François Louet de Calvisson, marquis de Nogaret. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il se trouve à la bataille d'Harelbecke[174] en 1711. Il est licencié le .

  • Régiment de Noirmoutier
C'est l'ancien régiment de Bellefonds, qui, après avoir été détruit en 1644 à la bataille de Fribourg est rétabli sous le nom de « régiment de Noirmoutiers » le par Louis de La Trémouille, duc de Noirmoutiers. Affecté à l'armée de Picardie, il participe aux sièges de Courtrai[52] et de Dunkerque en 1646, aux siège d'Ypres et bataille de Lens en 1648. Il sert en Anjou en 1649 puis assiste au siège et à la bataille de Rethel en 1650 avant de rejoindre l'armée de Guyenne en 1652 puis l'armée de Catalogne en 1653 avec laquelle il se trouve au siège de Gérone et, en 1654, à la prise de Puycerda. Il prend le nom de régiment de Vitry après avoir été donné en 1656 à N. de Vitry. Il reprend le nom de régiment de Noirmoutiers après avoir été rendu le au duc de Noirmoutiers. Il est licencié le .

Voir à Bandes

  • Légion de Normandie
Elle est formée par ordonnance du avec les anciens francs-archers de la province de Normandie et disparait après 1563.

C'est l'ancien régiment du Maréchal d'Ancre, qui prend le titre de « régiment de Normandie » le après l'assassinat du Maréchal d'Ancre. Le un bataillon du « régiment de Normandie » forme le Régiment de Bresse (1684-1762). Le , le bataillon de Massas du « régiment de Normandie » forme le régiment de Noailles (1691-1704). Le le bataillon d'Arnaud du « régiment de Normandie » forme le régiment de Puynormand. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bueil. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Roussilles. Un bataillon du régiment qui se trouvait dans les colonies de la mer des Indes est amalgamé, le , avec des détachements des régiments Royal-Comtois, régiments de Clare]] et d'Artois pour former les régiments coloniaux de l'Île-de-France et de l'Île-de-Bourbon. Par ordonnance royale du , les 1er et 3e bataillons du régiment forment le régiment de Neustrie. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Normandie » est devenu depuis la Révolution le 9e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment de Nothaft Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Kalembach, qui est renommé « régiment de Nothaft » après avoir été donné au colonel N. Nothaft, en 1641. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il participe à la bataille de Rocroi en 1643 avant de rejoindre l'armée d'Allemagne jusqu'à son licenciement le

  • Régiment de Nuaillé
Le régiment est levé le par Charles-Germain Le Mastin, comte de Nuaillé[191]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre puis il passe sur la Moselle en 1706, revient en Flandre en 1707 et participe à la bataille d'Audenarde en 1708. Il est incorporé le dans le régiment de Piémont.

  • Régiment de Nupcès
C'est l'ancien régiment de Desclos, qui prend le nom de « régiment de Nupcès » en 1705 après avoir été donné à N. de Nupcès. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Italie et sur les Alpes. Il prend le nom de régiment de Lespinay en 1711 après avoir été donné à N. de Lespinay.
Sommaire :
  • Régiment d'O'Bergheiz Régiment irlandais
C'est l'ancien régiment de Berwick-Étranger (1702-1704), qui est renommé « régiment d'O'Bergheiz » après avoir été donné en 1704 à N. O'Bergheiz. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment d'O'Davan après avoir été donné en 1708 à N. O'Davan.

  • Régiment d'Oberkampf Régiment suisse
Le régiment, suisse, est levé le par Henri Oberkampf et qui prend le nom de régiment de Polier après avoir été cédé immédiatement à Jean Polier, de Berne.

Ce régiment irlandais, commandé par le colonel Daniel O'Brien (1693) (en) vicomte de Clare (en) passe au service de la France le et est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il prend le nom de régiment de Leé (1693-1694) le après avoir été donné à André de Lée. Après avoir porté les noms de régiment de Talbot de 1694 à 1696 et de régiment de Clare de 1696 à 1706, il reprend le nom de « régiment d'O'Brien » le après avoir été donné à Morogh O'Brien. Le il prend une nouvelle fois le nom de régiment de Clare après avoir été donné à Charles O'Brien de Clare.

  • Régiment d'O'Davan
C'est l'ancien régiment d'O'Bergheiz, qui est renommé « régiment d'O'Davan » après avoir été donné en 1708 à N. O'Davan. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est incorporé en 1713 dans les régiments irlandais.

  • Régiment d'O'Donnel Régiment irlandais
C'est l'ancien régiment de Fitzgerald, qui est renommé « régiment d'O'Donnel » après avoir été donné le à Daniel O'Donnel de Tyrconnel (en)[102]. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille de Malplaquet en 1709, à la bataille d'Arleux en 1711, à la bataille de Denain, et aux prises de Douai et du Quesnoy en 1712, et aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est incorporé le dans le régiment de Clare.

Ce régiment irlandais est levé le par David O'Gilwy, comte d'Airely, et formé avec les débris des corps jacobites écrasés à la bataille de Culloden. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre et participe au siège de Maastricht en 1748. Après la paix, il se trouve au camp d'Aimeries en 1753 et au camp de Calais en 1756. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, il sert sur les côtes de Flandre en 1758 et 1759 puis à l'armée d'Allemagne en 1760 et participe aux campagnes de 1761 et 1762 en Flandre. Il est incorporé le dans le régiment de Clare. Ce régiment portait habit bleu, doublure, veste, parements culotte et collets rouges, parement petit, carré et sans boutons; douze boutons à l'habit et autant à la veste, trois sur chaque poche de la veste, boutonnières et boutons jaunes, pattes de poches ordinaires garnies de trois boutons et boutonnières, chapeau bordé d'or.

  • Régiment d'Oëhm Régiment allemand
Ce régiment allemand, sous le commandement du colonel Jean-Bernard Oëhm, est admis au service de la France en , dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Allemagne sous les commandements de Condé et de Turenne jusqu'en 1648. Licencié le , il est rétabli le puis il est licencié à la fin de cette année.

  • Régiment d'Oléron (1648-1651)
Le régiment est levé sous ce titre le par Louis de Foucaud, comte du Daugnon, pour tenir garnison à l'île d'Oléron. Il devient un régiment frondeur en 1650, et il est licencié en .

  • Régiment d'Oléron (1648-1651)
Le régiment est levé sous ce titre le et donné à N. chevalier de Tillières. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes françaises et en Flandre jusqu'à la paix de Riswick. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée de Flandre en 1701, et passe en Espagne en 1703 et participe à l'expédition de Portugal en 1704 et rejoint l'armée d'Andalousie en 1705et se trouve au siège de Barcelone en 1706 à 1707. Donné le à Jean de Layser, marquis de Siougeat avec lequel il participe à la prise de Lérida en 1707, à la prise de Tortose en 1708, rejoint l'armée de Roussillon en 1710, participe à la défense de Sète, et à la prise de Gérone (ca) en 1710, puis il rejoint l'armée de Dauphiné en 1711 et 1712 et retourne en Espagne pour se porter au secours de Gérone (ca) en 1712 et au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié le après la paix.

C'est l'ancien régiment de Sanzay, qui donné le , à Charles-Paul Sigismond de Montmorency-Luxembourg, duc d'Olonne est renommé « régiment d'Olonne ». Engagé dans la guerre de la Quadruple-Alliance il se trouve à l'armée des Pyrénées en 1719. Il prend le nom de régiment de Ligny après avoir été donné le à Anne de Montmorency-Luxembourg, comte de Ligny.

  • Régiment d'Onzain
C'est l'ancien régiment d'Alluye, qui, après avoir été donné à N. de Vibraye, comte d'Onzain, est renommé « régiment d'Onzain » en 1638. Il est licencié en 1639.

  • Régiment d'O'Reilly Régiment irlandais
Ce régiment irlandais est levé le , par N. d'O'Reilly dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé au secours de Mayence en 1635, il rejoint l'armée de Picardie en 1636, puis l'armée de Roussillon en 1639 avec laquelle il est envoyé au secours de Salses. Il rejoint l'armée d'Italie en 1640 et est licencié en 1641.

  • Régiment d'Oraison
Le régiment est levé, en Provence en , par André d'Oraison de Soleillas, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il sert en Guyenne et est licencié après la campagne.

  • Régiment d'Oribeau
Ce régiment est levé le , par N. d'Oribeau dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont et est licencié en .

  • Régiment d'Orléanais (1597-1598)
Ce régiment est levé sous ce titre et sur le pied de 1 550 hommes, le , dans les provinces d'Orléanais et de Touraine. En 1597, il se trouve au siège d'Amiens et est licencié et renvoyé aux garnisons.

Ce régiment est levé sous ce titre le , et donné à René, marquis de Mailly. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert en Flandre jusqu'à la paix de Riswick. Il est donné en 1700 à N. marquis de La Boulaye. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée de Flandre en 1701, il reprend seul Huy en 1702 par un coup de main qui le couvre de gloire, puis il rejoint l'armée de la Moselle en 1703 et participe à la défense de Traërbach, passe sur le Rhin, et se trouve au siège de Brisach, où il est mis en garnison. Il passe à l'armée des Alpes de 1705 à 1707, et assiste au siège de Nice puis rejoint l'armée du Rhin en 1708. Il est donné le à Marie-Joseph de Brancas, marquis d'Oyse et est licencié le .

C'est l'ancien régiment d'Anjou-Étranger, qui prend le titre de « régiment d'Orléans » en 1660. Le il absorbe le |régiment du Duc d'Anjou (1647-1661). Le six compagnies sont tirées du « régiment d'Orléans » pour former le régiment de Chartres. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Labour. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Champagne. Le « régiment d'Orléans » est devenu depuis la Révolution le 44e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment d'Ormoy
C'est l'ancien régiment de Brosses qui prend le nom de « régiment d'Ormoy » après avoir été donné en 1711 à N. d'Ormoy. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert toujours dans les garnisons. Le régiment est licencié en 1714.

C'est un régiment, levé le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Alphonse d'Ornano et sert en Languedoc. Durant la huitième guerre de Religion, il défend Pont-Saint-Esprit en 1586, chasse les ligueurs de Lyon en 1594, sert en 1596 en Provence et en 1597 dans le Roussillon. Le le régiment est donné à Jean-Baptiste d'Ornano, comte de Montlaur, fils du précédent colonel, et effectue les campagnes de 1600 et 1601 en Savoie. Donné à Henri François Alphonse d'Ornano de Mazargues, frère du précédent participe aux rébellions huguenotes. Son mestre de camp est tué devant Montpellier en 1622. Le régiment est licencié .

  • Régiment d'Oroze Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. d'Oroze. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Castelmoron, qui, après avoir été donné à François de Béthune-Sully, comte d’Orval, est renommé « régiment d'Orval » en 1646 et qui prend le nom de régiment de Cugnac en 1647.

  • Régiment d'O'Sullivan Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le par N. O'Sullivan, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Champagne, il participe au siège de Clermont-en-Argonne en 1654[104]. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.

  • Régiment d'Ourches
Ce régiment est levé le par N. comte d'Ourches. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Italie. Il prend le nom de régiment du Boulay après avoir été donné en 1705 à N. du Boulay.

C'est l'ancien régiment de Vendôme, est renommé « régiment d'Ourouer » en 1726 et qui prend le nom de régiment de Stainville (1743-1745) en 1743.

  • Régiment d'Oyse
C'est l'ancien régiment de Brancas (1702-1709), qui est renommé « régiment d'Oyse » après avoir été donné le à Marie-Joseph de Brancas, marquis d'Oyse, et engagé dans la guerre de Succession d'Espagne. Il prend le nom de régiment de Labadie après avoir été donné le à N. Labadie.
Sommaire :
  • Régiment du Palais
Le régiment est levé le par N. du Palais, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Franche-Comté est licencié après la campagne.

  • Régiment de Palliers
Le régiment est levé en par N. de Palliers, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Catalogne et est licencié en 1645.

  • Régiment de Palluau (1645-1647)
Ce régiment est levé le par Philippe de Clérambaut, comte de Palluau, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il rejoint l'armée d'Allemagne, avec laquelle il participe à la bataille de Nördlingen en 1645. Il est affecté à l'armée d'Italie en 1646 et se trouve au siège d'Orbitello cette même année. Le le régiment de Palluau (1645-1647) et le régiment de Gassion (1647-1647) sont réunis en un seul corps de deux bataillons, qui prend le titre officiel de régiment de Palluau (1647-1665).

Ce régiment est formé avec les anciens régiment de Palluau (1645-1647) et régiment de Gassion (1647-1647) qui sont réunis, le , en un seul corps de deux bataillons, sous le nom de « régiment de Palluau » et qui prend le nom de régiment de Sourches (1665-1675) le .

  • Régiment de Pannat Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé dans le Vivarais en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Castelpers vicomte de Pannat. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Pantoka Régiment wallon
Ce régiment wallon passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. Pantoka, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et il prend le nom de régiment de Billand après avoir été donné en 1709 à N. baron de Billand.

  • Régiment de Paquiers
Ce régiment est levé le , dans le cadre la guerre franco-savoyarde, par Laurent d'Allemans, vicomte de Paquiers. Il sert en Savoie et est licencié après la paix de Vervins.

  • Régiment de Parabère (1568-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Jean de Beaudéan de Parabère. Il sert en Guyenne et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Parabère (1587-1590) Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Jean de Baudéan de Parabère. en 1587, le régiment participe à la bataille de Coutras et en 1588 aux prises de Niort et de Maillezais. En 1589 il se porte au secours de Tours puis en 1590 il participe à l'attaque des faubourgs de Paris et la reprise de Corbeil. Il est licencié en 1590.

  • Régiment de Pardaillan (1567-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , en Guyenne, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Jacques de Ségur, baron de Pardaillan[193],[194]. L'unité rejoint le prince, Louis Ier de Bourbon-Condé, après la bataille de Saint-Denis. En 1568, il participe au siège de Chartres et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Pardaillan (1592-1594)
Ce régiment est levé le , dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Pierre d'Escodeca, baron de Boësse-Pardaillan. Le régiment participe au siège de Rouen et est incorporé dans le régiment de Navarre le .

  • Régiment de Paris
Ce régiment est levé sous ce titre le par Louis-Charles d'Albert duc de Luynes. Il participe au blocus de Paris et est licencié en .

  • Régiment du Passage
C'est l'ancien régiment de Maugiron (1630-1639), qui après avoir été donné à Aymard de Poisieux, marquis du Passage est renommé « régiment du Passage » le . Il est présent au siège de Turin en 1640, au combat d'Ivrée et à la prise de Coni en 1641. Il passe à l'armée de Catalogne en 1642 et se trouve à la prise de Tortose. Il retourne à l'armée d'Italie en 1643 et participe à aux prises d'Asti et de Trino et à la prise de Santia en 1644. Affecté à l'armée d'Allemagne en 1645 il participe aux batailles de Mariendal et de Nordlingen, et aux prises d'Heilbronn et de Trèves, au siège d'Augsbourg en 1646, à la prise de Tubingen en 1647 et au combat de Zusmarhausen en 1648. Le régiment suit ensuite la fortune de Turenne en 1650 avec qui il est engagé aux combats et batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652 aux prises de Vervins, de Rethel, de Mouzon et de Sainte-Ménéhould en 1653, au sièges de Stenay et de Le Quesnoy en 1654 à ceux de Landrecies et de Condé en 1655 puis à sa défense en 1656. Il est ensuite présent à la prise de Saint-Venant en 1657, à la bataille des Dunes, aux prises de Dunkerque, de Dixmude, de Gravelines, d'Audenaërde et d'Ypres en 1658. Il est licencié le .

  • Régiment de Pavillac
Ce régiment est levé en 1572 par N. de Pavillac pour la quatrième guerre de Religion. Il participe au siège de La Rochelle, ou son mestre de camp est tué, et par manque de moyens du Trésor royal le siège est levé et le régiment licencié le .

  • Régiment de Payzac où régiment de Paysac, régiment de Paysat
C'est l'ancien régiment de Tournon (1702-1709), qui prend le nom de « régiment de Payzac » le après avoir été donné à François Dumas, comte de Payzac (où Paysac, Paysat). Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est envoyé sur les lignes de la Lauter en 1710 et sur les Alpes de 1711 à 1713. Il est incorporé le dans le régiment du Dauphin.

C'est l'ancien régiment de Toulouse (1684-1737), qui prend le titre de « régiment de Penthièvre » en 1737. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Penthièvre » est devenu depuis la Révolution le 78e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Grancey, qui est renommé « régiment de Perche » le et qui reprend de nouveau le nom de régiment de Grancey en 1639.

C'est l'ancien régiment de Soissons (1676-1690), qui prend , le nom de « régiment de Perche » après que Louis XIV, mécontent Louis-Thomas de Savoie, comte de Soissons, lui retire son régiment, et met celui-ci sur le pied ordinaire en lui donnant le titre de la province de Perche. Le le « régiment de Perche » et le |régiment des Gardes-Lorraines sont réunis en un seul corps de deux bataillons, qui conserve le rang du « régiment de Perche » et qui prend le titre officiel de régiment des Gardes-Lorraines, que l'usage a transformé en celui de Gardes-Lorraines.

Le « régiment de Perche » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment du Dauphin. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Perche » est devenu depuis la Révolution le 30e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment de Périgord (1635-1636)
Ce régiment est levé sous ce titre, le , par N. marquis de Biron dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège de Corbie en 1636 puis il prend le nom de régiment de Rasilly après avoir été donné le à Charles, marquis de Rasilly.

Ce régiment est créé sous ce titre, le . Un bataillon du régiment qui se trouvait aux Antilles est amalgamé, le , avec des détachements des régiments de Bouillon, de Médoc, de Limousin et Royal-Vaisseaux pour former les régiments de la Martinique et de la Guadeloupe. Le , le régiment est porté à deux bataillons, en recevant l'incorporation du régiment de La Marche en prenant le nom de régiment de La Marche-Prince (1753-1775).

  • Régiment de Périgueux (1650-1650)
Ce régiment est levé sous ce titre le . Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Périgueux (1690-1698)
Ce régiment est formé le des milices de Périgueux par Louis du Bouchet de Sourches, comte de Montsoreau. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée de Flandre et est donné le à François de Briqueville, marquis de La Luzerne et participe à la bataille de Neerwinden en 1693. Il est donné le à François-Louis d'Hautefort, comte de Marqueyssac avec lequel il se trouve au siège d'Ath en 1697. Il est licencié le .

  • Régiment de Périgueux (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Périgueux et de Neufchâtel sous le commandement du chevalier Augustin Louis de Talleyrand-Périgord, remplacé en 1773 par le marquis Antoine Charles Guillaume, marquis de La Roche-Aymon[195]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Permangle (1695-1698)[34],[33]
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Bombelles du régiment de Champagne, pour Gabriel de Chouly de Permangle[196]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée du Rhin. Il est réformé le .

  • Régiment de Permangle (1702-1708)
Ce régiment est levé le par Gabriel de Chouly de Permangle[196]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert d'abord entre la Moselle et le Rhin, puis il passe en Flandre en 1708, et se distingue à la défense de Lille. Il prend le nom de régiment de Maulmont après avoir été donné le à N. de Maulmont.

  • Régiment de Perne
Le régiment est levé le par N. de Perne. Affecté à l'armée de Piémont, il est licencié la même année.

  • Régiment de Péronne
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Amiens, de Péronne et d'Abbeville sous le commandement du comte Gabriel Louis de Caulaincourt[27]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Perpignan
Ce régiment provincial est créé le à deux bataillons de dix compagnies chacun, et trois bataillons séparés, forts ensemble de trente-six compagnies avec les milices du Roussillon, pour la garde des places de la frontière franco-espagnole.

  • Régiment de Perraudière
Ce régiment est levé en , par N. de Perraudière, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1585 il participe au combat d'Angers et est licencié la même année.

  • Régiment de Perrault
Ce régiment est levé le par Jules-César de Fay, baron de Perrault, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de la Bassée en 1647, au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648. Il est envoyé à l'armée de Catalogne en 1649 puis à l'armée d'Italie en 1653. Il est licencié en .

  • Régiment de Perrauts
Le régiment est levé le par Annibal de Perrauts, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il sert en Languedoc et est licencié le . Rétabli le il est licencié en 1630.

  • Régiment de Perri (1674-1682) Régiment corse
Ce régiment corse est levé le par N. Ferri. Il sert en Sicile jusqu'en 1678 et est incorporé le dans le régiment Royal-Roussillon.

  • Régiment de Perri (1690-1715) Régiment corse
Ce régiment corse est levé le par le marquis Jean-Baptiste Perri, noble génois. Il participe à la guerre de la Ligue d'Augsbourg dans l'armée de Flandre, et se trouve au siège de Mons en 1691, au siège de Namur, et à la bataille de Steinkerque en 1692, à la prise d'Huy, à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693, et au siège d'Ath en 1697. Pour la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Allemagne en 1701, à l'armée de Bavière en 1703 et 1704. En 1705, il se trouve à la défense de Haguenau et parvient à s'échapper, l'épée à la main, en se retirant à Saverne, puis il participe à la reprise d'Haguenau en 1706, à la défense des lignes de la Lauter jusqu'en 1711, aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est licencié le .

  • Régiment de Persan
C'est l'ancien régiment de Nangis (1636-1641), qui est renommé « régiment de Persan » après avoir été donné le à François de Vaudelar, marquis de Persan. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il se trouve à la bataille de la Marfée en 1641, à la bataille de Rocroi et au siège de Thionville en 1643, à la bataille de Fribourg, à la conquête du Palatinat en 1644, à la bataille de Nordlingen, à la prise de Trèves en 1645, et aux prises de Courtrai[52] et de Dunkerque en 1646 avant de rejoindre l'armée de Catalogne en 1647. Il participe au siège d'Ypres, et à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris, au combat de Charenton et au combat de Valenciennes en 1649. Il prend parti pour la Fronde et est réformé le . Il est rétabli sous le nom de régiment de La Tour-Rauquelaure le après avoir été donné le 24 octobre de la même année à N. comte de La Tour-Rauquelaure.

  • Régiment de Perthuis (1702-1708)
Ce régiment est levé le par N. de Perthuis. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée du Rhin. Il prend le nom de régiment de Morogues après avoir été donné en 1708 à N. de Morogues.

  • Régiment de Perthuis (1712-1714)
C'est l'ancien régiment de Ghistelles, qui est renommé « régiment de Perthuis » le après avoir été donné à N.de Perthuis. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste jusqu'à la paix dans les garnisons de Flandre. Il est licencié en 1714.

  • Régiment de Peyregourde (1568-1569) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé dans le Rouergue en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Peyregourde. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il est complètement détruit, le au combat de Mensignac durant laquelle son mestre de camp est également tué.

  • Régiment de Peyregourde (1636-1639)
Ce régiment est levé le par N. vicomte de Peyregourde, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora (it) en 1636. Mis en garnison à Casal en 1639, il est licencié la même année.

  • Régiment de Peyrela Régiment wallon
Ce régiment wallon passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. Peyrela, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Storff après avoir été donné en 1710 à N. de Storff.

  • Régiment de Pézeux (1695-1698)
Ce régiment est formé le du 2e bataillon du régiment de Poitiers-Wallon (1688-1700) pour Clériadus de Pra-Balesseau, chevalier de Pézeux. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de Flandre et participe au siège d'Ath en 1697. Il est réformé le .

  • Régiment de Pézeux (1701-1702)
Ce régiment est levé le par Clériadus de Pra-Balesseau, chevalier de Pézeux. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée d'Allemagne. Il prend le nom de régiment de Lafons de La Ferté après avoir été donné le à N. de Lafons de La Ferté.

  • Régiment de Pfiffer (1562-1563) Régiment suisse
C'est l'ancien régiment de Tammann, qui est renommé « régiment de Pfiffer » après la mort de Gebhard Tammann tué le . En 1563, son successeur Louis Pfiffer[197], de Lucerne, participe à la tête de son régiment aux sièges d'Orléans et du Havre avant d'être congédié le .

  • Régiment de Pfiffer (1567-1567) Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé, par ordre du , par Louis Pfifier[197] de Lucerne. Le il est à Châlons-sur-Saône, le il se trouve à Château-Thierry, à Meaux le puis marche, le , sur Paris assiégée par les protestants avant de participer à la bataille de Saint-Denis. Après avoir protégé Charles IX d'une tentative d'enlèvement de la part des cavaliers protestants de Condé, le roi de France leur donne le nom de Garde Suisse du Roi.

  • Régiment de Pfiffer (1657-1659) Régiment suisse
Ce régiment suisse est amené en par Jost Pfiffer de Wyher, de Lucerne. Affecté à l'armée de Picardie il est licencié le .

Ce régiment est levé le par François Pfiffer de Wyher[198]. Il prend le nom de régiment de Hessy le .

  • Régiment de Pfiffer (1702-1715) Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par Louis Pfiffer de Wyher dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Attaché à l'armée de Flandre il participe à la bataille d'Ekeren, en 1703, à la bataille de Ramilies en 1706 avant d'être envoyé pour la défense de la Provence en 1707. Réaffecté à l'armée de Flandre en 1708 il se trouve cette année là à la bataille d'Audenarde, à la défense de Lille puis en 1709 à la défense de Tournai. En 1711, il se trouve à la bataille d'Arleux et en 1712 à la bataille de Denain et aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il participe en 1713 au siège de Landau et est licencié après les traités d'Utrecht.

C'est l'ancien régiment de Reding (1756-1763), qui est renommé « régiment de Pfiffer » le et qui prend le nom de régiment de Sonnenberg le .

  • Régiment de Phalsbourg (1596-1598) Régiment lorrain
C'est l'ancien régiment de Lorraine, qui après avoir fait sa soumission en 1596, est renommé « régiment de Phalsbourg » du nom de son mestre de camp, le prince de Phalsbourg. Il est licencié le , après la paix de Vervins qui met fin à la huitième guerre de Religion.

  • Régiment de Phalsbourg (1629-1632)
C'est l'ancien régiment de Joinville, qui est renommé « régiment de Phalsbourg » en 1629 et qui prend le nom de régiment de Chamblay en 1632.

  • Régiment de Pibrac
Le régiment est levé le par N. du Faur baron de Pibrac, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il sert en Guyenne et est licencié le .

  • Régiment de Picard Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, formé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par le chevalier Picard. En 1589, il participe à la défense de Paris et en 1590 aux défenses d'Argentan et du château de Caen. En 1591 et 1592, il est engagé dans la défense de Rouen durant lequel le mestre de camp, le chevalier Picard, est tué le . Il est remplacé par le capitaine Péricaud de La Lande et le régiment en licencié après la levée du siège.

Voir à Bandes

  • Légion de Picardie
Elle est formée par ordonnance du avec les anciens francs-archers de la province de Picardie et disparait après 1570.

Ce régiment est formé, en 1776, avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Picardie. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. En 1778, il reçoit le bataillon provincial d'Amiens. Il garde le nom de « régiment de Picardie » de 1776 à 1780, ou il prend le nom de régiment Colonel-Général.

C'est l'ancien régiment de Sérillac, qui prend le titre de « régiment de Picardie » en 1585. Le la compagnie d'Iverny est tirée du régiment de Picardie pour former le noyau]du régiment de Flandre. Le , le bataillon de Garanné du « régiment de Picardie » forme le noyau du Régiment de Béarn (1684-1762). Le , le régiment de Nivernais (1684-1753) est formé avec des compagnies du « régiment de Picardie ». Le , le Régiment de Brie (1684-1762) est formé avec des compagnies du « régiment de Picardie ». Le un bataillon du « régiment de Picardie » forme le régiment de Blaisois. Le le bataillon de Beausire du « régiment de Picardie » forme le régiment de Serville. Le le bataillon de Nollet du « régiment de Picardie » forme le régiment de Sézanne. Le le bataillon de Boisrargues du « régiment de Picardie » forme le régiment du Chevalier de Damas. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Enonville (où régiment Denonville). Le il reçoit l'incorporation du régiment de Villemort. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Chalmazel. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Saint-Germain-Beaupré. En 1776, le « régiment de Picardie » est partagé en deux régiments : Le premier régiment, formé avec les 2e et 4e bataillons qui garde le nom de régiment de Picardie (1776-1780) de 1776 à 1780, avant de prendre le nom de régiment Colonel-Général en 1780. Le deuxième régiment qui est composé des 1er et 3e bataillons, prend le titre de régiment de Provence (1776-1780) de 1776 à 1780, avant de reprendre le nom de « régiment de Picardie » en 1780. Ce « régiment de Picardie » est devenu depuis la Révolution le 2e régiment d'infanterie de ligne.

  • Bandes de Piémont
Voir à Bandes

C'est l'ancien régiment de Brissac (1569-1585), qui est renommé « régiment de Piémont » en 1585. Le il est renforcé par l'incorporation du régiment de Beauce (1635-1641). Le 2 compagnies du « régiment de Piémont » sont tirées pour permettre de former le régiment Royal-Bombardiers. Le , le 3e bataillon du « régiment de Piémont » forme le Régiment de Cambrésis (1684-1775). Le du bataillon de Laroque du « régiment de Piémont » forme le régiment du Biez (1695-1698). Le il reçoit l'incorporation du régiment de Nuaillé. Par ordonnance royale du , les 1er et 3e bataillons du régiment forment le régiment de Blaisois. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Languedoc (1778-1789). Le « régiment de Piémont » est devenu depuis la Révolution le 3e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Piennes
Le régiment est levé le par Antoine de Brouilly, marquis de Piennes[199],[200], pour tenir garnison à Ardres. Il prend le nom de régiment de Rouville après avoir été donné le à Henri-Louis, marquis de Rouville.

  • Régiment de Pierrefonds
Le régiment est levé le par N. de Pierrefonds. Il sert en Picardie et est licencié la même année.

Ce régiment wallon est levé le par N. de Piettemont dans le cadre de la guerre de Hollande. Il participe à la bataille de Cassel, durant laquelle le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Famechon après avoir été donné le à Ignace de Belvalet, comte de Famechon.

  • Régiment de Piffonel
C'est l'ancien régiment de Gensac (1702-1711), qui est renommé « régiment de Piffonel » après avoir été donné en à N. de Piffonel. Il est licencié en 1714.

  • Régiment de Piles (1567-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Armand de Clermont, baron de Piles, et formé de vieux soldats périgourdins et gascons. L'unité rejoint le prince, Louis Ier de Bourbon-Condé, après la bataille de Saint-Denis. En 1568, il accompagne, la reine de Navarre, Jeanne d'Albret, à Eymet et La Rochelle puis participe au siège de Chartres. En 1569, le régiment de Piles se trouve à la bataille de Jarnac, au combat de La Roche-l'Abeille, au siège de Poitiers, à la bataille de Moncontour, et à la défense de Saint-Jean d'Angély. Le régiment est licencié à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Piles (1592-1592)
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Clermont, baron de Piles. Le régiment participe à la défense de Rouen et est licencié la même année.

  • Régiment de Piles (1630-1636)
Ce régiment est levé le , dans le cadre la guerre de Succession de Mantoue, par Pierre Paul de Fortia, baron de Piles. En 1630, il participe aux combats de Veillane et du pont de Carignan puis il est réformé le . Rétabli le , il sert en Languedoc et est réformé la même année. Rétabli le il est affecté à l'armée d'Italie et est engagé au siège de Valenza[66] puis licencié le .

C'est l'ancien régiment de Montfort, qui est renommé « régiment de Piquigny » le après avoir été donné à Charles-François d'Albert d'Ailly, duc de Piquigny[182]. Il se trouve au camp de la Sambre en 1727 et il prend le nom de régiment de Rosnyvinen après avoir été donné le , au commencement de la guerre de Succession de Pologne, à Joachim-Amaury-Gaston, marquis de Rosnyvinen.

  • Régiment de Pisançon
Le régiment est levé le par N. de Pisançon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée d'Italie jusqu'en 1706. Il prend le nom de régiment de La Villemeneust en 1707 après avoir été donné à N. de Lesquen de La Villemeneust.

C'est l'ancien régiment de Grand-Villard, qui est renommé « régiment de Planta » le et qui prend le nom de régiment d'Arbonnier le .

  • Régiment de Plassac Régiment protestant
Ce régiment est levé en 1585 par N. de Plassac pour la huitième guerre de Religion. En 1586, il participe au siège de Soubise et est licencié en 1587.

  • Régiment de Platner Régiment polonais
Ce régiment polonais, sous le commandement du colonel N. Platner, est admis au service de France le . Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe au siège de Dunkerque en 1646, au siège de Dixmude en 1647, au siège d'Ypres, à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, au secours de Guise, au siège et bataille de Rethel en 1650, aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652. Il rejoint l'armée de Flandre en 1653 et il est licencié en 1654. La charge de colonel-général de l'infanterie polonaise, créée le et supprimée en 1654, a été occupée par Jean Wladislas, prince Radziwill.

  • Régiment de Plausy
Le régiment est levé le par N. baron de Plausy, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .

C'est l'ancien régiment d'Huxelles (1673-1675), qui est renommé « régiment de Plessis-Bellière » le et qui prend le nom de régiment de Montsoreau (1692-1704) le .

Le régiment est levé par Timoléon de Congressans, baron du Plessis-Joigny. Il prend le nom de régiment de Sainte-Offange après avoir été donné à Philippe de La Poeze, baron de Sainte-Offange en .

C'est l'ancien régiment de Joinville, qui est renommé « régiment de Plessis-Praslin » en 1627 et qui prend le nom de régiment d'Hôtel en 1643 puis de reprendre le nom de « régiment de Plessis-Praslin » en 1650 et qui prend le titre de |régiment de Poitou en 1682.

  • Régiment de Poitou (1636-1665)
Le régiment est levé sous ce titre, le , par Léon du Chaslelier-Barlot dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au secours de Corbie en 1636, et à la défense de Guise en 1638 puis il est mis en garnison au Câteau-Cambrésis en 1639, puis il est envoyé à l'armée de Roussillon avec laquelle il prend part au secours de Salces avant de partir pour le Piémont en 1640, en Lorraine en 1641 ou il participe au siège de Dieuze. Il retourne en Catalogne en 1642 et assiste à la bataille de Lérida et au siège de Roses en 1645. Il rentre de Catalogne en 1649 et est envoyé à La Bassée. Il fait la campagne de 1652 en Guyenne, celle de 1653 en Roussillon et participe à l'expédition de Naples en 1654. Il est de retour en Catalogne en 1655 qu'il quitte en 1659. Il participe à la répression des troubles de Montauban en 1661 et passe en 1665 au service de la compagnie des Indes-Occidentales, et recrute les flibustiers.

  • Régiment de Poitiers (1688-1700) également appelé régiment de Poitiers-Wallon Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé le , par Frédéric Léonor, comte de Poitiers. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert jusqu'en 1692 sur les côtes de Normandie puis rejoint l'armée d'Italie, avec laquelle il se trouve à la bataille de La Marsaille en 1693, à la défense de la Provence en 1694, à l'armée de Catalogne, et au secours de Palamos (ca) en 1695. Le le 2e bataillon du « régiment de Poitiers-Wallon » forme le régiment de Pézeux. Le « régiment de Poitiers-Wallon » rejoint l'armée du Rhin en 1696 et 1697. Il prend le nom de régiment de Croÿ-Solre après avoir été donné le , à Albert-François, chevalier de Croÿ-Solre.

  • Régiment de Poitiers (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Poitiers, Saint-Maixent et de Fontenay sous le commandement du marquis Claude Anne de Saint-Simon-Maubleru[201], remplacé le par le marquis Louis Henri, marquis de Campenne[202]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

C'est l'ancien régiment de Plessis-Praslin, qui prend le titre de « régiment de Poitou » en 1682. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Marloup de Charnailles. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Saint-Mauris. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Bresse. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Le « régiment de Poitou » est devenu depuis la Révolution le 25e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Poitrincourt Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé en 1590, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Poitrincourt. En 1590 le régiment participe à la défense de Paris. En 1592 le régiment est affecté à l'armée du duc de Mayenne et est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Polier Régiment suisse
C'est l'ancien régiment d'Oberkampf, qui prend le nom de « régiment de Polier » en après avoir été cédé immédiatement à Jean Polier, de Berne. Il prend le nom de régiment de Schellemberg après avoir été donné le à Jacques de Schellemberg.

  • Régiment de Polignac
Ce régiment est levé le par N. de Polignac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie, puis il sert en Franche-Comté en 1637, se trouve au siège de Bletterans avant de passer à l'armée de Roussillon en 1639, avec laquelle il est envoyé au secours de Salces puis aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642. Le régiment est licencié après cette campagne.

  • Régiment de Pompadour (1568-1569)
C'est un régiment, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Louis vicomte de Pompadour, qui est tué en 1569 au siège de Mussidan et le régiment se disperse.

  • Régiment de Pompadour (1619-1631)
Ce régiment est levé par Léonard Philibert, vicomte de Pompadour. Réformé le , il est rétabli le et se trouve engagé dans l'attaque des Ponts-de-Cé. De nouveau réformé le , il est à nouveau rétabli le , pendant les rébellions huguenotes, et participe au siège de la Rochelle et à la campagne de Savoie en 1629 et 1630. Il est licencié le .

Ce régiment colonial est organisé sous ce titre le avec une partie de la légion de l'Ile-de-France qui se trouvait à Pondichéry sous les ordres de Pierre Jean Baptiste François Xavier Legardeur de Repentigny[203]. Il est engagé dans la guerre d'indépendance des États-Unis et participe à la campagne des Indes de 1778 à 1783. Le « régiment de Pondichéry » est devenu depuis la Révolution le 107e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Pons (1695-1698)
Ce régiment est levé le par N. chevalier de Pons. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de Flandre. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

C'est l'ancien régiment de Boufflers-Rémiancourt, qui est renommé « régiment de Pons » en 1718 et qui prend le nom de régiment de Marsan en 1735.

  • Régiment de Pont-Audemer
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Pont-Audemer et de Neufchâtel sous le commandement du comte de Coeli, remplacé en 1773 par le comte de Montsorreau. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment du Pont-du-Château
Le régiment est levé le par N., marquis du Pont du Château. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Dauphiné. Il prend le nom de régiment de Léon après avoir été donné en 1710 à N. de Rohan, Chevalier de Léon.

  • Régiment de Pontcenat (1572-1573)
Ce régiment est levé en 1572 par N. de Pontcenat pour la quatrième guerre de Religion. Il participe au siège de Brouage, ou son mestre de camp est tué. Le régiment licencié le .

  • Régiment de Pontcenat
Le régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par N. de Pontcenat. Il sert en Guyenne et participe à la prise de Castillon. En 1587, se trouve aux batailles de Vimory et d'Auneau et devient un régiment ligueur. En 1589 il se trouve à l'attaque de Tours. Écrasé durant la bataille d'Ivry, en 1590, il est totalement détruit la même année près de Compiègne.

  • Régiment de Pontchâteau
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Pontchâteau. Il participe aux sièges d'Arras et d'Aire et est licencié en 1641.

  • Régiment de Pontcourlay
C'est l'ancien régiment de Rabat, qui après avoir été donné à N. de Pontcourlay est renommé « régiment de Pontcourlay » en 1641. Il est licencié à la fin de 1642.

Le régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Florent du Châtelet, comte de Lomond. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est en garnison au Havre en 1689, à Saint-Malo de 1690 à 1692 puis il rejoint l'armée de Flandre, et assiste au siège de Charleroi en 1693, à la défense d'Huy en 1694, à la défense de Namur en 1695 et au siège d'Ath en 1697 et est donné le à Claude, marquis de Céberet. Durant la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Italie en 1700 et se trouve à la bataille de Chiari en 1701, la bataille de Luzzara, à la prise de Guastalla en 1702, à la bataille de Castelnuovo en 1703 où il s'y distingue, ainsi qu'à la surprise de Finale et à l'affaire de La Mirandole[204] toujours en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, à la bataille de Cassano en 1705 et aux batailles de Calcinato et de Castiglione en 1706. Donné le à Jean-Hector de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg, il passe à l'armée de Dauphiné jusqu'à la paix. Il est donné le à Louis Neyret, marquis de La Ravoye. Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[31] puis il rejoint l'armée du Rhin en 1733, participe au siège de Philippsbourg en 1734 et y reste en garnison après sa prise, et y demeure pendant le reste de la campagne. Il est donné le à Nicolas, marquis de Joyeuse, et le à Jean-Armand, vicomte de Joyeuse. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Westphalic en 1741, passe en Bavière en 1742 et fait la campagne de 1744 en Alsace et les campagnes de 1745, 1746 et 1747, sur les côtes puis il participe au siège de Maastricht en 1748. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Provence. Le « régiment de Ponthieu » avait neuf drapeaux : ceux d'ordonnance étaient de couleur aurore, avec une traverse verte dans chaque carré. Il portait habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons et galon de chapeau d'argent.

Le « régiment de Ponthieu » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 1er et 3e bataillons du régiment de Champagne. Il prend, le , le titre de régiment d'Austrasie.

  • Régiment de Pontis
Ce régiment est levé le , par Louis de Pontis dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment de Salis (1672-1690), qui est renommé « régiment de Porlier » en 1690 et qui prend le nom de régiment de Reynold (1692-1702) le .

Ce régiment est formé sous ce titre le , avec une partie de l'ancienne légion de Saint-Domingue, pour le service de la colonie de Saint-Domingue. Le « régiment du Port-au-Prince » est devenu sous la Révolution le 110e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Port-Louis
Ce régiment est créé sous ce titre le pour le service des colonies de la mer des Indes. Il est incorporé le dans le régiment colonial de l'Île-de-France. Le régiment portait l'habit blanc à revers, parement, collet et revers de drap vert de Saxe.

C'est l'ancien régiment de Montmorency (1600-1601), qui est rétabli le sous le nom de régiment de Portes par Antoine Hercule de Budos, marquis de Portes, dans le cadre de la guerre de Succession de Juliers. Cassé le il est rétabli puis re-cassé quelques mois avant le traité de Xanten. Rétabli une nouvelle fois le , il sert toujours dans le Midi et participe, dans le cadre de la 1re rébellion protestante, en 1622 au siège de Montpellier sous le commandement du duc Henry de Montmorency, gouverneur du Languedoc et se fait appeler régiment de Languedoc.

  • Régiment de Potonville Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. chevalier de Potonville. Il sert en Bretagne et est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment de Villandry, qui est renommé « régiment de Poudenx » en 1642 et qui prend le nom de régiment de Navailles en 1645.

  • Régiment de Poudenx (1689-1645)
Le régiment est formé des milices de Bordeaux, par Henri, vicomte de Poudenx. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée des Alpes. Il prend le nom de régiment de La Bastide en 1692 après avoir été donné à N. de La Bastide.

  • Régiment de Poyanne (1653-1653)
Ce régiment est levé le N. de Poyanne. Affecté à l'armée de Guyenne il est licencié la même année.

  • Régiment de Poyanne (1702-1714)
Ce régiment est levé le N. marquis de Poyanne. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert toujours dans les places. Il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Poyet Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par le capitaine Poyet. En 1569, il participe à la bataille de La Roche-l'Abeille puis en 1570 il est engagé au combat de Sainte-Gemme et aux sièges de Brouage et de Saintes. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Praromann (1606-1606) Régiment suisse
Ce régiment est amené en , par N. de Praromann, pour l'expédition de Sedan. Il est congédié la même année.

  • Régiment de Praromann (1642-1648) Régiment suisse
Ce régiment suisse, sous le commandement du colonel, Nicolas-Jacques de Praromann, est admis au service de France en pour participer à la guerre de Trente Ans. Il participe à la bataille de Fribourg en 1644 puis il passe à l'armée de Catalogne en 1645, il prend le nom de régiment de Reynold après avoir été donné en 1648 à Jean-Antoine Reynold.

  • Régiment de Praslin
Le régiment est levé en 1628, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. du Plessis, marquis de Praslin. Il sert en Piémont et est réformé en 1629. Rétabli en 1632 il est mis en garnison à Calais puis il est licencié en 1632.

  • Régiment de Pratamano Régiment italien
Ce régiment italien passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. Pratamano, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Caraffa après avoir été donné le à N. Caraffa.

  • Régiment de Pravaud
Ce régiment est levé, dans le Dauphiné, en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Pravaud qui est tué devant Exilles en 1593. Le régiment sert sous le commandement du connétable et maréchal de Lesdiguières jusqu'en 1597, année de son licenciement.

  • Régiment de Préaux (1568-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Hector de Préaux. Il sert en Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Préaux (1588-1590) Régiment protestant
C'est l'ancien régiment de Neuvy, qui est renommé « régiment de Préaux » en 1588 après la mort de son mestre de camp, Bertrand de Mellet de Fayolles de Neuvy, remplacé par Hector de Préaux qui donne son nom au régiment. Cette même année il se trouve à la reprise de Marans, à la défense de Montaigu, aux prises de Niort, de Maillezais et de Châtellerault. Mis en garnison à Châtellerault, il est licencié en 1590.

  • Régiment de Preston Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le et amené le par Jacques Preston de Turat, vicomte Preston[205] pour participer à la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre en 1647, il rejoint l'armée d'Italie en 1653 avec laquelle il se trouve au siège de Valenza en 1656. Il est licencié en 1662.

  • Régiment de Priemski Régiment polonais
Ce régiment polonais, sous le commandement du colonel N. Priemski, est admis au service de France le . Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe au siège de Dunkerque en 1646, au siège de Dixmude en 1647, au siège d'Ypres et bataille de Lens en 1648. Le cardinal Mazarin s'adjuge le ce régiment qui prend le titre de régiment Mazarin-Polonais. La charge de colonel-général de l'infanterie polonaise, créée le et supprimée en 1654, a été occupée par Jean Wladislas, prince Radziwill.

  • Régiment Prince Almeric Régiment italien
Le régiment est levé le , par Almeric d'Este de Modène dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il participe au siège de Mortare en 1658. Reconstitué le avec des compagnies des corps réformés, il est licencié le .

  • Régiment Prince Alphonse Régiment italien
Le régiment est levé le , par Alphonse d'Este de Modène dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il participe au siège de Mortare en 1658. Reconstitué le avec des compagnies des corps réformés, il est licencié le .

  • Régiment du Prince de Hesse Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le sur le pied de 20 compagnies, par Georges-Chrétien, prince de Hesse-Hombourg, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il se trouve au siège de Dunkerque et à la bataille des Dunes en 1658. Il est licencié le .

C'est l'autre nom du régiment de Lamballe

  • Régiment du Prince Rupert Régiment anglais
Ce régiment anglais, est levé le par Rupert de Bavière, comte palatin du Rhin pour participer à la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il est incorporé le dans le régiment de Rokeby.

  • Régiment du Prince de Salm Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par Frédéric, prince de Salm, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il se trouve au siège de Dunkerque et à la bataille des Dunes en 1658. Il est licencié le .

  • Régiment de Provence (1635-1636)
C'est l'ancien régiment de Carces, qui est renommé « régiment de Provence » le lieu où il séjourne habituellement et qui reprend le nom de « régiment de Carces » au début de la guerre de Trente Ans. En 1636 il assimile le régiment de Montmèjean.

C'est l'ancien régiment de Grignan, qui est renommé « régiment de Provence » le . Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Courville. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Ponthieu (1685-1749). Le « régiment de Provence » prend le nom de régiment du Comte de Provence le .

Ce régiment est formé, le , avec les 1er et 3e bataillons du régiment de Picardie. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Languedoc (1778-1789). Le , ou il reprend le titre de régiment de Picardie.

C'est l'ancien régiment de Blaisois, qui est renommé « régiment de Provence » en 1785 et qui est devenu depuis la Révolution le 4e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Provenchères
C'est l'ancien régiment de Roze, qui est renommé « régiment de Provenchères » en 1704 après avoir été donné à N. de Provenchères et engagé dans la guerre de Succession d'Espagne. Il prend le nom de régiment d'Ussy après avoir été donné le à Pierre-Jean de Carcavy d'Ussy.

  • Régiment de Provilly
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Provilly. Il est détruit à Doullens le de la même année.

Les milices provinciales sont levées en 1597, durant la guerre franco-espagnole par le duc de Sully. D'autre seront levées en 1636, pendant la guerre de Trente Ans par le duc de Richelieu, en 1667 et en 1688, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, ou, pour la première fois 25 000 hommes sont formés en 35 régiments d'un seul bataillon. Une ordonnance du prescrivit la levée de 57 bataillons de miliciens. Après la guerre de la Quadruple-Alliance ou une levée de 23 400 hommes destinés à compléter les régiments d'infanterie, le Conseil supérieur de la guerre s'occupa sérieusement d'organiser d'une manière régulière et permanente le service des milices, et, le , parut une ordonnance royale qui créait 93 bataillons de douze compagnies chacun. En 1733, dans la guerre de succession de Pologne, le nombre des bataillons de milices est porté à 123. En 1734, 80 de ces bataillons forment 40 régiments à deux bataillons. Les autres restent séparés et font le service ries garnisons de l'intérieur. Cette organisation régimentaire donne lieu à la création des grenadiers miliciens. À la paix de 1738, les milices sont réorganisées en 100 bataillons, puis il est porté à 112 en 1741. En 1742, 36 000 hommes miliciens vont remplacer en Bohême les soldats moissonnés par la guerre. Le , les bataillons de milices de Mirecourt et de Neufchâteau forment deux régiments de ligne sous les titres de Royal-Lorraine et Royal-Barrois. Le , les 110 compagnies de grenadiers sont réunies et forment onze régiments de 10 compagnies, qui prennent le titre de Grenadiers royaux, auquel s'ajoute pour chacun d'eux le nom du colonel. Le « milices provinciales » prennent le titre de troupes provinciales par ordonnance royale du .

Créés par ordonnance royale du , ils correspondent aux anciennes milices provinciales. Les troupes provinciales formaient la réserve des régiments entretenus de l'infanterie. Par l'ordonnance du Date|30|janvier|1778, les 106 bataillons de troupes provinciales reçurent une nouvelle et dernière organisation. Vingt-six bataillons composèrent treize régiments à deux bataillons, savoir : sept regiments provinciaux d'artillerie, destinés à doubler les sept régiments du Corps royal et à servir de préférence le canon de bataille; cinq régiments d'État-major annexés au corps du Génie et le régiment de la Ville de Paris. À ces treize régiments s'ajoutait le régiment provincial de la Corse, qui comptait à part. Les quatre-vingts bataillons restants étaient attachés, comme bataillons de garnison, aux soixante dix-neuf régiments d'infanterie française. Les régiments provinciaux sont supprimés par décret du et la loi du de l'Assemblée constituante. L'uniforme donné aux « troupes provinciales » se compose, d'habit, revers, doublure, veste et culotte blancs; collet et parements bleu de roi; poches en travers à quatre boutons, les deux du milieu rapprochés; six petits boutons au revers, disposés de deux en deux; quatre gros au-dessous du revers et autant sur le parement, aussi de deux en deux; boutons blancs timbrés du no 86, et, au-dessous, du numéro d'ordre du régiment; chapeau bordé d'argent.

  • Régiment de Pujol
Le régiment est levé le par N. Pujol. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Puységur (1706-1708) après avoir été donné en 1706 à N. de Puységur.

  • Régiment de Purpurato Régiment italien
Le régiment est levé, par ordre du , par Alexandre Purpurato, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion. Après avoir participé à la prise de Mâcon, il passe en Champagne en et est licencié le .

  • Régiment de Puyferrat
Le régiment est levé, en , par N. de Puyferrat, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il sert en Guyenne et se participe au siège de Castillon en 1586. Devenu ligueur en 1587 il sert en Angoumois en 1589 et disparait à partir de cette année.

  • Régiment de Puygaillard
Le régiment est levé en Poitou, le , par Jean de Léaumont de Puygaillard, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. Il sert en Poitou et est licencié après la campagne de 1575.

  • Régiment de Puy-Greffier Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé à Confolens en , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Tanneguy du Bouchet de Puy-Greffier, dit Saint-Cyr et est immédiatement engagée dans la bataille de Saint-Denis. En 1569, il participe aux batailles de Jarnac et de Moncontour où son colonel, Tanneguy du Bouchet de Puy-Greffier, dit Saint-Cyr, est tué. Le régiment est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Saint-Simon, qui est renommé « régiment de Puyguyon » le et qui prend le nom de régiment de Revel (1742-1745) le .

  • Régiment de Puymorin Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé dans le Poitou, en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Puymorin. Mis en garnison à Montmorillon, il en 1591.

  • Régiment de Puynormand[33].
Ce régiment est créé le formé le du bataillon d'Arnaud du régiment de Normandie, pour Hardouin de Gauffreteau de Puynormand. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre et participe au siège d'Ath en 1697. Il est réformé le .

  • Régiment de Puységur (1706-1708)
C'est l'ancien régiment de Pujol, qui est renommé « régiment de Puységur » après avoir été donné en 1706 à N. de Puységur. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Dauphiné et prend le nom de régiment de Léotaud après avoir été donné en 1708 à N. de Léotaud.

C'est l'ancien régiment de Lemps, qui est renommé « régiment de Puységur » le et qui prend le titre de régiment de Vivarais le .

  • Régiment de Puyserguier
Ce régiment est levé, le , par N. de Puyserguier, dans le cadre des Rébellions huguenotes. En 1621, il participe à l'attaque de Privas puis aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Clérac et de Montauban. En 1622, il se trouve aux sièges de Saint-Antonin et de Montpellier. En 1629 et 1630, il effectue les campagnes de Savoie dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue puis il est mis en garnison à Pignerol après le traité de Cherasco. En 1633, il participe à la campagne de Lorraine et est donné la même année à N. de Saint-Bonnet de Restinclières dont il prend le nom et est licencié la même année.

  • Régiment de Puy-Viant Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé dans le Poitou en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Puy-Viant. Écrasé à la bataille de Jarnac en 1569 on le retrouve néanmoins à la défense de Niort puis au siège de Saintes en 1570. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.


Sommaire :
Le régiment est créé sous ce titre, le . Le il reçoit l'incorporation d'une partie du régiment de Vallouze (1708-1715). Il prend le nom de régiment de Rohan-Soubise le .

  • Régiment de Quincé
Le régiment est levé le , sur le pied de 12 compagnies, par Joachim, comte de Quincé, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1635, le régiment est envoyé au secours puis à la retraite de Mayence. Il est en garnison à Guise de 1636 à 1640 année ou il participe au siège d'Arras, à la bataille de Rocroi au siège de Gravelines en 1644, aux prises de Mardyk et de Béthune en 1645 puis aux sièges de Courtrai[52] et de Dunkerque en 1646. Il est affecté à l'armée d'Italie en 1648, et participe à la bataille de Crémone. Il rejoint l'armée de Picardie en 1649, et se trouve aux sièges de Condé et de Cambrai. De 1650 à 1652 le régiment est en garnison à Caen puis il est envoyé rejoindre, en 1653, l'armée de Piémont avec laquelle il se trouve au combat de La Roquette. Il assiste au siège de Pavie en 1655, siège de Valenza en 1656, siège de Mortara en 1658. Le régiment est licencié le .
Sommaire :
  • Régiment de Rabat
Ce régiment est levé le par N. de Rabat dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Navarre et en Roussillon. Il prend le nom de régiment de Pontcourlay après avoir été donné en 1641 à N. de Pontcourlay.

  • Régiment de Rabutin
Ce régiment est levé à Paris le par Roger de Bussy-Rabutin dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie et est licencié après la campagne de 1636.

  • Régiment de Ragny
Le régiment est levé le par N. de Ragny pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il fait le siège de Montpellier puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

  • Régiment de Rahn Régiment suisse
Ce régiment suisse, sous le commandement du colonel, Jean-Jacques Rahn, de Zurich est admis au service de France en pour participer à la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il prend le nom de régiment de Lochmann après avoir été donné en 1648 à Jean-Henri Lochmann, de Zurich.

C'est l'ancien régiment de Balagny (1595-1612), qui est renommé « régiment de Rambures » en 1612 et qui prend le nom de régiment d'Ile-de-France (1636-1638) en 1636. Il reprend le nom « régiment de Rambures » en 1638 puis il prend le nom de régiment de Feuquières en 1676.

  • Régiment de Rangoni Régiment italien
Ce régiment italien est levé le , par N. Rangoni avec des milices du Modenais. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié le

Ce régiment allemand est levé le par Josias comte de Rantzaw, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Allemagne le régiment est envoyé, en 1635, au secours de Colmar et d'Haguenau puis au siège de Dôle en 1636. Réformé en 1638, il est rétabli le sous le titre de régiment Royal-Allemand.

  • Régiment de Rasilly (1636-1658)
C'est l'ancien régiment de Périgord, qui, après avoir été donné à Charles, marquis de Rasilly est renommé « régiment de Rasilly » le . Il se trouve aux sièges de Landrecies, de Maubeuge et de La Capelle en 1637, aux prises de Saint-Omer et de Renty en 1638 et au siège et bataille de Thionville en 1639, puis il est en garnison à Haguenau de 1639 à 1647. Affecté à l'armée de Catalogne en 1647, il rejoint l'armée de Picardie en 1648 avec laquelle il participe à la bataille de Lens. Il rejoint l'armée de Guyenne en 1652 puis l'armée de Picardie en 1654. Le régiment est licencié en .

  • Régiment de Rasilly (1707-1714)
C'est l'ancien régiment de Lostanges (1702-1707), qui prend le nom de « régiment de Rasilly » après avoir été donné en à N. de Rasilly. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans les garnisons jusqu'à la paix et il est licencié en 1714.

  • Régiment de Rattweil Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par N. Rattweil, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège de Gravelines. Il prend le nom de |régiment de Lameth après avoir été donné la même année à François, vicomte de Lameth.

  • Régiment de Raukoupk Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Margraf, qui est renommé « régiment de Raukoupk » après avoir été donné à N. de Raukoupk en 1646. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Lorges, qui, après avoir été donné à Louis de Durfort, comte de Rauzan, est renommé « régiment de Rauzan » en 1665 et qui prend le titre de régiment du Duc d'Anjou en 1670. Le il reçoit l'incorporation du régiment du Duc d'Anjou (1647-1661).

  • Régiment de Ravenel
C'est l'ancien régiment de Zillard, qui est renommé « régiment de Ravenel » après avoir été donné le à Jacques de La Rivière de Ravenel. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe au siège de La Bassée en 1647, au siège d’Ypres et à la bataille de Lens en 1648, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649. En 1650, le régiment suit le parti des frondeurs du prince de Condé et il est cassé .

  • Régiment de Raymond
C'est l'ancien régiment de Chémerault, qui est renommé « régiment de Raymond » en 1649 et qui prend le titre de régiment d'Estrades en 1651.

  • Régiment de Rébé
Le régiment est levé le par N. baron de Rébé dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Lorraine, il participe aux sièges de La Mothe et de Bitche en 1634 puis au secours de Mayence en 1635 avant de servir en Bourgogne en 1636 dans le cadre de la guerre de Dix Ans. Le mestre de camp meurt en 1637 et est remplacé par son fils. Le régiment est affecté à l'armée d'Allemagne en 1638, à l'armée de Franche-Comté en 1639 puis à l'armée de Catalogne en 1642 avec laquelle il se trouve à la bataille de Lérida puis au siège de Roses en 1645, au siège de Lérida en 1646 et à celui de 1647. Il reste en Catalogne jusqu'à la paix et il est licencié le .

  • Régiment de Reichrode Régiment allemand
Ce régiment allemand de dix enseignes[26] qui est amené en 1558 en Picardie par le colonel Reichrode dans le cadre de la onzième guerre d'Italie est licencié la même année.

Ce régiment suisse est appelé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion et commandé par Rodolphe Reding, de Schweitz. En 1585, il sert en Guyenne et Provence. En 1586 il participe au siège de Chorges. Il est congédié en .

Ce régiment allemand est levé le par Jean-François, chevalier de Reding de Bibberegg. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée des Alpes et participe au blocus de Montmélian. Il prend le nom de régiment de Loumagne après avoir été donné à la fin de 1706 à N. de Loumagne. Il reprend le nom de « régiment de Reding » après avoir été donné le à Dominique, baron de Reding de Bibberegg[161]. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve en Espagne et participe au siège de Carthagène, à la bataille d'Almansa, aux prises de Mequinença et de Lérida en 1707, au siège de Tortose en 1708, à la défense de Balaguer en 1709 ou il y est fait prisonnier. Échangé la même année, il se trouve aux de Gérone (ca) en 1710 et 1711 et au siège de Barcelone en 1714. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Bavière.

C'est l'ancien régiment de Monnin, qui est renommé « régiment de Reding » le et qui prend le nom de régiment de Pfiffer (1763-1768) le .

  • Régiment de Reifberg Régiment allemand
Dans le cadre de la dixième guerre d'Italie, le colonel Reifberg conduit en 1553 un régiment de lansquenets allemands, qui comptait dix enseignes[26], à l'armée de Picardie. Ce régiment passe en 1556 en Piémont avant de revenir en Picardie en 1558 et d'être congédié après la paix du Cateau-Cambrésis en 1559.

  • Régiment de Remolles
Le régiment est formé en 1561, à Orléans avec douze enseignes[26] des vieilles bandes du Piémont, par Jacques de La Tour, seigneur de Remolles . Dans le cadre de la première guerre de Religion il participe en 1562 au siège de Rouen et à la bataille de Dreux. Envoyé en Provence il est cassé le .

  • Régiment de Rennes
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Rennes et de Dinan sous le commandement Pierre Georges de Vaucouleurs, marquis de Lanjamet. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment du Repaire
C'est l'ancien régiment de Brassac, qui est renommé « régiment du Repaire » en 1635 après avoir été donné à N. de Brassac du Repaire. Le mestre de camp est tué en 1638, devant le château d'Autrey-lès-Gray en Bourgogne, et le régiment se disperse.

  • Régiment de Resnel (1615-1616)
Ce régiment est levé le , par N. marquis du Resnel. Il sert dans le Bassigny et est licencié le à la paix de Loudun.

  • Régiment de Resnel (1695-1698)
Ce régiment est levé le par Jean-Baptiste-Louis de Clermont d'Amboise, marquis de Resnel[206]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée de Flandre et est réformé le après la paix.

  • Régiment de Restinclières
C'est l'ancien régiment de Puyserguier, qui, donné à N. de Saint-Bonnet de Restinclières, en 1633, est renommé « régiment de Restinclières ». Il participe à la campagne de Lorraine de 1633 et est licencié la même année.

  • Régiment de Retz
Ce régiment est levé en 1619, pour la Reine-Mère, Marie de Médicis, par Pierre de Gondi, duc de Retz. En 1620, il participe à la défense des Ponts-de-Cé et est licencié le .

  • Régiment de Revel (1654-1659)
C'est l'ancien régiment de Maisonneuve, qui est renommé « régiment de Revel » le , après avoir été donné à Charles-Amédée de Broglio, comte de Revel. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Puyguyon, qui est renommé « régiment de Revel » le et qui prend le nom de régiment de Talaru (1745-1758) le .

  • Régiment de Reynell Régiment anglais
Ce régiment anglais, est levé le par N. Reynell, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.

  • Régiment de Reynet
Le régiment est levé le par N. de Reynet dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est envoyé à l'armée d'Italie, avec lequel il participe au siège de Tortone en 1642. Il est licencié après cette campagne.

  • Régiment de Reynold (1648-1653) Régiment suisse
C'est l'ancien régiment de Praromann), qui est renommé « régiment de Reynold » après avoir été donné en 1648 à Jean-Antoine Reynold. Il est licencié en 1653.

C'est l'ancien régiment de Porlier, qui est renommé « régiment de Reynold » le et qui prend le nom de régiment de Castellas (1702-1722) le .

  • Régiment de Rheinach (1542-1542) Régiment allemand
Le colonel Rheinach amène en 1542, à l'armée de Picardie, un régiment de 4 000 lansquenets allemands.

C'est l'ancien régiment de Schonau, qui est renommé « régiment de Rheinach » après avoir été donné le à François Sigismond Philippe, baron de Rheinach-Steinbrunn[207]. Le « régiment de Rheinach » est devenu depuis la Révolution le 100e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Rheingraff Régiment allemand
Ce régiment allemand passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment d'Houdenhoe après avoir été donné en 1708 à N. baron d'Houdenhoe.

  • Régiment de Rheingrave Régiment allemand
Le comte de Rheingrave amène en 1552, un régiment de 8 000 lansquenets allemands pour l'expédition de Lorraine. Ce régiment sert en 1553 en Picardie, passe en Piémont en 1556 et est congédié en 1558. Rappelé , lors de la première guerre de Religion, il participe cette année là aux sièges de Bourges et de Rouen ainsi qu'à la bataille de Dreux. En 1563, après avoir participé au siège d'Orléans, il est congédié .

  • Régiment de Rhom Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par N. de Rhom dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé à l'armée de Catalogne il participe au siège de Roses en 1645 puis au premier et au deuxième siège de Lérida en 1646 et 1647. Il est licencié le .

  • Régiment de Ribérac (1621-1629)
Ce régiment est levé le par N. de Riéerac, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621, il participe au siège de Monheurt puis en 1622 aux sièges de Tonneins, de Sainte-Foy et au blocus de La Rochelle. En 1627 et 1628 il se trouve au siège de La Rochelle puis il est envoyé en 1629 en Piémont pour participer à la guerre de Succession de Mantoue. Il est licencié après la campagne de 1629.

  • Régiment de Ribérac (1710-1714)
C'est l'ancien régiment de Barville (1704-1710), qui prend le nom de « régiment de Ribérac » en 1704 après avoir été donné à N. de Barville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert en Catalogne. Il est licencié en 1714, après la paix.

  • Régiment de Riberpré (1650-1659)
Le régiment est levé le , pour le cardinal Mazarin, par Charles de Moy de Riberpré. Il participe à l'attaque des lignes d'Arras en 1654, au siège de Montmédy en 1657, et au siège de Gravelines en 1658. Il est incorporé le dans le régiment de Mazarin-Français (1659-1661).

  • Régiment de Riberpré (1658-1659)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, Charles de Moy, marquis de Riberpré, pour tenir garnison à Ham. Il est licencié le .

  • Régiment de Richebourg
Le régiment est levé le par N. de Richebourg. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Barville (1704-1710) en 1704 après avoir été donné à N. de Barville.

Ce régiment est formé en 1561 à Orléans, par François du Plessis, seigneur de Richelieu, avec une partie des vieilles bandes de Picardie. Le régiment est cassé le et quatre enseignes entrent dans la composition de la Garde du Roi. Ce régiment est l'origine des Gardes Françaises.

  • Régiment de Richelieu (1568-1575)
Formé en par Henri du Plessis de Richelieu, dans le cadre de la troisième guerre de Religion, le régiment est mis en garnison à Saumur et licencié le après la paix de Saint-Germain-en-Laye. Rétabli le , pour la cinquième guerre de Religion, il participe au siège de Fontenay-le-Comte et est licencié après la campagne de 1575.

  • Régiment de Richelieu (1615-1616)
Levé le par François du Plessis de Richelieu, il fait partie de l'armée du maréchal de Boisdauphin et est licencié le après la paix de Loudun.

  • Régiment de Richelieu (1657-1657)
Levé le par N. duc de Richelieu, pendant la guerre franco-espagnole, le régiment sert en Artois et est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment de Leuville, qui est renommé « régiment de Richelieu » en 1718. Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[31]. Il prend le nom de régiment de Rohan en 1738.

  • Régiment de Rieux
Le régiment est formé en Languedoc, par ordre du , par François de La Jugie, comte de Rieux[208] dans le cadre de la première guerre de Religion. Après avoir participé au siège de Rouen et à la bataille de Dreux en 1562, il se trouve l'année suivante aux sièges d'Orléans et du Havre alors occupée par les Anglais. Le régiment est licencié le , après la paix d'Amboise. Rétabli pour la deuxième guerre de Religion, son colonel François de La Jugie, comte de Rieux est remplacé, en 1569, par Raymond de Cardaillac, seigneur de Sarlabous qui prend le nom de régiment de Sarlabous (1569-1570).

  • Régiment de Rigaud
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par le capitaine Rigaud. En 1590 le régiment participe à la défense de Corbeil. Après la prise de la ville il est passé tout entier au fil de l'épée par les ligueurs et les Espagnols.

  • Régiment de Rivare Régiment italien
C'est l'ancien régiment italien de Toiras, qui, après avoir été donné est au marquis de Rivare le . Le régiment, sous les ordres du mestre de camp lieutenant Boniface comte de Fassati, est licencié en 1640.

  • Régiment de Roannez
Le régiment est levé le par Artus de Gouffier, duc de Roannez. Affecté à l'armée de Guyenne, il participe à l'expédition de Naples en 1654. Il est licencié en 1656.

  • Régiment de Robecque Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé le par Philippe-Marie de Montmorency, prince de Robecque dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Affecté à l'armée des Alpes, il se trouve à la bataille de Staffarde en 1690, et à la conquête de Nice en 1691. Il est donné le à Charles de Montmorency, prince de Robecque, frère du précédent. Il participe à la bataille de La Marsaille en 1693 et passe à l'armée du Rhin en 1696 et 1697. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1701 et assiste à la bataille de Friedlingen en 1702, au siège de Brisach en 1703 et y reste en garnison avant de rejoindre l'armée de Bavière en 1703. Fait prisonnier à la bataille d'Höchstädt en 1704, il prend le nom de régiment de Saint-Vallier (1704-1714) après avoir été donné le à N. de La Croix, comte de Saint-Vallier.

  • Régiment de Rochebonne
C'est un régiment, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Rochebonne, gouverneur du Puy. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Tonnay-Charente, qui est renommé « régiment de Rochechouart » le après avoir été donné à Charles-Auguste, duc de Rochechouart. Engagé dans la guerre de Succession de Pologne, il participe au siège de Kelh en 1733 à l'attaque des lignes d'Ettlingen et au siège de Philippsburg en 1734, et à la bataille de Clausen en 1735. Il rejoint l'armée de Flandre en 1741, l'armée du Bas-Rhin en 1743, avec laquelle il se trouve à la bataille de Dettingen durant laquelle le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Laval après avoir été donné le à Guy-André-Pierre de Montmorency, marquis de Laval.

C'est l'ancien régiment de Louvigny (1712-1734), qui est renommé « régiment de Rochechouart » le et qui prend le nom de régiment d'Aubeterre (1743-1745) le .

  • Régiment de Rochefort (1709-1712)
C'est l'ancien régiment de Francheville, qui est renommé « régiment de Rochefort » après avoir été donné en 1709 à N. de Gassaut de Rochefort. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Beauficel après avoir été donné en 1712 à N. de Beauficel.

  • Régiment de Rochefort (1772-1774)
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Bordeaux (1772-1774), de Bayonne, de Toulon, de Marseille, de Brest, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, vert de mer.

  • Régiment de Rochepère
C'est l'autre nom du régiment de La Couronne (1638-1661).

  • Régiment de Rockendorf Régiment allemand
Dans le cadre de la dixième guerre d'Italie, le comte Rockendorf conduit en 1553 un régiment de lansquenets allemands, qui comptait dix enseignes[26], à l'armée de Picardie. Il est congédié après le siège de Thionville en 1558. Rappelé en 1562, dans le cadre des guerres de Religion, il participe à la bataille de Dreux et est congédié le .

  • Régiment de Rodez
C'est un régiment provincial qui est organisé en 1773, en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Rodez et de Millau sous le commandement du colonel le marquis d'Angosse. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Rodrigh Régiment irlandais
Ce régiment irlandais est appelé le , par le colonel N. Rodrigh. Affecté à l'armée de Picardie, il est licencié le à la paix de Loudun.

  • Régiment de Rogles
Le régiment est levé le par N. de Rogles dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe aux sièges de Piombino et de Portolongone en 1646, et il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Rohan (1710-1714)
C'est l'ancien régiment de La Roche-Tulou, qui est prend le nom de « régiment de La Roche-Tulou » après avoir été donné en 1710 à N. chevalier de Rohan. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.

C'est l'ancien régiment de Richelieu, qui est renommé « régiment de Rohan » en 1738 et qui prend le nom de régiment de Crillon en 1745.

C'est l'ancien régiment de Rohan-Soubise, qui est renommé « régiment de Rohan » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment de Rohan » est devenu sous la Révolution le 84e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment d'Aubeterre (1743-1745), qui est renommé « régiment de Rohan-Montbazon » le et qui prend le nom de régiment de Montrevel le .

C'est l'ancien régiment de Biron (1735-1745), qui est renommé « régiment de Rohan-Rochefort » le après avoir été donné à Charles-Armand-Jules, prince de Rohan-Rochefort. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il participe au siège de Namur et à la bataille de Rocoux en 1746, à la conquête de la Flandre hollandaise et à la bataille de Lauffeld en 1747, au siège de Maastricht en 1748. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Fleury. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il se trouve à l'expédition de Minorque en 1756 puis il rejoint l'armée d'Allemagne en 1757 avec laquelle il assiste aux batailles de Krefeld et de Lutzelberg en 1758, à la bataille de Minden en 1759 et aux batailles de Corbach, de Warburg et de Kloster Kampen en 1760. Il prend le nom de régiment de Saint-Mauris après avoir été donné le à Charles-Emmanuel, chevalier de Saint-Mauris.

C'est l'ancien régiment de Quercy, qui est renommé « régiment de Rohan-Soubise » en 1612 et qui prend le nom de régiment de Rohan le .

Ce régiment qui est levé le , prend en 1669 le rang d'ancienneté du régiment de Lorraine (1635-1669), et, en 1671, celui du régiment d'Artois après que son colonel, Pierre Félix de La Croix de Chevrières, comte de Saint-Vallier, pour une somme d'argent et un brevet de capitaine des Gardes de la Porte, vendit au roi le rang de son régiment et par conséquent sa part de gloire. Le le bataillon de Saint-Victor du « régiment du Roi » forme le régiment de Barville. Le « régiment du Roi » est devenu depuis la Révolution le 105e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Rokeby Régiment anglais
Ce régiment anglais, est levé le par Thomas Rokeby pour participer à la guerre de Trente Ans. Il participe aux sièges de Courtrai[52] et de Dunkerque en 1646, au siège de La Bassée en 1647, au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649. Le il absorbe le régiment du Prince Rupert. Il prend le nom de régiment de Broglio après avoir été donné le à Victor-Maurice, comte de Broglio. La charge de colonel général de l'infanterie anglaise, créée le et supprimée en 1660, a été occupée par Rupert de Bavière, comte palatin du Rhin.

  • Régiment de Roll Régiment suisse
Ce régiment suisse, sous le commandement du colonel, Louis de Roll est admis au service de France en pour participer à la guerre de Trente Ans. Il participe à la bataille de Rocroi et au siège de Thionville en 1643. Il prend le nom de régiment de Sury après avoir été donné en 1649 à Henri Sury.

  • Régiment de Romainval
Le régiment est levé le dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, par N. de Romainval. Le régiment sert dans l'armée des Alpes. Il prend le nom de régiment de Cormis après avoir été donné en 1712 à N. de Cormis.

  • Régiment de Romefort
Ce régiment est levé en dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Jean Messeau, baron de Romefort. Le régiment sert en Dauphiné puis il est incorporé au régiment de Picardie en .

  • Régiment de Roncherolles
Le régiment est levé le par Pierre, marquis de Roncherolles dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Après avoir participé à la conquête de la Franche-Comté, il se trouve à la reprise d'lvoy en 1639 et au siège d'Arras en 1640. Il rejoint l'armée de Lorraine en 1641 avec laquelle il participe à la prise de Dieuze en 1642, aux sièges de Thionville et de Rothweil et à la bataille de Dutlingen en 1643 à la bataille de Fribourg en 1644, et à la bataille de Nordlingen en 1645. Il passe à l'armée de Flandre en 1646 et avec laquelle il prend part aux sièges de Cambrai, de Condé et de Maubeuge en 1649. Réformé après cette campagne, il est rétabli le et figure au siège de Bellegarde[51],[50],[49] en 1653 avant d'être mis en cette même année en garnison à Sainte-Menehould, puis à Landrecies en 1656. Il est donné en au fils du mestre de camp et est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Dorrington, qui est renommé « régiment de Rooth » le après avoir été donné à Michel Lesley, comte de Rooth et qui prend le nom de régiment de Roscommon le après avoir été donné à Robert Dillon, comte de Roscommon.

  • Régiment de Roquebrune
Le régiment est levé le par N. de Roquebrune dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il est licencié la même année.

  • Régiment de Roquefeuil
Ce régiment est levé le par le marquis Antoine-Alexandre de Roquefeuil, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora (it) en 1636 et il est licencié en 1637.

  • Régiment de Roquelaure[209]
Ce régiment est levé le par N. de Roquelaure avec lequel il sert en Languedoc. Il est donné le à Gaston-Jean-Baptiste, marquis de Roquelaure avec lequel il se trouve au siège de Dôle en 1636 dans le cadre de la guerre de Dix Ans. Il rejoint l'armée de Guyenne en 1637 et engagé dans la guerre de Trente Ans, il passe en Navarre en 1638 et participe à la prise d'Irun puis il passe en Roussillon en 1639 ou il se trouve au siège de Salses. Passé à l'armée d'Italie en 1640, il se trouve aux sièges de Casal et de Turin avant de retourner à l'armée de Roussillon en 1641 avec laquelle il participe aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642. En 1643, il fait partie de l'armée de Catalogne puis il rejoint l'armée de Guyenne en 1650 avec laquelle il se trouve, eu 1653, au siège de Bordeaux avant d'être à nouveau muté à l'armée de Catalogne en 1654 et se trouve la même année à la prise de Puycerda durant la guerre des faucheurs. Il rentre en France en 1658 et il est licencié le .

  • Régiment de Roqueservières (1641-1643)
C'est l'ancien régiment du Roure, qui est renommé « régiment de Roqueservières » le après avoir été donné à Jacques de Borelli de Roqueservières. En 1641, il participe aux sièges d'Ivrée et de Coni, en 1642 aux sièges de Nice et de Tortone, et en 1643 aux sièges de Trino et d'Asti. Le il est incorporé dans les régiments d'Aiguebonne et des Galères.

  • Régiment de Roqueservières (1643-1644)
C'est l'ancien régiment allemand de Schmidberg, qui est renommé « régiment de Roqueservières » en 1643 après avoir été donné à Jacques de Borelli de Roqueservières. Celui-ci meurt en 1644, le régiment est alors rendu le à Louis de Schmidberg qui lui redonne son nom initial.

C'est l'ancien régiment de Rooth, qui est renommé « régiment de Roscommon » le après avoir été donné à Robert Dillon, comte de Roscommon et qui prend le nom de régiment de Walsh le après avoir été donné à Antoine Joseph Philippe, comte Walsh de Serrant.

C'est l'ancien régiment de Saint-Chamond (1749-1762), qui est renommé « régiment de Rosen » en 1762 et qui prend le nom de régiment de Dauphiné le .

C'est l'ancien régiment de Piquigny, qui est renommé « régiment de Rosnyvinen » le après avoir été donné à Joachim-Amaury-Gaston, marquis de Rosnyvinen. Engagé dans la guerre de Succession de Pologne, il participe à l'occupation de la Lorraine, aux prises de Trêves et de Traërbach en 1733, au siège de Philippsbourg en 1734, à la bataille de Clausen en 1735 puis il rejoint l'armée de Bohème, et se trouve à la prise de Prague en 1741, à la bataille de Sahay, et à la défense et retraite de Prague en 1742. Il prend le nom de régiment de Montboissier (1743-1745) le après avoir été donné à Charles-Henri-Philippe, vicomte de Montboissier.

  • Régiment de Rostignac
Le régiment est levé en par N. de Rostignac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est mis en garnison à Nancy puis il est licencié le .

  • Régiment de Rouen
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Rouen, de Vernon (Eure) et de Gisors sous le commandement du marquis Louis d'Estampes[210]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

C'est l'ancien régiment de Montpeyroux (1667-1671), qui prend le titre de « régiment de Rouergue » en 1671 et qui est devenu depuis la Révolution le 58e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Belzunce, qui est renommé « régiment de Rougé » en 1761 et qui prend le nom de régiment de Flandre en 1762.

  • Régiment du Rouillac
Le régiment est levé le par Jean-Baptiste-Gaston de Goth, marquis de Rouillac. Envoyé à l'armée de Flandre, il est licencié en 1655.

  • Régiment du Roure (1635-1641)
Le régiment est levé le par N. de Beauvoir de Grimoard, comte du Roure dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il est donné le à Scipion de Beauvoir de Grimoard du Rour, frère du premier mestre de camp avec lequel il se trouve au combat de Buffalora (it), puis en 1637 au combat de Montebaldone, en 1638 au secours de Brema, en 1639 à la prise de Chivasso et au combat de La Route (La Rotta)[9], en Piémont, près de Carmagnole, et en 1640 au sièges de Casal et de Turin. Il prend le nom de régiment de Roqueservières après avoir été donné le à Jacques de Borelli de Roqueservières.

  • Régiment du Roure (1706-1714)
C'est l'ancien régiment de Coëtanfau, qui est renommé « régiment de Roure » après avoir été donné le à Ange-Urbain de Beauvoir de Grimoard, comte du Roure. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert toujours dans les places. Il est incorporé le dans le régiment de Champagne.

  • Régiment de Roussilles
Le régiment est levé le par Louis-Théodore d'Escorailles de Fontanges, marquis de Roussilles. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il reste dans les garnisons jusqu'en 1707 et rejoint l'armée du Rhin en 1708, l'armée de Dauphiné en 1712. Il est incorporé le dans le régiment de Normandie.

  • Régiment de Roussillon
C'est l'ancien régiment de Tournon (1622-1635), qui, rétabli le par Just-Louis de Tournon, comte de Roussillon, dans le cadre de la guerre de Trente Ans sous le nom de « régiment de Roussillon ». En 1637, il est embarqué sur la flotte du comte d'Harcourt et se trouve cette même année à la bataille de Leucate. En 1638, il passe à l'armée d'Italie et se trouve en 1639 au combat de La Route (La Rotta)[9], en Piémont, près de Carmagnole, puis au siège de Turin en 1640. Transféré à l'armée de Picardie en 1641, il participe à bataille de la Marfée puis il effectue les campagnes de 1642 et 1643 en Catalogne. Affecté à l'armée du Rhin en 1644 il participe à la bataille de Fribourg et siège de Philisbourg où le mestre de camp est tué. Le régiment est alors donné à un autre membre de la famille de Tournon-Roussillon et envoyé à l'armée de Catalogne en 1645. Le régiment est licencié après la campagne.

  • Régiment de Rouville
C'est l'ancien régiment de Piennes, qui est renommé « régiment de Rouville » après avoir été donné le à Henri-Louis, marquis de Rouville. Il participe à la défense d'Ardres en 1657 et il est licencié en .

  • Régiment de Rouvray Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Rouvray. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, au siège de Poitiers et aux batailles de Jarnac, de La Roche-l'Abeille et de Moncontour. En 1570 il se trouve à la prise de Montastruc et au combat d'Arnay-le-Duc et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment Royal (1656-1660)
Le régiment est levé sous ce titre le par Louis, duc d'Arpajon dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il est incorporé en 1660 avec le régiment de l'Altesse, dont il prend le rang d'ancienneté en gardant le nom de régiment Royal (voir ci-dessous).

Le le régiment Royal (1656-1660) et le régiment de l'Altesse Royale fusionnent sous le nom de « régiment Royal ». Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Vassan, du régiment de La Rivière-Castéras et du régiment de Desangles. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Laubanie. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Cambis. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Brie. Le « Régiment Royal » est devenu depuis la Révolution le 23e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment Royal-Allemand Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Rantzaw, qui, après avoir été réformé en 1638, est rétabli le sous le titre de régiment Royal-Allemand. Affecté à l'armée de Picardie, il participe à la prise de Cassel en 1645 puis aux sièges de Courtrai[52], de Bergues et de Dunkerque en 1646, aux sièges de Dixmude et de Lens en 1647 et au siège d'Ypres en 1648. Il est licencié le .

  • Régiment Royal-Anglais Régiment anglais
Ce régiment anglais est levé sous ce titre le sur le pied de 24 compagnies, par Jacques Fitz-Roy, duc de Montmouth, qui s'en démet en , dans le cadre de la guerre de Hollande. Il est engagé dans la campagne de Hollande en 1672, la campagne de Westphalie en 1673 durant laquelle il se trouve aux batailles de Sintzheim, d'Entzheim et de Mulhausen en 1674, aux combats de Turckheim et Altenheim en 1675. Le colonel est tué en 1676 près de Saverne. Il est ensuite présent à la bataille de Kokersberg et au siège de Fribourg en 1677. Il est licencié le après les traités de Nimègue.

C'est l'ancien régiment des Fusiliers du Roi également appelé Fusiliers du Roi, qui avait pour destination spéciale la garde de l'artillerie, qui prend le titre de « régiment Royal-Artillerie » en 1693, devenant un régiment d'artillerie à part entière. Le il reçoit l'incorporation du régiment Royal-Bombardiers. Une ordonnance dde la même date réunit toutes les troupes de l'artillerie en un seul corps, qui fut partagé en cinq bataillons distincts, s'administrant séparément. Le , le 6e bataillon est formé au moyen de 120 hommes fournis par chacun des 5 premiers bataillons. Le , les 6 bataillons du « régiment Royal-Artillerie » prennent le nom de brigades. L'ordonnance royale du , constitue l'artillerie sur le pied normal de 7 régiments de 20 compagnies, soit au total 140 compagnies, non comprises les 14 compagnies d'ouvriers et de mineurs. Ainsi la brigade de Saint-Auban devint le régiment d'artillerie de La Fère, la brigade de Loyauté devint le régiment d'artillerie de Metz, la brigade de Desmazis devint le régiment d'artillerie de Besançon, la brigade de Beausire devint le régiment d'artillerie de Grenoble, la brigade de Villepatour devint le régiment d'artillerie de Strasbourg, la brigade d'Invilliers devint le régiment d'artillerie d'Auxonne, la brigade de Cosne devint le régiment d'artillerie de Toul. Le décret de 1790 fixe la composition des troupes du corps d'artillerie à 7 régiments de canonniers, 6 compagnies de mineurs et 10 compagnies d'ouvriers. Le 1er janvier 1791, les régiments d'artillerie cessèrent de porter les noms des écoles et de rouler entre eux suivant l'ancienneté de leurs colonels. On leur donna des numéros qui rappelaient leur ancienneté dans l'organisation de 1720. Ainsi, le régiment de La Fère artillerie devient le 1er régiment d'artillerie, |régiment de La Fère artillerie devient le 1er régiment d'artillerie, régiment de Metz artillerie devient le 2e régiment d'artillerie, régiment de Besançon artillerie devient le 3e régiment d'artillerie, régiment de Grenoble artillerie devient le 4e régiment d'artillerie, régiment de Strasbourg artillerie devient le 5e régiment d'artillerie, régiment d'Auxonne artillerie] devient le 6e régiment d'artillerie, régiment de Toul artillerie devient le 7e régiment d'artillerie.

Ce régiment est créé sous ce titre par ordonnance du pour le service des colonies. Le le régiment est réuni à l'artillerie de terre.

C'est l'ancien régiment de Gâtinais, qui est renommé « régiment Royal-Auvergne » le en récompense de sa belle conduite et sa bravoure. Le « régiment Royal-Auvergne » est devenu depuis la Révolution le 17e régiment d'infanterie de ligne.

Le régiment est créé sous ce titre, le , pour Louis-Marie-Fouquet de Belisle, comte de Gisors, âgé de 13 ans. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert à l'armée de Flandre et participe au siège de Charleroi, et à la bataille de Rocoux en 1746, puis il est envoyé au secours de la Provence et sert sur les Alpes jusqu'à la paix. Réformé le , il est rétabli le , avec les milices de Mirecourt pour N. comte de Bassompierre, qui meurt et qui est remplacé le par son père, Léopold Clément, marquis de Bassompierre. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, il rejoint l'armée du Bas-Rhin et participe à la bataille de Krefeld en 1758. Il est donné en 1759 à N. marquis de Langeron. Il reste en Allemagne jusqu'à la paix. Il est licencié le . Le régiment Royal-Barrois portait, en 1760, habit blanc, revers et collet noirs, boutons blancs, trois sur chaqhe poche et sur chaque manche, chapeau bordé d'or.

Le régiment est créé le en faveur du comte de Bavière, Maximilien Emmanuel François Joseph, fils naturel du prince-électeur de Bavière, et formé avec deux compagnies des Gardes de l'électeur et six compagnies du régiment d'Alsace qui ne renfermaient que des soldats nés sur la rive droite du Rhin. Il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et, le il reçoit l'incorporation du régiment de Reding (1705-1715). Il participe ensuite à la guerre de Succession de Pologne, à la guerre de Succession d'Autriche et à la guerre de Sept Ans. Le il reçoit l'incorporation du régiment de La Dauphine. Par ordonnance royale du il prend le titre de régiment Royal-Hesse-Darmstadt.

  • Régiment Royal-Bombardiers
Ce régiment est formé sous ce titre, le , avec les deux compagnies de bombardiers de Vigny et de Camelin, et de dix compagnies tirées des régiments de Piémont, de Navarre, de Champagne, de La Marine, et des Fusiliers du Roi. Les colonels propriétairesde l'unités sont les grands maîtres de l'artillerie et le premier colonel-lieutenant, est Jean-Baptiste de Vigny[211]. Le régiment est porté de douze à quinze compagnies en 1686. Il débute la guerre de la Ligue d'Augsbourg, en 1688, sur le Rhin et participe aux prises de Philippsburg, de Mayence, de Manheim et de Frankenthal en 1688, à la défense de Mayence en 1689, à la bataille de Fleurus en 1690, au siège de Mons en 1691, au siège de Namur et à la bataille de Steinkerque en 1692, au siège de Charleroi en 1693, et au siège d'Ath en 1697. Pendant la guerre de Succession d'Espagne, en 1701, le régiment n'est plus employé qu'au service spécial des bouches à feu de gros calibres et il prend part, par détachements, à tous les sièges. Le régiment est porté, en de quinze à vingt-huit compagnies, partagées en deux bataillons et donné à Louis Camus, chevalier Destouches. Le 1er bataillon sert en Flandre et sur le Rhin et le 2e bataillon en Italie et en Espagne. Le régiment Royal-Bombardiers est incorporé avec le régiment Royal-Artillerie le . Il avait des drapeaux tranchés et emmanchés de bleu et de rouge, avec la croix blanche semée de fleurs de lys d'or.

C'est l'ancien régiment des Volontaires Cantabres, qui prend le titre de « régiment Royal-Cantabres » en 1747 et composé de 1 600 hommes (2 compagnies de grenadiers, 16 compagnies de fusiliers, 6 compagnies de hussards et 4 tambourins)[39]. Réduit à quatre compagnies franches le , il est rétabli à un bataillon de 604 hommes le dans le cadre de la guerre de Sept Ans. Affecté à l'armée d'Allemagne, il esr donné en 1760 à N. baron de Poudenx. Le régiment est licencié . Ce corps portait, en 1748, habit bleu de ciel, doublure garance, petits parements cramoisi, agréments blancs, ainsi que les boutons, la veste et la culotte. Écharpe cramoisie terminée par des glands blancs, guêtres blanches, giberne avec porte-baïonnette à la grenadière, filet à l'espagnol pour les chevaux, béret bleu de ciel à la navarraise, sabre hongrois. En 1760, le costume consistait en habit bleu céleste, petits parements et collet rouges, huit agréments blancs de chaque côté, poches en long garnies de trois agréments, parements garnis d'un galon blanc, agréments blancs sur les boutons marquant la taille, doublure, veste et culotte blanches, béret bleu céleste avec une houpe et deux glands blancs, boutons blancs.

C'est l'ancien régiment de Mazarin-Catalan, qui prend le titre de « régiment Royal-Catalan » le et qui devient le régiment Royal-Roussillon le .

C'est l'ancien régiment de Listenois, qui prend le titre de « régiment Royal-Comtois » en 1685. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bassigny (1684-1749). Un bataillon du régiment qui se trouvait dans les colonies de la mer des Indes est amalgamé, le , avec des détachements des régiments de Clare, d'Artois et de Normandie pour former les régiments coloniaux de l'Île-de-France et de l'Île-de-Bourbon. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789). Le « régiment Royal-Comtois » est devenu depuis la Révolution le 60e régiment d'infanterie de ligne.

Le régiment est créé par ordonnance du , et formé à douze compagnies, par le maréchalJean-Baptiste Desmarets de Maillebois, commandant des troupes françaises en Corse. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche et dans la guerre de Sept Ans il est incorporé, par ordonnance du , dans le régiment Royal-Italien, dont il forme le 2e bataillon. Une nouvelle ordonnance du reconstitue le régiment Royal-Corse à partir de neuf compagnies du régiment Royal-Italien. Le l'infanterie corse de la Légion Corse, est incorporée dans le régiment Royal-Corse. Une ordonnance royale en date du transforme les deux bataillons d'active et celui de dépôt en bataillons de chasseurs à pied. Le 1er bataillon prend le titre de Chasseurs royaux corses, le 2e bataillon le titre de Chasseurs corses, une partie de l'excédant du « régiment Royal-Corse » entre dans la composition des chasseurs du Roussillon et une autre fraction complète le bataillon des chasseurs cantabres.

C'est l'ancien régiment de Yoël, qui prend le titre de « régiment Royal-Danois » le après avoir été donné au comte Christian de Guldenlew (où Gyldenloew), fils naturel du roi du Danemark Christian V. Le précédent colonel, François Yoël, en reste colonel-lieutenant et, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, mène le régiment à l'armée de Flandre en 1693, avec laquelle il se trouve bataille de Neerwinden, au siège de Charleroi en 1693, au bombardement de Bruxelles en 1695 puis à l'armée des Alpes en 1696 avec laquelle il assiste au siège de Valenza[7] avant de rejoindre l'armée de Catalogne en 1697 et participe au siège de Barcelone en 1697. Le régiment est licencié le .

Le régiment est levé, en vertu d'une commission, sous ce titre le , par Christian, duc de Deux-Ponts dans ses États. Il est engagé dans la guerre de Sept Ans et dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Le « régiment Royal-Deux-Ponts » est devenu depuis la Révolution le 99e régiment d'infanterie de ligne.

Le régiment est créé sous ce titre, le . Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche sous le commandement du colonel-lieutenant Louis de Drummond, duc de Perth, il sert à l'armée de Flandre en 1745 et participe à la bataille de Fontenoy, aux prises de Tournai, d'Audenarde, de Gand, d'Ostende et de Nieuport puis il s'embarque, le , pour l'Écosse. Il fait les campagnes de 1746 et de 1747 en Écosse durant lesquels le comte de Drummond, est mortellement blessé, et meurt en . Il est remplacé le par Louis de Drummond, comte de Melfort qui mène l'unité à l'armée de Flandre en 1748 et participe au siège de Maastricht. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Albany. Il se trouve au camp d'Aimeries en 1753 et au camp de Calais en 1756. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1760 et participe à la défense de Marbourg, à la bataille de Villinghausen en 1761. Il est incorporé le dans le régiment de Bulkeley. Drapeaux aux armes d'Écosse. Habit bleu, veste, collet et parements rouges à l'écossaise, culotte blanche, poches en travers garnies de trois boutons, douze boutonnières blanches des deux côtés de l'habit, un seul rang de boutonnières sur la veste, trois sur les parements, boutons et galon de chapeau d'argent.

C'est l'ancien régiment Royal-Bavière, qui prend le titre de « régiment Royal-Hesse-Darmstadt » par ordonnance royale du . Il est devenu depuis la Révolution le 94e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment Royal-Irlandais Régiment irlandais
C'est l'ancien régiment du Duc d'York, qui prend le titre de « régiment Royal-Irlandais » le et qui est renforcé par l'incorporation des régiments irlandais de Glatz, d'Inshinkin, de Fleissey, d'O'Sullivan, de Naper et de Digby, du régiment écossais Campbell et du régiment anglais de Reynell. Sous le commandement du colonel-lieutenant Jacques, chevalier d'Arcy, il est envoyé à l'armée d'Italie, puis revenu en Lorraine, il participe au siège de Marsal en 1663. Il est licencié le .

  • Régiment Royal-Italien (1651-1652) Régiment italien
C'est l'ancien régiment de Degli Oddi], qui prend le titre de « régiment Royal-Italien » en et qui prend le nom de régiment de Mazarin-Italien en 1652.

Ce régiment est levé sous ce titre le , en Italie et en Piémont, par Bardo dei Bardi comte Magalotti dans le cadre de la guerre de Hollande. Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[31]. Par ordonnance du , il reçoit l'incoporation du régiment Royal-Corse qui forme le 2e bataillon. Une nouvelle ordonnance du reconstitue le régiment Royal-Corse à partir de neuf compagnies du régiment Royal-Italien. Le il reçoit l'incoproration du régiment de Tournaisis. Une ordonnance royale en date du transforme les deux bataillons d'active et celui de dépôt en bataillons de chasseurs à pied. Le 1er bataillon prend le titre de Chasseurs royaux de Provence, le 2e bataillon le titre de Chasseurs royaux de Dauphiné et le bataillon de dépôt forme les Chasseurs du Roussillon.

Ce régiment qui est levé sous ce titre le . Le il reçoit l'incorporation du régiment de Sézanne. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Bretagne. Le « régiment Royal-La Marine » est devenu depuis la Révolution le 60e régiment d'infanterie de ligne.

Ce régiment est créé sous ce titre le . Le « régiment Royal-Liégeois » est devenu depuis la Révolution le 101e régiment d'infanterie de ligne.

Lerégiment est formé sous ce titre le , avec des milices de Lorraine par Paul de Chaumont de La Galaisière, comte de Mareil[18]. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert à l'armée du Rhin en 1744, se trouve au siège de Fribourg, il passe en Italie en et participe à la défense de la Provence et à la conquête du comté de Nice en 1747. Il est réformé le , les grenadiers sont versés dans le régiment des Grenadiers de France. Il est rétabli le et composé avec les bataillons de milices de Mirecourt et de Neufchâteau. Engagé dans la guerre de Sept Ans, sous le commandement du colonel, Philippe de Chaumont de La Galaisière de Rivray, il sert à l'armée d'Allemagne, et se trouve à la bataille de Rosbach durant laquelle le colonel y est blessé et pris. Donné en 1761 à N. chevalier du Hautoy, il est licencié le . Le régiment Royal-Lorraine avait cinq drapeaux. Ceux d'ordonnance étaient jaune et noir. Ce régiment porta d'abord l'habit jaune avec les parements noirs. En 1748, il avait l'habit gris-blanc avec les parements jaunes; boutons et galon de chapeau d'argent. En 1760, il a l'habit blanc, le collet et les revers noirs, les boutons jaunes, doubles poches en long à trois boutons, autant sur les manches, chapeau bordé d'or.

  • Régiment Royal-Montferrat[212] Régiment piémontais
C'est l'ancien régiment de Montferrat, qui prend le titre de « régiment Royal-Montferrat » le après la défection du duc de Savoie Victor-Amédée. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il participe à la conquête de Nice et de la Savoie en 1691, à la bataille de La Marsaille en 1693, au siège de Valenza[7] en 1696, il rejoint l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve au siège d'Ath en 1697. Il est donné le à François-Zénobe-Philippe, comte Albergotti qui le mène à l'armée d'Italie, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, et participe à la bataille de Carpi et de Chiari en 1701, à la défense de Crémone, et à la bataille de Luzzara en 1702. Il prend le nom de régiment des Gardes du Duc de Mantoue après avoir été donné le à Prosper de Gonzague, marquis de Luzzara.

Le régiment est levé sous ce titre le par Pierre-Grégoire, comte d'Orlick de La Ziska[213]. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1757, et participe à la bataille de Hastenbeck, à la conquête du Hanovre, à la bataille de Rossbach en 1757, aux batailles de Sandershausen et de Lützelberg en 1758, et aux batailles de Bergen et de Minden en 1759. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Suédois. Habit bleu, parements rouges bordés de bleu à la prussienne, sans boutons; collet rouge bordé de blanc; épaulette de drap rouge avec bouton et boutonnière blancs; doublure rouge; boutonnières blanches des deux côtés de l'habit jusqu'à la ceinture, et des boutons d'un côté seulement; pattes en travers garnies de quatre boutons et boutonnières; veste bleue, boutonnières blanches des deux côtés jusqu'à la taille, boutons d'un seul côté; trois boutons et boutonnières sur chaque patte; chapeau bordé d'argent.

C'est l'ancien régiment Royal-Catalan, qui prend le titre de « régiment Royal-Roussillon » le . Le le régiment de Perri (1674-1682) est incorporé dans le régiment Royal-Roussillon. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Languedoc (1778-1789). Le régiment est devenu depuis la Révolution le 54e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment Royal-Savoie Régiment savoisien
C'est l'ancien régiment de Savoie, qui prend le titre de « régiment Royal-Savoie » le après la défection du duc de Savoie Victor-Amédée. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il participe à la bataille de Fleurus, en 1690, puis il reste dans les garnisons de Flandre jusqu'à la paix. Il est licencié le .

Le régiment est levé sous ce titre, le , par N. Rutterford, comte de Théviot, pour participer à la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il est spécialement employé à la garde des places mais il se distingue en 1648 à la bataille de Lens. Ce corps, qui a compté jusqu'à 20 compagnies, est incorporé dans le régiment de Douglas en 1662.

C'est l'ancien régiment d'Appelgrehn, qui prend le titre de « régiment Royal-Suédois » le après avoir été donné à Josef Magnus Sparre, comte de Kronoberg. Le il reçoit l'incoproration du régiment Royal-Pologne. Le « régiment Royal-Suédois » est devenu depuis la Révolution le 89e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment des Vaisseaux-Provence, qui prend le nom de « régiment Royal des Vaisseaux » (également appelé « Royal-Vaisseaux ») le . Le il reçoit l'incorporation d'une partie du régiment de Vallouze (1708-1715). Un bataillon du régiment qui se trouvait aux Antilles est amalgamé, le , avec des détachements des régiments de Bouillon, de Périgord, de Médoc et de Limousin pour former les régiments de la Martinique et de la Guadeloupe. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Bretagne. Le « régiment Royal des Vaisseaux » est devenu depuis la Révolution le 43e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment Royal-Wallon (1673-1678) Régiment wallon
Le régiment est levé sous ce titre, en , par N. duc de Croï. Engagé dans la guerre de Hollande, il sert à l'armée d'Allemagne et est licencié en 1678.

  • Régiment Royal-Wallon (1744-1748) Régiment wallon
Le régiment est créé sous ce titre, le . Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche sous le commandement du colonel Hyacinthe-Joseph de Boower, comte de Bergeyck, il sert dans l'armée de Flandre, participe au siège de Bruxelles et à la bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld et au siège de Berg-op-Zoom en 1747, et au siège de Maastricht en 1748. Il est licencié le . Le régiment avait six drapeaux, dont un blanc colonel et cinq d'ordonnance ainsi dessinés : deux carrés

verts, un carré blanc et un carré jaune opposés; croix semée de fleurs de lys d'or; lion noir au centre de la croix. La tenue se composait d'habit, veste et culotte bleus, parements rouges, boutons et boutonnières jaunes, chapeau bordé d'or.


  • Régiment de Royan (1590-1591)
C'est l'ancien régiment de La Trémouille (1587-1588), qui est rétabli sous le nom de « régiment de Royan » le dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Le régiment sert en Poitou et est licencié en 1591.

C'est l'ancien régiment de La Roche-Aymon, est renommé « régiment de Royan » en 1761 et qui prend le titre de régiment de Hainault en 1762.

  • Régiment de Roze
Le régiment est levé le par N. de Roze. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée du Rhin. Il prend le nom de régiment de Provenchères après avoir été donné en 1704 à N. de Provenchères.

  • Régiment de Rozières
Le régiment est levé le par N. de Rozières. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Chevron après avoir été donné en 1707 à N. de Chevron.

  • Régiment de Rubempré
Ce régiment est levé en 1588 par André de Bourbon de Rubempré, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1589, il participe aux défenses de Tours et de Gournay-en-Bray. Pris à Gournay-en-Bray par Charles duc de Mayenne et dispersé en 1590.

  • Régiment de Rumfort Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en , dans le Dauphiné, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Rumfort. Le régiment participe à la reprise de Montélimar et est licencié la même année.

  • Régiment de Ruppelmonde Régiment wallon
Ce régiment wallon passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. marquis de Ruppelmonde, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Bournonville (1711-1712) après avoir été donné en 1711 à N. de Bournonville.

  • Régiment de Ruvigny
Le régiment est levé le par Henri de Massué, marquis de Ruvigny dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il est licencié en 1644.

  • Régiment de Ruys
C'est l'ancien régiment de Laval, qui est renommé « régiment de Ruys » après avoir été donné en 1712 à N. de Ruys. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en .

  • Régiment de Ryaux
Le régiment est levé le par N. de Ryaux, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il participe au siège de Montauban et est licencié le après le traité de Montpellier.
Sommaire :
  • Régiment de Sacremore Régiment italien
Ce régiment italien est levé en , par le capitaine Sacremore, bâtard de Birague, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1586 il participe au siège de Monségur. Le mestre de camp est assassiné en 1587 et son régiment se disperse.

  • Régiment de Saillant
Le régiment est levé le par Charles-François d'Estaing, marquis de Saillant[214]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Dauphiné jusqu'en 1710, passe dans le comté de Nice en 1710 et en 1711 sur le Rhin. Il prend le nom de régiment d'Ussel après avoir été donné le à N. d'Ussel.

  • Régiment de Saint-Amour
Le régiment est levé le par N. de Saint-Amour dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège d'Orbitello et il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Saint-André
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par N. de Saint-André. Il participe au secours de Leucate durant lequel le mestre de camp est tué, et le régiment est licencié.

  • Régiment de Saint-André des Gardies
Ce régiment est levé le , par N. de Grégori de Saint-André des Gardies dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est envoyé au secours de Verceil en 1638 et, durant lequel le mestre de camp est tué, et le régiment est licencié.

  • Régiment de Saint-Angel
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Charles de Rochefort de Saint-Angel. Il sert en Bourgogne et participe au siège de Beaune et est licencié en 1595.

  • Régiment de Saint-Aubin
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Saint-Aubin. Il sert à l'armée de Lorraine et est licencié en 1641.

  • Régiment de Saint-Aulaire
Ce régiment est levé le par N. de Beaupoil de Saint-Aulaire. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Châteauneuf après avoir été donné le à Louis Desmarest de Maillebois, baron de Châteauneuf[76].

  • Régiment de Saint-Aunetz
Le régiment est levé le par Henri de Bourcier de Barry, marquis de Saint-Aunetz pour participer à la guerre de Trente Ans. En 1632, il sert en Piémont puis à la conquête de la Lorraine en 1633. En 1634 et 1635 il sert en Lorraine et en Allemagne puis fait la campagne de 1636 en Languedoc. En 1637 il s'illustre à la défense énergique de Leucate qui lui permet d'être sur le pied de 20 compagnies et d'obtenir le drapeau blanc par brevet du . Il participe au siège de Fontarabie en 1638, aux sièges de Salses en 1639, au siège d'Elne en 1641, siège de Perpignan en 1642 durant lequel il y est détruit. Le le régiment est rétabli avec son rang et il participe à l'expédition des présides de Toscane et au siège d'Orbitello, de Piombino et de Portolongone. Passé à l'armée d'Espagne en 1647 il se trouve au siège de Lérida et à la prise de Tortose en 1648. Il est licencié à la fin de cette campagne.

  • Régiment de Saint-Blancard
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Jean de Gontaut-Biron, baron de Saint-Blancard. Il sert en Bourgogne et participe au siège de Beaune et est licencié en 1595.

  • Régiment de Saint-Bris
Le régiment est levé le par N. de Saint-Bris pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Montpellier, ou son mestre de camp est tué, puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

  • Régiment de Saint-Chamond (1617-1623)
Ce régiment est levé par Melchior Mitte de Chevrières-Miolan, marquis de Saint-Chamond. Il sert en Bourbonnais et est réformé le . Rétabli le , pendant les rébellions huguenotes, il sert au siège de Montpellier et en Dauphiné puis il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Custine, qui est renommé « régiment de Saint-Chamond » en 1749 et qui prend le nom de régiment de Rosen en 1762.

  • Régiment de Saint-Étienne (1568-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Saint-Étienne. Il sert en Saintonge et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Saint-Étienne (1600-1603)
Ce régiment est levé le dans le Dauphiné, par N. de Saint-Étienne. Il participe à la guerre franco-savoyarde et est licencié en 1603.

  • Régiment de Saint-Étienne (1633-1645)
Ce régiment est levé par N. de Saint-Étienne, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1633, il participe au siège de Nancy et reste en garnison en Lorraine. En 1642, il se trouve au siège de Dieuze puis au siège de La Mothe en 1645. Il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Saint-Evremont
Le régiment est levé le par Charles de Saint-Evremont. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il demeure dans les garnisons d'Alsace. Il est licencié en .

  • Régiment de Saint-Georges (1589-1598) Régiment lorrain
Ce régiment lorrain est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, pour la ligue par N. de d'Haussonville de Saint-Georges. En 1589, il participe à la défense de Pontoise. Battu près de Noyon en 1591 le régiment prend le parti du roi, Henri IV en 1595 et se trouve à la prise et défense de Vesoul contre les Espagnols. Le régiment est licencié le après la paix de Vervins.

  • Régiment de Saint-Georges (1591-1595)
Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Saint-Georges pour le siège de Mirebeau. Il est licencié en Saintonge en 1595.

  • Régiment de Saint-Georges (1625-1641)
Ce régiment est levé le , par N. de Saint-Georges dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont et est licencié en . Rétabli le il est affecté à l'armée d'Italie puis il est licencié en 1641.

  • Régiment de Saint-Géran (1597-1598)
Ce régiment est levé le sur le pied de 20 compagnies de 100 hommes, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Jean-François de La Guiche, comte de Saint-Géran. Il participe au siège d'Amiens et est licencié après la paix de Vervins.

  • Régiment de Saint-Géran (1650-1650)
Ce régiment est levé le par Claude-Maximilien de La Guiche, comte de Saint-Géran. Il sert en Bourbonnais et est licencié la même année.

Le régiment est levé le par Louis, comte de Saint Germain[215]. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert dans l'armée de Flandre et se trouve au siège de Maastricht en 1748. Il se trouve sur les côtes de Flandre en 1755 et au camp de Dunkerque en 1756. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1757 et participe à l'occupation des places de la Lippe, à la bataille de Rossbach à l'cccupation de Brême, à la bataille de Krefeld en 1758 et à la bataille de Minden en 1759. Il est incorporé le dans le régiment de Nassau. Ce régiment avait habit, veste et culotte bleus; parements, collets, doublure et boutons jaunes; boutons des deux côtés sur l'habit, d'un seul côté sur la veste; pattes en travers sur l'habitet sur la veste avec quatre boutons; chapeau galonné d'or.

  • Régiment de Saint-Germain-Beaupré (1644-1648)
Ce régiment est levé le par Henri Foucauld, marquis de Saint-Germain-Beaupré, dans le cadre de ma guerre de Trente Ans. Envoyé à l'armée de Picardie, il participe au siège de Dunkerque en 1646, au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648. Il est licencié le .

  • Régiment de Saint-Germain-Beaupré
Ce régiment est levé le par Armand-Louis-Joseph Foucauld, chevalier de Saint-Germain-Beaupré. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de Flandre puis il passe sur la Moselle et la Lauter en 1705, retourne en Flandre en 1706 et participe à la Défense d'Ath ou il y est fait prisonnier. Échangé en 1707, il achève la guerre dans les garnisons. Il est incorporé le dans le régiment de Picardie.

  • Régiment de Saint-Hurugues
Ce régiment est levé le , par N. Thibaut de Saint-Hurugues, pour tenir garnison à Saint-Quentin. Il prend le nom de régiment de Linières après avoir été donné le à François des Essarts, marquis de Linières[158].

  • Régiment de Saint-Jal
Le régiment est formé des milices de Reims, par N. de Saint-Jal. Il reste en garnison et il est licencié le .

  • Régiment de Saint-Jean Régiment protestant
C'est un régiment protestant, issu du régiment de Montgommery, rétabli en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Gabriel comte de Montgommery Saint-Jean. Il participe à la bataille de Coutras et est licencié la même année.

  • Régiment de Saint-Jean de Ligoure Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en 1588, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Saint-Jean de Ligoure. En 1588 il se trouve aux prises de Niort et de Maillezais et au secours de Tours en 1589. En 1590, il participe à l'attaque de Paris et à la bataille d'Ivry puis il est mis en garnison à Lagny et licencié en 1591.

Ce régiment piémontais est formé le par Jean-Baptiste de Ferrero, marquis de Saint-Laurent, avec les sergents et soldats italiens des régiments savoisiens Ducal, de Saluces, de Savoie, de Chablais et Genèvois, réformés cette même année. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée de Flandre en 1689 avec laquelle il se trouve à la bataille de Fleurus en 1690,et au siège de Mons en 1691. Le il prend le titre de régiment de Nice (1691-1762) du nom du comté de Nice, qui venait d'être conquis.

  • Régiment de Saint-Léger (1670-1671)
C'est l'ancien régiment de Château-Thierry, qui est renommé « régiment de Saint-Léger » en 1670 après avoir été donné à l'Électeur de Cologne, le colonel-lieutenant N. de Saint-Léger. Il participe à la conquête de la Franche-Comté en 1668 puis il est incorporé en 1671 dans le régiment de Bourgogne.

  • Régiment de Saint-Léger (1709-1713)
C'est l'ancien régiment de Castéja, qui prend le nom de « régiment de Saint-Léger » en 1709 après avoir été donné à N. de Saint-Léger. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié le .

  • Régiment de Saint-Luc (1620-1641)
Le régiment est levé le par Timoléon d'Epinay de Saint-Luc dans le cadre des rébellions huguenotes. En 1621, il participe au siège de Saint-Jean-d'Angély puis après la reddition de la ville, il est donné, le à Jean-Louis de Nogaret, chevalier de La Valette, dontil prend le nom. Le le régiment de La Valette est donné à François d'Epinay, marquis de Saint-Luc, et reprend le nom de régiment de Saint-Luc et sert jusqu'en 1635 en Guyenne. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole il passe en Picardie et participe à la bataille des Avins, en 1635, au siège de Corbie en 1636, aux sièges de Landrecies et de La Capelle[216]. En 1638 il sert en Lorraine et en Franche-Comté, en 1639 il se trouve au siège et à la bataille de Thionville et en 1640 il participe au siège et au combat d'Arras. Le régiment est licencié en 1641.

  • Régiment de Saint-Luc (1653-1653)
Ce régiment est levé le N. d'Espinay Saint-Luc. Affecté à l'armée de Guyenne il est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment de Sarrieu, qui est renommé « régiment de Saint-Luc » en 1578, après avoir été donné en 1578 à François d'Espinay de Saint-Luc, et qui prend le nom de régiment de Sérillac en 1579 après avoir été donné à Jean-François de Faudoas de Sérillac.

  • Régiment de Saint-Maixent
C'est un régiment provincial qui est organisé en 1773, en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Saint-Maixent et Parthenay sous le commandement du colonel le chevalier de Cossé. Le régiment est incorporé, en 1774, dans le régiment de Poitiers.

  • Régiment de Saint-Malo
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Bordeaux (1772-1774), de Bayonne, de Toulon, de Rochefort (1772-1774), de Brest, de Marseille et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, bleu céeste.

  • Régiment de Saint-Martial
Ce régiment est levé le par N. de Saint-Martial dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie et est licencié après la campagne de 1636.

  • Régiment de Saint-Martin
Ce régiment est levé le par N. de Saint-Martin-Montchenu, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora (it) en 1636 et il est licencié en 1637.

C'est l'ancien régiment de Rohan-Rochefort, qui est renommé « régiment de Saint-Mauris » le après avoir été donné à Charles-Emmanuel, chevalier de Saint-Mauris. Les cinq drapeaux d'ordonnance de ce corps avaient deux carrés noirs et deux carrés isabelle, par opposition. Il portait habit, veste et culotte blancs ; collet, parements et revers de la veste rouges; boutons jaunes; pattes ordinaires garnies de trois boutons, autant sur la manche; chapeau bordé d'or. Il est incorporé le dans le régiment de Poitou.

  • Régiment de Saint-Mégrin (1567-1569) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , en Gascogne, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par François Estuer de Caussade, vicomte de Saint-Mégrin. En 1568, il accompagne la reine de Navarre, Jeanne d'Albret, à La Rochelle. En 1569, François Estuer de Caussade, vicomte de Saint-Mégrin meurt et l'unité prend le nom de régiment de La Noue.

  • Régiment de Saint-Mégrin (1651-1651)
Ce régiment est levé le par Jacques Stuert de Caussade, marquis de Saint-Mégrin. Il est licencié la même année.

  • Régiment de Saint-Nectaire
Voir régiment de Sennectère

  • Régiment de Saint-Paul (1587-1589)
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Antoine de Saint-Paul. En 1587, le régiment participe aux batailles de Vimory et d'Auneau. Devenu un régiment ligueur, il défend, en 1588, l'île de Bouin près de Nantes et est licencié en 1589.

  • Régiment de Saint-Paul (1615-1615)
Ce régiment est levé en , pour le prince de Condé, par N. de Saint-Paul. Il est licencié la même année.

  • Régiment de Saint-Paul (1625-1645)
Ce régiment est levé le , par Balthazard de Girard de Saint-Paul dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1625, il sert en Piémont et est réformé en . Rétabli le il sert en Languedoc et en Savoie puis il est réformé le . Rétabli le , il sert sur le Rhin puis passe en 1635 en Italie. Donné en 1637 au fils du mestre de camp, il passe en Lorraine en 1638 et participe aux sièges de Lunéville et de Brisach puis il retourne en Italie en 1640. En 1642 il se trouve au siège de Tortone, en 1643 au siège de Trino puis il passe en Catalogne en 1644. En 1645, le mestre de camp est tué au siège de Roses, et le régiment est licencié.

  • Régiment de Saint-Pièz
Le régiment est levé le , par N. de Saint-Pièz, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège d'Alexandrie en 1657, puis au siège de Mortare en 1658. Il est licencié le .

  • Régiment de Saint-Preuil
ce régiment est levé le par François de Jussac d'Ambleville de Saint-Preuil, pour tenir garnison à Doullens dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve à la défense d'Arras en 1640 puis Saint-Preuil a la tête tranchée en 1641 pour avoir taillé en pièce la garnison espagnole de Bapaume qui avait un sauf-conduit[217],[218]. Le régiment est renommé régiment de Gesvres après son remplacement par Louis-François Potier, marquis de Gesvres.

  • Régiment de Saint-Priest
Le régiment est levé le par N. de Saint-Priest pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Tonneins puis il est licencié le .

  • Régiment de Saint-Ravy
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Saint-Ravy. Il sert en Bourgogne et en Picardie. Le mestre de camp est tué au sac de Doullens

  • Régiment de Saint-Reyran
Ce régiment est levé le , par N. de Saint-Reyran dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont et est licencié en .

  • Régiment de Saint-Romain Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Saint-Romain. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Saint-Segond Régiment italien
Ce régiment italien est levé le par François de Rossi de Baville, marquis de Saint-Segond[219]. Lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert d'abord sur les côtes françaises puis il rejoint l'armée de Flandre en 1695 et assiste au siège d'Ath en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Allemagne en 1702 et participe aux sièges de Kehl, de Brisach et de Landau, et la bataille du Speyerbach en 1703. Il passe à l'armée de Bavière en 1704, et se trouve à la bataille d'Hochstedt ou il est fait prisonnier. Échangé en 1705, il fait les campagnes de 1706 et 1707 en Alsace, puis avec l'armée de Flandre de 1708 à 1712. Il est licencié le .

  • Régiment de Saint-Simon (1702-1705)
Ce régiment est levé le par chevalier de Saint-Simon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert sur les côtes de Bretagne. Il prend le nom de régiment de Voluire après avoir été donné le à Philippe-Auguste, comte de Voluire.

C'est l'ancien régiment de Sourches (1706-1718), qui est renommé « régiment de Saint-Simon » le et qui prend le nom de régiment de Puyguyon le .

C'est l'ancien régiment de La Châtre (1684-1702), qui est renommé « régiment de Saint-Sulpice » le et qui prend le nom de régiment de Lannoy le .

  • Régiment de Saint-Surin Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Saint-Surin. En 1585, il participe au siège de Brouage et il est licencié en 1587.

  • Régiment de Saint-Trivier
Ce régiment est levé le par N. de Saint-Trivier. Il sert en Savoie et est licencié le .

C'est l'ancien régiment d'Herbouville (1652-1666), qui est renommé « régiment de Saint-Vallier » en 1666 et qui prend le nom de régiment de Châteauneuf en 1671.

  • Régiment de Saint-Vallier (1704-1714) Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Robecque, qui est renommé « régiment de Saint-Vallier » le après avoir été donné à N. de La Croix, comte de Saint-Vallier. Fait prisonnier à la bataille d'Höchstädt en 1704, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est échangé en 1705 et rejoint l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve à la bataille de Ramillies en 1706, à la bataille d'Audenarde, et à la défense de Lille en 1708, à la défense de Tournai en 1709 ou il y est fait prisonnier et échangé la même année. Il reste dans les garnisons de Flandre et est donné le à Henri-Bernard de La Croix, chevalier de Saint-Vallier, frère du précédent. Il est réformé le .

  • Régiment de Saint-Vincent
Le régiment est levé le par N. de Saint-Vincent, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621 il participe au siège de Saint-Jean-d'Angély et en 1622 à l'attaque de l'île de Riez et au siège de Royan. Il est licencié le .

  • Régiment de Saint-Vivian
Le régiment est levé le par N. de Saint-Vivian, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621 il participe au siège de Saint-Jean-d'Angély et au blocus de La Rochelle. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Gohas ainé, qui est renommé « régiment de Sainte-Colombe » en 1573 et qui prend le nom de régiment d'Épernon en 1579.

  • Régiment de Sainte-Croix
Le régiment est levé le par Henri François Alphonse d'Ornano, marquis de Sainte-Croix, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621, il se trouve aux sièges de Nérac et de de Montauban puis au siège de Montpellier en 1622. Réformé le , il est rétabli le dans le cadre de la troisième rébellion huguenote et sert dans le Languedoc. Réformé en 1632 il est rétabli, dans le cadre de la guerre franco-espagnole, le et sert en Champagne puis il est licencié la même année.

  • Régiment de Sainte-Gemme
Le régiment est levé le par N.de Sainte-Gemme pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au blocus de La Rochelle puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

  • Régiment de Sainte-Marie du Mont
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Henri Robert aux Épaules, seigneur de Sainte-Marie du Mont. En 1589 il accompagne Henri IV à Dieppe, met le siège devant Les Andelys[220] au siège de Paris et est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment de Jonzac (1667-1658), qui est renommé « régiment de Sainte-Maure » en 1677 et qui prend le titre de régiment de Beauvoisis en 1685.

C'est l'ancien régiment de Nérestang, qui est renommé « régiment de Sainte-Mesme » en 1645 et qui prend le nom de régiment de Silly (1657-1665) en 1657.

C'est l'ancien régiment du Plessis-Joigny, qui donné à Philippe de La Poeze, baron de Sainte-Offange est renommé « régiment de Sainte-Offange » en et qui prend le nom de régiment de La Frezelière le .

C'est l'ancien régiment de Charost, qui est renommé « régiment de Saillant » le et qui prend le nom de régiment d'Estaing en 1732.

  • Régiment de Saintonge (1636-1648)
Le régiment est levé sous ce titre, le , par N., marquis d'Albret dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie en 1636, et à la défense de Guise en 1638. Il rejoint l'armée de Guyenne en 1639, l'armée d'Italie en 1640, avec laquelle il assiste au siège de Turin, l'armée de Roussillon en 1641 avec laquelle il se trouve au siège d'Elne, puis à la bataille de Lérida en 1642, au siège de Roses et à la bataille de Llorens (ca) en 1645 et au premier et second siège de Lérida en 1646 et 1647. Le régiment est donné le à François Amanjeu, chevalier d'Albret qui le mène au siège de Tortose en 1648, avant d'être réformé cette même année. Il est rétabli en 1652 sous le nom régiment d'Albret.

Le régiment est créé sous ce titre, le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Bretagne. Le « régiment de Saintonge » est devenu depuis la Révolution le 82e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Saive
C'est l'ancien régiment de Gramont (1706-1709), qui donné à N.de Saive est renommé « régiment de Saive » en 1709. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les Alpes et est licencié en 1714.

  • Régiment de Salignac (1569-1570)
Ce régiment est organisé en , pour Armand de Salignac, avec dix compagnies du régiment de Montluc (1567-1569). Dans le cadre de la troisième guerre de Religion, il participe aux sièges de Mont-de-Marsan et de Rabastens il est licencié en Languedoc le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Salignac (1585-1587) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Jean de Gontaut, baron de Salignac. En 1587, il participe à la bataille de Coutras et est licencié cette même année.

  • Régiment de Saligny
Le régiment est levé le par Gaspard de Coligny, comte de Saligny, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège d'Arras. Réformé en 1640, il est rétabli le , assiste aux sièges d'Arras et de Dunkerque. Il passe en Catalogne en 1648 et se trouve au siège de Tortose. Il rentre en France en 1649 et se trouve à l'attaque de Charenton durant lequel le mestre de camp y est tué, et le régiment est licencié

  • Régiment de Salins
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Salins, de Dole et de Lons-le-Saunier sous le commandement du marquis de Divonne. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Salis (1622-1623) Régiment suisseRégiment grison
Ce régiment suisse des Grisons est levé en par Rodolphe, baron de Salis. Il sert en Valteline puis il passe en 1625 sous le commandement de son frère Ulysse de Salis. Congédié en , il est rappelé le pour participer à la campagne de la Valteline. Il est congédié en 1637.

Ce régiment suisse est levé le par Jean-Baptiste, chevalier de Salis dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il prend le nom de régiment de May le après avoir été donné à Johann-Rudolf von May .

Ce régiment suisse est levé le par Rodolphe de Salis-Zizers. Il prend le nom de régiment de Porlier en 1690.

C'est l'ancien régiment de Salis-Mayenfeld, qui est renommé « régiment de Salis-Marschlins » après avoir été donné le à Antoine baron de Salis-Marschlins et qui est devenu depuis la Révolution le 95e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Salis-Soglio, qui est renommé « régiment de Salis-Mayenfeld » après avoir été donné le à Charles Ulysse de Salis-Mayenfeld. Il sert pendant la guerre de Succession d'Autriche et la guerre de Sept Ans et il prend le nom de régiment de Salis-Marschlins après avoir été donné le à Antoine baron de Salis-Marschlins.

C'est l'ancien régiment de Boccard, qui est renommé « régiment de Salis-Samade » en 1782 et qui est devenu depuis la Révolution le 64e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Travers, qui est renommé « régiment de Salis-Soglio » après avoir été donné le à Jean Gaudens de Salis-Soglio. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, son colonel ayant trouvé la mort dans un combat, il prend le nom de régiment de Salis-Mayenfeld après avoir été donné le à Charles Ulysse de Salis-Mayenfeld.

  • Régiment de Sallers
Le régiment est levé en par N. de Sallers dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1636, il participe à la prise de Porrentruy[80] puis il est licencié le de la même année.

  • Régiment de Sallières
Le régiment est levé le par de N. Chastelard de Sallières dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Piémont, il est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment d'Anhalt, qui est renommé « régiment de Salm-Salm » en 1783 et qui est devenu depuis la Révolution le 62e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Saluces Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est passé au service de la France le dans le cadre de la guerre de Hollande. Sous le commandement du colonel Balthazar de Pobel de Saint-Alban, marquis de La Pierre, il est affecté à l'armée de Flandre, et participe aux sièges de Valenciennes et de Cambrai en 1677, aux sièges d'Ypres et de Gand, et à la bataille de Saint-Denis en 1678. Il est licencié le . Les sergents et soldats italiens du régiment permettent de former le régiment de Saint-Laurent.

  • Régiment provincial d'artillerie de Sançon
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Ce régiment est formé des bataillons de Dijon et Semur sous le commandement des colonels, comte de Caulaincourt en 1778, marquis de Gayon en 1780, comte d'Aunay de Rosambo en 1784, marquis de Vassan en 1786, comte de Lanjamet en 1788.

  • Régiment de Sancy (1600-1601) Régiment savoisien
Ce régiment est levé le , par Nicolas de Harlay de Sancy. Il participe à la guerre franco-savoyarde et est licencié le après le traité de Lyon.

  • Régiment de Sancy (1616-1624)
Ce régiment est levé par N. baron de Sancy. Il sert en Savoie et est réformé le . Rétabli le dans l'armée de Lesdiguières, dans le cadre de la première guerre Géno-Savoyarde le régiment est détruit au siège de Gavi la même année.

  • Régiment de Sanguin
Le régiment est levé le par Paul-Hippolyte Sanguin, chevalier de Livry[221],[222]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Courrières après avoir été donné en 1702 à N. de Courrières.

  • Régiment de Santa-Fior Régiment italien
Le régiment italien est levé, le , par Mario de Santa-Fior, neveu du Pape Pie V, dans le cadre de la troisième guerre de Religion. En 1569, il se trouve aux sièges et batailles de Châtellerault de Moncontour et de Saint-Jean-d'Angély. Il est licencié le , sauf 3 compagnies.

  • Régiment de Santena Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est levé le par le comte de Santena. Dans la cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes. Il prend le nom de régiment de Lamar après avoir été donné le à Claude, chevalier de Lamar.

Le régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Louis-François-Henri Colbert, chevalier de Croissy. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert à l'armée de Flandre en 1693, et se trouve à la prise d'Huy, à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693 puis il rejoint l'armée de la Meuse en 1695 et fait les campagnes de 1696 et 1697 en Flandre. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée de Flandre en 1701 et se couvre de gloire à la défense de Kaiserswerth en 1702, puis il participe aux sièges de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703, puis il passe à l'armée de Bavière, et assiste à la bataille d'Höchstädt en 1704 durant laquelle il y est fait presque tout entier prisonnier. Donné en 1704 à N. de Cetséans, il rejoint l'armée du Rhin en 1705, se trouve à la prise de Drusenheim et de l'île de Marquisat en 1706. Il est donné le à Michel-Jean-Baptiste Charron, marquis de Conflans-Ménars avec lequel il fait les campagnes de 1709 à 1712 en Flandre et participe à la bataille de Malplaquet en 1709, à la bataille d'Arleux en 1711, et aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est donné le à N. marquis de Ménars, et le à Jean-Baptiste-Louis de Clermont d'Amboise, marquis de Resnel[223]. Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1733 et assiste au siège de Kelh en 1733, à la bataille d'Ettlingen, et au siège de Philippsbourg en 1734. Il est donné le à François-Marie, marquis de Pérusse d'Escars. Lors de la guerre de Succession d'Autriche, il est affecté à l'armée de Westphalie en 1741, et est envoyé au secours de Braunau et d'Egra[224] en 1742, puis il rejoint l'armée de Bavière en 1743, l'armée des Alpes en 1744, participe à la conquête de la Savoie et du comté de Nice en 1744, à l'occupation des places du Piémont et à la combat de Rivaronne en 1745 et mis en garnison à Casal, où il est fait prisonnier en 1746. Echangé en 1747, il se trouve ensuite à la bataille du col de l'Assiette. Donné en à N. de Roussel d'Espourdon, il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Béarn. Les cinq drapeaux d'ordonnance du « régiment de Santerre » étaient vert et feuillemorte dans chaque carré, ces couleurs séparées par une diagonale dentelée. Habit complet gris-blanc, parements bleus, boutons et galon d'or.

  • Régiment de Santillon Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, formé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. Santillon. En 1589, il participe à la défense de Paris et son régiment est licencié la même année.

  • Régiment de Sanzay (1695-1698)
Le régiment est levé le par Lancelot de Turpin de Crissé, comte de Sanzay. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est envoyé à l'armée de la Meuse en 1696 et à l'armée de Flandre en 1697. Il est incorporé le , après le traité de Ryswick, dans le régiment de Toulouse.

  • Régiment de Sanzay (1702-1703)
Le régiment est levé le par Lancelot de Turpin de Crissé, comte de Sanzay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Sourches (1703-1706) après avoir été donné le à N. du Bouchet, chevalier de Sourches.

C'est l'ancien régiment de Tessé (1689-1703), qui donné le , à Lancelot de Turpin de Crissé, comte de Sanzay[225] est renommé « régiment de Sanzay ». Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne Il rejoint l'armée d'Italie en 1704 et participe à aux prises de Suze et d'Aoste en 1704, au siège de Verrue et à la bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706, à la défense de Toulon en 1707 rejoint l'armée de Dauphiné de 1708 à 1712 puis il passe en Espagne et se porte au de Gérone (ca) en 1712, et au siège de Barcelone en 1714. Il prend le nom de régiment d'Olonne après avoir été donné le à Charles-Paul Sigismond de Montmorency-Luxembourg, duc d'Olonne.

  • Régiment de Sarlabous (1561-1563)
Le régiment est formé en 1561, à Orléans avec douze enseignes[26] des vieilles bandes de Picardie, par Corbeyran de Cardaillac, seigneur de Sarlabous. Dans le cadre de la première guerre de Religion il participe en 1562 au siège de Rouen et à la bataille de Dreux et l'année suivante aux Sièges d'Orléans et du Havre alors occupée par les Anglais. Le régiment est cassé le , après la paix d'Amboise, mais leur colonel devenu gouverneur de cette ville permet à six enseignes[26] d'y rester en garnison.

  • Régiment de Sarlabous (1562-1569)
Le régiment est formé en Guyenne, par ordre du , à Raymond de Cardaillac, seigneur de Sarlabous dans le cadre de la première guerre de Religion. Après avoir participé au siège de Rouen et à la bataille de Dreux en 1562, il est envoyé en Languedoc après cette bataille et est cassé , après la paix d'Amboise. Rétabli le pour la troisième guerre de Religion il sert en Languedoc et est incorporé en 1569 dans le Régiment de Sarlabous (1569-1570), ci-dessous.

  • Régiment de Sarlabous (1569-1570)
C'est l'ancien régiment de Rieux, qui donné en 1569, par Raymond de Cardaillac, seigneur de Sarlabous est renommé « régiment de Sarlabous ». Dans le cadre de la troisième guerre de Religion, le régiment assiste, en 1569, à la bataille de Moncontour et au siège de Saint-Jean d'Angély. Passé en Languedoc en 1570, le régiment est cassé le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Sarliac
Le régiment est levé, en , par N. de Sarliac, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il sert en Guyenne sous les ordres de Charles duc de Mayenne et de Jacques duc de Matignon puis est licencié la même année.

  • Régiment de Sarried
Ce régiment est levé en 1572 par Dominique de Vic de Sarried pour la quatrième guerre de Religion. Le régiment est licencié le . Rétabli en 1585, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, il sert en Guyenne puis est licencié à la fin de la campagne.

Le régiment est organisé , avec une fraction du régiment de Strozzi avec à sa tête Roger de Sarrieu. Il prend le nom de régiment de Saint-Luc après avoir été donné en 1578 à François d'Espinay de Saint-Luc.

  • Régiment de Saucourt
Le régiment est levé le par N. de Saucourt, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il se trouve à la bataille d'Avein en 1635. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Créquy, qui est renommé « régiment de Sault » en 1605. Le trois compagnies sont tirées du « régiment de Sault » pour former le régiment de Chartres. Le le bataillon de Vinet du « régiment de Sault » forme le régiment de Sourches (1695-1698). Il prend le nom de régiment de Tessé en 1703.

  • Régiment de Sauveboeuf (1615-1616)
Ce régiment est levé le , par Jean de Ferrières, baron de Sauveboeuf. Il est licencié le à la paix de Loudun.

  • Régiment de Sauveboeuf (1637-1649)
Ce régiment est levé le , par Antoine Charles de Ferrières, marquis de Sauveboeuf dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est envoyé au siège de Damvilliers en 1637, aux sièges d'Arbois et de Brisach en 1638, aux sièges de Pontarlier et de Thann en 1639, au secours de Bingen en 1640, à la bataille de Wolfenbüttel en 1641 à la bataille de Kampen (en), secours de Leipzig en 1642, aux sièges de Thionville et de Rothweil en 1643 à la bataille de Fribourg, et à la conquête du Palatinat en 1644 aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen en 1645, au siège d'Augsbourg en 1646 à la prise de Virton en 1647, au siège de Worms et combat de Zusmarhausen en 1648. Il est licencié en 1649.

  • Régiment de Savigny
Le régiment est levé le par N. de Savigny. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée du Rhin en 1703 et participe à la défense de Landau en 1704. Il prend le nom de régiment de Boisset de Geaix après avoir été donné en 1708 à N. de Boisset de Geaix.

  • Régiment de Savines
Le régument est levé le par N. de Savines dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Il est licencié en .

  • Régiment de Savoie (1674-1679) Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est passé au service de la France le dans le cadre de la guerre de Hollande. Affecté à l'armée de Flandre, il participe aux sièges de Valenciennes et de Cambrai en 1677, aux sièges d'Ypres et de Gand, et à la bataille de Saint-Denis en 1678. Il est licencié le . Les sergents et soldats italiens du régiment permettent de former le régiment de Saint-Laurent.

  • Régiment de Savoie (1688-1690) Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est admis le au service de France. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il rejoint l'armée de Flandre en 1689. Le , il prend le titre de régiment Royal-Savoie, après la défection du duc de Savoie Victor-Amédée.

Le « régiment de Savoie-Carignan » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Touraine. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Bretagne. Il prend le titre de régiment d'Angoulême le .

C'est l'ancien régiment de Sparre (1716-1720), qui est renommé « régiment de Saxe » en 1720 et qui prend le nom de régiment de Beintheim en 1750.

C'est l'ancien régiment de Larray, qui est renommé « régiment de Sceaux » le et qui prend le nom de régiment de Blainville le .

  • Régiment de Scépeaux
C'est l'ancien régiment d'Assigny, qui est renommé « régiment de Scépeaux » après avoir été donné en 1708 à N. de Beaupréau, marquis de Scépeaux. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment de Schack Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Kolhass, qui est renommé « régiment de Schack » le après avoir été donné à N. comte de Schack. Il sert en Flandre puis il prend le nom de régiment de Broglio après avoir été donné le à François-Marie, comte de Broglio.

  • Régiment de Schawenstein (1557-1557) Régiment suisseRégiment grison
Ce régiment suisse des Grisons qui est levé en 1557, pour la onzième guerre d'Italie, par Rodolphe de Schawenstein, pour l'armée de Picardie, est renvoyé la même année.

  • Régiment de Schawenstein (1589-1589) Régiment suisseRégiment grison
Ce régiment suisse des Grisons est appelé le et commandé par Rodolphe de Schawenstein, pour la huitième guerre de Religion, par Rodolphe de Schawenstein. Le régiment sert en Savoie. Le colonel meurt et a pour successeur Hartmann, de Hartmanis qui donne son nom au régiment.

  • Régiment de Schawenstein (1622-1625) Régiment suisseRégiment grison
Ce régiment suisse des Grisons est levé en par Rodolphe de Schawenstein. Il sert en Valteline puis il passe en 1625 sous le commandement d'Antoine de Molina dont il prend le nom.

  • Régiment de Schellemberg Régiment suisse
C'est l'ancien régiment de Polier, qui prend le nom de « régiment de Schellemberg » le après avoir été donné à Jacques de Schellemberg. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, Il participe au siège de Mons en 1691, au siège de Namur en 1692, à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693, puis il rejoint l'armée de Roussillon en 1694 avec laquelle il se trouve à la bataille du Ter, aux prises de Palamos (ca), de Gérone (ca), d'Ostalrich et de Castelfollit en 1694, à la bataille d'Ostalrich en 1696, et au siège de Barcelone en 1697. Il est licencié le .

  • Régiment de Schmidberg (1635-1651) Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par Louis de Schmidberg, pour participer à la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Allemagne, il se trouve cette année là à la prise de Bingen, au secours de Mayence puis en 1636 aux prises de Blamont, de Belfort et de Rambervillers. En 1637 il participe aux sièges de Landrecies, de Maubeuge et de La Capelle, en 1638 il assiste à la prise de Brisach, en 1639 il coopère aux prises de Pontarlier, de Thann et de Kreutznach, en 1640 au siège d'Arras, en 1641 aux combats de Weissenfels et de Wolfenbùttel et en 1642 au siège d'Ordingen, au combat de Kampen (en) et au secours de Leipzig. Donné à Jacques de Borelli de Roqueservières, en 1643, il devient le |régiment de Roqueservières. Rendu à Louis de Schmidberg le après la mort Jacques de Borelli de Roqueservières, il est mis en garnison à Landau et est licencié le . Le il reçoit le renfort du régiment de Schmidberg (1643-1644).

  • Régiment de Schmidberg (1643-1644) Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par Louis de Schmidberg, pour participer à la guerre de Trente Ans. Il participe à la bataille de Fribourg et à la conquête du Palatinat en 1644. Il est incorporé le avec le régiment de Roqueservières dans le régiment de Schmidberg (1635-1651).

  • Régiment de Schmidt Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par N. Schmidt de Zurich dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Valteline et il est licencié en 1637.

  • Régiment de Schombeck Régiment allemand
Ce régiment allemand, sous le commandement du colonel N. Schombeck, est admis au service de la France en , dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Allemagne, il se trouve à la bataille de Fribourg en 1644 et il est licencié le .

  • Régiment de Schomberg (1589-1601) Régiment allemand
Ce régiment allemand est amené, en France, en par Théodoric de Schomberg[226], dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1589 il est engagé dans la bataille d'Arques et dans celle d'Ivry en 1590. La veille de cette journée, Théodoric de Schomberg demande à Henri IV de l'argent pour ses lansquenets. Le roi le maltraite, alléguant que ce n'est pas le fait d'un homme d'honneur de demander de l'argent quand il faut prendre les ordres pour combattre. Le lendemain, Henri l'aperçoit dans les rangs et lui dit : « Colonel, nous voici dans l'occasion, il se peut faire que j'y demeurerai ; il n'est pas juste que j'emporte l'honneur d'un brave gentilhomme comme vous. Je déclare donc que je vous reconnais pour un homme de bien, et incapable de faire aucune lâcheté »; et il l'embrasse. Le colonel, ému jusqu'aux larmes, lui promet de se faire tuer et lient parole. Il est remplacé par Gaspard de Schomberg. Le régiment participe ensuite au siége de Rouen en 1591 et 1592 et est congédié le après la paix de Vervins. Il est rappelé en 1600 pour la guerre de Savoie, sous les ordres de Henri, marquis de Schomberg et est licencié en 1601.

  • Régiment de Schomberg (1617-1623) Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le , sur le pied de 4 000 hommes, par Henry marquis de Schomberg. Congédié le , il est rappelé le et sert sous Lesdiguières puis il est congédié le . Rétabli le par Charles de Schomberg, duc d'Halwin, dans le cadre des rébellions huguenotes, le régiment participe au siège de Montpellier et est licencié le .

  • Régiment de Schomberg (1658-1660) Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par Frédéric-Armand, comte de Schomberg, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Dunkerque et à la bataille des Dunes en 1658 puis il est licencié le .

Ce régiment est levé le par Frédéric-Armand, comte de Schomberg. Il prend le nom de régiment de Larray le .

C'est l'ancien régiment d'Eptingen, qui est renommé « régiment de Schonau » après avoir été donné le François-Xavier, baron de Schonau et chevalier de Malte[98]. Il prend le nom de régiment de Rheinach le après avoir été donné à François Sigismond Philippe, baron de Rheinach-Steinbrunn[207].

  • Régiment de Schorno Régiment suisse
Ce régiment suisse est amené le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Christophe Schorno, de Schweitz. Il est congédié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Scudéry
Ce régiment est levé le , par Georges de Scudéry, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il participe à la conquête de la Savoie puis il est réformé après le traité de Cherasco en 1631.

  • Régiment de Schulemberg
C'est l'autre nom du régiment de Montdejeu (1630-1640)

  • Régiment de Sebbeville
C'est l'ancien régiment de Kergroades, qui est renommé « régiment de Sebbeville » après avoir été donné le à Toussaint-François Cadot, chevalier de Sebbeville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est incorporé le dans le régiment de Touraine.

C'est l'ancien régiment de Brendlé, qui est renommé « régiment de Seedorf » le et qui prend le nom de régiment de Boccard le .

  • Régiment de Ségur (1705-1709)
Ce régiment est levé par Henri Joseph de Ségur, qui le céde, le , à son fils Henri François, comte de Ségur. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est mis en garnison à Puycerda. Il prend le nom de régiment de Danois après avoir été donné en à François-Louis de Cernay, comte de Danois.

C'est l'ancien régiment de Chaillou, qui est renommé « régiment de Ségur » le et qui prend le nom de régiment de Gensac (1745-1748) le .

C'est l'ancien régiment de Lauragais, qui est renommé « régiment de Ségur » le et qui prend le nom de régiment de Briqueville le .

  • Régiment de Sénantes
Ce régiment est levé le par N. de Sénantes, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora (it) en 1636, puis au secours de Verceil en 1638. Passé le au service de la Savoie, il est licencié le .

  • Régiment de Sénégas Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Sénégas. Le régiment sert dans le Béarn et participe à la prise d'Orthez en 1569. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Senister Régiment catalan
Ce régiment catalan est levé le par N. de Senister dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Lérida en 1647. Il prend le nom de régiment de Moustaros après avoir été donné en 1649 à N. de Moustaros.

  • Régiment de Senlis
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Senlis et de Saint-Denis sous le commandement du comte de Chevigné. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Sennectère (1622-1623) ègalement appelé régiment de Senneterre et régiment de Saint-Nectaire
Le régiment est levé le par Gabriel chevalier de Sennectère pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au blocus de La Rochelle puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

  • Régiment de Sennectère (1705-1714) ègalement appelé régiment de Senneterre et régiment de Saint-Nectaire
C'est l'ancien régiment de Laval (1702-1705), qui est renommé « régiment de Sennectère » après avoir été donné en 1705 à Jean Charles de La Ferté, marquis de Sennectère. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée du Rhin et se trouve à l'attaque des lignes de Wissembourg en 1705, puis il passe en Flandre en 1706 et participe à la défense de Saint-Venant en 1710 et à la défense de Bouchain en 1711 ou il y est fait prisonnier. Echangé en 1713, il est licencié le après la paix.

C'est l'ancien régiment de Tessé (1731-1734), qui est renommé « régiment de Sennectère » le et qui prend le nom de régiment de Chaillou le .

  • Régiment de Sens
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Joigny et de Provins sous le commandement du comte d'Ailly. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Sérignan
Ce régiment est levé le par Guillaume Delort de Sérignan dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Guyenne puis collabore au siège de Fontarabie, en 1638 avant de passer en Roussillon et de participer aux sièges d'Estagel et de Salces en 1639, et à la défense de Barcelone en 1640 avant de passer en Piémont, en prenant par au combat de Turin. En 1641 il retourne à l'armée de Catalogne avec laquelle il se trouve au siège de Tarragone (ca). Le régiment est incorporé en 1642 dans le régiment de La Marine.

  • Régiment de Sérigny
Le régiment est levé le par N. de Sérigny dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Il est licencié en .

C'est l'ancien régiment de Saint-Luc (1578-1579), qui est renommé « régiment de Sérillac » en 1579, après avoir été donné en 1578 à Jean-François de Faudoas de Sérillac, et qui prend le titre de régiment de Picardie en 1585.

  • Régiment de Serres
Le régiment est levé le par Jean de Béon, comte de Serres, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Alsace et dans la Valteline puis effectue la campagne de 1637 en Franche-Comté et participe à la prise deLunéville et de Brisach en 1638. Il est licencié en 1639.

  • Régiment de Serville (1695-1698)[34],[33]
Ce régiment est levé le et formé le du bataillon de Beausire du régiment de Picardie, pour Guillaume Massol de Serville[227]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de la Meuse. Il est réformé le .

  • Régiment de Serville (1703-1706)
C'est l'ancien régiment de Marignane, qui est renommé « régiment de Serville » en 1703 après avoir été donné à Guillaume de Massol de Serville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1706.

  • Régiment de Sézanne
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Nollet du régiment de Picardie, pour Louis-François d'Harcourt, comte de Sézanne. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur la Meuse et la Moselle. Il est incorporé le dans le régiment Royal-La Marine.

  • Régiment de Siffredy
C'est l'ancien régiment de Louvignies (1702-1712), qui est renommé « régiment de Siffredy » le après avoir été donné à N. de Siffredy. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Sillery
C'est l'ancien régiment de Catinat, qui est renommé « régiment de Sillery » le après avoir été donné à Félix-François Bruslart, marquis de Sillery. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée de Flandre et se trouve au siège de Nimègue en 1702, à la bataille d'Ekeren, et au siège de Brisach en 1703 puis il rejoint l'armée d'Espagne de 1704 à 1714 avec laquelle il participe à la soumission des places du Portugal, et au siège de Gibraltar en 1704 et 1705, aux sièges de Barcelone et de Carthagène en 1706, et à la bataille d'Almansa, en 1707 durant laquelle le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Châtelet-Lomond après avoir été donné en à Florent-Claude, marquis du Châtelet-Lomond.

C'est l'ancien régiment de Sainte-Mesme, qui est renommé « régiment de Silly » en 1657 et qui prend le nom de régiment de Castelnau en 1665.

  • Régiment de Silly (1702-1705)
Ce régiment est levé le par N. de Silly. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il demeure toujours dans les garnisons de Flandre. Il prend le nom de régiment de Maillé (1705-1714) en 1705 après avoir été donné à N. de Maillé.

  • Régiment de Siougeat (1695-1698)
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon d'Espiffaudière du régiment de la Reine, pour Jean de Layser, marquis de Siougeat. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse. Il est réformé le .

  • Régiment de Siougeat (1702-1706)
Ce régiment est levé le par Jean de Layser, marquis de Siougeat. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie, et se trouve aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704 et à la bataille de Turin durant laquelle le régiment est détruit.

  • Régiment de Sohé Régiment wallon
Ce régiment wallon passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. de Sohé, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Mignons après avoir été donné en 1709 au colonel N. de Mignons.

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à N. de Goyon-Grimaldi, duc de Valentinois. dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée de Flandre, et se trouve à la bataille de Fleurus en 1690, au siège de Mons en 1691, siège de Namur, à la bataille de Steinkerque en 1692, à la bataille de Neerwinden, au siège de Charleroi en 1693 et il fait la campagne de 1695 sur le Rhin et les campagnes de 1696 et 1697 sur la Meuse. Donné le à Charles d'Ambly, marquis de Chaumont, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et dirigé à l'armée d'Italie, avec laquelle il se trouve aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701, à la bataille et prise de Luzzara en 1702, l'expédition du Tyrol en 1703, au sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704 au siège de Chivasso, et à la bataille de Cassano, où le colonel est tué en 1705. Il est donné le à André-Jules, comte de Barville avec lequel il se trouve au siège de Turin, et à la bataille de Castiglione en 1706, et à la défense de la Provence en 1707 puis il rejoint l'armée de Dauphiné de 1708 à 1712 et participe aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est donné en au comte de Rioms et, la même année au marquis de Courtaumer, puis en 1725 au chevalier de Saulx-Tavannes, et le à Charles-François-Christian de Montmorency-Luxembourg, comte de Luxe, qui prendra le nom de prince de Tingry en [228]. Durant la guerre de Succession de Pologne, il rejoint l'armée du Rhin, et participe au siège de Kehl en 1733, au siège de Philippsbourg en 1734, à la bataille de Clausen en 1735 et est donné le à Guy-Marie de Lopriac de Coëtmadeuc, comte de Donges. Pendant la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre de 1742 à 1744 et est donné en à Guy-Louis de Lopriac, comte de Donges, fils du précédent avec lequel il participe aux sièges de Tournai, d'Audenarde, de Termonde et d'Ath en 1745 puis il passe en Provence à la fin de 1746 et se trouve au combat d'Exiles[229], durant laquelle le colonel est tué, en 1747. Il est alors donné le à Jean-Jacques, comte d'Esparbès de Lussan et sert sur les Alpes jusqu'à la paix. Donné à Jean-François, comte de Narbonne-Lara il se trouve durant guerre de Sept Ans, à l'expédition de Minorque 1756 puis il se trouve sur les côtes de Languedoc de 1757 à 1762. Il est licencié le . Le régiment de Soissonnais avait trois drapeaux : ceux d'ordonnance étaient bleus, avec une barre diagonale jaune dans chaque carré. L'uniforme consistait en habit et culotte blancs; veste, collet et parements bleus; boutons jaunes; poches ordinaires garnies de cinq boudons; autant sur les manches; chapeau bordé d'or.

C'est l'ancien régiment de Briqueville, qui est renommé « régiment de Soissonnais » le et qui est devenu depuis la Révolution le 40e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Soissons (1590-1590)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Charles de Bourbon, comte de Soissons. En 1590 le régiment participe au siège de Paris et est licencié la même année.

  • Régiment de Soissons (1622-1630)
Le régiment est levé le par Louis de Bourbon, comte de Soissons dans le cadre des rébellions huguenotes. En 1622, il participe au blocus de La Rochelle puis il est réformé le après la paix de Montpellier. Il est rétabli le pour participer à la répression de la troisième rébellion huguenote et se trouve au siège de la Rochelle. En 1628 le régiment est envoyé dans le Languedoc et participe aux sièges de Privas et d'Alès en 1629. Le régiment est licencié en 1630 après la paix d'Alès.

:: C'est l'ancien régiment de Carignan-Sallières, qui prend le , le nom de « régiment de Soissons » après avoir été donné à Louis-Thomas de Savoie, comte de Soissons. Au mois de , Louis XIV, mécontent du comte de Soissons, lui retire son régiment, et met celui-ci sur le pied ordinaire, en lui donnant le titre de la province de Perche, et devenant le régiment de Perche.

  • Régiment de Soissons (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Soissons, de Laon et de Noyon sous le commandement du chevalier de La Noüe. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Soisy
Ce régiment est levé le par N. de Soisy. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

Ce régiment wallon est levé le par Philippe-Emmanuel-Ferdinand-François de Croÿ, comte de Solre dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il rejoint l'armée de la Moselle en 1689 et 1690, l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve au siège de Mons en 1691, à la prise de Namur, et à la bataille de Steinkerque en 1692, à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693 puis il rejoint l'armée du Rhin en 1694 et l'armée de Catalogne en 1695. Il est donné le à Philippe-Alexandre-Emmanuel de Croÿ, comte de Solre, fils du précédent qui mène le régiment au secours de Palamos en 1696 et au siège de Barcelone en 1697. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve à l'armée d'Allemagne en 1701 puis il passe en Italie et participe à la bataille de Chiari cette même année, à la bataille de Luzzara en 1702, à l'expédition de Tyrol et à la prise d'Asti en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, à la bataille de Cassano en 1705, à la bataille de Calcinato et siège de Turin en 1706 puis il rejoint l'armée de Flandre en 1707 et assiste à la bataille d'Audenarde en 1708. Il est donné le à Albert François de Croÿ, chevalier de Croÿ-Solre, frère du précédent, et il est engagé dans la bataille de Malplaquet durant lequel le colonel y est tué, et est remplacé par Albert-François de Croÿ, comte de Beaufort qui devient alors le régiment de Beaufort en .

  • Régiment de Sommerive
Le régiment est formé, par ordre du dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, en Provence, par Claude de Savoie, comte de Sommerive. Passé en Poitou à la fin de 1568 il se trouve au siège de Châtelleraut en 1569 et est licencié le après la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Pfiffer (1763-1768), qui est renommé « régiment de Sonnenberg » le et qui est devenu depuis la Révolution le 65e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Sorlus (1568-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Sorlus. Il sert en Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Sorlus (1585-1587) Régiment protestant
Ce régiment est levé en 1585 par N. de Sorlus pour la huitième guerre de Religion. En 1586, il participe à la défense de Marans et au combat de Maillezais[230] et est licencié en 1587. Son mestre de camp Sorlus est tué à Maillezais et son régiment est détruit.

  • Régiment de Soubeyran Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en 1588, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Soubeyran. Il participe à la reprise de Marans et est licencié la même année.

  • Régiment du Soupa
C'est l'ancien régiment de Lannoy (1702-1710), qui est renommé « régiment du Soupa » en 1710 après avoir été donné à N. du Soupa. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714.

C'est l'ancien régiment de Palluau (1647-1665), qui est renommé « régiment de Sourches » le et qui prend le nom de régiment d'Harcourt le .

  • Régiment de Sourches (1695-1698)
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Vinet du régiment de Sault], pour Louis-François du Bouchet, comte de Sourches[231]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est employé à l'armée de Catalogne et participe au siège de Barcelone en 1697. Il est réformé le après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Sourches (1703-1706)
C'est l'ancien régiment de Fourquevaux, qui est renommé « régiment de Sourches » le après avoir été donné à Louis-François du Bouchet, comte de Sourches. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée de Flandre en 1705 et se trouve à la bataille de Ramillies durant laquelle, le régiment est entièrement détruit; le colonel blessé s'en retire avec six hommes.

C'est l'ancien régiment de Vaudreuil (1704-1706), qui est renommé « régiment de Sourches » le après avoir été donné à Louis François du Bouchet, chevalier de Sourches et qui prend le nom de régiment de Saint-Simon le après avoir été donné à Henri de Rouvroy, marquis de Saint-Simon.

  • Régiment de Sourdéac
Ce régiment est levé, en Bretagne, en , par Guy de Rieux de Sourdéac, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1585 il participe à la siège de Fontenay et est licencié après cette campagne.

  • Régiment de Sourdis
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par François d'Escoubleau de Sourdis. Il est mis en garnison à Chartres et est cassé en 1595.

  • Régiment de Souvigny
C'est l'ancien régiment de La Rochette, qui est renommé « régiment de Souvigny » après avoir été donné le à Jean de Gagnières, comte de Souvigny. Il est incorporé le dans le régiment des Galères.

C'est l'ancien régiment de La Chenelaye, qui est renommé « régiment de Souvré » le et qui prend le nom de régiment de Lauragais le .

  • Régiment de Soyecourt (1616-1636)
Le régiment est levé le , par Maximilien de Bellefourrière, marquis de Soyecourt. Il participe au siège de Chinon et est réformé le . Il est rétabli le ou il participe au siège de Soissons. Réformé . De nouveau rétabli le , il est de nouveau réformé le . Rétabli une troisième fois le , il sert en Berry et participe, cette même année à l'attaque des Ponts-de-Cé puis en 1621 aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Sancerre de Clérac, de Montauban et de Monheurt puis de Saint-Antonin et de Montpellier en 1622. De nouveau réformé le il est de nouveau rétabli le ou il sert en Champagne et Picardie puis en 1628, dans le cadre des rébellions huguenotes il participe siège de la Rochelle. Licencié en après la capitulation de la cité protestante il est recréé en 1630 et se trouve en Champagne et en Picardie. En 1631, il passe en Provence et se trouve aux prises de Brégançon et de Saint-Tropez. En 1632, il revient en Picardie et est mis en garnison à Corbie. Il est licencié le .

  • Régiment de Soyecourt (1652-1659)
Le régiment est levé le par Charles-Maximilien-Antoine de Belleforrière, marquis de Soyecourt, pour tenir garnison à Rue. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Leisler, est renommé « régiment de Sparre » le après avoir été donné à Erik Sparre, comte de Sundby, et qui prend le nom de régiment de Lenck le après avoir été donné à Jakob Gustaf Lenck.

C'est l'ancien régiment de Greder (1686-1716), qui est renommé « régiment de Sparre » en 1716 et qui prend le nom de régiment de Saxe en 1720.

  • Régiment de Stainville (1695-1698)
Ce régiment est levé le par N. de Choiseul, comte de Stainville. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse. Il est réformé le .

C'est l'ancien régiment d'Ourouer, est renommé « régiment de Stainville » en 1743 et qui prend le nom de régiment de La Roche-Aymon en 1745.

C'est l'ancien régiment de Muralt, est renommé « régiment de Steiner » le et qui est devenu depuis la Révolution le 97e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Storff Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Peyrela, est renommé « régiment de Storff » après avoir été donné en 1710 à N. de Storff. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

Le « régiment d'artillerie de Strasbourg » est formé le de la brigade de Villepatour du régiment Royal-Artillerie. Le « régiment de Strasbourg » est devenu depuis la Révolution le 5e régiment d'artillerie.

  • Régiment provincial d'artillerie de Strasbourg
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Ce régiment est formé des bataillons de Strasbourg et Colmar sous le commandement des colonels, comte de Chevigné en 1778, et comte de Lardenoy en 1787. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine.

  • Régiment de Strozzi
Il est formé, par ordre du , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, avec les anciennes enseignes de la Garde du Roi et une partie des vieilles bandes de Picardie, et placé sous les ordres du colonel général Philippe Strozzi, qui avait sous lui trois mestres de camp, savoir : N. de Montlezun, seigneur de Cosseins, Roger de Sarrieu et Jean de Biran de Gohas. En 1567, le régiment est engagé à la bataille de Saint-Denis et à la poursuite des Réformés en Champagne en 1567. Passé à l'armée de Poitou en 1568 il se trouve, en 1569, à la bataille de Jarnac. À la fin , l'unité est partagée, entre les trois mestres de camp. Il permet la création du régiment des Gardes françaises, du régiment de Picardie et du régiment de Champagne.

Ce régiment suisse est levé le par Pierre Stuppa dans le cadre de la guerre de Hollande. Entre 1677 et 1692 il est appelé régiment de Stuppa Vieux. Il prend le nom de régiment de Brendlé en 1701.

Ce régiment suisse est levé le par Jean-Baptiste Stuppa dans le cadre de la guerre de Hollande. Il prend le nom de régiment de Surbeck (1692-1714) le .

C'est l'autre nom que le régiment de Stuppa a porté entre 1677 et 1692 pour le distinguer d'un autre régiment suisse du même nom, le régiment de Stuppa le Jeune, qui a existé entre ces deux dates.

Voir à Bandes

  • Régiment de Sully
C'est l'ancien régiment de Béthune (1641-1659), qui est renommé « régiment de Sully » en 1649. Le régiment est affecté à l'armée de Catalogne de 1649 à 1654. En 1654, il reprend le nom de régiment de Béthune (1641-1659).

C'est l'ancien régiment de Konigsmark, qui est renommé « régiment de Surbeck » le et qui prend le nom de régiment de La Mark le .

C'est l'ancien régiment de Stuppa Jeune, qui est renommé « régiment de Surbeck » le et qui prend le nom de régiment d'Hemel le .

  • Régiment de Sury Régiment suisse
C'est l'ancien régiment de Roll, qui est renommé « régiment de Sury » après avoir été donné en 1649 à Henri Sury. Le régiment est licencié en 1650, sauf la compagnie colonelle, qui est incorporée dans les Gardes suisses.

  • Régiment de Sy
Le régiment est levé le par N. de Bourlemont, marquis de Sy, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il se trouve à la bataille d'Avein en 1635. Il est licencié le .

  • Régiment de Synno Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, sous le commandement de N. Synno, débarque à Eu fin . Affecté à l'armée d'Allemagne, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, son colonel est tué en 1638 à la bataille de Rheinau. Il est remplacé par un officier du même nom, et mis en garnison à Guise en 1640. Il est licencié en 1641.
Sommaire :
C'est l'ancien régiment de Revel (1742-1745), qui est renommé « régiment de Talaru » le et qui prend le nom de régiment de Mazarin le . Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Beauce (1684-1749).

C'est l'ancien régiment de Mailly, qui est renommé « régiment de Talaru » en 1758 et qui prend le nom de régiment de Chastellux en 1761.

C'est l'ancien régiment de Leé (1693-1694), qui est renommé « régiment de Talbot » le après avoir été donné à Richard Talbot. Il prend le nom de régiment de Clare le après avoir été donné à Charles O'Brien vicomte de Clare.

  • Régiment de Talende (1695-1698)
Ce régiment est levé le par Antoine de Pons, chevalier de Talende. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes de Flandre. Il est incorporé le , après le traité de Ryswick dans le régiment d'Auvergne.

  • Régiment de Talende (1702-1705)
Ce régiment est levé le par Antoine de Pons, chevalier de Talende. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de Flandre puis il passe sur la Moselle en 1704. Il prend le nom de régiment de Duchay après avoir été donné en à N. Duchay.

  • Régiment de Tallard (1621-1624)
Le régiment est levé le par N. Bonne de Tallard dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Dauphiné et en Piémont et est détruit en 1624 au siège de Gavi.

C'est l'ancien régiment de Tessé, qui est renommé « régiment de Tallard » en 1707. Le , il reçoit l'incorporation du régiment d'Artagnan-Montesquiou (1702-1714) et du régiment de Conflans-Saint-Rémy. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Lachau-Montauban. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Turbilly. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Masselin. Il prend le nom de régiment de Monaco en 1739.

  • Régiment de Talleyrand
C'est l'ancien régiment de Clairfontaine, qui est renommé « régiment de Talleyrand » après avoir été donné en 1712 à N. de Talleyrand. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il participe au siège de Barcelone en 1714, durant lequel le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Maulevrier onné à N. de Maulevrier.

  • Régiment de Tammann (1562-1562) Régiment suisse
C'est l'ancien régiment de Froelich, qui est renommé « régiment de Tammann » après la mort de Guillaume Froelich le . Son successeur Gebhard Tammann[232], de Lucerne est tué à la tête de son régiment, avec dix-sept officiers lors de la bataille de Dreux le . Il a pour successeur Louis Pfiffer qui donne son nom au régiment et devient le régiment de Pfiffer.

  • Régiment de Tammann (1573-1573) Régiment suisse
Ce régiment suisse est amené le , par Gebhard Tammann, de Lucerne dans le cadre de la quatrième guerre de Religion.. Engagé au siège de la Rochelle, Tammann meurt et est remplacé par Jean Krafft, de Lucerne, qui donne son nom au régiment. Le régiment est congédié , sauf deux compagnies.

  • Régiment de Tanner (1574-1575) Régiment suisse
C'est l'ancien régiment d'In der Halden (1574-1574), qui est renommé « régiment de Tanner » après avoir été donné en 1574 à Sébastien Tanner, d'Uri. Engagé dans la cinquième guerre de Religion le régiment est presque détruit par Lesdiguières et Montbrun près de Die, 12 et et son colonel est tué. Les débris du régiment sont alors réunis au régiment de Zurmatten.

  • Régiment de Tanner (1575-1575) Régiment suisse
Le régiment est levé en Suisse, le , par N. Tanner, d'Uri, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. Il sert en Dauphiné et est congédié la même année.

  • Régiment de Tardieu
Ce régiment est levé à Paris le par N. de Tardieu dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie et est licencié après la campagne de 1636.

  • Régiment de Tarente
Le régiment est levé en 1650, par N. de La Trémouille, prince de Tarente. Il participe à la bataille de Rethel en 1650 et il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Tarnault
Le régiment est levé le par N. de Tarnault. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Italie. Il prend le nom de régiment de Boissieux le après avoir été donné à Louis de Frétat, comte de Boissieux.

  • Régiment de Tavannes (1632-1648)
Ce régiment est levé le par Henri de Saulx, marquis de Tavannes. Il sert en Languedoc puis est réformé en . Rétabli le , il sert d'abord en Franche-Comté puis il passe en Italie en 1640 et revient en Franche-Comté en 1642. Employé contre les Croquants du Rouergue en 1643, il passe à l'armée de Catalogne en 1644 puis à l'armée de Picardie en 1646. Il est licencié en 1648.

  • Régiment de Tavannes (1702-1714)
Ce régiment est levé le par Charles-Henri-Gaspard de Saulx, vicomte de Tavannes. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée du Rhin en 1702, à l'armée de Bavière en 1703, participe à la bataille d'Höchstädt en 1704, puis il est placé en 1705 dans les lignes de la Lauter, et au sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est incorporé le dans le régiment de La Gervasais.

  • Régiment de Téligny Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Charles de Téligny. Il sert en Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Témérec Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé en 1596, en Bretagne, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Témérec. Il est détruit la même année près de Rennes.

  • Régiment de Tessé (1628-1632)
Ce régiment est levé le par René de Froulay, comte de Tessé dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est réformé en après la capitulation de la cité protestante. Il est rétabli le et participe à la bataille de Castelnaudary. Il est licencié en .

C'est l'ancien régiment de La Trémouille (1728-1731), qui est renommé « régiment de Tessé » le et qui prend le nom de régiment de Senneterre (1734-1739) le .

Ce régiment est levé le par René de Froulay, comte de Tessé. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il fait les campagnes de 1689 et 1690 sur le Rhin, participe à la conquête de la Savoie et de Nice en 1691, à la campagne de 1692 dans le Béarn, à la défense de Pignerol en 1693 puis rejoint l'armée de Flandre, se trouve au siège de Deynze en 1695 et fait les campagnes de 1696 et 1697 sur la Meuse. Il est donné le à René Mans de Froulay, marquis de Tessé, fils du précédent. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée de Flandre en 1701 avec laquelle il participe au siège de Nimègue en 1702 et rejoint l'armée du Rhin en 1703 et se trouve à la défense de Bonn, et au sièges de Brisach et de Landau en 1703. Il prend le nom de régiment de Sanzay après avoir été donné le , à Lancelot de Turpin de Crissé, comte de Sanzay[225].

C'est l'ancien régiment de Sault, qui est renommé « régiment de Tessé » en 1703 et qui prend le nom de régiment de Tallard en 1707.

  • Régiment de Tessé (1704-1705) Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est formé le , par René de Froulay, comte de Tessé, avec des milices de Savoie. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée des Alpes. Il est licencié le .

  • Régiment de Tessé (1705-1707)
C'est l'ancien régiment de Bellaffaire (1702-1705), qui est renommé « régiment de Tessé » après avoir été donné le à René-François de Froulay, chevalier de Tessé. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe aux sièges de Barcelone et de Carthagène en 1706, et à la bataille d'Almansa en 1707. Il prend le nom de régiment de Bulkeley (1707-1709) après avoir été donné le à François, comte de Bulkeley.

  • Régiment de Thémines
Ce régiment est levé par Pons Charles de Lauzières, marquis de Thémines. Il sert en Savoie et est licencié le . Il participe au sièges de Château-Porcien, en 1616 et à celui de Rethel en 1617. Réformé le il est rétabli le dans le cadre des rébellions huguenotes, il se trouve, en 1621, au siège de Saint-Jean-d'Angély et blocus de la Rochelle et est réformé à la fin de la campagne. Rétabli de nouveau le il participe de nouveau au siège de la Rochelle et est licencié en après la capitulation de la cité protestante.

  • Régiment de Théobon
Ce régiment est levé par de Charles de Rochefort-Saint-Angel, marquis de Théobon. Il est licencié le .

  • Régiment de Théval
Ce régiment levé en , par N. de Théval, dans le cadre de la huitième guerre de Religion est licencié la même année.

  • Régiment de Thézut
C'est l'ancien régiment d'Hérouville, qui est renommé « régiment de Thézut » après avoir été donné en 1704 à N. de Thézut. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Conflans-Saint-Rémy après avoir été donné le à Alexandre-Philippe, chevalier de Conflans-Saint-Rémy[86].

C'est l'ancien régiment de Vivonne (1676-1688), qui est renommé « régiment de Thianges » le après avoir été donné à Claude-Henri-Philibert de Damas, marquis de Thianges. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il participe à la prise de Philippsburg, de Mannheim et de Frankenthal en 1688, à la défense de Bonn en 1689. Il rejoint l'armée de Piémont en 1691 et se trouve avec elle aux prises de Villefranche, de Montalban, de Saint-Ospizio (Sant'Ospizio), de Nice, de Veillane, de Carmagnola et de Montmélian en 1691. Affecté à l'armée de Flandre en 1692, il se trouve à la bataille de Steinkerque en 1692, à la bataille de Neerwinden et au siège de Charleroi en 1693 et effectue les campagnes de 1694 et 1695 en Allemagne, les campagnes de 1696 et 1697 sur la Meuse. Il rejoint l'armée de Flandre en 1701 dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne puis prend le nom de régiment de Mortemart après avoir été donné le à Louis de Rochechouart, duc de Mortemart.

  • Régiment de Thianges (1743-1749)
Ce régiment est formé le , avec des milices de Lorraine, par Amable-Gaspard, vicomte de Thianges[233]. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert sur la frontière d'Alsace jusqu'à la paix. Il est licencié le .

  • Régiment de Thiérache
Le régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Louis Regnier, marquis de Guerchy. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il est affecté l'armée d'Italie en 1693, et assiste à la bataille de La Marsaille, où le colonel a le bras fracassé. Il rejoint l'armée d'Allemagne de 1695 à 1697, retourne à l'armée d'Italie en 1701 et participe aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701, à la bataille de Santa-Vittoria, et à la bataille et prise de Luzzara en 1702. Donné à Henri, marquis de Carrion-Nisas, il se trouve à la bataille de Castelnuovo de Bormia, et à l'expédition de Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, au siège de Chivasso, et à la bataille de Cassano en 1705, à la bataille de Castiglione en 1706, à la défense de Toulon en 1707 puis il rejoint l'armée de Dauphiné jusqu'en 1712 et l'armée d'Allemagne avec laquelle il participe aux sièges de Laudau et de Fribourg en 1713. Il est incorporé le dans le régiment de Navarre.

  • Régiment de Thiercelin
Ce régiment est levé en , par N. de Thiercelin marquis des Brosses, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1586 il participe à l'attaque de l'île d'Oléron[82] et au combat de Saintes. Le régiment est détruit, en 1587, durant la bataille de Coutras. Le mestre de camp, voyant son régiment en déroute, s'assit sur le champ de bataille et y fut tué.

  • Régiment du Thil
C'est l'ancien régiment de Doigny, qui est renommé « régiment du Thil » après avoir été donné le à François-Edouard Jubert, marquis du Thil[96]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la défense de Lille en 1708, à la défense de Béthune en 1710, à la bataille d'Arleux en 1711 durant lequel le colonel y est mortellement blessé et est remplacé par son fils en . Il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Thomassin de Saint-Paul
C'est l'ancien régiment de La Tour-Maubourg, qui est renommé « régiment de Thomassin de Saint-Paul » le après avoir été donné à François-Lazare Thomassin de Saint-Paul. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de La Roque (1709-1714) le après avoir été donné à N. de La Roque.

  • Régiment de Thorigny (1574-1575)
Ce régiment est levé en Normandie, le , par Odet de Goyon de Matignon, comte de Thorigny, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. Il participe aux sièges de Saint-Lô[60], de Domfront[61] et de Fontenay[63] et est licencié après la campagne de 1575.

  • Régiment de Thorigny (1706-1706)
Ce régiment est formé, le , par N. de Thorigny avec deux bataillons des milices de Caen. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Chambaud après avoir été donné la même année à N. de Chambaud.

  • Régiment de Thouy Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est formé le par Antoine-Balthazar de Longecombe, marquis de Thouy, avec les soldats des régiments piémontais cassés cette année. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée des Alpes, et participe au siège de Valenza[7] en 1696 puis il passe à l'armée de Flandre en 1697, à l'armée d'Italie en 1701 avec laquelle il se trouve aux batailles de Carpi et de Chiari et il retourne à l'armée de Flandre en 1702, combat à Nimègue en 1702, et à Ekeren en 1703, puis il passe sur le Rhin et participe au siège de Brisach et reste en garnison dans cette place. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Tiester
C'est l'ancien régiment de Vigier (1702-1708), qui est renommé « régiment de Tiester » après avoir été donné en 1708 à N. Tiester. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié le .

  • Régiment de Tilladet (1645-1650)
C'est l'ancien régiment d'Avernes, qui est renommé « régiment de Tilladet » après avoir été donné, le à Gabriel de Cassagnet, marquis de Tilladet. Il prend le nom de régiment de Navailles après avoir été donné, le à Philippe, marquis de Navailles.

  • Régiment de Tilladet (1650-1660)
Ce régiment est levé le par Gabriel de Cassagnet, marquis de Tilladet, pour tenir garnison à Brisach. Il est licencié en .

  • Régiment de Tiraqueau
C'est l'ancien régiment de Froulay (1703-1711), qui est renommé « régiment de Tiraqueau » après avoir été donné en 1711 à N. de Tiraqueau et est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne. Il est licencié en 1714 après le traité d'Utrecht.

  • Régiment de Toiras Régiment italien
Ce régiment italien est levé le , dans le cadre la guerre de Succession de Mantoue, par Jean du Caylar de Saint-Bonnet, marquis de Toiras pour tenir garnison à Casal. Il prend le nom de régiment de Rivare le .

  • Régiment de Tonnay-Charente
C'est l'ancien régiment de Laval, qui est renommé « régiment de Tonnay-Charente » le après avoir été donné à Louis-Paul de Rochechouart, prince de Tonnay-Charente. Il prend le nom de régiment Rochechouart après avoir été remplacé le par son frère Charles-Auguste, duc de Rochechouart.

  • Régiment de Tonneins
Le régiment est levé le , par Jean-Jacob de Caumont-La Force, marquis de Tonneins. Réformé le , il est rétabli le . Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il sert en Languedoc en 1632 qu'il quitte pour participer en 1633 aux sièges de Nancy et d'Épinal, aux prises d'Haguenau, de Saverne, de Lunéville, de La Mothe et de Bitche en 1634, au combat de Freische et prise de Spire en 1635 et au siège de Dole en 1636. Il sert en Guyenne en 1637 et participe au siège de Fontarabie en 1638. Il rejoint l'armée de Roussillon en 1639, et se trouve aux prise et défense de Salces puis en 1641 au siège d'Elne et campagne de Catalogne et participe aux siége et bataille de Lérida en 1642. Il prend le nom de régiment de Montpouillant le , après avoir été donné à Armand de Caumont-La Force, marquis de Montpouillan.

  • Régiment de Tornésy
Ce régiment est levé le N. de Tornésy. Affecté à l'armée de Guyenne il est licencié la même année.

  • Régiment du Tôt
Le régiment est levé le par Charles-Henri du Tôt dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Franche-Comté en 1637 et 1638 puis participe au siège d'Hesdin en 1639, au siège d'Arras en 1640 à la bataille de la Marfée en 1641, et au siège de Dieuze en 1642. Il rejoint l'armée d'Allemagne en 1643 et assiste aux sièges de Thionville et de Rothweil, ainsi qu'au combat de Dutlingen et à la bataille de Fribourg en 1644, aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen en 1645, aux sièges d'Aschaffenbourg et d'Augsbourg en 1646, à la prise de Virton en 1647, au combat de Zusmarhausen en 1648, et à la bataille de Rethel en 1650. Il est licencié à la fin de 1652.

Le « régiment d'artillerie de Toul » est formé le de la brigade de Cosne du régiment Royal-Artillerie. Le « régiment de Toul » est devenu depuis la Révolution le 7e régiment d'artillerie.

  • Régiment provincial d'artillerie de Toul
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Ce régiment est formé des bataillons de Vesoul et d'Ornans sous le commandement des colonels, vicomte de Poudenx en 1778, comte d'Effiat en 1780, comte d'Aumale en 1787. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789).

  • Régiment de Toulon
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Bordeaux (1772-1774), de Bayonne, de Rochefort (1772-1774), de Marseille, de Brest, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, jaune-citron.

  • Régiment de Toulongeon
C'est l'ancien régiment de Béarn (1636-1644), qui est renommé « régiment de Toulongeon » le . Le régiment est licencié à la paix de 1648.

  • Régiment de Toulouse (1592-1592) Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé par la ville de Toulouse, en 1592, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il participe à la bataille de Villemur[112],[113] et est licencié la même année.

  • Régiment de Toulouse (1621-1626)
Ce régiment est levé le par les capitouls de la ville de Toulouse, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Son mestre de camp s'appelle Jean de La Valette de Cornusson. En 1621, il participe aux sièges de Montauban et de Monheurt. En 1622, il se trouve au siège et combat de Tonneins ou son mestre de camp y est tué et remplacé par N. de Beaupuy avec lequel il participe au siège de Montpellier. Réformé le , il est rétabli en 1625 dans le cadre de la deuxième rébellion huguenotes ou il sert en Languedoc. Il est licencié le .

Ce régiment est levé le pour Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse. Le il reçoit l'incorporation du Régiment de Sanzay (1695-1698). Il prend en 1737 le nom de régiment de Penthièvre.

C'est l'ancien régiment de La Frezelière, qui est renommé « régiment de Touraine » en et qui reprend sous la Fronde le nom de ses mestres de camp et devenant ainsi régiment d'Amboise du nom de son commandant Charles Jules de Neuilly d’Amboise en . Après avoir été dénommé au fil des années régiment de Kercado (1653), régiment de Chambellay (1654), et régiment de Montaigu (1667), il est renommé régiment de Touraine en 1673. Le trois compagnies sont tirées du « régiment de Touraine » pour former le régiment de Chartres. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Montsoreau (1706-1714). Le il reçoit l'incorporation du régiment de Sebbeville. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bellisle (1710-1714). Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[31]. Le 10 décembre 1762, il passe à 4 bataillons après l'incorporation du régiment de Flandre. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Savoie-Carignan. Il devient à partir de la Révolution le 33e régiment d'infanterie de ligne.

Le régiment est créé sous ce titre, le , et donné au marquis de Brouilly. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée des Alpes en 1689 et se trouve à la bataille de Staffarda en 1690. Il est donné à Omer Pucelle d'Orgemont, neveu de Nicolas de Catinat et participe à la défense de Casal en 1693, au siège de Valenza[7] en 1696, puis il rejoint l'armée de Flandre, et assiste au siège d'Ath en 1697. Il part pour l'armée d'Italie en 1700 avec laquelle il participe, durant la guerre de Succession d'Espagne, aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701 à la défense de Crémone, à la bataille de Luzzara, aux prises de Reggio et de Modène en 1702 et mis en garnison dans cette place avant de participer aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704 et 1705. Il est donné le à Jean-François de Biaudos, marquis de Castéjà. Il se trouve au siège de Chivasso et à la bataille de Cassano en 1705, à la bataille de Calcinato, au siège de Turin, à la bataille de Castiglione en 1706, à la défense de Toulon en 1707 et rejoint l'armée de Dauphiné en 1708 et l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve à la bataille de Malplaquet en 1709, à la bataille de Denain, et aux sièges de Douai, de Le Quesnoy et de Bouchain en 1712, aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Durant la guerre de Succession de Pologne il participe à l'occupation de la Lorraine en 1733 et est donné le à Joachim-Jacques Trotté, marquis de La Chétardie. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il sert sur les côtes de Provence en 1742 et 1743 puis rejoint l'armée d'Italie en 1744. Donné le au marquis de Castéjà il participe à la bataille de Plaisance en 1746. Le régiment rentré en France est employé en 1747 à la défense de la Provence et est donné le à Séraphin-Marie Rioult de Douilly, marquis de Curzay[234]. Le régiment passe en Corse en [234] puis il est donné le à Jean-Armand, marquis de Joyeuse, et le à Henri-Auguste Hellouin, marquis de Courcy. Rentré en France en 1753, il sert sur les côtes de Normandie de 1755 à 1758. Le futur général Dagobert entre au « régiment de Tournaisis » en qualité, de sous-lieutenant, . Durant la guerre de Sept Ans il rejoint l'armée d'Allemagne et se trouve à la bataille de Minden, en 1759,et à la bataille de Kloster Kampen en 1760 et il est donné le à Félix-Saint-Cyr, marquis de Gontaut-Saint-Geniez. Il occupe successivement les garnisons de Rennes, Brest et Antibes puis fait les campagnes de Corse de 1766 à 1769 puis il parcourt les garnisons d'Embrun, de Brest, de Lorient, de île d'Oléron et de Tours. Il est incorporé le avec le régiment Royal-Italien. Le « régiment de Tournaisis » avait trois drapeaux; les carrés de ceux d'ordonnance présentaient trois bandes perpendiculaires à la hampe, une jaune entre deux rouges. La tenue du corps s'était d'abord composée d'habit et culotté blancs; collet, parements et veste rouges petits boutons jaunes; poches garnies de cinq boutons, les trois du milieu en patte d'oie; autant sur la manche; chapeau bordé d'or. En 1763, il eut le collet, le parement et le revers vert de Saxe, et les boutons blancs.

  • Régiment de Tournon (1622-1635)
Le régiment est levé le par Just-Henri, comte de Tournon-Roussillon[235] pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Cette même année il participe au siège de Montpellier puis il sert en Languedoc jusqu'en 1630 et il est réformé cette même année. Il est rétabli le par son fils, Just-Louis de Tournon, comte de Roussillon et prend le nom de régiment de Roussillon.

  • Régiment de Tournon (1690-1698) Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Mérode, qui est renommé « régiment de Tournon » le après avoir été donné à Louis du Pasquier de Tournon[236]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il est envoyé à l'armée des Alpes et participe à la conquête du comté de Nice et au siège de Coni en 1691, au siège de Valenza[7] en 1696 puis il rejoint l'armée de la Meuse en 1697. Il est licencié le .

  • Régiment de Tournon (1702-1709)
Le régiment est levé le par Louis du Pasquier de Tournon[236]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il fait les campagnes de 1703 et 1704 dans le Languedoc, participe à la conquête du comté de Nice en 1705, rejoint l'armée d'Espagne avec laquelle il participe au siège de Barcelone en 1706 et rejoint l'armée de Roussillon en 1707. Il prend le nom de régiment de Payzac le après avoir été donné à François Dumas, comte de Payzac (où Paysac, Paysat).

  • Régiment de Tourpes
C'est l'ancien régiment d'Estrées (1637-1644), qui est renommé « régiment de Tourpes » en 1644 après avoir été donné à Jean d'Estrées, marquis de Tourpes, fils du précédent mestre de camp. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il se trouve au siège de Gravelines en 1644, puis aux prises de Berghes, de Bourbourg et de Béthune en 1645. Il prend le nom de régiment de Vardes après avoir été donné le à François René du Bec-Crespin, marquis de Vardes.

  • Régiment de Tours
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Tours, de Saumur et de Angers sous le commandement du marquis de Lescours. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

C'est l'ancien régiment de Coëtquen (1696-1709), qui est renommé « régiment de Tourville » le et qui prend le nom de régiment de Meuse le .

  • Régiment de Traisnel (1590-1597)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par François Jouvenel des Ursins, marquis de Traisnel. En 1591 le régiment participe aux sièges de Chartres et de Rouen, puis en 1592 au combat d'Aumale, en 1594 au siège de Laon, en 1595 à la prise de Dijon en 1596 siège de La Fère et au siège d'Amiens en 1597. Le régiment est licencié en 1597.

C'est l'ancien régiment de Montconseil, qui est renommé « régiment de Traisnel » le et qui prend le nom de régiment de Brancas (1757-1758) le . Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Beaujolais (1685-1762).

Ce régiment grison est levé le par Jean Victor baron de Travers d'Orstenstein. Il sert pendant la guerre de Succession de Pologne et la guerre de Succession d'Autriche. Il prend le nom de régiment de Salis-Soglio après avoir été donné le à Jean Gaudens de Salis-Soglio.

  • Régiment de Trécesson (1695-1698)
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Seignan du régiment de Guiche, pour Gilles de Carné, marquis de Trécesson. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est employé à l'armée de Flandre. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Trécesson
Ce régiment est levé le par Gilles de Carné, marquis de Trécesson. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin, participe au siège de Brisach en 1703, puis il reste en garnison à Brisach jusqu'à la paix. Il est licencié le .

  • Régiment de Trefferd Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Nassau (1707-1709), qui est renommé « régiment de Trefferd » après avoir été donné en 1709 à N. de Trefferd. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment d'Uhland après avoir été donné en 1711 à N. d'Uhland.

  • Régiment de Tremblecourt Régiment lorrain
Ce régiment lorrain est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, pour la ligue par Louis de Beauveau de Tremblecourt. En 1589, il participe à la défense de Pontoise. Battu près de Noyon en 1591 le régiment prend le parti du roi, Henri IV en 1595 et se trouve à la prise et défense de Vesoul contre les Espagnols. Le régiment est licencié le après la paix de Vervins.

  • Régiment de Trémont
Ce régiment est levé en Bourgogne le , par N. de Trémont dans le cadre des Rébellions huguenotes. Il sert en Languedoc et en Savoie. Le mestre de camp meurt en 1625 et a pour successeur Jacques du Blé, marquis d'Huxelles prenant le nom de régiment d'Huxelles

  • Régiment de Treuzail Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, formé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Treuzail. En 1590, il participe à la bataille d'Ivry puis il est licencié la même année.

  • Régiment de Trigny-Marivaut
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Trigny-Marivaut. En 1590 le régiment participe à la reprise de Corbeil et est licencié en 1591.

  • Troupes de la Compagnie des Indes
Voir Compagnie des Indes

  • Régiment de Troyes
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Troyes et de Chaumont sous le commandement du marquis François Louis des Réaulx[27]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Tschudy (1557-1557) Régiment suisse
Ce régiment suisse qui est levé en 1557, pour la onzième guerre d'Italie, par Jost de Tschudy, de Glaris, pour l'armée de Picardie, est renvoyé la même année.

C'est l'ancien régiment de Burky, qui est renommé « régiment de Tschudy » en 1737 et qui prend le nom de régiment de Vigier (1740-1756) le .

  • Régiment de Tugginer Régiment suisse
Ce régiment suisse est formé le , pour la garde du roi de France, Henri III et sous le commandement de Guillaume Tugginer, de Soleure, avec les quatre compagnies conservées des régiments de Heid et de Krafft. En 1577, il est au siège de Brouage. Congédié, faute d'argent, le , il est rappelé en et est de nouveau congédié en .

  • Régiment de Turbilly
Le régiment est levé le par Louis-Philippe de Menou, marquis de Turbilly. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée de Flandre puis il passe sur la Moselle en 1705. Il participe à l'expédition du maréchal de Villars en 1706 et termine la guerre sur le Rhin. Il est incorporé le dans le régiment de Tallard.

Ce régiment est levé par Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il prend le nom de régiment de Maine en 1675.

  • Régiment de Turin
Ce régiment est levé, sous ce titre, le , par le maréchal du Plessis-Praslin pour tenir garnison à Turin. Il est licencié le .
Sommaire :
  • Régiment d'Uhland Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Trefferd, qui est renommé « régiment d'Uhland » après avoir été donné en 1711 à N. d'Uhland. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1712.

  • Régiment d'Urban (1625-1626)
Ce régiment est levé le par le baron d'Urban dans le cadre de la répression de la deuxième rébellion huguenote. Il sert en Languedoc et est licencié en après la signature du traité de Paris.

  • Régiment d'Urban (1706-1710)
Ce régiment est levé le par N. d'Urban. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons de Flandre. Il prend le nom de régiment d'Ambres après avoir été donné en 1710 à Daniel François de Gelas de Voisins, chevalier d'Ambres.

  • Régiment d'Urbelière
Le régiment est levé le par N. du Fresne d'Urbelière dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est réformé en après la capitulation de la cité protestante.

  • Régiment d'Urfé
Ce régiment est levé le , par Honoré d'Urfé dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont et est licencié en . Rétabli le par Charles-Emmanuel de Lascaris, marquis d'Urfé, il est réformé en 1631. Rétabli le il sert en Italie puis il est licencié en 1642.

  • Régiment d'Ussel
C'est l'ancien régiment de Saillant, qui est renommé « régiment d'Ussel » après avoir été donné le à N. d'Ussel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.

  • Régiment d'Ussy
C'est l'ancien régiment de Provenchères, qui est renommé « régiment d'Ussy » le après avoir été donné à Pierre-Jean de Carcavy d'Ussy. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans les lignes de la Lauter jusqu'en 1709, effectue la campagne de 1710 en Flandre et revient en 1711 dans les lignes de la Lauter. Il est incorporé le dans le régiment de Champagne.
Sommaire :
  • Régiment de Vaillac.
Le régiment est levé le par N. Ricard de Gourdon-Grenouillac comte de Vaillac, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots[238]. En 1621, il participe au siège de Montauban. Quatre-cents hommes mis en garnison à Négrepelisse y sont égorgés par les habitants. L'année suivante, il se trouve au siège et sac de Négrepelisse, puis au siège de Saint-Antonin. Réformé le , il est rétabli le dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote et participe au siège de la Rochelle en 1627 et 1628. En 1629 et 1630 il est affecté à l'armée de Savoie avec laquelle il participe au siège de Privas. Passé à l'armée de Languedoc les années suivantes, il se trouve, durant la guerre franco-espagnole à la reprise des îles de Lérins en 1637. En 1640, affecté à l'armée d'Italie il se trouve au siège de Turin durant lequel son mestre de camp est tué. Le le régiment est donné, à son fils Jean-Pau Ricard de Gourdon-Genouillac, comte de Vaillac. Envoyé à l'armée de Catalogne en 1646, le mestre de camp y est tué au siège de Lérida. Le régiment est donné à son frère qui participe au second siège de Lérida en 1647 et à la prise de Tortose en 1648. Le régiment reste affecté à l'armée de Catalogne jusqu'en 1654. En 1655, il rejoint l'armée d'Italie et participe au siège de Pavie. Le régiment est licencié le .

Le régiment est levé le par Henri d'Escoubleau de Sourdis, archevêque de Bordeaux dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Le il prend le nom de régiment des Vaisseaux-Richelieu.

C'est l'ancien régiment des Vaisseaux-Mazarin, qui prend le nom de « régiment des Vaisseaux-Candalle » le et qui reprend le régiment des Vaisseaux-Mazarin le . En 1654, il reçoit l'incorporation du régiment de Candalle (1649-1654).

C'est l'ancien régiment des Vaisseaux-Richelieu, qui prend le nom de « régiment des Vaisseaux-Mazarin » le et qui devient le régiment des Vaisseaux-Candalle le et qui reprend le nom de « régiment des Vaisseaux-Mazarin » le avant de prendre le nom de régiment des Vaisseaux-Provence le . En 1648, il reçoit l'incorporation du régiment du Breuil.

C'est l'ancien régiment des Vaisseaux-Mazarin, qui prend le nom de « régiment des Vaisseaux-Provence » le et qui devient le régiment Royal des Vaisseaux (également appelé « Royal-Vaisseaux ») le .

C'est l'ancien régiment Les Vaisseaux, qui prend le nom de « régiment des Vaisseaux-Richelieu » le et qui devient le régiment des Vaisseaux-Mazarin le .

  • Régiment de Valavoire
Le régiment est levé, dans le cadre de la guerre franco-espagnole, le par François Auguste, marquis de Valavoire, pour tenir garnison à Valenza. Il se trouve au siège d'Alexandrie en 1657 et est licencié le .

C'est l'ancien régiment de La Bloquerie, qui est renommé « régiment de Vallemont » en et qui prend le nom de régiment de Guiche le .

  • Régiment de Valençay
Ce régiment est levé le par Louis d'Estampes de Valençay dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont en 1625 puis passe au service de la Hollande en . Le régiment disparait en 1632 après la mort de son mestre de camp au siège de Maëstricht.

  • Régiment de Valence (1708-1714)
C'est l'ancien régiment de Grosbois, qui est renommé « régiment de Valence » après avoir été donné le à Emmery-Emmanuel de Thimbrune, marquis de Valence. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Valence (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Valence et de Romans sous le commandement de marquis de Bayanne, remplacé en 1773 par le marquis de La Tour du Pin-Montauban. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Valirault Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé par François de Valirault dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il participe à la bataille de Coutras en 1585 et au siège de Paris en 1589. Le , il est incorporé dans le régiment des Gardes du Roi de Navarre.

  • Régiment de Valois
C'est l'ancien régiment de Laleu, qui prend le nom de « régiment de Valois » en 1650 après avoir été donné au jeune Jean Gaston d'Orléans, duc de Valois, fils de Gaston duc d'Orléans. Il se trouve à la défense de Portolongone[239] puis il rejoint l'armée de Picardie en 1651. Il est licencié en 1654.

  • Régiment de Vallouze (1695-1698)
Ce régiment est levé le par Joseph-Guillaume Boutin, comte de Vallouze[240]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre et participe à au siège d'Ath. Il est incorporé le , après le traité de Ryswick, dans le régiment de Chartres.

  • Régiment de Vallouze (1702-1704)
Ce régiment est levé le par Joseph-Guillaume Boutin, comte de Vallouze[241]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin. Il prend le nom de régiment de Grosbois après avoir été donné en 1704 à N. de Grosbois.

  • Régiment de Vallouze (1708-1715)
C'est l'ancien régiment de Damas (1702-1708), qui est renommé « régiment de Vallouze » après avoir été donné le à Joseph-Guillaume Boutin, comte de Vallouze[92]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert au siège de Tortose en 1708, puis il rejoint l'armée de Dauphiné en 1710, l'armée de Catalogne en 1711 et il participe au siège de Barcelone en 1714. Il est incorporé le dans le régiment Royal des Vaisseaux et dans le régiment de Quercy.

  • Régiment de Valory
C'est l'ancien régiment de Léotaud, qui est renommé « régiment de Valory » après avoir été donné le à Guy-Louis-Henri, marquis de Valory. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié le après la paix.

  • Régiment de Vandy
Le régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par Jean d'Aspremont, marquis de Vandy. Affecté en 1634 à l'armée de Lorraine, il passe l'année suivante dans la Valteline puis en Italie en 1636 et sert en 1637 en Franche-Comté, puis en Allemagne. en Durant le siége de Brisach en 1638, le mestre de camp y est tué et il est donné le à son fils Claude Absalon Jean-Baptiste d'Aspremont, marquis de Vandy[242]. Dans le cadre de la guerre de Dix Ans, il sert en Bourgogne et participe à la prise de Saint-Claude en 1639. Il passe ensuite à l'armée d'Allemagne en 1640, à l'armée de Franche-Comté en 1641 puis à l'armée de Roussillon en 1642, avec laquelle il se trouve aux prises de Collioure et de Perpignan, et à la bataille de Lérida. Affecté à l'armée de Catalogne jusqu'en 1645, il rejoint alors l'armée de Picardie jusqu'en 1650. Il fait ensuite les campagnes de 1650, de 1651 et de 1652 en Guyenne. Revenu dans le nord de la France, il se trouve aux prises de Rethel et de Mouzon en 1653 puis au secours d'Arras en 1654, aux sièges de Landrecies et de Condé en 1655, au siège de Valenciennes en 1656 et à la prise de Montmédy en 1657. Il reste en garnison à Montmédy et est licencié le .

  • Régiment de Vannes
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Vannes et de Carhaix sous le commandement de Jean-François Yves vicomte du Coëtlosquet[243]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Vardes
C'est l'ancien régiment de Tourpes, qui est renommé « régiment de Vardes » le après avoir été donné à François René du Bec-Crespin, marquis de Vardes. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve au sièges de Courtrai[52] et de Dunkerque en 1646, aux prises de La Bassée et de Lens en 1647, à la prise d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris, au combat de Charenton et à la prise de Condé en 1649, au siège et bataille de Rethel en 1650, aux combats d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1654, avec laquelle il participe au siège de Puycerda. Il rentre en France en 1659 et est licencié le .

  • Régiment de Varennes-Gournay (1695-1698)
Ce régiment est levé le par Joseph-Alexandre de Nagu, marquis de Varennes-Gournay[244],[245]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse. Il est réformé le .

  • Régiment de Varennes (1702-1703)[246]
Le régiment est levé le par Joseph-Alexandre de Nagu, marquis de Varennes[244],[245]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de la Moselle et participe à la prise de Saint-Wendel en 1703. Il prend le nom de régiment d'Antragues le après avoir été donné à Victor de Montvalat, marquis d'Antragues[13].

  • Régiment de Varennes-Gournay' également appelé régiment de Gournay
C'est l'ancien régiment d'Aubusson, qui est renommé « régiment de Varennes-Gournay » après avoir été donné le à Jean-Baptiste de Varennes-Gournay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert toujours dans les garnisons. Il est licencié en 1714.

  • Régiment de Varennes-Kergoson
C'est l'ancien régiment d'Angennes, qui est renommé « régiment de Varennes-Kergoson » après avoir été donné le à François, chevalier de Varennes-Kergoson. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Vasières
C'est l'ancien régiment de Briouze, qui prend le nom de « régiment de Vasières » en 1713 après avoir été donné à N. des Vasières. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Catalogne et participe au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié en 1715, après la paix.

  • Régiment de Vassan
C'est l'ancien régiment de La Houssaye, qui est renommé « régiment de Vassan » après avoir été donné le à Charles, marquis de Vassan. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est incorporé le dans le régiment Royal.

  • Régiment de Vastan (1569-1570)
C'est un régiment, levé en Berry le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Vastan. En 1569, il participe à la bataille de Moncontour et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

C'est l'ancien régiment de Gensac (1745-1748), qui est renommé « régiment de Vastan » le et qui prend le nom de régiment de Bouillé le . Le , le régiment reçoit l'incorporation du régiment de Luxembourg.

  • Régiment de Vatimont
Ce régiment est levé le , par N. de Vatimont pour tenir garnison à Saint-Mihiel. Il est licencié en 1646.

  • Régiment de Vaubécourt (1589-1598) Régiment lorrain
Ce régiment qui est amené en 1589, par Henri de Nettancourt, comte de Vaubecourt. Il est licencié en 1598.

Ce régiment qui est amené en , par Jean V de Nettancourt, comte de Vaubecourt est renommé régiment d'Entragues en 1646. Après avoir été renommé régiment de Bandeville en 1669 il reprend le nom de régiment de Vaubécourt en 1677 puis devient le régiment de Nettancourt en 1695.

C'est l'ancien régiment de Joyeuse (1751-1755), qui est renommé « régiment de Vaubécourt » le et qui prend le titre de régiment d'Aunis le 10 décembre 1762.

  • Régiment de Vauchonville
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par N. de Vauchonville. Il sert pour la réduction de Marseille puis il est licencié la même année.

  • Régiment de Vaudargent Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Vaudargent. En 1589, il participe à la défense de Paris et en 1590 à la défense de Saint-Denis. En 1591, il est envoyé dans le Berry et assiège Aubigny et est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Vaudémont Régiment lorrain
Ce régiment, lorrain, est levé le , par François de Lorraine, comte de Vaudémont. Il est renommé régiment de Joinville en 1624.

  • Régiment de Vaudreuil (1702-1706)
Ce régiment est levé le par N. de Vaudreuil. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Brancas après avoir été donné le à Henri-Antoine-Thomas, chevalier de Brancas de Courbons.

C'est l'ancien régiment de Montsoreau (1692-1704), qui est renommé « régiment de Vaudreuil » le et qui prend le nom de régiment de Sourches (1706-1718) le .

  • Régiment de Vaugrenan
Le régiment est formé des milices de Franche-Comté, par N. de Vaugrenan. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de La Vallière (1727-1741), qui est renommé « régiment de Vaujours » en . Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, il participe au siège de Kehl en 1733, au siège de Philippsbourg en 1734 et à la bataille de Clausen en 1735. Il reprend le nom de régiment de La Vallière (1727-1741) en .

Ce régiment est levé le par César, duc de Vendôme. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Mercoeur. Il prend le titre de régiment de Berry (1712-1714) en 1712 puis celui de régiment de Barrois en 1714, avant de reprendre le nom de « régiment de Vendôme » en 1717 puis celui de régiment d'Ourouer en 1726.

  • Régiment de Ventadour
Ce régiment est levé le , par Henri de Lévis, duc de Ventadour. Il sert en Languedoc et est réformé en 1631. Rétabli en 1637, il sert en Guyenne. Une partie du régiment, passée en 1639 en Picardie, fait le siège d'Hesdin tandis que la partie restée dans le midi marche au secours de Salses. Le régiment réuni fait la campagne de 1642 et les suivantes en Catalogne. Le régiment est licencié en 1645.

  • Régiment de Verderonne
Le régiment est levé le par N. de Verderonne dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Bourgogne et est licencié en 1637.

  • Régiment de Verdun (1592-1598)
Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Nicolas de Verdun. Le régiment participe à la défense de Rouen et est licencié en 1593. Rétabli le , il est licencié le après la paix de Vervins.

  • Régiment de Verdun (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Metz et de Verdun sous le commandement de Jean Georges Louis Emmanuel comte de Gournay-Duc[27]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

C'est l'ancien régiment de l'Amiral de France également appelé régiment de l'Amiral, qui prend le nom de « régiment de Vermandois » en 1671. Le une compagnie est tirée du « régiment de Vermandois » pour former le régiment de Chartres. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. Le « régiment de Vermandois » est devenu depuis la Révolution le 61e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Vernancourt Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est levé le , par N. de Vernancourt dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1636, il fait partie des troupes envoyées au secours de Corbie, puis il sert les années suivantes en Lorraine et sur le Rhin. Il est licencié en 1639.

  • Régiment de Vernatel
Le régiment est levé le par N. de Vernatel dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il participe à l'expédition des présides de Toscane en 1646. Il est licencié en 1646.

  • Régiment de Verseilles
C'est l'ancien régiment de Desmarets (1702-1709), qui prend le nom de « régiment de Verseilles » après avoir été donné en 1709 à N. de Verseilles. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste dans les garnisons de Flandre. Il est licencié en 1714 après la paix.

  • Régiment de Verteillac
Le régiment est levé en par N. de La Brousse de Verteillac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1636, il participe à la prise de Porrentruy[80] puis l'année suivante il est envoyé au secours de Leutate avant d'être licencié la même année.

  • Régiment de Vervins
Le régiment est levé le par N. de Comminges, marquis de Vervins pour participer à la guerre de Trente Ans. En 1632, il sert en Languedoc puis à la conquête de la Lorraine en 1633. Mis en garnison à Trèves en 1634 il est affecté à l'armée d'Allemagne en 1637 puis à l'armée de Picardie en 1639 avec laquelle il est engagé au siège d'Arras en 1640 et à la bataille de Rocroi en 1643. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1644 et se trouve au siège de Tarragone. En 1646 il prend le nom de régiment d'Estrées après avoir été donné à Jean, comte d'Estrées avec lequel il rejoint l'armée de Picardie et participe au siège de Courtrai[52]. Donné en 1647 à Louis de Comminges, marquis de Vervins, il reprend le nom de régiment de Vervins et participe au siège de Valenciennes en 1656 et à la prise d'Audenarde en 1658. Il est licencié en .

  • Régiment de Vesins
C'est un régiment, levé le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Vesins. En 1569, il participe à la bataille de Moncontour et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Vesoul
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Vesoul et d'Ornans sous le commandement de Olivier Alexis comte de Locmaria[247]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Vexin (1684-1749)
Ce régiment est créé sous ce titre, le , dans le cadre de la guerre de la Ligue d’Augsbourg et donné à Pierre d'Hautefort, comte de Montignac. Affecté à l'armée des Alpes en 1689, il participe à la bataille de Staffarde en 1690, avant de passer à l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve au siège de Namur en 1692. Il rejoint l'armée des Alpes de 1693 à 1696 puis revenu à l'armée de Flandre, il assiste au siège d'Ath en 1697. Toujours en affectation à l'armée de Flandre, il est donné le à Jacques Berbier du Metz d'Espinay pour participer à la guerre de Succession d'Espagne. Il se trouve engagé à la bataille d'Ekeren en 1703, puis il rejoint l'armée des Alpes en 1704 avec laquelle il prend part à la Prise de Chivasso et à la bataille de Cassano en 1705, au siège de Turin et à la bataille de Castiglione en 1706, à la défense de Toulon en 1707. Muté à l'armée de Dauphiné en 1708, il rejoint l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve à la bataille de Malplaquet en 1709, au combat d'Arleux en 1711, à la bataille de Denain, et aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Donné en à Louis de Rougé, marquis du Plessis-Bellière, il se trouve au camp de la Saône en 1727. Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, il est donné le à Jean-Charles de Mesgrigny, comte d'Aunay qui passe avec le régiment en Italie par mer en et participe aux prises de Guastalla, de Reggiolo et de Revere en 1735 et rentre en France en . Donné le à Jacques-François-Maxime de Chastenet, marquis de Puységur, il rejoint, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, l'armée de Flandre en 1742 puis l'armée du Bas-Rhin avec laquelle il assiste à la bataille de Dettingen en 1743. Il retourne à l'armée de Flandre en 1744 puis à l'armée du Rhin en 1745 et rejoint l'armée de la Meuse, avec laquelle il participe au siège de Namur, bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld en 1747, au siège de Maastricht en 1748. Après le traité d'Aix-la-Chapelle, le régiment est donné, le , à Louis-Pierre de Chastenet, comte de Puységur puis il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France, et les compagnies factionnaires dans le régiment de Vermandois. Le régiment de Vexin avait six drapeaux : ceux d'ordonnance étaient noirs et jaunes dans chaque carré, ces couleurs séparées par une diagonale dentelée. Ce régiment portait habit complet gris-blanc, avec parements bleus, boutons et galon de chapeau d'or.

C'est l'ancien régiment de Bouillé, qui prend le titre de « régiment de Vexin » le . Un bataillon du régiment qui se trouvait aux Antilles est amalgamé, le , avec des détachements des régiments de Bouillon, de Périgord, de Médoc, de Limousin et royal Vaisseaux pour former les régiments de la Martinique et de la Guadeloupe. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Vexin » est devenu depuis la Révolution le 72e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Vibrac
Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Vibrac pour le siège de Mirebeau. Il est licencié en Saintonge en 1595.

  • Régiment de Vibraye
Le régiment est levé le par N. de Vibraye pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve aux sièges de Sainte-Foy et de Saint-Antonin puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

  • Régiment du Vidame d'Amiens (1622-1649)
Le régiment est levé le par Henri Louis d'Albert d'Ailly, vidame d'Amiens. Réformé le , il est rétabli le puis de nouveau réformé en . Il est de nouveau rétabli le pour tenir garnison à Amiens. En 1639, pendant la guerre franco-espagnole, il est envoyé secours de Mouzon puis il participe l'année suivante à la prise d'Arras. En 1641, il est engagé aux sièges d'Aire-sur-la-Lys, de la Bassée et de Bapaume puis en 1643 à la bataille de Rocroi et au siège de Thionville. En 1644, il participe au siège de Gravelines, en 1647 au siège de Lens et en 1648 à la bataille de Lens et au sièges d'Ypres et de Furnes. Le régiment est licencié en 1649.

  • Régiment du Vidame d'Amiens (1622-1649)
Ce régiment est levé le et formé le d'un bataillon du régiment de Normandie, pour Louis-Auguste d'Albert d'Ailly, vidame d'Amiens. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre et participe à au siège d'Ath. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.

  • Régiment de Vieillevigne
C'est l'ancien régiment de Bragny, qui est renommé « régiment de Vieillevigne » après avoir été donné en 1707 à N. de Crux de Vieillevigne. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Grandlieu après avoir été donné en 1708 à N. de Crux de Grandlieu.

Le « régiment de Viennois » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Guyenne. Il est engagé dans la guerre d'indépendance des États-Unis et guerre franco-anglaise. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Quercy. Le régiment de Viennois est devenu depuis la Révolution le 22e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment de Vienne
Le régiment est levé en par N. de Vienne dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .

  • Régiment de Vierville
Le régiment est levé en par N. de Vierville dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1636, il participe à la prise de Porrentruy[80] puis il est licencié le de la même année.

  • Régiment de Vierzet (1673-1678) Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé en par N. baron de Vierzet dans le cadre de la guerre de Hollande. Affecté à l'armée des Pays-Bas, il est mis en garnison à Maastricht et participe à la défense de cette place en 1676. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1676 et assiste à la prise de Puycerda en 1678 et est licencié après la campagne.

  • Régiment de Vierzet (1757-1762) Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est levé le par N., baron de Vierzet. Engagé dans la guerre de Sept Ans il sert dans l'armée d'Allemagne et passe au service de l'Autriche le . Habit, veste, culotte et doublures blancs; parements et revers bleus; boutons jaunes, sept sur chaque revers, quatre sur la manche, quatre sous le revers de droite, quatre sur la poche coupée en travers; chapeau bordé d'or.

  • Régiment du Vigean
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans par François Poussart du Vigean. Il participe à la conquête de la Lorraine et se porte au secours de Corbie en 1636. Il rejoint l'armée de Guyenne en 1637 et est licencié en 1638.

C'est l'ancien régiment de Tschudy (1737-1740), qui est renommé « régiment de Vigier » le et qui prend le nom de régiment de Castellas le .

  • Régiment de Vigier (1702-1708) Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par N. Vigier de Steinbrugg. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est mis en garnison à Trèves puis il sert à l'armée de Flandre en 1707. Il prend le nom de régiment de Tiester après avoir été donné en 1708 à N. Tiester.

C'est l'ancien régiment de Waldner, qui est renommé « régiment de Vigier » en 1783 et qui est devenu depuis la Révolution le 69e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Vignolles Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Bertrand, marquis de Vignolles La Hire[248]. En 1589 il se trouve au siège de Paris, puis l'année suivante à la bataille d'Ivry et à l'attaque de Paris. En 1591 il participe aux sièges de Chartres et de Rouen et en 1592 à la prise d'Épernay ou il y reste en garnison. En 1594 il est présent au siège de Laon et à la prise de Moreuil. Le régiment est licencié le après la paix de Vervins.

  • Régiment de Vignory
Le régiment est levé en 1628, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Vignory. Il sert en Piémont et est licencié en 1629.

  • Régiment de Villars
Le régiment est formé des milices de Moulins, par le marquis de Villars. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve à la bataille de Neerwinden en 1693, puis l'armée des Alpes en 1694 avec laquelle il participe au siège de Valenza[7] en 1696. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Bellenave, qui est renommé « régiment de Villandry » en 1638 et qui prend le nom de régiment de Poudenx (1642-1645) en 1642.

C'est l'ancien régiment de Manuel, qui est renommé « régiment de Villars-Chandieu » le et qui prend le nom de régiment de May le .

  • Régiment de Ville Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est levé le par Giron François, marquis de Ville[249], et formé avec les débris du régiment du Cardinal de Valençay au service du Pape. Affecté à l'armée d'Italie, il participe à la prise de Vigevano[250], au combat de la Mora[251] en 1645, au siège de Crémone en 1647, et à la bataille de Crémone en 1648. Il rejoint l'armée de Bourgogne en 1650 puis retourne la même année en Italie. Il se trouve au combat de La Roquette en 1653, au siège de Pavie en 1654, au siège de Valenza en 1656, au siège d'Alexandrie en 1657 et au siège de Mortare en 1658. Il est licencié le .

  • Régiment de la Ville de Paris (1763-1771)
Ce régiment est créé le pour le service particulier de la capitale. Son uniforme était entièrement blanc. Ce régiment est ensuite compris à partir du dans les troupes provinciales.

  • Régiment de la Ville de Paris (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du bataillon de la Ville de Paris sous le commandement du marquis de Saint-Laurent. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de la Ville de Paris (1778-1789)
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Ce régiment est formé de deux bataillons de Paris sous le commandement des colonels, marquis de Saint-Laurent en 1778, comte de La Bourdonnaye en 1784, comte de Tramain en 1788. Ce régiment avait dans ses attributions une partie du service de la police municipale, la garde des théâtres et établissements publics. Les Troupes provinciales sont licenciées par l'Assemblée nationale le .

  • Régiment de Villefort
Ce régiment est levé le par Louis-François d'Ysarn, chevalier de Villefort. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée de la Meuse. Il est incorporé le , après la paix, dans le régiment de Boulonnais.

  • Régiment de Villelongue
Le régiment est levé le par N. de Villelongue. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons. Il prend le nom de régiment de Montreau après avoir été donné en 1710 à N. de Montreau.

  • Régiment de Villeluisant
Le régiment est levé, en , par Louis Hurault de Villeluisant, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1585, il participe au combat d'Angers, en 1586 à la défense de Saint-Maixent, en 1587 à la défense de Fontenay-le-Comte. Louis Hurault de Villeluisant ayant été assassiné, il est remplacé par Arnaud de Beauville de Lestelle qui donne son nom au régiment.

  • Régiment Villemain Régiment de la ligue catholique
C'est un régiment ligueur, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par le capitaine Villemain. En 1589, il participe à la défense de Paris et est licencié la même année.

  • Régiment de Villemort (1696-1698)
C'est l'ancien régiment de Marillac (1695-1696), qui est renommé « régiment de Villemort » le après avoir été donné à Robert de Bouëx de Villemort[168]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée du Rhin et est réformé le .

  • Régiment de Villemort (1702-1713)
Ce régiment est levé le par Robert de Bouex de Villemort[252]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve à l'armée de Flandre, puis il passe sur la Moselle en 1705, retourne en Flandre en 1707, participe à la défense de Lille en 1708 et à la défense de Tournai en 1709. Il est incorporé le dans le régiment de Picardie.

  • Régiment de Villeneuve
C'est l'ancien régiment de Cordes (1705-1710), qui prend le nom de « régiment de Villeneuve » en 1710 après avoir été donné à N. de Villeneuve. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de Dauphiné. Il prend le nom de régiment de Caylus (1710-1715) le après avoir été donné à Henri-Joseph, comte de Caylus-Rouairoux.

  • Régiment de Villenouvet
Le régiment est levé le par N. de Villenouvet. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée de Moselle. Il prend le nom de régiment de La Fons le après avoir été donné à N. La Fons.

  • Régiment de Villequier (1637-1651)
Le régiment est levé le par Antoine d'Aumont, marquis de Villequier. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il sert en Artois puis il est réformé en 1638. Rétabli le , il se trouve au siège d'Hesdin en 1639, au siège d'Arras en 1640, et au siège d'Aire en 1641. Envoyé à l'armée de Roussillon en 1642, il se trouve à l'armée de Picardie en 1645 avec laquelle il participe aux sièges de Courtrai[52] et de Dunkerque en 1646, au siège de Lens en 1647, au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648, au siège de Condé en 1649 et au siège et bataille de Rethel en 1650. Il est licencié en 1651.

  • Régiment de Villequier (1706-1709)
Le régiment est levé le par N.de Villequier. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Le Tellier en 1709 après avoir été donné à N. Le Tellier.

  • Régiment de Villerey
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Villerey. Il est détruit à Doullens le de la même année.

Ce régiment levé le , par Nicolas de Neufville, marquis de Villeroy. Il prend le nom de régiment d'Alincourt en 1631.

  • Régiment des Villes Régiment suisse
En 1554, durant la dixième guerre d'Italie, le colonel Pelromann-Cléry amène à l'armée de Picardie, un corps suisse qui porte le titre de « régiment des Villes ». Il est congédié la même année.

  • Régiment de Villesca Régiment espagnol
C'est l'ancien régiment de Machieno, qui est renommé « régiment de Villesca » en 1711 après avoir été donné au colonel N. de Villesca. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment de Villette
Le régiment est levé le par N. de Villette dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe à l'attaque des lignes d'Arras et est licencié la même année.

  • Régiment de Villiers
C'est l'ancien régiment de La Garde (1689-1695), qui est renommé « régiment de Villiers » en 1695 après avoir été donné à N. de Villiers. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il se trouve à la défense de Namur, en 1695 puis il rejoint l'armée d'Italie en 1696, et l'armée du Rhin en 1697. Il est licencié le .

  • Régiment de Vineuil
Le régiment est levé en par N. de Vineuil dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1636, il participe à la prise de Porrentruy[80] puis il est licencié le de la même année.

C'est l'ancien régiment de Berry (1762-1788), qui est renommé « régiment de Vintimille » le et qui est devenu depuis la Révolution le 49e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment de Virieu Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. vicomte de Virieu. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment de Virville
Ce régiment est levé le N. de Virville. Il se trouve au siège de Sainte-Ménéhould et est licencié après la campagne.

  • Régiment de Vitry (1620-1632)
Ce régiment est levé par Nicolas de L'Hospital, maréchal de Vitry dans le cadre de la répression des rébellions huguenotes. Il prend part, en 1622, à la prise de Gergeau (Jargeau)[254], au combat de Riez et à la prise de Royan. Réformé le , le régiment est rétabli le puis licencié définitivement en .

  • Régiment de Vitry (1636-1637)
Le régiment est levé le par François-Marie de L'Hôpital, duc de Vitry dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Provence puis il est embarqué en 1637 sur la flotte du comte d'Harcourt avec laquelle il participe à la reprise des îles de Lérins, puis au secours de Leucate. Il est licencié en 1637.

  • Régiment de Vitry (1656-1659)
C'est l'ancien régiment de Noirmoutiers, qui, après avoir été donné en 1656 à N. de Vitry est renommé régiment Vitry. Il reprend le nom de régiment de Noirmoutiers après avoir été rendu le au duc de Noirmoutiers.

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné au marquis de Bréauté, remplacé le par Jacques Le Coutellier, marquis de Saint-Paterne[255]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il fait les campagnes de 1689 à 1692 sur le Rhin puis il passe à l'armée des Alpes, avec laquelle il se trouve à la bataille de La Marsaille en 1693 puis il retourne sur le Rhin pour les campagnes de 1695 à 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve à l'armée d'Italie en 1700 et se trouve aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701, aux batailles de Santa-Vittoria, de Luzzara, et aux prises de Luzzara et de Borgoforte en 1702, à l'expédition du Tyrol, et à la prise d'Asti en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704. Il est donné le à René-Augustin d'Erard, chevalier de Ray avec lequel il se participe au siège de Chivasso, bataille de Cassano en 1705, au siège de Turin, bataille de Castiglione en 1706, à la défense de Toulon en 1707 puis il rejoint l'armée du Dauphiné de 1708 à 1710, puis l'armée de Catalogne, avec laquelle il assiste au siège de Gérone (ca) en 1710, puis il revient sur les Alpes et y reste jusqu'à la paix. Il est donné en au comte de La Vallière, et le à Pierre, comte de Bérenger du Guast qui mène, durant la guerre de Succession de Pologne, le régiment à l'armée d'Allemagne en 1734 avec laquelle il participe à l'attaque des lignes d'Ettlingen, au siège de Philippsbourg en 1734, et à la bataille de Clausen en 1735. Il est donné le au marquis de Rougé. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche il rejoint l'armée de Bohême, et participe à prise de Prague en 1741 puis à la défense et retraite de Prague en 1742. Donné le à Jacques-Charles Prévost, marquis du Barail, il est affecté à l'armée des Alpes, et participe à la conquête du comté de Nice et au siège de Coni en 1744, à l'occupation des places du Piémont en 1745, aux batailles de Plaisance et du Tidone en 1746, à la défense de la Provence et au combat de Vintimille en 1747. Donné à Henri-Auguste Hellouin, marquis de Courcy, il se trouve à la défense de la rivière de Gênes. Le régiment est incorporé le , la compagnies des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Bonnac. Ce « régiment de Vivarais » avait trois drapeaux : ceux d'ordonnance avaient une bordure de taffetas rouge-jaune changeant, interrompue par les branches de la croix; ce qui restait de chaque carré était divisé en trois bandes perpendiculaires à la hampe; la bande du milieu était pareille à la bordure; les deux autres étaient vert de mer et aurore changeant. L'uniforme du corps consistait en habit complet gris-blanc, parements rouges, poches en demi-écusson garnies de cinq boutons jaunes; galon de chapeau d'or.

C'est l'ancien régiment de Puységur (1761-1762), qui prend le titre de « régiment de Vivarais » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Quercy. Le « régiment de Vivarais » est devenu depuis la Révolution le 71e régiment d'infanterie de ligne.

Ce régiment est créé le , dans le cadre de la guerre de Hollande, et formé à Messine le suivant, par Louis-Victor de Rochechouart, duc de Vivonne, avec le bataillon de Belzunce du régiment de La Marine, et des Siciliens. Durant la révolte anti-espagnole, il se trouve au combat naval de Palerme, prise de Melilli et de Taormino, puis part pour la France en . Il rejoint l'armée de Flandre en 1678 avec laquelle il participe aux sièges de Gand et d'Ypres. Il prend le nom de régiment de Thianges (1688-1702) après avoir été donné le à Claude-Henri-Philibert de Damas, marquis de Thianges.

  • Régiment de Vivours
Le régiment est levé le par N. de Vivours. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée du Rhin puis à l'armée des Alpes en 1705. Il prend le nom de régiment de Briouze en 1705 après avoir été donné à N. de Briouze.

  • Régiment des Volontaires d'Alsace également appelé Volontaires d'Alsace Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Beyerlé, qui forme le noyau et prend le titre de « régiment des Volontaires d'Alsace » le . Il est mis sur le pied de six compagnies, composées chacune de 40 fantassins et 30 dragons. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, il sert dans l'armée du Bas-Rhin en 1757. Il est licencié en 1759. Ce corps portait habit bleu, bavaroises, parements, veste, culotte et doublure rouges; boutons et boutonnières jaunes; trois en bas de la bavaroise de chaque côté, deux sur l'estomac et un à chaque coin; deux boutonnières rouges au-dessus de la bavaroise sur l'habit; parements ouverts sans boutons ; une poche en long de chaque côté, garnie de trois boutons et boutonnières; boutonnières noires d'un côté sur la veste; collet noir; chapeau bordé d'or.

  • Régiment des Volontaires d'Austrasie également appelé Volontaires d'Austrasie
C'est l'ancien régiment des Volontaires Étrangers, qui prend le titre de « régiment des Volontaires d'Austrasie » en 1759 et réorganisé en dix-sept compagnies, dont une de grenadiers, et donné à Eugène Larréteguy de Vignolles, qui est tué en 1761, durant la guerre de Sept Ans, près de Neuhaus, et remplacé par N., vicomte d'Harembures. Il est incorporé le dans la Légion de Hainaut. Ce corps porta d'abord habit blanc, collet et parements verts, boutons blancs, chapeau galonné d'argent. En 1760 il avait habit et veste bleu de roi, parements, revers et doublure rouges; culotte, boutons et galon de chapeau blanc; trois boutons sur la poche en travers, trois sur la manche, sept petits boutons sur chaque revers, quatre gros au-dessous.

  • Régiment des Volontaires Bretons également appelé Volontaires Bretons
Ce régiment est levé sous ce titre, le , par N. de Kermalec, et composé de 1 060 fusiliers et 540 hussards. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, sert dans l'avant-garde de l'armée de Flandre en 1747. Le colonel est tué au mois d'octobre près d'Anvers et il est remplacé le par Antoine-Joseph de La Neufville, baron du Blaisel qui se trouve à sa tête au siège de Maastricht en 1748. Il est incorporé le dans le régiment des Volontaires de Flandre[39]. Les fusiliers portaient pelisse ventre de biche, agréments bleus; veste bleu de roi avec des parements et des agréments ventre de biche; écharpe ventre de biche et rouge mélangés; culotte bleue, brodequins noirs; bonnet noir bordé d'un galon jaune, aigrette blanche; fusil, baïonnette et sabre garni, ainsi que le fourreau, de cuivre jaune. Les hussards portaient le même uniforme; seulement la pelisse était bordée de peau noire; ils avaient la botte à la hussarde, le manteau et la schabraque bleus; carabine, pistolets et sabre.

  • Régiment des Volontaires de Cambefort également appelé Volontaires Cambefort
Ce régiment est levé sous titre, en 1759, par N. de Cambefort et formé de 150 hommes, dont 100 fusiliers et 50 dragons. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il s'empare en 1762 à Ibbenbüren des deux aides de camp du prince Ferdinand de Brunswick. Le régiment est licencié le .

  • Régiment des Volontaires de Corse également appelé Volontaires Corses
Ce régiment est levé sous ce titre le , par Louis-Florent, chevalier de Vallière (en). Engagé dans la guerre de Sept Ans, il sert sur les côtes de Provence. Il est licencié le .

Ce corps est formée sous ce titre, le , dans le pays basque, par N. chevalier de Bela, et formé de deux bataillons d'infanterie (500 hommes en dix compagnies) et de 300 hussards, avec deux pièces de canon. Les officiers devaient être d'au-delà de l'Adour où du comté d'Armagnac. Il est spécifié que ce régiment devra toujours être en avant de l'armée. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il participe aux campagnes de Flandre jusqu'à la paix. Donné en 1747 à N. chevalier de Luppé, il est mis sous le titre de régiment Royal-Cantabres[39].

  • Régiment des Volontaires de Dauphiné également appelé Volontaires de Dauphiné
Ce régiment est créé sous ce titre le et formé du régiment des Volontaires de Gantez, du régiment des chasseurs de Sabattier, du régiment des chasseurs de Colonne et du régiment des Volontaires de Lancize composé de huit compagnies de 70 hommes, dont 40 fantassins et 30 dragons. Donné à Jean-François, marquis de Gantez[18]. Durant la guerre de Sept Ans il sert de 1756 à 1763, sur la frontière, des Alpes. Donné le à Antoine-Charles du Houx, baron de Viomesnil. Il est incorporé le dans la Légion de Flandre. L'infanterie de ce corps portait habit et culotte bleus; veste et collet ventre de biche; douze boutons blancs à droite et autant de boutonnières blanches à gauche, sur l'habit et sur la veste; doubles poches en long garnies de quatre boutons; parements ordinaires avec quatre boutons, chapeau bordé d'argent. Le drapeau était ventre de biche, avec un dauphin bleu au centre de la croix et une flamme de même couleur aux quatre angles. La cavalerie avait la même tenue, avec des boutonnières des deux côtés de l'habit et de la veste, un bonnet de peau d'ours, doublé de drap bleu et garni d'un galen blanc avec un dauphin à chaque coin; chaperon de pistolet de même. Guidon ventre de biche frangé d'argent; soleil d'or au centre, dauphins d'or aux coins.

  • Régiment des Volontaires Étrangers également appelé Volontaires Étrangers
Ce régiment est levé sous ce titre en 1756, et formé de trois bataillons commandés par des lieutenants-colonels, qui furent N. Tirant, N. d'Antonay et N. baron de Stein. Engagé dans la guerre de Sept Ans il sert dans l'armée d'Allemagne en 1757 et il est mis en 1759 sous le titre de régiment des Volontaires d'Austrasie.

  • Régiment des Volontaires Étrangers de Clermont-Prince également appelé Volontaires Étrangers de Clermont-Prince
Ce régiment est levé sous ce titre, le , pour Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont, et composé de 1 800 hommes, tous étrangers, dont 1 000 à pied et 800 à cheval, formant deux compagnies de grenadiers, neuf de fusiliers et seize de dragons. Sous le commandement du colonel-lieutenant, Antoine-Joseph de La Neufville, baron du Blaisel[256], il est engagé dans la guerre de Sept Ans et sert dans l'armée d'Allemagne. Donné le à N. marquis de Commeyras., le régiment bat en 1762 les troupes légères du corps hanovrien de Scheither. Le il est mis sous le titre de Légion de Clermont-Prince.

  • Régiment des Volontaires Étrangers de Wurmster également appelé Volontaires Étrangers de Wurmster
Ce régiment est levé sous ce titre, le , par Christian-Louis, baron de Wurmser, et formé sur le pied de 684 hommes en dix-sept compagnies : une de grenadiers, huit de fusiliers et huit de dragons. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il sert dans l'armée d'Allemagne, et participe à la bataille de Ziegenheim. Il est donné le à Charles de Rohan, maréchal prince de Soubise, et mis sous le titre de régiment des Volontaires de Soubise.

  • Régiment des Volontaires de Flandre également appelé Volontaires de Flandre
Ce régiment est créé sous ce titre le et formé avec les arquebusiers de Grassin, les fusiliers de La Morlière et du régiment des Volontaires Bretons et organisé en 3 brigades. Donné à Alexis Magallon de la Morlière. Il est partagé le en deux corps, les « Volontaires de Flandre » et les « Volontaires de Hainaut », chacun de six compagnies de 70 hommes, dont 30 à cheval. Engagé dans la guerre de Sept Ans il sert dans l'armée d'Allemagne en 1757, et participe à la bataille de Hastenbeck. Il est donné le à N., comte de Preyssac de Cadillac, et la même année à N., marquis d'Escouloubre, et à N., marquis de Jaucourt avec lequel il se trouve à la bataille de Corbach en 1760. Il est reconstitué le sous le titre de Légion de Flandre. Les fantassins avaient une tenue, à la houzarde, était composée de pelisse ventre-de-biche à agrément bleu de roi, culottes bleues, ceinture beige et rouge mélangées, bonnet noir bordé de jaune avec une aigrette blanche, fusil baïonnette et sabre. Les hussards ont la pelisse bordée de fourrure noire, manteau et schabraque de drap bleu, carabine, pistolets et sabre[39].

  • Régiment des Volontaires de Gantez également appelé régiment de Miquelets
Ce corps, qui porta aussi le nom de Miquelets, est levé le , par Jean-François, marquis de Gantez[18]. Le corps était composé de 315 fantassins, 144 hussards et 53 dragons. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint au mois de juin l'armée d'Italie et participe à la bataille du Tidone avant de servir à l'armée des Alpes jusqu'à la paix. L'unité est incorporée le dans le régiment des Volontaires de Dauphiné. Habit bleu, collet et veste ventre de biche, culotte de peau, bottines.

  • Régiment des Volontaires de Geschray également appelé Volontaires de Geschray Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le et formé en Alsace sur le pied de 800 fantassins et 400 dragons par le général prussien Geschray et comptant 8 compagnies de 100 fusiliers et 8 compagnies de 50 dragons. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert à l'armée de la Meuse en 1748. Il prend le nom de régiment de Beyerlé après avoir été donné en 1757 à N. de Beyerlé. Il porte l'habit bleu, avec bavaroise, parements et doublures rouges, vestes et culottes rouges, boutons, boutonnières etgalon de chapeau jaune[39].

  • Régiment des Volontaires de Hainaut également appelé Volontaires de Hainaut
Ce régiment est formé le d'une partie du régiment des Volontaires de Flandre et donné à François-Henri Thiersaint, baron de Bourgmary. Engagé dans la guerre de Sept Ans il sert dans Armée d'Allemagne, et participe à la bataille de Hastenbeck, surprise de Harbourg, où il prend 900 hommes, trois drapeaux et vingt canons, à l'occupation du Hanovre en 1757, à la défense de Minden en ou il y est fait prisonnier. Rétabli le par Thomas-Auguste Le Roy de Grandmaison. Le régiment se trouve à la bataille de Bork en , à la bataille de Minden le , à la bataille de Mardorf en septembre ou il y prend un régiment de dragons hanovriens, à la bataille de Nordecken en octobre, ou il prend 30 dragons et 20 hussards et attaque à la fin de la campagne 1 200 chasseurs de Freytag, barricadés dans le village de Laughaus, ou il leur prend 50 hommes, tous les chevaux et tous les équipages. Il dégage en les hussards de Bercheny enveloppés par le prince héréditaire, puis il se trouve à la prise d'assaut de Münden au mois d'août ou il y fait prisonniers 400 Hanovriens, puis en septembre il brûle un pont de bateaux sur le Weser, à Hameln, et prend deux canons. En août 1761, il surprend le général prussien Geschray et son corps dans Nordhausen, il enlève le colonel, toute son infanterie et 400 chevaux polonais et bat en septembre, sous Hirtzbourg, les chasseurs de Stackhausen et leur prend 60 chevaux. Il se trouve aux batailles d'Halberstadt et de Bruckmühl en 1762. Il est reconstitué le sous le titre de Légion de Hainaut.

  • Régiment des Volontaires de Lancize également appelé Volontaires de Lancize
Ce corps est levé le par N. de Lancize, sur le pied de 211 hommes. Il est licencié le et une partie entre, le , dans la composition du régiment des Volontaires de Dauphiné[39].

  • Régiment des Volontaires Liégeois également appelé Volontaires Liégeois
Ce régiment est levé sous titre, le , par N. de Haller, et formé de quatre compagnies de fusiliers et quatre compagnies de cavalerie. Il est licencié en 1759.

  • Régiment des Volontaires Royaux également appelé Volontaires Royaux
Ce corps est formée sous ce titre, par ordonnance du Roi en date du , avec d'anciennes compagnies franches[257]. Ce corps comptait à sa création douze compagnies mixtes de soixante fusiliers et quarante dragons, une compagnie d'ouvriers et une compagnie de hussards.
Il est donné le à Charles-Louis, comte de Chabot La Serre[156]. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert à l'armée des Alpes et participe à la conquête et à l'occupation du comté de Nice jusqu'à la paix. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, il est porté le à neuf cent cinquante hommes. Il sert d'avant-garde de l'armée d'Allemagne en 1757, et participe au combat de Rittberg, à la bataille de Hastenbeck en 1757, et à la défense d'Hoya dans le Hanovre le . Il obtient le , en récompense de sa valeur, le titre de Légion Royale

  • Régiment des Volontaires de Soubise également appelé Volontaires de Soubise
C'est l'ancien régiment des Volontaires Étrangers de Wurmster, qui prend le titre de « régiment des Volontaires de Soubise » après avoir été donné le à Charles de Rohan, maréchal prince de Soubise. Sous le commandement du colonel-commandant N., comte de Wargemont, il prend garnison à Givet en 1763, à Tournon en 1764, et Philippeville en 1766. Il est mis cette année sous le titre de Légion de Soubise.

  • Régiment de Voluire
C'est l'ancien régiment de Saint-Simon (1702-1705), qui est renommé « régiment de Voluire » après avoir été donné le à Philippe-Auguste, comte de Voluire. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment d'Angennes après avoir été donné le à N. d'Angennes.

  • Régiment des Vosges
Le régiment est créé sous ce titre, le , formé du bataillon de Villars du régiment du Dauphin, et donné à N. de Vaudray, comte d'Autrey. Pour la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert d'abord sur les côtes de Provence, puis il passe à l'armée de Catalogne en 1695 et se trouve au siège de Barcelone en 1697. Lors de la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie en 1701 et assiste aux sièges de Luzzara et de Borgoforte en 1702 et à l'expédition de Tyrol en 1703. Donné à Jacques-Antoine de Ricouard, marquis d'Hérouville, il participe aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, au siège de Chivasso, et à la bataille de Cassano en 1705, à la bataille de Calcinato, au siège de Turin, et à la bataille de Castiglione en 1706, et à la défense de Toulon en 1707. Il passe à l'armée du Rhin en 1708, à l'armée de Dauphiné en 1709, à l'armée de Flandre en 1710 avec laquelle il participe aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712 et au siège de Fribourg en 1713. Il est licencié le .
Sommaire :
  • Régiment de Waldebourg Régiment allemand
Ce régiment allemand de quatre enseignes[26] qui est amené en 1558 en Picardie par le colonel Waldebourg dans le cadre de la onzième guerre d'Italie est licencié la même année.

C'est l'ancien régiment de Wittmer, qui est renommé « régiment de Waldner » en 1757 et qui prend le nom de régiment de Vigier en 1783.

  • Régiment de Wall (1640-1645) Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, commandé par le colonel Edmond Robert de Wall est admis au service de la France le . Il sert en Lorraine et en Allemagne et reçoit le renfort du régiment de Blyn en 1641 qui lui est incorporé. Il est incorporé en 1645 dans le régiment de Coosle.

  • Régiment de Wall (1645-1663) Régiment irlandais
C'est l'ancien régiment irlandais de Coosle, qui, après avoir été donné à Edmond Robert de Wall est renommé régiment de Wall le . Il se trouve à la bataille de Nordlingen et au siège de La Mothe en 1645. Rentré d'Allemagne en 1649, il participe à la bataille de Rethel en 1650 où son colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Castelnau-Mauvissière après avoir été donné le à Jacques, marquis de Castelnau-Mauvissière. Il reprend le nom de « régiment de Wall » après avoir été donné en à un autre membre de la famille de Wall. Le régiment passe en Lorraine et effectue les campagnes de 1652 à 1658 en Picardie. Le régiment est licencié en 1663.

C'est l'ancien régiment de Roscommon, qui est renommé « régiment de Walsh » le après avoir été donné à Antoine Joseph Philippe, comte Walsh de Serrant. Le le régiment de Walsh est incorporé dans la Légion de Dauphiné. Le , après le licenciement de la Légion de Dauphiné, l'infanterie de cette Légion redevient le régiment de Walsh. Ce régiment est devenu sous la Révolution le 92e régiment d'infanterie de ligne.

.


  • Régiment de Watrouville
C'est l'ancien régiment allemand de Batilly, qui, après avoir été donné à N. de Watrouville est renommé régiment de Watrouville en 1646. Il est licencié en 1649.

  • Régiment de Watteville Régiment suisse
Ce régiment suisse, sous le commandement du colonel, Jean François de Watteville, de Berne, est admis au service de France en pour participer à la guerre de Trente Ans. Il participe à la bataille de Rocroi en 1643, au siège de Gravelines en 1644, au siège de La Mothe en 1645 et au siège de Dunkerque en 1646. Il prend le nom de régiment de Diesbach après avoir été donné en 1646 à Albert de Watteville de Diesbach.

  • Régiment de Wauchopp Régiment irlandais
C'est l'ancien régiment de Bourke (1694-1698), qui est renommé « régiment de Wauchopp » après avoir été donné le à Francis Wauchopp. Le régiment passe le au service de l'Espagne.

  • Régiment de Weinley Régiment wallon
Ce régiment wallon passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. Weinley, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment d'Hamat après avoir été donné en 1709 à N. d'Hamat.

C'est l'ancien régiment d'Affry (1714-1734), qui est renommé « régiment de Wittmer » en 1734 et qui prend le nom de régiment de Waldner en 1757.

  • Régiment de Wumbrand Régiment allemand
Ce régiment allemand est admis à la fin de 1636 au service de la France. Il participe à la prise de Belfort et est congédié la même année.
Sommaire :
Ce régiment danois sur pied allemand[259] est levé, le par François Yoël, et formé de deux compagnies du régiment de Zurlauben (1685-1704), de six compagnies de Fürstemberg et de deux compagnies nouvelles. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée de Roussillon. Il est mis, le , sous le titre de régiment Royal-Danois, et donné au comte Christian de Guldenlew (où Gyldenloew), fils naturel du roi du Danemark Christian V.
Sommaire :
  • Régiment de Ziegler Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par N. Ziegler, de Schaffhausen. Il sert en Picardie et est licencié en 1637.

  • Régiment de Zillard
Ce régiment est levé le par N. de Zillard dans le cadre de la guerre de Dix Ans et de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège de Dôle en 1636, au siège de Landrecies en 1637, au siège de Saint-Omer en 1638, au siège d'Hesdin en 1639, au siège d'Arras en 1640, au siège d'Aire en 1641, à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643, au siège de Gravelines en 1644, au siège de Cassel en 1645 et au siège de Courtrai[52] en 1646. Il prend le nom de régiment de Ravenel après avoir été donné le à Jacques de La Rivière de Ravenel.

  • Régiment de Zurlauben (1623-1637) Régiment suisse
Ce régiment suisse, qui est levé en , est l'ancien régiment de Schawenstein (1622-1625) qui, passé en 1625 sous le commandement d'Antoine de Molina prend le nom de régiment de Molina. Congédié en , il est rappelé le et sert en Valteline. Il est congédié en 1637.

  • Régiment de Zurlauben (1675-1678) Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé en 1675, par Béat Jacques de La Tour-Châtillon, comte de Zurlauben. Affecté à l'armée de Catalogne, il est licencié en 1678.

  • Régiment de Zurlauben (1685-1704) Régiment wallon
C'est l'ancien régiment Lallement, qui est renommé « régiment de Zurlauben » le après avoir été donné à Béat-Jacques de La Tour-Châtillon, comte de Zurlauben. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée de Catalogne en 1689 et participe à l'expédition d'Irlande en 1690 et il est presque détruit à la bataille de la Boyne. Revenu en France, deux compagnies du régiment forment le noyau du régiment de Yoel, le reste du régiment passe à l'armée de Flandre. Il se trouve au siège de Mons en 1691, au siège de Namur et à la bataille de Steinkerque en 1692, à la bataille de Neerwinden et au siège de Charleroi en 1693. Il est affecté à l'armée de Flandre en 1694 et 1695, à l'armée de la Meuse en 1696 et 1697. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Italie avec laquelle il se trouve au combat de Chiari en 1701 puis il est mis en garnison à Mantoue en 1702 puis il rejoint l'armée du Rhin, et participe aux prises de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703 puis il passe à l'armée de Bavière en 1704 et assiste à la bataille de Höchstädt, où le régiment est anéanti et le colonel mortellement blessé. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Zurmatten Régiment suisse
Ce régiment suisse est amené en par Ours Zurmatten de Soleure, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. Il sert en Dauphiné, participe au siège de Livron. Le régiment presque détruit par Lesdiguières et Montbrun près de Die, 12 et , reçoit les débris du régiment de Tanner (1574-1575). Il est licencié à Lyon en .
Sommaire :

Notes et références

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  1. a b c et d France Militaire, histoire des armées Françaises par Abel Hugo 1833.
  2. Si le lien n'existe pas c'est que l'historique de l'unité y est au complet.
  3. Louis Susane : Histoire de l'ancienne infanterie française, Tome 8.
  4. Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles : Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, volume 3, page 47.
  5. Arthur de Cazenove :Campagnes de Rohan en Languedoc (1621-1629) .
  6. Jérôme-François L'Ecuyer.
  7. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Siège de Valence par le Duc de Savoie : [estampe Montalègre. Graveur]
  8. Pierre Bétourné d'Haucourt : la maison de Pardieu, page 11.
  9. a b c d e f g h i j et k Castello della Rotta, la forteresse la plus hantée d'Italie.
  10. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France page 160.
  11. Focus sur la bataille de Castelnaudary.
  12. Autographes, documents historiques et livres, deuxième section, Languedoc/Vivarais, papiers Hilaire de Jovyac, Page 7.
  13. a et b François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire De La Noblesse, Tome X, page 652.
  14. de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 1, p. 170.
  15. a et b Les Fusiliers de Montagne du Roussillon au XVIIIe siècle.
  16. a et b N. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 7, page 140.
  17. Paul Ackermann : Dictionnaire biographique universel et pittoresque, Volumes 3 à 4, page 222.
  18. a b c d e f g h i j et k Transcription du "Recueil de tous les membres composant l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, depuis l'année 1693, époque de sa fondation.", de Jean-François-Louis d'Hozier.
  19. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse, Tome I, page 500.
  20. Robert Molis : L'Armée de l'Ancien régime : le régiment provincial d'Auch (1773-1775).
  21. Peinture Portrait d'époque XVIIIe du Colonel Bernard De Faudoas.
  22. a b c et d Henri Martin, Histoire de France, vol. 12, Paris, Furne, (présentation en ligne), p. 374-387.
  23. M. Muterse : Le siège d'Antibes (1746-1747).
  24. Le régiment d'Auvergne est différent du régiment Royal-Auvergne.
  25. Louis-Henri d'Harcourt, comte de Beuvron est le 2e fils d'Henri d'Harcourt (1654-1718).
  26. a b c d e f g h i j k l et m Une enseigne correspondait, au Moyen Âge, à nos bataillons ou compagnies actuels. Elle était composée 200 hommes et formait une des subdivision de la « bande ».
  27. a b c d e f g h et i Alexandre Mazas : Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, Volume 1, page 617.
  28. Dictionnaire de la noblesse contenant les généalogies, Tome II, page 32.
  29. Emmanuel Louis Auguste, Comte de Pons-Saint-Maurice (b.1717) 1755 (pencil & red chalk on paper).
  30. a et b Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles : Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, Volume 3, page 42.
  31. a b c d e f et g Plan du Camp d'Aymeries sur la Sambre en 1732. Ordre de Bataille des troupes qui composent le Camp de la Sambre.
  32. Chronologie historique militaire, tome 6, page 240-241.
  33. a b c d e f g h i j k l m n o et p de Gosnac et Pontal, Mémoires du marquis de Sourches, tome 6, 1886, p. 99.
  34. a b c d e f g h i j k l m et n réformé le .
  35. a et b Charles Gabriel de Belsunce, marquis de Castelmoron, lieutenant général (1681-1739).
  36. a et b Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles : Dictionnaire historique et biographique des généraux français, Volume 2, page 190.
  37. a et b Jean-René de Jouenne d'Esgrigny est marquis d'Esgrigny, seigneur de Fontenay-Saint-Père, d'Herville et de Beauval. C'est le fils de René de Jouenne d'Esgrigny, seigneur d'Esgrigny (mort en 1732) et de Barbe Angélique Gérard.
  38. Salomon de Béthune est le frère de Maximilien de Béthune duc de Sully.
  39. a b c d e f g et h La Sabretache, Les troupes légères en France au XVIIIe siècle, page 16 à 18.
  40. M. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 6, page 260.
  41. a et b Pierre de Guibours : Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, Tome 7, page 184.
  42. Carte militaire de la défense de Nice en 1747.
  43. Plan und Beschreibung der Affaire bey Braunau den 9. May 1743. so sich folgender massen zugetragen c.1743 or later.
  44. de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 2, p. 376.
  45. M. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 4, page 226.
  46. a et b François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des BoisDictionnaire de la noblesse de France, Volume 4, page 43.
  47. Antoine du Maine, baron du Bourg de Lespinasse fut gouverneur de la Bastille à Paris en 1588 par le duc de Mayenne.
  48. Antoine du Maine, baron du Bourg de Lespinasse fut gouverneur de la Bastille à Paris en 1588 par le duc de Mayenne.
  49. a b c et d Il s'agit de Bellegarde sur la Saône devenue Seurre.
  50. a b c et d Plan de la ville de Bellegarde en Bourgogne comme il estait fortifié durant la dernière prise (1653).
  51. a b c et d Début du siège de Bellegarde (Seurre) par l'armée Royale le .
  52. a b c d e f g h i j k l m n o et p Plan de la bataille de Courtrai en 1646.
  53. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 6, page 76.
  54. a et b François Potier (1610-1643), marquis de Gesvres.
  55. Antoine Alexandre de Canouville.
  56. de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 6, 1886, p. 158.
  57. Antoine de La Chaize marquis de La Chaize d'Aix, fut colonel du régiment de Bugey de 1692 à 1695, colonel du régiment de Beauvaisis de 1695 à 1699 et capitaine des Garde de la porte de 1699 à 1723.
  58. Théophraste Renaudot, Gazette de France, Volume 1, 1766, page 156. Jacques de Bérenger, comte du Guast, maréchal des camps et armées du Roi, meurt le dans une de ses terres en Dauphiné âgé de plus de 80 ans.
  59. Pierre, comte de Bérenger du Guast deviendra colonel du régiment de Vivarais (1684-1749).
  60. a b c et d Hippolyte Sauvage : Le château de Saint-Lô (Manche) et ses capitaines-gouverneurs, page 30.
  61. a b c d et e Hippolyte Sauvage : Domfront, son siège de 1574 et sa capitulation.
  62. a b et c La reddition de la ville de Carentan faicte entre les mains de MonSeigneur de Matignon (Carentan, ).
  63. a b et c Chapitre XX, les guerres de religion en Bas-Poitou.
  64. Maison deLouet, Louvetde Nogaret de Calvisson.
  65. René de Carbonnel marquis de Canisy et autres lieux, gouverneur pour le Roi des ville et château d'Avranches, l'un de ses...
  66. a b c et d Siége de Valenza sur le Pô de 1635 [estampe]
  67. Les régiments disparus après la guerre de trente ans.
  68. Également écrit régiment de Castelbayard.
  69. a et b « Plan du siège de Hesdin en 1639 », sur BNF.
  70. Jacques Marquis de Castelnau-Mauvissière.
  71. Henri-Joseph, comte de Caylus-Rouairoux fut brigadier des armées du Roi.
  72. a et b Colonels ayant obtenu un régiment en sortant du régiment des Grenadiers de France.
  73. Biographie universelle et portative des contemporains, Volume 1, page 294.
  74. Jacques Berbierz était Sieur du Metz (Mets), de Chalette, secrétaire du Roi, payeur des Garde du corps du roi. C'est le père de Claude Gédéon Berbier du Mets.
  75. Pierre Laurent Buirette de BelloyLe siège de Calais, page 95.
  76. a et b Maillebois Louis Desmarets de.
  77. Nicolas Viton de Saint-Allais : Nobiliaire universel de France, Tome 16, page 255.
  78. François-Eugène de Vault et Jean Jacques Germain Baron Pelet : Mémoires militaires relatifs à la succession d'Espange sous Louis XIV : 1706, 276.
  79. Hubert Méthivier : Dans La Fronde - Chapitre VII - 1650 : les guerres des princesses et des provinces.
  80. a b c d e et f Histoire de la Compagnie de Jésus en France, Volume 05.
  81. Archives historiques et littéraires du Nord de la France et du Midi de la Belgique, A. Dinaux, Tome V, 1855.
  82. a b et c Agrippa d’Aubigné et les guerres de religion au Château-d’Oléron (1586).
  83. État nominatif des pensions sur le trésor royal, volume 1, page 389.
  84. Mercure français, Volume 117, page 2091.
  85. Mémoires de la Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher, 22e volume, 1912, page 21.
  86. a et b Conflans est une ancienne cité médiévale, chef-lieu de la province, aujourd'hui disparue, de Haute-Savoie.
  87. Ager en Catalogne.
  88. La Promotion des Lieutenans généraux des armées du Roi, du , Tome 6, page 574.
  89. Jean Antoine de Saint-Simon, marquis de Courtaumer (ou Courtomer) fils de Artus de Saint-Simon-Courtomer, seigneur de Sainte-Mère-Église (vers 1539-1590), bailli du Cotentin, chevalier de l'Ordre du roi, chevalier de l’ordre de Saint-Michel, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi et de Léonore de Beauvoisien, baronne de Courtomer, décédée en 1593. Né vers 1565, il est baron de Courtomer (1591-1620), baron de Fresnes, marquis de Courtemer (1620), seigneur de Sainte-Mère-Église, de Beuzeville, d'Appeville, de Bonhons et de Chennebrun, Gouverneur d'Argentan (1590), Châtelain de Chennebrun et de la Garenne.
  90. a et b Maison de Caumont-La Force sur racineshistoire.free.fr.
  91. Testament de Monsieur le chevalier Jean-Jacques Damas.
  92. a et b [Histoire de la noblesse du Comté-Venaissin, d'Avignon, et de la principauté, Tome 1, page 184].
  93. Siège d'Urgel au XVIIe siècle. Plan des fortifications et des travaux d'approche (1691).
  94. Armée de Broglie - 1760.
  95. Relation de la bataille de Minden livrée entre l'armée française commandée par le maréchal de Contades et celle des alliés aux ordres du prince Ferdinand de Brunswick, avec le détail de tout ce qui l'a précédé et l'a suivi jusqu'à l'arrivée de l'armée française sous Cassel, - .
  96. a et b François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois Dictionnaire De La Noblesse, Tome VIII, page 296.
  97. a et b M. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 6, page 194.
  98. a et b François-Xavier, baron de Schoenau (Schönau) (1742-1786).
  99. a et b Abbé Joseph Nadaud : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges : Tome 1, page 345.
  100. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse de France, Volume 12, page 496.
  101. Ville de Haguenau (Bas-Rhin).
  102. a et b Dictionary of Irish Biography : Daniel O'Donnel.
  103. Siège de Campredon, 1689; Campredon, ville forte de Catalogne (...) Siège et prix par les Francois sur les Espagnols, et 1689.
  104. a b c d et e Origine et forteresse de Clermont-en-Argonne.
  105. Frontenay dans l'Ancien Régime.
  106. Esprit de Joussaume, marquis de La Bretesche, seigneur du Couboureau, vicomte de Tiffauges, fils de Louis de Joussaume, marquis de La Bretesche (1610-Ancenis 1678) lieutenant général des armées du Roi, gouverneur de Poitiers et de Renée Sochet, est né en 1638. Il fut lieutenant général en 1673. Il décède aux Sables d'Olonne en 1706.
  107. A. Communay, Les Gascons dans les armées françaises, p. 501-502, Revue de l'Agenais, 1894, tome 21 (lire en ligne).
  108. Mémoires de Saint-Simon, tome 6 chapitre 21.
  109. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois Dictionnaire de la noblesse de France, Volume 4, page 387.
  110. Oscar de Poli : Les régiments d'autrefois : Le régiment de La Couronne, page 86.
  111. La Suite des Lieutenans généraux des armées du Roi, depuis 1715, page 202.
  112. a b et c Villemur avant Villemur.
  113. a b c et d - La bataille de Villemur.
  114. a et b Historique de Lecques.
  115. Jean Vial, « France infanterie », Grenadiers de France 1749-1762, Corps des Grenadiers de France 1762-1771, sur vial.jean.free.fr (consulté le ).
  116. a et b Léon Clément Hennet : Les milices et les troupes provinciales, page 93.
  117. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse, Tome VII, page 511.
  118. Louis Pierre d'Hozier et Antoine Marie d'Hozier de Sérigny : Armorial général de la France, registre second, première partie, page 491.
  119. Régiment de grenadiers de Narbonne. GR 2 Yc 84 sur mémoire des hommes.
  120. a et b Également orthographié Hainaut.
  121. La Suite des Lieutenans généraux des armées du Roi, depuis 1715. jusqu'à présent, Tome 5, pages 118 à 120.
  122. Georges de Monchy, marquis d'Hocquincourt est le père de Charles de Monchy d'Hocquincourt.
  123. François-Adam de Karrer.
  124. Francois Girard : Histoire abrégée des officiers suisses qui se sont distingués aux services étrangers dans des grades supérieurs, Tome II, page 47.
  125. Francois Girard : Histoire abrégée des officiers suisses qui se sont distingués aux services étrangers dans des grades supérieurs, Tome II, page 48.
  126. Siège de Louisbourg.
  127. de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 6, 1886.
  128. Oscar de Poli : Les régiments d'autrefois : Le régiment de La Couronne.
  129. de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 2, p. 339.
  130. de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 3, 1891, p. 412.
  131. Louis de Pardaillan de Gondrin, duc d'Antin est le fils de Antoine Louis de Pardaillan de Gondrin, marquis d'Antin, brigadier le , maréchal de camp le , mort le .
  132. Jean Charles Léonard Simonde de Sismondi : Histoire des Français Tome 22, page 555.
  133. a et b Christophe Dupuy : Humanisme et politique: 1650-1654, page .
  134. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : https://books.google.fr/books?id=QEITAAAAQAAJ&pg=PA609&lpg=PA609&dq=El%C3%A9onor-Cl%C3%A9ment+de+Guillaud,+comte+de+La+Motte&source=bl&ots=WEB8fsFeH5&sig=ACfU3U2B1D098RWOGrO8wdMwciH-ZMWLRg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi49fv8iv31AhViyoUKHYZFBXYQ6AF6BAgPEAM#v=onepage&q=El%C3%A9onor-Cl%C3%A9ment%20de%20Guillaud%2C%20comte%20de%20La%20Motte&f=false Dictionnaire de la noblesse de France, Volume 11, page 609].
  135. Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles : Histoire Généalogique Et Heraldique Des Pairs De France, Volume 7, page 110.
  136. François Wauchop où Francis Wauchope.
  137. Pierre Louis Coudray : Mourir à la guerre, survivre à la paix : les militaires irlandais au service de la France au XVIIIe siècle, une reconstruction historique.
  138. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Volume 8, page 103.
  139. a et b Henri Roger du Plessis, comte de La Roche-Guyon (1620-1646) est le fils unique du couple Roger du Plessis-Liancourt.
  140. Antiquités et chroniques percheronnes, Volume 3, page 492.
  141. Louis Susane : Histoire de l'ancienne infanterie française, tome 8, page 285 no 1211.
  142. Louis Susane : Histoire de l'ancienne infanterie française, tome 8, page 308 no 1286.
  143. Théâtre de la guerre dans l'Inde sur la coste de Coromandel.
  144. Œuvres complètes de Voltaire, tome 29, Fragments historiques sur l'Inde et sur le général de Lally, Article XIII.
  145. Jean-François de La Croix : Dictionnaire historique des siéges et batailles mémorables, Volume 1, page 564.
  146. Nouveau dictionnaire historique des sièges et batailles mémorables, Volume 2, page 348.
  147. Procès de réhabilitation de Lally-Tollendal, Volume 2, page 54.
  148. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des BoisDictionnaire de la noblesse de France, Volume 8, page 924.
  149. Dictionnaire de la noblesse contenant les généalogies, Volume 8, page 649.
  150. N. De Poignand : Éloge d'Antoine Brun, procureur général au parlament de Dole, page 62, 63.
  151. N. De Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 7, page 509.
  152. De Poignand : Éloge d'Antoine Brun, procureur général au parlament de Dole.
  153. Fils d'Armand de Madaillan de Lesparre, marquis de Lassay (1652-1738) et de Marie Anne Pajot (vers 1642-1681) Léon de Madaillan de Lesparre, marquis de Lassay est né en 1681 et décédé le .
  154. Vicomtes de Chaumont-en-Vexin et Seigneurs de Quitry (alias Guitry) sur racineshistoire.free.fr.
  155. M. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 6, page 116.
  156. a et b N De La Fortelle : Fastes militaires, ou Annales des chevaliers des ordres royaux et militaires.
  157. de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 485.
  158. a b et c François des Essarts, marquis de Linières est mort le .
  159. a et b Les Seigneurs de Longueval.
  160. Maison Bournel de Thiembronne alias Thiembrune.
  161. a et b N. May : Histoire militaire des Suisses, Volume 2, page 293.
  162. Joseph Halkin : Dépêches des officiers au service de la France concernant les opérations militaires des armées de Louis XIV en Belgique pendant les mois de mai, juin et juillet 1675, suivies d'un inventaire des archives du Ministère de la Guerre de France concernant la Belgique.
  163. Attaques de l'Écluse - - par George Louis Le Rouge - A Paris 1753.
  164. Sas-de-Gand, attaqué le .
  165. Dictionary of Irish Biography : Luttrell, Henry.
  166. Charles de Tussaut de Maisonthiers également écrit Charles Tusseau de Maisontiers.
  167. a et b Le grand dictionnaire historique, ou Le melange curieux de l'histoire sacrée et profane, tome 11, page 192.
  168. a et b François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse de France, Volume 3, page 682.
  169. G.H.C. Numéro 66 : décembre 1994 Page 1223.
  170. Page : Revue des Deux Mondes - 1883 - tome 56.djvu/737.
  171. siège de Briatexte en 1622.
  172. Les guerres de religion à Monflanquin 1561 - 1598.
  173. La bataille de Kempen ().
  174. a et b Carte ancienne d'Harlebecke.
  175. Maïté Recasens : La « Réduction de Marseille » ().
  176. Maison de Lévis sur racineshistoire.free.fr.
  177. Gravure de la bataille de Llorens de 1645.
  178. Médaille Louis XIIII enfant, défaite espagnole de Liorens et prise de Balaguera, 1645.
  179. Jacques d'Estavayer-Molondin.
  180. Fils de Jean-Paul Bournel, marquis de Namps et de Marguerite Bochart de Champigny, Jean-Charles de Bournel de Namps, marquis de Monchy, baron de Monchy-Cayeux, seigneur du Souich, est né en 1666. Il est page des Grandes écuries en 1683, colonel du régiment de Monchy en 1695, colonel du régiment de Lorraine le , brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général des armées du roi le . Il décède le à Aire-sur-la-Lys.
  181. Vosgien, Ehrenbreitstein.
  182. a et b Charles-François d'Albert d'Ailly, duc de Piquigny est le second fils de Louis-Auguste d'Albert d'Ailly.
  183. Louis Moreri : Le grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l'Histoire sacrée et profane, Volume 8, page 340.
  184. Montméjean (Saint-André-de-Vézines, Causse Noir).
  185. 4e enfant de Louis de Montmorency seigneur de La Neuville et de Marie Guilladeau dame de Vrillière, François de Montmorency-La Neuville, seigneur de la Rivière d'Abbaretz, de la Vrilière et de la Touche, marquis de Montmorency-La Neuville est né le et décédé le au château de la Touche à Nozay. Il est brigadier des armées du Roi en 1719, et chevalier de Saint-Louis.
  186. Revue de l'Agenais, 1879, volume 6, p. 293.
  187. Bulletin Historique Et Litteraire, vol. 32 : .
  188. Yvan Loskoutoff : Les médailles de Louis XIV et leur livre page 1722.
  189. Registre-journal des délibérations de 1700, page 44.
  190. Marc Roger, marquis de Noé né le à L'Isle-de-Noé et décédé le à Fontainebleau.
  191. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse, Tome IX, page 597.
  192. également dit compagnies corses.
  193. Négotiation de M. [Jacques] de Segur, baron de Pardaillan, pour le roi de Navarre avec les Princes protestans d'Allemagne.
  194. Le château de Pardaillan.
  195. Jacques Destrée : Généalogie historique et critique de la maison de La Rocheaymon, page 130.
  196. a et b Généalogie Charente-Périgord; Gabriel de Chouly de Permangle, mort le , âgé de 78 ans.
  197. a et b Nouveau dictionnaire historique portatif, ou histoire abrégée de ..., Volume 3, page 513.
  198. Histoire militaire des suisses au service de la France, Volume 3, page 187.
  199. Portrait d'Antoine de Brouilly, marquis de Piennes.
  200. Généalogie de la Maison de Brouilly, page 6 (Antoine V de Brouilly).
  201. Le marquis Claude Anne, marquis de Saint-Simon-Maubleru devient le mestres de camp du régiment de Touraine.
  202. Le marquis Louis Henri, marquis de Campenne était mestres de camp du régiment de Bourbonnais.
  203. Dictionnaire biographique du Canada : Pierre Jean Baptiste François Xavier Legardeur de Repentigny.
  204. La Mirandole ou La Mirande.
  205. M. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 4, page 230.
  206. Louis Moréri : Le Grand Dictionnaire Historique, Volume 3, page 240 (né le ).
  207. a et b François Sigismond Philippe, baron de Rheinach-Steinbrunn : 1737-1815.
  208. François de La Jugie, comte de Rieux (Rieux-Minervois).
  209. de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 1, p. 161.
  210. Fonds d’Étampes (1380-XXe siècle).
  211. Jean-Baptiste de Vigny est né le à Paris. Il se marie en 1685, avec Marie-Geneviève Picques et meurt le à Paris.
  212. de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 8.
  213. Chronologie Historique-militaire, Tome 5, page 636.
  214. Charles-François d'Estaing, marquis de Saillant fils de Gaspard d'Estaing ( à Ravel- après 1683) et de Philiberte de Rochefort d'Ailly (1660-1684) est né en 1683 et décédé le à Plombières en Belgique.
  215. Chronologie Historique et militaire, Tome 5, page 556.
  216. Siege of La Capelle, 1636.
  217. Auguste Janvier : François de Jussac d'Ambleville, sieur de Saint-Preuil, maréchal des camps et armées du roi Louis XIII.
  218. François de Jussac d'Ambleville, sieur de Saint-Preuil, mareschal des camps et armées du roi Louis XIII, par A. Janvier. [compte-rendu].
  219. François de Sarraméa, capitaine au régiment de Languedoc : Lettres d'un cadet de Gascogne sous Louis XIV, page 11.
  220. Château-Gaillard : historique complet.
  221. Fils de Louis de Rocquencourt Sanguin (1648-1723) marquis de Livry, premier maître d'Hôtel du Roi et de Marie Antoinette de Beauvilliers (1653-1729) Paul-Hippolyte Sanguin, chevalier de Livry nait le et décède le .
  222. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse de France, Volume 15, page 570.
  223. Jean-Baptiste-Louis, comte de Clermont d'Amboise, marquis de Resnel est né le à Paris et décédé le ; lieutenant général des armées du Roi.
  224. Plan de la ville d'Egra et du Siège de cette Place en avril 1742. Pour servir à l'Histoire du Maréchal Comte de Saxe.
  225. a et b Lancelot de Turpin de Crissé, comte de Sanzay est né le et décédé le . Il épouse le Marie-Claude Geneviève Cherière d'Esgligny avec laquelle il a un fils; Lancelot Turpin de Crissé (1716-1793).
  226. Théodoric de Schomberg.
  227. Nobiliaire universel - Corpus Etampois, page 140.
  228. Montmorency-Luxembourg, Charles François Christian de (1713-1787).
  229. Œuvres complétes de Voltaire : Vie de Voltaire, Volume 41, page 198.
  230. Charles Arnault (1890-1950) : Histoire de Maillezais.
  231. Louis-François Du Bouchet marquis de Sourches : Mémoires du marquis de Sourches sur le règne de Louis XIV.
  232. Gebhard Tammann.
  233. N. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 7, page 462.
  234. a et b Mission de Cursay en Corse.
  235. Louis Moréri : Le Grand dictionnaire historique, Volume 4 ; Volumes 711 à 714, page 224.
  236. a et b La Promotion des Lieutenans généraux des armées du Roi, du 25. Juillet 1762, page 597.
  237. Également écrit Tresnel.
  238. de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 3, 1891, p. 359.
  239. Porto Longone, 1650.
  240. Histoire de la noblesse du Comté-Venaissin, d'Avignon, et de la principauté d'Orange, Tome 1, page 184.
  241. Histoire de la noblesse du Comté-Venaissin, d'Avignon, et de la principauté d'Orange, page 184.
  242. Jean Baptiste Courcelles : Dictionnaire historique et biographique des généraux français, Tome Ier, page 172.
  243. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse de France, Volume 5, pages 981-982.
  244. a et b Francis J Audet : Varennes, page 17.
  245. a et b Père Anselme : Histoire généalogique et chronologique de la maison royale, Volume 9, page 166.
  246. de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 442.
  247. Alexandre Mazas : Histoire de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Volume 1, page 535.
  248. Famille de Vignoles (alias Vignolles) et La Hire.
  249. le marquis de Ville, « Les Mémoires du voyage au Levant, ou l’Histoire curieuse du siège de Candie.
  250. Map of the siege of Vigevano of 1645.
  251. M. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 4, page 226.
  252. Louis Pierre d'Hozier : Armorial général de la France, volume 1, page 87.
  253. Neufs drapeaux, dont un blanc Colonel, et huit d’Ordonnance « bleux & noirs par opposition, & croix blanches » : Cinquième abrégé général du militaire de France, sur terre et sur mer, Pierre Lemau de La Jaisse, Paris, 1739.
  254. Gergeau petite ville sur la rivierre de Loire avec le paizaige prochain.
  255. Les derniers seigneurs de Saint-Paterne et d'Ozé (Sarthe).
  256. Alexandre Mazas : Histoire de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Volume 2, pages 17-18.
  257. a et b Ordonnance du Roy, pour former un Corps des Compagnies franches d'Infanterie et de Dragons sous le nom des « Volontaires Royaux ».
  258. parfois écrit Wittemer ou Wittner.
  259. Pierre Carles : L'infanterie du roi de France à la mort de Louvois page 63.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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