Lagny

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Lagny
Lagny
La mairie, ancienne mairie-école.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays des Sources
Maire
Mandat
Sébastien Nancel
2020-2026
Code postal 60310
Code commune 60340
Démographie
Population
municipale
525 hab. (2021 en diminution de 1,32 % par rapport à 2015)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 36′ 50″ nord, 2° 54′ 55″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 163 m
Superficie 10,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
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Lagny
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Lagny
Liens
Site web https://www.lagny.fr/

Lagny est une commune française du département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Lagny est un village picard du Noyonnais située au nord-est du département de l'Oise, à 13 km à vol d'oiseau au sud-est de Roye, 37 km au sud-ouest de Saint-Quentin, 22 km à l'ouest de Chauny, 8 km au nord-ouest de Noyon et 23 km au nord-est de Compiègne.

En 1850, Louis Graves indiquait que « le territoire de Lagny forme une plaine inégale entre les buttes de Porquéricourt, de Suzoy, de Cuy, la route départementale de Noyon à Roye qui lui sert de limite au nord-est, et la butte de Lagny qui est placée vers la limite septentrionale. Le chef-lieu bâti au pied de cette butte, présente une rue principale pavée, longue de deux mille mètres. Deux ruisseaux naissant dans l'étendue de la commune. s'écoulent vers la vallée de Verse
La montagne de Lagny, au nord du village, offre de son sommet une vue magnifique sur le Santerre et le Vermandois, Il y a sur la déclivité méridionale de cette colline une tombelle, nommée dans le pays le Chatelet ou Catelet. C'est une butte circulaire, haute de quinze mètres, large de quarante, et qui porte une forte dépression dans son centre ; elle est couronnée par un bouquet de vieux arbres qui la font distinguer de loin.
Une seconde tombelle pareille à celle-ci existe sur la même colline du côté de Candor[1] ».

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Candor, Catigny, Cuy, Dives, Porquéricourt, Sermaize et Suzoy.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par le ru Fissier,qui se jette dans la Mève à Chevilly et est donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise et la Verse.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 716 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 22 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lagny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,1 %), forêts (17 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Seaucourt est un hameau établi en continuité du village, à son sud-ouest.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 254, alors qu'il était de 246 en 2015 et de 231 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 83,9 % étaient des résidences principales, 5,5 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,8 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lagny en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,5 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,4 % en 2015), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Lagny en 2020.
Typologie Lagny[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 83,9 90,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,5 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 10,6 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est limité au nord-est par l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934) qui relie Soissons à Amiens, en emprunter le tracé d'une ancienne Chaussée Brunehaut

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 679 et 6307 du réseau interurbain de l'Oise[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Hugo majorville Ligniaci (1155) ; Lagniaci (1201) ; Laigni (1233) ; apud Legniacum siccum (1241) ; in territorio de Legniaco (1255) ; de Lagniaco sicco (1255) ; apud laigni (1255) ; in via de lengny (1256) ; sires de Leigni (1267) ; Jehans de Leigni (1267) ; le cens de laigni (1267) ; se grange de laigny (1308) ; Jehan de laigny (1356) ; Laigni le sec (1375) ; Laigny les Chasteigners pres Noyon (XIVe) ; Laigny (vers 1517) ; Lagni (vers 1517) ; Laigny les Castigniers (1531)[15] ; Laigny les Chastigniers (XVIe)[16] ; Laigny les Chastigneux (XVIe) ; Lagny (1840)[15].

Le village a toujours eu une activité avec de nombreux métiers liés à l’exploitation du bois, en particulier les châtaigniers.

Certains lieux avaient des noms relativement significatifs, Ch'Carcan, Ch'ju d'Battoirs, la ruelle d'yô ou d'ieu (eau en Picard) qui menait aux nombreuses sources se déversant dans « Ch'Marais ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le village est en léger surplomb de la branche Lyon-Boulogne de la voie romaine d'Agrippa, à quelques kilomètres au nord de Noyon, ce qui lui donne alors une position stratégique.

Il n'est pas rare d'y trouver des pierres taillées, ou polies, en particulier près des marais (rosy et Marais de la pierre), ce qui tend à prouver que le site est habité depuis des temps très reculés.

Sur la colline, dans la partie ouest, on peut découvrir « Ch'Catelet », butte de terre de quelques mètres de haut qui domine toute la région qui selon certains écrits aurait pu être un observatoire romain.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le versant est de la colline (près du château d'eau) cache un ancien cimetière contenant des sarcophages en pierre dits de l'époque des Templiers[1] (un exemplaire serait au musée de Noyon).

Ce village possédait un château fortifié détruit une première fois le par les Bourguignons ayant levé le siège de Compiègne[17].

Le , la seigneurie de Laigny-les-Châtaigniers est vendue par Jeanne de Sains à Guillaume de Flavy[18].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Vers l'extrémité est de la colline, près du point géodésique, se trouvait « Ch'moulin d'heu » dont il ne reste que la citerne. Un second moulin se trouvait à l'emplacement de la ferme dite « Du moulin de bas » que l'on retrouve sur les cartes du XVIIIe siècle[réf. nécessaire]

Louis Graves indiquait « Il y avait un ancien château flanqué de quatre tours, dont une fut abattue par ordre du roi Louis XV. parce que le marquis d'Harbouville qui en était propriétaire, s'était caché parmi les morts dans une bataille des guerres de Hanovre. Les trois fils de ce marquis se firent tuer les armes à la main, en huit mois, par excès de bravoure[1] ».

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, un troisième moulin était en service sur le lieu-dit « Penchemont », près de l'ancienne voie romaine.

Le village avait une activité agricole classique, avec de l'élevage et de nombreux métiers liés à l'exploitation du bois. En particulier, le châtaignier était utilisé pour la fabrication des échelles destinées à la cueillette des fruits. On y fabriquait aussi des tonneaux, des sabots, et du charbon de bois : des vestiges des fours subsistent sur le versant nord-est de la colline au lieu-dit « Ché Fours ».

Le château est ruiné vers 1792, puis de nouveau détruit en 1820[1] ; il reste quelques vestiges (près de l'église).[réf. nécessaire]

En 1850, la commune dispose de sa mairie, d'une école et de pâtures communales. On y compte alors trois moulins à vent, une carrière et une cendrière. La population comprend beaucoup de bûcherons et quelques tisserands[1].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Village se trouvant sur le front de la Première Guerre mondiale, Lagny est, dès le début des hostilités, occupé par un régiment de uhlans.

Durant cette occupation, le , à la droite de la mairie, les Allemands ont fusillé : Picart Paul, maire ; Flamant Denis, curé ; Lavacquery Fernand ; Lavacquery Octave ; Leclerc Jules : pris comme otages, ils ont été obligés de creuser leur tombe avant de mourir fusillés en représailles d'une attaque imaginaire. Un garde allemand paniqué aurait tiré à la suite d'un bruit suspect. Une plaque commémorative] au nom des suppliciés est apposée au mur de la mairie[19]. Le commandant a fait rassembler toutes les femmes sur la place du village en vue de faire "son choix" mais une d'entre elles, dont le nom était toujours prononcé à voix basse, s'est portée volontaire.

Un réseau de cagnas abritait les troupes allemandes à l'ouest de la colline qui domine le village à 160 mètres. Les entrées sont encore visibles de nos jours.

L'église est détruite par des français bombardements en mars 1918. À la fin de la guerre en 1918, le village est pratiquement totalement en ruine. À ce jour, certaines « ruines » subsistent encore.

La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [20].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lors de la Deuxième Guerre mondiale le village a relativement été épargné. Quelques bombardements aériens ont eu lieu près du marais où un convoi français avait été abandonné. Par contre le village a été évacué et plusieurs personnes ont été tuées sur la route de l'exode.

Du fait de son isolement des axes de communications, un réseau de résistance y a amené des équipages anglais et surtout américains qui ont séjourné plusieurs mois cachés dans quelques fermes, nourri par les familles. Il y a même eut un déserteur allemand que certains avaient pris pour un Anglais et qui fut maladroitement mis en contact avec ces aviateurs américains provoquant une angoisse énorme quand ceux-ci ont découvert son origine allemande. Heureusement ce déserteur était loyal, Schaefer, connu sous le surnom d'Alfred. Il s'est même engagé pour remercier la France disait-il, dans la Légion étrangère française et est mort en Indochine en 1948.

Un petit livre paru aux États-Unis retrace le parcours de ces pilotes, abattus près de Péronne dans la Somme et qui ont trouvé refuge à Lagny d'avril à .

Un livre écrit par ces pilotes, paru aux États-Unis, retrace leur parcours dont un chapitre est consacré à Lagny.

Des années 1960 à aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Dans les années 1960, le village avait deux écoles, un bureau de poste, deux boulangeries, deux épiceries, un garage automobile, un maréchal-ferrant, un poissonnier, deux grainetiers, trois bistrots, un menuisier, un plâtrier, une entreprise de plomberie couverture, une entreprise de maçonnerie et de nombreuses fermettes.

À cette même époque, un marché aux fruits rouges se tenait sur la place du village vers fin juin et en juillet. Des centaines de kilos de cerises étaient chargées dans des camions chaque soir.

Vers 1964, le village a compté plus de 600 habitants, essentiellement des ouvriers de la Société Ballot employés à l'achèvement du canal du Nord à l'abandon depuis plus de 50 ans.

Il ne subsiste qu'un bistrot et quelques exploitations agricoles. Le marché aux fruits rouges n'existe plus, les fruits, pour une grande partie, servent de nourriture aux sansonnets qui peuvent piller un cerisier adulte en quelques minutes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Lassigny[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Lagny est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
  19 septembre 1914 Paul Picart[22]   Fusillé comme otage par l'enneni
         
juin 1995 mars 2008 André Van Moorleghem[23]    
mars 2008 En cours
(au 15 avril 2022)
Sebastien Nancel DVG[24],[25] Employé
Conseiller départemental de Thourotte (2015 → )
Vice-président de la CC du Pays des Sources (2014 → )
Conseiller municipal de Muirancourt (1995 → 2001)
Réélu pour le mandat 2020-2026[26],[27],[28]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Dives et Cuy dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) qui accueille en 2020 98 élèves repartis dans quatre classes de la petite section de maternelle au CM2, dont deux situiées à Lagny[29],[30].

Santé, petite enfance et solidarité[modifier | modifier le code]

Un cabinet infirmier est implanté en 2022 côté de la Maison des associations[31].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

En 2023 est mis en service un système de vidéosurveillance équipé de 23 caméras raccordées au centre de supervision urbain du département[32].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

En 2021, la commune comptait 525 habitants[Note 3], en diminution de 1,32 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
693800837765796876838839844
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
755721715669658623616608607
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
581557570448514478463453435
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
530500469479478465480483533
2015 2020 2021 - - - - - -
532533525------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 276 hommes pour 253 femmes, soit un taux de 52,17 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,8 
6,1 
75-89 ans
9,4 
14,4 
60-74 ans
16,1 
23,7 
45-59 ans
21,2 
16,9 
30-44 ans
22,0 
17,3 
15-29 ans
12,9 
21,6 
0-14 ans
17,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Le club d'athlétisme Lagny Omnisport Cœur de Picardie, fondé en 1985, compte 257 licenciés en 203 et propose la course à pied, de loisir et de compétition, ainsi que des cours de remise en forme et des séances de marche nordique. Il dispose du gymnase Marcel-Caulo, inauguré en 2021[38],[39].

L'église Saint-Médard.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Médard :
    Après la destruction de ses parties orientales durant la Première Guerre mondiale, l'église, qui datait principalement du XIIe siècle est reconstruite à l'identique dans les années 1920, et conserve donc son plan initial constitué d'une nef avec bas-côtés, un transept et un chœur à cinq pans. La nef, ancienne donc, est marquée par une façade originale comprenant un portail en arc brisé surmonté par trois arcades en plein cintre occupant toute la largeur de l'édifice, dont les deux extérieures sont aveugles, ainsi qu'un petit oculus en pignon. Cette façade élégante est décorée d'un linteau en bois sculpté du XVIe siècle remonté dans le portail.
    Le clocher rectangulaire est ajouré, sur chaque face, de trois baies en plein cintre garnies de colonnettes, et les cinq fenêtres du chœur comprennent un tore et une moulure soulignent l’archivolte et des colonnettes garnissent les piédroits.
    L'église conserve trois statues de la poutre de gloire de l'ancien édifice : le Christ, la Vierge et saint Jean[40].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Lagny » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Lagny - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Lagny - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 111 p. (lire en ligne), p. 62-63, sur Google Livres.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Lagny et Chauny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Transports en commun à Lagny », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  15. a et b Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 296.
  16. Dictionnaire de la noblesse page 377, tome IV, seconde édition, Paris 1772 (sur GoogleBooks)
  17. Germain Lefèvre-Pontalis, « Couverture fascicule L'art militaire dans la première moitié du XVe siècle. Jeanne d'Arc tacticien et stratégiste, par Paul Marin (compte-rendu). », Bibliothèque de l'École des chartes, t. 53,‎ , p. 472-473 (lire en ligne, consulté le ), sur Persée.
  18. Mélanges historiques et généalogiques (lire en ligne), page 57/318 et suivantes.
  19. « Le 19 septembre 1914, Lagny subit les horreurs de la Guerre », Patrimoine, sur lagny.fr (consulté le ).
  20. Journal officiel du 18 février 1921, p. 2098.
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. « Le 19 septembre 1914, Lagny subit les horreurs de la Guerre », Patrimoine, sur lagny.fr (consulté le ).
  23. « Le mot du maire », sur lagny.fr, (consulté le ) « Je finirai mes propos en rendant hommage aux personnes décédées cette année. Tout particulièrement deux habitants qui se sont investis au sein du conseil Municipal. Monsieur Gilbert AVÉ ancien conseiller Municipal de 2008 à 2014 décédé le 29 mars 2020. Et à une plus grande échelle Monsieur André Charles VAN MOORLEGHEM Maire de la commune de 1995 à 2008 mais élu au conseil municipal de notre commune de 1977 à 2008 décédé le 11 septembre 2020 ».
  24. « Tous les candidats », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. S.L.B., « Législatives: non candidat, Sébastien Nancel flingue l’accord à gauche dans la sixième circonscription de l’Oise : Sébastien Nancel, suppléant en 2017 de l’ancien député Patrice Carvalho, ne se présentera pas en tant que candidat divers gauche indépendant aux législatives, dans la sixième circonscription », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  27. « Le maire de Lagny Sébastien Nancel de nouveau candidat aux municipales », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu maire en 2008, l’actuel conseiller départemental (DVG) de Lassigny-Thourotte, Sébastien Nancel, briguera un troisième mandat à la tête de la municipalité de Lagny (...) Sébastien Nancel, fils du maire actuel (en partance) de Muirancourt, Jeannot Nancel, avait exercé dans ce village un premier mandat de conseiller municipal, de 1995 à 2001. Il avait été élu cette année-là au sein de la municipalité de Lagny, devenant en 2007 adjoint du premier magistrat d’alors, André Van Moorleghem ».
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  38. Karine Leroy, « Lagny, village le plus sportif du Noyonnais avec 535 habitants et un gymnase : Cette petite commune du Noyonnais abrite un club d’athlétisme passé de 180 à 225 membres après la construction du bâtiment en 2021. Course à pied, remise en forme et marche nordique attirent les adeptes de 3 à 80 ans, avant la première « Corrida du beaujolais » conviviale », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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