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Saint-Dizier

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Saint-Dizier
Saint-Dizier
L'hôtel de ville.
Blason de Saint-Dizier
Blason
Image illustrative de l’article Saint-Dizier
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
(Sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Dizier
(chef-lieu)
Intercommunalité CA Saint-Dizier, Der et Blaise
siège)
Maire
Mandat
Quentin Brière (LR)
2020-2026
Code postal 52100
Code commune 52448
Démographie
Gentilé Bragard
Population
municipale
22 811 hab. (2022 en évolution de −8,51 % par rapport à 2016)
Densité 528 hab./km2
Population
agglomération
29 273 hab. (2022)
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 21″ nord, 4° 57′ 09″ est
Altitude Min. 123 m
Max. 205 m
Superficie 43,2 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Saint-Dizier
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Dizier
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Saint-Dizier-1, Saint-Dizier-2 et Saint-Dizier-3
(bureau centralisateur)
Législatives 2e circonscription de la Haute-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Dizier
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Saint-Dizier
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Saint-Dizier
Liens
Site web https://www.saint-dizier.fr/

Saint-Dizier est une commune française située dans le département de la Haute-Marne dans la région Grand Est.

À mi-chemin entre Paris et Strasbourg sur la RN 4, Saint-Dizier est située à 15 km du lac du Der, l’un des plus grands lacs artificiels d’Europe.

À Saint-Dizier, l’histoire de la métallurgie est très ancienne. Elle connaît son apogée au XIXe siècle quand des artistes célèbres comme Hector Guimard font appel aux fonderies locales pour réaliser leurs créations. L’industrie métallurgique est toujours présente dans la ville.

La ville est également le berceau des crèmes glacées Miko, créées par Luis Ortiz en 1921. En centre-ville, l’ancien site de l’usine Miko a été transformé en cinéma multiplexe, le Ciné Quai, qui conserve aujourd’hui la tour Miko des années 1930 avec une exposition qui retrace l'histoire du site. L’usine de crème glacée fonctionne toujours mais a été déplacée vers la zone industrielle de 3 Fontaines.

Saint-Dizier accueille la base aérienne 113 Saint-Exupéry.

Géographie

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Localisation

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Saint-Dizier se trouve dans la région Grand Est. La ville est située dans le nord de la Haute-Marne et est traversée par deux cours d'eau, la Marne et l'Ornel. C'est la ville la plus peuplée du département.

La ville est à quelques kilomètres d'un des plus grands lacs artificiels d'Europe, le lac du Der. Elle est également proche des plus grandes villes de la région, Reims, Nancy et Troyes.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Ancerville, Bettancourt-la-Ferrée, Chancenay, Eurville-Bienville, Hallignicourt, Humbécourt, Laneuville-au-Pont, Moëslains, Roches-sur-Marne, Trois-Fontaines-l'Abbaye, Valcourt et Villiers-en-Lieu.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 47,69 km2 ; son altitude varie de 123 à 205 mètres[1].

Hydrographie

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La Marne à Saint-Dizier.
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Dizier.

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie.

Elle est drainée par le canal de la Marne à la Saône, la Marne, le canal d'Amenée du Barrage Réservoir Marne, la Fosse de Charles Quint, l'Ornel, le cours d'eau 01 du Grand Étang, le canal 01 de la Noue, le cours d'eau 02 de la commune de Saint-Dizier, le cours d'eau 02 du Grand Étang, le cours d'eau 03 de la commune de Saint-Dizier, le Fossé 01 de la commune de Saint-Dizier, le Fossé 01 de la Côte aux Chats, le Fossé 01 de la Fosse Fadoue, le Fossé 01 de Marnaval, le Fossé 01 de sous la Carrière, le Fossé 01 du Bois de Chance, le Fossé 01 du Fond des Plaines, le Fossé 01 sous la Haie Renaut, le Fossé 04 de la commune de Saint-Dizier, le Fossé 05 de la commune de Saint-Dizier, le ru du Moulinet, le ruisseau de la Chausse, le ruisseau des Frouchis et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].

Le Canal de la Marne à la Saône est un canal à bief de partage au gabarit Freycinet, d'une longueur de 160 km reliant les vallées de la Marne et de la Saône, géré par les Voies navigables de France[3].

La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque[4]. Les caractéristiques hydrologiques de la Marne sont données par la station hydrologique située dans la commune. Le débit moyen mensuel est de 25,3 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 496 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 209 m3/s, atteint le [5].

Le Canal d'amenée du Barrage-réservoir de la Marne est un canal, chenal et un cours d'eau naturel non navigable de 19 km reliant Saint-Dizier à Giffaumont-Champaubert où il se jette dans le canal de restitution[6].

Le Fossé de Charles Quint, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune de Bettancourt-la-Ferrée et se jette dans la Marne à Sapignicourt, après avoir traversé six communes[7].

L'Ornel, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Rupt-aux-Nonains et se jette dans la Marne dans la commune, après avoir traversé cinq communes[8].

Sept plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la sablière 1 de la commune de Saint-Dizier (4,8 ha), Lan d'Eau 5 de la commune de Saint-Dizier (1,8 ha), le plan d'eau 1 de la commune de Hallignicourt, d'une superficie totale de 1,9 ha (0,5 ha dans la commune), le plan d'eau 2 de la commune de Saint-Dizier (7,1 ha), le plan d'eau 4 de la commune de Saint-Dizier (4 ha), les étangs de la ballastière, d'une superficie totale de 8,9 ha (3,1 ha dans la commune) et l'étang (3,5 ha)[Carte 1],[9].

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[11]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré[12] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[13]. Elle est en outre dans la zone H1b au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[14],[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 794,5 mm[16],[17]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −22,5 °C, atteinte le [Note 3].

Statistiques 1991-2020 et records station ST-DIZIER (52) - alt : 139 m, lat : 48°37'52"N, lon : 4°54'13"E
Records établis sur la période du au
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,8 2,9 5,3 9,3 12,5 14,5 14,2 10,7 7,9 4,1 1,7 7,1
Température moyenne (°C) 3,7 4,4 7,6 10,8 14,7 18,1 20,2 19,9 16 12,1 7,3 4,4 11,6
Température maximale moyenne (°C) 6,5 8 12,3 16,4 20,2 23,6 26 25,7 21,3 16,2 10,4 7,1 16,1
Record de froid (°C)
date du record
−20,5
09.01.1985
−22,5
14.02.1956
−13,6
01.03.05
−6
12.04.1986
−3
06.05.1957
2,2
04.06.01
3,2
01.07.1962
3,7
26.08.1966
−0,2
30.09.1921
−5,1
20.10.1972
−11,7
23.11.1956
−17,3
20.12.09
−22,5
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
17,7
05.01.1999
22,6
28.02.1960
27,1
30.03.21
29,4
25.04.07
33,1
28.05.17
38,1
26.06.19
41,4
25.07.19
40,4
12.08.03
35,5
14.09.20
30,3
07.10.1921
23,4
07.11.15
18,6
16.12.1989
41,4
2019
Ensoleillement (h) 61,4 81,4 143 183,2 216,4 227,8 234,9 224,2 173 115,8 62,5 52,6 1 776,2
Précipitations (mm) 63,2 61,2 59,6 54,6 68,3 57,5 69,6 65,1 70,9 75,4 70,6 78,5 794,5
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
31,1
12.01.1962
51,4
25.02.1997
32,4
16.03.1978
49,4
08.04.22
45,8
08.05.04
73,2
23.06.1974
79,3
14.07.21
58,1
15.08.10
100
11.09.05
66
28.10.1998
33,6
02.11.02
43,2
30.12.1978
100
2005
Source : « Fiche 52448001 » [PDF], sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base (consulté le )
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,5
0,8
63,2
 
 
 
8
0,8
61,2
 
 
 
12,3
2,9
59,6
 
 
 
16,4
5,3
54,6
 
 
 
20,2
9,3
68,3
 
 
 
23,6
12,5
57,5
 
 
 
26
14,5
69,6
 
 
 
25,7
14,2
65,1
 
 
 
21,3
10,7
70,9
 
 
 
16,2
7,9
75,4
 
 
 
10,4
4,1
70,6
 
 
 
7,1
1,7
78,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Au , Saint-Dizier est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].

Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Dizier[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[19],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est la commune-centre[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (48,2 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,3 %), zones urbanisées (15,5 %), prairies (7,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), terres arables (4,8 %), mines, décharges et chantiers (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), eaux continentales[Note 7] (0,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[22].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

Morphologie urbaine

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Entre 2011 et 2020, le centre ville de Saint-Dizier et les abords du canal sont réaménagés dans le cadre de l'opération « Saint-Dizier 2020[24] », dirigée par l'architecte contemporaine catalane Carme Pinós[25].

Le chantier est considéré comme une œuvre majeure de l'urbanisme et du patrimoine contemporains en Europe[26].

Habitat et logement

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En 2022, le nombre total de logements dans la commune était de 13 143, alors qu'il était de 13 428 en 2016 et de 13 285 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 84,7 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 13,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 43,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 55 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Dizier en 2022 en comparaison avec celle de la Haute-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (2,2 %) par rapport au département (7,7 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Saint-Dizier en 2022.
Typologie Saint-Dizier[I 3] Haute-Marne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 84,7 80,6 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,2 7,7 9,7
Logements vacants (en %) 13,2 11,7 8

Projets d'aménagement

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Un projet a pour objectif de rénover une partie du centre-ville pour y attirer de nouveaux habitants. Nommé « Cœur de ville », il voit le jour en .[réf. nécessaire]

Voies de communication et transports

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Saint-Dizier se trouve à mi-chemin entre Paris et Strasbourg sur la route nationale 4.

La Gare de Saint-Dizier est une gare de biffurcation entre la ligne de Blesme - Haussignémont à Chaumont, et deux anciennes lignes : ligne de Revigny à Saint-Dizier et ligne de Saint-Dizier à Doulevant-le-Château. Elle est desservie par des par les trains du réseau TER Grand Est, sur des liaisons vers Paris-Est, Reims, Châlons-en-Champagne et Chaumont., ainsi que par une ligne interrégionale : Reims – Mourmelon-le-Petit – Châlons-en-Champagne – Vitry-le-François – Saint-Dizier – Joinville – Chaumont – Langres – Culmont-Chalindrey – Dijon.

Un service de cars TER assure des liaisons jusqu'à Vitry-le-François et Joinville/Chaumont, permettant de se rendre dans les communes, situées entre ces points d'arrêts, souvent non desservies par le train.

Ticéa, le réseau de bus urbains, permet de se déplacer dans la ville. et est constitué de 3 lignes régulières (1 - Alizé <> Chêne St-Amand, 2 - St-Exupéry <> Hôpital, 3 - Henry Bordeaux <> Marnaval), de 3 lignes renforts scolaires et d'un service de transports à la demande zonal (circule du lundi au vendredi, de 7h à 18h).

Un service de transports à la demande a été mis en place depuis 2018, avec un mini-bus qui relie Saint-Dizier à Wassy (4 allers-retours par jour, du lundi au samedi).

Le nom de la localité est attesté sous les formes « Olonna, cum ecclesia una in honore sancti Desiderii consecrata » (854) ; « Actum Pertense, ad basilicam Sancti Desiderii, ubi vocabulum est Olunna, vico publico » (875) ; Olona (1151) ; Sanctus Desiderius (1190) ; Olonia (1208) ; Saint Disier (1245) ; Saint Desier (1246) ; Seint Disier (1252) ; Saint Dysier (1289) ; Saint Disié (1320) ; Saint Dizier (1471) ; Saint Disier en Partois, Saint Disier en Partoys, Saint Disier en Pertoys (1484) ; Sainct Disier (1539) ; Sainct Dizier (1541)[27].

Le nom actuel de la ville vient des restes de Saint Dizier qui y ont été déposés. La ville porta le nom de : Olona, Olognia, Olonna; Osne, Olunna[Note 8],[28],[29]. Olonna devint alors lieu de culte sous le nom de Sancti Desiderii Fanum, à l'origine du nom de Saint-Dizier.

Préhistoire

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Bien que la première mention du nom de la commune n'apparaisse que vers la fin du IXe siècle, l'occupation en est fort ancienne (des traces d'occupation à partir du néolithique).[réf. nécessaire]

La ville s'est substituée progressivement à la place forte gallo-romaine d'Olonna, où d'après la légende, des rescapés de la destruction d'Andemantunnum auraient rapporté la dépouille de leur évêque, Dizier, et en auraient fait un sanctuaire.

On a découvert dans le site archéologique des Crassées, occupé à l’époque gallo-romaine (Ier – Ve siècles) et alto-médiévale (VIe – XIIe siècles), les vestiges d'une villa gallo-romaine qui appartenait à des riches aristocrates.

Dans le secteur des Crassées se trouvaient également une nécropole mérovingienne et, dans la deuxième zone, un cimetière carolingien avec son église.

Des fouilles préventives ont permis de mettre au jour des tombes dont trois de nobles francs d'une grande rareté ; les objets ont été versés au musée municipal de Saint-Dizier.[réf. nécessaire]

Au Moyen Âge, le développement de la cité se fait autour de son église (Notre-Dame), sous l'égide de ses seigneurs, les Dampierre. C'est en effet sous Guy II de Dampierre (1155-1216 ; marié à Mathilde de Bourbon) que commencent l'édification du château et celle de l'église.

C'est Guillaume II de Dampierre, fils cadet de Guy II, frère puîné d'Archambaud VIII de Bourbon et époux de Marguerite de Constantinople, comtesse de Flandre, qui, influencé par l'organisation des villes flamandes, promulgue une charte d'affranchissement en 1228, qui lui permet de déléguer une partie de ses pouvoirs aux échevins de la ville[30]. En 1227, Guillaume II et Marguerite de Flandre fondent l'abbaye de Saint-Pantaléon au sud de Saint-Dizier.

C'est le 3e fils de Guillaume et Marguerite (leurs deux premiers fils sont les comtes de Flandre Guillaume et Gui), Jean Ier de Dampierre-Flandre († 1258), qui hérite des seigneuries de Saint-Dizier, Dampierre et Sompuis. Également connétable de Champagne, il épouse Laure d'Avraiville, fille de Mathieu II, duc de Lorraine. Jean II de Dampierre († 1307), fils aîné de Jean Ier, continue les sires de Dampierre et de Sompuis par sa fille Marguerite (1287-1316 ; mariée à Gaucher VI de Châtillon-Porcien), alors que son frère puîné Guillaume de Dampierre († après 1314), fils cadet de Jean Ier, reprend la seigneurie de Saint-Dizier et la transmet à sa descendance jusqu'à son arrière-petite-fille Jeanne (de Dampierre)-St-Dizier, dame de Roches-sur-Marne († après le 18 août 1408), qui épouse en secondes noces et sans postérité Jacques de Vergy († 1396 à Nicopolis ; fils prédécédé de Jean III de Vergy-Champlitte, Fouvent et Port-sur-Saône).

La cité passe alors à la famille de Vergy (Jean IV de Vergy, sire de Fouvent et de Port-sur-Saône, † vers 1461, neveu de Jacques de Vergy)[31], alliée du parti des Bourguignons. Mais sous Charles VII, la Couronne achète la seigneurie en 1434.

Temps modernes

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Plan des fortifications (XVIIe siècle).

La ville, par sa position stratégique, fait l'objet du siège de Saint-Dizier de 1544 lors du conflit entre l'empereur Charles V (Charles Quint) et François Ier. La place forte se rend après une résistance de plusieurs mois. Le roi de France a lui-même salué l'héroïsme de ses habitants.

Les rois offrent la ville à des proches, qui passe à la famille de Lorraine-Guise : Claude Ier de Lorraine, sire de Guise, d'Aumale et de Joinville (1496-1550), est doté en mars 1524 par la régente Louise[32] ; il y séjourne et y fait des travaux, mais doit se retirer devant les troupes de Charles Quint qui s'emparent de Joinville et de Saint-Dizier en 1544. Propriété des Impériaux, Saint-Dizier est rendue à la France par le traité de Crépy-en-Laonnois, le . Puis Saint-Dizier appartient au douaire de la reine Marie Stuart en 1560 (petite-fille maternelle de Claude de Lorraine).

Aux XVIIe et XVIIIe siècles et jusqu'à la Révolution, la terre de Saint-Dizier appartient aux ducs d'Orléans, à la fois proches parents des rois[Note 9] et héritiers des Guise[33].

En 1755, un incendie détruit les trois-quarts de la vieille ville. L'église Notre-Dame est également touchée. Seules quelques maisons de la place Émile-Mauguet et de la rue du Petit-Sauvage échappent à la destruction.

Révolution française et Empire

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En 1814, Saint-Dizier est à nouveau le centre de conflits. En janvier, Napoléon Ier y chasse les Russes : c'est la première grande victoire de la Campagne de France. Il y remporta une seconde victoire en mars.

Époque contemporaine

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Le chemin de fer arrive à Saint-Dizier en 1855.

Le chemin de fer dessert la ville dès 1855, avec la création de la gare de Saint-Dizier, facilitant le déplacement des personnes, le développement économique et le transport des marchandises. Elle se trouve à la convergence des lignes de Blesme - Haussignémont à Chaumont, de Revigny à Saint-Dizier (ouverte en 1885) et de Saint-Dizier à Doulevant-le-Château (ouverte à partir de 1868).

En 1910, la fin de l'hiver est marquée par une grande inondation[réf. nécessaire].

Dans le cadre des courses aériennes organisées en Champagne, un Farman piloté par un équipage militaire se pose près de la ville le , suscitant la création d'un premier aérodrome (une « station d'atterrissage ») en 1912,mentionné à la 4e exposition de la locomotion aérienne, qui se tient au Grand Palais. Doté d'un hangar neuf, il est inauguré le avec la participation notamment du pilote franco-péruvien Jean Bielovucic, qui avait fait ses études à Saint-Dizier, et fut le premier à survoler les Alpes, également en 1913. L'aérodrome accueille plusieurs fêtes aériennes à cette époque[34].

Première Guerre mondiale

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Dès 1914 le terrain d'atterrissage de Saint-Dizier–Robinson voit passer tous les types d’avions mis en service durant le conflit ; le terrain est transformé en base logistique avec deux plateformes, pouvant accueillir plusieurs centaines d’avions[35],[34]

Durant le premier conflit mondial, la commune sert entre autres de point de départ pour l'approvisionnement du front, via la Voie sacrée, pendant la bataille de Verdun.[réf. nécessaire]

L'entre deux guerres

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En 1921, l'aérodrome militaire de Saint-Dizier–Robinson sert également de terrain de secours pour l’aviation commerciale, puis est agrandit au début dans les années 1930[35].

Seconde Guerre mondiale

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La Luftwaffe (armée de l'air allemande) aménage l'aérodrome en l'équipant de deux pistes sécantes en béton de 1 425 m et 1 500 m ceinturées d'une voie de circulation desservant elle-même, au sud, un dispositif de dispersion[35], valant à Saint-Dizier de connaître de nombreux bombardements aériens par les forces anglo-américaines.

La ville est libérée de l'Occupation le [36].

De l'après-guerre au XXIe siècle

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La ville, grâce à un savoir-faire issu d'un long passé sidérurgique, s'est développée et s'est spécialisée dans ce domaine (fonte d'art, mécanique agricole). Parallèlement, l'usine de crème glacée des frères Ortiz se développe et sa marque, Miko, est connue mondialement.

Pour faire face aux besoins en logement du personnel de ces industries en pleine expansion (notamment avec l'emploi de l'usine de tracteurs McCormick comptant 3 000 salariés venant de 100 km à la ronde), l'un des premiers grands ensembles de France est construit au milieu des années 1950 aux abords de la cité bragarde le Vert-Bois. Initialement baptisée Saint-Dizier-le-Neuf, cette opération d'urbanisme voulue par Edgard Pisani est une des premières villes nouvelles avec une cohérence complète en termes d'équipement urbain (logements, écoles, commerce, église, piscine). Regroupant environ 40 % de la population totale de la commune, c'est aujourd'hui un quartier prioritaire, connu pour être particulièrement défavorisé comparé à des villes de même importance. Dans le cadre de la rénovation urbaine, une partie de cet ensemble urbain a été détruit.

Au milieu des années 1990, la municipalité engage un travail de renouvellement urbain transformant radicalement le centre-ville sous l'égide de l'architecte Carme Pinós[37].

Politique et administration

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La sous-préfecture.
L'hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La ville est depuis 1946 le chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Dizier du département de la Haute-Marne[I 1].

Elle était de 1793 à 1973 le chef-lieu du canton de Saint-Dizier, année où celui-ci est scindé et la ville répartie entre les cantons de Saint-Dizier-Centre, Saint-Dizier-Ouest, Saint-Dizier-Sud-Est et de Saint-Dizier-Nord-Est[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la ville est depuis 2014 le bureau centralisateur de trois cantons[I 1],[38] :

  • le canton de Saint-Dizier-1, constitué notamment de la partie de la ville située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Bettancourt-la-Ferrée, route de Bar-le-Duc, avenue du Général-Sarrail, avenue de Verdun, rue Berthelot, rue Ernest-Renan, rue Michelet, chemin du Closot, avenue de la République, ligne droite dans le prolongement de la rue Michelet jusqu'au cours de la Marne, cours de la Marne, chemin des Bonnettes, rue du Puits-Royau, rue Godard-Jeanson, rue Paul-Bert, cours de la Marne, ligne de chemin de fer, avenue Pierre-Bérégovoy, affluent de la Marne, clos Mortier, cours de la Marne, place Becquey, ligne de chemin de fer, jusqu'à la limite territoriale de la commune d'Ancerville ;
  • le canton de Saint-Dizier-2, constitué de la partie de la ville située à l'intérieur d'un périmètre défini par l'axe des voies et limites suivantes : route de Bar-le-Duc, avenue du Général-Sarrail, avenue de Verdun, rue Berthelot, rue Ernest-Renan, rue Michelet, chemin du Closot, avenue de la République, ligne droite dans le prolongement de la rue Michelet jusqu'au cours de la Marne, cours de la Marne, chemin des Bonnettes, rue du Puits-Royau, rue Godard-Jeanson, rue Paul-Bert, cours de la Marne, ligne de chemin de fer, avenue des États-Unis, avenue Edgard-Pisani, avenue du Président-Kennedy, place du 8-Mai-1945, rue Jean-Cassou, boulevard Henri-Dunant, avenue Raoul-Laurent ;
  • le canton de Saint-Dizier-3, comprenant notamment le surplus de Saint-Dizier ne faisant pas partie des cantons de Saint-Dizier-1 et de Saint-Dizier-2.

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription de la Haute-Marne.

Intercommunalité

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Saint-Dizier était le siège de l'ancienne communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 par transformation d'un SIVOM créé en 1974et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné le avec ses voisines, et la nouvelle communauté d'agglomération, dont la ville est toujours le siège, reprend la dénomination de communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise dont est désormais membre la commune[I 1].

Tendances politiques et résultats

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Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Haute-Marne, la liste UMP menée par le maire sortant François Cornut-Gentille obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 5 330 voix (72,62 %, 31 conseillers municipaux élus dont 19 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[39] :
-Jean-Luc Bouzon (FG, 1 338 voix, 18,23 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Nicole Samour (PS-PCF-EELV, 671 voix, 9,14 %, 1 conseiller municipal élu, également conseiller communautaire).
Lors d'un scrutin où 53,85 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Haute-Marne, la liste d'union de la droite menée par Quentin Brière — qui avait le soutien de la maire sortante et du maire élu en 2014, François Cornut-Gentille — obtient la majorité absolue des suffrages avec 2 161 voix (50,04 %, 27 conseillers municipaux élus dont 25 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[40] :
- Jean-Michel Feuillet —  liste centriste qui avait fusionnée avec celles du premier tour de Laurent Daval et de Pascale Krebs — (1 440 voix, 33,34 %, 6 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) ;
- Jean-Luc Bouzon (Union de la gauche, 717 voix, 16,60 %, 2 conseillers municipaux et communautaires élus) ;
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 70,84 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[41]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1830 1847 Jean-Baptiste Martin   Baron, ancien colonel de cuirassiers
Conseiller général de Saint-Dizier (1833-1848)
1847 1848 Narcisse-Éléonor Héraux   Notaire
Conseiller général de Saint-Dizier (1848-1852)
1848 1848 Louis Godard    
1848 1852 Amédée Bourdon    
1852 1856 Aimé-Joseph-Nicolas Mahuet    
1856 1858 Pierre-Joseph Guillaume    
1856 1870 Émile Mahuet    
1870 1881 Louis Robert-Dehault Républicain Fonctionnaire puis maître de forges à Saint-Dizier
Conseiller général de Saint-Dizier (1871-1881)
Sénateur de la Haute-Marne (1876-1881)
1882 1894 Émile Giros   Maître de forges à Saint-Dizier
1894 1904 Charles-Adolphe Driout    
1904 1914 René Mougeot Rad. Docteur en médecine
Conseiller général de Saint-Dizier (1901-1926)
1914 1918 Léon Roujas[réf. nécessaire]    
1918 1926 René Mougeot Rad. Docteur en médecine
Conseiller général de Saint-Dizier (1901-1926)
Président du conseil général de la Haute-Marne (1924-1926)
Décédé en fonction
1926 1933 Henri Rollin[42] Rad. Économe de l'hôpital psychiatrique de Haute-Marne
Conseiller général de Saint-Dizier (1931-1933)
Econome de l'hôpital psychiatrique de Haute-Marne
Député de la Haute-Marne (1932-1933)
Décédé en fonction lors de l'accident ferroviaire de Lagny-Pomponne
1933 1934 Charles Lucot    
1934 1944 René Rollin Rad. Fils de Henri Rollin, enseignant
Député de la Haute-Marne (1936-1942)
Conseiller général de Saint-Dizier (1837-1840)
Nommé conseiller départemental en 1943 par le Gouvernement de Vichy[43]
octobre 1944 mars 1971 Raoul Laurent[44] SFIO puis UNR Distributeur à la SNCF
Député de la Haute-Marne (1945-1946)
mars 1971 mars 1989 Marius Cartier[45],[46] PCF Résistant, homme d'équipe SNCF
Conseiller général de Saint-Dizier (1973-1985)
Conseiller général de Saint-Dizier-Nord-Est (1982-1985)
mars 1989 juin 1995 Guy Chanfrault PS Député de la Haute-Marne (1981-1993)
juin 1995 juillet 2017[47],[48],[49] François Cornut-Gentille RPR puis
UMP-LR
Député de la Haute-Marne[50] (1993-)
Président de la CA Saint-Dizier, Der et Blaise (?-2017)
Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député en 2017
juillet 2017[51] juillet 2020 Élisabeth Robert-Dehault LR Conseillère générale de Saint-Dizier-Centre (1998-2015)
Conseillère départementale de Saint-Dizier-2 (2015-2021)
juillet 2020[52],[53] En cours
(au 14 décembre 2020)
Quentin Brière[54] LR Avocat, collaborateur d'élus
Président de la CA Saint-Dizier, Der et Blaise (2020-)

La ville de Saint-Dizier est jumelée avec Drapeau de l'Allemagne Parchim (Allemagne) depuis 1971.

Équipements et services publics

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Enseignement

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Saint-Dizier compte plusieurs groupes scolaires regroupant écoles maternelles et écoles élémentaires. La ville dispose de trois collèges publics : Anne-Frank, La Noue et Luiz-Ortiz, ce dernier labellisé Architecture contemporaine remarquable . Saint-Dizier compte également deux lycées publics : Saint-Exupéry (lycée général, technique et professionnel) et Blaise-Pascal (lycée technique et professionnel). Il existe au sein de cette ville un enseignement privé : l'ESTIC (collège et lycée) et l'Assomption (école maternelle et élémentaire). Enfin, on trouve aussi deux organismes de formation pour adultes : Greta et AFPA. Saint-Dizier dépend de l'académie de Reims (zone b).

Saint-Dizier compte deux hôpitaux et une clinique : centre hospitalier Geneviève-de-Gaulle-Anthonioz, centre hospitalier de la Haute-Marne « André-Breton » (psychiatrie, réadaptation, convalescence) et clinique François-Ier qui se situe dans une aile de l'hôpital et appartenant au groupe Courlancy (Reims).[réf. nécessaire]

Justice, sécurité, secours et défense

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La base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson, située près de Saint-Dizier, est l'une des trois bases aériennes qualifiées en 2025 de stratégiques par l'Armée de l'air française[55].

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Bragards et les Bragardes.

L'explication la plus proche de l'étude de la langue du XVIe siècle renvoie au vieux verbe Braguer qui signifie se vanter (voir le dictionnaire Littré[56]) : après le siège de 1544, le fait d'armes des habitants de Saint-Dizier a tourné en vantardise, d'où un surnom possible et plausible. En wallon, bragarz désigne les jeunes gens qui, enrubannés, empanachés, l'épée au côté, font les honneurs d'une fête de paroisse (XVIe).

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[57],[Note 10].

En 2022, la commune comptait 22 811 habitants[Note 11], en évolution de −8,51 % par rapport à 2016 (Haute-Marne : −4,62 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 5005 8245 6145 8176 1636 3665 7057 1367 429
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 6428 07710 17011 22912 75412 77313 45813 37213 947
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 60114 66116 01917 57619 01918 29219 14919 53225 515
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
34 40736 61637 26635 18933 55230 90026 97224 82524 932
2021 2022 - - - - - - -
23 06822 811-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Saint-Dizier est une des 26 communes françaises qui comptent actuellement moins de 30 000 habitants après un pic à plus de 30 000 habitants. Le pic de population à Saint-Dizier a été de 37 266 habitants en 1975. C'est la commune qui a subi la seconde chute la plus importante avec une diminution de 35,57 % entre 1975 et 2017.

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 11 098 hommes pour 12 284 femmes, soit un taux de 52,54 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
2,6 
6,6 
75-89 ans
12,4 
16,5 
60-74 ans
19,2 
21,7 
45-59 ans
20,9 
17,5 
30-44 ans
14,7 
20,8 
15-29 ans
15,9 
16,4 
0-14 ans
14,4 
Pyramide des âges du département de la Haute-Marne en 2021 en pourcentage[60]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,5 
8,7 
75-89 ans
12 
20,5 
60-74 ans
21,2 
20,5 
45-59 ans
20 
16,8 
30-44 ans
15,8 
16,5 
15-29 ans
13,6 
16,2 
0-14 ans
14,9 

Manifestations culturelles et festivités

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  • La Foire Exposition de Saint-Dizier qui se déroule à l'Ascension (11e édition en 2020)
  • 10 km de Saint-Dizier (15e édition en 2017)
  • Festival de théâtre scolaire et amateur Mai'scènes[61]

Sports et loisirs

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Meeting international de natation de 2013.
Le Centre nautique de Saint-Dizier.

Saint-Dizier compte plusieurs clubs sportifs[62] et infrastructures à usage sportif.

Le COSD possède plusieurs sections (tennis, rugby, natation, triathlon, volley). La section football du COSD a disparu. Cependant, il existe trois clubs de football sur Saint-Dizier: le CS Bragards, l'Espérance SDZ et Marnaval. L'UJB permet la pratique du basket et du judo. Un club de judo existe également à Marnaval. Le quartier de Marnaval compte aussi un club de football et un club de tennis. Enfin, il y a dans la ville le Cercle Pugiliste de Saint-Dizier.

En ce qui concerne les infrastructures sportives, Saint-Dizier possède un stade d'une capacité de 8 000 personnes (stade Charles-Jacquin), un centre nautique (en cours d'agrandissement[Quand ?]) où se déroule le meeting international de natation de Saint-Dizier, le complexe Suzanne-Lenglen où le COSD-TCB dispose de 10 courts (4 courts couverts, 4 courts outdoor en béton poreux et 2 courts en terre battue) où se déroule le tournoi international courant octobre (« future », 15 000 $) et deux dojos pour le judo (Marnaval et UJB).

Enfin, Saint-Dizier compte d'autres infrastructures par le biais des associations et des établissements scolaires ainsi qu'un skate-park (parc du Jard).

  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue Guy-de-Bourbon, édifiée en 1202 mais en grande partie reconstruite après l'incendie de 1775[Note 12].
  • Église Saint Martin de Gigny, place De Gaulle, au faubourg de Gigny.
  • Église Saint-Martin de La Noue, place de la République, au faubourg de La Noue.
  • Église Saint-Charles de Marnaval, rue de Savoie, au faubourg de Marnaval.
  • Église Notre-Dame d'Hoëricourt.
  • Église Sainte Thérèse du Vert-Bois, 2 Capitaine Eon.
  • Ancienne chapelle du couvent de l'Adoration-Réparatrice, 12 rue Commune de Paris.
  • Ancienne chapelle des religieuses de l'Assomption, rue Godard-Jeanson.
  • Chapelle de l'établissement scolaire de l'Immaculée-Conception, 12 rue De-Lattre, édifiée en 1863[Note 13].
  • Chapelle de la maison diocésaine Saint-Michel, 4 rue Vandeuil.
  • Chapelle de la base aérienne 113.
  • Chapelle Cité des Ajots, 26 avenue Giraud.
  • Chapelle centre hospitalier André Breton, carrefour Henri-Rollin.
  • Chapelle du cimetière de Gigny.
  • Temple de l'Église réformée de France, 34 rue Lalande.
  • Église évangélique protestante, 1 rue des Lachats.
  • Évangélique baptiste, 110 rue Ernest-Renan.
  • Évangélique vie et lumière, 119 avenue Giraud.
  • Synagogue rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny.
  • Salle du royaume des témoins de Jehovah, 143 rue Buffon.

Entreprises et commerces

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Saint-Dizier est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Marne. Elle gère l’aérodrome de Chaumont-Semoutiers.

La tour Miko, devenue un des emblèmes de la ville.

L'économie de la ville connaît un fort déclin industriel, notamment dans le secteur mécanique, alors que la base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson et les deux établissements hospitaliers sont pourvoyeurs d'emplois.

  • L'industrie est principalement occupée par le secteur de la métallurgie (Hachette et Driout) toujours prospère dans le nord de la Haute-Marne.
    • Le grand architecte de l'art nouveau Hector Guimard faisait fabriquer à la fonderie de Saint-Dizier[63] ses fontes ornementales (balcons…). On en voit de nombreux et beaux exemplaires en parcourant la ville.
  • Le deuxième grand secteur concerne la fabrication de machines et d'équipements, avec :
    • International Harvester, prenant la suite de la CIMA (Compagnie internationale de machines agricoles, elle-même issue des usines Champenois) installe en 1950 une usine destinée à la fabrication de tracteurs agricoles, qui deviendra Case IH en 1984 avant d'entrer dans le giron de FiatAgri en 1999 puis d'Argo-Landini en 2000 et enfin, en 2011, du groupe chinois YTO[64], leader du marché chinois. L'usine compta 2 800 employés au plus fort de son activité en 1982 ; il en restait 223 en 2011 au moment du rachat par YTO. En 2020, il ne reste plus rien de l'activité productive sur le site.
    • L'installation de Ammann-Yanmar en , spécialiste en mini tracto-pelles, contrôlé à 100 % par le groupe japonais Yanmar depuis 2010[65].
  • La ville fut le lieu d'installation de la famille Ortiz, à l'origine de la marque Miko ; la société, rachetée par Unilever, y possède une usine très importante pour le dynamisme de la cité bragarde.
  • La base aérienne 113 de Saint-Dizier Saint-Exupéry est également un grand pourvoyeur d'emplois, avec environ 2 000 militaires. Elle accueille trois escadrons d'avions de combat Rafale.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Les principaux monuments de la ville sont :

  • L'ancien château médiéval du XIIe siècle dont il subsiste un corps de bâtiment dans lequel est installé depuis 1959 la sous-préfecture ainsi que deux tours d'entrée ; il reste par ailleurs quatre tours des anciens remparts.
  • La halle aux blés, bâtie en 1860, a été transformée en théâtre à l'italienne en 1906.
  • Il subsiste dans le centre-ville plusieurs maisons à pans de bois rescapées de l'incendie de 1775. La plus connue est la maison Parcollet datée du XVIe siècle.
  • La maison du Petit-Paris, maison décorée de Marcel Dhièvre.
  • L'hôtel de ville érigé en 1863 sur pilotis à la place d'un ancien bastion.
  • Le musée municipal rassemble des collections en paléontologie, ornithologie, archéologie, beaux-arts et quelques fontes Guimard.
  • Le quartier de la Noue et ses pittoresques « voyottes ».
  • La villa, 45 Clos-Mortier.
  • Le viaduc routier de Marnaval.
  • La chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Marne, construite en 1897.
  • Le Musée du souvenir français.
Monument commémoratif du siège de 1544.
  • Le monument représentant le siège de 1544 dédié à la mémoire des Bragards (1906)[66] ; il est l'œuvre de R. Carillon.
Sur ses faces figurent l'inscription « La ville de Saint-Dizier à ses héroïques défenseurs. Souscription publique 1901-1905 » ; les armes de l'ingénieur Marino, du capitaine Lalande et du comte de Sancerre, défenseurs de la ville[67] ;
L'édifice est labellisé Architecture contemporaine remarquable[68].
  • La synagogue de Saint-Dizier rénovée en 2011.
  • En centre-ville, l'ancien site[Note 14] de l'usine de glaces Miko a été transformé en cinéma multiplexe, le Ciné Quai, qui conserve aujourd’hui la tour Miko ; construite par l'entreprise Demay Frères en 1927, en béton avec une structure de poutres et de poteaux avec un remplissage en briques, c'était l'un des éléments d'une brasserie. Après 1954, les bâtiments sont occupés par Miko et la tour lui sert de support publicitaire. Une exposition retrace l'histoire du site.
L'édifice est labellisé Architecture contemporaine remarquable[68].
L'édifice est labellisé Architecture contemporaine remarquable[68] ; il figure dans le documentaire Conversations d'architectes : avec Iwona Buczkowska[69].
  • Récemment, inauguration, des Fuseaux, salle de spectacle et de concert.

Saint-Dizier se trouve à 15 km du lac du Der-Chantecoq, qui comprend une importante base de loisirs, plusieurs petits commerces et un casino.

Patrimoine culturel

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Les fontes d'art d'Hector Guimard, qui ornent les balcons et qui embellissent la ville (fontaine Wallace), font de Saint-Dizier un des hauts lieux de la fonderie et de la métallurgie[70].

Gastronomie

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La bragardise, spécialité de Saint-Dizier.

Personnalités liées à la commune

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Films tournés à Saint-Dizier

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Héraldique, logotype et devise

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Blason de Saint-Dizier Blason
D'azur à un château de trois tours d'argent maçonné de sable, ouvert et ajouré du champ, posé sur une coque de bateau aussi d'argent, au franc canton dextre, de gueules chargé de la légion d'honneur d'argent, et au franc canton sénestre, palé de gueules et de sinople de huit pièces chargé d'une croix de guerre d'argent.
L'écu surmonté de la couronne murale à quatre tours et accompagné de deux branches, une de chêne à dextre, l'autre de laurier à senestre, avec au-dessous, sur liston d'argent la devise : Regnum sustinent.
Ornements extérieurs
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:00 TU à partir des 906 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1948 au 01/04/2024.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Dizier comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Le nom pourrait provenir du celte oln, l'aulne, l'arbre des milieux humides qui ne manque pas dans la région.
  9. Cf. Gaston ou Philippe.
  10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  11. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  12. Elle abrite un orgue d'Aristide Cavaillé-Coll de 1862 dans un buffet de la deuxième moitié du XVIIIe siècle provenant de l'abbaye de Larrivour près de Lusigny-sur-Barse. Le portail de l'église est d'origine.
  13. L'architecte Hubert Fisbacq s'est inspiré de la Sainte-Chapelle du palais de Justice de Paris.
  14. L’usine existe toujours mais a été déplacée dans la zone industrielle de Trois-Fontaines avec la construction d'un immense entrepôt de stockage pouvant contenir 35 000 palettes environ (40 m de hauteur, 40 m de largeur et 80 m de longueur). Cela en fait un des plus gros réfrigérateurs d'Europe.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Saint-Dizier » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  47. Grégory Marin, « Non-cumul des mandats. Petits détournements pour garder le manche : Ils ont été élus sénateurs ou députés, la loi leur impose de quitter un de leurs mandats. Mais à droite surtout, on n’envisage pas de passer les commandes », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Mais le « système » le plus abouti a été bricolé par le maire LR de Saint-Dizier (Haute-Marne), François Cornut-Gentille, député depuis 1993, maire depuis 1995 et président de la communauté d’agglomération, qui avait expliqué au Journal de la Haute-Marne chercher un moyen de « contourner la loi », se voulant « un Poutine » local. Ici, Medvedev est une femme qui gardera un œil sur leurs intérêts : Élisabeth Robert-Dehault, épouse d’un ancien haut dirigeant du patronat de la métallurgie. Du bureau de maire qu’il a gardé, Cornut-Gentille supervisera. À la tête d’un « comité stratégique » comprenant la nouvelle maire, le président de la communauté d’agglomération et lui-même ».
  48. Nicolas Braemer, « Fin du cumul des mandats : une si difficile succession : C’est comme si on écorchait vifs les sénateurs-maires, ou députés-maires, forcés de rendre un de leurs mandats à la suite de l’entrée en vigueur de la loi en terminant avec le cumul des mandats. La douleur est telle qu’ils ont mis au point des scénarios rivalisant d’originalité pour garder le pouvoir… », La lettre du cadre.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. Charlotte Belaich, « Non-cumul : les ex-maires « ont du mal à couper le cordon » : Ils sont députés ou sénateurs et ont été obligés de quitter leur mairie cette année pour rester au Parlement. Vraiment ? Beaucoup d’entre eux tirent toujours les ficelles dans leur commune, de façon plus ou moins grossière », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ) « A Saint-Dizier (Haute-Marne), François Cornut-Gentille (LR), député depuis vingt-quatre ans et maire depuis vingt-deux, s’est, lui, adjugé la délégation «aux grands projets culturels et au musée», précédemment dévolue à un adjoint. L’ancien député-maire avait d’ailleurs prévenu : interrogé pendant la campagne des législatives, il admettait qu’il comptait garder la main. « Ce sera un détournement de la loi. Je considérerai que je suis en charge des grands projets », disait-il très calmement, avant de lâcher, goguenard : «Je ne sais pas qui sera Medvedev, mais je serai Poutine. On comprendra où sera le pouvoir ».
  50. « Résultats des législatives 2017 : François Cornut-Gentille (LR) rempile pour un sixième mandat en Haute-Marne : Le maire de Saint-Dizier l’a emporté grâce au front républicain au second tour. Dans la 1re circonscription, c’est LRM qui gagne », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. « Elisabeth Robert Dehault, nouveau maire de Saint-Dizier en Haute-Marne : Elisabeth Robert Dehault est élue nouveau maire de Saint-Dizier. L'ancienne adjointe en charge des grands projets culturels et du musée a été élue ce matin à une large majorité en Conseil municipal. L'ancien maire François Cornut-Gentille (LR) quitte la mairie après sa victoire aux législatives », France 3 Grand Est,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. « Quentin Brière devient le nouveau " Patron " de la Ville : Élisabeth Robert-Dehault a passé le témoin à Quentin Brière à la tête de la mairie bragarde. Une passation de pouvoirs, dans la continuité. Le nouvel édile livre les projets à mener durant son mandat », La Voix de la Haute-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Pierre Rival, « À Saint-Dizier, Quentin Brière s’entoure d’une équipe de fidèles : Le jeune maire de 31 ans s’est constitué une équipe à sa main lors du conseil d’installation du 3 juillet », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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