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Soufflenheim

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Soufflenheim
Soufflenheim
Maisons à colombages et vignes
à flanc de terrasse.
Blason de Soufflenheim
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Haguenau-Wissembourg
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Rhénan
Maire
Mandat
Camille Scheydecker
2020-2026
Code postal 67620
Code commune 67472
Démographie
Gentilé Soufflenheimois(es)
Population
municipale
4 788 hab. (2021 en évolution de −3,14 % par rapport à 2015)
Densité 362 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 50″ nord, 7° 57′ 50″ est
Altitude Min. 116 m
Max. 138 m
Superficie 13,24 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Soufflenheim
(ville isolée)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bischwiller
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Soufflenheim
Géolocalisation sur la carte : France
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Soufflenheim
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Soufflenheim
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Soufflenheim
Liens
Site web http://www.mairie-soufflenheim.fr

Soufflenheim (prononcer [suflənaim] ; en alsacien « Süfflum », anciennement Sufflenheim)[1] est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est, réputée pour son artisanat de poterie vernissée et la fabrication de produits réfractaires. L'argile y serait extraite et travaillée depuis l'âge du bronze, mais c'est seulement « au XIIe siècle que l'empereur germanique Frédéric Barberousse attribue aux résidents le droit perpétuel de tirer la glaise de la forêt de Haguenau »[2]. On l'appelle aussi la cité des Potiers ou Töpferstadt en alsacien.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Ses habitants sont appelés les Soufflenheimoises et Soufflenheimois.

Les terminaisons en « heim » désignent des fondations franques, donc postérieures aux premiers villages créés par les Alamans. « Heim » signifie hameau en français ou rassemblement de maisons, qui vient de l’alémanique « hüs », qui a donné « haus », la maison en allemand.

Anciennement Sufflenheim d'après la carte de Cassini.

Géographie

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L'agglomération de Soufflenheim est située en plaine d'Alsace sur le rebord d'une terrasse marquant la limite du lit majeur du Rhin. Le choix de cet emplacement permettait de mettre le village à l'abri des inondations de la plaine rhénane. Ce risque n'est plus d'actualité depuis la canalisation du fleuve. Soufflenheim est entourée de l'ouest au nord-est par l'épaisse forêt de Haguenau. Deux rivières traversent le village : l'Eberbach et le Fallgraben.

Communes limitrophes de Soufflenheim
Haguenau
Schirrhoffen Soufflenheim Sessenheim
Schirrhein Drusenheim

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau l'Eberbach, le ruisseau le Fallgraben et le ruisseau Landgraben[3],[Carte 1].

L'Eberbach, d'une longueur de 44 km, prend sa source dans la commune de Gundershoffen et se jette dans la Sauer à Forstfeld, après avoir traversé 14 communes[4]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Eberbach sont données par la station hydrologique située sur la commune de Leutenheim. Le débit moyen mensuel est de 0,868 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 15,2 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 16,7 m3/s, atteint le [5].

Le Fallgraben, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Oberhoffen-sur-Moder et se jette dans l'Eberbach sur la commune, après avoir traversé cinq communes[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Soufflenheim[Note 2].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[7].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 832 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Preuschdorf », sur la commune de Preuschdorf à 18 km à vol d'oiseau[10], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 834,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,9 °C, atteinte le [Note 3],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Au , Soufflenheim est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Soufflenheim[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), terres arables (14 %), zones urbanisées (11 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), eaux continentales[Note 5] (0,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

À partir de 1895, Soufflenheim se trouvait connectée par la ligne de chemin de fer de Haguenau à Rœschwoog et frontière. Le service voyageurs est suspendu environ 1938, le trafic marchandises le 2 juin 1991.

Le village est desservié aujoud'hui par les autocars Fluo 67 (ancien Réseau 67), ligne 330 (Haguenau – Soufflenheim – Seltz) assurant quelques allers/retours par jour en semaine[21]. Depuis fin 2022, Soufflenheim est desservié aussi par la ligne 231 (Soufflenheim – Rastatt) du réseau allemand KVV (de), assurant une liaision toutes les heures (toutes les deux heures les dimanches et jours feriés). Les tarifs français et allemands sont valables à l'intégralité dans la ligne[22].

Soufflenheim est célèbre dès l'Antiquité pour la terre argileuse qu'on y extrait et qui sert à façonner des poteries.

Atelier de poterie.

Les premières traces d'activité remontent à 200 av. J.-C., mais l'existence de potiers dans le village n'est signalée qu'à partir de 1142, époque à laquelle Soufflenheim fait partie (avec le reste de l'Alsace) du Saint-Empire romain germanique. Le développement de la poterie est encouragé par l'empereur Frédéric Barberousse qui accorde à la guilde locale des potiers le privilège d'extraire gratuitement la glaise de la forêt de Haguenau.

1744 : Combat de Suffelsheim durant la guerre de Succession d'Autriche.

De prestigieuses dynasties de céramistes se développent qui vont marquer deux siècles d'artisanat à Soufflenheim, comme les Céramiques Elchinger (1834-2016)[23] ou les Siegfried (1811-2019). L'artisanat de poterie était très prospère jusque dans les années 1970, on comptait alors une trentaine de potiers qui employait 1 500 personnes. Malgré des innovations permanentes (Art nouveau, Art déco, modèle moderne) ou au contraire la volonté de conserver la tradition alsacienne, des entreprises ont dû fermer à partir des années 2000 avec les changements de mode de consommation et la concurrence étrangère asiatique[24].

Avec le retour à l'authenticité du travail artisanal, le village est une étape incontournable pour les touristes qui visitent l'Alsace du Nord et peuvent rencontrer les treize artisans (les familles Beck depuis 1750, Ernewein-Haas, Friedmann depuis 1802, Graessel depuis 1984, Hausswirth depuis 1979, Lehmann depuis 1888, Ludwig depuis 1871, Remmy depuis 1820, Siegfried-Burger depuis 1842, Streissel, Wehrling depuis les années 1980), qui produisent des plats, des bols, des tasses, des objets décoratifs ainsi que des ustensiles surtout destinés à la cuisson de recettes traditionnelles alsaciennes (coq au riesling, baeckeoffe, kougelhopf, Osterlammele), les terrines et moules de Soufflenheim.

Pour protéger et valoriser ce savoir-faire, une indication géographique protégée, gage de qualité, sera mise en place pour les potiers de Soufflenheim et de Betschdorf à la fin de l'année 2019. Cette qualité est déjà reconnue puisque l'on dit d'une terrine à baeckeoffe en Alsace et en Lorraine, "c'est du Soufflenheim".

Cette activité a aussi eu une version industrielle de fourniture de briques réfractaire pour garnir les fours de l'industrie (fonderie, ciment, chaux, verre, et incinération. L'usine a fonctionné jusqu'au début du siècle. Elle appartenait alors au groupe RHI, devenu depuis RHImagnésita. Elle a permis de donner du travail à nombre d'habitants et avait développé une réelle expertise liée aux qualités d'argile des carrières.

Héraldique

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Blason de Soufflenheim Blason
De gueules à saint Michel Archange terrassant le dragon, armé de sa lance, le tout d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Archéologie

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Une tombe princière, découverte en 1950 au sud-est du village, date probablement de la deuxième partie du Ve siècle av. J.-C.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Mairie de Soufflenheim.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1965 Louis Schlosser    
mars 1965 mars 1983 Aloïse Scheydecker   Instituteur
mars 1983 juin 1995 Jean-Pierre Meyer
(1932-2016)
  Maire honoraire
juin 1995 mars 2001 Gérald Franck   Médecin généraliste
mars 2001 En cours
(au 31 mai 2020)
Camille Scheydecker[26],[27]
Réélu pour le mandat 2020-2026
RPR puis
UMP-LR
Retraité de l'enseignement

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

En 2021, la commune comptait 4 788 habitants[Note 6], en évolution de −3,14 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1101 5491 9232 6372 9822 9642 8863 0483 080
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
2 6272 8833 0382 9543 0143 1013 1583 1483 240
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 0823 2613 1623 2443 2873 2913 4713 3743 622
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3 8684 0274 2814 4624 2694 4004 5704 6564 918
2015 2020 2021 - - - - - -
4 9434 7964 788------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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  • Deux écoles maternelles :
    • École maternelle Charles-Perrault,
    • École maternelle Jacques-Prévert ;
  • Une école élémentaire :
    • École élémentaire Louis-Cazeaux ;
  • Un collège :
    • Collège Albert-Camus.

Lieux et monuments

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L’église Saint-Michel

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L’office du tourisme, au pied de l'église.

L´église paroissiale de style néo-classique a été érigée entre 1826 et 1830 par l'architecte François Reiner. Elle fut consacrée le . L'ancienne église se situait sur l'Oelberg à côté du presbytère et ne fut détruite qu'après la construction de la nouvelle. L'église a été sévèrement endommagée en 1943 lors d'un bombardement aérien allié qui visait une batterie de DCA allemande à l'est du village (destruction du plafond et des peintures murales).

La Sainte Cène

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La Sainte Cène.

Sur l'Oelberg, des personnages grandeur nature reproduisent le célèbre tableau de Léonard de Vinci, La Cène. En terre chamottée, ils ont été réalisés en 1932 par Léon Elchinger et Fernand Elchinger, ainsi que Charles Burger. Les travaux de rénovation entrepris avec l'Association Paul-Messner se sont achevés en 2005.

L'Oelberg (le mont des Oliviers) est un ancien cimetière fortifié où était érigée une église jusqu'en 1831. Depuis 1959, le monument aux morts de la commune durant les deux guerres mondiales est adossé au mur. Le mur de soutènement est composé de blocs de grès dont certains portent des signes taillés dans la pierre. En 2008, des travaux massifs de réhabilitation du mur de soutènement ont permis la découverte de tombes plus anciennes.

Statue de Jeanne d'Arc d'Alfred Marzolff

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Statue de Jeanne d'Arc d'A. Marzolff.

La statue de Jeanne d'Arc d'Alfred Marzolff (1867-1936) sculpteur habitant Rountzenheim et auteur de nombreuses statues sur des monuments aux morts de la région. La statue de Jeanne d'Arc date de 1928 et était destinée au monument de la guerre 1914-1918. La statue a été mutilée par les nazis en 1940. Le sculpteur Alfred Marzolff est célèbre pour les quatre sculptures des Viermännerbrücke (Pont des Quatre hommes), deux pêcheurs, un haleur et un pelleteur du pont de la Forêt-Noire reliant le port du Rhin à la gare (aujourd'hui pont Kennedy) à Strasbourg.


Autres bâtiments

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Événements

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Fête de la poterie

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Traditionnellement, la Fête de la poterie a lieu tous les premiers dimanches de septembre des années impaires, de 9 h à 18 h.

Au programme : portes ouvertes dans les ateliers de poterie, stands de poteries artisanales locales et d'autres régions de France, stands d'artisanats divers. Animations folkloriques et musicales sur podium, buvettes et restauration.

Sainte-Lucie

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Les potiers de Soufflenheim mettent à l’honneur sainte Lucie, dont la sainteté, associée à la lumière, est masquée derrière le Christkindel.

Au programme : animations dans leurs ateliers, chemins lumineux à l’intérieur et à l’extérieur de leurs boutiques, grand bûcher à l’Oelberg avec animations musicales et lâcher de lanternes célestes, balades en autocar ancien, jeu de piste, balades nocturnes aux lampions, etc.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Direction régionale des affaires culturelles d'Alsace, La Céramique de Soufflenheim : cent cinquante ans de production en Alsace 1800-1950, Éd. Lieux Dits, Lyon, 2003, 112 p. (ISBN 2-914528-05-1)
  • Crédit mutuel Pays de la céramique, Soufflenheim : le pays de la céramique, Éd. Coprur, Strasbourg, 2006, 494 p. (ISBN 2-84208-158-7)
  • Jean-Louis Ernewein-Haas, La Poterie à Soufflenheim, Éditions SAEP, Ingersheim, 1982, 48 p.
  • Hans Haug, « L'industrie de la poterie à Soufflenheim », in Images du Musée Alsacien à Strasbourg, 1910, n° 3, p. 1-4
  • Jacky Jund, Étude minéralogique et technique des céramiques de l'Alsace du Nord : terre cuite vernisée de Soufflenheim et grès au sel de Betschdorf, université Louis-Pasteur, Strasbourg, 1979, 280 p. (thèse de 3e cycle)
  • (de) Catherine Mahon et Claudine Martz, Elsaessiche Tonwaren : Betschdorf, Soufflenheim (traduction Gudrun Folca), Dernières Nouvelles d'Alsace, Strasbourg, 1988, 39 p. (ISBN 2-7165-0112-2)
  • Office de tourisme, Soufflenheim : terre de potiers, Carré blanc, Strasbourg, 1998, 223 p.
  • Octavie Roll, Le Système phonétique et phonologique du parler de Soufflenheim (Bas-Rhin), Strasbourg, 1968 (thèse)
  • (de) Lutz Röhrich et Gerraud Meinel, Töpferei im Elsass dargestellt am Beispiel von zwei Familienbetriben in Oberbetschdorf und Soufflenheim, Konkordia, Bühl, 1975, 88 p.
  • Lucien Sittler et Frédéric Geissert, Soufflenheim : une cité à la recherche de son histoire, Société d'histoire et d'archéologie du Ried nord, Drusenheim, 1987, 296 p.
  • Soufflenheim : la cité des potiers, mairie, Soufflenheim, 1977
  • Jean-Luc Syren et Valérie Walter, Cuisiner avec la poterie de Soufflenheim, Éd. SAEP, Ingersheim, 2004, 79 p. (ISBN 2-7372-4610-5)
  • (fr + de) Claude Vigée, Soufflenheim : Poèmes/Gedichte : édition bilingue traduction Lutz Stehl, Adrien Finck, Maryse Staiber), Wunderhorn, Heidelberg, 1996, 130 p. (ISBN 3-88423-110-3)

Liens externes

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Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 259 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/2002 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Soufflenheim » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Nouvelle description historique et topographique des deux départements du Rhin, par Jean-Frédéric Aufschlager
  2. Raphaël Vidaling, Le Patrimoine des Communes du Bas-Rhin, FLOHIC EDITIONS, (ISBN 9782842340551), Page 174.
  3. « Fiche communale de Soufflenheim », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  4. Sandre, « l'Eberbach »
  5. « Station hydrométrique A3680210 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  6. Sandre, « le Fallgraben »
  7. « SAGE Ill Nappe Rhin », sur gesteau.fr (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Soufflenheim et Preuschdorf », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Preuschdorf », sur la commune de Preuschdorf - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Preuschdorf », sur la commune de Preuschdorf - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Soufflenheim », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Insee, « Métadonnées de la commune de Soufflenheim ».
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Fluo 67, « Horaires de la ligne 330 Seltz-Soufflenheim-Haguenau » [PDF], (consulté le ).
  22. (fr + de) Karlsruher Verkehrsverbund, « Grenzen überschreiten - Dépasser les frontières : Linie 231: die neue grenzüberschreitende Buslinie Rastatt – Soufflenheim / Seltz - Ligne 231 : la nouvelle ligne de bus transfrontalière Rastatt – Soufflenheim / Seltz » [PDF] (consulté le ).
  23. France 3 Alsace, "Soufflenheim : la fin des Céramiques Elchinger après huit générations", 15 juillet 2016. https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/soufflenheim-la-fin-des-ceramiques-elchinger-apres-huit-generations-1047921.html
  24. Emilie Skrzypczak, « Poterie Henri Siegfried 1811-2019 », DNA,‎ , p. 56 (lire en ligne).
  25. Charles Peter a été mis en place par la force occupante.
  26. [PDF] « Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  27. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.