Stanislas Leszczynski
Stanislas Ier | ||
![]() Portrait de Stanisław Ier par Jean-Baptiste van Loo, conservé au château de Versailles. | ||
Titre | ||
---|---|---|
Duc de Lorraine et de Bar | ||
– (28 ans, 7 mois et 14 jours) |
||
Prédécesseur | François III | |
Successeur | Annexion des Duchés de Bar et de Lorraine par la France | |
Roi de Pologne et grand-duc de Lituanie | ||
– (4 ans, 10 mois et 7 jours) |
||
Prédécesseur | Auguste II | |
Successeur | Auguste II | |
– (2 ans, 4 mois et 14 jours) |
||
Prédécesseur | Auguste III | |
Successeur | Auguste III | |
Biographie | ||
Dynastie | Leszczyński | |
Nom de naissance | Stanisław Leszczyński | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Lwów (Royaume de Pologne) | |
Date de décès | (à 88 ans) | |
Lieu de décès | Lunéville (Lorraine) | |
Nature du décès | Gangrène à la suite d'une brûlure | |
Sépulture | Église Notre-Dame-de-Bonsecours de Nancy Cathédrale du Wawel |
|
Père | Rafał Leszczyński | |
Mère | Anna Jabłonowska | |
Conjoint | Catherine Opalińska | |
Enfants | Anne Leszczynska Marie Leszczynska |
|
Résidence | Château de Lunéville | |
|
||
![]() | ||
|
||
![]() |
![]() |
|
Monarques de Pologne Monarques de Lituanie Monarques de Lorraine |
||
modifier ![]() |
Stanisław Leszczyński, né le à Lwów (aujourd'hui Lviv, en Ukraine) et mort le à Lunéville, est un aristocrate polonais, roi de Pologne en titre de 1704 à 1766, en fait de 1704 à 1709 et de 1733 à 1736, duc de Lorraine et de Bar de 1737 à sa mort[1]. Souverain aux pouvoirs politiques réduits, il s’illustre par son rôle de mécène, faisant rayonner le duché de Lorraine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Stanisław Leszczyński est né en 1677 à Lwów dans une famille aristocratique polonaise originaire de Leszno en Grande Pologne, l'une des plus importantes familles de magnats de la République des Deux Nations. Il est le fils de Rafał Leszczyński, grand trésorier de la Couronne, et de Anna Jabłonowska et il a pour parrain son grand-père, le hetman Stanisław Jabłonowski. Il reçoit une éducation soignée. Formé à la littérature et aux sciences, il maîtrise plusieurs langues étrangères : le français, l’allemand, l’italien et le latin. Il complète sa formation par un long voyage à travers l'Europe, ce qui est une pratique courante pour les enfants des familles les plus riches de l'époque[2].
Grâce à son mariage avec Katarzyna Opalińska conclu en 1698, il accède à une fortune considérable. Le couple a deux filles[2]: Anna et Maria, future épouse de Louis XV.
Nommé grand échanson de la Couronne en 1698, il succède à son père comme voïvode et sénateur de Poznań[1].
Roi de Pologne
[modifier | modifier le code]La Pologne du XVIIIe siècle est le théâtre de conflits incessants, liés à l'appétit des puissances voisines (Russie, Suède, Prusse et Saxe) et au mode de désignation du souverain, élu par une assemblée de nobles. Ainsi, en 1704, dans le contexte de la Grande Guerre du Nord, le roi de Suède Charles XII envahit le pays, chasse le souverain Auguste II et ordonne l'organisation d'une nouvelle élection. Sous la pression suédoise, Stanislas Leszczyński est élu roi puis couronné l'année suivante. Cependant Leszczyński ne peut conserver le trône que si son protecteur, le roi de Suède Charles XII, garde le pouvoir. Ainsi, lorsque les Suédois sont vaincus par les Russes à la bataille de Poltava en 1709, leurs troupes se retirent de la République des Deux Nations et Stanisław Leszczyński est forcé de s'enfuir avec eux.
L'Exil
[modifier | modifier le code]Auguste II reprend le trône et la famille Leszczyński se refugie en Suède, mais Stanisław n'entend pas renoncer à ses ambitions royales. En 1713, il entreprend une expédition en Pologne à la tête d'une armée conjointe tataro-turco-suédoise. Mais cette campagne échoue et Leszczyński est obligé de fuir à nouveau.
Dans son exil, il traverse l’Europe à la rencontre de Charles XII en Bessarabie, mais il est retenu prisonnier un an à Bender en Moldavie, possession ottomane à l'époque[3]. Libéré, il s’installe en 1714 à Deux-Ponts en pays germanique, duché dépendant de la Suède, où il est nommé duc par délégation. Stanisław y fait construire une résidence de plaisance, baptisée à la turque Tschifflick, un mélange des traditions des villas italiennes de la renaissance et de la résidence rurale d'un gentilhomme polonais, dans le cadre de la composition symétrique du baroque français[4]. En 1717, Anna, la fille ainée de Stanisław et Katarzyna Leszczyński, décède d'une pneumonie. Sa mort plonge les parents dans un profond désespoir, à tel point que le père interdit à sa deuxième fille Maria de mentionner le nom de son aînée en sa présence. Elle est inhumée dans l'église du cloître de Gräfinthal que son père a fait reconstruire plusieurs années auparavant.
A la mort de Charles XII en 1718, Stanisław et sa famille trouvent refuge auprès du Duc Léopold Ier de Lorraine, le beau-frère du Régent Philippe d’Orléans. Ils sont accueillis sur le territoire français, à Wissembourg, en Alsace. Ils s'installent d’abord à la commanderie, puis à l’hôtel Jaeger (aujourd’hui le palais Stanislas), vivant d’une modeste pension que le régent leur fait verser[5].
Le Mariage de sa fille avec Louis XV
[modifier | modifier le code]C’est à Wissembourg que Stanisław apprend la stupéfiante nouvelle : sa fille Maria a été choisie comme épouse par le jeune Louis XV. La santé fragile du jeune roi rend effectivement nécessaire la naissance d'un héritier au plus vite, or Maria est une princesse royale, catholique, en âge d'avoir des enfants. Le 1725, la famille Leszczyński vient à Strasbourg où, le , le mariage est célébré par procuration dans la cathédrale par le cardinal de Rohan, grand aumônier de France et évêque du diocèse. Accueilli froidement par la Cour de France parce que considéré par beaucoup comme une mésalliance, ce mariage heureux dans les premiers temps sera suivi de la naissance de 10 enfants. Stanisław, devenu beau-père du roi, est installé au château de Chambord. Le roi lui alloue une modeste pension de 400 000 Livres.
Tout au long de sa vie, Stanisław maintiendra une relation très proche avec sa fille Maria ce dont témoigne une correspondance abondante, et avec ses petits enfants à qui il rend régulièrement visite à Versailles. Il ne sera jamais apprécié par son gendre, mais demeurera proche de la reine Marie et de ses petits-enfants[6].
L'échec de la restauration de Stanisław au trône polonais
[modifier | modifier le code]
En 1733, le décès d'Auguste II lui ouvre la possibilité de reconquérir sa couronne. Avec l'aide du roi de France, Stanisław se rend à Varsovie où il est élu roi de Pologne pour la seconde fois. Mais là encore, l'intervention des troupes russes du tsar Pierre le Grand qui soutiennent la candidature du fils d'Auguste II, le contraignent à la fuite.
Duc de Lorraine et de Bar
[modifier | modifier le code]Stanisław regagne la France et arrive au château de Meudon le 4 juin 1736. Entretemps, les préliminaires au traité de Vienne qui mettra définitivement fin à la guerre de Succession de Pologne ont établi le principe de la cession des duchés de Lorraine en sa faveur. À son décès, ils reviendront à la couronne de France[7].
Le 30 septembre 1736, Stanisław signe une déclaration par laquelle il renonce au trône polonais mais conserve son titre de roi de Pologne (honoraire). En échange d’une rente annuelle, il laisse au roi de France et à ses représentants le soin d’administrer ces territoires et d’y percevoir les impôts. Stanisław peut nommer aux bénéfices, emplois et offices mais il ne peut le faire que de concert avec Louis XV. Le roi est également libre de placer ses troupes en Lorraine. Ainsi, Stanisław s’engage, lorsqu’il recevra le serment de fidélité des Lorrains, à le faire prêter également au nom du roi de France qui apparait ainsi très clairement comme son successeur[8].
Bâtisseur et mécène
[modifier | modifier le code]Stanisław prend possession de ses duchés au début de 1737, mais c'est Antoine-Martin Chaumont de La Galaizière, chancelier nommé par le roi, qui détient les réels pouvoirs de justice, de police et des finances[9]. Privé de ces charges, Stanisław s'investit dans les arts, l'architecture et le social.
Le roi fait aménager des résidences secondaires héritées de Léopold ou construites pour son plaisir : le palais de Chanteheux construit à trois kilomètres de Lunéville et baptisé Trianon Lorrain, La Malgrange où il réside lorsqu'il se rend à Nancy, Commercy dont il aménage les jardins en 1744 à la mort de la duchesse Elisabeth-Charlotte épouse de Léopold, ou encore Einville[10].
Pendant le règne de Stanisław, la cour de Lorraine rayonne. La vie intellectuelle et artistique est florissante et la personnalité du roi y est pour beaucoup. Fier de ses folies architecturales – le Kiosque (pavillon turc), le Trèfle (pavillon chinois) ou encore le Rocher à Lunéville – et de leurs jardins enchanteurs, il organise de somptueux concerts, fêtes de nuit, représentations théâtrales et bals, qui rassemblent des hôtes de marque et où s’illustra brillamment la marquise de Boufflers, qui avait remplacé Katarzyna Opalinska dans le cœur du roi, mais aussi Voltaire et Émilie du Châtelet. On y rencontre également Montesquieu, Helvétius, Moncrif, le président Hénault, le géomètre Maupertuis, l’abbé Morellet. À ces esprits éclairés, se mêlent des notables locaux tels que Palissot, François Devaux dit Panpan, les physiciens Vayringe et Duval, Saint-Lambert et le chevalier de Boufflers et de nombreux étrangers de passage comme la comtesse de Bentinck, Charles-Édouard Stuart, et de nombreux Polonais dont Stanisław Konarski.


La place Royale de Nancy, actuellement place Stanislas, est sa plus grande œuvre architecturale. Son programme urbanistique consiste alors à réunir les quartiers de l’ancienne et de la nouvelle ville par un ensemble de trois places : la place d’Alliance, la place de la Carrière et la place Royale bâtie en l’honneur de son gendre, Louis XV. Entreprise en 1752 par Emmanuel Héré, cette dernière, fermée sur ses côtés par les grilles de Jean Lamour, sert d’écrin à la statue du roi de France.
Stanisław fait également édifier l'église Notre-Dame de Bonsecours, l’hôtel des Missions Royales et les portes Saint-Stanislas et Sainte-Catherine. Toutes ces nouvelles constructions sont documentées par Dominique Collin à qui Stanisław octroie le brevet de Graveur ordinaire de la ville de Nancy, le 28 avril 1758, puis de graveur ordinaire du roi Stanisław[11].
Bibliophile passionné, il offre à ses sujets la première bibliothèque publique de Lorraine, stimule les artistes et écrivains au sein de la Société royale des sciences et belles-lettres et le Collège Royal de Médecine.
Par donation de 100 000 francs pris sur sa cassette personnelle, il participe à la reconstruction de la ville de Saint-Dié, partiellement détruite par un incendie en 1757.
Un Prince philosophe
[modifier | modifier le code]Ce monarque éclairé est aussi un écrivain. L'essentiel de ses écrits traite de l'anarchie de son pays natal et des moyens d'y remédier. En 1749, le roi publie son œuvre principal La voix libre du citoyen (en polonais Głos wolny wolność ubezpieczający) dans lequel il prône des réformes en Pologne : il exige l'exclusion des étrangers de la candidature au trône polonais, l'abolition du liberum veto et donc la prévention des perturbations fréquentes des sessions parlementaires, l'émancipation des serfs, la réforme de l'armée et du système fiscal, et la rationalisation du gouvernement central en établissant des conseils ministériels collégiaux[12].
En 1752, Stanisław décrit sa conception de cité idéale dans l'Entretien d'un Européen avec un insulaire du royaume de Dumocala[13].
Favorable à la liberté et à la séparation des pouvoirs, Stanisław, quoique profondément croyant, se tient à l'écart des excès de tous les fanatismes, religieux ou athées comme le montre son essai philosophique : L'Incrédulité combattue par le simple bon sens (1760).
Il met en place des initiatives sociales en avance sur son temps : écoles, hôpitaux, chambre de consultation des avocats gratuite, greniers collectifs, secours aux plus démunis, etc. Dans le domaine de la tolérance, il accueille les réformés et les israélites se créant ainsi une réputation de philosophe qui lui permet de faire publier en 1764 un recueil sous le titre des Œuvres du philosophe bienfaisant.[14]

Fin gastronome
[modifier | modifier le code]Passionné par l'art sous toutes ses formes, ce roi gastronome aurait inventé le baba au rhum à Lunéville. Trouvant la pâtisserie alsacienne connue sous le nom de Kouglof trop sèche, il a l'idée de le tremper dans un sirop de sucre additionné de rhum. Il a aussi contribué à populariser la madeleine de Commercy[15].
Décès tragique
[modifier | modifier le code]Grièvement brûlé en prenant feu dans sa cheminée et au terme d'une longue agonie, Stanisław succombe à ses blessures à l'âge de 88 ans, le à Lunéville[16].
Conformément à son vœu, ses entrailles et son cœur sont aussitôt transportés en un cénotaphe de l'église Saint-Jacques de Lunéville où ils reposent jusqu'à la Révolution française. Une cérémonie en son honneur est organisée en l'église Saint-Roch de Nancy le 26 mai 1766. Un catafalque sculpté par Jean-Joseph Söntgen sur des dessins de Jean Girardet est dressé au centre de l'église[17].
Le somptueux mausolée sculpté par Louis-Claude Vassé en église Notre-Dame de Bonsecours de Nancy comme la statue colossale par Georges Jacquot, érigée en 1831 sur la place Stanislas célèbrent la mémoire du dernier duc de Lorraine jusqu'à nos jours[18].
Son décès permet le rattachement de la Lorraine au royaume de France avec la création du Grand-gouvernement de Lorraine-et-Barrois.
Oeuvres
[modifier | modifier le code]- La voix libre du citoyen, ou observations sur le gouvernement de Pologne, Nancy, 1749
- Entretien d'un Européen avec un insulaire du royaume de Dumocala, Nancy, 1754. [1]
- Œuvres du Philosophe bienfaisant, 1763. t. 1 [2] t. 2 [3] t. 3 [4] t. 4 [5]
- Les Opuscules inédits de Stanislas, présentés par Louis Lacroix, Nancy, 1866.
- Stanislas Leszczynski, inédits, introduction de René Taveneaux, texte établi par Laurent Versini, Presses Universitaires de Nancy, 1984
Hommages
[modifier | modifier le code]- Statue de Stanislas Leszczyński, place Stanislas, à Nancy[19].
- Une place au cœur de la ville Nancy porte son nom.
- Un établissement privé catholique sous contrat d'association avec l’État porte le nom de « Collège Stanislas[20] » en son honneur. Il se situe dans le 6e arrondissement de Paris.
- À Montréal au Canada, un lycée d'enseignement français porte également le nom de « Collège Stanislas ». Il était à l'origine une filiale du Collège Stanislas de Paris.
- Un lycée d’enseignement général, technologique et professionnel à Wissembourg en Alsace porte son nom
- Selon plusieurs sites internets de cuisine, Madeleine Paulmier, une de ses servantes, aurait créé la recette de la madeleine en 1755[21].
- Le lycée d'enseignement général, technologique et professionnel de Villers-lès-Nancy s’appelle « lycée Stanislas ».
- Une unité de soin de longue durée porte son nom à Nancy.
- La chanson du groupe de rock progressif français Ange intitulée Le Nain de Stanislas sur leur album de 1975 Émile Jacotey.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La Grande Encyclopédie, Librairie Larousse, , 11336 p. (ISBN 2-03-000918-0), vol.18
- La Brinvilliers, « Stanislas Leszczynski, roi de Pologne et duc de Lorraine », sur www.histoire-pour-tous.fr, (consulté le ).
- ↑ Sophie Mouquin, Le rayonnement français en Europe centrale, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, , 407-425 p. (ISBN 978-2-85892-590-2), « Stanislas Leszczyński : le goût d’un prince européen »
- ↑ Jan Ostrowski, « Tschifflik, la maison de plaisance du roi Stanislas à Deux-Ponts », Dix-Huitième Siècle, vol. 4, année 1972, p. 315-322
- ↑ L. SCH., « Il y a 300 ans, le roi de Pologne Stanislas arrivait à Wissembourg », DNA, (lire en ligne)
- ↑ Urszula Król, « Stanislas Leszczynski (1677-1766) », sur BNF
- ↑ Anne Muratori-Philip, Le Roi Stanislas, Paris, Fayard, (EAN 9782213648323), p. 135 et 444 – 446.
- ↑ Pierre-Hippolyte Pénet, « Déclaration de Meudon », sur Musée lorrain
- ↑ Michel Antoine, « L’intendance » de Lorraine sous le règne de Stanislas dans Droit privé et Institutions régionales, Presses universitaires de Rouen et du Havre, (ISBN 979-10-240-1116-5), p. 15-25
- ↑ Mémoires du Comte de Tressan, cité d'après : Anne Muratori-Philip, Stanislas Leszczynski : Aventurier, philosophe et mécène des Lumières. Paris : Robert Laffont, 2005, p. 162.
- ↑ Jean-Nicolas Beaupré, Deuxième supplément à la notice sur Dominique Collin et Yves-Dominique Collin, Nancy, A. Lepage, , 23 p. (lire en ligne)
- ↑ « La Voix libre du citoyen, ou gouverner selon Stanislas »
- ↑ Antoine Hatzenberger, Utopies des lumières, ENS Éditions, , 152 p. (ISBN 978-2-84788-624-5), « Une utopie réalisable et en partie réalisée : le programme de La Voix libre du citoyen et de Dumocala par Laurent Versini », p. 53-76
- ↑ Aurore Chery, « Les Leszczynski et l’image du roi bienfaisant, un modèle pour la monarchie française ? », Images et Histoire, no 2, (lire en ligne)
- ↑ « Stanislas Leszczynski : un roi gastronome inventeur du baba », Histoire et gastronomie, la chronique de Jean Vitaux sur Canal Académie, .
- ↑ À l'humble soubrette qui tâchait d'éteindre les flammes qui le consumaient, il aurait dit ce mot bien digne d'un prince du XVIIIe siècle : « Qui eût dit, madame, qu'un jour nous brûlerions des mêmes feux ? » Source : Michel Caffier, Les Grandes Heures de la Lorraine, Perrin, , p. 127.
- ↑ Pierre-Hippolyte Pénet, « Mausolée de Stanislas élevé dans l’église Saint-Roch », sur Palais des ducs de Lorraine - Musée lorrain (consulté le )
- ↑ Maurice Garçot, Stanislas Leszczynski, 1677-1766, Berger-Levrault, , p. 159.
- ↑ « La place Stanislas, 4e place la plus belle du monde », Est Republicain, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « ecole maternelle - prépa - collège- lycée - paris - Collège Stanislas », sur www.stanislas.fr (consulté le )
- ↑ « Madeleine de Commercy - Cuisine française », sur www.cuisinealafrancaise.com (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Antoine Aubert, La vie de Stanislas Leszczinski, surnommé le Bienfaisant, roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar. Divisée en deux parties. - Paris : Moutard, 1769. - 503 p.
- Liévin Proyart, Histoire de Stanislas premier, roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar. - Lyon : Bruyset-Ponthus, 1784. - 477 p. (tome 1) et 413 p. (tome 2)
- André Rossinot, Stanislas : Le roi philosophe. - La Flèche : Michel Lafon, 1999. - 302 p., 23,5 cm. - (ISBN 2-84098-486-5)
- Kévin Gœuriot, Quand la Lorraine sera française, roman historique autour de la mort de Stanislas. - Metz : Éditions du Quotidien, 2015. - 240 p., 18 cm. - (ISBN 978-2-37164-036-8)
- Anne Muratori-Philip, Stanislas Leszczynski : Aventurier, philosophe et mécène des Lumières. - Paris : Robert Laffont, 2005. - 1 018 p., 20 cm. - (ISBN 2-221-10091-3).
- Frédéric Maguin et Robert Florentin, Sur les pas de Stanislas Leszczynski. – Nancy : Éditions Koidneuf, 2005. – 62 p., 26 cm. – (ISBN 2-9515687-5-4). (Ouvrage plutôt centré, dans son sujet, sur « Stanislas Leszczynski comme protecteur des beaux-arts en Lorraine »)
- (en) Jan K. Ostrowski, « Stanislav I Leszczyński », notice du Grove Art Online, lire en ligne, (ISBN 9781884446054)
- Jean-Claude Bonnefont, Philippe Delestre, Thierry Franz, Catherine GuyonAurore Montesi, Francine Roze et Denis Saillard, Stanislas Leszczynski De l'homme ... à la légende. - Château Des Lumières, 2016. - (ISBN 978-2-7466-9170-4).
Télévision
[modifier | modifier le code]- Stan ! Documentaire de 52 min réalisé par Yannick Delhaye en 2016 sur Stanislas Leszczynski pour France 3 Lorraine
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Une mine d'informations sur Stanislas Leszczynski et la vie au XVIIIe siècle.
- « Les Amis de Lunéville ».
- Stanislas Leszczynski, La vie d'un monarque voyageur. Stanislas à la conquête de la notoriété.
- Souverain de Pologne du XVIIIe siècle
- Grand-duc de Lituanie du XVIIIe siècle
- Duc de Lorraine
- Duc de Bar
- Maison Leszczyński
- Relations entre la France et la Pologne
- Sénateur séculaire (république des Deux Nations)
- Chambord (Loir-et-Cher)
- Naissance en octobre 1677
- Naissance à Lviv
- Naissance dans la voïvodie ruthène
- Décès en février 1766
- Décès à Lunéville
- Décès à 88 ans
- Mort brûlé vif
- Personnalité des Lumières polonaises
- Personnalité polonaise de la grande guerre du Nord
- Militaire de la république des Deux Nations dans la guerre de Succession de Pologne
- Personnalité inhumée dans la cathédrale du Wawel
- Candidat au trône électif de la Pologne