Plombières (Liège)
Plombières | |
![]() L'Administration communale de Plombières | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Communauté | ![]() |
Province | ![]() |
Arrondissement | Verviers |
Bourgmestre | Marie Stassen (OCP) |
Majorité | Ouverture Citoyenne Plombières (OCP) - @ctions |
Sièges URP OCP @ctions |
21 8 9 4 |
Section | Code postal |
Gemmenich Hombourg Montzen Moresnet Sippenaeken |
4851 4852 4850 4850 4851 |
Code INS | 63088 |
Zone téléphonique | 087 |
Démographie | |
Gentilé | Plombimontois(e) |
Population – Hommes – Femmes Densité |
10 401 () 50,12 % 49,88 % 196 hab./km2 |
Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 21,55 % 62,92 % 15,53 % |
Étrangers | 23,07 % () |
Taux de chômage | 10,88 % (octobre 2013) |
Revenu annuel moyen | 11 772 €/hab. (2011) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 44′ nord, 5° 57′ est |
Superficie – Surface agricole – Bois – Terrains bâtis – Divers |
53,18 km2 (2005) 73,93 % 9,80 % 14,41 % 1,86 % |
Localisation | |
![]() Situation de la commune dans l’arrondissement de Verviers et la province de Liège. | |
Liens | |
Site officiel | plombieres.be |
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Plombières (en francique ripuaire, en francique colognais ou kölsch, en francique mosellan, et plus généralement en moyen francique localement dit « thiois, platdütsch ou platt » : Op-ene-Bliibereg ; en limbourgeois : Blieberig ; en néerlandais : Blieberg ; en allemand : Bleiberg ou Bleyberg) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège, ainsi qu’une localité où siège son administration.
Elle se situe près de la frontière allemande et de la frontière néerlandaise.
Elle tient son nom du hameau de Plombières (qui s'appelait Bleyberg jusqu'au ).
Cockerill obtint en 1828 la concession des mines de plomb de Bleyberg pour donner à terme un complexe industriel traitant plomb, zinc et pyrite.
Le , Thierry Wimmer devient à 22 ans le nouveau bourgmestre de Plombières, étant ainsi le plus jeune bourgmestre de Belgique.
Le c'est au tour de Marie Stassen (OCP) de devenir bourgmestre.
Statut linguistique[modifier | modifier le code]
C'est une commune à statut spécial pour l'enseignement des langues minoritaires (allemand et néerlandais : art. 3.4° de la loi du [1]), et potentiellement (nécessité d'une demande du conseil communal, d'un arrêté royal et encore d'une loi) à statut spécial pour l'emploi des langues en matière administrative (art. 16 des lois du [2]).
Le dialecte qui y est parlé, souvent désigné par Thiois en français, est une variante du bas francique, qui forme un dialecte de transition entre l'allemand et le néerlandais[3].
Sections de commune[modifier | modifier le code]
Gemmenich (en platdütsch : Jömmeleg), Hombourg (en wallon : Hôbâr, en platdütsch : Homereg), Montzen (en platdütsch : Montse), Moresnet (en platdütsch : Moreçend), Sippenaeken (en platdütsch : Çepenaake).
La commune compte aussi de nombreux hameaux parmi lesquels Gulpen, Montzen-Gare, Moresnet-Chapelle et Völkerich.
Les trois frontières[modifier | modifier le code]
Le coin où les trois frontières se rejoignent (Belgique, Pays-Bas/Vaals et Allemagne/Aix-la-Chapelle) est appelé « trois frontières ». Il y a quelques attractions touristiques : tour panoramique avec ascenseur (tour Roi Baudouin), cafétéria, plaine de jeux, labyrinthe. C'est aussi le point le plus haut des Pays-Bas, Vaalserberg (avec un monument).
Un peu plus loin, dans la partie belge, il est un monument dédié à Pierre Roiseux (1924-1944), un volontaire de guerre. Ce monument a été érigé par ses parents.
Il est à remarquer qu'avant 1919, cet endroit s'appelait les Quatre Frontières quand l'entité du Moresnet neutre existait encore.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Homonymie[modifier | modifier le code]
Il existe deux villes du même nom en France, Plombières-les-Bains (station thermale), dans le département des Vosges ainsi que Plombières-lès-Dijon, dans le département de la Côte-d'Or.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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La commune possède des armoiries qui ne semblent pas lui avoir été officiellement octroyées. Ce sont celles de Moresnet sans le casque et la crête. Elles avaient été octroyées à cette ancienne commune reprise dans la fusion de Plombières le 28 août 1968. Elles étaient blasonnées : "De sable au lion d'or, couronné et lampassé de gueules, accompagné de cinq coquilles du second, une à chaque angle du chef, une à chaque flanc et une en pointe - l'écu surmonté d'un heaume d'argent, couronné, grillé, colleté et liséré d'or doublé et attaché de gueules, aux lambrequins de sable et d'or. Cimier : le lion de l'écu issant."
Blasonnement : De sable au lion d'or, lampassé et couronné de gueules, accompagné de cinq coquilles du second, une à chaque coin du chef, une à chaque flanc et une en pointe.
Source du blasonnement : Heraldy of the World[4].
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Démographie[modifier | modifier le code]
Elle comptait, au , 10 551 habitants (5 271 hommes et 5 280 femmes), soit une densité de population de 198,40 habitants/km2[5] pour une superficie de 53,18 km2.
Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année :

Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
- Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[6]
Patrimoine[modifier | modifier le code]
Galerie[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- [1]
- [2]
- Diksjonäär van et Jömelejer Plat — Le dialecte
- https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Plombi%C3%A8res
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf