Bataille de Friedlingen

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Bataille de Friedlingen

Informations générales
Date
Lieu Friedlingen (de) près de Weil am Rhein
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau du royaume de France Royaume de France Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Commandants
Claude Louis Hector de Villars Louis-Guillaume Ier de Bade
Forces en présence
17 à 20 000 hommes
33 canons
18 000 hommes[1]
Pertes
1 600 morts ou blessés[2] 4 000 morts ou blessés[3]

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Coordonnées 47° 35′ 39″ nord, 7° 37′ 46″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Bataille de Friedlingen
Géolocalisation sur la carte : Bade-Wurtemberg
(Voir situation sur carte : Bade-Wurtemberg)
Bataille de Friedlingen

La bataille de Friedlingen (de) s'est déroulée le près de la ville de Weil-am-Rhein, (Allemagne) quelques km au nord de Bâle (Suisse). L'armée française menée par Claude Louis Hector de Villars, vainquit celle du Saint Empire, menée par Louis-Guillaume Ier de Bade.

Prélude[modifier | modifier le code]

En automne de 1702, Louis XIV envoie Claude Louis Hector de Villars attaquer la Souabe, afin de renforcer l'influence de la France sur la rive orientale du Rhin. L'armée impériale tente d'empêcher la jonction des Français et de leurs alliés Bavarois.

La bataille[modifier | modifier le code]

Document relatant la bataille de Fridlingen, extrait de « Médailles sur les principaux évènements du règne entier de Louis le Grand, avec des explications historiques » par l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 1723

À la tête du régiment de Bourbonnais, le colonel Louis Armand de Brichanteau se lance à l'attaque du pont d'Huningue le [4],[5]

Le , après avoir traversé le Rhin à Weil am Rhein, au nord de Bâle, les Français attaquent l'armée impériale à Friedlingen (de)[6]. Le futur field-marshal Louis-Guillaume de Bade, bien retranché, contient l'assaut des Français avant de se retirer au Nord.

Conséquences[modifier | modifier le code]

Les pertes sont assez élevées pour les Français, qui ne parviennent pas à faire la jonction avec les Bavarois. La victoire est pour le moins contestable.

Les villages de la rive orientale du Rhin, et particulièrement Weil am Rhein, ont beaucoup souffert.

Claude Louis Hector de Villars est nommé maréchal de France : selon ses mémoires, ses soldats l'ont proclamé sur le champ de bataille, légende reprise par Voltaire[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Batailles françaises, 6e série, page 73 [1]
  2. Batailles françaises, 6e série, page 80 [2]
  3. Batailles françaises, 6e série, page 79 [3]
  4. Histoire des ponts entre Huningue et Weil am Rhein
  5. Huningue, ville forte édifiée par le roy située dans le Suntgow
  6. Plan de la bataille de Fredelingue
  7. (en) Fadi El Hage, Le maréchal de Villars - L'infatigable bonheur (Biographie), Paris, Belin, coll. « Portraits », , 207 p. (ISBN 978-2-701-16447-2)


Liens externes[modifier | modifier le code]