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Senlis (Oise)

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Senlis
Senlis (Oise)
Vue générale du centre-ville.
Blason de Senlis
Blason
Senlis (Oise)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
(sous-préfecture)
Arrondissement Senlis
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Senlis Sud Oise
(siège)
Maire
Mandat
Pascale Loiseleur (DVD)
2020-2026
Code postal 60300
Code commune 60612
Démographie
Gentilé Senlisiens
Population
municipale
15 255 hab. (2021 en évolution de +3,23 % par rapport à 2015)
Densité 634 hab./km2
Population
agglomération
16 286 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 49° 12′ 29″ nord, 2° 35′ 15″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 140 m
Superficie 24,05 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Senlis
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Senlis
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Senlis
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Senlis
Liens
Site web ville-senlis.fr

Senlis (prononcé [sɑ̃.lis]) est une commune française, sous-préfecture du département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Elle se situe sur la Nonette, entre les forêts de Chantilly et d'Ermenonville au sud, et d'Halatte au nord, à quarante kilomètres au nord de Paris. Ses habitants sont appelés les Senlisiens[1].

De fondation antique, séjour royal durant le Moyen Âge, la cité conserve de sa longue histoire un riche patrimoine et possède plusieurs musées. La vieille ville est constituée d'un ensemble de maisons et ruelles anciennes ceintes de remparts gallo-romains et médiévaux, autour d'une cathédrale gothique. L'ensemble a été préservé par la création en 1962 d'un secteur sauvegardé de quarante-deux hectares. Depuis, la municipalité et les habitants mettent en valeur le patrimoine par la restauration des monuments et de l'habitat ancien et l'organisation de manifestations culturelles, tout en développant une activité économique tertiaire à proximité de l'autoroute du Nord (A1). Senlis fait partie du parc naturel régional Oise-Pays de France.

Géographie

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Description

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La ville de Senlis est située à 42 km de Paris, 44 km de Beauvais, 79 km d'Amiens[2]. C'est le centre d'une petite agglomération au sens de l'Insee, à la fois unité urbaine et aire urbaine avec la commune voisine de Chamant[3], comptant ainsi 17 381 habitants[4].

Senlis est géographiquement et historiquement définie comme une ville de Picardie[5]. Elle se situe à l'extrémité occidentale de la région géographique du Valois, mais en tant que ville royale et affranchie, n'entrait pas dans le duché de Valois[6]. Entourée de plaines fertiles riches en limon, elle offre un large paysage de grande culture céréalière. Elle se trouve au carrefour des forêts d'Ermenonville, d'Halatte et de Chantilly, qui constituent un ensemble forestier d'environ 120 km2.

Carte du pays de Valois, Hondius, 1620.
Localisation de Senlis, au sud de la province de Picardie du XVIIe siècle, selon Jean-Baptiste Nolin.

Avec une superficie de 24,05 km2, Senlis est la septième commune la plus étendue parmi les 693 communes de l'Oise[7]. Le point le plus haut de la commune (140 m) se trouve au cœur de la forêt d'Halatte, au poteau du Mont Alta, sur la limite avec la commune d'Aumont-en-Halatte, et le point le plus bas (47 m) se trouve sur les bords de la Nonette, à l'ouest de la ville.

Le territoire communal de Senlis se développe surtout dans le sens nord-sud et ne présente pas une forme homogène : Il se compose de la ville avec ses faubourgs, qui s'étend jusqu'aux limites communales à l'est et à l'ouest ; de plaines agricoles et d'environ 3 km2 des forêts de Pontarmé (composante de la forêt de Chantilly) et d'Ermenonville, au sud ; ainsi que de nombreuses parcelles de la forêt d'Halatte au nord : ce secteur est pratiquement coupé du reste à la lisière de la forêt, où le territoire se rétrécit jusqu'à une extension est-ouest minimale de 1,05 km seulement.

La plus grande extension du nord au sud est de 9,5 km environ. Le point le plus septentrional est le Poteau de Fleurines dans la forêt d'Halatte. Le point le plus méridional correspond au Poteau Neuf en forêt de Pontarmé. L'extension maximale est-ouest du territoire est de 5,56 km. Le point le plus oriental se trouve sur la D 1324 vers Crépy-en-Valois, peu après le rond-point à l'intersection avec la N 330, et le point le plus occidental près de la D 330 vers Creil, au nord-ouest du faubourg des Arènes. En forêt d'Halatte, le développement est-ouest atteint 4,63 km, entre le Poteau des Blancs Sablons, point de rencontre de quatre communes (Senlis, Fleurines, Villers-Saint-Frambourg et Chamant) et le carrefour Bourbon.

Communes limitrophes

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Avec Verneuil-en-Halatte au nord-ouest, Senlis partage seulement 1,47 km de limites communales, le long de la route de Fleurines en forêt d'Halatte. Par ailleurs, au poteau d'Auteuil, un peu plus au sud-est, Senlis s'approche de l'église de Fleurines d'un kilomètre seulement. À un autre carrefour de la forêt d'Halatte, le Poteau des Blancs Sablons déjà mentionné, Senlis rencontre la commune de Villers-Saint-Frambourg qui n'est pour autant pas une commune limitrophe au sens strict du terme, car les limites des deux communes ne se touchent qu'en un seul point. Au même endroit, la commune d'Ognon et plus particulièrement son temple gallo-romain de la forêt d'Halatte est proche de moins d'un kilomètre.

Chamant est la commune que Senlis côtoie sur la plus longue distance, soit près de 8 km ; en fait, le territoire de Senlis enveloppe toute la moitié occidentale de cette commune voisine. Deux communes s'approchent considérablement du territoire communal de Senlis au sud, sans pour autant le côtoyer : ce sont Thiers-sur-Thève (au Poteau Neuf, à 690 m) et Fontaine-Chaalis (à 1 055 m, près du poteau de la Victoire).

Carte géologique simplifiée de Senlis.
Le marais de la Bigüe entre le faubourg Saint-Étienne et le hameau de Villemétrie (propriété privée).
L'Aunette à Villevert.

Le site originel de la ville est un éperon de plateau culminant à 78 m au niveau de la place de la cathédrale. Cet éperon domine de plus de 25 m les vallées de l'Aunette et la Nonette qui se rejoignent en limite Ouest de la commune. Les fonds de ces deux petites rivières qui délimitent le centre-ville vers le sud et vers le nord sont remplis d'alluvions modernes et partiellement de tourbes formées au Néolithique, résultant de marais d'origine ancienne et des mouvements néotectoniques. L'épaisseur de la couche de tourbe est de dix mètres à Senlis, et celle des alluvions autour de huit mètres.

Géologiquement, la région est occupée par un vaste plateau calcaire du Lutétien recouvert de limon en majeure partie, et de lœss dans les glacis agricoles du Valois, comme à l'est du territoire communal de Senlis. Le plateau calcaire monte en pente douce vers le nord. Sur le plateau légèrement surélevé de la butte-témoin qu'est le Mont Alta (140,5 m) dans la forêt d'Halatte, le calcaire remonte presque jusqu'à la surface.

Les parties nord et sud de la commune occupée par les forêts sont couvertes de sables d'Auvers (Bartonien inférieur ou Auversien) qui lui donne un aspect dunaire aux endroits où la végétation est absente. Tandis que les sables d'Auvers et les sables et grès de Beauchamp dominent les forêts de Chantilly et d'd'Ermenonville, ils sont moins présents en forêt d'Halatte où ils se concentrent sur les flancs des buttes-témoins (Mont Alta, butte de Saint-Christophe et Mont Pagnotte).

Toutefois, la partie de la forêt d'Halatte qui se trouve sur le territoire communal de Senlis est entièrement couvert de sables auversiens (à l'exception du plateau du Mont Alta et de l'extrémité nord, au-delà de la route de la Belle-Croix). Plus particulièrement, les sables d'Auvers se trouvent dans les plaines de faible altitude, et les sables de Beauchamp sur les flancs des collines[9].

Hydrographie

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Le site historique de la ville domine la vallée de la Nonette : c'est une rivière longue de 41 km prenant sa source à Nanteuil-le-Haudouin et se jetant dans l'Oise à Gouvieux. Au nord de ce site, passe un affluent de la Nonette, l'Aunette qui, longue de 14 km, prend sa source à Rully et se jette dans la Nonette à l'ouest de la commune.

Les deux petites rivières traversent des prés humides à de nombreux endroits, dont le petit marais de la Bigüe entre le faubourg Saint-Étienne et le hameau de Villemétrie, arrosé par la Nonette. Par ailleurs, la Nonette se divise en deux bras à l'est de Mont-l'Évêque, qui se rejoignent de nouveau à l'abbaye de la Victoire : une déviation appelée la Sangle passe au pied du château et draine vers elle l'eau des prés humides, permettant ainsi la culture. De l'abbaye de la Victoire jusqu'au sud de Senlis, la Nonette a également été dérivée au Moyen Âge, pour passer devant les remparts de la ville et entrer dans la stratégie défensive. Ici c'est la déviation qui prend le nom de la Nonette, et le ruisseau coulant dans son ancien lit s'appelle la rivière de la fontaine Saint-Urbain, selon une source qui l'alimente.

L'Aunette est alimentée par plusieurs courts ruisseaux à l'est et à l'ouest du faubourg Villevert. Elle forme un étang dans le Parc Écologique à la limité nord-est de la ville, et un autre petit étang à Villevert. Sur la fin de son parcours, à l'ouest du faubourg des Arènes, cette petite rivière présente elle aussi un deuxième bras à la traversée d'un pré humide.

Avec les zones humides des fonds des petites rivières et ruisseaux, contraste la pauvreté en eau des forêts au nord et au sud de Senlis. En forêt d'Halatte, l'on peut trouver sur le Mont Alta l'unique mare forestière permanente du massif. Les différentes fontaines de la forêt d'Halatte ne sont pas d'origine naturelle et ont été aménagées pour les animaux sauvages ; sur le territoire de Senlis existent deux de ces fontaines sur les parcelles 244 et 297, avec des margelles en pierre de taille.

L'approvisionnement en eau potable était problématique à Senlis avant l'adduction de l'eau courante. La Nonette et l'Aunette fournissaient une eau parfois calcaire et séléniteuse qui pouvait incommoder des personnes à l'estomac fragile, mais qui était généralement d'une assez bonne qualité. Dans la ville, il n'y avait qu'un seul puits à livrer une eau de la même qualité, sur la place Notre-Dame. L'eau des autres puits était trop séléniteuse, impropre à la consommation, incapable de faire cuire les légumes ou de dissoudre le savon. De ce fait, la plupart des habitants buvaient l'eau de la Nonette, ce qui n'était pas sans risques sanitaires[10], comme l'on y lavait également le linge.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Senlis[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 677 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 9 km à vol d'oiseau[13], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Au , Senlis est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Senlis[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48 %), terres arables (22,1 %), zones urbanisées (18,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,5 %), prairies (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques et catastrophes naturels

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Si la commune a un très faible risque sismique, elle est exposée à d'autres risques : les ruissellements ou autrement dit, des coulées de boue, pouvant déboucher sur des mouvements de terrain, ainsi que les effondrements de cavités souterraines[21]. Selon l'inventaire des mouvements de terrain et cavités de l'arrondissement de Senlis, 20 % des 465 phénomènes et cavités recensés concernent directement la commune de Senlis. C'est la principale commune concernée par ce type de risques, avec les petits villages de Thiverny et Éméville, la densité de cavités souterraines étant de 3,28 par kilomètre carré. Il s'agit surtout de puits, caves et carrières souterraines, remontant en grande partie au Moyen Âge et étant connus par la recherche archéologique. Senlis ne fait toutefois pas partie des communes les plus touchées par les mouvements de terrain. Des effondrements de la chaussée ont été constatés au 21 rue Sainte-Geneviève et avenue de Compiègne, sur la cour de la DDE, en 2005, et un affaissement cylindrique de l'avenue de Chantilly en 2003[22].

La commune a connu de 1987 à 2021 quatre ruissellements avec inondations, sinistres reconnus catastrophes naturelles avec publication d'arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle publiés au Journal officiel. Dans un cas, des mouvements de terrain ont accompagné le phénomène[23].

Type de catastrophe Début Fin Arrêté Parution au J.O.
Inondations et coulées de boue
Inondations, coulées de boue et mouvements de terrain
Inondations et coulées de boue
Inondations et coulées de boue

Morphologie urbaine

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Faubourg Villevert, maisons anciennes près du calvaire de Villevert.
Depuis le boulevard des Otages, l'on voit bien que Senlis est bâtie sur une butte - église Saint-Aignan et tour de Notre-Dame.

Comme la plupart des villes ayant eu une importance considérable sous l'Ancien Régime, Senlis présente des faubourgs d'origine ancienne, datant au moins du XIIIe siècle. Ils sont au nombre de quatre, dont les plus importants sont les faubourgs Saint-Martin[24],[g 1] au sud, le long de la route de Paris qui lui donna son impulsion, et le faubourg Villevert[25],[g 2] au nord, qui s'apparente à un hameau rural. Deux autres faubourgs sont ceux des Fontaines des Reines[26], dans la vallée de la Nonette à l'ouest, aujourd'hui devenu le faubourg des Arènes, et Saint-Étienne[27] devant la porte de Meaux au sud-est, aussi connu comme la Bigüe. S'y ajoute un hameau marqué par la présence de plusieurs grandes demeures, Villemétrie (mentionnée dès 1222[g 3]), au sud-est également, près de l'abbaye de la Victoire.

Les faubourgs Saint-Martin et des Arènes ont connu une expansion considérable, le premier dans la première moitié du XXe siècle et le second dans la période de l'après-guerre. Les autres faubourgs se sont agrandis de quelques pavillons particuliers, mais conservent un caractère semi-rural. Villemétrie ne consiste que d'habitations anciennes. Deux autres grands quartiers sont nés dans la deuxième moitié du XXe siècle, Bon Secours et Brichebay. Ces deux quartiers ainsi que le faubourg des Arènes avec le Val d'Aunette comportent de grands ensembles d'immeubles de logements collectifs, bien que le pavillonnaire reste dominant dans les extensions urbaines de Senlis.

Grâce aux larges promenades plantées aménagées au XVIIIe siècle sur l'emplacement des remparts médiévaux au nord du centre-ville ancien, et grâce au fond humide de la vallée de la Nonette au sud, la vieille ville se démarque encore bien des quartiers plus récents avec lesquels elle ne forme pas une masse diffuse comme c'est le cas dans nombre d'autres villes. Au contraire, les zones vertes intermédiaires mettent en valeur la physionomie extérieure du centre historique, et quand on s'en approche à pied, depuis l'extérieur des remparts des Otages ou Bellevue, la vue sur la ville qui s'offre doit être proche de son aspect voici plusieurs siècles.

Le centre ancien de Senlis a une circonférence de 2 600 m environ, avec une extension maximale est-ouest de 1 000 m et nord-sud de 700 m. Ce périmètre, marqué par les remparts et les boulevards extérieurs (cours Thoré-Montmorency, boulevard Pasteur et boulevard du Montauban) n'a pas été dépassé par l'urbanisation jusqu'à la fin du XIXe siècle, à l'exception des faubourgs déjà mentionnés. La rue de la République percée dans les années 1750 sépare une partie du centre historique du reste ; il s'agit du quartier Saint-Vincent qui représente environ 30 % de la surface globale de la vieille ville. Tout au long de cet axe de circulation, la bataille de Senlis (1914) a détruit de nombreuses maisons. La partie principale du centre ancien englobe le cœur gallo-romain de Senlis, au nord ; ici, la concentration de monuments historiques est la plus grande autour de la cathédrale. Il reste à remarquer que l'arrivée du chemin de fer n'a pas entraîné la création de nouveaux quartiers urbains à la Belle Époque, hormis quelques constructions le long des voies existantes ; c'est surtout dans les rues commerçantes du centre et dans le faubourg Saint-Martin que l'on trouve des édifices de cette époque.

Le Quartier Brichebay, rue du Brocard.

De 1968 à 2007, le nombre des logements recensés à Senlis est passé de 3 109 à 7 251, soit une augmentation de 233 %. Près de 40 % des logements correspondaient à des maisons individuelles en 2007, et plus de 60 % à des appartements[28]; depuis 1999, la part des appartements à légèrement augmenté. Cette évolution tout comme la diminution du taux des résidences secondaires, passant de 4,5 % en 1990 au développement maximum à 1,2 % en 2007, reflète l'augmentation du prix de l'immobilier et la pression immobilière. Ainsi, le taux des logements secondaires est inférieur à la moyenne départementale, qui est de 3 % pour 2007. Parmi les occupants des résidences principales, 41,4 % sont propriétaires, nettement moins que dans l'Oise, où 61,9 % sont propriétaires ; cette différence n'a rien d'étonnant puisque 67,8 % des habitants de l'Oise, département rural, habitent des maisons. Senlis propose aussi un nombre important d'appartements en HLM, qui y correspondent à 29,6 % des résidences principales avec 2 004 appartements sur les 4 401 appartements que compte la commune. Ainsi, Senlis respecte les obligations de la loi SRU en termes de logements sociaux, ce qui n'est pas le cas des communes de l'Oise dans leur ensemble, où seulement 18,9 % des logements sont des HLM.

Environ un logement sur vingt est vacant à Senlis, tout comme dans l'ensemble du département. Pendant les années 1970, un logement sur huit était encore vacant à Senlis, en dépit de la progression démographique pendant cette période ; ce problème était dû au mauvais état de l'immobilier dans le centre ancien. Aujourd'hui, pratiquement tous les logements sont dotés d'une salle de bains (97,9 %, par rapport à 96,4 % dans l'Oise). Contrairement à ce que suggère l'étendue du centre ancien de Senlis, la commune compte moins de logements construits avant 1949 (25,3 %) que l'ensemble de l'Oise (31,2 %) et aussi légèrement plus de logements construits après 1990. Toutefois, les logements construits entre 1949 et 1974, généralement caractérisés par leur médiocre efficience énergétique, sont nettement plus répandus à Senlis (37,2 %) que dans l'Oise (28,9 %). Du fait que les appartements sont prépondérants à Senlis, l'on y rencontre davantage de logements à une ou deux pièces (21,5 %) que dans l'Oise (13,2 %), tandis que les logements de trois pièces sont pareillement représentés que sur le plan départemental (près de 20 %). Logiquement, les logements de quatre pièces ou plus sont moins fréquents à Senlis (59 %) que dans l'ensemble du département (67,5 %)[29].

Voies de communication et transports

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Carte routière et topographique de la commune de Senlis.

Localisée à quarante kilomètres au nord de Paris, la ville se situe au kilomètre 33 de l'ancienne Route nationale 17. Cette route est en fait l'ancienne route royale menant de Paris à Lille, dont le tracé actuel à travers Senlis date des années 1750. Elle traversait initialement le centre ancien gallo-romain par la rue Vieille de Paris, la rue du Châtel et la rue de Villevert. Le remaniement de cette voie importante sur plusieurs sections fut décidé en 1752 et exécuté par la suite, ce qui entraîna notamment le percement de l'actuelle rue de la République, partageant en deux le centre-ville médiéval[30]. Dans le département de l'Oise, l'ancienne RN 17 est devenue la route départementale 1017 à la suite du transfert de la plupart des routes nationales aux départements par décret du [31].

Senlis se situe près de l'autoroute A1 reliant Paris à Lille. Le tronçon Senlis-Le Bourget est inauguré le . Un an plus tard, l'autoroute est prolongée jusqu'à Roye puis jusqu'à Lille en 1966. Sur le territoire de la ville, se trouve la première barrière de péage depuis Paris qui constitue aussi la sortie numéro 8. Le siège régional de la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France et un district chargé de l'entretien de l'autoroute entre Roissy-en-France et le nord de Compiègne y sont aussi installés. L'autoroute employait ainsi 1 100 personnes dans la commune en 2005, ce qui en faisait le plus gros employeur de la ville[32]. Senlis se situe à 30 minutes de la Porte de la Chapelle et à 1 h 40 de Lille en voiture.

Carrefour routier d'envergure dès l'antiquité[33], Senlis est traversée par d'autres routes importantes. L'une est la RN 330 de Meaux à Creil, itinéraire d'évitement de Paris pour les flux de transport entre l'est et le nord du grand bassin parisien. Cet axe n'est pas doublé par une autoroute comme c'est le cas de la D 1017 au sud de Senlis, ainsi a-t-il bénéficié d'un nouveau tracé, partiellement comme voie express sur plusieurs sections, dont le contournement nord de Senlis. Malencontreusement, les déviations de Mont-l'Évêque et Senlis n'ont pas été conçus en continuité et englobent donc une section de la RN 324, dernière section de cette route à ne pas être déclassée en route départementale. - La RD 330 correspond à l'ancien tracé de la RN 330 sur les communes de Mont-l'Évêque et Senlis.

Une troisième route importante traversant Senlis est l'ancienne RN 324, devenu RD 1324 à l'est de Senlis vers Crépy-en-Valois depuis fin 2006, tandis que le déclassement de sa continuation vers Chantilly en RD 924 date déjà de 1972. Reste à mentionner la RD 932 a vers Compiègne, qui a perdu de son importance depuis la construction de l'autoroute A1 parallèle. Cette RD 932 tout comme la RD 1324 et la RD 1017 au nord de Senlis, déjà mentionnées, est connectée au contournement nord-est de Senlis. Ce dernier évite à la ville d'être traversée par le trafic de transit, les deux routes non connectées (la RD 924 vers Chantilly et la RD 1017 vers Paris) ayant surtout une importance régionale.

Sentiers de randonnée

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Avec sa situation aux bords de trois massifs forestiers majeurs et dans une région d'un grand intérêt culturel et naturel, Senlis entre dans le parcours de trois sentiers de grande randonnée :

Le chemin des Vaches dans la forêt d'Halatte, sur la commune de Senlis. Emprunté par les GR 12 et 655, c'est l'unique accès piétonnier à la forêt depuis Senlis.
  • le GR 11 vient de Chantilly par le parc du château et la bordure de la forêt et atteint Senlis au quartier Brichebay, entre dans la ville par le faubourg des Arènes et la quitte de nouveau par le faubourg Saint-Étienne, cette fois en direction de la forêt d'Ermenonville et de l'abbaye de Chaalis.
  • les GR 12 et GR 655 se confondent de part et d'autre de Senlis ; en provenance des étangs de Commelles et de la forêt de Chantilly, ils rejoignent le GR 11 et font tronc commun avec ce dernier à partir de la piste hippique d'Avilly-Saint-Léonard jusqu'à la porte de Villevert au nord de la vieille ville, d'où ils rejoignent la forêt d'Halatte par le chemin des Vaches.
  • l'une des variantes du chemin de Compostelle depuis le nord-est de la France, non numérotée et désignée uniquement par l'emblème de la coquille Saint-Jacques jaune sur fond bleu. Ce chemin fait également tronc commun avec les GR 12 et GR 655 au sud-ouest de Senlis, auxquels il reste plus ou moins parallèle à une distance variable à l'est de Senlis. Le chemin quitte Senlis au nord-est vers Chamant et la vallée de l'Aunette ; il a comme inconvénient d'être implanté en accotement routier de la D 932 fortement fréquentée pendant plus d'un kilomètre. Près de Barbery, le sentier rejoint la chaussée Brunehaut qu'il emprunte sur une longue distance.

Hormis ces sentiers balisés, un grand nombre de chemins ruraux et forestiers se prêtent à la randonnée dans les environs de Senlis. Toutefois, les GR 11, 12 et 655 représentent les principaux accès piétonniers aux trois massifs forestiers. À ce titre, il n'est pas sans intérêt de signaler que le contournement nord de Senlis de la RD 1330 a intercepté nombre de chemins ruraux et que le chemin des Vaches (GR 12 et GR 655) constitue l'unique accès direct à la forêt d'Halatte. Le chemin rural de Senlis au Plessis-Chamant est par exemple interrompu en son milieu. De même, le randonneur ne peut suivre le cours de l'Aunette entre Chamant et Senlis ; là aussi, la voie express constitue un obstacle non franchissable. Dans le premier cas, la construction d'une passerelle est prévue par la communauté de communes des Trois Forêts[34].

Transports ferroviaires

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Senlis est relié au réseau ferroviaire par la ligne Chantilly - Senlis en 1862 : elle rejoignait la gare de Chantilly - Gouvieux par une bifurcation à niveau située au nord du viaduc de Chantilly, sur la ligne Paris - Lille. Les trains mettaient vingt minutes sur ce parcours de 12 km, et desservaient les gares et haltes de Saint-Maximin, Golf de Chantilly, Vineuil, Saint-Firmin, Aumont, Saint-Nicolas. La ligne est prolongée ultérieurement jusqu'à Crépy-en-Valois, en tronc commun avec la ligne Paris-Laon sur les derniers kilomètres à l'est de la gare d'Ormoy-Villers. Le trajet Senlis-Crépy se fait alors en quarante minutes. Le bâtiment voyageurs de la gare de Senlis, détruit pendant la bataille de Senlis au début de la Première Guerre mondiale, est remplacé par un nouveau bâtiment en 1922.

Perpendiculaire aux principaux flux de transports nord-sud, la ligne est fermée au trafic voyageurs en 1938 entre Senlis et Chantilly, et en 1950 entre Senlis et Crépy. Vers Chantilly, la ligne est totalement désaffectée en 1971[35], Senlis restant desservi en trafic marchandises pendant une vingtaine d'années encore depuis Ormoy-Villers, jusqu'à ce que la ligne ne soit coupée pour la construction de la LGV Nord en 1991. Cependant, la SNCF continue d'accueillir les voyageurs à la gare de Senlis jusqu'au 3 juin 2003, quand le guichet est fermé et remplacé par une nouvelle « boutique SNCF » en centre-ville[36]. Les billets SNCF sont toujours reconnus dans les autocars de la ligne départementale 15 Chantilly - Senlis.

Transports en commun routiers

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Le siège de Keolis-Oise, avenue Félix-Louat.

Senlis est desservi par des lignes d'autocars interurbains et dispose d'un service d'autobus urbains. Les lignes sont principalement exploitées par des sociétés du groupe Keolis, dont notamment sa filiale Keolis Oise implantée à Senlis. Selon la vocation des différentes lignes, l'on peut distinguer les types de lignes suivants :

Toutes les lignes desservent la place de l'ancienne gare qui sert de gare routière, sans pour autant disposer des moindres aménagements dans ce sens (seul l'arrêt des bus urbains, situé à l'écart, dispose d'un abribus). D'autres arrêts plus proches du centre-ville existent et sont desservis par la plupart des autocars.

Lignes interurbaines
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Cars pour Creil (ligne régionale Picardie-Roissy) et pour Chantilly (ligne départementale no 15, en remplacement de la voie ferrée fermée en 1938).

Senlis est un des principaux pôles du réseau interurbain de l'Oise. L'exploitation des lignes circulant autour de Senlis a été confiée dans son ensemble à Keolis début 2009, pour une durée de douze ans[38]. Le Conseil général a mis en place simultanément une tarification particulièrement avantageuse, avec l'aller-retour dans la journée pour € 3,00 quelle que soit la distance, voire pour € 2,50 sur des trajets entre communes voisines[39]. En 2023, le tarif est de 1  par trajet[40].

Les lignes les plus importantes sont celles qui relient Senlis au réseau ferré, établissant la correspondance avec les trains à destination et en provenance de Paris :

  • ligne 630 Creil - Senlis - Roissypôle, fonctionnant tous les jours de l'année avec une large amplitude horaire ;
  • ligne 645 Senlis - Chantilly par la D 924 et le centre de Vineuil-Saint-Firmin, fonctionnant tous les jours de l'année à raison de 21 allers-retours (AR) du lundi au vendredi, 11 AR les samedis et 7,5 AR les dimanches et fêtes ;
  • ligne 643 Senlis - Orry-la-Ville par la D 1017 et le centre de La Chapelle-en-Serval en dehors des heures de pointe, fonctionnant du lundi au vendredi à raison de 16 AR. Pendant les heures de pointe, des services semi-directs permettent de couvrir le trajet en 30 min[41].

Les autres lignes régulières concernant Senlis sont les lignes suivantes, fonctionnant principalement du lundi au samedi midi.

Panneau d'arrêt du « TUS ». L'arrêt « Tour de Ville » sur l'avenue du Maréchal-Foch est proche de la gare routière et directement en face de l'arrêt « Grand Cerf ».

Les autocars interurbains sont utilisés par 5,1 % des Senlisiens travaillant dans une autre commune de l'Oise, et par 16,6 % des Senlisiens travaillant dans une autre région[42] (à priori à Paris et sa proche banlieue, ou sur la plate-forme aéroportuaire de Roissy). La faible utilisation pour les déplacements intra-départementaux ne parle pas en faveur d'une adaptation de l'offre de transport en commun aux besoins des actifs, surtout que le faible niveau des tarifs représente en soi une incitation forte.

La desserte est complétée, en 2023, par les lignes 6221, 6222, 6223, 6224, 6421 et 6422 du réseau interurbain de l'Oise[43].

Lignes urbaines
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Bus TUS gratuit.

La desserte urbaine est baptisée Transport Urbain Senlisien (TUS) et fonctionne du lundi au samedi de h 30 à 20 h 0. Son utilisation est entièrement gratuite. Alors que le réseau était constitué de deux boucles aux itinéraires complexes jusqu'au 29 septembre 2012, un nouveau réseau simplifié avec une fréquence de desserte accrue est mis en place le 1er octobre 2012. Il se compose de deux lignes principales, les lignes régulières no 1 et 3 ; d'une ligne régulière à vocation scolaire portant le no 4 ; et d'une ligne de transport à la demande (appelée transport sur réservation (TSR)). En outre, les lignes départementales no 637 et no 645 reliant Senlis à Creil et Chantilly peuvent être utilisées gratuitement à l'intérieur de la commune, les horaires étant publiés comme ligne no 2. Au total, sans les services des lignes départementales, le TUS représente quarante-neuf aller-retour assurés du lundi au vendredi en période scolaire, et trente-deux allers-retours le samedi. Le nombre d'arrêts s'élève à vingt-quatre pour les lignes no 1 et 3 (dont trois desservis par les deux lignes), auxquels s'ajoutent neuf arrêts desservis uniquement par le TSR.

La ligne no 1 est une ligne nord-sud reliant les lycées et l'hôpital ainsi que le quartier de Brichebay au quartier Bonsecours, en passant par la gare. Du lundi au vendredi, cette ligne fonctionne toutes les 20 min aux heures de pointe et au minimum toutes les heures pendant le reste du temps, avec toutefois une coupure de deux heures l'après-midi. Le samedi, une desserte cadencée à l'heure est proposé. La ligne no 3 est une ligne ouest-est reliant le quartier du Val-d'Aunette à la zone industrielle et au centre commercial de Villevert, en passant par le centre-ville et la gare. Cinq arrêts ne sont desservis que par une partie des services. La fréquence est à peu près identique que sur la ligne no 1, sauf que la ligne no 3 fonctionne en continu[44].

Les autobus urbains sont utilisés par 3,7 % des Senlisiens travaillant à Senlis même, tandis que 42,2 % vont à pied, prennent un deux-roues ou n'ont pas à se déplacer[42].

La ligne R114 du réseau de bus Roissy Ouest dessert également Senlis mais uniquement en période scolaire[45].

Le service de transport à la demande Flexobus, mis en place par la communauté de communes de l'Aire Cantilienne, permet de relier gratuitement les communes de cette dernière à Senlis[46].

La plus ancienne attestation du nom de la ville antique est civitas Sulbanectium en 48[47] : la « cité des Sylvanectes », le peuple gaulois à l'origine de la cité et dont le nom est issu probablement du gaulois selvanos « possession, propriété », puis « troupeau »[48] qui s'est confondu plus tard avec le latin silvanus « de la forêt », suivi du suffixe gaulois -ecti. La cité est ensuite mentionnée au cours du Ier siècle[49] sous le nom d'Augustomagus Silvanectum, au Ier siècle (Pline l’Ancien)[47], le « marché d'Auguste des Sylvanectes ». La désignation Augustomagus disparaît à la fin du IVe siècle. Au Ve siècle, on trouve Civitas Silvanectum vers 400[47]. Au cours du VIe siècle, le nom évolue phonétiquement en de Silvanectis en 511[47], au VIIIe siècle Selnectensis en 770[47], forme semi-savante et devient ensuite Seenlys en 1066[47], et est enfin attesté sous la forme moderne Senlis en 1388[47],[50].

Préhistoire

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Arènes gallo-romaines du Ier ap. J.-C., situées au bout d'une impasse partant de la place des Arènes.

La préhistoire a laissé des vestiges sur le territoire communal de Senlis, des outils en pierre, des enceintes circulaires en forêt d'Halatte et les menhirs des Indrolles, découvertes par Amédée Margry en été 1869 sur la parcelle 296 dans cette même forêt. Non loin de la route du Chêne à l'Image se trouve un autre roche, la Pierre qui Corne percée de nombreux trous, qui pourrait être un menhir. À Chamant, existait une allée couverte disparue de nos jours[51].

Antiquité et haut Moyen Âge

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Les origines de Senlis en tant que ville remontent apparemment au IIe siècle[52] avant notre ère quand une tribu gauloise, les Silvanectes, réside dans les environs, sans que l'on sache s'ils possédaient un oppidum[53].

Vraisemblablement de fondation romaine, la ville est alors appelée Augustomagus — le « marché d'Auguste ». On y a trouvé les traces de temples, de domus et d'un édifice de spectacles antiques, ainsi que d'arènes[54], seul monument toujours existant de nos jours. Au IIIe siècle ou IVe siècle, Augustomagus s'entoure d'une muraille épaisse de quatre mètres et haute de sept à huit mètres, dotée de vingt-huit tours, pour faire face aux invasions barbares. La superficie enclose est de 6,38 ha[55], mais la ville s'étend bien au-delà de cette enceinte, comme le démontrent, par exemple, l'emplacement des Arènes et le réseau orthogonal de certaines rues. À la fin du IVe siècle, saint Rieul évangélise la contrée et devient le premier évêque de Senlis. Avec le traité d'Andelot en 587, Senlis est partagé entre Gontran Ier roi de Burgondie et son neveu Childebert II roi d'Austrasie, ce dernier gardant les deux tiers.

Moyen Âge central

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La première mention d'un comté de Senlis date de 823. Plusieurs indices montrent que le château royal existe au plus tard vers le milieu du IXe siècle : en 854, le trésor royal se trouve à Senlis, et Charles le Chauve a daté de nombreuses chartes de Senlis[d 1],[g 4],[c 1].

Le comte Bernard de Senlis n'ayant pas d'héritier, la ville entre dans les possessions d'Hugues Capet au plus tard en 981, où il aurait été élu roi par ses barons en 987 avant d'être sacré à Noyon. La construction de la première cathédrale de Senlis commence à la fin du Xe siècle[g 5],[56],[a 1]. Sous les Capétiens, Senlis est une ville royale, demeure des rois de France, d’Hugues Capet à Charles X.

Au XIe siècle, Senlis semble être une ville d'une certaine importance, avec son château royal, le siège d'un diocèse, une cathédrale, au moins trois autres églises paroissiales, trois abbayes, dont Saint-Vincent refondée en 1065 par Anne de Kiev. Un Concile s'y tint en mai 1048. La cathédrale Notre-Dame de Senlis nait à partir de 1154 sous l'impulsion du roi Louis VII[d 2],[g 6],[c 2]. En 1170, l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem établit une commanderie, un hôpital et une église à Senlis. Cet ordre était un gros propriétaire immobilier dans la ville, avec jusqu'à cent-trente maisons dans son actif, qui en partie existent toujours[g 7],[57].

Vestiges du château royal, vue depuis le parc.

Une charte communale est accordée à la ville en 1173 par le roi Louis VII, affranchissant les habitants de la ville et les soumettant à la justice de cette dernière, qui n'a plus de comptes à rendre qu'au roi directement. L'inconvénient est les redevances envers les différents seigneurs locaux dont la municipalité doit désormais s'acquitter afin qu'ils renoncent à leurs droits et respectent la charte. Le statut avantageux des habitants fait que des personnes venues d'ailleurs viennent s'y installer. Les affaires de la ville sont réglées par le maire et les magistrats municipaux ; la confirmation du roi n'est requise que dans des rares cas. Les maires de Senlis sont par ailleurs connus depuis 1184 en continu[58]. Sous Philippe-Auguste, la construction d'une nouvelle enceinte est entamée, entourant les principaux quartiers de la ville à son achèvement en 1287[d 3],[e 1]. En 1232, la chapelle Saint-Étienne est érigée en paroisse, et la ville en compte désormais huit[d 4],[g 8]. Comme symbole de sa liberté, Senlis dispose d'un beffroi, construction mince et élancée, haute de vingt-six mètres, implantée à l'angle de la place de la Halle avec la rue Saint-Jean (démolie en 1802)[d 5],[59].

Senlis connaît son apogée aux XIIe et XIIIe siècles. Elle vit du commerce de la laine, du cuir et de la fourrure. Une comparaison des plans de Senlis et de Paris au XIIIe siècle suggère que Senlis est alors plus grande que la capitale[60]. Plusieurs halles spécialisées témoignent d'une intense activité marchande. Les moulins à eau se multiplient sur la Nonette, avec une dizaine de l'abbaye de la Victoire jusqu'à Saint-Nicolas-d'Acy[f 1],[61]. La viticulture se développe, le sol sablonneux autour de la ville lui étant jugé favorable. Il paraît même que cette culture était la plus importante dans les environs immédiats de Senlis[e 2],[g 9]. Vers 1265, le bailliage de Senlis est créé, son territoire très vaste recouvre le Beauvaisis et le Vexin français[62].

Dès la fin du XIIe siècle, la situation financière de la commune devient préoccupante, avec des charges trop importantes, mais aussi des malversations récurrentes[63], et en 1319, la commune criblée de dettes est supprimée sur la demande de la majorité des habitants. Des attournés remplacent le maire, officiant sous l'autorité du bailli, mais élus annuellement par les habitants en assemblée générale. Dans les faits, fort peu de choses changent, sauf que la ville ne s'autogouverne plus que grâce à la tolérance du bailli qui ne veut pas s'occuper directement des affaires de la ville[64].

Bas Moyen Âge

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La bastion de la porte de Meaux, ajoutée aux remparts médiévaux en 1544.

Senlis se transforme de plus en plus d'une ville commerçante vers une agglomération d'établissements religieux, le nombre de monastères atteignant les six, sans compter les hôpitaux et les chapitres. Ces établissements occupent beaucoup de place (plus de 30 % de la superficie de la ville à la fin du XVIIe siècle) et rachètent des maisons de particuliers pour s'agrandir[e 3].

La Guerre de Cent Ans commence à se ressentir à Senlis avec la grande Jacquerie, et la ville est attaquée par les nobles le 11 juin 1358, mais les habitants se défendent avec succès[65],[c 3].

En septembre 1417, Senlis se fait persuader par le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, de rejoindre son camp. Fin 1417, les bourguignons prennent aisément possession de Senlis. L'année suivante, le roi Charles VI confie à Bernard VII d'Armagnac la mission de reconquérir la ville rebelle. Senlis est assiégé fin avril 1418 et accepte une reddition moyennant la livraison de six otages volontaires à l'armée attaquante. Mais le secours arrive à la dernière minute. En colère, d'Armagnac fait décapiter quatre otages, et les Bourguignons font de même avec vingt soldats des Armagnacs. Les armées se retirent. Les capitaines des Bourguignons rejoignent le camp du roi, clamant que s'ils ont combattu les Armagnacs, ils seraient toujours fidèles au roi ; tournant donc le dos à leur ancien chef Jean sans Peur qui de toute façon n'était pas présent lors des combats[66].

Ainsi, la paix peut s'installer à Senlis, toute relative, car autour de la ville, les troubles continuent. Pour fuir les impôts prélevés afin de financer sa reconstruction, de nombreux citoyens s'installent ailleurs. L'économie est ruinée, et les champs ne sont plus labourés. Début 1425, Senlis est rançonné par les Anglais[67]. Du 14 au 15 août 1429, la bataille de Montépilloy a lieu dans les environs[68]. La trêve entre Charles VII et le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, est signé en 1431 lors d'états généraux convoqués à Senlis[c 4].

En 1475, le traité de Senlis, appelé également « Paix de Senlis », est conclu par François II de Bretagne avec le roi de France Louis XI à l'abbaye royale Notre-Dame-de-la-Victoire près de Senlis.

En 1493, le roi Charles VIII, fils de Louis XI, signe le traité de Senlis avec le duc de Bourgogne Maximilien d'Autriche[69].

Époque moderne jusqu'à la Révolution

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Plan de Senlis en 1772, sans les faubourgs.
Borne rue du faubourg Saint-Martin, dont la fleur de Lys a été effacée.

Au XVIe siècle, Senlis assure un rôle judiciaire important, accueillant plusieurs juridictions, bailliage, élection, grenier à sel ou eaux et forêts[70]. Mais en 1582, la création du bailliage et présidial de Beauvais, puis les Guerres de Religion donnent un nouveau coup d'arrêt à son redressement. Les épidémies de peste à répétition — en 1564, 1580, 1582, 1583, 1584 et 1585 — mettent la ville à l'épreuve ; pendant le Moyen-Âge, il n'y avait eu qu'une seule épidémie, en 1334 - 1338[e 4],[71]. Durant les Guerres de religion, Senlis fait figure de modèle de concorde[72] malgré la présence de protestants et des voisins qui succombent à la violence (massacres à Paris et à Meaux en 1572). En 1567, la ville échappe de peu à une attaque par une armée composée de réformistes français et allemands qui campent à Saint-Denis, Creil et Beaumont-sur-Oise[c 5]. C'est en commençant par Senlis que Henri IV parvient progressivement à rallier la plupart des villes derrière lui, à plus forte raison depuis son abjuration du protestantisme le 25 juillet 1593, et vide la Ligue de sa substance[c 6],[73].

Durant trois siècles, jusqu'au dernier quart du XIXe siècle, Senlis subit un lent déclin, perdant son rayonnement économique et une part de sa population[74]. Les épidémies de peste avec leur influence néfaste sur le développement se poursuivent depuis 1564 jusqu'à la fin du XVIIe siècle et éclatent en 1624-1626, 1629-1630 ainsi qu'en 1694 et 1695. Le mal ne peut être endigué que par des mesures de quarantaine strictes et par des interdictions de se rendre à des villes où la peste sévit. Hormis ces taches d'ombre, les XVIIe et XVIIIe siècles sont une longue période de tranquillité et de paix, et jusqu'à la Révolution française, aucun événement d'envergure ne se produit[75],[e 4].

À partir de 1753, la rue Royale (l'actuelle rue de la République) est percée dans le cadre de la rectification de la route de Flandre[76] (la future RN 17, actuelle D 1017) et traverse la ville à l'est[77]. C'est le début du démantèlement des fortifications, car les brèches ouvertes dans l'enceinte par la nouvelle route ne sont pas refermées. La porte Saint-Rieul est également démolie, et les esplanades du futur cours Thoré-Montmorency sont aménagées comme promenades pour les habitants[78]. Des XVIIe et XVIIIe siècles, la ville a hérité un certain nombre d'hôtels particuliers, mais avec l'exception de la rue Royale, aucun aménagement urbain d'envergure n'est entrepris.

Le nombre d'habitants stagne autour des 4 672 recensés en 1765[79]. Le bailliage de Senlis comprend encore les châtellenies royales de Senlis, Compiègne, Creil, Pontoise, Chaumont-en-Vexin et la majeure partie du Vexin français[70]. Même si Senlis n'est plus une ville importante à la fin de l'Ancien Régime, elle est décrite comme très propre, avec des vastes maisons, presque toutes dotées d'un jardin. L'aisance y serait générale, on y mangerait des aliments d'une bonne qualité et l'on y jouirait d'une bonne santé, avec beaucoup de personnes atteignant un âge avancé[78].

Trois mois après la Révolution française, la loi martiale entre en application le . L'événement marquant de la fin de l'année est « l'attentat de Senlis » commis par l'horloger Billon contre un cortège de la Garde nationale, faisant deux morts et puis davantage de victimes encore avant son arrestation[d 6]. La période révolutionnaire voit la suppression du diocèse de Senlis et des établissements religieux, à l'exception de l'hôpital de la Charité[80] et de l'Hôtel-Dieu. Grâce à une municipalité libérale dans un premier temps, la cathédrale reste ouverte au culte catholique. Dans un deuxième temps, une nouvelle municipalité empreinte de zèle révolutionnaire s'installe, veillant toutefois au maintien de l'ordre, respectant les propriétés privées et évitant les débordements.

Sous la Convention nationale, cette situation change à partir du avec le début de la Terreur. La peur règne sous l'influence des dénonciations calomnieuses, et la crise économique se fait sentir. Des fêtes civiques sont ordonnées à maintes occasions en dépit de la pénurie en denrées de tout genre. La cathédrale est transformée en temple de la Raison en février 1794. Senlis doit nourrir des dizaines de milliers de soldats et leurs chevaux en passage. Au mois de mai, il n'y a plus de provisions que pour dix jours. La fête de l'Être suprême est toutefois pompeusement célébrée du 4 au 8 juin, avec l'inauguration d'un nouveau lieu de culte, la Sainte Montagne[81]. À la veille du Directoire, la situation se normalise à partir du mois de mai 1795[c 7].

Le XIXe siècle

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Au début du XIXe siècle, l'infrastructure de la ville est timidement modernisée. L'éclairage public est instauré en 1808, et la numérotation des maisons débute en 1815 puis est interrompue, pour n'être reprise qu'en 1837[c 8]. Mais avec les bulletins de victoire qui s'arrêtent, la crise morale puis économique s'installe en 1812. Fin mars 1814, la Campagne de France s'achève, mais non sans une dernière péripétie dans la région : Senlis est brièvement occupé par les Prussiens du 1er au 2 avril, sans subir des violences[b 1]. L'invasion se répète le 28 juin 1815 quand le maréchal Blücher séjourne pendant quelques jours dans les environs. Cette invasion durera jusqu'en début novembre, et la ville souffre des lourdes réquisitions, mais il n'y a pas de représailles[b 2].

Une usine de chicorée est ouverte dans l'ancien Hôtel-Dieu, ainsi que plus tard, une féculerie. Elles emploient jusqu'à cent, respectivement deux cents ouvriers. L'abbaye Saint-Vincent est transformée en filature de coton, donnant du travail jusqu'à cinq cents personnes, surtout femmes et enfants. Dans les environs, des carrières de calcaire pour la construction occupent un nombre important d'ouvriers. Huit fours à chaux sont actifs. Mais l'économie périclite bientôt de nouveau, et l'industrie textile disparaît progressivement ; seule l'industrie du cuir restant active[b 3],[c 9]. Les foires ont perdu leur ancien éclat, et des jusqu'à quatre foires annuelles, ne subsiste en 1835 que la foire Saint-Rieul, se tenant chaque printemps pendant huit jours à partir du 23 avril. Au propos des marchés, il est intéressant de signaler que les marchés hebdomadaires ont déjà lieu les mardi et vendredi, comme à l'époque actuelle[b 4]. La circulation routière est à son apogée en ce début de la Révolution industrielle ; de nombreux services de diligences, voitures de postes, messageries et roulages transitent par Senlis, et avec la circulation individuelle et les cavaliers qui s'y ajoutent, encombrent la rue Royale.

L'année 1832 marque les annales de Senlis pour son épidémie de choléra, touchant quatre cents personnes des deux sexes et de toutes classes et conditions sociales, faisant cent-quatre-vingt-huit victimes[b 5],[82]. L'année 1838 voit la naissance de l'Hôpital Général, actuel centre hospitalier, à l'emplacement du très ancien hôpital Saint-Lazare, dont la chapelle subsiste toujours[b 6].

Le Second Empire voit un brusque déclin de la circulation routière à Senlis, avec l'essor du chemin de fer débutant. Selon Félix Louat, c'est une « période d'atonie pour Senlis »[b 7]. Délaissé par le chemin de fer du Nord en raison de l'opposition de la municipalité à son passage, voulant protéger ses commerçants et industriels vivant de la route[83],[b 8], Senlis n'est reliée au chemin de fer qu'en 1862 par Chantilly puis par Crépy-en-Valois en 1870. Senlis reste une petite sous-préfecture provinciale, la plus petite de l'Oise, et perd son statut de centre régional[a 2],[b 8], fréquentée par la bonne société parisienne[a 3].

La guerre de 1870-71 apporte à Senlis la troisième invasion prussienne de ce XIXe siècle. Elle ne dure que vingt-quatre heures, aucune lutte n'ayant eu lieu à Senlis ou dans ses environs. Mais parfois, des troupes passent par la ville ou y séjournent. En 1871, la censure et les mesures de sécurité deviennent très contraignantes. L'attitude de la population reste très digne, et aucunes représailles ne sont à déplorer[b 9].

La proclamation de la Troisième République ne suscite pas d'émotion particulière à Senlis. Grâce aux efforts du conseil municipal, l'installation d'un régiment à Senlis est enfin obtenue en 1874. Il s'agit du 6e régiment de cuirassiers, qui prend quartier dans l'ancien relais de poste au faubourg Saint-Martin, aménagé en caserne, ainsi que dans l'annexe de l'ancien couvent des Carmes. Au bout de vingt ans, le 2e régiment de hussards avec siège à Meaux prend le relais[b 10].

Le XXe siècle

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Depuis une quinzaine d'années, Senlis a atteint les sept mille habitants et gardera cette taille jusqu'au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. La sécurité publique semble être facile à assurer à cette époque, puisque la police municipale ne compte qu'un agent en 1900 et deux agents à partir de 1901, ainsi que deux gardes champêtres[84]. Subsistent encore quelques activités économiques anciennes, comme notamment le lavage de laines, avec quatre laveries disparaissant vers 1914. Les métiers liés à la forêt, tels que bûcherons, charbonniers, négociants en bois et scieries, sont nombreux à Senlis[b 11].

Ruines de l'Hôtel du Nord.
Ruines de la gare de Senlis.

Au début de la Première Guerre mondiale, et plus précisément le 2 septembre 1914, Senlis subit les représailles allemandes en 1914 à la suite de tirs de l'arrière-garde française contre les troupes d'occupation : cent-dix maisons de la rue de République et de la rue Bellon sont incendiées, dont le palais de justice, ainsi que la gare. Par ailleurs, 6 otages sont fusillés dont le maire de la commune, Eugène Odent.

En juin 1918, un hôpital militaire fut créé dans la ville, en octobre 1918, le maréchal Foch établit son quartier général à l'hôtel Dufresnes et d'où il dirige les dernières opérations alliées. Puis, le 5e régiment de chasseurs à cheval emménage dans les casernes, en remplacement du 3e régiment de hussards.

Le , la ville reçoit la Croix de guerre avec citation pour les « mérites et souffrances » endurées pendant la guerre[a 4],[b 12].

La nouvelle municipalité encourage la fondation d'une société d'Habitation à bon marché au début des années 1920, finançant la construction de coquettes maisons ouvrières dans les faubourgs. En 1927, le 24e régiment de spahis marocains est le premier régiment colonial à prendre ses quartiers à Senlis. Les Spahis seront fidèles pendant trente-cinq ans à la ville, et un monument ainsi qu'un musée conserve leur mémoire vivante. Le 15 avril 1931, le nouveau bâtiment de l'hôpital général est inauguré ; c'est le principal aménagement dont bénéficie la ville dans l'entre-deux-guerres. Également au début des années 1930, le transport de voyageurs par autocar prend une nouvelle ampleur avec la création de deux services concurrents Senlis - Paris par la RN 17, par les sociétés Renault et Citroën[b 13]. Dès le , le trafic voyageur est supprimé de Senlis à Crépy-en-Valois[85].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, quelques combats ont lieu à l'entrée de la ville puis la ville est occupée pendant quatre années. Une Kreiskommandantur y est installée pendant quelque temps[86]. La commune est libérée par les troupes américaines en août 1944.

À partir des années 1950, le développement économique de l'agglomération parisienne, la création de l'autoroute du Nord qui dessert Senlis à partir décembre 1964 et enfin la mise en service de l'Aéroport Paris-Charles-de-Gaulle en 1974 apportent une conjoncture favorable au développement économique de la ville. De nouveaux quartiers sont créés dans les faubourgs pour une population en extension rapide. En 1969, une zone d'activité économique et commerciale est aménagée le long de l'autoroute du Nord. Plusieurs nouveaux établissements scolaires sont créés dont le lycée Hugues Capet en 1987. En 1962, l'institution de la loi Malraux sur la préservation du patrimoine permet la création d'un secteur sauvegardé de quarante-deux hectares dans la ville ancienne. Les maisons particulières et les monuments sont progressivement restaurés et quatre musées sont[a 5]. Le cadre ancien de la ville attire des artistes comme Georges Cziffra qui restaure l'ancienne église Saint-Frambourg, ainsi que les tournages cinématographiques, qui y trouvent un décor idéal proche de Paris pour des films comme "Le Roi de cœur" de Philippe de Broca dont l'action se passe en 1918.

Le 4 juin 2009 marque un tournant dans l'histoire récente de Senlis, notamment sur le plan économique : avec le départ définitif du 41e régiment de transmissions, la caserne « quartier Ordener » est dissoute[87], et Senlis cesse d'être une ville de garnison. En automne 2010, la mairie a présenté ses idées pour la reconversion du site laissé en friche, avec 11 ha de terrain et 22 000 m2 de bâtiments, sans compter des hangars dont la démolition est prévue. Il s'agirait essentiellement de transférer des institutions municipales sur l'ancienne caserne et d'y créer des logements[88].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

Elle était également depuis 1793 le chef-lieu du canton de Senlis[89]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur de ce canton, dont le nombre de communes est réduit de 17 à 14 communes.

La cité judiciaire de Senlis, qui réunit le tribunal de grande instance, le tribunal d'instance et le tribunal pour enfants, mise en service en 1981.

Senlis est le siège de plusieurs juridictions, regroupées dans la cité judiciaire située au nord du centre-ville, boulevard Pasteur. Ce complexe héberge les tribunaux suivants :

Concernant les autres juridictions, Senlis dépend[90] :

En tant que chef-lieu d'arrondissement, la ville accueille une filiale du Trésor public, localisée rue de la République[91]. Senlis dépend par ailleurs du centre des impôts, de la caisse d'allocations familiales et de la caisse primaire d'assurance maladie de Creil.

Intercommunalité

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Jusqu'au début de l'année 2009, Senlis appartenait à la Communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 communes.

À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[92], le préfet a décidé de dissoudre l'Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) le [93]. Treize communes ont souhaité se regrouper dans un nouvel EPCI appelé communauté de communes Cœur Sud Oise, créé par arrêté préfectoral du [94]. Parallèlement, il crée la Communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) autour de Senlis, avec les quatre autres communes souhaitant y participer que sont Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.

Orry-la-Ville, plutôt liée à Senlis, mais n'ayant aucune continuité avec la CCTF, s'est retrouvée isolée[95], et a rejoint la communauté de communes de l'aire cantilienne au 1er janvier 2014.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[96],[97], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[98].

Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[99], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[100], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais le siège[101].

Tendances politiques et résultats

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Les résultats des différentes élections depuis 2002 illustrent bien que Senlis est une ville bien ancrée à droite, avec un électorat donnant la préférence à la droite citoyenne, de sorte que deux listes différentes de ce courant peuvent se maintenir à un second tour dans certains cas. Les Verts et le Front national ont tous les deux une clientèle fidèle à Senlis, qui est pratiquement aussi importante que celle du Parti socialiste, très loin ici de son rôle de deuxième parti le plus important qu'il détient sur le plan national.

À l'issue des élections législatives de 2012, le député de la quatrième circonscription de l'Oise, Éric Woerth (UMP) est confirmé dans son mandat avec 59,23 % des suffrages au second tour. Son adversaire Patrick Canon d'Europe Écologie Les Verts recueille 40,77 % des voix, avec un taux d'expression de 50,57 % seulement. Au 1er tour, où le PS est déjà absent, les deux candidats précités obtenant respectivement 40,17 % et 27,24 %, suivis par Mylène Troszczynski du FN avec 20,77 %[102]. Au 1er tour des législatives de 2007, le taux d’expression des électeurs inscrits de Senlis est encore un peu plus élevé avec 53,9 %. Le député UMP de la circonscription, Éric Woerth, est confirmé avec 62,3 % des voix, si bien qu'il n'y a pas de 2e tour. Loin derrière lui, la candidate PS Martine Charles doit se contenter de 15,3 % des voix ; un seul autre candidat dépassant par ailleurs la barre des 5 %[103].

L'élection présidentielle de 2012 montre les mêmes tendances, puisque Nicolas Sarkozy obtient 39,62 % des suffrages au 1er tour, plus que le double de François Hollande avec 18,62 %, suivi de près par Marine Le Pen avec 18,48 %. Au 2e tour, le président sortant réunit 64,27 % des voix exprimées, 35,73 % revenant donc à François Hollande. Le taux de participation est de 79,02 % pour un taux d'expression de 75,05 %[104]. À la présidentielle de 2007, le taux d’expression est encore de 78,1 %, soit pratiquement deux fois plus que pour les élections régionales et européennes. Au 2e tour, Nicolas Sarkozy enregistre 67,9 % des suffrages, et Ségolène Royal 32,1 %. Au 1er tour, François Bayrou avait encore obtenu davantage de suffrages que la candidate du PS, avec 19,20 % par rapport à 16,6 %. Jean-Marie Le Pen du FN avait obtenu 10,2 %, occupant la quatrième place du classement[105].

Aux élections cantonales de mars 2011, quatre candidats de la droite dépassent les dix pour cent des suffrages lors du 1er tour, tandis que le candidat du PS, Jean-Mari Mariani, n'arrive qu'à la cinquième place avec 12,1 % des voix. Le 2e tour devient un duel entre le candidat UMP, Jérôme Bascher, et la candidate FN, Mylène Troszczynski. Les élections sont remportées par Jérôme Bascher avec 62,81 des voix, avec un taux d'expression extrêmement faible de 33,8 % ; 37,8 % des citoyens inscrits sur la liste électorale ayant voté, mais 4 % des inscrits ayant voté blanc ou nul[106].

Lors des élections régionales de 2010, 43,5 % des inscrits se sont exprimés au 2e tour : 50,3 % pour Caroline Cayeux (UMP, liste de la majorité présidentielle), 35,3 % pour Claude Gewerc (PS, liste des unions de la gauche), et 14,4 % pour Michel Guiniot (FN). Au 1er tour, les Verts avaient encore obtenu 14,0 %, plus que le FN avec 12,2 %[107]. Lors des précédentes élections régionales de 2004, le PS avait rencontré encore moins de succès, et l'avantage de l'UMP avait été plus importante à Senlis[108].

Les élections européennes de 2009, avec un très faible taux d’expression de 39,2 % à Senlis, montrent des résultats de plus ou près de dix pour cent pour quatre listes : Dominique Riquet (UMP) – 40,1 % ; Hélène Flautre (Verts) – 15,3 % ; Corinne Lepage (MoDem) - 9,83 % ; Gilles Pargneaux (PS) – 9,6 %[109]. En 2004, le taux d’expression fut encore plus faible, et les préférences des électeurs senlisiens n'allaient pas dans le même sens, puisque la candidate UMP Tokia Saïfi n'obtint que 24 %, les candidats PS et UDF obtenant respectivement 19,1 % et 17,8 %[110].

Aux élections municipales de 2008, deux listes de droite se sont disputé l'essentiel des suffrages, l'une représentant l'UMP, l'autre étant classée divers droite. La liste du PS s'est maintenue au 2e tour, mais n'a obtenu que 14,9 % des votes, par rapport à la liste de l'UMP avec 40,7 % et la liste divers droite avec 44,4 %, conduite par Jean-Christophe Canter élu maire de Senlis[111]. Il a démissionné fin 2010 après la mise sous tutelle de la commune en avril et sa mise en examen dans une affaire de marchés publics douteux et d'abus la carte bleue de la régie municipale[112]. De ce fait, des nouvelles élections ont dû être organisés les 16 et 23 janvier 2011, desquelles Pascale Loiseleur (divers droite - liste « Senlis Alternative ») est sortie vainqueur, avec 55,2 % des suffrages. Le maire sortant n'avait toutefois pas hésité de se représenter, obtenant tout de même 40,0 % des voix, ce qui est relativisé par le taux d'abstention de 48 %[113].

Administration municipale

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Après son échec à devenir la présidente de la nouvelle communauté de communes Senlis Sud Oise, Pascale Loiseleur prive de leurs délégations plusieurs maires-adjoints, membres de la majorité municipale suspectés de ne pas avoir votés pour elle au conseil communautaire, risquant ainsi de « fragiliser une majorité municipale déjà marquée par de précédents départs ou retraits de délégation[114] ».

Liste des maires

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L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Eugène Gazeau    
1945 1946 Étienne Audibert   Président d'Électricité de France (1947 → 1949)
1946 1953 Eugène Gazeau    
1953 1959 Jean Davidsen    
1959 1964 Jean Fretay    
1964 1971 Yves Carlier    
1971 1974 Jean-Émile Reymond    
1974 2008 Arthur Dehaine[115] RPR puis UMP Expert-comptable
Député de l'Oise (1976→ 1981 et 1986 → 2002)
Président de la CC Pays de Senlis (? → 2008)
2008 2010[116] Jean-Christophe Canter UMP Patron de presse
Président de la CC Pays de Senlis (2008 → 2010)
Démissionnaire
janvier 2011 En cours
(au 19 octobre 2021)
Pascale Loiseleur DVD Présidente de la CC des Trois Forêts (2014[117] → 2016)
Réélue pour le mandat 2014-2020
Réélue pour le mandat 2020-2026[118],[119]

Démocratie participative

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La ville dispose d'un conseil municipal des jeunes ouverts aux élèves des écoles élémentaires et collèges de la ville. Il est composé en 2011 de vingt-neuf de membres et organisé en quatre commissions: sports et loisirs, environnement, sécurité et solidarité[120].

Finances locales

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Cette sous-section présente la situation des finances communales de Senlis[Note 5].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Senlis s'établit à 30 346 000  en dépenses et 30 591 000  en recettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 6] se répartit en 24 978 000  de charges (1 481  par habitant) pour 26 380 000  de produits (1 564  par habitant), soit un solde de 1 402 000  (83  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 7] pour une somme de 11 025 000  (44 %), soit 654  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 641  par habitant en 2011 et un maximum de 654  par habitant en 2013 ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 8] pour un montant de 14 454 000  (55 %), soit 857  par habitant, ratio supérieur de 32 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (650  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 748  par habitant en 2010 et un maximum de 857  par habitant en 2013.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Senlis[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La section investissement[Note 9] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

  • des dépenses d'équipement[Note 10] pour une valeur de 3 472 000  (65 %), soit 206  par habitant, ratio inférieur de 54 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (450  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 124  par habitant en 2010 et un maximum de 296  par habitant en 2009 ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 11] pour une valeur de 1 894 000  (35 %), soit 112  par habitant, ratio supérieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (94  par habitant).

Les ressources en investissement de Senlis se répartissent principalement en[A2 4] :

  • fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de 594 000  (14 %), soit 35  par habitant, ratio inférieur de 10 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (39  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 18  par habitant en 2011 et un maximum de 100  par habitant en 2009 ;
  • subventions reçues pour un montant de 373 000  (9 %), soit 22  par habitant, ratio inférieur de 65 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (63  par habitant).

L'endettement de Senlis au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 12], l'annuité de la dette[Note 13] et sa capacité de désendettement[Note 14] :

  • l'encours de la dette pour une valeur totale de 17 157 000 , soit 1 017  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 989  par habitant en 2011 et un maximum de 1 242  par habitant en 2009[A2 5] ;
  • l'annuité de la dette pour une valeur de 2 341 000 , soit 139  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 136  par habitant en 2012 et un maximum de 173  par habitant en 2010[A2 5] ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de 2 140 000 , soit 127  par habitant, ratio inférieur de 31 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (183  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 114  par habitant en 2009 et un maximum de 195  par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 8 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 4 années en 2002 et un maximum élevé d'un montant de 20 années en 2008.

Politique environnementale

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La gestion des déchets est confiée à la Communauté de communes des Trois Forêts. Le tri sélectif concerne les emballages, les journaux / magazines et les déchets verts, qui sont collectés séparément des ordures ménagères. Aucune déchèterie n'existe sur le territoire de la Communauté de communes ; les déchèteries les plus proches étant situées à Barbery (7 km) et Creil (9 km)[121]. L'assainissement de l'eau, en liaison avec la distribution de l'eau potable, est confié par contrat d'affermage à la Société des Eaux et de l’Assainissement de l’Oise (SEAO), filiale du groupe Veolia[122].

Sur le plan de la protection de la nature et de l'environnement, Senlis est concerné par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1, quatre sites naturels classés et douze sites inscrits (dont cinq portent uniquement sur le patrimoine architectural et urbain). Les ZNIEFF sont celles du massif forestier d'Halatte (n° national 220005064, n° régional 60VAL102) et du massif forestier de Chantilly / Ermenonville[123].

Les sites classés sont ceux du domaine de Chantilly ; de la forêt d'Halatte et ses glacis agricoles ; des Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute-Pommeraie, clairière et butte de Saint-Christophe ; et du parc du château de Valgenceuse[124]. Les trois principaux sites naturels inscrits sont les promenades, remparts et leurs abords ; la vallée de la Nonette et la « plantation routière de l'avenue de Compiègne et les propriétés boisées situées de part et d’autre »[125]. Les quatre autres sites naturels inscrits sont les parcs du château royal et de trois hôtels particuliers : Hôtel Dufresne de Saint-Leu, hôtel Saint-Germain et pavillon Saint-Martin (voir le chapitre Monuments et sites touristiques).

Jumelages en vigueur en 2011 :

Coopération décentralisée :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[128],[Note 15].

En 2021, la commune comptait 15 255 habitants[Note 16], en évolution de +3,23 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 4294 3124 6654 6625 0665 0165 3205 7685 802
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 8815 8315 2295 3366 5456 8887 1277 1167 207
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 1157 1267 0066 4726 6737 2537 5496 7647 992
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 37111 16913 63914 51414 43916 32716 45215 84514 590
2021 - - - - - - - -
15 255--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[89] puis Insee à partir de 2006[129].)
Histogramme de l'évolution démographique

Senlis se démarque légèrement de la moyenne départementale en ce qui concerne les taux de natalité - 14,9 , et de mortalité - 6,8 , qui sont de 13,9  et de 7,6  respectivement dans l'Oise. Ce taux de natalité supérieur à moyenne laisse supposer une proportion importante de couples avec enfant, mais le contraire est le cas : il ne représentent que 28,5 % des ménages à Senlis, comparé à 35,8 % dans l'Oise. Toutefois, le nombre d’enfants par famille n’est pas plus élevé à Senlis qu’ailleurs, en ne regardant que les couples avec enfant : 81 % entre eux ont un ou deux enfants de moins de vingt-cinq ans, et seulement 2,5 % ont quatre enfants ou plus. En revanche, les ménages d’une personne seule sont d'autant plus nombreux à Senlis (33,5 %) que dans l'Oise (26,3 %), ce qui résulte peut-être de la proportion plus élevée de logements d’une ou deux pièces à Senlis (21,5 %) que dans l’Oise (13,2 %)[130].[Passage à actualiser]

Le recensement de la population de 2007 montre que 5 % des habitants de Senlis et 4 % des actifs ayant un emploi n'ont pas la nationalité française, et que 7,7 % des Senlisiens sont des immigrés[131]. À titre de comparaison, la commune de Creil compte 21,1 % d'étrangers parmi ses habitants, 15,6 % des actifs ayant un emploi y sont des étrangers, et 25,7 % des Creillois sont issus de l'immigration[132].[Passage à actualiser]

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 7 110 hommes pour 7 781 femmes, soit un taux de 52,25 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[133]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
8,0 
75-89 ans
9,8 
14,0 
60-74 ans
16,2 
21,5 
45-59 ans
20,8 
19,1 
30-44 ans
19,0 
17,1 
15-29 ans
14,5 
19,7 
0-14 ans
18,4 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[134]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Revenus et catégories socio-professionnelles

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La population active de Senlis est de 8 105 personnes, soit un taux d'activité de 76,0 % pour les habitants de quinze à soixante-quatorze ans qui étaient au nombre de 10 661 en 2007. (Rappelons que les élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés comptent aussi parmi la population inactive ; ils représentaient 9,0 % à Senlis en 2007.) Ce taux d'activité est légèrement supérieur à celui de l’Oise, qui est de 72,8 %. En 2007, la population active se répartissait comme suit selon les catégories socio-professionnelles:

Senlis - Population active selon la catégorie socio-professionnelle (y inclus les chômeurs)
et salaire net horaire moyen, données pour 2007

    Agriculteurs
exploitants
Artisans,
commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres et
professions
intellectuelles sup.
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers Ensemble
Senlis Part de la catégorie 0,1 % 3,5 % 22,2 % 24,7 % 30,7 % 18,3 % 100,00 %
Salaires dans la catégorie non renseigné non renseigné 31,70  14,80  10,30  10,10  16,60 
Oise Part de la catégorie 0,9 % 4,4 % 11,8 % 24,2 % 29,2 % 28,5 % 100,00 %
Salaires dans la catégorie non renseigné non renseigné 24,60  14,00  9,80  10,00  12,80 
Source des données : Insee[135]

Il est important de rappeler que les présentes données ne correspondent pas aux personnes travaillant à Senlis, mais aux actifs habitant Senlis, qu'ils travaillent dans la commune même ou ailleurs. - L'on constate que les cadres sont deux fois plus représentés à Senlis qu'ailleurs dans le département, au détriment des ouvriers. Les salaires dont bénéficient les Senlisiens dépassent la moyenne départementale pour toutes les catégories sauf pour les ouvriers ; pour le groupe des cadres, la différence du niveau de salaire est éclatante.

Ces différences se reflètent également dans le niveau de formation. En effet, seulement 23,3 % des Senlisiens non scolarisés de quinze ans ou plus n'ont aucun diplôme ou seulement l'ancien Certificat d'études primaires ; dans l’Oise, 34,6 % des habitants se trouvent dans cette situation. En même temps, 19,5 % des Senlisiens disposent d'un niveau supérieur au bac +2, niveau qu'atteignent seulement 8,7 % des habitants de l’Oise. En revanche, les détenteurs d’un CAP ou d’un BEP sont plus rares à Senlis (18,1 %) que dans l’ensemble du département (25,2 %), ce qui peut expliquer qu’en dépit d’un niveau de salaire au-dessus de la moyenne départementale, les ouvriers senlisiens ne gagnent pas davantage que leurs homologues des autres communes de l’Oise.

L'avenue d'Orion dans le quartier du Val d'Aunette, premier grand quartier à logements collectifs, construit pendant les années 1960.

La part des ménages non imposés était de 32,0 % en 2008, soit un cinquième moins que dans l’Oise, où ce chiffre atteint les 39,7 %. Au 31 décembre 2009, le nombre des chômeurs des catégories A, B et C était de 766, ce qui équivaut à un taux de chômage de 9,45 % par rapport au nombre des actifs recensés en 2007. Sur le plan départemental, ce même taux était alors de 13,2 % ; chômage structurel dans un département qui ne présentait qu’un indicateur de concentration d’emploi (rapport entre le nombre d’emplois et le nombre d’actifs) de 81,6 en 2007. Sur le plan du développement pluriannuel du chômage, Senlis ne se distingue pas de la tendance globale dans l’Oise, avec une baisse de 2004 à 2007 et une hausse depuis, et un chômage touchant largement plus les femmes que les hommes, et plus les jeunes jusqu’à vingt-cinq ans que les personnes de cinquante ans ou plus.

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 34 065 €[136].

Les retraités représentent 28,4 % de la population totale de Senlis, soit 1 927 personnes ; ce qui correspond à la situation globale dans l’Oise où les retraités représentent 29,4 % de la population. La différence est toutefois importante par rapport au département proche du Val-d'Oise, qui ne compte que 18,2 % de retraités, connu pour la jeunesse de sa population[137].

Enseignement

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L'école municipale Anne-de-Kiev, dans le faubourg des Arènes.

Senlis dépend de l'académie d'Amiens et constitue le siège d'une circonscription pédagogique. On compte les établissements d'enseignement public suivants[138] :

  • 7 écoles maternelles : Beauval, Orion, Péravi, Brichebay, L'Argilière, école du Centre, Anne-de-Kiev (depuis 2010, anciennement Val d'Aunette) ;
  • 5 écoles élémentaires : Beauval, Brichebay, L'Argilière, école du Centre, Anne-de-Kiev (depuis 2010, anciennement Val d'Aunette) ;
  • 2 collèges : collège Albéric Magnard (depuis 2010, anciennement Bon Secours) (450 élèves en 2023, 39 enseignants), collège de la Fontaine-des-Prés (589 élèves en 2008, 45 enseignants) ;
  • 1 lycée d'enseignement général et technologique : lycée Hugues Capet (1 003 élèves, 73 enseignants en 2018)[139] ;
  • 1 lycée professionnel : lycée Amyot d'Inville (649 élèves en 2008, 95 enseignants).

Plusieurs établissements privés catholiques sont implantés à Senlis[140] :

Centre hospitalier de Senlis, nouveau bâtiment de 2008, entrée principale.

Plusieurs établissements de santé sont installés dans la commune :

  • le centre hospitalier de Senlis : il est situé à l'emplacement d'une ancienne maladrerie fondée en 1025 par Robert Le Pieux qui est transformée en « hospice des pauvres enfermés » en 1651 puis en hôpital général en 1839 avec la fusion des divers établissements de santé de la ville. Un nouveau bâtiment a été mis en service en juin 2008 au bout de deux ans de travaux[141]. L'établissement actuel possède quatre cent quarante-huit lits répartis dans sept pôles, dont un service d'urgence. L'hôpital dispose d'un scanner et d'un IRM[142] ;
  • la polyclinique Saint-Joseph (rachetée par la clinique du Valois au 1er janvier 2009[143]) : comprend cinquante-neuf lits et possède douze spécialités médicales[144] ;
  • la clinique du Valois : établissement autonome du secteur privé ouvert en novembre 2007 dans l'enceinte du centre hospitalier. La clinique est spécialisée dans les soins apportés aux personnes âgées, et dispose de quarante lits en médecine et de quarante lits pour les soins de suite[145].

Outre les médecins recevant uniquement dans les consultations des hôpitaux et cliniques, cinquante-trois médecins spécialistes sont établis à Senlis, représentant toutes les spécialités de la médecine. Ce chiffre n'inclut pas les dix-huit chirurgiens-dentistes et orthodontistes. Le nombre des médecins généralistes est d'une vingtaine[146].

La gendarmerie de Senlis.

Senlis abrite le siège d'une compagnie de la Gendarmerie nationale dont dépendent les unités de Betz, Creil, Crépy-en-Valois, Nanteuil-le-Haudouin, Pont-Sainte-Maxence et Verberie. La compagnie est composée de cent-soixante-douze militaires au total. La brigade de Senlis comporte un poste permanent à cheval et une brigade canine. Senlis est également le siège d'une police autoroutière, affiliée à l'escadron départemental de sécurité routière de la Gendarmerie[147].

La ville dispose d'une police municipale, composée de dix-huit agents, chargée surtout de la surveillance des espaces publics et de faire respecter les arrêtés municipaux. Elle est dotée d'un pouvoir contraventionnel en matière d'urbanisme, de circulation, de stationnement, d'hygiène et de salubrité. La police municipale intègre une brigade canine et une brigade VTT[148].

Le centre de secours de Senlis, pour sa part, couvre un secteur de quinze communes autour de la ville pour le premier appel et douze communes pour les renforts. Il comprend soixante-huit sapeurs-pompiers, dont vingt-et-un sapeurs-pompiers professionnels et deux sapeurs-pompiers du Service de Santé et de Secours Médical. Ils ont effectué 2 106 sorties de secours en 2010, chiffre qui correspond à la moyenne des dernières années ; avec 211 missions ayant pour objet des incendies[149],[150].

La chapelle Saint-Lazare du centre hospitalier, en face de l'ancienne entrée, rue de la République. En cet endroit, une maladrerie a été fondée probablement en 1025, ancêtre direct de l'hôpital général puis du centre hospitalier.

La paroisse catholique Saint-Rieul regroupe dix-sept communes : outre Senlis, Rully, Montépilloy, Raray, Villers-Saint-Frambourg, Villeneuve-sur-Verberie, Brasseuse, Ognon, Borest, Fontaine-Chaalis, Montlognon, Chamant, Barbery, Mont-l'Évêque, Avilly-Saint-Léonard, Courteuil, Aumont-en-Halatte. Elles sont réparties en six communautés[151].

Quatre lieux sont encore utilisés à Senlis pour le culte catholique dans la commune :

Saint Rieul, patron de Senlis, avait jadis son église à Senlis, située au nord de la cathédrale, entre les rues Afforty, Saint-Rieul et cours Thoré-Montmorency, sur le terrain de l'actuelle école Notre-Dame ; ce fut l'une des huit églises paroissiales de Senlis, et la plus grande après la cathédrale. Elle fait partie des trois églises paroissiales disparues à la Révolution, avec Sainte-Geneviève et Saint-Étienne[g 10]. Les autres paroisses étaient Saint-Martin (jusqu'à la démolition de son église en 1589 lors de la guerre de la Ligue)[g 11], Saint-Hilaire (rattachée à Saint-Pierre en 1706), Saint-Pierre et Saint-Aignan.

Une communauté protestante évangélique est par ailleurs présente dans la commune[152].

Associations sportives
Le vélodrome Turquet de la Boisserie, nom du mécène qui permit sa construction en 1896, est le plus ancien encore en service en France. Il sert aussi de stade d'athlétisme. La piste est longue de 333,33 m.

La vie sportive de Senlis est animée par un grand nombre d'associations, au nombre d'une trentaine : « A.U.Q.S. », club d'Aïkido, « Amicale Laïque Senlisienne », « Amicale Pétanque de Senlis », « Association Rythmique de Senlis » (A.R.S.), « Association Sportive des Fours à Chaux », « Badminton Club Senlisien » (BCS), club de basket-ball, « Bei Long Quan » (Wushu), « Billard Club Senlisien », Centre Equestre de Senlis, « Cercle des Nageurs de Senlis », « Cercle d'Échecs de Senlis », « Compagnie d'Arc du Bastion de la Porte de Meaux », « Compagnie d'Arc du Montauban », Escrime « Les 3 Armes de Senlis », « Groupe Sportif Senlisien », « Gymnastique Féminine », « Haltérophilie-Musculation-Force athlétique-Culturisme », club de handball, club de judo, « L'Étoile de mer Senlisienne » (EDMS, club de plongée sous-marine affilié à la FFESSM), « Rugby-Club », « Shoto Karaté Senlis », Taekwondo PPW Senlis, « Tennis Club Municipal de Senlis », club de tennis de table, « Union Sportive Municipale Senlisienne » (USM) (football), « Vélo Club de Senlis », club de volley-ball[153].

La commune compte 4 426 licenciés dans 44 disciplines différentes. 14 équipes et 25 individuels jouent au niveau national, 16 équipes et 49 individuels jouent au niveau régional[154].

Équipements sportifs

La ville dispose de trois complexes sportifs qui regroupent plusieurs équipements. Le plus important, nommé « Yves Carlier », se trouve près du centre-ville, au nord-ouest. Ce complexe est également proche des faubourgs Val-d'Aunette et Villevert. Il comprend notamment le vélodrome Turquet de la Boisserie avec une piste d'athlétisme, une piscine couverte, un gymnase et trois courts de tennis couverts, ainsi qu'une salle d'escrime, une salle d'haltérophilie, une salle de tennis de table, des courts de tennis extérieurs et un skate-parc.

Un deuxième grand complexe se situe à l'extrémité sud de la ville, au quartier Brichebay. Il comprend également un gymnase, mais est orienté surtout vers le football (3 terrains), le rugby (2 terrains) et l'équitation, avec un centre équestre. Un parcours de santé extérieur a également été aménagé à Brichebay.

Le troisième complexe, nommé « les Trois Arches », se situe dans la zone industrielle et regroupe les salles pour les arts martiaux (judo, karaté, kung-fu). Il propose aussi une salle de gymnastique, mais pas de gymnase.

Quatre gymnases, autre ceux du complexe Yves-Carlier et de Brichebay, sont en outre réparties dans la ville : un près des lycées Hugues-Capet et Amyot-d'Inville ; un près du collège de la Fontaine-des-Prés à Villevert ; un près du collège Bon-Secours ; et un au quartier Val-d'Aunette, près de l'école primaire Anne-de-Kiev. L'école du Centre n'a aucun gymnase à proximité.

Senlis possède une piscine découverte, connue comme la piscine d'été, à l'est de la ville. Reste à mentionner les deux stands de tir à l'arc, qui ont par ailleurs plusieurs siècles d'existence, sur la bastion de la porte de Meaux (1619) et au pied de la tour du Jeu d'arc (1730)[155], où existe également un stand de tir sportif. Un deuxième stand de tir existe au nord-ouest de la ville, à l'endroit de l'ancien Clos de la Santé[156]. En conclusion, la plupart des sports peuvent être exercés à Senlis et chaque quartier dispose d'équipements sportifs, mais les équipements pour un même sport sont presque toujours concentrés en un unique endroit, exception faite des gymnases.

L'emploi à Senlis

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Le CETIM, avenue Félix-Louat.
Le centre de formation Proméo, avenue Étienne-Audibert.

En juin 2009[157], la dissolution du 41e régiment de transmissions a coûté plus de six cents emplois militaires et civils à la ville[158].

En 2007, les différents employeurs de Senlis, tous secteurs confondus, pourvoient 8 864 postes salariés, ce qui représente 3,67 % des postes salariés de l’ensemble du département de l’Oise. Le nombre de postes salariés dépasse la population active de la commune, 8 106 en 2007, de 9,4 %. Outre les postes salariés, ont été recensés 1 703 autres emplois (chefs d’entreprises ou indépendants notamment), si bien que le nombre d’emplois à Senlis dépasse de 30,4 % le nombre des actifs parmi les habitants. Ne tenant pas compte des chômeurs parmi les actifs, l’indicateur de concentration d’emploi atteint ainsi 141, comparé à 81,6 seulement sur le plan départemental.

Ces constats mettent en relief la fonction centrale et le dynamisme de l’économie de Senlis, qui contraste très fortement avec l’ensemble de l’Oise, département qui ne pourvoit que 281 243 emplois pour 384 922 actifs (qu’ils aient un emploi ou non). La fonction centrale de Senlis est également soulignée par la proportion extraordinaire des habitants travaillant dans la ville même : 42,6 % des actifs ont un emploi à Senlis par rapport aux 24,9 % des actifs du département de l’Oise travaillant dans leur commune de résidence. Cependant, comparé au chef-lieu de Beauvais, qui présente un indicateur de concentration d’emploi de 183,5 avec 72,8 % des habitants travaillant dans la ville même[159], ou à Compiègne[160], Senlis s’en sort moins bien. Comparé à Creil[161], considéré comme centre économique majeur de l’Oise, Senlis est mieux positionné (sans oublier qu’une comparaison avec la commune de Creil est problématique, car la ville forme une agglomération homogène avec trois autres communes, qu’il faut analyser dans son ensemble). En somme, Senlis ne peut être considéré comme étant particulièrement dépendant du bassin d'emploi de Paris et sa proche banlieue, mais du fait que de nombreuses petites communes voisines ont une importance économique négligeable, beaucoup de postes à Senlis sont occupés par des habitants des environs, si bien que 30,3 % des actifs senlisiens travaillent en Île-de-France ou dans une autre région.

Senlis comptait au total 886 entreprises et 1 305 établissements au 1er septembre 2009, soit 419 employeurs qui ne sont pas des entreprises (professions libérales, indépendants, succursales d’entreprises sises ailleurs, administrations et établissements publics)[162].

Structure de l’économie senlisienne

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La coopérative agricole Valfrance, avenue Georges-Clemenceau : silos et administration.

Quand on analyse l’importance des différents secteurs de l’économie à Senlis en fonction de leur contribution à l’emploi, l’on remarque que l’industrie est trois fois moins importante à Senlis que dans l’Oise (7,1 % contre 22,7 %). Le même constat s’impose pour le secteur de la construction (3,1 % contre 10,4 % des emplois dans l’Oise). Sur le plan du secteur tertiaire (hors fonction publique, enseignement, santé et action sociale), Senlis se démarque de la moyenne départementale avec 52,2 % des emplois dans ce secteur, qui ne contribue qu’à 39,0 % des emplois sur le plan départemental. Senlis ne détient pas tout à fait à tort sa réputation de ville administrative, puisque le secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale représente 37,2 % des emplois, par rapport à 30,3 % dans l’Oise. Quant au secteur primaire, il ne joue qu’un rôle marginal à Senlis, avec 0,5 % des postes salariés (1 % dans l’Oise), et l’agriculture proprement dite, limitée à la culture, ne disposait plus que de 184 ha de terres labourables en 2000 (encore 277 ha en 1988), soit 7,7 % du territoire communal.

Concernant la structure des établissements, ceux avec cent salariés ou plus pourvoient 50,6 % des postes salariés à Senlis, ce qui est davantage que dans l’Oise, avec 40,1 %. Les établissements de cinquante à quatre-vingt-dix-neuf salariés pourvoient 12,9 % des postes salariés à Senlis, ce qui correspond à la moyenne départementale, avec 13,0 %. Dans l’ensemble, les soixante-huit établissements d’au moins cinquante postes implantés à Senlis représentent seulement 5,2 % des établissements, mais correspondent à 62,4 % des postes.

Ce sont les établissements de vingt à quarante-neuf postes salariés qui se font plus rares à Senlis, avec 11,9 % des postes, comparés à 16,2 % des postes dans l’Oise. De même, les établissements de dix à dix-neuf postes ne pourvoient que 7,7 % des postes salariés à Senlis, comparé à 10,4 % dans l’Oise ; par ailleurs, les 684 salariés travaillant dans des établissements de cette taille à Senlis sont moins nombreux que les 732 indépendants et chefs d'entreprise. Curieusement, les salariés dans les petits établissements de moins de dix postes sont environ deux fois plus nombreux, et l’on peut faire le même constat pour l’Oise. Comme le démontre le tableau ci-dessous, les établissements de moins de dix salariés pourvoient trois emplois en moyenne)[162]. Alors que l’on peut constater les mêmes difficultés pour les petites entreprises de dépasser cette taille sur le plan départemental, les entreprises de dix à quarante-neuf postes semblent rencontrer des conditions moins favorables à Senlis, ce qui est vraisemblablement lié à la cherté de l’immobilier, car des surfaces d’implantation économique sont disponibles[163].

Le tableau ci-dessous présente le nombre d’établissements (entreprises et autres) implantés à Senlis, selon le secteur d’activité et la catégorie de taille de l’établissement. Le tableau indique également le nombre des postes salariés en dessous du nombre d’établissements[164].

Senlis - Nombre d'établissements actifs par secteur d'activité et par taille de l'établissement (selon le nombre de salariés)
Nombre de postes salariés par secteur d'activité et par taille de l'établissement - Nombre d'emplois par secteur d'activité

  Nombre
d'établissements
% Sans salariés 1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
100 salariés
ou plus
Nombre d'emplois
(salariés ou pas)
Agriculture, sylviculture et pêche 25 1,9 14
10
18 salariés
0
1
23 salariés
0
0
55
Industrie 44 3,4 15 14
42 salariés
6
75 salariés
6
187 salariés
0
3
328 salariés
647
Construction 73 5,6 37 30
90 salariés
5
63 salariés
0
0
1
120 salariés
310
Commerce et réparation auto 237 18,2 106
109
321 salariés
6
77 salariés
8
255 salariés
8
317 salariés
non rens.
1375 salariés
2 582
Transports et services divers 656 50,3 393
244
828 salariés
20
264 salariés
8
176 salariés
1
65 salariés
3
945 salariés
2 671
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 269 20,6 167 56
195 salariés
15
205 salariés
14
417 salariés
17
760 emplois
non rens.
1 718 salariés
3 462
TOTAL 1305 100,0 732 453
1 494 salariés
52
684 salariés
35
1 058 salariés
33
1 142 salariés
non rens.
4 486 salariés
9 596
Sources des données : Insee - au 31 décembre 2008[162]

Des 10 567 emplois à Senlis en 2007, 971 emplois échappent aux définitions statistiques du présent tableau, ne pouvant être attribués à des établissements.

Les entreprises

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Electrolux, avenue Félix-Louat : entrée principale.
Eurovoirie, avenue Eugène-Gazeau.

Les grandes entreprises de Senlis sont implantées pour la plupart dans la zone industrielle dans le triangle entre la RD 330 et la RD 1324, à l’est de la ville (60 entreprises environ). Elle a été aménagée à la fin des années 1960. S’y ajoute une zone d’activités tertiaires, la ZAC des Rouliers, créée en 1991 au carrefour de la RN 330 avec la RD 1324, dont la création fut un échec : l'on n'y trouve qu'un immeuble d'affaires vacant[165]. Finalement, deux entreprises du domaine du commerce sont implantées au nord de Villevert, au coude de la RD 1330 (déviation nord-est de Senlis) ; il s’agit du centre commercial Intermarché et d’Office Depot, anciennement Guilbert (fournitures de bureau, siège social)[163].

La commune héberge une unité de méthanisation agricole qui transforme des cultures intermédiaires à vocation énergétique et des déchets de l'industrie agroalimentaire en biométhane injecté dans le réseau de gaz naturel à raison de 200 Nm3/h[166].

Sur le plan de l’industrie, les principales entreprises présentes à Senlis sont :

Office Depot (fournitures de bureau)[167].

Electrolux (fabrication d’appareils électroménagers, distribution / commerce de gros pour le groupe et logistique, 870 salariés[168]),

Fermod (ferrures et accessoires pour l’industrie du froid, l’un des deux sites de production, 120 salariés[169]), et

Planet-Wattohm (systèmes de canalisations électriques, 115 salariés[170]).

S’y ajoute, dans le secteur de la construction, Arcelor construction France (constructions métalliques).

Sur le plan des services, il faut citer en premier lieu la SANEF (centre d'exploitation régional), employeur le plus important de Senlis du secteur privé[171], mais aussi le CETIM (Centre technique des industries mécaniques, direction générale) et le centre de formation professionnelle Proméo. D’autres entreprises importantes sont Electrolux (voir ci-dessus, pour les activités distribution et logistique), Keolis Oise (transport routier de voyageurs, siège de la filiale et centre d’exploitation, 220 salariés[172]), Valfrance (coopérative agricole, commerce de gros de produits agricoles, 130 salariés environ[173]) et Eurovoirie (entretien, distribution et location de camions-bennes à ordures, de balayeuses et de laveuses, siège social, près de 100 salariés).

Le secteur des services est également marqué par les quatre-vingt-deux commerces sur la commune (en 2007, sur les 237 établissements recensés par l’INSEE sur le domaine du commerce et de la réparation auto au 1er janvier 2009)[174]. Ces commerces sont essentiellement situés en centre-ville et dans le faubourg Saint-Martin, Senlis ayant échappé à la délocalisation des principales activités de commerce de détail vers de zones en dehors du centre-ville, avec la proximité de la zone commerciale régionale de Saint-Maximin (Oise) qui draine toutefois une partie de la clientèle senlisienne.

Sur le plan du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale, Senlis compte plusieurs établissements importants, dont en premier lieu le centre hospitalier de Senlis avec 1 000 emplois (personnels de santé et administratifs confondus)[175], et les différentes administrations que Senlis doit à sa fonction de chef-lieu d’arrondissement.

Recherche et innovation en biomimétique

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En 2015, alors qu'une cinquantaine d'entreprises seraient déjà engagées dans la biomimétique en France, avec près d'une centaine de projets de recherche en cours[176], un Centre européen d’excellence en biomimétisme (Ceebios) s'est implanté à Senlis. Il est présidé par Gilles Bœuf, président du Muséum national d'histoire naturelle, et vise à associer la recherche fondamentale d’État, la recherche appliquée, des entreprises et des ONG intéressées par le sujet, au sein d'un projet de développement économique et scientifique de cette science et technique émergente, en favorisant la transdisciplinarité[177]. Il organise aussi des formations. Il est organisé en quatre pôles (recherche, congrès / conférences, formation et Business Campus (ouvert aux startup, PME et TPE, avec des bureaux, services associés et centre de télétravail)[178].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Aux XIXe et XXe siècles, Senlis s'était fait une spécialité du « recyclage utilitaire » de ses anciens édifices religieux : église Saint-Pierre transformée en marché couvert, collégiale Saint-Frambourg convertie en atelier de réparation automobile, église Saint-Aignan utilisée comme théâtre puis comme cinéma, couvent des Carmes aménagé comme caserne… Certains de ces vénérables monuments ont depuis lors retrouvé une affectation plus conforme à leur valeur historique. D'autres se trouvent dans un état de dégradation ne permettant plus l'accueil du public sans que des travaux de restauration aient été engagés.

En raison de la richesse exceptionnelle du patrimoine de Senlis, le présent chapitre ne reprend que les monuments classés ou inscrits Monuments historiques, à l'exception toutefois de ceux qui ne sont pas ou seulement très partiellement visibles depuis le domaine public. Ces monuments sont traités dans un article détaillé, qui fournit également de plus amples informations sur les bâtiments décrits ci-dessous et ne possédant pas d'article consacré.

Monuments classés

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  • Cathédrale Notre-Dame[179] : édifiée aux XIIe et XIIIe siècles, c'est le plus important monument du Moyen Âge que renferme la cité. Cette petite cathédrale bâtie sur l'enceinte gallo-romaine fait partie du groupe des cathédrales du premier art gothique, sur le modèle de la basilique Saint-Denis. Son portail occidental du XIIe siècle possède la plus ancienne représentation du thème du Couronnement de la Vierge, qui a servi de modèle à de nombreux édifices postérieurs. Le portail méridional flamboyant du XVIe siècle, œuvre de Martin et Pierre Chambiges, marque l'évolution de l'art gothique. La haute flèche de l'édifice, de soixante-dix-huit mètres, la rend visible de loin à travers la plaine du Valois.
  • Ancienne bibliothèque du chapitre, devant le portail nord de la cathédrale[180] : étage à colombages au remplissage en briques rouges, construit sur la base de la tour no 2 de l'enceinte gallo-romaine, dite « tour de la Bibliothèque ». Contrairement à l'inscription sur la plaque, la bibliothèque a été construite entre 1390 et 1410 sous Pierre l'Orfèvre, et non en 1528.
  • Arènes gallo-romaines[181] : L'édifice de spectacle antique date du Ier siècle apr. J.-C. et mettait en scène des combats d'animaux essentiellement, mais également des spectacles de théâtre, danse et chant. L'arène forme une ellipse dont la longueur des axes est 34 m et 41 m, ce qui la classe parmi les petits exemplaires. Les gradins sont creusés dans la roche jusqu'à mi-hauteur, et prolongés par une structure en bois, permettaient de recevoir au minimum neuf mille spectateurs. L'abandon est intervenu au plus tard au début VIe siècle[a 6]. Des visites guidées sont proposées par l'Office de tourisme, le premier dimanche du mois de février à décembre[182].
  • Château royal et prieuré Saint-Maurice, impasse Beaume[183] : Le corps de logis et la chapelle Saint-Denis sont édifiés avant 1137. Les bâtiments sont remaniés plusieurs fois jusqu'au XVIe siècle, Henri IV étant le dernier roi à y résider[184]. Le prieuré voisin est fondé vers 1260 par Saint-Louis pour accueillir les reliques de Saint-Maurice. Le cloître est détruit au XVIIIe siècle et un logis pour le prieur est construit (actuel bâtiment du musée de la vénerie). Du prieuré d'origine, subsiste notamment le dortoir des moines avec une magnifique charpente qui date de l'époque autour de l'an 1500. Le parc avec les ruines du château royal se visite tous les jours sauf le mardi, aux mêmes heures que le musée de la Vénerie et le musée des Spahis (billet combiné uniquement)[185].
  • Ancienne abbaye Saint-Vincent, Rempart Bellevue[186] : relevée de ses ruines en 1065 par la reine Anne de Kiev et confiée aux moines génovéfains. En 1138, l'abbaye est rattachée à Saint-Victor de Paris, mais revient aux Génovéfains alors que le cardinal de La Rochefoucauld en est l'abbé commendataire. Les bâtiments sont reconstruits au XIIIe siècle puis au XVIIe siècle[g 12]. En 1791, l'abbaye est supprimée avec l'ensemble des établissements religieux de Senlis, et abrite un lycée privé depuis 1837[187]. L'église et le cloître sont ouverts à la visite les week-ends et pendant les vacances scolaires[188].
  • Église Saint-Aignan, rue de Beauvais (vestiges)[189] : construite dans la première moitié du XIe siècle, l'église est reprise au cours du XIIIe siècle. Elle est vendue comme bien national en 1792 et une partie de la nef est détruite en 1806. Le bâtiment a servi depuis comme théâtre, cinéma et espace culturel privé, mais est aujourd'hui désaffecté[a 7],[190] et ne se visite pas.
  • Collégiale Saint-Frambourg, place Saint-Frambourg[191] : Collégiale fondée par Adélaïde d'Aquitaine, épouse d'Hugues Capet, au Xe siècle, pour douze chanoines. L'église actuelle est construite à partir de 1169 et la nef achevé vers 1230. Vendue comme bien national en 1790, elle est transformée en Temple de la Raison, puis en manège en 1815 par l'armée prussienne. Elle sert ensuite de magasin, d'entrepôt et de garage. Le pianiste Georges Cziffra la rachète, la restaure et en fait un auditorium.
  • Ancienne église paroissiale Saint-Pierre place Saint-Pierre[192] : Sa construction s'échelonne entre du XIe siècle au XVIe siècle qui voit se construire la façade et la tour sud. Le bâtiment est vendu comme bien national en 1792, et a servi de marché couvert de 1881 à 1974, avant que la ville ne l'aménage comme salle polyvalente entre 1977 et 1979[a 8],[b 14],[193]. L'ancienne église a été rénovée entre 2009 et 2017[194].
  • Ancien palais épiscopal[195] : La chapelle dite du chancelier Guérin est construite vers 1214-1215. Le palais épiscopal proprement dit remonte à la fin du XVe siècle, la chapelle des Anges est aménagée avant 1515 dans une tour gallo-romaine, et une galerie Renaissance est aménagée entre 1526 et 1567. Le palais devient la propriété du Conseil de fabrique en 1791, et connaît simultanément de nombreux usages au XIXe siècle. En 1989, la ville de Senlis y ouvre son municipal d'art et d'archéologie[196],[a 9]. Le bâtiment est entièrement restauré entre 2007 et 2011. La réouverture était initialement prévue pour septembre 2010, mais les marchés publics n'ont pas été passés à temps, et aucune date d'ouverture précise n'est indiquée pour le moment[197].
  • Ancien hôpital de la Charité, rue de Meaux, rue de la Poterne et rue du Temple[198] : Le complexe a été construit successivement entre 1687 et 1752. L'église de l'hôpital, dans le style classique, fut consacrée le 5 septembre 1715. L'établissement se spécialisa dans les soins psychiatriques au cours du XVIIIe siècle, et acquit une renommée en ce domaine. Une dernière extension de l'hôpital fut achevée en 1771, avec une cour d'honneur sur la nouvelle rue Royale (rue de la République). La Révolution n'interrompit pas le fonctionnement de l'hôpital, qui ferma toutefois en 1833 à la suite de la fusion avec l'Hôpital Général de Senlis. Par la suite, il fut divisé entre plusieurs usages : école, prison, sous-préfecture, tribunal civil, musée municipal dans la chapelle de 1887 à 1956[80],[b 6]. Lors de la bataille de Senlis, le 2 septembre 1914, les bâtiments du palais de justice et de la sous-préfecture furent détruits ; ils seront reconstruits sous une forme simplifiée en 1973[a 10],[d 7]. Les bâtiments du XVIIIe siècle ont été transformés en logements jusqu'en 2011, la chapelle restant cependant vacante.
  • Hôtel du Haubergier - 27 rue Sainte-Geneviève / 20 rue du Haubergier[199] : Construit en 1522 pour un seigneur de Chantilly. Comme de nombreux hôtels de la ville, il est doté d'une tour hexagonale sur la façade arrière, qui abrite l'escalier en colimaçon desservant les étages. Elle a été partiellement reconstruite dans les années 1950, à la suite des dégâts occasionnés par un obus allemand en 1940[e 5]. De 1927[200], et racheté par la mairie en 1952 quand elle reçoit en don les collections[201] à 1981, le bâtiment a hébergé le musée d'archéologie, transféré ensuite dans l'ancien évêché[a 11].
  • Hôtel de Faucigny-Lucinge ou hôtel du Plat-d'Étain, 23 rue de Beauvais[202] : Cet hôtel particulier du XVIIIe siècle a été largement repris au XIXe siècle. Sa façade, non visible depuis la rue, comporte deux niveaux bien encadrés horizontalement par des corniches, tandis que la verticalité est soulignée par des pilastres en légère saillie. Des belles lucarnes aux frontons curvilignes rompent la monotonie des lignes droites[203],[a 12]. Sans illustration.

Monuments inscrits

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  • Enceinte gallo-romaine[204] : C'est l'une des mieux conservées de la Gaule du nord. Construite aux IIe siècle et IVe siècle, elle était longue de 840 m. Des vingt-huit tours, quinze subsistent de nos jours, parfois intégrées dans des bâtiments plus récents, tout comme l'enceinte elle-même. Les tours sont carrées vers l'intérieur de la ville et rondes vers l'extérieur. La muraille est haute de sept à huit mètres et épaisse de trois à quatre mètres. L'espace circonscrit par l'enceinte gallo-romaine s'appelle la cité et mesure 312 m de l'est à l'ouest et 242 m du nord au sud, avec une superficie de 6,38 ha. Deux puis trois portes donnaient accès à la cité, auxquelles s'ajoutent la poterne connue comme la fausse-porte qui existe toujours rue de la Treille[205],[d 8].
  • Enceinte médiévale[206] : Sa construction a commencé sous le roi Philippe-Auguste vers la fin du XIIe siècle, et son extension jusqu'à l'abbaye Saint-Vincent en 1287 marque son achèvement, mais des améliorations sont encore apportées au système défensif de Senlis pendant les siècles qui suivent. Jusqu'au début du XVe siècle, les portes de la ville restent au nombre de quatre, sans compter la poterne des Tisserands, qui subsiste toujours contrairement aux portes. Sous le règne de Louis XI, entre 1465 et 1480, les fortifications sont améliorées, faisant de Senlis une place forte de premier ordre. Au début du XVIe siècle, les reconstructions reprennent, et de grands ouvrages sont ensuite exécutés à partir de 1544 sous Jean-François de La Rocque de Roberval, dont la bastion de la porte de Meaux. Après les dommages subis pendant les guerres de religion et notamment pendant le siège de Senlis de mai 1589, une ultime campagne de construction est entamée, terminée le 16 juin 1598 et apportant six nouveaux éperons et la plate-forme du Montauban. La démolition des fortifications médiévales entre la porte aux Ânes et la porte Bellon commence en 1805 et continue jusqu'en 1837 (démolition de la porte de Compiègne) . Au sud et à l'est, les remparts subsistent : boulevard des Otages, rempart Bellevue, rempart de l'Escalade, mais les portes et toutes les tours sauf une (près de la porte aux Ânes) sont également démolies[b 15],[d 9],[e 1],[a 13]. Des vestiges restent de la porte de Meaux, inscrits au titre des monuments historiques le 5 avril 1930[207].
  • Hôtel Raoul de Vermandois, place du parvis Notre-Dame[208] : il aurait été construit pour Raoul Ier de Vermandois, mais ne fut achevé qu'après sa mort en 1152. Toutefois, les parties les plus anciennes de l'actuelle maison ne semblent pas remonter avant le XIVe siècle. L'étage et la tourelle avec son escalier à vis sont construits au XVIe siècle. Côté jardin, subsistent le mur de la cité et l'une des vingt-huit tours[e 6]. La ville achète la maison en 1976[a 14], et installe un petit musée d'histoire au rez-de-chaussée en 1989.
  • Hôtel des Trois-Pots, 33 rue du Châtel[209] : mentionné des 1292, c'est un ancien manoir devenu plus tard hôtel de voyageurs, connu aussi comme l'hôtel du [petit] Pot d'estaing. Le petit enseigne en pierre sculptée est toujours visible. Au XVIe siècle, le bâtiment a été remanié, recevant une façade de briques, en ligne brisée avec des chaînes de pierre en bossage. Dans les caves sur deux niveaux, subsistent des chapiteaux sculptés des XIIIe et XIVe siècles[d 10].
  • Ancien hôtel-Dieu de Gallande, 26 rue du Châtel[210] : fondé en 1223 par le seigneur de Gallande pour remplacer l'hôpital dans le faubourg Saint-Martin. Pouvant accueillir deux douzaines de malades, il était desservi par des Augustines, aidées par des sœurs laïques, l'administration étant toutefois assurés par des frères. En 1696, les sœurs de Saint Vincent de Paul prennent le relais. Ainsi, l'hospice fonctionne jusqu'en 1792, mais la Révolution fait d'énormes dégâts par la suite et ne laisse subsister que les murs et la chapelle de 1503, dont les voûtes sont toutefois détruites[e 7]; aujourd'hui, c'est la caisse d'épargne. Dépourvue de mur vers le sud, l'on peut apercevoir depuis la salle des guichets l'ancienne chapelle, qui était en même temps le domicile des malades[211].
  • Hôtel des Trois-Morts, 15 rue du Châtel[212] : ancien siège de la chancellerie. Dans la grande salle, se tenait l'assemblée de la ville, par exemple en 1417[a 15],[d 11].
  • Hôtel de la Chancellerie ou ancien hôtel d’Hérivaux, 23 rue de la Chancellerie[213] : Il tient son appellation de Henri de Marle, nommé chancelier de France le 8 août 1413 et assassiné cinq ans plus tard. Construite entièrement en pierre, l'hôtel comporte deux étages et est bâti à l'arrière sur l'enceinte gallo-romaine. Sous les pignons, les façades sont fonctionnelles et présentent plus ou moins leur aspect d'origine après la récente restauration, tandis que la façade principale sur la rue se veut représentative. Elle a été remaniée selon le goût de la Renaissance, avec des pilastres ioniques au premier étage et corinthiens au second, et encadrée par deux tours hexagonales[d 12].
  • Hôtel de ville, rue de Beauvais / rue du Châtel[214] : rebâti et agrandi par annexion de la halle des bouchers à la suite d'une décision du 3 novembre 1495, l'on voit toujours qu'il se compose de bâtiments distincts. Sa substance date essentiellement de la fin du XVe siècle, avec notamment la façade sur la rue de Beauvais, mais aussi du Moyen Âge et du XVIIIe siècle (1753-1767), quand la façade à l'angle des deux rues a été remaniée. À l'intérieur, peu d'éléments visibles du passé ont survécu aux modifications et modernisations successives, hormis la tour d'escalier polygonale[e 8], une ancienne cour intérieure et certains détails.
  • Couvent des carmes, 4 rue Vieille de Paris[215] : Fondé en 1303 par l'ordre des Bonshommes et vendu aux Carmes déchaussés en 1641, qui entreprennent sa reconstruction. Le portail de l'église Notre-Dame de la Charité de 1303 (aucun lien avec l'hôpital de la Charité) est entièrement rebâti. D'une architecture simple et élégante, l'église à nef unique mesure vingt-cinq mètres sur dix, et son chœur est pentagonal. Le clocher a été abattu en 1792 après de la vente du couvent comme bien national. Après des décennies d'un entretien déficient, l'édifice menace aujourd'hui ruine, contrairement aux bâtiments conventuels, qui ont été réhabilités en logements[a 16],[d 13].
  • Ancien couvent de la Présentation, rue de Meaux[216] : dernier établissement religieux fondé à Senlis sous l'Ancien Régime, en 1628-29. La construction de l'église commence en 1639, située rue de Meaux, à l'angle avec la rue de la Tournelle Saint-Vincent. Les religieuses vivaient sous la règle de saint Augustin et tenaient une pension de jeunes filles, ainsi qu'une école de filles gratuite[g 13],[b 16]. La chapelle et deux côtés du cloître du couvent de la Présentation sont détruits à la Révolution. Outre le bâtiment en L connu comme le « quartier Saint-Louis », subsistent notamment des bâtiments de service avec les anciennes cuisines, etc., et l'ancienne école au nord de la rue de Meaux, séparée du couvent proprement dit par cette rue, avec le jardin donnant sur la rue des Bordeaux.
  • Hôtel de Rasse de Saint-Simon, rue Bellon[217] : nommé ainsi d'après la Maison de Rouvroy de Saint-Simon, liée à la seigneurie de Rasse. Construit en 1522, l'hôtel proprement dit est un bâtiment de peu de caractère, contrairement au haut mur d'enceinte avec son portail. Le mur est orné de pilastres, de médaillons et de consoles renversées dans le style de la Renaissance, avec des motifs variés[d 14].
  • Ancienne gare, avenue du maréchal de Lattre de Tassigny[218] : construite dans un style néorenaissance anglo-normand par l'architecte Gustave Umbdenstock en 1922, elle remplaçait l'ancienne gare incendiée par les Allemands le 2 septembre 1914. Elle accueille la maison de l'emploi depuis 2007.
  • Ancien séminaire, rue / place Saint-Pierre et place André-Malraux[219] : consenti par la ville en 1664, il est établi tout d'abord dans le presbytère de Saint-Pierre[220], qui est remplacé par le bâtiment actuel en 1711. Le séminaire fonctionne jusqu'à la Révolution et accueille aujourd'hui la bibliothèque municipale[e 9],[g 14],[a 17],[b 14],[221]. L'aile sud où se situe l'entrée n'a cependant aucun rapport avec le séminaire ; le rez-de-chaussée est l'ancien bureau de poste du dernier quart du XIXe siècle, et les étages ont été rajoutés à partir de 1973.
  • Ancienne chantrerie Saint Rieul ou hôtel des Tournelles, 2 rue Afforty[222] : Cette solide maison à un étage porte les caractéristiques de l'architecture du XIVe siècle, mais la façade principale sur la rue Afforty a perdu ses ouvertures d'origine au cours du XVIIIe siècle. La tourelle ronde du XVIe siècle comporte un deuxième étage et est construite à quelques mètres de distance du corps de logis. Une galerie, dont la façade sur le jardin est construite en colombages, la relie à la maison. À l'intérieur, sont à signaler les caves gothiques et la salle capitulaire avec son unique pilier central[d 15].
  • Hôtel de Cornouailles ou de la Marine, 4 rue du Chat Haret[223] : reconstruite au XVIIe siècle à la place d'une habitation médiévale ayant appartenu à Nicolas de Corno[u]ailles, chanoine de Notre-Dame, de 1626 à sa mort. La famille de Cornouailles, d'origine anglaise, était établie à Senlis depuis 1475. Ses armes surmontent l'entrée du corps de logis. Ensuite, l'hôtel est entré dans la famille Saint-Gobert par héritage, qui le garda jusqu'en 1762. Pendant la première moitié du XXe siècle, c'était la demeure du maire Félix Louat (maire de 1930 à 1941)[224]. Dans l'histoire de la maison, l'on ne trouve aucune référence expliquant le sobriquet hôtel de la Marine.

Autres monuments

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  • Chapelle de l'ancienne clinique Saint-Joseph, place Saint-Joseph ;
  • Chapelle du château les Maroseaux, avenue de Chantilly.

Sites et monuments en périphérie de la commune

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  • Domaine de Valgenceuse, à l'est de la ville. Terrasse bordant la rivière La Nonette avec sa balustrade en pierre, les statues et leurs socles : classement par arrêté du 10 août 1942. Façades et toitures du château et de l'orangerie ; parc, y compris le miroir d'eau : inscription par arrêté du 27 février 1992. Les parties du domaine du parc et la rivière de la Nonette dans sa portion traversant le domaine, comme élément constitutif du parc historique : inscription par arrêté du 17 juin 2016[225].
  • Abbaye de la Victoire, chemin de Villemetrie : restes de l'abbaye : inscription par arrêté du 14 mai 1927. Vestiges de l'église et son sol archéologique ; façades et toitures du corps principal sud de la ferme, de l'ensemble du bâtiment nord et de son cellier médiéval ; décors peints du bâtiment sud de la ferme, pavillon de l'Anguillière : inscription par arrêté du 28 juin 1989[226].Cette abbaye fut construite à l'endroit où, en juillet 1214, se rencontrèrent un messager de Philippe Auguste allant annoncer la victoire de Bouvines à son fils Louis, et un messager allant annoncer au roi la victoire de Louis à La Roche-aux-Moines contre le roi d'Angleterre Jean sans Terre.
Le musée de la Vénerie.

Senlis possède quatre musées dont deux labellisés musées de France :

  • le musée d'art et d'archéologie (inauguré pour la première fois le 10 juin 1867[227]). En juillet 2007, il ferme pour de lourds travaux de restauration et de réaménagement, qui durent finalement cinq ans au lieu des dix-huit mois initialement prévus[228]. La réouverture est célébrée le 23 juin 2012[229]. Le musée occupe l'ancien évêché à côté de la cathédrale ;
  • le musée de la Vénerie (inauguré le 12 octobre 1935 dans la chapelle de la Charité et le 5 septembre 1958 dans son domicile actuel, le logis du prieur de l'ancien prieuré Saint-Maurice[230]), unique musée de son genre en Europe ;
  • le musée des Spahis, situé en face de l'Office du tourisme ;
  • le musée de l'hôtel de Vermandois, consacré à l'histoire de la ville et de la cathédrale, fermé au public depuis avril 2007[231].

Festivals et événements

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En 1972 sont créés les Rendez-vous de septembre. Cette manifestation culturelle rendait la ville piétonne le temps d'un week-end de septembre les années impaires, laissant découvrir au public les jardins et les hôtels particuliers cachés derrière les portes-cochères. Elle inspira les journées du Patrimoine à l'échelle nationale. La dernière édition a eu lieu en 2007, le maire Jean-Christophe Canter souhaitant faire l'économie des dépenses qui y étaient liées pour la ville[232]. Toutefois, le concept continue de vivre sous la forme des journées du Patrimoine, le dernier week-end d'été.

Le salon du jardin, vers le mois d'avril, et le Marché de Noël se tiennent tous les ans autour de l'église Saint-Pierre.

Le cinéma Jeanne-d'Arc

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Senlis ne possède qu'une seule salle de cinéma, la salle « Jeanne d'Arc » classée Art et Essai en 2007, comptant deux cent vingt-sept places. Elle est gérée par l'« association Salle Jeanne d'Arc » et propose une programmation particulièrement variée, six jours sur sept, avec deux à trois séances par jour. Une large place est donnée aux films en version originale et au cinéma d'auteur. Le jeudi, la salle accueille des représentations théâtrales, des concerts, des conférences et divers spectacles. Le tarif n'a pas été augmenté depuis 2003[233].

La Société d'histoire et d'archéologie de Senlis

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Le docteur en médecine Jean-Baptiste Voillemier, né en 1787 à Chaumont (Haute-Marne) et décédé en avril 1865, fut le président fondateur du Comité Archéologique de Senlis.

La société savante de Senlis et de son arrondissement s'est constituée le 29 novembre 1862 au collège Saint-Vincent de Senlis, autour d'un médecin et d'un enseignant (Jean-Baptiste Voillemier et l'abbé Fortuné Magne) sous le nom de Comité archéologique de Senlis. À l'origine, le comité n'est qu'une simple branche locale de la Société des Antiquaires de Picardie (fondée en 1836) qui possède déjà des antennes à Beauvais et Noyon. Comme le laissent entendre ses publications et sa devise (Antiquam Exquiere Matrem : retrouver la mère antique), le terme d'archéologie est entendu dans un sens très large, s'étendant sur toute la recherche historique. Le premier article de son règlement définit ses missions : « Le Comité archéologique de Senlis se propose de rechercher, découvrir et conserver les monuments historiques et les œuvres d'art qui intéressent la ville de Senlis et ses environs ». Dès le début 1864, le comité compte soixante-quatorze membres[234]. Les membres sont, pendant les trente premières décennies, uniquement masculins. Les ecclésiastiques et notables sont particulièrement actifs dans les premiers temps de la recherche historique ; ils représentent en effet les principales classes sociales ayant effectué des études universitaires. Une fois par an, le Comité publie un volume de ses Comptes-rendus et mémoires regroupant les comptes-rendus des réunions mensuelles de l'année passée, ainsi qu'une sélection des études historiques élaborées par les membres, ayant passé au préalable l'examen critique d'un comité de lecture. Ce sont les mémoires, dont la plupart sont conformes aux règles de la recherche scientifique.

Le périodique annuel du Comité atteint, jusqu'à la Première Guerre mondiale, un nombre de pages rarement en dessous des deux cents, et s'approchant des cinq cents pour les meilleures années. C'est là l'un des héritages que nous laissent les premières générations de chercheurs, les autres étant la découverte des "Arènes", amphithéâtre gallo-romain, le 2 février 1865 par son membre Félix Vernois suivi de leur achat par le Comité[235], ainsi que le rassemblement d'une partie considérable de la collection du Musée d'art et d'archéologie de Senlis, issu du musée du Comité dans l'ancien Éveché[236] puis dans le logis du Haubergier. Autour de 1900, le Comité archéologique est très dynamique, avec près de cent-cinquante membres, et le bulletin parait tous les ans jusqu'à l'éclatement de la Première Guerre Mondiale, avec six exceptions seulement. En 1919, l'association prend le nom de Société d'histoire et d'archéologie de Senlis[237]. Tandis que le nombre des adhérents ne décroît pas, les finances de la Société ne permettent plus que la publication d'un bulletin bisannuel, puis trisannuel pendant les années 1930, et les mémoires se réduisent à de brefs résumés d'un petit nombre d'études, voire disparaissent. Cette situation empire encore dans l'après-guerre, quand le bulletin se réduit à un mince cahier aux caractères minuscules, avec des études dépassant rarement les deux pages. Ce n'est qu'au cours des années 1970, avec la renaissance d'une conscience pour la valeur du patrimoine historique, que la publication se régularise et prend de nouveau une certaine importance. Les Comptes-rendus et mémoires paraissent tous les deux ans depuis 1998[238]. En 2012, la Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis a fêté son 150e anniversaire, ce qui en fait une des plus anciennes sociétés savantes de France. Cet événement a été fêté lors du colloque organisé sur les lieux mêmes de sa naissance, au cœur de l'ancienne abbaye Saint-Vincent, au cours duquel a été évoqué le rôle de la Société dans les domaines des fouilles archéologiques, de la recherche universitaire, de l'édition, des musées, de la vie sociale… Une exposition, coorganisée avec la Bibliothèque Municipale, a pu présenter les trésors méconnus des archives et de la bibliothèque de la Société. La reconnaissance de son rôle primordial dans l'enrichissement des collections s'est traduite par une signalétique particulière intégrée aux cartels du Musée d'Art et d'Archéologie entièrement rénové et qui signale les objets provenant de la société.

Bibliothèque municipale

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Installée depuis le XIXe siècle dans le bâtiment de l'ancien grand séminaire de Senlis, elle offre tous les services modernes d'un établissement de lecture publique multi-supports. Mais son originalité réside dans l'importance des fonds patrimoniaux conservés dans ses murs. Issue des confiscations des biens ecclésiastiques et des émigrés sous la Révolution française, un important fonds de livres anciens (env. 10 000 volumes) constitue un remarquable ensemble[239].

Senlis dans la littérature

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  • Le baron André du Mesnil de Maricourt (* 4 décembre 1874 à Senlis - † 16 novembre 1945 à Senlis), archiviste-paléographe et historien senlisien, a consacré une bonne partie de son œuvre à Senlis. Son recueil de nouvelles inspirées par l'histoire de Senlis, paru en 1930-31 en deux volumes intitulés En flânant dans Senlis[240] et Nouvelles flâneries dans Senlis & alentour[241] a connu un certain retentissement. Le premier volume a par ailleurs été illustré par Charles-Jean Hallo. La nouvelle Le mystère de la rue Saint-Yves-à-l'Argent a été rééditée par la Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis en 1970[242]. De Maricourt a publié des biographies et mémoires de plusieurs personnes, dont son propre journal tenu pendant la Première Guerre mondiale : Le Drame de Senlis : journal d'un témoin avant, pendant, après août-décembre 1914[243], deux volumes sur le maréchal Foch, qu'il fréquentait, ou une biographie de l'abbé Prévost[244].
  • Gérard de Nerval a évoqué Senlis à plusieurs reprises dans son œuvre, notamment dans La Bohême galante (chapitre IX : Un jour à Senlis[245]) ; Les Filles du Feu : « Angélique » (sixième lettre[246]) et « Sylvie » ; Promenades et souvenirs (chapitre VIII : « Chantilly »[247]).
  • Edouard Cœurdevey, dans ses Carnets de guerre 14-18, décrit les destructions allemandes dont il est témoin en visitant Senlis le 6 juin 1915[248]. Le 8 juin 1918, il évoque « Senlis bondé d'Annamites… »[249].
  • Jean Anouilh a écrit Le Rendez-vous de Senlis, pièce de théâtre créée au théâtre de l'Atelier à Paris le 30 janvier 1941. Elle fait partie des Pièces roses avec Humulus le Muet (1932), Le Bal des voleurs (1938) et Léocadia (1940). C'est l'histoire de Georges, riche mais qui rejette son milieu corrompu, qui séduit Isabelle, une pure jeune fille. De peur de la décevoir, il cache son origine sociale. Il engage et fait répéter, pour une soirée, un couple de comédiens qui joueront le rôle de parents « idéaux ».
  • Alexandre Dumas fils fait se dérouler une de ses toutes premières nouvelles Césarine à Valgenceuse (1848).

Senlis au cinéma

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Le cadre historique de Senlis, aux ruelles anciennes pavées, ainsi que la proximité de Paris ont fait de la ville un grand lieu de tournages cinématographiques[250]. On peut citer :

Senlis et la philatélie

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  • En 1958, un timbre de 15 f. gris-bleu et bleu, représentant la Cathédrale de Senlis est émis par la poste et porte la référence YT 1165[252].

Personnalités liées à la commune

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Personnalités nées à Senlis

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Personnalités vivant ou ayant vécu à Senlis

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Héraldique

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Armes de Senlis

Les armes de Senlis se blasonnent ainsi : De gueules au pal d'or.

Devise : IGNE ET SANGUINE MEO VICTORIAM GENUI (J’ai obtenu la victoire par le feu et par mon sang)[256]

Bibliographie

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  • Thierry Amalou, Une concorde urbaine : Senlis au temps des réformes (vers 1520 - vers 1580), Limoges, Presses universitaires de Limoges (PULIM), , 438 p. (ISBN 978-2-84287-437-7, présentation en ligne).
  • Marcel Aubert, Senlis : Volume 25 de Petites monographies des grands édifices de la France, Paris, Henri Laurens, , 144 p. (lire en ligne [PDF])
  • Jean-Paul Besse, Senlis dans l'histoire, 987-1987, Senlis, Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, , 155 p. (ISBN 978-2-9502707-0-2)
  • J.F. Broisse, Recherches historiques sur la ville de Senlis, Senlis, Imprimerie de Desmarets, , 242 p. (lire en ligne)
  • Geneviève Boquet, Senlis à l'époque révolutionnaire 1789-1799, Senlis, Autoédition, , 258 p. (ISBN 2-9504000-0-0)
  • Comité Archéologique de Senlis (jusqu'en 1918) / Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires (périodique), parution annuelle depuis 1862 jusqu'en 1913 sauf exceptions, bis- ou trisannuelle depuis, l'année de parution étant l'année suivant l'année / les années de référence, lieu de parution : Senlis ; (ISSN 1162-8820) Consulter sur Gallica - années 1862-1939. Nota : les sujets traités concernent l'ensemble de l'arrondissement de Senlis.
  • Martine Divet et Association philatélique senlisienne, Senlis au fil des ans : Les cartes postales témoignent, Saint-Ouen-l'Aumône, éditions du Valhermeil, , 190 p. (ISBN 978-2-35467-033-7)
  • Marc Durand, La muraille antique de Senlis : Tours et détours senlisiens, Beauvais, GEMOB (les mémoires du GEMOB, tome XIX), , 102 p.
  • Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, Beauvais, GEMOB, 2004 (réédition revue, corrigée et augmentée), 170 p. (ISSN 1255-0078)
  • Paul Combaz, Senlis à travers les siècles, Senlis, Imprimeries Réunies de Senlis, , 365 p.
  • Jules Flammermont, Histoire des institutions municipales de Senlis : Bibliothèque de l'École des Hautes Études, 45e fascicule, Paris, F. Vieweg, , 328 p. (lire en ligne)
  • Jacques Fontaine et Anne Fontaine, Senlis, berceau de la France, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, , 92 p. (ISBN 2-7369-0009-X)
  • Michel Lequoy, Maisons et enseignes de Senlis du XIVe au XVIIIe siècle, Imprimeries Réunies de Senlis, 1984-88 (5 vol.), 2753 p.
  • Félix Louat, Histoire de la Ville de Senlis, Imprimeries Réunies de Senlis (réédition : Le livre d'histoire), 1931 et 1944 (réédition 2004), 240 p. (ISBN 978-2-84373-441-0, lire en ligne)
  • Fortuné Magne, Abbaye Royale de Saint-Vincent à Senlis : Histoire et description, Paris, Zodiaque, 1836 (réédition 1860), 142 p. (lire en ligne)
  • Thérèse-Paule Martin, Connaître et aimer Senlis, El autor, , 230 p.
  • Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, Senlis, Imprimerie & lithographie Ernest Payen, , 764 p. (lire en ligne)
  • Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale : 2de partie : Autour de la forêt », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94,‎  ; 119 p.
  • Casimir Vatin et Ernest Dupuis, Senlis : Récits historiques, Senlis, Imprimerie & lithographie Ernest Payen, , 356 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Senlis comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Senlis. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  6. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
  7. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  8. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  9. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  10. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  11. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  12. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  13. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  14. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Senlis.
  15. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  16. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

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Autres sources

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  3. Cf. « Composition de l'Unité urbaine », sur INSEE (consulté le ).
  4. Cf. « Dossier statistique de l'Aire urbaine de Senlis », sur INSEE (consulté le ).
  5. Robert de Hesseln, Dictionnaire Universel de la France, Volume sixième, Paris, , p. 232 :

    « Senlis, petite ville du Valois, dans la Haute-Picardie »

  6. Cf. carte du duché de Valois dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1885, Imprimérie d'Eugène Dufresne, Senlis 1886, 206 p., planche I après page 50 et annotations p. 49-51.
  7. Cf. « Résumé statistique national (fichier Excel) », sur statistiques-locales.insee.fr (consulté le ) sur le site « INSEE », sur le site de l'Insee.
  8. « Communes limitrophes de Senlis » sur Géoportail.
  9. Cf. « Notice de la carte géologique de Senlis au 1/50 000e, XXIV-12 », sur brgm.fr (consulté le ) et la feuille Senlis de la carte géologique imprimée 1/50 000e du BRGM.
  10. Cf. Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, Topographie médicale de Senlis en 1785, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1912, Imprimerie d'E. Vignon fils, Senlis 1913, p. 102-103.
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  21. « Les risques naturels »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur Préfecture de l'Oise (consulté le ), notamment p. 42 et 61.
  22. Cf. BGRM et DDE de l'Oise, Inventaire des mouvements de terrain et cavités de l’arrondissement de Senlis (Oise), rapport final BRGM/RP-56608-FR, octobre 2008, 67 p. ; p. 3, 29-32 et 59-60.
  23. Cf. « Les risques près de chez moi : Senlis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  24. Il a été détruit lors du siège de 1418, malgré sa protection par un fossé, et possédait une église paroissiale, démolie en 1589 pour les besoins de la défense contre les Ligueurs. Il ne fait donc pas de doute que ce faubourg date du Moyen Âge.
  25. Mentionnée dès 1204 comme Villaviridis.
  26. Reines est ici dérivée d'araines, orthographe appliquée au mot arènes à une époque reculée, quand l'existence des arènes avait été oubliée. Cf. Amédée Margry, La vallée de la Nonette, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-Rendus et Mémoires, année 1877, Imprimerie d'Ernest Payen, Senlis 1878, p. 348-350 ; Lire sur Gallica.
  27. Il s'y trouvait déjà une église avant 1232, érigée en église paroissiale cette année-là. L'église et le faubourg ont été détruits lors de la guerre de la Ligue, en mai 1589, par les troupes des Ligueurs commandés par le duc d'Aumale. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 4e partie, op. cit., p. 157.
  28. Bien que l'INSEE ne définit pas d'autres catégories qu'appartements et maisons, 0,4 % des logements ne sont ni des appartements, ni des maisons en 2007, et pour 1999, ce taux était même de 2,7 %.
  29. Source pour l'ensemble des données: « Senlis (60612 - Commune), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, juin 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 12-13 ; et « Oise (60 - Département), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, juin 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 13-14.
  30. Cf. Alfred Driard, Senlis sous l'Ancien Régime : Travaux publics, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1900-01, Imprimerie Eugène Dufresne, Senlis 1902, 35 p. (p. 54-88) ; p. 55 ; Lire sur Gallica.
  31. « Décret no 2006-1342 du 6 novembre 2006 relatif au transfert aux collectivités territoriales des services ou parties de services déconcentrés du ministère des transports, de l’équipement, du tourisme et de la mer pour l’exercice des compétences en matière de routes nationales transférées », sur legifrance.gouv.fr.
  32. Communiqué de presse : Senlis, le 23 septembre 2005, Sanef, partenaire exclusif des Rendez-Vous de Septembre de Senlis sur le site de SANEF
  33. Voir à ce sujet les nombreuses publications de Léon Caudel du Comité archéologique de Senlis, dans les Comptes-rendus et Mémoires des années 1860 et 1870, à consulter sur Gallica. Un bon résumé se trouve dans Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 4e partie, op. cit., p. 140-148.
  34. Cf. « Compétences - cadre de vie - voies de circulation douces », sur Communauté de Communes des Trois Forêts (site officiel) (consulté le ).
  35. Cf. « Histoire de la ligne », sur patrick.serou.free.fr (consulté le ). La fermeture au trafic de marchandises intervient en 1960 entre Chantilly et Saint-Firmin, cette dernière gare restant desservie depuis Senlis et Ormoy-Villers jusqu'en 1971.
  36. Cf. article de Victor Fortunato dans le quotidien régional Le Parisien du jeudi 24 juillet 2003.
  37. Cf. « Réseau interurbain de l'Oise », sur oise-mobilite.fr (consulté le ).
  38. Cf. « Le Sud de l’Oise confié à Keolis pour 12 ans »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur keolis.com (consulté le ). Jusqu'au 31 décembre 2008, Keolis Oise n'avait exploité qu'une partie des lignes de ce réseau, entre Senlis, Chantilly, Orry-la-Ville et Creil, ainsi qu'entre Chantilly et ces deux dernières villes.
  39. Cf. « Tarifs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur oise-mobilite.fr (consulté le ).
  40. « Tarifs Réseau Oise », sur oise-mobilite.fr (consulté le ).
  41. a et b Cf. les fiches horaires des lignes accessibles via le moteur de recherche sur le site Oise-Mobilité.
  42. a et b Cf. « Commune : Senlis - 60612 ; NAV2A - Population active de 15 ans ou plus ayant un emploi par sexe, lieu de travail et moyen de transport - Niveau agrégé », sur recensement.insee.fr (consulté le ).
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  47. a b c d e f et g Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 539.
  48. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 270.
  49. Par Ptolémée. Cf. Amédée de Caix de Saint-Aymour, Mémoire sur l'origine de la ville et du nom de Senlis, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1863, Senlis 1864, 352 p. ; p. 5 ; Lire sur Gallica. Ernest Nègre mentionne en 48, mais ne cite pas sa source ou le nom de l'auteur.
  50. Cf. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , 708 p. (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne), p. 157 - n° 2522 et Jules Flammermont, Étymologie de Senlis, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1876, Senlis 1877, 206 p. ; p. 3-5 ; Lire sur Gallica.
  51. Cf. Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1869-71, Imprimerie d’Ernest Payen, Senlis 1872, 216 p., p. XXXVII-XXXIX ; Lire sur Gallica.
  52. Cf. Amédée de Caix de Saint-Aymour, Mémoire sur l'origine de la ville et du nom de Senlis, op. cit., p. 5-13.
  53. Cf. Marc Durand, « Senlis antique », Revue archéologique de Picardie, Senlis, no 16 « Numéro spécial »,‎ , p. 179-185 (ISSN 2104-3914, lire en ligne).
  54. Cf. Georges Matherat, De quelques découvertes récentes concernant les antiquités de Senlis, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1937-39, Imprimeries Réunies de Senlis, Senlis 1940, p. 1-15 ; (lire sur Gallica).
  55. Cf. Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C. (Collection Hespérides), Éd. Errance, Paris 2006, (ISBN 2-87772-331-3), p. 21 et Adrien Blanchet, Les enceintes romaines de la Gaule: étude sur l'origine d'un grand nombre de villes françaises, G. Monfort, Paris 1907, 356 p. ; p. 112-116 ; Lire en ligne.
  56. Cf. Jules Flammermont, Histoire des institutions municipales de Senlis (Bibliothèque de l'École des Hautes Études, 45e fascicule), Paris, F. Vieweg, 1881, 328 p. ; p. 2 ; Lire sur Gallica.
  57. Cf. Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1937-1939, Senlis 1940, 190 p. ; contributions de René Benard, p. XXXIII, XL, XLIX, LIV, LVIII, LXII, LXVIII, LXXVI, LXXXII ; Lire sur Gallica.
  58. Cf. Jules Flammermont, Histoire des institutions municipales de Senlis, op. cit., p. 3-17 ; et Amédée Margry, Tableau chronologique des maires de la commune de Senlis depuis son établissement, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1878, Senlis 1879, 372 p. ; p. 213-253 ; Lire sur Gallica.
  59. Cf. Jules Flammermont, Beffroy de Senlis, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1875, Senlis 1876, 454 p. ; p. XCI-XCII ; et Amédée de Caix de Saint-Aymour, Le Beffroi de Senlis : Essai de restitution, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1892, Senlis 1893, 208 p. ; p. 16-23 et 24-37 ; Lire sur Gallica.
  60. Cf. Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1868, Senlis 1869, 248 p. ; p. XLV ; Lire sur Gallica.
  61. Cf. Amédée Margry, Moulin de St-Vincent ou de St-Étienne, suivi de Légende du plan ci-joint de la vallée de la Nonette, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1877, Senlis 1878, 498 p. ; p. 229-331 ; Lire sur Gallica.
  62. Cf. Chanoine Afforty, Baillis : Observations sur les baillis et Baillis de Senlis (transcription du texte original par Amédée Margry), dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1881, Senlis 1882, 380 p. ; p. 1-119 ; Lire sur Gallica ; et Amédée Margry, Nouvelles recherches sur les origines des Grandes Baillies Royales, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1897-98, Senlis 1899, 318 p. ; p. 105-156 ; Lire sur Gallica. Les quatre suites du travail paraissent dans les volumes : 1902 (p. 102-185), 1905 (p. 141-212), 1906 (p. 195-268) et 1908 (p. 181-273). Cette volumineuse étude de Margry porte sur les bailliages et les baillies en général.
  63. Cf. Jules Flammermont, Histoire des institutions municipales de Senlis, op. cit., p. 22-23.
  64. Cf. Jules Flammermont, Histoire des institutions municipales de Senlis, op. cit., p. 39-66.
  65. Cf. Jules Flammermont, Sur la date du soulèvement des Jacques et de l'attaque de la ville de Senlis par les nobles, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1876, 206 p. ; p. 7-10 ; Lire sur Gallica.
  66. Cf. Casimir Vatin, Siège de Senlis - 1418, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1866, 266 p. ; p. 3-21 ; Lire sur Gallica.
  67. Cf. Casimir Vatin, Siège de Senlis - 1418, op. cit., p. 21-31.
  68. Cf. Amédée Margry, Jeanne d’Arc et Senlis, 1429-1431, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1914-16, Senlis 1917, 290 p. ; p. 154-202 ; Lire sur Gallica ; et Casimir Vatin, Combat sous Senlis entre Charles VII et les Anglais 1429, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1866, 266 p. ; p. 41-47 ; Lire sur Gallica.
  69. Manuscrits de l'Institut de France - Calames, « Publication de la paix de Senlis ; 23 mai 1493 », sur calames.abes.fr (consulté le ).
  70. a et b Cf. Ernest Dupuis, Senlis : Monographie - guide, Imprimerie administrative et commerciale, Senlis 1895, 34 p. ; p. 15 ; Lire en ligne.
  71. Bulletin municipal Senlis Ensemble, no 256, octobre 2010, 8 p. ; p. 4 ; Lire en ligne.
  72. Cf. Thierry Amalou, Une concorde urbaine. Senlis au temps des réformes (vers 1520 - vers 1580), Presses universitaires de Limoges (PULIM), Limoges 2007, 438 p, (ISBN 978-2-84287-437-7) ; Lire en extraits sur Google livres.
  73. Cf. Henri-Louis Duclos (abbé), Histoire de Royaumont : Sa fondation par Saint-Louis et son influence sur la France, Tome Second, Ch. Douniol, Paris 1867, 800 p. ; p. 133-44 et 158 Lire sur Google livres.
  74. Cf. Alfred Driard, L'industrie à Senlis sous l'Ancien Régime, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1899, Senlis 1900, 320 p., p. 215 ; Lire sur Gallica. Comme le précise l'auteur, les documents sur cette activité économique manquent pour l'époque de son apogée.
  75. Cf. Alfred Driard, Une épidémie à Senlis sous Louis XIII, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1899, 320 p. ; p. 46-84 ; Lire sur Gallica.
  76. Appellation utilisée localement, mais appliquée sur de différents axes routiers quittant Paris en direction du nord et du nord-est (RN 2, RN 16, RN 17…).
  77. Cf. Alfred Driard, Senlis sous l’ancien régime : Travaux publics, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1900-1901, Senlis 1902, 336 p. ; p. 54-88 ; Lire sur Gallica. L'on y trouve tous les détails quant aux problèmes liés aux expropriations et dédommagements que la construction de cette route entraîna, avec la démolition inéluctable de nombreuses maisons.
  78. a et b Cf. Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, Topographie médicale de Senlis en 1785, op. cit., p. 103.
  79. Cf. Alfred Driard, Senlis sous l'Ancien Régime : le dénombrement de 1765, op. cit., p. 269-296. L'on y trouve la répartition de la population entre adultes, filles, garçons et domestiques, ainsi qu'entre états.
  80. a et b Cf. Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, années 1925-26, Senlis 1927, p. LXXVIII et LXXXI ; années 1936-39, p. XLIII, Eugène Müller, Guide dans les rues et environs de Senlis, Imprimerie Ernest Payen, Senlis 1887, 142 p. ; p. 69 et 134 ; et Anonyme, Senlis - ses curiosités, ses monuments, ses environs, Office de tourisme de Senlis, Senlis ca. 1908-10, 56 p. ; p. 30.
  81. Cf. Amédée Margry, Senlis sous la Terreur (1er août 1793 – 14 octobre 1794), dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1907, Senlis 1908, 350 p. ; p. 1-109 ;Lire sur Gallica.
  82. Cf. Société d'Histoire et d'archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, années 1931-33, Senlis 1934, 290 p. ; p. XCVII-XCVIII ; Lire en ligne.
  83. Cf. Alfred Driard, Senlis sous l’ancien régime : Travaux publics, op. cit., p. 77.
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  85. Cf. Marc Gayda, André Jacquot, Patricia Laederich, Pierre Laederich Histoire du réseau ferroviaire français, Éditions de l’Ormet, Valignat (03) 1996, (ISBN 2-906575-22-4), p. 188.
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  87. Cf. le bulletin municipal Senlis Ensemble, no 243, juillet-août 2009, 12 p. ; p. 2 ; Lire en ligne. Dans un premier temps, le 41e RT a été dissous parallèlement, mais il a été recréé un an plus tard, le 1er juillet 2010, à Douai (59).
  88. Cf. le bulletin municipal Senlis Ensemble, no 257, novembre 2010, 8 p. ; p. 1 ; Lire en ligne.
  89. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  90. Cf. « Liste des juridictions concernant Senlis », sur Ministère de la Justice (consulté le ).
  91. Cf. « Annuaire de la trésorerie générale de l'Oise »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur site de la préfecture de l'Oise (consulté le ).
  92. « Les maires rebelles montent au créneau », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  93. « Le préfet dissout la communauté de communes », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  94. Hervé Sénamaud, « La nouvelle donne de l’intercommunalité », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  95. « La nouvelle donne de l'intercommunalité : Deux regroupements de communes sont en train de se former sur le périmètre de l'ancien Pays de Senlis, victime d'une scission », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  96. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  97. « Cœur Sud Oise fait de la résistance sur la coopération intercommunale », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne)
  98. « Nouveau Schéma départemental de Coopération Intercommunale » [PDF], Signature de l'arrêté approuvant le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 24-25.
  99. « Oise : voici le nouveau schéma départemental finalisé », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne).
  100. « Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
  101. « Arrêté préfectoral du 14 novembre 2016 portant création de la communauté de communes Senlis Sud Oise issue de la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de l'Oise,‎ , p. 48-55 (lire en ligne).
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  105. Cf. « Résultats des élections Présidentielles 2007 », sur Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  106. Cf. « Élections cantonales 2011 - Senlis », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  107. Cf. « Résultat des élections Régionales 2010 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  108. Cf. « Résultat des élections Régionales 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  109. Cf. « Résultats des élections Européennes 2009 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  110. Cf. « Résultats des élections Européennes 2004 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  111. Cf. « Résultats élections municipales & cantonales 2008 - Senlis 60300 », sur elections.leparisien.fr (consulté le ).
  112. Cf. « Jeudi 15 avril 2010 - SENLIS (60) - Jean-Christophe Canter devra-t-il démissionner ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur courrier-picard.fr (consulté le ).
  113. Cf. « Mardi 25 janvier 2011 - SENLIS - Et Pascale Loiseleur s'est envolée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur courrier-picard.fr (consulté le ).
  114. Hervé Sénamaud, « Senlis : pour Pascale Loiseleur, la vengeance est un plat qui se mange chaud », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  115. Julien Heyligen, « Arthur Dehaine, maire de Senlis pendant 34 ans, est décédé : Élu de 1974 à 2008, l’élu a profondément marqué la ville de son empreinte. Malade depuis plusieurs années, il s’est éteint à l’hôpital de la commune », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  116. « A Senlis, des municipales anticipées en janvier 2011 après la démission massive d’élus : Des élections municipales anticipées se tiendront à Senlis (Oise) les 16 et 23 janvier après la démission de 19 élus sur fond de mise en cause du maire, Jean-Christophe Canter (UMP), dans une enquête sur l'attribution de marchés publics, a-t-on appris jeudi de sources officielles. », La Gazette des communes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  117. « L'intercommunalité va à Loiseleur », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  118. « Senlis : Pascale Loiseleur (SE) réélue », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  119. « Pascale Loiseleur confirme », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  120. Cf. le bulletin municipal Senlis Ensemble, no 239, mars 2009, 12 p. ; p. 3 ; Lire en ligne et « Conseil Municipal des Jeunes », sur Ville de Senlis (site officiel) (consulté le ).
  121. Cf. « Gestion des déchets », sur ville-senlis.fr (consulté le ).
  122. Cf. « Eau et assainissement », sur ville-senlis.fr (consulté le ).
  123. Cf. « Présentation de la znieff MASSIF FORESTIER D'HALATTE », sur 160.92.130.81 et sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie », sur 160.92.130.81 (consulté le ).
  124. « Domaine de Chantilly » [PDF], sur 160.92.130.81, « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles », sur 160.92.130.81, « Forêts d'Ermenonville, de Pontarme, de Haute-Pommeraie, clairière et butte de Saint-Christophe », sur 160.92.130.81 et « Senlis - parc du château de Valgenceuse », sur 160.92.130.81.
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  126. Cf. pour les trois jumelages : « Villes jumelées », sur ville-senlis.fr (consulté le ).
  127. Cf. « Coopération décentralisée : Senlis / New-Richmond (Québec) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cncd.fr (consulté le ).
  128. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  129. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  130. Source pour l'ensemble des données sauf si indication contraire : « Senlis (602612 - Commune), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, octobre 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 1, 3-4 ; et « Oise (60 - Département), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, octobre 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 1, 3-4.
  131. Cf. « Commune : Senlis - 60612 ; NAT1 - Population totale par sexe, âge et nationalité - Niveau agrégé », sur recensement.insee.fr (consulté le ), « Commune : Senlis - 60612 ; NAT2 - Population totale par sexe, type d'activité et nationalité - Niveau agrégé », sur recensement.insee.fr (consulté le ) et « Commune : Senlis - 60612 ; IMG1 - Population totale par sexe, âge, type d'activité et situation quant à l'immigration », sur recensement.insee.fr (consulté le ).
  132. Cf. « Commune : Creil - 60175 ; NAT1 - Population totale par sexe, âge et nationalité - Niveau agrégé », sur recensement.insee.fr (consulté le ), « Commune : Creil- 60175 ; NAT2 - Population totale par sexe, type d'activité et nationalité - Niveau agrégé », sur recensement.insee.fr (consulté le ) et « Commune : Creil - 60175 ; IMG1 - Population totale par sexe, âge, type d'activité et situation quant à l'immigration », sur recensement.insee.fr (consulté le ).
  133. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Senlis (60612) », (consulté le ).
  134. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  135. Cf. « Senlis (60612 - Commune), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, octobre 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 5 et 9 ; et « Oise (60 - Département), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, octobre 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 5 et 10.
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  137. Source pour l'ensemble des données: « Senlis (60612 - Commune), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, octobre 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 2, 4-5, 8-10 et 14 ; et « Oise (60 - Département), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, octobre 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 2, 4-5, 8-11 et 15.
  138. Cf. « Annuaire des établissements scolaires de l'académie », sur Académie d'Amiens (consulté le ).
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  141. Cf. le bulletin municipal Senlis en bref, no 230, mai 2008, 8 p. ; p. 7 Lire en ligne.
  142. « Présentation de l'hôpital », sur ch-senlis.fr (consulté le ).
  143. Cf. le bulletin municipal no 239, op. cit., p. 10 ; Lire en ligne.
  144. « présentation de la clinique », sur Polyclinique Saint-Joseph (consulté le ).
  145. Pour une présentation de la clinique, cf. le bulletin municipal Senlis Ensemble, no 236, décembre 2008, 16 p. ; p. 7 ; Lire en ligne.
  146. Renseignements obtenus en effectuant une recherche avec le service « Pages jaunes », sur pagesjaunes.fr (consulté le ).
  147. Cf. « Liste des unités de gendarmerie du département de l'Oise »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Préfecture de l'Oise (consulté le ) et « Gendarmerie », sur Ville de Senlis (site officiel) (consulté le ).
  148. Cf. « Police municipale », sur Ville de Senlis (site officiel) (consulté le ).
  149. Cf. « Les sapeurs-pompiers de Senlis », sur Ville de Senlis (site officiel) (consulté le ).
  150. « L'organisation du SDIS 60 - Centre de secours de Senlis », sur Service départemental d'incendie et de secours (SDIS 60) (consulté le ).
  151. « Communautés de ma paroisse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Paroisse Saint-Rieul (consulté le ).
  152. Cf. « page d'accueil de la communauté évangélique de Senlis », sur epes.com (consulté le ).
  153. Selon les renseignements donnés par le site officiel de la ville de Senlis, sans tenir compte des associations ou clubs ayant leur siège dans une autre commune, et sans tenir compte des activités sportives se déroulant dans un cadre commercial, dans la mesure que les informations disponibles permettent de les identifier ; cf. « Les associations sportives », sur Senlis (site officiel) (consulté le ).
  154. « Le sport à Senlis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Ville de Senlis (consulté le ).
  155. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 3e partie, op. cit., p. 22. La fosse aux Ânes est identique à l'endroit en bas de la tour du Jeu d'Arc et de la plate-forme du Montauban, où se trouvait la porte aux Ânes à proximité.
  156. Cf. « Équipements sportifs », sur Senlis (site officiel) (consulté le ).
  157. Cf. le bulletin municipal Senlis Ensemble, no 243, juillet-août 2009, 12 p. ; p. 2 ; Lire en ligne.
  158. Cf. le bulletin municipal Senlis Ensemble, no 252, mai 2010, 12 p. ; p. 1 ; Lire en ligne.
  159. Cf. « Beauvais (60057 - Commune), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, octobre 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 5.
  160. Cf. « Compiègne (60159 - Commune), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, octobre 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 5.
  161. Cf. « Creil (60175 - Commune), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, octobre 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 5.
  162. a b et c Pour l’ensemble des données statistiques : « Senlis (60612 - Commune), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, octobre 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 5-7 et 17-18 ; et « Oise (60 - Département), Chiffres clés, Évolution et structure de la population, octobre 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 5-7 et 18-19.
  163. a et b Cf. « Développement économique et social », sur ville-senlis.fr (consulté le ).
  164. L’INSEE ne recensant pas séparément le nombre d’établissements de cinquante à quatre-vingt-dix-neuf salariés et de cent salariés ou plus (contrairement au nombre des postes salariés), ce nombre a dû être calculé en fonction des autres indications dans certains cas ; toutefois, un tel calcul n’est pas possible avec les données disponibles pour les secteurs du commerce et de la réparation auto et pour le secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale.
  165. Situation avril 2011.
  166. Paul Molga, « Le gaz vert enflamme les acteurs de la transition énergétique », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  167. « Fournitures de bureau, cartouches d’encre, bureautique et informatique - Office DEPOT », sur officedepot.fr (consulté le ).
  168. En partie comptabilisés par l'INSEE dans le secteur des services, car l'effectif total de l'industrie senlisienne n'atteint même pas le chiffre indiqué. Source pour le nombre d'emplois : « Electrolux Home Products France », sur societe.com (consulté le ) et « Electrolux-Logistics », sur societe.com (consulté le ).
  169. Cf. « Fermod », sur societe.com (consulté le ).
  170. Cf. « Planet-Wattohm », sur societe.com (consulté le ).
  171. Son effectif a baissé considérablement depuis 2005, quand il était de 1 100 (cf. Communiqué de presse : Senlis, le 23 septembre 2005, Sanef, partenaire exclusif des Rendez-Vous de Septembre de Senlis, sur le site de SANEF), car les salariés des établissements d’au moins cent salariés du secteur des transports et services divers n’est que de 945 pour trois établissements, dont il faut déduire Keolis et le CETIM.
  172. Cf. « Keolis Oise », sur societe.com (consulté le ).
  173. Cf. « coopérative agricole Val France », sur societe.com (consulté le ).
  174. Cf. « Présentation des commerces de la ville », sur ville-senlis.fr (consulté le ).
  175. Cf. le bulletin municipal Senlis Ensemble, no 239, mars 2009, 12 p. ; p. 1 ; Lire en ligne.
  176. Kalina Raskin, « S'inspirer des systèmes vivants pour innover : la France accélère », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  177. Coralie Schaub, « Apprendre du vivant pour vivre mieux et plus respectueusement, c’est la mission du Centre européen d’excellence en biomimétisme et de son président, Gilles Bœuf », Libération, Paris,‎ (ISSN 0335-1793, lire en ligne).
  178. « Ceebios » (consulté le ).
  179. « Cathédrale Notre-Dame », notice no PA00114883, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  180. « Bibliothèque du chapitre », notice no PA00114883, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  181. « Arènes », notice no PA00114882, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  182. Cf. « Visite des arènes gallo-romaines », sur Office de tourisme de Senlis.
  183. « Château royal et prieuré Saint-Maurice », notice no PA00114885, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  184. « Château royal et prieuré Saint-Maurice, dossier d'inventaire », notice no IA60001571, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  185. Cf. le dépliant sur les musées édité par l'Office de tourisme : Lire en ligne.
  186. « Abbaye Saint-Vincent », notice no PA00114880, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  187. Pour voir le site du lycée privé : « Lycée Saint-Vincent », sur lycee-stvincent.fr (consulté le ).
  188. Cf. « Histoire et patrimoine », sur senlis-tourisme.fr (consulté le ).
  189. « Église Saint-Aignan », notice no PA00114887, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  190. Jean-Marc Femolant, L'espace Saint-Aignan à Senlis, dans : Marc Durand (sous la direction de), Senlis archéologique et monumental : Saint-Pierre, Saint-Aignan, le Palais Épiscopal, Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, Senlis, 1995, 222 p. ; p. 159-180.
  191. « Collégiale Saint-Frambourg », notice no IA60001568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  192. « Église Saint-Pierre », notice no IA60001569, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  193. Selon Durand et Bonnet-Laborderie, l'utilisation comme annexe de la caserne de l'ancien séminaire ne commence qu'en 1843, mais il faut alors s'interroger où les chevaux furent jusque-là hébergés, et à quoi servit l'ancienne église entre 1832 et 1843.
  194. Par Le 23 mai 2017 à 14h12, « L’art contemporain de retour dans l’ancienne église Saint-Pierre de Senlis », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  195. « Ancien palais épiscopal », notice no IA60001570, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  196. Cf. Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, années 1927-28, Senlis 1929, p. LXIII et XXXV ; Eugène Müller, Guide dans les rues et environs de Senlis, Imprimerie Ernest Payen, Senlis 1887, 142 p. ; p. 11 ; Anonyme, Senlis - ses curiosités, ses monuments, ses environs, Office de tourisme de Senlis, Senlis ca. 1908-10, 56 p. ; p. 31.
  197. Cf. le bulletin de liaison no 46 de l'association « Sauvegarde de Senlis » de mars 2010, p. 8 ; Lire en ligne.
  198. « Charité », notice no PA00114891, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  199. « Logis du Haubergier », notice no PA00114896, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  200. Cf. Société d’histoire et d’archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, années 1927-28, Senlis 1929, p. XXXV et LIV-LXXII.
  201. Cf. Jean Davidsen, Georges Lastic Saint-Jal et Françoise Amanieux, L'Oise (collection Richesses de France), Delmas, Paris 1958, p. 152 ; Lire en ligne.
  202. « Hôtel de Faucigny-Lucinge », notice no PA00114901, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  203. Cf. Jean Vergnet-Ruiz, « Les rues et monuments de Senlis (suite) : La rue de Beauvais (suite) », Sauvegarde de Senlis, Senlis, vol. 5 « 4e trimestre »,‎ , p. 11-14.
  204. « Enceinte gallo-romaine », notice no PA00114907, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  205. Cf. Adrien Blanchet, Les enceintes romaines de la Gaule: étude sur l'origine d'un grand nombre de villes françaises, op. cit., p. 112-116 ; et Ernest Dupuis et Jules Flammermont, Recherches sur la date de l'enceinte de Senlis dite la cité, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1876, Senlis 1877, 206 p. ; p. 11-18 ; Lire en ligne.
  206. « Rempart médiéval », notice no IA60001574, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  207. Notice no PA00114905, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  208. « Hôtel de Vermandois », notice no IA60001572, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  209. « Hôtel des Trois-Pots », notice no PA00114898, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  210. « Hôtel-dieu », notice no PA00114893, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  211. Cf. Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, Topographie médicale de Senlis en 1785, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1912, Senlis 1913, 310 p. ; p. 102-106 ; Lire en ligne.
  212. « Hôtel des Trois-Morts », notice no PA00114903, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  213. « Hôtel de la Chancellerie », notice no PA00114892, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  214. « Hôtel de ville », notice no PA00114900, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  215. « Couvent des carmes », notice no PA00132916, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  216. « Couvent de la présentation », notice no PA60000042, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  217. « Hôtel de Rasse », notice no PA00114897, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  218. « Ancienne gare », notice no PA60000037, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  219. « Ancien séminaire », notice no PA00114908, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  220. Cf. Alfred Driard, Senlis sous l'Ancien Régime : Affaires ecclésiastiques, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1900-01, Senlis 1902, 336 p. ; p. 35-40 ; Lire sur Gallica.
  221. Le renseignement donné par la base Mérimée, que l'ancien séminaire aurait servi de musée dans le passé, repose sur une erreur. Aucun des quatre musées de Senlis n'a jamais été installé dans ce bâtiment, et la littérature ne contient aucune référence vers un autre musée ; cf. Claude Finon, « Histoire des musées de Senlis », Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis,‎ 2000-2001, p. 89-113.
  222. « Chantrerie Saint-Rieul », notice no PA00114884, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  223. « Hôtel de Cornouailles », notice no PA00114902, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  224. Cf. Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, années 1931-1933, Senlis 1934, 290 p. ; p. CXXIX-CXXX (contribution de Félix Louat) ; Lire sur Gallica. La mention « ancienne maison canoniale Sainte-Anne » sur la plaque commémorative à côté du portail ne peut s'expliquer, car il n'y a pas eu de chapitre Sainte-Anne à Senlis.
  225. « Valgenceuse », notice no PA00114886, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  226. « La Victoire », notice no PA00114881, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  227. Cf. Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, années 1927-28, Senlis 1929, 242 p. ; p. LXIII.
  228. « Bulletin municipal « Senlis en bref », n° 218, avril 2007 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur Bibliothèque municipale de Senlis (consulté le ).
  229. « Réouverture du musée d'art et d'archéologie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Musées de Senlis (site officiel) (consulté le ).
  230. Cf. le bulletin municipal Senlis Ensemble, no 236, décembre 2008, 16 p. ; p. 9 ; Lire en ligne.
  231. Cf. le bulletin municipal « Senlis en bref », no 221, juillet-août 2007, 8 p. ; p. 3 ; Lire en ligne.
  232. Cf. « Polémique autour des Rendez-Vous de septembre », Le Parisien, 14 janvier 2009.
  233. Cf. « Le Cinéma Jeanne d'Arc », sur Senlis (site officiel) (consulté le ).
  234. Cf. Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1862-63, Senlis 1864, 352 p. ; p. v, ix-xii et VII ; Lire sur Gallica.
  235. Cf. Henri-Louis-Joseph Blond, Fouilles des Arènes de Senlis en 1865, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1865, Senlis 1866, 260 p. ; p. 143-162 ; Lire sur Gallica.
  236. Cf. Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1868, Senlis 1869, 248 p. ; p. IV-V ; Lire sur Gallica.
  237. Cf. Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1919-20, Senlis 1921, page de titre.
  238. Pour une liste des volumes et un bref répertoire des mémoires qu'ils contiennent, avec des références bibliographiques, totalisant plus de 17 600 pages, voir le site de l'association : « Publications », sur Société d'histoire et d'archéologie de Senlis (consulté le ). Tous les volumes jusqu'en 1939 sont consultables sur Gallica : Liste des volumes disponibles en ligne.
  239. bibliothèque municipale
  240. André de Maricourt, En flânant dans Senlis, Imprimeries Réunies, Senlis 1930, 184 p.
  241. André de Maricourt, Nouvelles flâneries dans Senlis & alentour, Imprimeries Réunies, Senlis 1931, 190 p.
  242. [PDF]Lire en ligne (80 p.).
  243. André de Maricourt, Le Drame de Senlis : journal d'un témoin avant, pendant, après août-décembre 1914, Bloud et Gay, Paris 1917, 287 p.
  244. Pour sa biographie, cf. cet article nécrologique : Étienne Guillemot, « André de Maricourt », Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 106, no 2,‎ , p. 430-433 (lire en ligne).
  245. Cf. Gérard de Nerval, Œuvres complètes, tome III, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard p.  278-281.
  246. Cf. Gérard de Nerval, Œuvres complètes, tome III, op. cit., p.  488-489.
  247. Cf. Gérard de Nerval, Œuvres complètes, tome III, op. cit., p.  690-691.
  248. Cf. Edouard Cœurdevey, Carnets de guerre 14-18 : un témoin lucide, Plon, coll. « Terre humaine », p. 117.
  249. Cf. Edouard Cœurdevey, Carnets de guerre 14-18 : un témoin lucide, op. cit., p. 805.
  250. Liste de tournages sur le site L2TC.com ainsi que Michel Lalande, Claps sur Senlis : l'histoire du cinéma à Senlis, Pont-Sainte-Maxence, 1997, 125 p.
  251. « liste film/série tournés à Senlis ».
  252. Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1
  253. Hervé Sénamaud, « Senlis va rendre hommage à Daniel Boulanger », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Né à Compiègne, fils et petit-fils de fromager, le poète, romancier et scénariste était arrivé à Senlis en 1972, dans une somptueuse demeure. « Il y vivait reclus, se mêlant peu à la population, sauf les jours de marché, où ce fin gourmet allait chercher de bons produits », précisent les experts de la Sauvegarde. Le reste du temps, Daniel Boulanger écrivait de façon continue, dans un silence absolu et des bouchons d'oreilles ».
  254. Cimetières de France et d'ailleurs
  255. « Le chanteur britannique Sting habite en Picardie », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  256. http://www.bmsenlis.com/sitebmsenlis/galerie/picture.php?/951/category/202