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Ceci est une liste exhaustive de tous les possessions des français (au sens large) à travers l'histoire. La liste inclut les possessions territoriales de la Gaule, de L'empire des Gaules, des Royaumes francs, de l'Empire carolingien, du Royaume de France, de la république française et plus généralement de tous les territoires gouverné par une personne d'ascendance française.

Possessions outre-marine française

XIVe siècle – XXIe siècle

Description de cette image, également commentée ci-après
Carte des possessions territoriales des deux empires coloniaux français (la carte est incomplète)
Informations générales
Capitale Paris
Langue(s) Français
Démographie
Population 110 631 000 habitants (en 1936, Métropole incluse)
Superficie
Superficie

10 000 000 km2 (durant le XVIIIe siècle) [1],[2]

12 800 000 km2 (en 1939, Métropole incluse)[3]

≈22 800 000 km2 (premier et second espace colonial compris)
Histoire et événements
1364 Voyage des marchands dieppois en côte de Guinée et création des premiers (éphémère) comptoirs commerciaux en actuel Liberia [4],[5]
24 juillet 1534 Prise de possession et colonisation du Canada (début du premier espace colonial)
10 février 1763 Traité de Paris : Perte de Minorque, du Deccan et de la Nouvelle-France mais conservation de Saint-Pierre-et-Miquelon
4 février 1794 Abolition de l'esclavage des Noirs dans les colonies françaises
30 avril 1803 Vente de la Louisiane française (fin du premier espace colonial)
5 juillet 1830 Prise d'Alger et colonisation du territoire qui constitue l’Algérie (début du second espace colonial)
27 avril 1848 Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises
6 mai / 15 novembre 1931 Exposition coloniale internationale de Paris
27 octobre 1946 Remplacement de l'Empire colonial français par l'Union française et les DOM-TOM, abolition de l'indigénat
4 octobre 1958 Remplacement de l'Union française par la Communauté française (début des indépendances)
30 juillet 1980 Indépendance du Vanuatu (fin de l'empire colonial).
28 mars 2003 Abolition de la notion de territoire d'outre-mer (et par extension des DROM-TOM) et création de deux catégories juridiques pour la France d'outre-mer : les DROM et les COM.

Actuellement la France possède des territoires en outre-mer comme par exemple la Guadeloupe ou la Nouvelle Calédonie. Certaines de ces terres françaises situées en outre-mer sont actuellement contestés comme les îles éparses (partiellement revendiquées par Madagascar, Maurice et les Comores).

Description des couleurs[modifier | modifier le code]

Couleur Description
Territoire dont la source n'est pas fiable.
Territoire français actuel.

Type de Gouvernance[modifier | modifier le code]

Les possessions coloniales ont connu différents statuts et modes d'exploitation ; des colonies antillaises esclavagistes du xviie et du xviiie siècle à l'Algérie française, partie intégrante de la France à certaines périodes, en passant par les protectorats de Tunisie et du Maroc et les territoires sous mandat de Syrie et du Liban.

Colonie de peuplement[modifier | modifier le code]

Une colonie de peuplement est une colonie vers laquelle un État envoie une partie de sa population (hommes, femmes et enfants) l'habiter de manière significative, afin d'y établir une présence pérenne et autonome et d'y bâtir une société semblable ailleurs dans le monde. Cette nouvelle société s'épanouit et se développe en particulier grâce à l'agriculture, à la chasse et au commerce. Elle s'oppose à la colonie-comptoir. La colonisation de peuplement est la forme la plus violente de colonisation, s'accompagnant d'un lot de nettoyages ethniques, surtout lorsque les colons veulent faire disparaître les populations et les cultures autochtones en place. L'exemple de colonie de peuplement français le plus notable est certainement celui de l'Algérie française qui a été colonisé de 1830 à 1962.

Comptoir[modifier | modifier le code]

Un comptoir commercial ou colonial est un territoire et une structure établis le plus souvent par des marchands étrangers ou une puissance coloniale dans les points stratégiques d'un pays (grands ports et villes côtières, nœuds routiers et fluviaux, îles) afin de favoriser le commerce international avec les marchands locaux. Il s'agit aussi du nom de l'organisation qui régit ce territoire, fondée sur une entente entre producteurs ou vendeurs, servant d'intermédiaire entre ceux-ci et leur clientèle. La France développe des comptoirs aux xviie et xviiie siècles, notamment en Afrique occidentale pour la traite des Noirs et le commerce du coton, et en Inde (Pondichéry, Mahé, Yanaon, Karikal et Chandernagor) pour les épices. Des comptoirs sont créés également en Amérique du Nord (par exemple Tadoussac au Québec).

Colonie propriétaire[modifier | modifier le code]

Une colonie propriétaire était un type d' administration ressemblant au système de la proprietary colony anglaise. Dans le cadre du système propriétaire, des individus ou des entreprises obtenaient de la Couronne (ou de la république) des droit exclusif et des monopoles commercial pour établir des colonies d'outre-mer. Ces propriétaires reçurent alors le pouvoir de sélectionner les gouverneurs et autres fonctionnaires de la colonie.

Condominium[modifier | modifier le code]

Une copropriété (pluriel soit condominium , comme en latin, soit condominiums ) en droit international est un territoire politique (État ou zone frontalière) dans ou sur lequel plusieurs puissances souveraines acceptent formellement de partager une domination égale (au sens de souveraineté) et d'exercer leur droits conjointement, sans le diviser en zones « nationales ». Même si la copropriété a toujours été reconnue comme une possibilité théorique, la copropriété est rare dans la pratique. Un problème majeur, et la raison pour laquelle il y en a si peu, est la difficulté d’assurer la coopération entre les puissances souveraines ; une fois cet accord échoué, le statut risque de devenir intenable.

État associé[modifier | modifier le code]

Un État associé est un État souverain et indépendant (nation) ayant signé une convention de partenariat (dite libre association) avec un État généralement plus grand ou plus peuplé auquel il est associé. Par cet accord, l'un des deux partenaires délègue à l'autre certains pouvoirs qui relèvent normalement de sa souveraineté, le plus souvent la défense et les affaires étrangères. Pour définir cette relation, une convention de ce type n'utilise pas de terme comme « protectorat ». Dans le cadre de l'Union française, l'Indochine française (Annam, Tonkin, Cochinchine, Laos et Cambodge) a formé trois États associés à la France (un poste de ministre des Relations avec les États associés exista à cet effet dans les différents gouvernements français entre 1950 et 1955, le dernier titulaire, Guy La Chambre, quitta son poste le ) :

Amérique du nord[modifier | modifier le code]

L'ère des explorations (1492-1789)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Île de Bourbon 1598-1603 Colonie française En 1598, Troilus de Mesgouez embarque une quarantaine de colons, des détenus dont il achète la liberté et d'autres « choisis parmi un groupe de gueux et de mendiants » de la région de Rouen, sur deux navires, la Catherine du capitaine Chefdostel et la Françoise du capitaine Jehan Girot, et il les installe à l'Île de Sable (un croissant desséché de dunes et d'herbe, de 30 km de long sur 2 km de large, situé au sud-ouest de Terre-Neuve), qu'il baptise Île de Bourbon et où il fait construire des habitations et un magasin. Puis il laisse le poste sous les ordres du commandant Querbonyer et accompagne les navires aux pêcheries de Terre-Neuve. En septembre, sur le chemin du retour, une violente tempête empêche les navires de faire escale à l'île Bourbon et les rabat sur les côtes de France [6]. Troilus de Mesgouez se livre pendant plusieurs années au commerce des fourrures et de l'huile de phoque. L'île reçoit des ravitaillements de 1599 à 1601, mais pas en 1602. Les colons, au nombre d'une soixantaine, se révoltent et tuent les deux dirigeants, Querbonyer et le capitaine Coussez. En 1603, Chefdhostel revient sur l'île et ne trouve que 11 survivants, qu'il rapatrie en France [7],[8]. Drapeau du Canada Canada
Campeche ~1660 Occupation par pirates Un an ou deux dans la carrière de pirate de l'Olonnais, il fit naufrage près de Campeche au Mexique. Un groupe de soldats espagnols a attaqué l'Olonnais et son équipage, tuant presque tout le groupe. Drapeau du Mexique Mexique
Vice royauté de la nouvelle Espagne (Espagne des Bourbons) 1700-1821 Colonie appartenant a un état gouverné par une dynastie française La Nouvelle-Espagne (Nueva España) est une division administrative de l'ancien Empire espagnol, précisément une vice-royauté du royaume d'Espagne. Instaurée en 1535, la vice royauté tombe dans le giron des Bourbons en 1700, elle disparaît avec l'indépendance du Mexique en 1821. Drapeau du Mexique Mexique, Drapeau des États-Unis États-Unis
Bermudes 1706-1709 Occupation franco-espagnole En 1706, les forces espagnoles et françaises ont évincé les anglais des Bermudes, mais ont été chassées trois ans plus tard par un corsaire bermudien sous le commandement du capitaine Lewis Middleton dans ce qui était probablement la seule opération militaire indépendante des Bermudes. Son navire, le Rose , attaqua un corsaire espagnol et un français tenant captif un navire anglais. Battant les deux navires ennemis, la Rose a ensuite vidé la garnison de trente hommes laissée par les Espagnols et les Français. Drapeau des Bermudes Bermudes
Côte française de Terre-Neuve 1713-1904 Droit exclusif de pêche La côte française de Terre-Neuve fut une concession du droit exclusif de pêche sur une partie importante du littoral de l’île de Terre-Neuve, le French Shore (ou Treaty Shore), reconnu par le traité d'Utrecht de 1713 entre la France et la Grande-Bretagne. La France abandonnera ce droit exclusif en 1904 contre des changements territoriaux en Afrique. Drapeau du Canada Canada

Révolution et empire (1789-1815)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Colonie dano-norvègiennne du sud du Groenland alt 1807-1814 Colonie d'un état sous influence française Durant les guerres napoléoniennes, le royaume du Danemark-Norvège et son empire colonial (dont le Groenland dano-norvègiennne) ont été contraint de subir l'influence française. Drapeau du Groenland Groenland
Colonie dano-norvègiennne du Nord du Groenland alt 1807-1814 Colonie d'un état sous influence française Durant les guerres napoléoniennes, le royaume du Danemark-Norvège et son empire colonial (dont le Groenland dano-norvègiennne) ont été contraint de subir l'influence française. Drapeau du Groenland Groenland
Vice royauté de la nouvelle Espagne (Espagne napoléonienne) 1808-1813 Colonie d'un état vassal du premier empire En 1808, Napoléon place son frère Joseph Bonaparte à la place de Ferdinand VII sur le trône d'Espagne. Bien qu'il n'y eut pas de conséquences directes sur l'administration de la Nouvelle-Espagne, les colonies étaient divisées sur la conduite à tenir quant aux événements péninsulaires. Une partie soutenait les Français, l'autre refusait de reconnaître Joseph Bonaparte comme souverain, et enfin un troisième groupe, influencé par l'indépendance américaine, pensait détacher la colonie de sa métropole. Dans plusieurs villes des colonies espagnoles, des juntes se forment afin de conserver la souveraineté sur l'Amérique espagnole jusqu'à ce que Ferdinand VII revienne sur le trône. C'est ainsi le cas à Montevideo en 1808, à La Paz en 1809, ou à Quito, encore 1809. Quasiment toutes ont pour origine les structures municipales, les plus enracinées du monde hispanique, et sont dominées par des créoles, alors que les péninsulaires s'opposaient à la formation de gouvernements souverains. Drapeau du Mexique Mexique, Drapeau des États-Unis États-Unis
Royaume de Barataria 1810-1814 Royaume pirate dirigé par un français Il crée son propre « royaume de Barataria » dans les marais et les bayous près de La Nouvelle-Orléans afin de contrôler l'embouchure du Mississippi après l'achat de la Louisiane en 1803, avec sous ses ordres plus de mille hommes. En 1814, les États-Unis ordonnent une attaque contre la colonie de Lafitte, le 13 septembre 1814, la colonie est détruite. Son soutien au général américain Andrew Jackson fait basculer la bataille de La Nouvelle-Orléans, en 1815 car le gouvernement a gracié les anciens habitants de Barataria.[9] Drapeau des États-Unis États-Unis

Seconde extension colonial français (1815-1980)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Royaume de Campêche 1817-1821 Royaume pirate dirigé par un français En 1817, Louis-Michel Aury, revenant d'un raid infructueux contre l'Espagne, trouve l'île occupée par Jean Lafitte, pirate mais aussi héros de la guerre de 1812. Lafitte avait organisé Galveston en royaume pirate nommé "Campêche" qu'il gouvernait. Les Laffitte avait ainsi créé le premier port cotonnier du Texas. Lafitte reste sur l'île jusqu'en 1821. En 1821, la goélette USS Enterprise fut envoyée à Galveston pour retirer Jean Lafitte du Golfe. L'un des capitaines du pirate avait attaqué un navire marchand américain. Lafitte accepta de quitter l'île sans combat et, le 7 mai 1821, partit à bord du Pride [10]. Drapeau des États-Unis États-Unis
Première intervention française au Mexique 1838-1839 Occupation militaire L'intervention débuta en novembre 1838 avec le blocus naval de certains Ports mexicains et prise de la forteresse de San Juan de Ulúa dans le port de Veracruz par les forces françaises envoyées par le roi Louis Philippe Ier . Elle se termina en mars 1839 par une paix négociée par les Britanniques . L'intervention faisait suite à de nombreuses réclamations de ressortissants français faisant état de pertes dues aux troubles au Mexique. Drapeau du Mexique Mexique
République de Sonora 1852 Première expédition à Sonora En 1852, Raousset-Boulbon organise une expédition en Sonora avec le soutien du gouverneur et du général local. Après des malentendus et des rivalités, sa compagnie, la Restauradora, se retrouve bloquée à Guaymas pendant un mois. Raousset-Boulbon part finalement pour Hermosillo, réprimant une révolte à son retour, mais la compagnie se désolidarise du comte, en réaction il fonde la « République de Sonora ». Face à des propositions mexicaines, il refuse et fortifie son camp. La compagnie, renforcée, se dirige vers Hermosillo en octobre. Après une bataille acharnée, les Français prennent la ville, Raousset-Boulbon est atteint de dysenterie. Malgré la victoire, la compagnie retourne à Guaymas pour attendre des renforts. Le consul français l'enjoint de négocier avec le général Blanco. Le comte accepte, tombe dans le coma, et finalement, une partie de la compagnie quitte Sonora en décembre après des négociations avec Blanco. Drapeau du Mexique Mexique, Drapeau des États-Unis États-Unis
1854 Seconde expédition à Sonora Raousset-Boulbon, après l'échec initial, organise une seconde expédition au Sonora en 1854. À Mexico, Antonio López de Santa Anna lui offre des fonds et propose une compagnie mexicaine pour sécuriser la région. Malgré des soutiens, Raousset-Boulbon perd l'appui financier et est désavoué, il décide de partir vers le Sonora. En chemin, il perd le soutien des banques et de la France. Arrivé à Guaymas, il affronte les Mexicains mais est défait. Les Français se rendent après des négociations, et Raousset-Boulbon est livré aux autorités mexicaines. Drapeau du Mexique Mexique, Drapeau des États-Unis États-Unis
Seconde intervention française au Mexique 1861-1867 Occupation militaire française Invasion militaire de la République du Mexique par le Second empire français, soi-disant pour forcer le recouvrement des dettes mexicaines conjointement avec la Grande-Bretagne et l'Espagne. Les conservateurs mexicains ont soutenu l'invasion, car ils avaient été vaincus par le gouvernement libéral de Benito Juárez dans une guerre civile de trois ans. Drapeau du Mexique Mexique
1864-1867 Second empire du Mexique (État vassal français) État vassal français établi par les français et les conservateurs mexicain en 1864 pour remplacer la république mexicaine. la république mexicaine, non vaincu, lança une guérilla actif contre l'occupant français, lorsque les troupes françaises évacuent le Mexique et que les États-Unis intensifie son soutien à la republique mexicaine en 1867, le second empire mexicain s'effondre et son souverain (Maximilien 1er de Habsbourg) est fusillé . Drapeau du Mexique Mexique
Mine Boleo 1885-1954 Possession de société privé français El Boleo a été exploité par la Compagnie du Boleo, une société française, de 1885 à 1954. Pour éviter l'effondrement économique de Santa Rosalia et des communautés environnantes, une société d'État mexicaine a pris le contrôle de El Boleo. Drapeau du Mexique Mexique

Amérique centrale[modifier | modifier le code]

L'ère des explorations (1492-1789)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Pillage des côtes du panama 1560 Pillage de corsaire En 1560, alors que François le clerc attendait une flotte de trésors espagnole transportant une cargaison de lingots, il causa de nombreux dégâts aux colonies le long de la côte du Panama . Drapeau du Panama Panama
La colonie française du Darién ~1680-1761 Colonie française La colonie française du Darién est apparue dans l'isthme de Panama, sur la terre ferme en face des îles San Blas, un peu avant la guerre de la Ligue d'Augsbourg à la fin du xviie siècle. Elle dura jusqu'en 1761, sans aucune existence légale ni reconnaissance officielle de la France, si ce n'est sa participation, plus ou moins partielle, à l'expédition de Carthagène menée par les flibustiers de Saint-Domingue en 1697. Drapeau du Panama Panama

Amérique du sud[modifier | modifier le code]

L'ère des explorations (1492-1789)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Poste de traite Français a l'embouchure de l'Orénoque ~1500s Poste de traite Les français commerce avec les peuples du delta de l'Orénoque depuis les années 1500s , il est probable (très fortement même) que les français ont établi un ou plusieurs poste de traite devant ou dans le delta de l'Orénoque. Drapeau du Venezuela Venezuela
Colonisation de l'Orénoque 1656-? Colonie française Originalement c'est un troisième projet de colonisation de Cayenne qui est l’œuvre de Pierre de la Vigne et Sieur de la Poterie, de la Compagnie de la Terre Ferme de l’Amérique méridionale. La flotte décide finalement de s’installer au Venezuela espagnol, dans l’embouchure de l’Orénoque en 1656.[11] Drapeau du Venezuela Venezuela

Antilles et Caraïbes[modifier | modifier le code]

L'ère des explorations (1492-1789)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Attaque vers Santiago de Cuba 1554 Pillage de corsaire François Le Clerc et ses compagnons ont saccagé Santiago de Cuba en 1554, l'ont occupé pendant un mois et sont repartis avec 80 000 pesos en trésor. La première capitale de Cuba a été si complètement dévastée qu'elle a été bientôt complètement éclipsée par La Havane et n'a jamais retrouvé son ancienne prospérité. Drapeau de Cuba Cuba
Prise de la Havane 1555 Pillage de corsaire De Sores est connu pour la prise de La Havane en 1555 avec 200 marins. Durant un mois il a pillé la ville, à la recherche de l’or des Espagnols. Il a tué des Espagnols et des esclaves noirs et il a incendié le port. Drapeau de Cuba Cuba
Île aux oiseaux 1625-1763 Colonie française Colonisation française de l'île de 1625 à 1763 Drapeau du Venezuela Venezuela
1778-1783 Colonie française Colonisation française de l'île de 1778 à 1783 Drapeau du Venezuela Venezuela
Troupes à Anguilla 1629 Présence française Entre-temps, le capitaine Pierre Belain, sieur d'Esnambuc, disperse ses hommes sur Anguilla et Saint-Barthélemy puis se rend à Antigua où il trouve le capitaine Giron. Drapeau d'Anguilla Anguilla
Occupation française de l'île d'Anguilla 1666-1667 Occupation militaire française En 1666, une expédition française attaqua l'île, 300 Français ont attaqué l'île, chassant les colons dans les forêts. Il a ensuite été rendu aux Anglais par les termes du traité de 1667 de Breda . Drapeau d'Anguilla Anguilla
Invasion franco-irlandaise d'Anguilla 1688 Occupation militaire franco-irlandais En 1688, une attaque franco-irlandaise força la plupart des colons anglais à se réfugier à Antigua. Drapeau d'Anguilla Anguilla
Invasion française d'Anguilla 1745 Invasion militaire français En 1745, l'île d'Anguilla subit une tentative d'invasion par la France mais ont été repoussés par la milice locale. Deux frégates françaises ont débarqué 700 ou 1000 hommes à Crocus Bay sur Anguilla en 1745 mais ont été repoussées par 150 miliciens sous le gouverneur Hodge. Drapeau d'Anguilla Anguilla

Révolution et empire (1789-1815)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Invasion française d'Anguilla 1796 Invasion militaire française Le 27 novembre 1796, au milieu des guerres napoléoniennes , les navires de guerre français Décius et Vaillante ont débarqué 400 Français à Rendezvous Bay sous Victor Hugues . Ceux-ci ont pu détruire les villages de South Hill et The Valley, mais les Britanniques locaux se sont regroupés sur le Long chemin avant le fort Sandy Hill. La frégate HMS Lapwing , naviguant de Saint-Christophe sous le commandement du capitaine Barton, a pu vaincre les navires français et l'assaut s'est de nouveau soldé par un échec mais en causant beaucoup de destruction. Drapeau d'Anguilla Anguilla

Atlantique[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Royaume de Fortunie alt 1344-1357 Royaume dirigé par une personne d'ascendance française Ayant amassé une grande fortune, Louis de la Cerda décide de conquérir les Îles Canaries. Le 15 novembre 1344, le pape Clément VI [12] le nomme « prince de Fortunie », par sa bulle Tue devotionis sinceritas, en échange d'une rente de 400 florins d'or par an. Il obtient la souveraineté sur les onze iles avec des indulgences accordées à tous ceux qui participeront à l'expédition de conquête. Le poète Petrarque relate la cérémonie [13]. Cette désignation et les droits attachés sont contestés le 12 février 1345 par le roi du Portugal Alphonse IV, comme par le roi de Castille Alphonse XI. Louis de La Cerda rencontre des difficultés pour faire construire les vaisseaux de sa flotte. Il est probable qu'il ne met jamais le pied aux Canaries. Un de ses lieutenants aurait toutefois débarqué à Lanzarotte, sans pouvoir s'y maintenir [14]. Drapeau de l'Espagne Espagne

Asie[modifier | modifier le code]

L'ère des explorations (1492-1789)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Ambon (Portugal capétienne) 1576-1580 Colonie d'un état gouverné par une personne d'ascendance française Entre 1576 et 1580, l'île d'Ambon était sous la domination du Royaume du Portugal. A partir de 1580, le royaume du Portugal est intégré à l'union ibérique des Habsbourg. Drapeau de l'Indonésie Indonésie
Îles d'Orléans 1686-1702 Colonie française les Français tentent de s’y installer une première fois en 1686, l’archipel est formé de 16 iles de taille différente qui auront chacune un nom français sous la domination coloniale. Très vite en effet, le site va stimuler la réflexion des Français de l’époque : comment tirer parti de l’archipel et surtout, comment faire en sorte qu’il ne devienne pas une base arrière d’une quelconque puissance ennemie. La colonisation de l'archipel tombera à l’eau avec l’installation des Anglais en 1702 sur l’archipel, au nez et à la barbe des Français. Mais le drapeau anglais ne flottera pas longtemps sur Poulo Condor : la garnison, infiltrée par des Malais sera massacrée en une nuit. Les Anglais quittent l’archipel pour d’autres cieux [15]. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
Porto Novo 1733 Occupation militaire En 1733, la Compagnie suédoise des Indes orientales a établi une usine à Porto Novo, mais après un mois, elle a été détruite par les Britanniques et les Français. Drapeau de l'Inde Inde
Tourane 1787-1795 Colonie française Le port de Tourane fut cédée à la France en 1787-1788, à la suite de l'aide de l'armée française pour installer eQuang Trung, qui devint empereur. La ville fut repris par Quang Trung durant la révolution française [16]. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
Îles Poulo-Condore 1787-1793 Colonie française Le 28 novembre 1787, par le traité signé à Versailles entre Louis XVI, et le roi fugitif de Cochinchine, Nguyen Anh, le Royaume de France obtient entre autres l'archipel de Poulo Condor. L'archipel devient une colonie française en 1789, sous Louis XVI, qui avait déjà des vues sur Saïgon (protectorat ou conquête ?) à la veille de la Révolution française, mais il fut rapidement abandonné quand la Révolution fit rage en France. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam

Révolution et empire (1789-1815)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Colonie des Indes orientales batavienne 1795-1806 Colonie d'une république sœur de la France Après le déclenchement de la guerre avec la France et la création de la république batave aux Pays-Bas, la VOC fut nationalisée en 1796 et les régions appartenèrent désormais à l' État néerlandais. En 1802, la paix d'Amiens (mettant fin à la première phase des guerres napoléoniennes ) met également fin au monopole commercial néerlandais, et désormais ils subissent une pression britannique croissante. Drapeau de l'Indonésie Indonésie
Colonie des Indes orientales néerlandaise (Royaume de Hollande) 1806-1810 Colonie d'un état vassal de la France En 1806, la République batave est remplacée par le Royaume de Hollande de Napoléon. Le roi de Hollande, Louis Napoléon, nomme Herman Willem Daendels gouverneur général des Indes néerlandaises. Daendels agrandit l'armée et força les Javanais à construire des forts et des batteries côtières. S'ils refusaient, les habitants étaient assassinés et décapités. Par exemple, plusieurs dizaines de milliers de Javanais sont morts lors de la construction d'une route le long du nord de Java, la « Grote Postweg ». Daendels entra en conflit avec divers princes et mena des expéditions punitives pour les maîtriser [17]. Drapeau de l'Indonésie Indonésie
Colonie Français des Indes orientales 1810-1811 Colonie française administrée par procuration néerlandaise Napoléon 1er fut brièvement le « maître » des Indes néerlandaises entre 1810 et 1811 (les Britanniques prirent le relais jusqu’en 1815, et rétrocédèrent ensuite l’archipel aux Néerlandais). La défaite des Pays-Bas face à l'Empire français, ainsi que la dissolution de la Compagnie des Indes Néerlandaises (la fameuse V.O.C.) amenèrent à de profonds changements dans l'administration coloniale de l’archipel, ce d’autant plus qu’une des guerres napoléoniennes fut menée à Java [18].Daendels (le gouverneur des Indes orientales) a adopté une position sévère envers les dirigeants javanais, les amenant à s'aligner du côté des Britanniques contre les Néerlandais. Il a également imposé le travail forcé ( Rodi ) à la population de Java, ce qui a déclenché des incidents rebelles comme ceux de Cadas Pangeran, dans l'ouest de Java. Les opinions divergent quant à la mesure dans laquelle Daendels a amélioré l’efficacité de la bureaucratie locale et réduit la corruption, bien qu’il ait accumulé une richesse personnelle au cours de son mandat[19]. Drapeau de l'Indonésie Indonésie

Seconde extension colonial français (1815-1980)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Campagne de Cochinchine 1858-1862 Occupation militaire française La campagne de Cochinchine était une série d'opérations militaires entre 1858 et 1862, lancées par une force d'expédition navale conjointe au nom de l'Empire français et du Royaume d'Espagne contre l'État vietnamien de l'époque Nguyễn. Ce fut le conflit d'ouverture de la conquête française du Vietnam. Initialement une expédition punitive limitée contre la persécution et l'exécution de missionnaires catholiques français (et dans une moindre mesure espagnols) au Đại Nam, l'ambitieux empereur français Napoléon III a cependant autorisé le déploiement de contingents de plus en plus importants, qui ont soumis le territoire du Đại Nam et ont établi une domination économique et militaire français. La guerre s'achève avec la fondation de la colonie française de Cochinchine et inaugure près d'un siècle de domination coloniale française au Vietnam en particulier et en Indochine en général [20],[21]. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
Union indochinoise

(1887-1941)

1862-1945 Colonie de Cochinchine (Colonie française) La Cochinchine française est une ancienne colonie française, annexée en 1862 par le traité de Saïgon. C'est sous le Second Empire que se présente l'occasion de réaliser une telle expédition. Au début de 1857, Mgr Diaz, évêque espagnol au Tonkin, est décapité sur ordre de l'empereur Tự Đức, ce qui permet de justifier l'invasion de la Cochinchine. L'année suivante, Napoléon III envoie en Annam un corps expéditionnaire franco-espagnol de 2 300 hommes, qui assiège le port de Tourane. En 1862, l'empereur vietnamien Tự Đức se résout a négocier. Le nom de Cochinchine a d'abord été employé en Occident pour désigner le Sud de l'actuel Viêt Nam. Après la conquête française, il a été utilisé pour désigner cette colonie, qui constituait auparavant l'extrême sud du territoire vietnamien appelé jusque-là Basse-Cochinchine. En 1887, la colonie de Cochinchine est intégrée à l'Indochine française lors de la formation de celle-ci ; elle demeure séparée des deux autres parties du territoire vietnamien, l'Annam et le Tonkin, qui ont le statut de protectorats. Terre de colonisation agricole, la Cochinchine est, avec le protectorat du Tonkin, l'un des principaux moteurs économiques de l'Indochine française. Durant la Seconde Guerre mondiale, la Cochinchine est, comme le reste de l'Indochine, occupée par l'armée du Japon, après les accords Darlan-Kato de juillet 1941. L'administration coloniale vichyste est cependant maintenue en place . En mars 1945, les Japonais, craignant un débarquement allié, prennent le contrôle de l'Indochine : si l'Annam et le Tonkin sont unifiés au sein d'un nouvel Empire du Viêt Nam officiellement indépendant, les Japonais donnent à la Cochinchine un statut, en conservant à leur profit les structures de l'administration française. Un gouverneur japonais, Minoda, est nommé à la tête du territoire. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1863–1945 Protectorat français du Cambodge (protectorat français)

Le vice-amiral Pierre-Paul de La Grandière, gouverneur de la Cochinchine, délègue à Phnom Penh le capitaine Ernest Doudart de Lagrée, qui présente au roi les avantages de passer sous la protection de l'Empire français. Le 5 juillet 1863, le roi Norodom signe un traité de protectorat que La Grandière est venu personnellement lui apporter. Le 11 août, une convention franco-khmère fixe les conditions du protectorat, le Cambodge s'interdisant toutes relations avec une puissance étrangère sans l'accord de la France, et acceptant l'installation d'un résident général dans la capitale. Les sujets français obtiennent au Cambodge le droit de libre circulation, celui de posséder des terres, et d'être jugés par un tribunal mixte. Le gouvernement de Napoléon III tarde cependant à ratifier le traité, craignant des réactions du Royaume-Uni par le truchement du Siam : inquiet, le roi Norodom envisage de se raviser et de se tourner à nouveau vers le Siam, dont il est toujours censé tenir sa légitimité, ne s'étant pas encore fait couronner. Il se rend à Bangkok pour sa cérémonie de couronnement, entraînant une réaction de Doudart de Lagrée, dont les matelots investissent le palais royal à Oudong pour forcer le roi à revenir. Napoléon III ayant donné son accord, les ratifications interviennent en avril 1864. La France obtient du Siam la restitution des insignes royaux cambodgiens et Norodom peut être couronné le 3 juin 1864, dans sa nouvelle capitale de Phnom Penh. Le Siam reconnaît le protectorat français par un traité en 1867, en échange de la confirmation de ses droits sur les provinces de Battambang et d'Angkor, ainsi que la promesse de la France de ne pas annexer le Cambodge Drapeau du Cambodge Cambodge
1863-1893 Terre de l'ancien Cambodge (protectorat français du Cambodge) (protectorat français)

Ce sont les territoires appartenant à l'ancien Cambodge et sur lesquelles le traité de 1867, avec le Siam, laisse intacts tous les droits du Protectorat français du Cambodge. (Ces terres correspondent à une partie du Cambodge actuel (sauf les provinces de Battambang, Siem Reap et Sisophon qui sont annexées au siam mais sous influence française) et une partie de l'Isaan actuel (de Khorat a Sanassy en passant par Chaiapoun ) Drapeau du Cambodge Cambodge, Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
1873-1874 Première expédition au Tonkin (expédition militaire) Garnier est envoyer enquêter et arbitrer mais il a carte blanche, il décide d'envoyer un ultimatum au représentant de l’empereur et attaque la citadelle d’Hanoï le 20 novembre 1873, avec deux cents soldats, puis il prend d’autres places du delta, remplaçant les représentants de l’empereur par des indigènes convertis au catholicisme pour la plupart. Mais les Annamites renforcés par les Pavillons noirs chinois encerclent HanoïGarnier est tué le 21 décembre 1873. Le gouverneur de Cochinchine désavoue l’opération et envoie le lieutenant de vaisseau Philastre en tant que négociateur à la cour de Hué. Celui-ci fait évacuer le Tonkin malgré les engagements pris envers les chrétiens, alors livrés aux massacres. La convention signée par Dupré le 15 mars 1874, reconnaît l’indépendance de l’Annam et promet une aide financière, militaire et économique. L’empereur Tu Duc doit quant à lui se conformer à la politique étrangère française, sans que cela remette en cause ses relations actuelles, ce qui laisse un flou sur la vassalité de l’Annam envers la Chine, et laisse les ports et le Fleuve Rouge ouverts au commerce français [22]. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1875-1945 Concession française à Hanoï (colonie française) En 1875, l'empire d'Annam accorde un terrain où s'établit la première concession française, avec des logements, un consulat et des bâtiments militaires[23]. Le 19 juillet 1888, le président français Sadi Carnot signait un décret créant la ville de Hanoï. La ville de Hanoï à cette époque avait une petite zone comprenant 2 districts de Tho Xuong et le district de Vinh Thuan du district de Hoai Duc. L'étendue limitée de la ville se situe dans la zone de la citadelle de Dai La élargie sous la dynastie Mac. Les 3 districts de Hoai Duc, Thuong Tin et Ung Hoa appartiennent à la province de Ha Dong . La ville n'appartient pas au protectorat français du Tonkin mais directement à l'Indochine française. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1882-1883 Seconde expédition au Tonkin (expédition militaire) Le capitaine de frégate Henri Rivière, outrepasse sa mission, et le 25 avril 1882 prend la citadelle d’Hanoï à la tête de 500 hommes. Il est tué un an plus tard, comme Garnier sous les coups des pavillons noirs (19 mai 1883). Le retour de Ferry en février 1883 relance les opérations coloniales dans la région, faisant passer le corps expéditionnaire du Tonkin à quatre mille puis à neuf mille hommes. En août 1883, la cour de Hué est obligée d’accepter un traité de protectorat qui lui impose la présence d’un résident français, et démembre l’empire. Le Protectorat du Tonkin est soumis à une complète occupation française ; le nom d'Annam, utilisé jusque-là en Occident pour nommer le pays entier, ne désignera plus que la province centrale du Viêt-nam, également placée sous un régime de protectorat. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1883 Bataille de Thuận An (occupation militaire) La bataille de Thuận An (20 août 1883) fut un affrontement entre les Français et les Vietnamiens pendant la période des hostilités de la campagne du Tonkin (1883-1886). Au cours de la bataille, une force de débarquement française sous le commandement de l'amiral Amédée Courbet s'empare des forts côtiers qui gardaient les abords du fleuve vers la capitale vietnamienne Hué, permettant aux Français de dicter aux Vietnamiens un traité reconnaissant un protectorat français sur le Tonkin. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1883–1886 Protectorat français d'Annam (Protectorat français)

Le Protectorat français d'Annam, situé au centre de l'actuel Viêt Nam, est un territoire placé sous protection de la France. Après un premier traité signé en 1883, le traité de Hué, signé l'année suivante, place l'Annam sous l'administration indirecte de la France. Le Tonkin (Nord) est placé sous un régime de protectorat distinct avant d'être détaché de l'Annam. Le territoire vietnamien est désormais divisé en trois, en tenant compte de la Cochinchine annexée en 1862. Le nom d'Annam, utilisé jusque-là en Occident pour désigner le Viêt Nam dans son ensemble en reprenant l'appellation utilisée par les Chinois, est par la suite employé pour désigner le centre du pays. En 1887, l'Annam est, comme le Tonkin et la Cochinchine, placé sous l'autorité du gouverneur général de l'Indochine française, qui siège à Hanoï, tandis que la cour de l'empereur d'Annam, qui demeure officiellement le souverain de l'Annam et du Tonkin, se trouve à Hué. L'Annam est appelé en Vietnamien Trung Kỳ (« pays du Centre »), les nationalistes vietnamiens préférant l'appellation Trung Bộ (« région du Centre »). Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1883-1886 Protectorat français du Tonkin (Protectorat français)

Le Protectorat du Tonkin était un territoire placé sous protection de la France. Le traité de Hué, signé en 1884, établit au Tonkin - région correspondant au Nord de l'actuel Viêt Nam - une autorité politique distincte de celle exercée au protectorat d'Annam : le territoire vietnamien qui, après la conquête de la Cochinchine, demeurait sous l'autorité de la dynastie Nguyễn, est désormais divisé en deux. Officiellement toujours sous l'autorité monarchique de l'empereur d'Annam, le Tonkin est rapidement, dans les faits, géré comme une colonie, le résident-général disposant de tous les pouvoirs. En 1887, le Tonkin est, comme l'Annam et la Cochinchine, placé sous l'autorité du gouverneur général de l'Indochine française, qui siège à Hanoï. Le Tonkin était appelé en Vietnamien Bac Kỳ (« Pays du Nord »), ou Bac Bộ (« région du Nord »), le second terme étant préféré par les nationalistes. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1883-1887 Enclave Tonkinois (alors sous protectorat français) en actuelle Chine.

En 1887 (la treizième année de Guangxu), la dynastie Qing signa un traité frontalier avec la France pour diviser la frontière entre la Chine et l'Indochine française . En échange d'intérêts commerciaux, trois enclaves vietnamiennes à Qinzhou , Jiangping et Huangzhu, ont été cédé a l'empire chinois des Qing. Lors des négociations de frontière, la délégation chinoise avait demandé une « cession de territoire d’une superficie de 1 705 kilomètres carrés » correspondant à « l’enclave annamite » qui comprend Kongpinh et le cap Packlung. Ce dernier est un point stratégique de première importance. Il domine Pakoï et toutes les communications fluviales et maritimes du Guangxi et de Canton. La Chine a eu satisfaction. la France cédait à la Chine « l’enclave annamite » comprenant le cap Packlung sur la frontière du Guangdong et le territoire de Hoang-chou-pi (y compris le canton de Tulong) à l’exception de Hoang-chou-pi même sur la frontière du Yunnan [24]. Drapeau de la République populaire de Chine Chine
1886-1889 Protectorat français d'Annam-Tonkin (protectorat français)

Le est créée la résidence supérieure d'Annam-Tonkin, qui englobe l'Annam (nom désormais donné à la région centrale du Vietnam) et le Tonkin (Nord du Vietnam) chacun de ces deux territoires étant administré par un résident général, lui-même subordonné au résident supérieur. Le député Paul Bert devient le premier résident supérieur d'Annam-Tonkin. Durant sa brève mandature — il meurt de maladie en novembre de la même année — Bert tente de s'appuyer sur le « peuple tonkinois » en le séparant des « mandarins annamites » : il vise en effet à détacher le Tonkin de la gestion impériale, tout en appliquant réellement le protectorat sur l'Annam[25]. Bien que sa conception de l'opposition entre Annam et Tonkin soit assez schématique, Paul Bert s'applique à faire de la « nation annamite » l'« obligée » de la France, à nouer des rapports de confiance avec le souverain et les élites, et à introduire des éléments de démocratie au Tonkin. Cette optique le pousse à confier davantage de responsabilités à des mandarins, qui sont notamment chargés d'écraser les soulèvements. Plus largement, les Français s'appuient de manière croissante sur des troupes autochtones pour assurer le maintien de l'ordre[26]. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1887-1945 Concession française de Tourane (colonie française)

Le 17 août 1887, le président français signe un décret créant trois villes au Vietnam : Hanoï , Hai Phong et Da Nang. Le 3 septembre 1887, le roi Dong Khanh fut contraint de signer un édit composé de 3 clauses indiquant clairement « ... Da Nang a été établie par le gouvernement du Dai Nam en tant que concession française et a cédé tous ses droits au gouvernement français . " , et le gouvernement du Dai Nam renonce à toute autorité sur ce territoire ". Selon l'annexe de cet édit, cinq communes du district de Hoa Vang dont Hai Chau, Phuoc Ninh, Thach Thang, Nam Duong et Nai Hien Tay situées sur la rive gauche du fleuve Han ont été assignées à la France pour établir la « concession » Tourane. d'une superficie de 10 000 hectares [27]. Le 24 mai 1889, le gouverneur général de l'Indochine Étienne Richaud a publié un décret établissant la ville de Da Nang dans la province de Quang Nam [28]. Da Nang est une ville de seconde classe, semblable à la ville de Cho Lon , précédemment établie . Cette unité administrative est sous le contrôle direct du gouverneur général de l'Indochine au lieu du tribunal de Hué [29]. A la tête de la ville se trouve un gouverneur proposé par le nonce et nommé par le gouverneur général. Le 15 janvier 1901, sous la pression française, le roi Thanh Thai fut contraint de signer un décret étendant la concession de Da Nang à 14 communes supplémentaires, en particulier 8 communes supplémentaires dans le district de Hoa Vang sur la rive gauche de la rivière Han. communes du district de Dien Phuoc sur la rive droite du fleuve Han. Le 19 septembre 1905, le gouverneur général de l'Indochine a publié un décret séparant Da Nang de la province de Quang Nam pour devenir une unité administrative indépendante composée de 19 communes. Ainsi, au début du XXe siècle, la ville de Tourane/Da Nang s’étendait à l’ouest et au nord-ouest, et l’est traversait la rive droite du fleuve Han pour occuper toute la péninsule de Son Tra. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1887-1945 Concession française de Hai Phong (colonie française) Administrativement, la ville de Hai Phong était une concession , donc pendant cette période elle était sous la domination directe de la France plutôt que sous le protectorat du Tonkin . À la fin de la période coloniale française, vers les années 1940, la population de Hai Phong était de 73 000 habitants, ce qui en faisait la quatrième plus grande ville après Saigon , Cho Lon et Hanoï [30]. Durant la période coloniale française , à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, Hai Phong était, au même titre que Hanoï et Saigon , une ville de premier ordre. Elle était le plus grand port du Tonkin , un Important carrefour de transport. Important sur les routes maritimes internationales et centre industriel, Hai Phong est devenu l'un des berceaux marquant la naissance de la classe ouvrière et du mouvement ouvrier vietnamien luttant contre l'oppression et l'exploitation dépouillé par les colonialistes français . Hai Phong était l'un des centres du mouvement révolutionnaire national lors des mouvements révolutionnaires de 1930-1931, 1936-1939 et 1939-1945. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1888-1889 Intervention française à Luang prabang (intervention militaire) En 1888, les pirates chinois Hos, issus des Pavillons noirs, entrent en guerre contre le Siam et contre son vassal de Luang Prabang, et mettent la ville à sac. Auguste Pavie intervient alors avec ses hommes : l'un de ses serviteurs cambodgiens organise l'évacuation de la famille royale sur une chaloupe à travers le Mékong. Appelées à l'aide par Auguste Pavie, les troupes françaises arrivées de Hanoï libèrent Luang Prabang [31]. Le roi Oun Kham propose alors à Auguste Pavie de substituer à Luang Prabang le protectorat de la France à celui du Siam. Auguste Pavie requiert l'aide du gouvernement français pour contrer la présence siamoise, aboutissant le à la signature d'une nouvelle convention visant à délimiter les frontières[32]. Drapeau du Laos Laos
1889-1945 Protectorat français du Tonkin (Protectorat français)

Dans les années 1920-1930, et comme dans le reste de l'Indochine, les revendications nationalistes se développent : c'est au Tonkin que naît le parti indépendantiste Việt Nam Quốc Dân Đảng (VNQDD), dont les militants commettent divers attentats et déclenchent en 1930 la mutinerie de Yên Bái. Le Parti communiste indochinois, dirigé par le futur Hô Chi Minh, participe également à l'agitation nationaliste. Les réformistes vietnamiens n'obtiennent pas davantage de succès que les révolutionnaires : en 1938, l'empereur Bảo Đại échoue à obtenir de la part des Français l'autonomie pour l'ensemble de l'Annam-Tonkin. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine française est occupée par les troupes du Japon[33] ; en mars 1945, pour garantir leur contrôle du territoire, les Japonais réalisent un coup de force contre les Français, détruisant les infrastructures coloniales en Indochine. L'Annam et le Tonkin sont réunifiés au sein d'un « Empire du Viêt Nam» officiellement indépendant (la Cochinchine n'est rattachée qu'en août à cette entité, de manière totalement symbolique et peu avant la reddition des Japonais). La désorganisation des infrastructures, les mauvaises récoltes et l'absence de moyens du gouvernement vietnamien se conjuguent pour provoquer, au Tonkin et dans une partie de l'Annam, une terrible famine qui cause au bas mot plusieurs centaines de milliers de morts. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1889-1945 Protectorat français d'Annam (Protectorat français)

Comme dans le reste du Viêt Nam colonial, les revendications autonomistes et indépendantistes se développent dans les années 1920-1930, alors même que la monarchie achève d'être vidée de sa substance : en 1925, après la mort de l'empereur Khải Định, et alors que son fils Bảo Đại, âgé de 12 ans, suit sa scolarité en France, les dernières attributions politiques et judiciaires du souverain d'Annam sont alors transférées au Résident supérieur français, qui préside désormais les séances du Conseil impérial, en présence cependant du premier ministre d'Annam. Le retour au pays de Bảo Đại, en 1932, fait naître dans l'opinion annamite quelque espoir de changement, le jeune souverain souhaitant voir le pays évoluer vers une monarchie constitutionnelle. Une figure montante du nationalisme, le réformateur Ngô Đình Diệm, est nommé au ministère de l'intérieur mais ses efforts se heurtent à l'opposition conjointe des traditionalistes et des autorités coloniales et il démissionne rapidement. Bảo Đại tente en 1938 d'obtenir de la France l'autonomie interne pour l'ensemble de l'Annam-Tonkin, mais il ne remporte pas davantage de succès. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine française est occupée par les troupes du Japon; en mars 1945, pour garantir leur contrôle les Japonais réalisent un coup de force contre les Français, détruisant l'administration coloniale en Indochine. L'Annam et le Tonkin (et quelques mois plus tard, de manière théorique, la Cochinchine) sont réunifiés au sein d'un « Empire du Viêt Nam », dont Bảo Đại proclame l'indépendance. L'Annam est, à un degré moindre que le Tonkin, touché par la famine atroce provoquée par les mauvaises récoltes, l'absence de moyens du gouvernement vietnamien et la désorganisation des infrastructures. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1889-1893 Laos tributaire (vassal à la fois du Siam et du Protectorat français d'Annam) Drapeau du Laos Laos, Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
1889-1945 Protectorat français du Mường Tè Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường So Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Sát Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Ma Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Lay Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam Même si les Tai des hautes terres avaient des liens ethniques et culturels plus forts avec le Laos, Sip Song Chau Tai fut incorporé au protectorat français du Tonkin — et donc de l'Indochine française — après 1888. Cela fut organisé par l'explorateur français et représentant colonial Auguste Pavie qui signa un traité avec Đèo Văn Trị , le seigneur Tai Blanc de Muang Lay (Lai Châu) le 7 avril 1889 [34]. Ainsi, les Sip Song Chau Tai acceptèrent la suzeraineté française, tandis que la puissance coloniale promettait de respecter les positions des seigneurs Tai et leur autonomie dans les affaires intérieures.
Protectorat français de Mường Mùn Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Chiên Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Chăn Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Than Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Quài Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Thanh Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Muổi Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Lò Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Ảng Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Chà Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
Protectorat français de Mường Nhé Principauté sous protectorat français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam C'est une principauté sous le protectorat de la France car les Sip Song Chau Tai sont passé sous suzeraineté française tandis que en échange, la puissance coloniale respecte leur autonomie.
1889-1897 Confédération des Sedangs (protectorat français) L'union des tribus Sedangs ne prend pas fin avec la chute de Marie-Charles David de Mayrena. Le territoire des Sedangs devient alors une confédération qui, pour éviter l'annexion, doit accepter un protectorat français. L'empereur d'Annam, Thành Thái, étant alors au service des Français après la mise en place du protectorat français d'Annam, accepte qu'un membre de sa famille devienne « prince dynastique » de cette confédération. C'est le prince Khải Định, ex-héritier d'Annam, qui est choisi pour assumer ce titre. Comme la confédération est un protectorat français, le pouvoir administratif est réservé au ministre-gouverneur français de la Confédération qui est Jules Harmand. La confédération prend fin en 1897, date à laquelle le territoire des Sedangs est annexé au protectorat français d'Annam, lui-même attaché à l'Indochine française. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1889–1945 Protectorat français du Laos (protectorat français)

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Le protectorat français du Laos était un protectorat français en Asie du Sud-Est de ce qui est aujourd'hui le Laos entre 1889 et 1945 (puis 1945 à 1949) qui constituait une partie de l'Indochine française . Il fut établi sur le vassal siamois, le royaume de Luang Prabang en 1889. À la suite de la crise franco-siamois de 1893, le protectorat fut reconnu par le siam. Elle fut intégrée à l'Indochine française et, dans les années suivantes, d'autres vassaux siamois, la Principauté de Phuan et le Royaume de Champassak , y furent annexés respectivement en 1899 et 1904. Le protectorat de Luang Prabang était nominalement sous le règne de son roi , mais le pouvoir réel appartenait à un gouverneur général français local , qui à son tour rendait compte au gouverneur général de l'Indochine française. Les régions annexées ultérieurement du Lao étaient cependant entièrement sous domination française. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le protectorat proclama brièvement son indépendance sous occupation japonaise en 1945. Drapeau du Laos Laos, Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam, Drapeau du Cambodge Cambodge
1889-1945 Protectorat français de Luang Prabang alt Royaume sous protectorat français rattaché au protectorat français du Laos Dévasté par les Pavillons Noirs en 1887 le royaume, afin de se prémunir contre une annexion définitive par la Thaïlande, entre dans le giron français en 1889 sans qu'aucun protectorat ne soit formellement établi (même si le royaume de Luang Prabang est de facto protectorat). Il faudra attendre pour cela le traité du 29 août 1941, conclu entre Sisavang Vong et le maréchal Pétain afin de dédommager le souverain des pertes subies du fait de l'agression thaïlandaise et entérinées par la convention de Tokyo du 9 mai 1941 [35]. Drapeau du Laos Laos
1893-1899 Protectorat français du Muang Phuan Royaume sous protectorat français rattaché au protectorat français du Laos En 1889, Auguste Pavie a produit des lettres du roi Mantha Tourath de Luang Prabang demandant la vassalité avec l'empereur Minh Mang datant des années 1830, et les a présentées à Bangkok comme preuve du droit français d'étendre un protectorat à Xieng Khouang et Luang Prabang. Aux termes du traité franco-siamois de 1893, Muang Phuan passait sous la protection coloniale française . En 1899, les régions de Phuan perdent leur autonomie et deviennent partie intégrante du protectorat français du Laos en Indochine française. Drapeau du Laos Laos
1893-1945 Protectorat français de Champassak

Royaume sous protectorat français rattaché au protectorat français du Laos Le royaume de Champassak perdure, bien que théoriquement aboli en 1904, sous le Protectorat français du Laos jusqu'en 1946, époque où il sera inclus dans le nouveau royaume du Laos. Drapeau du Laos Laos
1893-1899 Protectorat français de Vientiane Royaume sous protectorat français rattaché au protectorat français du Laos Le royaume de Vientiane est refonder (car le royaume avait été annexé par le Siam en 1828) pour mieux administrer le protectorat. En 1899, les régions qui étaient sous l'administration du royaume de Vientiane perdent leur autonomie et deviennent partie intégrante du protectorat français du Laos en Indochine française. Drapeau du Laos Laos
1895-1899 Colonie française du Haut Laos

Colonie française rattaché au protectorat français du Laos C'est une colonie française du protectorat français du Laos, le territoire de la colonie correspond au nord du laos, la capitale est Luang Prabang, la colonie est géré par un commissaire général [36]. Il a été aboli par le décret du 19 avril 1899. Drapeau du Laos Laos
1895-1899 Colonie française du Bas Laos

Colonie française rattaché au protectorat français du Laos C'est une colonie française du protectorat français du Laos, le territoire de la colonie correspond au sud du laos, le chef-lieu est Khong, la colonie est géré par un commissaire général [36]. Il a été aboli par le décret du 19 avril 1899. Drapeau du Laos Laos
1896-1916 Muang Sing Garnison militaire français puis principauté autonome sous protectorat français Les Français installent une garnison à Muang Sing en 1896. En 1904, la région devient une principauté autonome sous protection française après un accord entre la France et la Grande-Bretagne [37]. En 1907, le Gouverneur général de l'Indochine à Hanoi publie un décret qui établit un poste de « délégué du Commissaire du Gouvernement » à Muang Sing[38]. La ville est intégrée à l'Indochine française en 1916, mais les habitants continuent à contester l'occupation française[39]. Drapeau du Laos Laos
1891-1906 1891-1905 Premier territoire militaire en Indochine Territoire militaire français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam En 1891, pour éviter ce que les autorités militaires décrivaient comme une possible « contamination » des hauts plateaux vers les basses terres, indiquant clairement que ce n'était pas tant les simples pirates qu'on craignait, mais aussi les opposants politiques au projet colonial, les la séparation complète de la région montagneuse du Delta fut promulguée et une ligne de démarcation fut installée séparant les deux, agrémentée de blockhaus et de troupes permanentes. La haute région était subdivisée en quatre Territoires Militaires, selon les principaux secteurs d'activités pirates, et ceux-ci étaient confiés au haut commandement militaire pour qu'il les administre.
1891-1906 Deuxième territoire militaire en Indochine Territoire militaire français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam Le 20 août 1891, le gouverneur général de l'Indochine publie un décret établissant au Tonkin 4 corps militaires : Pha Lai 1er Quan Quan, 2e Lang Son Quan, 3 Yen Bai, 4 Son Quan.La. La capitale du 2e district militaire est située à Cao Bang (Cao Bang est une région sous-militaire du 2e district militaire). Le premier commandant en chef fut Escoubet. Ensuite, elle fut transformée en 2ème Armée Quan Quan de Cao Bang, le quartier général était situé à Cao Bang, comprenant 3 sous-régions militaires : Cao Bang, Bao Lac et Bac Kan. Le 1er janvier 1906, le gouverneur général de l'Indochine rendit une décision : « Les 2e, 3e et 4e corps d'armée furent placés, financièrement sous l'autorité du gouverneur du Tonkin et gouvernèrent selon les lois en vigueur. Le commandant de Cao Bang à cette époque était A. de Salins. La gouvernance des 2ème, 3ème et 4ème corps d'armée était encore sous l'autorité d'un officier haut gradé ayant le grade de colonel ou de lieutenant-colonel. Chaque régiment Quan Quan est divisé en 2 comtés. La division en régions est supprimée.
1891-1895 Troisième territoire militaire en Indochine Territoire militaire français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam En 1893 , lors de la réforme des régions militaires, Ha Giang devint le centre d'une région militaire et forma avec Tuyen Quang le troisième corps d'armée (région militaire 3). Le 17 septembre 1895 , le gouverneur général de l'Indochine rendit la décision n° 1432 divisant la troisième zone militaire en trois provinces : Tuyen Quang, Bac Quang et Ha Giang. Ha Giang comprend le district de Vi Xuyen (à l'exception des cantons de Phu Loan et Bang Hanh), ainsi que les cantons de Phuong Do et Tuong Yen.
1891-1906 Quatrième territoire militaire en Indochine Territoire militaire français Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam La région sous-militaire de Lai Chau comprend Chau Lai (centre de l'actuelle ville de Muong Lay), Chau Luan (Tua Chua), le district de Quynh Nhai, le district de Phong Tho , établis par décret du 5 juin 1893 du gouverneur général. Sous la province de Van Bu depuis le 10 octobre 1895 . La province de Van Bu a changé son nom en province de Son La en 1904, Lai Chau appartient donc à la province de Son La.
1898-1945 Territoire de Kouang-Tchéou-Wan (Territoire à bail) Le Kouang-Tchéou-Wan (chinois simplifié : 广州湾 ; chinois traditionnel : 廣州灣 ; pinyin : guǎngzhōu wān ; EFEO : Kouang-Tchéou-Wan), également orthographié Quang-Tchéou-Wan du temps de la présence française ou encore Guangzhouwan[40],[41], est un territoire de 1 300 km2 situé au sud de la Chine continentale, cédé par bail à la France en 1898 à la suite du traité de Kouang-Tchéou-Wan et rétrocédé à la Chine en 1945. Rattaché administrativement à l'Indochine française, il englobait des territoires situés sur la côte nord-est de la péninsule de Leizhou, à l'ouest du Guangdong, comptant notamment la ville actuelle de Zhanjiang, ainsi que les îles de Donghai et Naozhou (alors respectivement translittérées, Tan-hai et Nau-chau). Drapeau de la République populaire de Chine Chine
1921-1945 Royaume hmong (territoire autonome) Ce ne fut qu'en que les Français réussirent à mettre un terme à la révolte. Les Hmongs obtinrent alors une certaine autonomie cantonale et communale [42],[43]. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1932-1939 Colonie française des îles Paracels (colonie française) En 1932, l'Indochine française déclare prendre possession de l'archipel [44]. Le 27 juillet 1932, le ministre des affaires étrangères chinois donne instruction à son ambassadeur en France pour qu'il délivre une protestation au gouvernement français, contestant cette déclaration de prise de possession par la France. En 1933, la France s'empara des Paracels et des Spratlys, annonça leur annexion, les inclut officiellement dans l'Indochine française et y construisit quelques stations météorologiques, mais ne dérangea pas les nombreux pêcheurs chinois qu'elle y trouva. L'archipel est occupé par des troupes franco-vietnamiennes en 1938[45], pendant la seconde guerre sino-japonaise, malgré les protestations chinoises déclarant que « les déclarations de la Grande-Bretagne et de la France, respectivement faites en 1900 et 1921, ont déjà déclaré que les îles Xisha (Paracels) font partie de la préfecture administrative de l'île du Hainan. De ce fait, les revendications actuelles de l'Annam ou de la France sur les îles Xisha sont totalement injustifiables »[46]. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam, Drapeau de la République populaire de Chine Chine, Drapeau de Taïwan Taïwan
1933-1939 Colonie française des îles spartley (colonie française) Les 7 et , elle fit poser des bornes de prise de possession par les avisos « Astrolabe » et « Alerte » ; enfin le , un mât de pavillon fut dressé par le croiseur « Duguay-Trouin ». La notification de l'annexion parut au Journal Officiel du . Lors de la signification de l'occupation des Paracels, en , l'ambassadeur de France à Tokyo rappela l'annexion antérieure des Spratleys par la France. L'empire du Japon fit alors des réserves, car, à son avis, si depuis 1917 des Japonais exploitaient des gisements de phosphates (guano) dans l'île principale, Itu Aba, il n'avait jamais été remarqué qu'un seul Français s'y fût installé. Fort de cette constatation, Tokyo, notifia à l'ambassadeur de France, le , que les Spratleys, habitées par des Japonais, étaient placées sous la juridiction nippone et rattachées administrativement au territoire de Formose ; l'occupation était assurée par un détachement de police [47]. Les forces armées impériales japonaises occupent les îles pendant la Seconde Guerre mondiale Drapeau du Brunei Brunei, Drapeau de la République populaire de Chine Chine, Drapeau de Taïwan Taïwan, Drapeau de la Malaisie Malaisie, Drapeau des Philippines Philippines, Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
Fédération indochinoise (1941-1954) 1945-1946 Colonie de Cochinchine (Colonie française) C'est qu'en octobre 1945 que les troupes françaises, commandées par le général Leclerc, peuvent débarquer en Cochinchine, repousser progressivement le Việt Minh et reprendre l'administration de la colonie, puis du reste de l'Indochine. Mais les Français reprennent difficilement l'administration de l'Indochine, faute d'hommes et de moyens dans ces années d'après-guerre. Après la prise de fonctions du nouveau gouverneur général français, l'amiral Thierry d'Argenlieu, Cédile est chargé de former en Cochinchine un Conseil consultatif mixte dont les fonctions s'apparentent à celles d'une assemblée constituante. Dans le cadre des difficiles négociations entre la France et Hô Chi Minh sur le futur statut du Viêt Nam, la question de la Cochinchine, où les Français encouragent l'autonomisme, demeure une pierre d'achoppement. Dès le mois de mars, le Conseil consultatif désigne Nguyễn Văn Thinh comme chef d'un futur gouvernement cochinchinois. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1945-1949 Protectorat français du Cambodge (protectorat français) Si la situation du Cambodge à la fin de la Seconde Guerre mondiale est loin d'être aussi tendue que celle du Viêt Nam, la France a pris en compte la nécessité de faire évoluer le statut du pays. La France autorise la création de partis politiques, et d'une assemblée consultative. Le 7 janvier 1946, un modus vivendi est signé avec Sihanouk, définissant un nouveau statut du royaume, selon le principe de l'autonomie interne. Le pays devient un état associé au sein d’un groupement qui devient en octobre l’union française; le modus vivendi rompt aussi avec certaines pratiques du passé, en remplaçant les résidents français par des fonctionnaires khmers, eux-mêmes doublés de conseillers français. Sihanouk et les Français s'accordent pour mettre en place un régime représentatif, et faire du Cambodge une monarchie constitutionnelle. Un projet de constitution est rédigé par une commission franco-khmère. Les responsabilités de ce parlement sont d’autre part limitées au profit du gouvernement et du roi. Mais Norodom Sihanouk insiste pour que les futurs députés soient néanmoins choisis au suffrage universel direct et pour que ce soit l’assemblée élue qui adopte la constitution. À la fin 1947, la Thaïlande opère la rétrocession des provinces annexées en 1941. La question du statut de la Cochinchine, où vit une importante minorité Khmer Krom, est par ailleurs le sujet de débats. Drapeau du Cambodge Cambodge
1946-1949 Protectorat français du Laos (protectorat français)

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Après avoir repris pied sur le territoire, la France s'attache à normaliser ses relations avec le Laos. En , une commission franco-laotienne se réunit pour définir le statut du pays, tandis qu'une guérilla indépendantiste, soutenu par le Việt Minh, se développe sous l'égide des dirigeants exilés. Le , la France accorde au Laos l'autonomie interne dans la Fédération indochinoise et dans l'Union française, et unifie le royaume du Laos au profit de la monarchie de Luang Prabang. Une assemblée est élue le , et adopte le suivant une constitution. Sisavang Vong a atteint son but en devenant roi de l'intégralité du Laos [48]. En 1947, le Laos a retrouvé son calme, la résistance Lao issara étant quasiment au point mort, le comité présidé à Bangkok par Phetsarath ne semblant pas songer à prendre les armes. La reprise de la violence vient de Souphanouvong, qui relance dès septembre une guérilla avec le soutien du Việt Minh. Les indépendantistes vietnamiens utilisent le Laos comme voie de passage, s'infiltrant sur la rive gauche du Mékong pour tenter de créer un couloir reliant la Thaïlande au Nord Viêt Nam. Dès l'été 1947, le roi tente de parer au rapprochement entre Lao Issara et Việt Minh en proposant aux indépendantistes de rentrer au pays et de bénéficier d'une amnistie en échange de l'arrêt de la lutte. Drapeau du Laos Laos
1946 Protectorat français du Royaume de Champassak

Royaume sous protectorat français rattaché au protectorat français du Laos Le royaume de Champassak finit par être inclus dans le laos unifié en 1946 après le retour des français au laos suite au coup de force réaliser par l'empire du Japon contre les autorités coloniales françaises en 1945. Drapeau du Laos Laos
1946-1949 Protectorat français du Royaume de Luang Prabang alt Royaume sous protectorat français rattaché au protectorat français du Laos Les autorités coloniales françaises finissent par unifiée le royaume du Laos au profit de la monarchie de Luang Prabang après le retour des français au laos suite au coup de force de l'empire du Japon en 1945. Sisavang Vong a atteint son but en devenant roi de l'intégralité du Laos [49]. Drapeau du Laos Laos
1946-1956 Colonie française des îles Paracels (colonie française) Pendant la Seconde Guerre mondiale, les îles sont ensuite occupées par la marine japonaise en 1939.En 1946, la France se réinstalle à l'ouest, sur l'île Pattle dans les îles du Croissant, mais évacue la place en septembre[50]. En décembre 1947, la Chine débarque sur l'île Boisée, et publie une carte reprenant la « ligne en neuf traits » pour appuyer ses revendications sur les archipels de la mer de Chine méridionale : toutes les îles de cette région y sont placées sous le contrôle de Hainan (elle-même une île en mer de Chine du Sud). La France finit par céder les îles Paracels au Viêt Nam le 14 octobre 1950 (qui faisait alors parti de l'Union française). Le 27 mars 1956, la France retira son dernier détachement de l’archipel des Paracels. Les troupes du gouvernement de Saigon occupèrent les anciens postes français [51]. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam, Drapeau de la République populaire de Chine Chine, Drapeau de Taïwan Taïwan
1946-1950 Pays Montagnard du Sud Indochinois (fédération autonome) Le pays montagnard du sud de l'Indochine (vietnamien : Xứ Thượng Nam Đông Dương ), parfois abrégé en PMSI , était un territoire autonome de l'Indochine française, et une fédération autonome au sein de l' Union française , créée en 1946 à la suite de la reconquête française du Cao nguyên Trung bộ de la République démocratique du Vietnam lors de la Première guerre d'Indochine. Le territoire était censé être une patrie autonome du peuple montagnard au sein de l’Indochine française, mais il existait principalement pour servir les intérêts coloniaux français dans la région. Le territoire a été absorbé dans le Domaine de la Couronne, avec l'émission du Dụ số 6 en 1950, un ensemble de territoires où le peuple Kinh constituait une minorité et qui était nominalement directement contrôlé par le chef de l'État Bảo Đại. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1946-1948 République autonome de Cochinchine (République autonome de l'union française) En juin 1946, alors que Hô Chi Minh est parti pour la France où il doit participer à la Conférence de Fontainebleau, la « République autonome de Cochinchine » est proclamée à l'instigation de d'Argenlieu, et sous la présidence de Nguyễn Văn Thinh. La colonie a désormais un statut politique hybride ; cette proclamation contribue à faire échouer la conférence de Fontainebleau par laquelle la France visait à régler avec le Việt Minh la question indochinoise. Le gouvernement cochinchinois, presque sans moyens, est de surcroit confronté à une guérilla menée par les troupes sudistes du Việt Minh. Le président de la Cochinchine, Nguyễn Văn Thinh, découragé et dont le gouvernement fonctionne quasiment sans moyens, se suicide en novembre de la même année ; Lê Văn Hoạch, un membre de la secte caodaïste, lui succède. À la fin 1946, Hô Chi Minh repasse dans la clandestinité et la guerre d'Indochine éclate. Alors que la France cherche une solution politique pour le statut du Viêt Nam, le Conseil colonial retire sa confiance à Lê Văn Hoạch en octobre 1947 ; le général Nguyễn Văn Xuân lui succède à la tête du gouvernement de la Cochinchine. Xuân rebaptise ensuite le Gouvernement provisoire de la République autonome de Cochinchine du nom de Gouvernement provisoire du Sud Viêt Nam, exprimant ouvertement son intention de réunifier tout le pays. La réticence d'une partie des milieux politiques locaux — où les colons, dont le chef de file est Henri de Lachevrotière, demeurent influents, et où existe un courant autonomiste — retarde cependant le règlement du statut de la Cochinchine. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1946-? Itu Aba (Revendication française) Les Français étaient arrivés deux mois avant les chinois (en octobre 1946) et avaient réclamé la souveraineté de l'île, ce qui est rarement mentionné dans les sources chinoises [52]. Drapeau de Taïwan Taïwan, Drapeau de la République populaire de Chine Chine, Drapeau des Philippines Philippines, Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1947-1950 Territoire autonome de Nùng (territoire autonome)

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Le Territoire autonome de Nùng (vietnamien : Khu tự trị Nùng ), également connu sous le nom de territoire autonome de Hải Ninh (vietnamien : Khu tự trị Hải Ninh ), le territoire autonome de Nùng Hải Ninh (vietnamien : Khu tự trị Nùng Hải Ninh), et le pays Nùng (vietnamien : Xứ Nùng), abrégé en TAN , était un territoire autonome pour les Nùng chinois au sein de l' Union française créée lors de la Première guerre d'Indochine. Guerre du gouvernement colonial français en Indochine . Durant cette période, les Français espéraient affaiblir la position du Việt Minh en accordant plus d'autonomie aux minorités ethniques du Vietnam dans l'espoir d'obtenir plus de soutien de leur part dans leur lutte contre le Việt Minh à majorité Kinh , qui prenait le contrôle d'une grande partie du Vietnam à la suite de la Révolution d'Août et du vide du pouvoir qui s'est produit après la capitulation du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale . Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1947-1950 Territoire Autonome Thổ (territoire autonome) Le Territoire Autonome Thổ, ou le Pays Tày ou la Fédération Thổ, était un territoire autonome créé par les Français pendant la Première Guerre d'Indochine comme patrie du peuple Tày dans le but d'obtenir le soutien des indigènes « Montagnards » contre le parti démocrate à dominante Kinh et dirigé par le Việt Minh. Le territoire autonome de Thổ était une patrie autonome au sein de l'Union française. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1947-1950 Territoire autonome Mường (territoire autonome) Le Territoire Autonome Mường (vietnamien : Khu tự trị Mường ; Muong : Khu tư tli Mường ), ou le Pays Mường (vietnamien : Xứ Mường ) ou la Fédération Mường, en abrégé TAM, était un territoire autonome créé par les Français pendant la Première Guerre d'Indochine comme patrie du peuple Mường dans le but d'obtenir le soutien des indigènes « Montagnards » contre le parti démocrate à dominante Kinh et dirigé par le Việt Minh. Le territoire autonome de Mường était une patrie autonome au sein de l'Union française et couvrait la province de Hòa Bình . Les Français espéraient qu'accorder plus d'autonomie aux Mường leur permettrait de recruter plus de soldats pour lutter contre la République démocratique du Vietnam, car les Français n'avaient pas suffisamment de soldats français dans leur Indochine pour maintenir le contrôle du territoire. Le territoire autonome de Mường est devenu une partie du domaine de la Couronne au sein de l'État du Vietnam en 1950. Cette zone était composée de territoires autonomes composés de minorités ethniques qui étaient nominalement sous le contrôle direct de l'empereur de la dynastie Nguyễn, Bảo Đại [53],[54]. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1948-1950 Fédération Thaï (fédération autonome) alt En 1948, l'administration coloniale française a déclaré la Fédération Tai (nom indigène : Phen Din Tai , vietnamien : Khu tự trị Thái) à cette époque, composée de 19 États Tai dans alors trois provinces vietnamiennes de Lai Châu, Sơn La et Phong Thổ) pour être une composante indépendante de l'Union française . Elle avait son propre drapeau, sa propre constitution et son propre parlement [55]. Đèo Văn Long a été nommé président à vie et Lai Châu a été choisie comme capitale. La Fédération Tai n'était cependant pas seulement peuplée de peuples Tai, mais aussi d'autres « tribus montagnardes » (montagnards) , dont les Hmong , Yao , Yi (Lolo) et Khmu . Ils étaient qualifiés de « sous-minorités » et traités comme inférieurs aux Tais. Đèo Văn Long monopolisait tout le pouvoir d'État en sa personne et sa famille, ainsi que le commerce de l'opium (qui était toléré par les Français). En 1950, la Fédération Tai est devenue un domaine de la couronne de l'empereur vietnamien installé par les Français Bảo Đại, mais n'est pas une partie intégrée de l'État du Vietnam. Bảo Đại s'est abstenu de déléguer un gouverneur à Lai Châu, mais a plutôt laissé le pouvoir entre les mains de Đèo Văn Long et des seigneurs Tai. L'empereur ne visita son domaine qu'une seule fois, en 1952 [56]. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1948-1949 Gouvernement provisoire du Sud Viêt Nam (État associé de l'union française) Les Français parviennent progressivement à concrétiser ce qui leur apparait la meilleure solution pour contrer Hô Chi Minh, à savoir le rappel de l'ex-empereur Bảo Đại à la tête d'un Viêt Nam réunifié, ce qui implique de régler le problème cochinchinois. En mai 1948, Xuân quitte ses fonctions pour devenir le chef d'un Gouvernement central provisoire du Viêt Nam qui rassemble l'Annam et le Tonkin en attendant que la question de la Cochinchine soit réglée, condition pour que Bảo Đại accepte de prendre ses fonctions de chef de l'État. Trần Văn Hữu, un proche des Français, succède à Xuân à la tête du gouvernement cochinchinois. Les colons français et les autonomistes continuent cependant de faire barrage à une réunification de la Cochinchine au reste du Viêt Nam, arguant du fait que son statut de « République autonome » n'a jamais été ratifié par l'Assemblée nationale française et que le territoire est donc toujours légalement une colonie, pour laquelle toute modification territoriale nécessite un vote parlementaire. Xuân émet une ordonnance rattachant la Cochinchine au Gouvernement central provisoire, mais elle est rejetée par un vote du Conseil consultatif. Dès lors, la réunification vietnamienne est retardée pendant plus d'un an. Le 14 mars 1949, le parlement français autorise la création d'une assemblée territoriale représentative en Cochinchine. Une fois élue, l'assemblée territoriale compte 50 représentants vietnamiens et 16 français, ces derniers étant élus sur une liste « fusionniste », c'est-à-dire prêts à accepter la réunification sous certaines conditions. La nouvelle assemblée vote le 23 avril 1949 son rattachement au Viêt Nam. Le 20 mai, le Parlement français ratifie la décision. Aux termes de la loi du 4 juin 1949, la Cochinchine est rattaché au reste du territoire vietnamien. L'État du Viêt Nam, entité associée à l'Union française peut alors être proclamé le 2 juillet 1949. Le terme de Cochinchine demeure utilisé pour désigner le Sud du Viêt Nam pendant le reste de la guerre d'Indochine, mais tombe ensuite en désuétude. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1948-1949 Gouvernement central provisoire du Viêt Nam (État associé de l'Union française) alt Le Gouvernement central provisoire du Viêt Nam était le gouvernement formé en 1948 en Indochine française pour incarner politiquement le Viêt Nam réunifié, durant le processus qui a conduit l'année suivante à la proclamation de l'État du Viêt Nam dirigé par Bảo Đại. Le Gouvernement central provisoire n'avait qu'une fonction transitoire, en attendant que la question du statut de la Cochinchine soit réglée ; cette entité a néanmoins été la première à réunir l'ensemble du territoire vietnamien depuis l'annexion de la Cochinchine en 1862, si l'on excepte l'éphémère gouvernement pro-japonais de 1945. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1949-1955 Royaume du Cambodge (état associé) alt Le 8 novembre 1949 , Sihanouk signe avec la France le traité franco-khmer, qui abolit formellement le protectorat et reconnaît l'indépendance du Cambodge dans le cadre de l'Union française. Le texte stipule également que le Cambodge ne renonce pas à ses droits sur la Cochinchine[57]. Sihanouk doit cependant gérer une situation politique complexe : lorsque de nouvelles élections sont convoquées elles sont à nouveau, remportées par le Parti démocrate dont le chef, Huy Kanthoul, devient premier ministre et s'oppose à la fois au roi et aux Français. Son Ngoc Thanh, autorisé à revenir au Cambodge après plusieurs années d'exil en France, se lance lui aussi dans une surenchère nationaliste puis appelle au soulèvement et prend le maquis à la tête de ses propres troupes, les Khmers Serei. Le roi décide de reprendre la situation en main et, le , avec l'appui d'unités françaises, congédie le gouvernement et se proclame lui-même premier ministre, assumant le poste pour la troisième fois en sept ans. Le , il dissout l'assemblée nationale jusqu'à nouvel ordre. Il annonce en outre une série de réformes, et l'évolution vers une indépendance « pleine et entière »[58],[59]. À partir de février 1953, Sihanouk réalise une tournée internationale, en France puis aux États-Unis, où il plaide pour l'indépendance. N'ayant obtenu aucune concession, il s'exile un temps en Thaïlande, puis s'installe au Cambodge dans la Province de Battambang en refusant tout contact avec les Français. Le gouvernement de Paris est finalement amené, par la situation en Indochine, à négocier avec les différents États au sujet de leur statut. Le 17 octobre, une convention est signée entre la France et le Cambodge. Le 8 novembre, Norodom Sihanouk fait une rentrée triomphale dans Phnom Penh et, le 9 novembre, l'indépendance du Cambodge est proclamée. Le Cambodge se retire de l'union française le 25 septembre 1955 [60]. Drapeau du Cambodge Cambodge
1949-1957 Royaume du Laos (état associé)

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La Convention générale franco-lao de 1949 a accordé à la plupart des membres du Lao Issara une amnistie négociée et a recherché l'apaisement en établissant le Royaume du Laos, une monarchie constitutionnelle quasi indépendante au sein de l'Union française . En 1950, des pouvoirs supplémentaires furent accordés au gouvernement royal du Laos, notamment la formation et l'assistance à une armée nationale. Le 22 octobre 1953, le Traité d'amitié et d'association franco-lao a transféré les pouvoirs français restants au gouvernement royal indépendant du Laos. En 1954, la défaite de Dien Bien Phu mit fin à huit années de combats avec le Vietminh, pendant la première guerre d'Indochine , et la France abandonna toutes ses revendications sur les colonies d'Indochine. Le Laos se retire cependant seulement le 11 mai 1957 de l'union française en modifiant sa constitution [61]. Drapeau du Laos Laos
1949-1955 État du Viêtnam (état associé)

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L'État du Viêt Nam (vietnamien : Quốc gia Việt Nam) est l'ancien gouvernement du Viêt Nam, proclamé le 14 juin 1949 et dont la capitale était Saïgon. Fondé en tant qu'État associé de l'Union française, l'État du Viêt Nam a été formé pendant la guerre d'Indochine pour réunifier l'ensemble du territoire vietnamien et constituer une alternative politique au Việt Minh communiste alors en lutte contre la colonisation française. Le poste de chef de l’État (Quốc Trưởng) était occupé par l'ancien empereur Bảo Đại. Après les accords de Genève et la fin de l'Indochine française en 1954, l'État du Viêt Nam doit céder la moitié nord de son territoire à la république démocratique du Viêt Nam. L'année suivante, le premier ministre Ngô Đình Diệm évince le chef de l'État et proclame la république du Viêt Nam (couramment appelée Sud Viêt Nam). Le Sud Viêt Nam se retire de l'Union française le 19 décembre 1955. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
1950-1955 Domaine de la Couronne (territoire autonome) alt Le Domaine de la Couronne était à l'origine le concept géopolitique de la dynastie Nguyễn pour ses protectorats et principautés où les ethnies Kinh n'était pas majoritaire, il est ensuite devenu une sorte d'unité administrative de l' État du Vietnam. Il a été officiellement créé le 15 avril 1950. [62]. Dans les domaines du Domaine de la Couronne, le chef de l'État Bảo Đại était encore officiellement (et légalement) intitulé « Empereur de la dynastie des Nguyễn ». Après la Conférence de Genève de 1954, le domaine de la Couronne a perdu des territoires considérables, la totalité de Bắc phần ayant été cédée à la République démocratique du Vietnam , la réduisant uniquement à Tây Nguyên . Le 11 mars 1955, le Premier ministre Ngô Đình Diệm dissout le domaine de la Couronne, réduisant à la fois le pouvoir du chef de l'État Bảo Đại et des Français, annexant directement ces zones à l'État du Vietnam, les régions de la couronne encore au Sud-Vietnam devenant plus tard Cao nguyên Trung phần en République du Vietnam [63],[64]. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
Expédition française en Corée 1866 Expédition militaire français L’expédition français en Corée du contre-amiral Roze est une expédition militaire française dirigée en 1866 contre le royaume coréen. La Corée de la dynastie Joseon (1392-1910) doit faire face, au XIXe siècle, aux entreprises européennes en Extrême-Orient qui précèdent les visées coloniales du Japon. L’expédition du contre-amiral Pierre-Gustave Roze, en 1866, est la première action militaire d'une nation occidentale – en l'occurrence la France – contre la Corée alors surnommée le « royaume ermite » du fait de son isolationnisme farouche. Les origines de cette attaque (il est difficile de parler de guerre ici, mais plutôt de coup de main à caractère punitif) sont religieuses. Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Royaume des Sedangs 1888-1889 Royaume gouverné par une personne d'ascendance française Le royaume des Sedangs est un royaume éphémère que l’aventurier et officier français Marie-Charles David de Mayrena créa en 1888 dans l’arrière-pays de l’Annam, en Indochine française. Il s'auto-proclama Marie Ier, roi des Sedangs. La France ne reconnut jamais ce royaume, qui disparut en 1889 avec la fuite de Mayrena et le début d’une expédition militaire française dans les hauts plateaux d’Annam. Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam

Galerie[modifier | modifier le code]

Carte politique de l'Indochine Française d'octobre 1889.

Europe[modifier | modifier le code]

Royaume de France (987-1792)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Invasion française de l'Angleterre

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1216-1217 Royaume gouverné par le Dauphin de France (avec occupation française) En , Jean marche contre Alexandre II d'Écosse qui s'est allié aux insurgés[65]. Les troupes anglaises progressent rapidement et atteignent Édimbourg au bout d'une campagne de dix jours[65]. Plusieurs barons anglais offrent alors la couronne au prince français Louis dit « le Lion » (le futur Louis VIII). Il est en effet l'époux de Blanche de Castille, petite-fille de feu le roi Henri II d'Angleterre et le conflit entre Capétiens et Plantagenêt perdure depuis 1159. Acceptant cette demande, Louis envoie un premier contingent de 120 chevaliers en Angleterre en , puis 240 chevaliers et un nombre similaires de fantassins en [66] sous le commandement de Gauthier II de Nemours[67]. Sans soutien officiel de son père Philippe II, il débarque sur l'île de Thanet[67] sans résistance[68] avec une armée de 1 200 chevaliers secondé par les rebelles anglais[69], après avoir essuyé une tempête le [70]. Il s'agit de la seule invasion armée qui ait eu lieu en Angleterre depuis Guillaume le Conquérant[71] 150 ans auparavant. Le légat du Saint-Siège en Angleterre excommunie le prince et ses partisans car Jean Sans Terre s'est proclamé vassal de celui-ci[72]. Il arrive à Londres aux mains des rebelles le [73]. Le jour même, a la cathédrale Saint-Paul de Londres[74], il se fait proclamer[75],[72],[76] roi d'Angleterre sous le nom de Louis Ier[77] (mais pas couronner car il n'y a pas d’archevêque disponible pour effectuer l'onction[78]) devant les barons qui lui jurent fidélité[79], Alexandre II d'Écosse et les bourgeois de Londres[80]. Il capture Winchester le [81] et prend rapidement le contrôle du tiers[77] sud-est et nord-est du pays sauf Douvres[82]. À la fin de l'été, les deux-tiers du baronnage se déclare en faveur de Louis[77]. Le décès de Jean sans terre change la donne : les barons rebelles n'ont plus de raison de soutenir un prince aussi énergique que Louis qui assiégeait alors Douvres, et ils rallient le fils de Jean, le jeune Henri III, alors âgé de 9 ans[75]. Louis continue la guerre, mais il est battu sur mer à la bataille de Douvres début 1217, puis sur terre à Lincoln le , puis à nouveau sur mer le à la bataille de Sandwich, qui voit l'anéantissement des renforts que lui envoyait son épouse Blanche de Castille. Le , bloqué à Londres, Louis signe le traité de Lambeth, par lequel il renonce à ses prétentions sur le trône anglais contre une importante somme, soit 10 000 marcs, et obtient l'amnistie ainsi que la levée de l'excommunication de ses partisans[72]. Finalement, les Français avaient réussi à tenir la Manche pendant quinze mois (de à ) en réussissant à faire passer 7 000 combattants en Angleterre[83]. Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Rébellion de Glyndŵr

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1405-1408 Débarquement français pour soutenir rébellion La rébellion de Glyndŵr était une rébellion galloise menée par Owain Glyndŵr contre le royaume d'Angleterre à la fin du Moyen Âge . Au plus fort de la rébellion entre 1403 et 1406, Owain exerça son contrôle sur la majorité du Pays de Galles après avoir capturé plusieurs des châteaux anglais les plus puissants du pays et forma un parlement national à Machynlleth. Owain forma également une alliance avec Charles VI de France et, en 1405, une armée française débarqua au Pays de Galles pour soutenir la rébellion. Drapeau du pays de Galles Pays de Galles
Pieux Établissements de la France à Rome et Lorette

Depuis 1589 Domaine appartenant à l'état français Les Pieux Établissements de la France à Rome et à Lorette sont une fondation administrée par la France depuis son ambassade auprès du Saint-Siège. L’affectation de certains de ses biens, comme La Trinité-des-Monts et l’église de Saint-Claude-des-Bourguignons, fait l’objet d’accords internationaux bilatéraux entre la France et le Saint-Siège. Drapeau de l'Italie Italie
Occupation française du duché de Lorraine 1631-1632 Occupation militaire française Lorsque les troupes françaises envahirent la Lorraine à l'automne 1631, Charles IV jugea plus prudent de composer et signa le 6 janvier 1632 le traité de Vic. Drapeau de la France France
Occupation française du duché de Lorraine 1632 Occupation militaire française Au mois de juin 1632, Louis XIII envahit une seconde fois les duchés et occupa le Barrois et la Lorraine. Charles IV fut contraint de signer le 26 juin 1632 le traité de Liverdun, qu'il pensait bien ne pas respecter. Drapeau de la France France
Occupation française du duché de Lorraine 1634-1661 Occupation militaire française En raison de l'affaiblissement de l'autorité impériale pendant la guerre de Trente Ans de 1618-1648 , la France put occuper le duché en 1634 et le conserva jusqu'en 1661, date à laquelle Charles IV fut restauré. Drapeau de la France France
Intervention française au siège de Candie 1669 Intervention militaire Pour la France, l'expédition de Candie est un prélude à la guerre de Hollande qui commence en 1672. Elle est l'une des premières grandes opérations militaires de Louis XIV, qualifiée de « croisade » par les historiens Ozkan Bardakçi et François Pugnière. Il s'agit de défendre Venise, alors la principale alliée de la Papauté, face aux Turcs. Le but principal de l'expédition est, selon les historiens, d'obtenir une place plus importante et influente de la France, déjà bien placée au Vatican, au conclave de Rome[84]. Sollicité par les milieux catholiques, Louis XIV et son nouveau secrétaire d'État à la Marine Colbert envoient une expédition de grande ampleur de 6 000 hommes et 42 navires[85], en deux temps, sous la bannière du pape Clément IX, pour dissimuler son double jeu à ses alliés ottomans. Au nombre des régiments de l'expédition française figure le régiment de Vendôme, commandé par son lieutenant-colonel, François de Rose. Finalement les troupes françaises sont vaincu. Ces revers enveniment les relations entre les Vénitiens et les Français, dont les troupes sont décimées par les combats et les épidémies. Le , la flotte française et ses alliés lèvent donc définitivement l'ancre. L'expédition a coûté plusieurs dizaines de bateaux à la Marine française[86]. Drapeau de la Grèce Grèce
Occupation franco-bavarois d'une partie de la Bohème et de Linz 1741-1742 Occupation militaire français Une force combinée franco-bavaroise avança maintenant le long du Danube , vers Vienne , capturant Linz le 14 septembre 1741 [87]. Rejoints par une armée saxonne de 20 000 hommes, ils avancèrent sur Prague à partir de trois points différents, rencontrant initialement peu de résistance. Bientôt, les Autrichiens disposèrent d'une armée à Tábor , tandis que Neipperg fut rappelé de Silésie pour défendre Vienne [87]. Tandis que Frédéric de Prusse achève sa conquête de la Silésie, une force française dirigée par Maurice de Saxe prend Prague le 26 novembre 1741, permettant à l'électeur bavarois Charles Albert d'être couronné roi de Bohême . L'année s'est terminée avec Khevenhüller battant de manière décisive une plus grande armée franco-bavaroise à Sankt Pölten et remontant le Danube vers Linz, tandis qu'une deuxième colonne sous Johann Bärenklau traversait le Tyrol , en direction de Munich . Le 17 janvier 1742, von Khevenhüller bat une armée bavaroise à Schärding tandis que sept jours plus tard, 10 000 soldats français se rendent à Linz. Maurice de Saxe capture la forteresse d'Eger (Cheb) le 19 avril 1742. Le 24 mai 1742, le maréchal français de Broglie remporte une action mineure à Sahay . Les deux victoires laissent la situation stratégique inchangée, puisque Charles est toujours en mesure d'avancer contre Prague, tandis que la présence prussienne en Moravie reste une menace pour Vienne. Les forces françaises sous le commandement de de Broglie à Prague furent encerclées par une importante armée autrichienne en juin 1742. Une colonne de secours française força les Autrichiens à lever partiellement le siège en septembre, date à laquelle de Broglie s'échappa de la ville assiégée, la laissant sous le commandement de de Belle-Isle . Lorsque les Autrichiens reprirent le siège après avoir stoppé l'avancée des secours français, les conditions dans la ville devinrent assez difficiles, mais les Autrichiens ne parvinrent pas à maintenir un cordon serré autour de la ville. Le 16 décembre, Belle-Isle a conduit 14 000 soldats hors de la ville lors d'une marche de dix jours vers la ville française de Cheb . Dans des conditions hivernales, Belle-Isle réussit à repousser les éclaireurs autrichiens jusqu'à ce que l'armée atteigne la forêt de Bohême quatre jours plus tard. Drapeau de la Tchéquie Tchéquie Drapeau de l'Autriche Autriche

Première république française (1792–1804)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel

Premier empire (1804-1814,1815)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Forteresse de Klobuk 1806-1814 Occupation militaire française Le 4 octobre 1806, la France attaque et capture la forteresse de Klobuk alors sous joug ottoman. La forteresse a même été le lieu d'un combat entre l'empire français et le Monténégro. L'occupation de la forteresse prend fin avec la chute de Bonaparte en 1814. Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine
Commission de gouvernance 1807 État satellite français (gouvernement provisoire) Le 14 janvier 1807, Napoléon 1er décréta la nomination de la soi-disant Commission dirigeante, composée de 7 personnes et agissant en qualité de gouvernement provisoire de Pologne rétabli à la suite de la victoire sur le roi de Prusse. La Commission était dotée d'un large éventail de compétences législatives, administratives etgouvernementales. Ce qui autorisait ses activités étaient les pouvoirs généraux qui lui étaient conférés par Napoléon [88]. Les directeurs nommés par la Commission étaient les chefs des départements : de la Justice, du Trésor, de la Guerre et de la Police. La composition entièrement polonaise de la Commission, présidée par S. Małachowski (président du Seym de quatre ans), ainsi que son caractère collégial, devaient symboliser la continuité de la tradition nationale. En fait, la Commission constituait un noyau de l’appareil d’État polonais. Les hauts et les bas de ce territoire dépendaient du cours de la guerre. La victoire française sur la Russie à Friedland aboutit au traité de Tilsit de juillet 1807 qui, en ce qui concerne la zone polonaise, se termine par le compromis russo-français. Le tsar de Russie Alexandre Ier approuva l’idée de former un petit État englobant la zone des premier et deuxième partages prussiens. La zone reçut le nom de : Duché de Varsovie [89]. Drapeau de la Pologne Pologne, Drapeau de la Lituanie Lituanie, Drapeau de la Biélorussie Biélorussie
Duché de Varsovie alt 1807-1813 État satellite français Le duché de Varsovie ( polonais : Księstwo Warszawskie ; allemand : Herzogtum Warschau ), également connu sous le nom de Grand-Duché de Varsovie [90] et sous le nom de Pologne napoléonienne [91], était un État client français établi par Napoléon Bonaparte en 1807, pendant les guerres napoléoniennes . Il comprenait initialement les terres ethniquement polonaises cédées à la France par la Prusse aux termes des traités de Tilsit , et fut complété en 1809 par le territoire cédé par l'Autriche dans le traité de Schönbrunn . Il s'agissait de la première tentative visant à rétablir la Pologne en tant qu'État souverain après les partitions du XVIIIe siècle et couvrait les parties centrale et sud-est de la Pologne actuelle. Le duché était détenu en union personnelle par l'allié de Napoléon, Frédéric-Auguste Ier de Saxe , qui devint duc de Varsovie et resta un candidat légitime au trône polonais . Après l'échec de l'invasion de la Russie par Napoléon , Napoléon abandonna le duché et celui-ci fut occupé par les troupes prussiennes et russes jusqu'en 1815, date à laquelle il fut officiellement divisé entre les deux pays lors du Congrès de Vienne . Drapeau de la Pologne Pologne, Drapeau de la Lituanie Lituanie, Drapeau de la Biélorussie Biélorussie
Royaume de Prusse 1807-1813 État sous influence française Après sa défaite lors de la bataille d'Iéna en 1806, la Prusse est devenue un État satellite de la France et a été contrainte de coopérer avec Napoléon. De plus, la Prusse doit adhérer au blocus continental contre les Anglais, payer 100 000 000 de francs d'indemnité de guerre et réduire son armée à 42 000 hommes. La Prusse a aussi dû fournir des troupes à la Grande armée. Drapeau de l'Allemagne Allemagne, Drapeau de la Pologne Pologne, Drapeau de la Russie Russie, Drapeau de la Lituanie Lituanie
Royaume du Danemark-Norvège altalt 1807-1814 État sous influence française Pendant les guerres napoléoniennes, le royaume conglomérat du Danemark et de la Norvège avec leurs possessions de l'Atlantique Nord, les duchés du Schleswig-Holstein et de précieuses colonies d'outre-mer ont été entraînés dans le conflit mondial entre la France et l'Angleterre, malgré les efforts de neutralité. Se coucher n'était pas suffisant pour garder le Danemark hors de la guerre. Après la victoire de Napoléon sur la Russie à l'été 1807, la France eut les mains libres pour forcer le Danemark à entrer dans le système continental. Le plan était d'utiliser la flotte danoise pour envahir l'Angleterre. Un ultimatum anglais concernant la grande flotte danoise fut présenté au Danemark : soit conclure une alliance avec l'Angleterre et mettre la flotte danoise à la disposition de l'Angleterre, soit remettre la marine à l'Angleterre pour le reste de la guerre en guise de gage de neutralité danoise. De l’autre côté, les troupes napoléoniennes attendaient aux frontières sud du Danemark, prêtes à envahir le Schleswig-Holstein, et les troupes suédoises attendaient pour envahir la Norvège. Après l'attaque anglaise sur Copenhague, le Danemark-Norvège dut s'allier avec l'empire napoléonien. L'empire Français, étant en position de force face au royaume du Danemark-Norvège, le force à rejoindre le système continental et à supporter l'effort de guerre français. Drapeau du Danemark Danemark, Drapeau de la Norvège Norvège, Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Territoire situé au nord de l'Èbre 1810-1813 Régime militaire français A cette époque, Napoléon 1er, toujours mécontent des autres en Espagne, peut-être parce qu'il l'était de lui même, ayant d'ailleurs une arrière-pensée d'annexion de la rive gauche de l'Èbre, avait converti la Catalogne, l'Aragon , la Navarre et la Biscaye en gouvernements militaires, via le décret impérial du 8 février 1810, dans lesquels les généraux commandants exerçaient l'autorité civile et militaire , percevaient les impôts pour la caisse de l'armée , n'avaient plus avec le pouvoir central de Madrid que des relations de déférence et restaient vis-à-vis de lui déliés de tout devoir d'obéissance [92],[93],[94],[95],[96],[97]. Drapeau de l'Espagne Espagne

Royaume de France (1814-1815,1815-1848)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Expédition d'Espagne 1823 Campagne militaire L'expédition d'Espagne est provoqué par le roi Bourbon de France , Louis XVIII , pour aider les royalistes bourbons espagnols à restaurer le pouvoir absolu du roi Ferdinand VII d'Espagne dont il avait été privé pendant le triennat libéral . Malgré son autre nom (Cent mille fils de Saint Louis), le nombre réel de soldats se situait entre 60 000 et 90 000 hommes [98]. Campagne mineure, la force comprenait environ cinq corps d'armée (le gros de l'armée régulière française) et était dirigée par le duc d'Angoulême , neveu de Louis XVIII et fils du futur roi Charles X. Drapeau de l'Espagne Espagne

Deuxième république française (1848-1852)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel

Second empire (1852-1870)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Piraeus 1854-1859 Occupation militaire française Soutenu par l'opinion publique hellène, le roi Othon Ier de Grèce finit par intervenir militairement contre l’Empire ottoman. Des troupes grecques pénètrent en Thessalie et en Épire en avril 1854 mais elles sont rapidement balayées par l’armée turque, pourtant affaiblie par les combats contre les Russes[99],[100]. En réaction contre cette intervention militaire, la France et la Grande-Bretagne décident d’occuper Le Pirée pour forcer le royaume hellène à la neutralité[101]. Le 25 mai, l'armée d'Orient du général Forey débarque ainsi en Attique. Elle est rejointe par 97e régiment d'infanterie britannique le 7 juin[102]. Sous la pression étrangère, Othon doit nommer un nouveau gouvernement, avec à sa tête Aléxandros Mavrokordátos et Dimitrios Kallergis[103], mais les relations entre la couronne et le cabinet sont difficiles[104]. L'occupation franco-britannique dure jusqu'en 1859 [105] et empêche la Grèce de mener toute nouvelle action contre la Turquie[106]. Finalement exclue de la conférence de Paris de 1856[107], Athènes n'obtient pas la moindre concession territoriale. Surtout, les grandes puissances profitent de leur nouvel ascendant pour exiger le recouvrement des dettes hellènes et imposer à la Grèce la tutelle d'une commission financière[108]. Drapeau de la Grèce Grèce
Lombardie 1859 Territoire français La majeure partie de la Lombardie, avec sa capitale Milan, à l'exception des forteresses autrichiennes de Mantoue et Legnago et des territoires environnants, fut transférée de l'Autriche à la France, qui cédera immédiatement les territoires à la Sardaigne[7]. Drapeau de l'Italie Italie

Troisième république (1871-1940)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
République de Korça 1916-1920 Protectorat Français La république de Korça, de Koritsa, ou de Kortcha est une région autonome mise en place par l'armée française d'Orient dans le district de l’actuelle Korçë, dans le sud de l'Albanie, durant la Première Guerre mondiale [109]. Drapeau de l'Albanie Albanie
République Rhénane 1923 Protectorat Français La République rhénane (allemand : Rheinische Republik) fut proclamée à Aix-la-Chapelle en octobre 1923 lors de l'occupation de la Ruhr par les troupes françaises et belges (janvier 1923–1925) et se soumit au protectorat français[110]. Elle comprenait trois territoires, nommés Nord, Sud et Ruhr. Leurs capitales régionales étaient respectivement Aix-la-Chapelle , Coblence et Essen. Drapeau de l'Allemagne Allemagne

Régime de Vichy (1940-1944)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Zone libre 1940-1942 Territoire national La zone libre est, pendant la Seconde Guerre mondiale, après la signature de l'armistice du 22 juin 1940, la partie du territoire français située au sud de la ligne de démarcation, la zone occupée par l'Armée allemande étant située au nord de cette ligne. La zone libre est, comme l'ensemble du territoire et l'Empire, sous l'autorité du gouvernement de Vichy dirigé par le maréchal Pétain, qui porte le titre de chef de l'État français. Le , à la suite de l'opération Torch (débarquement allié en Afrique du Nord le ), la zone libre est envahie par les Allemands et les Italiens, au cours de l'opération Anton. Dès lors, la zone libre est appelée « zone sud » et la zone occupée depuis l'Armistice est appelée « zone nord ». Drapeau de la France France

Gouvernement provisoire de la République française (1944-1946)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel

Commission gouvernementale de Sigmaringen (1944-1945)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Enclave de Sigmaringen 1944-1945 Enclave française Le 7 septembre 1944[111], fuyant l'avancée des troupes alliées en France, alors que l'Allemagne est en flammes et que le régime de Vichy n'existe plus, un millier de Français collaborateurs (parmi lesquels une centaine d'« officiels » du régime de Vichy, quelques centaines de membres de la Milice française et de militants des partis collaborationnistes et la rédaction du journal Je suis partout) mais aussi des attentistes s'exilent à Sigmaringen. Le maréchal Pétain et Pierre Laval emmenés, contre leur gré, par les Allemands dans leur retraite en août 1944 y ont résidé jusqu'en avril 1945. Le château de sigmaringen reçoit le statut d'extraterritorialité[112] et devient une enclave française, où le drapeau tricolore est hissé devant le château [113], Pétain ayant fait décrocher celui qui avait été placé au sommet, à côté des armes des Hohenzollern[114]. Les visiteurs sont même obligés de présenter une pièce d’identité, puisqu’ils pénètrent en territoire français[115]. Deux ambassades, l'une pour l'Allemagne, l'autre pour le Japon, ainsi qu'un consulat italien, apportent une caution diplomatique à la commission [116]. Ce « gouvernement de Sigmaringen » dure jusqu'en [115]. Drapeau de l'Allemagne Allemagne

Quatrième République (1946-1958)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel

Cinquième République (depuis 1958)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel

Afrique[modifier | modifier le code]

Moyen âge (476-1492)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Carthage (huitième croisade) 1270 Croisade En 1270, la croisade de Louis IX débarque à Tunis, mais la situation devient difficile sans eau potable. Malgré la prise de Carthage, le sultan de Tunis refuse de se convertir et appelle les Mamelouks à l'aide. Louis IX succombe à la maladie le 25 août. Charles d'Anjou prend le commandement, remporte une bataille en septembre, mais refuse la prise de la ville. Un accord est conclu le 30 octobre, évacuant Tunis. Des pertes importantes surviennent, et en novembre, l'armée croisée rentre en France après une tempête. Drapeau de la Tunisie Tunisie
La Mine 1381-1414 Comptoir Des navigateurs dieppois fondent également La Mine, sur la Côte de l'Or (actuel Ghana) avant que la guerre de Cent Ans n'interrompe les expéditions normandes. En 1433, les Portugais profitent du conflit pour s'emparer du Castel de La Mine, alors abandonné, pour le rebaptiser S. George del Mina qui deviendra plus simplement Elmina, le centre des possessions portugaises. Drapeau du Ghana Ghana
Croisade de Barbarie alt 1390 Croisade En 1390, Jean de Béthencourt accompagne le duc de Touraine lors de la croisade de Barbarie , une expédition organisée par des marchands génois pour lutter contre la piraterie nord-africaine [117]. La proposition du doge est présentée comme une croisade . En tant que tel, il donnerait du prestige à ses participants, un moratoire sur leurs dettes, l'immunité contre les poursuites et l'indulgence papale [118]. La force française, composée de 1 500 chevaliers sous la direction de Louis II, duc de Bourbon , assiège Mahdia à Tunis. Les Français ne connaissaient pas le terrain, manquaient d'équipement de siège lourd, sous-estimaient et se sont mêlés à des querelles internes [119]. Les Berbères ont réalisé qu'ils ne pouvaient pas vaincre les envahisseurs armés plus lourds. Fatigués de la chaleur accablante et préoccupés par l'hiver à venir, les Français acceptent un traité négocié par les Génois. Drapeau de la Tunisie Tunisie

L'ère des explorations (1492-1789)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Côte-de-l'Or portugais 1482-1580 Portugal des Aviz (Capétiens)

(Colonie d'un état gouverné par une dynastie d'ascendance française)

La Côte-de-l'Or portugaise est le nom donné aux établissements coloniaux portugais fondés sur la Côte de l'Or du Golfe de Guinée, à partir du xve siècle. Ces comptoirs commerciaux fortifiés, vestiges des itinéraires créés par les marins portugais à l'époque des grandes découvertes, s'étendent de nos jours le long des côtes du Ghana. Drapeau du Ghana Ghana
1640-1642 Portugal des Bragance

(Colonie d'un état gouverné par une dynastie d'ascendance française)

Après la fin des Habsbourg au Portugal suite à la Guerre de Restauration, la Hollande, qui s'est déjà emparé de plusieurs comptoirs portugais, continue lsa conquête des comptoirs portugais. Le fort São Sebastião de Shama est capturé par les hollandais en 1640, puis en 1642 le fort Santo Antonio à Axim est capturé grâce au traité d'Axim. La garnison portugaise se réfugie chez les Encasser et résiste plusieurs mois avant de fuir sur un navire britannique, mettant un terme aux ambitions portugaises en Côte de l'Or [120]. Drapeau du Ghana Ghana
Accra 1600s Fort coloniaux Au 17ème siècle, la France avait construit des forts dans la ville. Drapeau du Ghana Ghana
L'Eguafo 1640-1687 Royaume sous influence Française Dès les années 1640, l'Eguafo était un lieu connu des navigateurs Bretons de la première Compagnie de Saint Malo. Une mission catholique y fut établie par les Capucins de la province de Bretagne vers 1645. Ces liens récurrents avec le royaume de France lui valut d'être qualifié de « royaume au cœur françois » dans un texte anonyme de 1671. En 1687, un établissement français, à peine installé, fut pris par les Hollandais sans avoir été défendu, tandis que le roi pro-français était vaincu par une coalition favorable aux Provinces Unies [121]. Drapeau du Ghana Ghana
Fort crèvecoeur 1652 Fort colonial En 1652 , les Français s'emparent du fort Crèvecœur pour lui donner son nom, avant de céder rapidement la place à un retour des Hollandais. Drapeau du Ghana Ghana
Comptoir esclavagiste de Juda 1671-? Comptoir français Les français installe un comptoir basé sur la traite d'esclaves à Juda (futur Ouidah), elle fut brièvement français a partir de 1671 [122]. Drapeau du Bénin Bénin
Poste français à Komenda 1687 Poste colonial Les hollandais n'ont pas pu empêcher Jean-Baptiste du Casse d’établir un poste français à Komenda en 1687. Du Casse avait noué des relations amicales avec le puissant commerçant local John Cabess, mais son poste de traite fut détruit par les alliés des Néerlandais d’Elmina et d’Eguafo environ un mois après sa création [123]. En 1689, les Hollandais étendirent leur fort, mais constatèrent que leur influence était sérieusement diminuée car ils avaient offensé Cabess en chassant les Français. Drapeau du Ghana Ghana
Sao Tomé-et-Principe 1709-1715 Occupation Française Sao Tomé-et-Principe est envahi par les Français dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, plus tard tout l'archipel fut sous domination française et une junte fut établie. En 1715, c'est la fin de la domination française dans l'archipel et la restauration de la domination portugaise [124]. Drapeau de Sao Tomé-et-Principe Sao Tomé-et-Principe
Fort français à Kilwa ~1785 -? Fort français Après la conquête omanaise de Kilwa, les Français construisent et entretiennent un fort à la pointe nord de l'île, mais la ville elle-même est abandonnée dans les années 1840 [125]. Drapeau de la Tanzanie Tanzanie
Fort Amoku 1786-1807 Fort colonial Fort fondée en 1786 par les français, chassé en 1807 par les ashanti [126]. Drapeau du Ghana Ghana

Révolution et empire (1789-1815)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Occupation française de Lourenço Marques 1796-1799 Occupation militaire française Les Portugais abandonnèrent brièvement Lourenço Marques après une attaque française en 1796, pour revenir en 1799.[127] Drapeau du Mozambique Mozambique

Seconde extension colonial français (1815-1980)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Protectorat français du royaume du Saloum 1864-1960 Protectorat français Bien que le Royaume ait remporté quelques batailles majeures contre les Français , il a ensuite été vaincu. Cependant, comme le royaume du Sine, la dynastie royale survécut jusqu'en 1969, date à laquelle le dernier roi du Saloum, Fode N'Gouye Joof, décéda. Son année de mort correspondait à la mort de Maad a Sinig Mahecor Joof , qui était roi du Sine. Ces deux rois furent les derniers rois sérères et les derniers rois de la Sénégambie . Après leur mort, les deux royaumes furent incorporés à la nouvelle République du Sénégal indépendant qui obtint son indépendance en 1960. Ainsi le Royaume du Sine et le Royaume du Saloum furent les derniers royaumes précoloniaux de Sénégambie à avoir survécu jusqu'au XXe siècle. Drapeau du Sénégal Sénégal
Protectorat français du royaume d'Anziku 1880-1961 Protectorat français Le royaume perdure jusqu'au xixe siècle, en partie grâce à son relatif isolement, loin des pouvoirs côtiers et des influences européennes. Mais après les Portugais, d'autres Européens s'intéressent à la zone ; en 1880, Pierre Savorgnan de Brazza, en mission non officielle pour le compte de la France, est en compétition avec Henry Morton Stanley, en mission pour le compte du roi de Belgique Léopold II, chacun œuvrant pour le développement colonial de son commanditaire (via l'Association internationale africaine pour la Belgique) ; Brazza signe en 1880 le traité de Makoko avec Illoy Ier, qui place son royaume sous la suzeraineté de la France[128] ; les Français installent un poste qui deviendra Brazzaville[129]. Le 12 novembre 1882, La France ratifie le traité du Makoko Illoy Ier. Un an plus tard, Ngaliema Insi, « ancien esclave enrichi »[130], chef du village Kintambo sur la rive gauche du Congo[131], qui « représente l'autorité du Makoko de Mbé auprès des chefs Bateke du Pool »[132], signe avec Stanley un traité d'amitié. Dans le même temps, en 1884, le Portugal et le Royaume-Uni signent un traité visant à empêcher l’accès à la mer pour l'Association internationale africaine[133]. Ce sont les débuts de la colonisation. Ce traité Makoko est une des causes de la convocation de la conférence de Berlin, en 1884-85[134], visant, entre autres, au partage du Congo entre les puissances européennes[note 1]. Drapeau du Gabon Gabon,


Drapeau de la république du Congo République du Congo,

Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo

Protectorat français du royaume du Loango 1883-1886 Protectorat français Le , le lieutenant de vaisseau Robert Cordier signe un traité de paix avec le Maloango Makosso Tchinkosso par lequel le Loango cesse d'être indépendant en devenant un protectorat français. Deux ans plus tard, le , alors que parallèlement le Cacongo et le Ngoyo signent le Traité de Simulambuco qui les met sous la protection du Portugal, la Conférence de Berlin donne le Loango à la France. La mort du roi Makosso Ma N'Sangou cette même année, la destitution immédiate de son successeur Moe Pratt, accusé du meurtre de sa fille, et la crise de succession qui s'ensuit et ne se résoudra que cinq ans plus tard, donnent les arguments au ministre des Colonies Charles-Eugène Galiber pour signer en 1886 le décret confiant l'administration du Loango au lieutenant-gouverneur du Congo français, intégré quatorze ans plus tard à Afrique-Équatoriale française. Drapeau du Gabon Gabon,

Drapeau de la république du Congo République du Congo

Limba 1883-1884 Possession française Le roi des Limba, Pass All a cédé ses terres aux Français mais finalement les allemands intègre la région au Cameroun allemand en 1884 Drapeau du Cameroun Cameroun
Colonie française de Anecho 1884-1885 Colonie française Aného fut brièvement occupée par les Français. En échange de Kapitaï et Koba , plus tard Conakry en Guinée, la ville fut attribuée à l'Allemagne dans le traité frontalier du 24 décembre 1885 [136]. Drapeau du Togo Togo
Colonie française de Batanga 188?- 1885 colonie française Dans le protocole franco-allemand du 24 décembre 1885, l'Allemagne reconnaît enfin la souveraineté de la France sur une région contesté. En échange, l'Empire allemand reçut Batanga au Cameroun et Aného au Togo à titre de compensation [137]. Drapeau du Cameroun Cameroun
Protectorat français du Gyaman 1888-1895 Protectorat français En 1888, le roi Gyamen Agyeman signe un traité de protectorat avec la France, mais les Français ne parviennent pas à y établir un poste avancé et laissent le royaume vulnérable à l'invasion de Samori en 1895. Les Français expulsent Samori en 1897, incorporant les régions occidentales de Gyamen dans l'Afrique occidentale française [138],[139]. Drapeau du Ghana Ghana,

Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire

Protectorat Français de l'Empire Kong 1889-1898 Protectorat Français Le 10 janvier 1889, le souverain Karamokho-Oulé Ouattara signe un traité de protectorat avec l'explorateur Louis-Gustave Binger. L'empire tombe sous la domination coloniale française en 1898. L'empire Kong est divisé entre deux colonies, la Côte d'Ivoire et la Haute-Volta (actuel Burkina Faso). Kong n'est définitivement plus qu'une petite ville après que le gouvernement français ait fixé le parcours de la ligne ferroviaire 70 km à l'ouest de cette dernière. Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso,

Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire

Afrique-Occidentale française (1895–1958) 1896-1912 Imamat du Fouta-Djalon (protectorat français) alt Depuis le milieu des années 1800, les Français, et en particulier le gouverneur Louis Faidherbe , considéraient le Fouta Jallon comme une partie intégrante du projet impérial de la France en Afrique de l'ouest [140]. En 1881, stimulés par les tentatives britanniques, les Français négocièrent un traité avec les dirigeants du Fouta Jallon qui, selon eux, établissait un protectorat français. La version arabe ne contient toutefois pas de telles clauses. Néanmoins, en 1889, d’autres puissances internationales avaient accepté le Fouta Jallon comme relevant de la sphère d’influence française, même après qu’un autre traité en 1893 ait validé l’interprétation peule. En novembre 1896, prétextant la violation par Bokar Biro de son mandat constitutionnel, les Français intervinrent pour le destituer. Ils pénétrèrent dans Timbo sans résistance le 3. Le 14, un petit détachement de soldats français mieux armés mit en déroute l'armée de Biro à la bataille de Porédaka , où il fut tué. Les Français ont installé le cousin de Bokar, Sori El Eli, et Bademba comme Soriya et Alfaya Almamis, servant désormais de clients français plutôt que de dirigeants indépendants. En 1897, les Français accordèrent l'indépendance à Alfa Yaya. En 1904, cependant, des conflits juridictionnels et fonciers conduisirent à une révolte planifiée. Les Français ont anticipé cette situation en exilant Yaya au Dahomey [141]. Drapeau de la Guinée Guinée, Drapeau du Sénégal Sénégal
1899-1960 Sultanat de Damagaram (Sous suzeraineté française) Le frère du sultan Ahmadou mai Roumji s'était auparavant rangé du côté des Français et fut placé sur le trône en 1899 sous le nom de sultan Ahamadou dan Bassa . Suite aux informations françaises selon lesquelles un soulèvement des Haoussa dans la région préparait une révolte avec l'aide du sultan, un sultan fantoche fut placé au pouvoir en 1906, bien que la lignée royale ait été rétablie en 1923. Le sultanat continue de fonctionner dans une fonction cérémonielle au 21ème siècle. Drapeau du Niger Niger
1900-1910 Territoire militaire de Zinder (territoire militaire) Alors que le contrôle, par les Français, de certaines des zones du Niger moderne a commencé dès les années 1890, le 23 juillet 1900 a été constitué le Territoire militaire de Zinder. Ce territoire correspondait au sud du Niger actuel, à l'est jusqu'à Zinder et au nord jusqu'à Tanout. Son commandement était placé dans le village de Sorbo-Haoussa près de Niamey, où le siège fut déplacé en 1903. Administrativement, ce territoire faisait partie de la Sénégambie et Niger, colonie existant de 1900 à 1904, puis du Haut-Sénégal et Niger de 1904 à 1911. Bien que commandée par des officiers français des Troupes de marine, son budget et son administration était dépendant du lieutenant-gouverneur de Kayes (puis de Bamako), et le contact avec les autorités militaire de Métropole ou des autres colonies se faisaient par le gouverneur général à Dakar. La zone apparaît également sur des cartes françaises comme le "troisième territoire militaire". Drapeau du Niger Niger,

Drapeau du Nigeria Nigeria

1903-1904 Protectorat français de Mauritanie (protectorat français) La Mauritanie, appendice de longue date du Sénégal, n'était pas considérée comme valant les dépenses nécessaires pour la pacifier et la développer jusqu'à ce que Coppolani réussisse à changer l'attitude du gouvernement français. En 1903, la France reconnut la Mauritanie comme une entité distincte du Sénégal et l'organisa en protectorat français sous la direction d'un délégué général à Saint-Louis. Drapeau de la Mauritanie Mauritanie
Bataille de Boshof 1900 Bataille menée par des volontaires français La bataille de Boshof était une bataille menée pendant la Seconde Guerre des Boers le 5 avril 1900 entre les forces britanniques et principalement des volontaires français de l'armée boer. L'unité Boer Commando est dirigée par un volontaire français, le comte de Villebois-Mareuil. Les légions étaient assez libres de leurs choix mais cependant, la liberté laissée aux légions étrangères fut finalement réduite après que George Henri Anne-Marie Victor de Villebois-Mareuil et ses soldats Français rencontrèrent le désastre à Boshof , et par la suite tous les étrangers furent placés sous le commandement direct du général De la Rey . Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud

Moyen Orient[modifier | modifier le code]

L'ère des explorations (1492-1789)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Protectorat français de Jérusalem 1525-1914 Protectorat français Pendant près de 400 ans, la France a détenu un statut spécial dans l'Empire ottoman appelé Protectorat français de Jérusalem [142] , qui faisait partie du système de capitulation de l'empire ottoman. Les capitulations furent unilatéralement abolies par la Turquie en 1914, au début de la Première Guerre mondiale. Drapeau d’Israël Israël

Révolution et empire (1789-1815)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Kharg 1808-1809 Possession française En 1808, Fath Ali Chah céda à la France l'île de Kharg à la suite des relations diplomatiques qui furent nouées par Napoléon avec la Perse. Mais en 1809, l'Ambassade de France à Téhéran fut fermée à la suite d'une action conjuguée des Anglais et des Russes et le traité devint caduc [143]. Drapeau de l'Iran Iran
Bassorah 1810-1815 Comptoir colonial Bassorah est annexée en 1810 par l'empire français, perdue au profit de l'Empire ottoman en 1815, la source est douteuse et se trouve uniquement sur le wikipédia allemand. Drapeau de l'Irak Irak

Seconde extension colonial français (1815-1980)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Cheikh Saïd 1868-1936 Colonie d'une société privé français En 1868, Cheikh Saïd fut acheté au dirigeant local, Cheikh Ali Tabet Ahmed, par Bazin et Rabaud, une société privée basée à Marseille en France, qui souhaitait l'utiliser comme base d'exportation de café. Le prix d'achat était de 80 000 thalers . En 1869, le cheikh annula l'accord car il n'avait reçu que 18 000 thalers. Bazin et Rabaud et certains alliés de la presse française ont tenté de faire pression sur le gouvernement français pour qu'il intervienne, sans succès. Au début de 1870, désespérant de vendre le territoire au gouvernement[144], Rabaud-Bazin, faisant fi des objections des Affaires étrangères[145] décident de poursuivre l’affaire pour leur compte et fonder un établissement commercial privé à Cheikh Saïd. Le 24 avril, une petite expédition placée sous le commandement du capitaine Souchon et formée du brick l’Union, d’une goélette et de deux cutters, appareille pour Cheikh Saïd[144]. Quelques travailleurs venant d'Aden sont déjà sur les lieux depuis une douzaine de jours lorsque l’Union arrive en rade de Cheikh Saïd le 28 mai. Ali Tabatt, qui s’était déjà présenté au campement des Français quelques jours auparavant et qui s’était vu verser un troisième paiement de 2 000 thalers, se présente à nouveau le 1er juin et reçoit des mains du capitaine Souchon les lettres de créance, des cadeaux et un quatrième paiement[146]. Toutefois, le lendemain, trois représentants du gouverneur de Mocha se présentent au campement et remettent une lettre sommant les Français d’évacuer la péninsule et menaçant Ali Tabatt d’un châtiment sévère. Cela n’empêche pas la construction d’un bâtiment en pierre et de baraquements sur la plage de Cheikh Saïd d’aller bon train quand l’annonce, le 15 juin, de l’arrivée imminente du pacha, accompagné d’une cinquantaine de soldats réguliers et d’auxiliaires yéménites provoque un sauve-qui-peut chez les caravaniers et ouvriers arabes qui avaient afflué au campement des Français. À leur arrivée, les Turcs installent leur camp à quelque distance de celui des Français. Souchon, Poilay et l’ingénieur Carrey vont rencontrer le pacha qui, à leurs questions, répond qu’il est venu sur les ordres du Sultan et qu’il leur est interdit d’entreprendre aucune construction et d’entretenir des relations avec l’intérieur[147].Sur ces entrefaites éclate la Guerre franco-allemande et le gouvernement français se désintéresse rapidement du sort de l’établissement marseillais. La présence des Turcs, qui interdisent aux Arabes de la région de traiter avec les Français, les éloignent de l’établissement et celui-ci cesse toute activité[148]. Rabaud-Bazin devaient toutefois maintenir quelques employés sur place pendant encore plusieurs mois car, comme il allait être souligné dans un rapport des directeurs de la Société d’étude en 1871, il fallait au moins préserver l’avenir « en assurant l’occupation indispensable au maintien des droits de propriété, lesquels étaient avant tout dans ce pays des droits de fait. »[149]. Toutefois, par souci d’économie, la compagnie marseillaise retire ses derniers employés en décembre 1871, en affirmant toutefois qu’elle maintenait pleinement ses droits[150]. Ce départ marque la fin définitive de toute présence française à Cheikh Saïd.Durant la Guerre franco-allemande, la Marine de guerre française, ne pouvant s’approvisionner en charbon à Aden, port neutre, y aurait maintenu un dépôt de charbon pendant quelques mois[151].le gouvernement britannique sollicite et obtient du gouvernement français en juillet 1919 une déclaration d’auto-renonciation à tous droits sur Cheikh Saïd auxquels la France pourrait prétendre[152],[153]. En 1920, Cheikh Saïd était décrit comme un « bon débarcadère, doté d'une station télégraphique importante »[154]. Drapeau du Yémen Yémen
État du Hatay 1938-1939 État sous tutelle militaire française Le 2 septembre 1938, l' assemblée du Sanjak proclama le Sanjak d'Alexandrette "État du Hatay". L'État a duré un an sous la tutelle militaire conjointe française et turque. Le 29 juin 1939, à la suite d'un référendum, la législature de Hatay vota la dissolution de l'État du Hatay et l'adhésion à la Turquie. Ce référendum a été qualifié à la fois de « bidon » et de « truqué », car le gouvernement turc a organisé des dizaines de milliers de Turcs de l'extérieur d'Alexandrette pour qu'ils s'inscrivent comme citoyens et votent [155]. Les Français ont encouragé l'annexion, espérant qu'elle inciterait la Turquie à rejeter une alliance avec l'Allemagne nazie [156]. Drapeau de la Turquie Turquie

Époque contemporaine (depuis 1980)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Opération Daguet 1990-1991 Occupation militaire français L'opération Daguet est la participation (commandée par le général Michel Roquejeoffre) de l'armée française à la coalition internationale formée à la suite de l'invasion du Koweït par l'Irak dans la guerre du Golfe en 1990-1991. Drapeau de l'Irak Irak

Maghreb[modifier | modifier le code]

Antiquité (~-3000-476)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Province romaine d'Afrique 41-54 Territoire de l'empire Romain (sous empereur gaulois) L'empire romain est dirigé par Claude, né à Lugdunum (Lyon) et mort à Rome, est le quatrième empereur romain, régnant de 41 à 54 apr. J.-C. Claude se montre un administrateur capable. Il s'intéresse aux affaires publiques, travaille avec le Sénat sur les lois et préside les procès. Son administration de l'Empire renforce la centralisation en organisant des bureaux dirigés par ses affranchis. Il agrandit l'Empire en annexant de nouveaux territoires, les futures provinces de Lycie, Mauritanie, Norique et de Thrace. En 43, il entame la conquête de la Bretagne, ce qui lui vaut, ainsi qu'à son fils, le surnom de Britannicus. Drapeau de l'Algérie Algérie, Drapeau de la Tunisie Tunisie, Drapeau de la Libye Libye
211-217 Territoire de l'empire Romain (sous empereur gaulois) L'empire Romain est dirigé par Caracalla (née en Gaule) de la dynastie des Sévères, qui règne de 211 jusqu'à sa mort en 217, sous le nom de Marcus Aurelius Severus Antoninus Augustus. Drapeau de l'Algérie Algérie, Drapeau de la Tunisie Tunisie, Drapeau de la Libye Libye
282-283 Territoire de l'empire Romain (sous empereur gaulois) L'empire romain est alors dirigé par Carus qui est empereur romain de 282 à sa mort. Il naît en Gaule romaine. Les historiens antiques rapportent peu de choses sur son règne bref et sa biographie. Seule l'Histoire Auguste abonde en détail, notamment sur ses origines et ses débuts, qui ont été repris par les historiens pendant plusieurs siècles avant d'être réfutés à la fin du xixe siècle. La connaissance de son accès au titre impérial en 282 est entachée d'incertitudes historiques sur les modalités de la succession de Probus. Peu après, il associe au pouvoir ses fils Carin puis Numérien. Drapeau de l'Algérie Algérie, Drapeau de la Tunisie Tunisie, Drapeau de la Libye Libye

L'ère des explorations (1492-1789)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Occupation française de Jijel 1664 Occupation militaire En 1664, les armées de Louis XIV tentent d'occuper la ville, avec une expédition maritime dirigée par le Duc de Beaufort. Ils débarquent en juillet 1664 avant d'être repoussés par les habitants de la ville et de ses environs, et complètement défaits le 31 octobre de la même année, mais seulement la moitié d'entre eux pourront regagner la France, les autres seront faits prisonniers à Jijel, convertis à l'islam et mélangés à la population, ou rendus à leurs familles contre une rançon. Drapeau de l'Algérie Algérie
Invasion française de Tabarka 1742 Invasion territoriale En juin 1742, un jeune officier français, de Saurins-Murat, tenta de s’emparer de Tabarka, secrètement chargé de l’opération par son gouvernement. Le comptoir de La Calle y participait, et les Tabarquins, bien que craignant des représailles sur leurs familles esclaves, ne pouvaient s’y opposer. Mais les Turcs qui occupaient maintenant la petite île étaient bien plus nombreux que le croyaient les assaillants, qui échouèrent et eurent de nombreux tués, blessés ou prisonniers. Drapeau de la Tunisie Tunisie

Seconde extension colonial français (1815-1980)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Campagne de Tunisie 1881 Occupation militaire française Le 28 avril 1881, 28 000 hommes du général Forgemol de Bostquénard entrent en Tunisie. Le 1er mai, la ville de Bizerte se rend aux 8 000 hommes de Jules Aimé Bréart , qui poursuivent ensuite leur route vers Tunis [157]. Bréart entra à Tunis entre le 3 et le 6 mai 1881. Il avait en sa possession le traité du Bardo instituant un protectorat sur la Tunisie , qui venait de lui être télégraphié par le gouvernement français. Le 11 mai, Bréart, le consul général Théodore Roustan et le général Pierre Léon Mauraud, accompagnés d'une escorte armée, présentent le traité à Mohammed III as-Sadiq (Sadok Bey), bey de Tunis entre 1859 et 1881. Surpris, Sadok Bey demanda plusieurs heures de réflexion, et rassembla aussitôt son cabinet. Certains de ses membres insistent pour que le bey s'enfuie vers Kairouan pour organiser la résistance, mais Sadok Bey décide d'accepter le protectorat. Le Traité du Bardo a été signé par les deux parties le 12 mai 1881 [158]. Drapeau de la Tunisie Tunisie
Protectorat français de Tunisie 1881-1956 Protectorat français Le protectorat français de Tunisie (en arabe : الحماية الفرنسية في تونس) est institué par le traité du Bardo du 12 mai 1881 au terme d'une rapide conquête militaire. Il faisait partie de l'Afrique française du Nord avec l'Algérie française et le protectorat du Maroc, et plus largement de l'Empire colonial français. La souveraineté tunisienne est réduite à néant dès 1883, le bey se contentant de signer les décrets et lois préparés par le résident général de France en Tunisie. Si l'administration tunisienne au niveau local reste en place, elle se contente de faire le lien entre la population tunisienne et les nouvelles administrations formées sur le modèle de ce qui existe en France. Le budget du gouvernement tunisien est rapidement assaini ce qui permet de lancer de multiples programmes de constructions d'infrastructures (routes, chemins de fer, ports, phares, écoles, hôpitaux, etc.) qui transforment complètement le pays avant tout au profit des colons, en majorité italiens dont le nombre augmente rapidement. L'occupation du pays en 1942 par l'armée allemande et la déposition forcée de Moncef Bey en 1943 par les autorités françaises renforcent l'exaspération de la population. Aux termes de trois ans de guérilla, l'autonomie interne est accordée en 1955. Le protectorat français prend fin le 20 mars 1956. Drapeau de la Tunisie Tunisie
Zone militaire français en Tunisie 1956-1963 Zone militaire de Bizerte-Ferryville (zone militaire) C'est une zone militaire qui a servi de base navale pour les opérations militaires en Algérie Française. La base est considérée comme un point stratégique pour l'armée française et l'OTAN car elle est alors leur seule base navale située sur la rive sud de la mer Méditerranée, en dehors de l'Algérie. Cette base a été source de tension entre la Tunisie et la France, tension qui culmine avec la crise de Bizerte où des affrontements ont eu lieu entre l'armée française et l'armée tunisienne . En juin 1958 , la France accepte de se retirer d'une partie de la zone Bizerte-Ferryville, la France se retire totalement qu'en 1963 Drapeau de la Tunisie Tunisie
1956-1958 Zone sud tunisienne (zone militaire) A l'indépendance de la Tunisie, la France obtient une « zone militaire » dans le sud de la Tunisie. La France a occupé ces zones parce qu'elle considérait ces régions de la Tunisie comme cruciales pour soutenir ses efforts dans la guerre d'Algérie .En 1957-1958, un conflit éclata entre la France et la Tunisie en raison du soutien indirect du gouvernement tunisien aux rebelles du FLN dans la guerre d'Algérie. La Tunisie a poussé les Nations Unies, les États-Unis et l'OTAN à forcer la France à respecter l'accord d'indépendance de 1956 et à quitter toutes les zones militaires françaises en Tunisie. En juin 1958, la France fit un compromis et accepta de se retirer de toute la Tunisie à l'exception de Bizerte. La zone sud tunisienne a été cédée au gouvernement tunisien. Drapeau de la Tunisie Tunisie

Océan Indien[modifier | modifier le code]

L'ère des explorations (1492-1789)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Tuléar 1600s -1897 Comptoir de boucaniers français Au XVIIe siècle, des boucaniers français débarquèrent dans la baie de Saint-Augustin, près du tropique du Capricorne et y installent un comptoir pour entretenir des relations commerciales notamment avec les Masikoro du Royaume du Fiherena. Drapeau de Madagascar Madagascar
Colonie de Fort-Dauphin 1643-1674 Colonie française La colonie de Fort-Dauphin est une colonie fondée par la France en 1643 à la pointe sud de l'île de Madagascar en un site accueillant aujourd'hui Tôlanaro, toujours appelée Fort-Dauphin. Administrée par des aventuriers tels que Jacques Pronis et Étienne de Flacourt, elle servit de point de départ à l'exploration française dans la zone et fut notamment à l'origine de plusieurs prises de possessions de La Réunion au nom du roi - ils la rebaptisèrent d'ailleurs du nom de Bourbon. La colonie de Fort-Dauphin connut de nombreuses dissensions internes du fait de colons tels qu'Antoine Couillard, qui s'allièrent aux indigènes. L'expérience prit fin par un massacre perpétré par surprise par ces derniers, le massacre de Fort-Dauphin, le 27 août 1674. Les survivants, après un long périple, s'installèrent à l'île Bourbon (aujourd'hui l'île de La Réunion) et constituèrent un apport essentiel au peuplement de celle-ci, encore très limité à l'époque. Drapeau de Madagascar Madagascar
Île de France 1715-1810 Colonie française Le 20 septembre 1715, au cours de la troisième expédition de Moka, Guillaume Dufresne d'Arsel prend possession, au nom du roi de France, de l'île Maurice. Dès lors, l'île Maurice est rebaptisé « l’Isle de France ». Il ne s’agit pas pour la France de faire de l’île une colonie de peuplement, mais de disposer d’une base arrière afin de sécuriser les transports commerciaux avec les Indes. Les Français occupent également les îles éparses de Maurice (Mascareignes, Archipel des Chagos, Saint-Brandon, Île Tromelin). À la suite de la campagne militaire menée par les Britanniques dans l'océan Indien au cours de la cinquième coalition, l'ensemble des territoires français de cette zone géographique passe sous contrôle de la couronne britannique en 1810. L'île Bourbon est toutefois rétrocédée en 1814. Drapeau de Maurice Maurice
Île Sainte-Marie 1750-1763 Colonie française À la suite de la mort du roi Ratsimilaho, sa fille Bétia — la reine Betty — épouse du caporal La Bigorne, cède l'île Sainte-Marie à la France, malgré l'opposition de son frère Zanahary et des Betsimisaraka[159]. L'acte de cession est signé le à bord du vaisseau de ligne Mars. Le pillage de la tombe de Ratsimilaho par les français provoque la colère des habitants et le massacres des colons en 1754. Les représailles de la France sont sanglantes : les chefs insurgés sont passés par les armes, tandis que Betia et sa mère Matavy sont exilées à l'Île de France (actuellement île Maurice). Lors de son retour sur la côte est en 1763. Betia cède son trône à son frère Zanahary. Même si, en théorie, l'île a été française jusqu'en 1763, l'administration coloniale avait déjà déserté les lieux après le massacre de 1754[159]. Drapeau de Madagascar Madagascar
Colonie de Fort-Dauphin 1768-1771 Colonie française De 1768 à 1771, une tentative a été faite pour restaurer la colonie mais après trois ans, elle a échoué et a été abandonnée. Drapeau de Madagascar Madagascar

Galerie[modifier | modifier le code]

Établissement français à Madagascar et aux Mascareignes au XVIIIE siècle

Océanie[modifier | modifier le code]

Second extension colonial français (1815-1980)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Royaume de nouvelle Zélande 1835-1840 Royaume dirigé par une personne d'ascendance française En 1824, le Baron Thierry propose des projets de colonisation en Nouvelle-Zélande aux gouvernements britannique, hollandais, et français. Après des démarches infructueuses, il se proclame roi en 1835 et s'embarque avec sa famille vers la Nouvelle-Zélande. Ses droits contestés, il découvre que ses terres sont occupées, et malgré ses proclamations, il est largement ignoré. En 1837, Thierry débarque avec un petit groupe à la Baie des Iles, mais réalise rapidement l'absence de soutien et l'occupation de ses terres par d'autres. En 1837, le baron Charles de Thierry , s'embarqua avec 60 colons dans cette ruche d'activités d'exportation qu'est Hokianga pour revendiquer une immense étendue de terre qu'il croyait avoir achetée 15 ans plus tôt en échange de 36 haches. Il obtint finalement environ 1 000 acres (4 km 2 ) à Rangiahua où il installa sa colonie, se déclarant « chef souverain de la Nouvelle-Zélande », un titre qui ne parvint pas à le faire aimer de Ngāpuhi. Son projet s'est effondré, mais il a mis en évidence le besoin du service colonial de se protéger contre les puissances européennes rivales. En dépit de tentatives de persuasion, il échoue à établir une colonie française. Les navires français en Nouvelle-Zélande sont embarrassés par Thierry, mais la France n'apporte pas de soutien significatif. En 1840, l'Angleterre annexe la Nouvelle-Zélande, laissant Thierry ruiné. Ses tentatives ultérieures de revendiquer des droits ou une indemnité échouent. En résumé, le rêve de colonisation de Thierry se termine par des échecs, marqués par l'annexion britannique de la Nouvelle-Zélande en 1840, laissant le Baron Thierry sans statut officiel ni soutien [160]. Charles Lavaud estime que si le baron avait été appuyé en 1837-1838, la Nouvelle-Zélande serait française. Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Port Louis-Philippe 1838-1846 Colonie française Cette ancienne colonie française a été fondée en 1840 pour être un centre administratif lors de l'annexion française de l'île du Sud. Les choses ne se sont pas déroulées ainsi car les britanniques ont décidé d'annexer la nouvelle Zélande et donc par conséquent la colonie française a fini par être absorber par l'empire colonial britannique en 1846. Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Îles Chesterfield 1878-1944 Part d'une colonie française Fréquenté uniquement par des baleiniers, l'archipel devient, sous l'impulsion du gouverneur Jean-Baptiste Olry, français le samedi – lors de sa prise de possession par le lieutenant de vaisseau Louis Adolphe Guyon, commandant la Seudre – dans le but d'y exploiter le guano[161]. Drapeau de la France France
Commune Indépendante de Franceville 1889-1890 État gouverné par une personne d'ascendance française Franceville (aujourd'hui Port-Vila ) était une municipalité située sur Efate , ou île Sandwich. Elle a été créée en 1889 afin d'acquérir un statut juridique de base, à l'époque où les Nouvelles-Hébrides étaient un territoire neutre sous la juridiction lâche de la Commission navale mixte anglo-française. L’absence d’un gouvernement fonctionnel a entraîné un mécontentement croissant parmi les colons. Les Français étaient particulièrement gênés car la loi française ne reconnaissait les mariages que lorsqu'ils étaient contractés sous une autorité civile (la plus proche étant en Nouvelle-Calédonie ), tandis que la loi britannique reconnaissait les mariages célébrés par le clergé local. [162][163] Le 9 août 1889, Franceville se déclare commune indépendante sous la direction du maire / président élu Ferdinand-Albert Chevillard , [164][165][166] et avec son propre drapeau rouge, blanc et bleu avec cinq étoiles. [167][168] Cette communauté est devenue l’une des premières nations autonomes de l’histoire à pratiquer le suffrage universel sans distinction de sexe ou de race.[169] Bien que la population du district à l'époque se composait d'environ 500 indigènes et de moins de 50 blancs, seuls les hommes blancs étaient autorisés à occuper des fonctions. L'un de ses présidents élus était RD Polk , originaire du Tennessee et parent de James K. Polk [170][171]. Le nouveau gouvernement fut bientôt supprimé et, en juin 1890, Franceville, en tant que commune, aurait été « pratiquement démantelée ». [172] Un recensement de 1891 faisait état de 29 Européens adultes, ce qui en faisait la plus grande colonie européenne des Nouvelles-Hébrides. En 1906, la commission navale a été remplacée par un condominium franco-britannique plus structuré . Drapeau du Vanuatu Vanuatu
Îles Chesterfield Depuis 1944 Part d'une collectivité française Apparemment, les îles furent ensuite abandonnées jusqu'à ce que le commandant Arzur, à bord du navire de guerre français Dumont d'Urville, étudie les récifs de Chesterfield et érige une plaque en 1939. En septembre 1944, les forces américaines installèrent une station météorologique automatique temporaire à l'extrémité sud de Long Island, qui fut abandonné à nouveau à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La première étude biologique a été réalisée à Long Island par Cohic pendant quatre heures à terre le 26 septembre 1957. Elle a révélé, entre autres choses, une variété de parasites aviaires, dont une tique répandue Ornithodoros appartenant à un genre porteur d'arbovirus capables de provoquer des maladies chez les humains. Cette île et les îlots d'Anchorage ont également été brièvement visités lors d'une étude des récifs coralliens de Nouvelle-Calédonie en 1960 et 1962. Les lignes de base droites et les lignes de fermeture des baies définissant les eaux territoriales françaises adjacentes à la Nouvelle-Calédonie sont définies pour les îles Chesterfield dans le décret du [173]. Drapeau de la France France

Antarctique[modifier | modifier le code]

L'ère des explorations (1492-1789)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Île de la Circoncision 1739 Possession française En 1739, lors de la prise de possession par Jean-Baptiste Lozier Bouvet, commandant de l'expédition australe menée, au nom de Louis XV, avec les frégates L'Aigle et Marie. Découverte un jour de brouillard, ne sachant pas s'il s'agissait d'une île ou de l'extrémité septentrionale d'un hypothétique continent antarctique, Bouvet baptisa cette terre cap de la Circoncision (en raison de la date de la découverte [174]). Sa position était inexacte, conduisant plusieurs expéditions pour ne pas retrouver l'île. Drapeau de la Norvège Norvège

Second extension colonial français (1815-1980)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Terre Adélie Depuis 1840 District administratif des Terres australes et antarctiques françaises La côte de la Terre Adélie a été découverte en janvier 1840 par l'explorateur français Jules Dumont d'Urville (1790-1842) qui lui a donné le nom de sa femme Adèle. C'est le fondement de la revendication française sur cette terre antarctique. En 1924, la terre Adélie se retrouve administré depuis le Madagascar français. La première station de recherche française, Port Martin, a été construite en 1950. Elle a été détruite par un incendie en 1952, et remplacée par la station Dumont d'Urville en 1956. La station Charcot était une base intérieure française construite qui a été occupée de 1957 à 1960. Drapeau de l'Antarctique Antarctique
Terre R'jean 1856-1857 Colonie ? Inconnu sur la façon dont elle a été colonisée , c'est une terre inconnue a peine mentionné, la seul mention de cette terre est une modification de Rollin clint23124 qui est un utilisateur wikipédia, il affirme que " La Terre R'jean était une Terre Inconnue que mon Arrière Arrière Arrière Grand-Père Dit aux Générations ", malheureusement on ne sait ni où ni pourquoi ni comment, on ne sait que le nom et la date , il est aussi très probable que ce soit une invention de Rollin clint23124 car il a été vite supprimé (la modification) après que Rollin clint23124 ait vandalisé l'article wikipédia sur les possessions français en Océanie et d'ailleurs il y a aucune source fiable connu à ce jour. Drapeau de l'Antarctique Antarctique

Découverte[modifier | modifier le code]

Cette liste contient seulement les découvertes de lieu par les personnes d'ascendance française ou pour le compte d'un état gouverné par une personne d'ascendance française.

Révolution et empire (1789-1815)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Îles Kermadec 1791 Exploration En 1791, par le capitaine de vaisseau de la marine royale française Jean-Michel Huon de Kermadec qui explora la région avec son bateau l'Espérance à la recherche de Jean-François de La Pérouse, dans le cadre de l' Expédition d'Entrecasteaux, sous les ordres du contre-amiral Antoine Bruny d'Entrecasteaux. Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande

Second extension colonial français (1815-1980)[modifier | modifier le code]

Nom du territoire Dates Status Commentaires Pays actuel
Îles d'Urville 1827 Exploration En 1827, cette île, séparé de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande par le Détroit Français, a été explorer par d'Urville. Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande

Ambassade[modifier | modifier le code]

Cette liste ne prend pas en compte les consuls honoraires. Sauf indication en note, chaque ambassade dispose d'une section consulaire.

Attention : l'extraterritorialité des ambassade est une fiction juridique abandonnée au xixe siècle , l'ambassade est seulement immunisé de toute juridiction pénale, civile et administrative de l'État hôte.

Ambassade de France en Allemagne.
Ambassade de France en Argentine.
Ambassade de France en Autriche.
Ambassade de France en Bolivie.
Ambassade de France au Canada.
Ambassade de France au Danemark.
Ambassade de France en Espagne.
Ambassade de France aux États-Unis.
Ambassade de France en Hongrie.
Le Palais Farnèse,
Ambassade de France en Italie.
Ambassade de France en Lettonie.
Ambassade de France au Mexique.
Ambassade de France en Nouvelle-Zélande.
Ambassade de France en Oman.
Ambassade de France en Russie.
Ambassade de France en Serbie.
Ambassade de France en Tunisie.
Ambassade de France en Ukraine.
Consulat de France à Alexandrie.
Consulat général de France à Istanbul.
Consulat français à Jérusalem.

Afrique[modifier | modifier le code]

La France dispose de 45 ambassades, 12 consulats généraux, 4 bureaux consulaires et d'un consulat en Afrique.

Pays Ambassade Consulats généraux
(sauf indication)
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud Pretoria[175],[176] JohannesburgLe Cap (consulat)
Drapeau de l'Algérie Algérie Alger[176] AnnabaOran
Drapeau de l'Angola Angola Luanda
Drapeau du Bénin Bénin Cotonou
Drapeau du Botswana Botswana Gaborone
Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso Ouagadougou[176]
Drapeau du Burundi Burundi Bujumbura
Drapeau du Cameroun Cameroun Yaoundé Douala
Drapeau du Cap-Vert Cap-Vert Praia
Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine Bangui
Drapeau des Comores Comores Moroni
Drapeau de la république du Congo République du Congo Brazzaville Pointe-Noire
Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo Kinshasa
Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire Abidjan[176]
Drapeau de Djibouti Djibouti Djibouti
Drapeau de l'Égypte Égypte Le Caire[176] Alexandrie
Drapeau de l'Érythrée Érythrée Asmara
Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie Addis-Abeba
Drapeau du Gabon Gabon Libreville Port-Gentil (bureau)
Drapeau du Ghana Ghana Accra
Drapeau de la Guinée Guinée Conakry
Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau Bissau
Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale Malabo
Drapeau du Kenya Kenya Nairobi
Drapeau du Libéria Liberia Monrovia
Drapeau de la Libye Libye Tripoli
Drapeau de Madagascar Madagascar Tananarive (Antananarivo)[176] Antsiranana (bureau) • Mahajanga (bureau) • Toamasina (bureau)
Drapeau du Mali Mali Bamako[176]
Drapeau du Maroc Maroc Rabat[176] AgadirCasablancaFèsMarrakechTanger
Drapeau de Maurice Maurice Port-Louis
Drapeau de la Mauritanie Mauritanie Nouakchott
Drapeau du Mozambique Mozambique Maputo
Drapeau de la Namibie Namibie Windhoek
Drapeau du Nigeria Nigeria Abuja Lagos
Drapeau de l'Ouganda Ouganda Kampala
Drapeau du Rwanda Rwanda Kigali
Drapeau du Sénégal Sénégal Dakar[176]
Drapeau des Seychelles Seychelles Victoria
Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud Djouba
Drapeau de la Tanzanie Tanzanie Dar es Salam Dodoma (Bureau de liaison)
Drapeau du Tchad Tchad Ndjamena
Drapeau du Togo Togo Lomé
Drapeau de la Tunisie Tunisie Tunis[176]
Drapeau de la Zambie Zambie Lusaka
Drapeau du Zimbabwe Zimbabwe Harare

Amérique[modifier | modifier le code]

La France dispose de 26 ambassades et 18 consulats généraux en Amérique.

Pays Ambassade Consulats généraux
(sauf indication)
Drapeau de l'Argentine Argentine Buenos Aires[176]
Drapeau de la Bolivie Bolivie La Paz
Drapeau du Brésil Brésil Brasilia[176] RecifeRio de JaneiroSão Paulo
Drapeau du Canada Canada Ottawa MonctonMontréalQuébecTorontoVancouver
Drapeau du Chili Chili Santiago
Drapeau de la Colombie Colombie Bogotá
Drapeau du Costa Rica Costa Rica San José
Drapeau de Cuba Cuba La Havane
Drapeau de la République dominicaine République dominicaine Saint-Domingue
Drapeau de l'Équateur Équateur Quito
Drapeau des États-Unis États-Unis Washington[176] AtlantaBostonChicagoHoustonLa Nouvelle-OrléansLos AngelesMiamiNew YorkSan Francisco
Drapeau du Guatemala Guatemala Guatemala
Drapeau d'Haïti Haïti Port-au-Prince
Drapeau du Honduras Honduras Tegucigalpa
Drapeau de la Jamaïque Jamaïque Kingston
Drapeau du Mexique Mexique Mexico[176] Monterrey
Drapeau du Nicaragua Nicaragua Managua
Drapeau du Panama Panama Panamá
Drapeau du Paraguay Paraguay Assomption
Drapeau du Pérou Pérou Lima
Drapeau de Sainte-Lucie Sainte-Lucie Castries
Drapeau du Salvador Salvador San Salvador
Drapeau du Suriname Suriname Paramaribo
Drapeau de Trinité-et-Tobago Trinité-et-Tobago Port d'Espagne
Drapeau de l'Uruguay Uruguay Montévidéo
Drapeau du Venezuela Venezuela Caracas

Asie[modifier | modifier le code]

La France dispose de 40 ambassades, 20 consulats généraux, 1 bureau consulaire et d'une agence consulaire en Asie.

Pays Ambassade Consulats généraux
(sauf indication)
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite Riyad Djeddah
Drapeau de l'Arménie Arménie Erevan
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan Bakou
Drapeau de Bahreïn Bahreïn Manama
Drapeau du Bangladesh Bangladesh Dacca
Drapeau de la Birmanie Birmanie Rangoun
Drapeau du Brunei Brunei Bandar Seri Begawan
Drapeau du Cambodge Cambodge Phnom Penh
Drapeau de la République populaire de Chine Chine Pékin CantonChengduHong KongShanghaiShenyangWuhan
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud Séoul
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis Abou Dabi Dubaï
Drapeau de la Géorgie Géorgie Tbilissi
Drapeau de l'Inde Inde New Delhi BangaloreCalcuttaBombayPondichéry
Drapeau de l'Indonésie Indonésie Jakarta
Drapeau de l'Irak Irak Bagdad Erbil
Drapeau de l'Iran Iran Téhéran
Drapeau d’Israël Israël Tel Aviv[176] Haïfa
Drapeau du Japon Japon Tokyo Kyoto
Drapeau de la Jordanie Jordanie Amman
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan Astana Almaty
Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan Bichkek
Drapeau du Koweït Koweït Koweït
Drapeau du Laos Laos Vientiane
Drapeau du Liban Liban Beyrouth[176]
Drapeau de la Malaisie Malaisie Kuala Lumpur
Drapeau de la Mongolie Mongolie Oulan-Bator
Drapeau du Népal Népal Katmandou
Drapeau d'Oman Oman Mascate
Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan Tachkent
Drapeau du Pakistan Pakistan Islamabad Karachi
Drapeau de la Palestine Palestine et Jérusalem (corpus separatum) Jérusalem (consulat général non rattaché à une ambassade)
Drapeau des Philippines Philippines Manille
Drapeau du Qatar Qatar Doha
Drapeau de Singapour Singapour Singapour
Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka Colombo Kandy (agence consulaire)
Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan Douchanbé
Drapeau de Taïwan Taïwan Bureau français de Taipei
Drapeau de la Thaïlande Thaïlande Bangkok
Drapeau du Turkménistan Turkménistan Achgabat
Drapeau de la Turquie Turquie Ankara Istanbul
Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam Hanoï Hô-Chi-Minh-Ville

Europe[modifier | modifier le code]

La France dispose de 43 ambassades, 20 consulats généraux, 3 bureaux consulaires et d'un consulat en Europe.

Pays Ambassade Consulats généraux
(sauf indication)
Drapeau de l'Albanie Albanie Tirana
Drapeau de l'Allemagne Allemagne Berlin DüsseldorfFrancfortHambourgMunichSarrebruckStuttgart
Drapeau d'Andorre Andorre Andorre-la-Vieille Section consulaire fermée en , les français d'Andorre dépendent du Consulat de France en Espagne, à Barcelone pour toutes les demarches administratives, à l’exception de l’état civil, de la nationalité et des visas qui sont pris en charge par le consulat de Madrid
Drapeau de l'Autriche Autriche Vienne
Drapeau de la Belgique Belgique Bruxelles[176]
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie Minsk
Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine Sarajevo Banja Luka (bureau consulaire franco-allemand)
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie Sofia
Drapeau de Chypre Chypre Nicosie
Drapeau de la Croatie Croatie Zagreb
Drapeau du Danemark Danemark Copenhague
Drapeau de l'Espagne Espagne Madrid[176] BarceloneBilbaoSéville
Drapeau de l'Estonie Estonie Tallinn
Drapeau de la Finlande Finlande Helsinki
Drapeau de la Grèce Grèce Athènes Thessalonique
Drapeau de la Hongrie Hongrie Budapest
Drapeau de l'Irlande Irlande Dublin
Drapeau de l'Islande Islande Reykjavík
Drapeau de l'Italie Italie Rome FlorenceMilanNaples
Drapeau du Kosovo Kosovo Pristina
Drapeau de la Lettonie Lettonie Riga
Drapeau de la Lituanie Lituanie Vilnius
Drapeau du Luxembourg Luxembourg Luxembourg
Drapeau de la Macédoine du Nord Macédoine du Nord Skopje
Drapeau de Malte Malte La Valette
Drapeau de la Moldavie Moldavie Chişinău Section consulaire fermée, les français de Moldavie dépendent du Consulat de France en Roumanie, à Bucarest.
Drapeau de Monaco Monaco Monaco
Drapeau du Monténégro Monténégro Podgorica [175]
Drapeau de la Norvège Norvège Oslo
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas La Haye Amsterdam
Drapeau de la Pologne Pologne Varsovie Cracovie
Drapeau du Portugal Portugal Lisbonne
Drapeau de la Roumanie Roumanie Bucarest
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Londres[176] ÉdimbourgGibraltar (consulat) • Jersey (bureau) • Guernesey (bureau) • Sainte-Hélène (consulat de France au Cap)
Drapeau de la Russie Russie Moscou[176] EkaterinbourgSaint-Pétersbourg
Drapeau de la Serbie Serbie Belgrade
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie Bratislava
Drapeau de la Slovénie Slovénie Ljubljana
Drapeau de la Suède Suède Stockholm
Drapeau de la Suisse Suisse Berne [175] GenèveZurich
Drapeau de la Tchéquie Tchéquie Prague
Drapeau de l'Ukraine Ukraine Kiev Ambassade transférée à Lviv [177]
Drapeau du Vatican Vatican Rome

Océanie[modifier | modifier le code]

La France dispose de 6 ambassades et d'un consulat général en Océanie.

Pays Ambassade Consulats généraux
Drapeau de l'Australie Australie Canberra Sydney
Drapeau des Fidji Fidji Suva
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande Wellington
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée Port Moresby
Drapeau des Samoa Samoa Apia
Drapeau du Vanuatu Vanuatu Port-Vila

Pays qui n'accueillent pas de mission en résidence[modifier | modifier le code]

31 pays n'ont pas ou n'ont plus d'ambassadeurs français résidant sur leur territoire[178]. L'ambassadeur compétent se trouve alors en résidence dans un pays voisin.

En 2013, l'évolution du réseau diplomatique français dans la perspective d'une « réduction du train de vie de l’État dans le respect de l'exigence de modernisation de l'action publique », s'accompagne d'une fermeture « des antennes diplomatiques dans les pays où [le]s intérêts [français] sont inexistants » ; c'est notamment le cas des ambassades de France auprès du Malawi, de la Gambie, de la Sierra Leone et de Sao Tomé-et-Principe[179].

Le Bhoutan et la France n'entretiennent pas de relations diplomatiques formelles, mais les « dossiers bhoutanais sont suivis par l'ambassadeur de France en Inde »[180]. Par ailleurs, un ambassadeur de l'Union européenne est accrédité dans ce pays, en résidence à New Delhi, depuis 1985. L'ambassade de France à New Delhi est compétente pour le Bhoutan et le consulat général de France à Calcutta en Inde est compétent pour les questions consulaires au Bhoutan.

Pays Pays hôte de la mission
Drapeau d'Antigua-et-Barbuda Antigua-et-Barbuda Drapeau de Sainte-Lucie Sainte-Lucie (Castries)
Drapeau des Bahamas Bahamas Drapeau de la Jamaïque Jamaïque (Kingston)
Drapeau de la Barbade Barbade Drapeau de Trinité-et-Tobago Trinité-et-Tobago (Port-d'Espagne)
Drapeau du Belize Belize Drapeau du Salvador Salvador (San Salvador)
Drapeau du Bhoutan Bhoutan Drapeau de l'Inde Inde (New Delhi)
Drapeau des Îles Cook Îles Cook Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande (Wellington)
Drapeau de la Dominique Dominique Drapeau de Sainte-Lucie Sainte-Lucie (Castries)
Drapeau de la Gambie Gambie Drapeau du Sénégal Sénégal (Dakar)
Drapeau de Grenade Grenade Drapeau de Sainte-Lucie Sainte-Lucie (Castries)
Drapeau du Guyana Guyana Drapeau du Suriname Suriname (Paramaribo)
Drapeau des Kiribati Kiribati Drapeau des Fidji Fidji (Suva)
Drapeau du Lesotho Lesotho Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud (Pretoria)
Drapeau du Liechtenstein Liechtenstein Drapeau de la Suisse Suisse (Berne)
Drapeau du Malawi Malawi Drapeau du Zimbabwe Zimbabwe (Harare)
Drapeau des Maldives Maldives Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka (Colombo)
Drapeau des Îles Marshall Îles Marshall Drapeau des Philippines Philippines (Manille)
Drapeau des États fédérés de Micronésie États fédérés de Micronésie Drapeau des Philippines Philippines (Manille)
Drapeau de Nauru Nauru Drapeau des Fidji Fidji (Suva)
Drapeau de Niue Niue Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande (Wellington)
Drapeau des Palaos Palaos Drapeau des Philippines Philippines (Manille, ambassadeurs)
Drapeau de Saint-Christophe-et-Niévès Saint-Christophe-et-Niévès Drapeau de Sainte-Lucie Sainte-Lucie (Castries)
Drapeau de Saint-Marin Saint-Marin Drapeau de l'Italie Italie (Rome)
Drapeau de Saint-Vincent-et-les-Grenadines Saint-Vincent-et-les-Grenadines Drapeau de Sainte-Lucie Sainte-Lucie (Castries)
Drapeau des Îles Salomon Îles Salomon Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée (Port Moresby)
Drapeau de Sao Tomé-et-Principe Sao Tomé-et-Principe Drapeau du Gabon Gabon (Libreville)
Drapeau de Sierra Leone Sierra Leone Drapeau de la Guinée Guinée (Conakry)
Drapeau de la Somalie Somalie Drapeau du Kenya Kenya (Nairobi) (représentation)
Drapeau de l'Eswatini Eswatini Drapeau du Mozambique Mozambique (Maputo)
Drapeau du Timor oriental Timor oriental Drapeau de l'Indonésie Indonésie (Jakarta)
Drapeau des Tonga Tonga Drapeau des Fidji Fidji (Suva)
Drapeau des Tuvalu Tuvalu Drapeau des Fidji Fidji (Suva)

Voir également[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Au sens du colonialisme français
Au sens de l'Empire français

Sur la décolonisation

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Toutes les puissances civilisées se préoccupent de ce que l'on appelle la question du Congo — c'est en réalité la question de l'Afrique équatoriale — […][135] ».

Références[modifier | modifier le code]

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    « Lorsque le , le drapeau français, à son insu, est hissé sur le château à côté des armes des Hohenzollern, sa réaction sera double. D’une part, il adresse à l'ambassadeur Otto Abetz une lettre de protestation : « J'apprends que le pavillon français vient d’être hissé sur le château qui m’a été désigné comme résidence forcée, lequel jouirait au surplus, du privilège de l’extraterritorialité. Ces mesures donnent à ma présence ici une apparence de consentement qui est absolument contraire à mon sentiment et contre lequel je m’élève avec énergie […] »
    D’autre part, il laisse la Maréchale prévenir l’amiral Bléhaut : celui-ci, avec des officiers, monte sur le toit, décroche le drapeau tricolore, qui sera dorénavant caché au fond d’un poêle. »
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