Charles-Eugène Galiber

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Charles-Eugène Galiber
Charles-Eugène Galiber
Le vice-amiral Charles-Eugène Galiber

Naissance
à Castres
Décès (à 84 ans)
à Paris
Origine Français
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau de la France France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
 Marine nationale
Pavillon de la Marine du Premier Empire Marine impériale française
Grade Vice-amiral
Années de service 1840 – 1889
Conflits Guerre de Crimée
Faits d'armes Siège de Sébastopol
Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur Grand-croix de la Légion d'honneur
Autres fonctions Ministre de la Marine et des Colonies
Membre du Conseil d'Amirauté

Liste des ministres français de la Marine et des Colonies

Charles-Eugène Galiber (1824 - 1909) est un officier de marine et homme politique français. Il termine sa carrière avec le grade de vice-amiral et sera brièvement Ministre de la Marine et des Colonies.

Biographie[modifier | modifier le code]

Entrée dans la marine[modifier | modifier le code]

Né à Castres le , Charles-Eugène Galiber est le fils de Pierre Auguste Galiber, capitaine de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mélanie Huc. Il entre dans la Marine en 1840 à sa sortie de l'École navale. Il passe aspirant le , avant d'être promu au grade d'enseigne de vaisseau le . Le , il est chargé de la 106e compagnie à bord du Jemmapes, vaisseau de 100 canons, au sein d'une escadre d'évolutions commandée par Adolphe La Guerre[1].

Lieutenant de vaisseau le , Galiber embarque à bord du Napoléon, au sein de l'escadre de Méditerranée et prend une part active aux opérations de Crimée. Il se distingue au siège de Sébastopol le et lors des incursions en mer d'Azov. À son retour, il est fait Chevalier de la Légion d'honneur.

Galiber nommé capitaine[modifier | modifier le code]

En 1860, il reçoit le commandement de l'aviso Tartare qui croise le long des côtes algériennes, puis du Phare en 1861-1862. Promu capitaine de frégate le , il est commandant en second de L'Alexandre, qui croise au sein d'une escadre d'évolutions en 1863 et 1864.

Il commande le Curieux, au sein de la division des côtes occidentales d'Afrique, puis de la division du Brésil et de La Plata. Il est fait officier de la Légion d'honneur le .

De à , il exerce la fonction d'aide de camp auprès du ministre de la Marine, l'amiral Charles Rigault de Genouilly.

Capitaine de vaisseau le , il commande plusieurs vaisseaux dont les cuirassés Reine Blanche et Magenta, mais passe en conseil de guerre, en , à la suite de l'incendie accidentel du bâtiment en rade de Toulon. Acquitté, il commande par la suite le croiseur Laplace, et effectue trois campagnes en Terre-Neuve de 1876 à 1878.

Contre-amiral et ministre[modifier | modifier le code]

Ses qualités diplomatiques empêchent de nombreux incidents entre pêcheurs anglais et français. Il est nommé contre-amiral le , puis commandant en chef de la Division volante et d'instruction, le 1er octobre de la même année.

En , il commande la Division navale de la mer des Indes sur la Naïade. Galiber commande un temps le détachement français à Madagascar et parvient à aplanir les difficultés avec la mission anglaise locale. Il devient membre du Conseil d'Amirauté à son retour en France.

Du au , il est Ministre de la Marine et des Colonies dans le premier gouvernement Henri Brisson.

Il est promu au grade de Vice-amiral le , un mois après son entrée au ministère. Il quitte le service actif en , et est mis à la retraite le . Il est fait Grand-croix de la Légion d'honneur, le .

Il meurt finalement le à son domicile, au no 36, rue Vignon, dans le 9e arrondissement de Paris. Ses obsèques sont célébrées à l'église de la Madeleine, en présence de nombreux officiers, comme le duc Pierre d'Orléans, le vice-amiral Alfred Gervais, le vice-amiral Paul Dieulouard, le vice-amiral Charles Aubry de la Noé, et bien d'autres encore. Néanmoins, il ne reçoit pas les honneurs militaires selon sa volonté, avant que son corps ne soit rapatrié à Castres, et il est inhumé au cimetière Saint-Roch[2],[3].

Une rue à Castres, sa ville natale, porte le nom de rue Amiral Galiber en son honneur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Adolphe La Guerre (1792-1862) sera nommé contre-amiral peu de temps après, le 1er mai 1849.
  2. Cimetières de France et d'ailleurs
  3. « Ecole Navale / Espace tradition / Officiers célèbres », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]