Wikipédia:Sélection/Auvergne-Rhône-Alpes

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Abbaye d'Hautecombe

Vue générale de l'abbaye depuis l'embarcadère du nouveau port.
Vue générale de l'abbaye depuis l'embarcadère du nouveau port.

L'abbaye royale d'Hautecombe est une abbaye en activité située dans la commune de Saint-Pierre-de-Curtille sur la rive occidentale du lac du Bourget, en Savoie. Elle a été fondée en 1125 par Amédée de Lausanne, avec l'aide du comte Amédée III de Savoie et l'appui de Bernard de Clairvaux, et construite durant le XIIe siècle par des moines cisterciens. Elle est particulièrement connue pour être la nécropole de la Maison de Savoie (comtes de Savoie, leur famille, et quelques membres de la famille ducale de Savoie) puis de quelques-uns des rois et reines d'Italie.

Après une période particulièrement active et prospère jusqu'au début du XVe siècle, l'abbaye, comme nombre d'autres maisons religieuses à cette époque, tombe sous le régime de la commende (gestion des biens matériels par une personne extérieure à l'abbaye), et la piété de la vie religieuse s'en ressent fortement. Les vocations se font graduellement moins nombreuses jusqu'au XVIIIe siècle, et la vocation de nécropole est complètement perdue. La Révolution française (qui agrège la Savoie indépendante à la France sous le nom de département du Mont-Blanc) chasse les rares derniers moines et détruit une partie de l'édifice.

Après le Congrès de Vienne, l'abbaye en ruine, revenue dans le royaume de Sardaigne, est restaurée par la volonté de Charles-Félix de Savoie et de Marie-Christine de Bourbon-Siciles au début du XIXe siècle, travaux menés sous la conduite de l'architecte Ernesto Melano, et à nouveau confiée aux cisterciens à partir de 1826 ; elle retrouve sa fonction de tombeau des souverains avec l'inhumation du couple royal.

L'annexion de la Savoie change peu de choses au régime de l'abbaye, qui appartient à une fondation privée fondée par Charles-Félix et dirigée par l'abbé de la communauté religieuse qui occupe les lieux. Bien que relativement épargnée par la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, l'abbaye fait face à une crise après la première guerre mondiale, qui amène le remplacement des cisterciens par des moines bénédictins de 1922 à 1992. Durant la Seconde Guerre mondiale, Hautecombe héberge un temps des religieux polonais, mais ceux-ci sont arrêtés par la Gestapo dans l'enceinte de l'abbaye.

À la fin des années 1980, les bénédictins souhaitent quitter ce lieu, devenu trop touristique, ce qui les détourne de leur vocation monacale. Ils décident alors de partir pour l'abbaye Notre-Dame de Ganagobie et demandent à la communauté du Chemin Neuf de venir les remplacer ; elle accepte en 1992. Cette communauté s’inspire à la fois de la spiritualité de saint Ignace de Loyola et de l’expérience du renouveau charismatique, et utilise en particulier cette abbaye comme maison de formation théologique.

Aix-les-Bains

Vue panoramique d’Aix-les-Bains
Vue panoramique d’Aix-les-Bains

Aix-les-Bains (prononcée [ɛks.le.bɛ̃] voire [ɛks.lɛ.bɛ̃] Écouter), nommée localement Aix, est une commune, station balnéaire et thermale française, située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

S'élevant sur les rives du plus grand lac naturel d'origine glaciaire de France, le lac du Bourget, cette station touristique fait également partie des importantes villes thermales françaises. Deuxième commune la plus peuplée du département de la Savoie, avec 29 822 habitants selon la population municipale légale en vigueur (2015), elle forme le pôle septentrional d'une agglomération de plus de 180 000 habitants, l'unité urbaine de Chambéry.

Considérée cinquième ville la plus romantique d'Europe en 2016 selon un classement réalisé par European Best Destinations, Aix-les-Bains, ville-phare de la Belle Époque de renommée internationale, fut un haut-lieu de villégiature pour les familles princières et les gens fortunés. Si aujourd'hui elle confirme plus que jamais son statut de ville d'eau, il n'en demeure pas moins que le thermalisme n'est plus la principale activité du bassin aixois. La cité compense en partie la perte de ses curistes en développant le tourisme. Elle accueille jusqu'à 200 000 visiteurs, curistes ou touristes, par an dont 112 000 entre juillet et août. Pour bénéficier d'avantages touristiques et d'un rayonnement international, en 2016, une nouvelle marque de territoire concernant Aix-les-Bains et ses alentours est créée : « Aix les Bains Riviera des Alpes ».

Aix-les-Bains possède plusieurs atouts comme ses thermes nationaux ou encore son festival pop-rock, Musilac. La ville possède par ailleurs de nombreux labels, comme celui des villes et villages fleuris où elle affiche quatre fleurs depuis plus de quarante ans.

Aix est aussi une ville industrielle, avec quelques grosses entreprises comme Alstom et le siège des entreprises Léon Grosse, ABB Cellier, Aixam ainsi qu'une manufacture de haute maroquinerie entre autres.

Selon le classement « Où fait-il bon vivre en France ? » réalisé par Les Échos en 2015, le bassin d'emplois de Chambéry/Aix-les-Bains est au 6e rang sur 304 zones répertoriées.

Ancien tramway de Grenoble

Un tramway et sa remorque arrivant à son terminus place Grenette.
Un tramway et sa remorque arrivant à son terminus place Grenette.

L'ancien tramway de Grenoble est un réseau de tramway urbain et suburbain métrique de la région grenobloise apparu à partir de 1894, exploité par la société grenobloise de tramways électriques, et qui a aujourd'hui totalement disparu. À cette époque de croissance industrielle et démographique, les anciens modes de transports hippomobiles, fiacres et omnibus, mis en place depuis la fin du XVIIIe siècle, ne suffisent plus à assurer les dessertes urbaines. Les lignes urbaines et suburbaines vont se développer continuellement jusque dans les années 1920. On compte alors trois exploitants majeurs : la Société grenobloise de tramways électriques qui exploite les lignes urbaines, les Voies ferrées du Dauphiné qui desservent, depuis Grenoble, la rive gauche de l'Isère jusqu'à Froges ainsi que la vallée de l'Oisans, enfin le tramway Grenoble - Chapareillan qui relie le centre de Grenoble à Chapareillan en desservant toute la rive droite dans la vallée du Grésivaudan. Par la suite ce moyen de transport va lentement décliner avec la montée en puissance de nouveaux modes de circulation que sont l'autobus, le trolleybus et la voiture individuelle. Il cesse définitivement de circuler en 1952 après 56 ans de service, le tramway actuel faisant son apparition dans la capitale des Alpes françaises dès 1987.

Annecy

Vue sur le vieil Annecy.
Vue sur le vieil Annecy.

Annecy est une commune et une ville française, chef-lieu et préfecture du département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Au nord des Alpes françaises, après Genève à 40 km au nord, Annecy fait partie de l'axe des agglomérations du sillon alpin en alignement avec Chambéry puis Grenoble et Valence.

La « Perle des Alpes » de la monographie urbaine de Raoul Blanchard forme une cluse de contact entre la plaine des Fins et les Préalpes contraignant sa population à l'intérieur de sa zone constructible des années 1960 à la fusion communale de 2017. Depuis l'absorption des territoires d'Annecy-le-Vieux, de Cran-Gevrier, de Meythet, de Pringy et de Seynod, Annecy se hisse à la 29e place des villes françaises les plus peuplées avec 130 721 habitants.

Résidence historique des comtes de Genève au XIIIe siècle, puis des comtes de Savoie au XVe siècle, la bourgade devient la capitale de Savoie avec l'apanage de Savoie-Nemours comprenant le Genevois, le Faucigny et le Beaufortain de 1434 à 1659. Son rôle religieux s'intensifie en 1536, lors de la Réforme calviniste ; alors que l'évêque de Genève s'y réfugie, François de Sales en fait une citadelle avancée de la Contre-Réforme catholique, lui valant le surnom de « Rome des Alpes ». Le traité de Turin conduit à l'annexion du duché de Savoie, rattachant la ville à la France en 1860 sous le règne de Napoléon III.

Le surnom de « Venise des Alpes » découle des canaux du Vassé, de Saint Dominique et du Thiou qui protégèrent la cité, puis apportèrent la force hydraulique à l'artisanat textile, laissant progressivement place à l'industrialisation du XIXe siècle subsistant de nos jours à travers la présence de sièges sociaux, tel que Fusalp, SNR, Salomon, Mavic ou Entremont.

Au XXe siècle, le secteur touristique profite de la pureté réputée de l'air alpin et du lac, des sports d'hiver environnants, d'une conservation d'espaces verts et d'un patrimoine culturel en voie de rénovation. Le tournant touristico-culturel s'amorce en 1960 avec l'organisation du festival international du film d'animation d'Annecy et de la fête du lac attirant chacun une centaine de milliers de visiteurs chaque été.

En 1973 ouvre l'Institut universitaire de technologie d'Annecy lié au centre universitaire de Savoie rattaché en 1979 à la nouvelle université de Savoie, devenue en 2015 l'université Savoie-Mont-Blanc, avec celles des campus de Savoie Technolac et Jacob-Bellecombette.

En 2021, Annecy est élue la ville de France où l'on vit le mieux, un classement établi par l'association Villes et villages à partir de 183 critères mais se fait détrôner en 2022 par Angers à cause des critères d'accession au logement.

Augustin ou Le Maître est là

Augustin ou Le Maître est là
Augustin ou Le Maître est là

Augustin ou Le Maître est là est un roman-fleuve français de Joseph Malègue publié en 1933. Il raconte la vie d'Augustin Méridier, né à la fin des années 1880. Cet esprit supérieur rencontre au cours de sa pourtant brève existence les très multiples formes d'amours complexes et extrêmes. Et leurs chagrins.

L'amour filial avec son père, l'amour humain auquel l'initie une splendide jeune fille, Élisabeth de Préfailles, qui l'embrasse maternellement à sept ans, l'amour d'amitié à l'École normale supérieure, avec Pierre Largilier. Élisabeth transmet à sa nièce, Anne de Préfailles, la grâce par laquelle elle avait touché Augustin. Anne se veut la fille d'Élisabeth qui s'en veut la mère. Augustin va l'aimer « à en mourir ».

Autre forme d'amour douloureux, le trouble de l'âme perdant la foi lors de la crise moderniste des années 1900 (ces lectures critiques et historiques des Évangiles qui mettent en cause le fondement dans les Écritures des dogmes chrétiens, malmenés par ailleurs par la rationalité moderne), où Émile Poulat voit l'amorce et l'annonce de la crise chrétienne globale depuis Vatican II. Pour Émile Goichot en 1988, on a ici l'exemple unique d'une œuvre de fiction transposant, au cœur d'une intrigue romancière, les problématiques du modernisme intellectuel et, par là-même, l' « annonce » dont parle Poulat de la crise actuelle de l'Église. Elle révélerait « les failles d'un univers culturel démembré » en un temps d'efflorescence intellectuelle et littéraire catholique aussi trompeuse, pour Malègue et ses lecteurs, que la période de rémission d'une maladie mortelle.

La plupart des philosophes, théologiens ou critiques qui ont lu le roman ne voient pas en lui la peinture involontaire d'une déroute intellectuelle. Ils soulignent en tout cas le rôle important que Malègue, penseur chrétien reconnu, accorde à l'intelligence dans la démarche de la foi, bien moins mis en évidence, comme le suggère un commentaire américain de 1980, chez Mauriac ou Bernanos. Pour Victor Brombert, ceci est inusité dans le roman catholique en général. Un autre Américain, William Marceau, compare en 1987 sa « pensée » à celle d'Henri Bergson...

Benoît de Boigne

Benoît de Boigne
Benoît de Boigne

Benoît Leborgne, plus connu sous le nom de comte de Boigne ou encore général-comte de Boigne, né le à Chambéry et mort dans la même ville, le , est un aventurier savoyard qui fit fortune aux Indes. Il fut également nommé président du Conseil général du département du Mont-Blanc par l'empereur Napoléon Ier.

Fils de petits commerçants, il fit une carrière militaire. Formé au sein de régiments européens, il rencontra le succès en Inde en se mettant au service de Mahâdâjî Sindhia, qui règne sur l'empire marathe (Inde). Celui-ci lui confia la création et l'organisation d'une armée. Devenu général, il entraîna et commanda une force de près de cent mille hommes organisée sur le modèle européen qui permit à la Confédération mahratte de dominer l'Inde du nord et de rester le dernier état autochtone de l'Hindoustan à résister aux Anglais. Parallèlement au métier des armes, Benoît de Boigne exerça également des activités commerciales et administratives. Il fut, entre autres, titulaire d'un jaghir.

Après une vie mouvementée, Benoît de Boigne revint en Europe, d'abord en Angleterre où il se remaria avec une émigrée française après avoir répudié sa première épouse d'origine persane, puis en France à Paris durant le Consulat, et enfin en Savoie. Devenu notable, il consacra la fin de sa vie à des œuvres de bienfaisance au profit de Chambéry, sa ville natale. Le roi de Piémont-Sardaigne lui attribua le titre de comte.

Chambéry

Vue panoramique de Chambéry
Vue panoramique de Chambéry

Chambéry est une commune française, située dans le département de la Savoie et la région Rhône-Alpes. Préfecture de la Savoie, la ville accueille le siège de nombreux établissements judiciaires et administratifs. Le consulat d’Italie pour les Alpes y est établi.

En 1232, Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie, jusqu’à son transfert à Turin, en 1536, demeurant toutefois la capitale historique des États de Savoie. Grâce à son emplacement stratégique contrôlant les grandes vallées intra-alpines du sillon alpin, les comtes puis ducs de Savoie ont exercé un rayonnement politique puissant à travers l’Europe. De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville appartient à la France.

Marquée par une industrialisation tardive, l’économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre ancien a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années 1950 puis 1960, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l’Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population universitaire. La présence d’un nombre important de résidents étrangers (notamment italiens) confère à cette ville un caractère cosmopolite.

Chamonix-Mont-Blanc

Vue du centre ville de Chamonix en France dans le département de la Haute-Savoie et de la statue d’Horace-Bénédict de Saussure, en compagnie de Jacques Balmat.
Vue du centre ville de Chamonix en France dans le département de la Haute-Savoie et de la statue d’Horace-Bénédict de Saussure, en compagnie de Jacques Balmat.

Chamonix-Mont-Blanc est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Avec une population d’environ 9 800 habitants, son aire urbaine se classe au 865e rang national. La commune de Chamonix-Mont-Blanc recouvre du nord au sud 16 villages ou hameaux : Le Tour, Montroc, Le Planet, Argentière, Les Chosalets, Le Lavancher, Les Tines, Les Bois, Les-Praz-de-Chamonix, Chamonix-Mont-Blanc, Les Pècles, Les Mouilles, Les Barrats, Les Pélerins, Les Gaillands, Les Bossons.

Chamonix entra dans l’histoire en 1091. Le comte Aymon Ier de Genève fait dotation de la vallée à l’abbaye bénédictine de Saint-Michel de la Cluse, en Piémont. Des moines s’installent sur la rive droite de l’Arve. C’est la naissance du prieuré de Chamonix. La commune est un territoire du duché de Savoie qui fait partie des États de Savoie, eux-mêmes intégrés au royaume de Sardaigne. Puis sous la révolution française et l’empire napoléonien, elle devient un territoire français. Le , par le traité de Turin, le duché de Savoie est cédé à la France. Le , la commune de Chamonix devient alors définitivement française et a pris le nom de Chamonix-Mont-Blanc le .

Cheval d'Auvergne

Cheval d'Auvergne monté en randonnée en 2007
Cheval d'Auvergne monté en randonnée en 2007

Le cheval d'Auvergne est un type de petit cheval de trait léger de terroir issu de la région Auvergne. Il porte une robe baie ou noir pangaré, et n'est actuellement pas reconnu comme une race par les haras nationaux français.

Ce petit cheval ancien a connu de nombreux croisements au fil de son histoire. Les différentes descriptions qui en sont faites évoquent plusieurs types d'animaux rassemblés sous le nom de « cheval d'Auvergne ». Le cheval de selle léger, devenu le « demi-sang d'Auvergne », était surtout destiné à la remonte des cavaleries de l'armée au début du XIXe siècle et a désormais disparu, mais le cheval de travail auvergnat, qui fut à l'origine utilisé pour les déplacements des paysans avant l'amélioration des routes, fut croisé pour devenir un cheval de trait léger employé à divers travaux des champs par les habitants de la région auvergnate, et a perduré jusqu'à notre époque en formant la souche du cheval d'Auvergne actuel.

Comme la plupart des chevaux de travail en Europe, l'auvergnat a failli disparaître avec la généralisation de la motorisation dans les années 1960 et 1970. Il fut alors croisé avec des chevaux de trait comme le comtois, pour devenir un animal de boucherie. Une association fut créée en 1994 pour assurer la sauvegarde des quelques animaux restants en attendant leur reconnaissance éventuelle comme race en France. Depuis, plusieurs actions ont été menées pour la promotion et la pérennité du cheval d'Auvergne, mais il reste néanmoins extrêmement rare et quasiment introuvable en dehors de sa région d'origine. C'est une bonne monture de randonnée, dont les 200 représentants recensés au début du XXIe siècle sont traditionnellement élevés de façon extensive en Auvergne.

Histoire de Lyon

Armes actuelles de la ville de Lyon.
Armes actuelles de la ville de Lyon.

L'histoire de Lyon inventorie, étudie et interprète l'ensemble des événements du passé liés à cette ville.

Si le lieu est habité depuis la Préhistoire, la première ville, nommée Lugdunum, date de la Rome antique. Sous l'Empire romain, Lyon devient une puissante cité, capitale de la Gaule romaine. La chute de l'Empire romain la relègue à un rôle secondaire dans l'espace européen en raison de son éloignement des centres de pouvoir. Puis la division de l'Empire carolingien la place en position de ville frontière. La cité rhodanienne garde ces deux caractéristiques — influence réduite et situation périphérique — durant tout le Moyen Âge. Jusqu'au XIVe siècle, le pouvoir politique est tout entier entre les mains de l'archevêque, qui protège jalousement l'autonomie de sa ville. Il faut attendre 1320 pour voir une institution bourgeoise contrebalancer son autorité, au moment même où elle doit se soumettre définitivement au royaume de France.

À la Renaissance, Lyon se développe considérablement et devient une grande ville commerçante européenne. Mais ce premier âge d'or est fauché par les guerres de religion, qui font fuir définitivement une partie des marchands-banquiers étrangers. Durant la monarchie absolue, Lyon reste une cité moyenne en France, dont la principale richesse est le travail de la soie. La Révolution dévaste la ville, qui s'oppose en 1793 à la Convention. Prise militairement, elle est sévèrement réprimée et sort de la tourmente révolutionnaire très affaiblie.

Napoléon aide à son redressement par un soutien aux soyeux, qui arrive en même temps que la mise au point du métier Jacquard. C'est le point de départ d'un essor économique et industriel qui dure, malgré quelques fluctuations, jusqu'à la Première Guerre mondiale. Durant le XIXe siècle, Lyon est une ville canut et connaît en 1831 et 1834 de violentes révoltes ouvrières. La Belle Époque marque la fin de la domination de la soie lyonnaise et l'essor de nombreuses autres industries (automobiles, chimie, électricité). La municipalité, quant à elle, retrouve ses pouvoirs avec la Troisième République et s'engage dans un long siècle de radicalisme, qui se termine avec Édouard Herriot en 1957. La Seconde Guerre mondiale voit Lyon, une des principales villes de la zone libre, être le centre des plus grands réseaux de la Résistance. Jean Moulin, notamment, les unifie au sein des Mouvements unis de la Résistance.

À la sortie de la guerre, Lyon se redresse rapidement et connaît un vigoureux développement urbain, avec l'édification d'un grand nombre de quartiers d'habitation. Dotée d'industries puissantes et d'un secteur tertiaire en plein essor, la ville tient son rang de grande métropole française et européenne.

Primatiale Saint-Jean de Lyon

La primatiale vue depuis Fourvière.
La primatiale vue depuis Fourvière.

La primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne (dite aussi, plus simplement, cathédrale Saint-Jean) est le siège épiscopal de l'archidiocèse de Lyon. Elle a rang de cathédrale et de primatiale : l'archevêque de Lyon a le titre de Primat des Gaules ; le titulaire depuis 2002 est Mgr Philippe Barbarin.

Elle est située dans le cinquième arrondissement de Lyon, au cœur du quartier médiéval et Renaissance du Vieux Lyon, dont elle est un des éléments marquants. Au Moyen Âge, elle faisait partie d'un complexe d'églises et d'autres bâtiments ecclésiaux, le groupe cathédral, qui comprenait entre autres les églises Saint-Étienne et Sainte-Croix, détruites à la Révolution, ainsi que l'actuelle manécanterie.

Originellement, l'église a été consacrée sous le patronage de saint Étienne, tandis que son baptistère était consacré sous celui de saint Jean-Baptiste, mais, comme cela est fréquent, le vocable du baptistère s'est ensuite appliqué dans la désignation courante. La première cathédrale dont l'existence est attestée, et que les sources de l'époque se contentent d'appeler maxima ecclesia, c'est-à-dire la « grande église », a été bâtie par Patient. La seconde, plus grande et datée du IXe siècle, est l'œuvre de Leidrade.

L'édifice actuel est un projet de longue haleine, porté dans sa conception par trois archevêques successifs au moment où l'architecture occidentale bascule du roman au gothique : Guichard de Pontigny envisage et entame la construction d'une église romane, Jean Belles-mains entame la transformation de l'édifice en un ouvrage gothique dont les ressorts techniques ne sont pas encore pleinement maîtrisés, enfin Renaud de Forez transforme le projet, grâce à l'évolution des savoir-faire, pour donner à la cathédrale son aspect actuel. La construction s'étale sur trois siècles, de 1175 à 1480. Le site contraint, entre colline et rivière, ainsi que les luttes politiques entre les différentes puissances régentant Lyon au Moyen Âge central, ont empêché la cathédrale de disposer d'un terrain aussi vaste et aussi favorable que ses concepteurs l'auraient souhaité. Par ailleurs, l'absence du savoir-faire particulier des bâtisseurs de cathédrale du Bassin parisien est une des causes de la relative modestie des dimensions et de l'ornementation de Saint-Jean.

Fortement endommagée par les guerres de religion en 1562, puis par la Révolution française et le siège de Lyon en 1793, la primatiale est restaurée au XIXe siècle. Les premiers travaux sont assez modestes et fortement empreints de classicisme ; mais cette politique change vigoureusement avec l'arrivée d'un nouvel architecte, Tony Desjardins, qui donne un élan inédit à la restauration. De son point de vue, non seulement les travaux doivent rendre à l'église son aspect médiéval, mais cet aspect est à sublimer pour faire de Saint-Jean une « cathédrale idéale » reflétant l'esprit gothique du XIIIe siècle...

Joseph Malègue

Joseph Malègue en 1933, l'année de sa révélation comme « un grand de la littérature ».
Joseph Malègue en 1933, l'année de sa révélation comme « un grand de la littérature ».

Joseph Malègue est un écrivain français né le à La Tour-d'Auvergne et mort à Nantes le .

Aîné de cinq enfants, renfermé et solitaire, il a cependant une enfance heureuse marquée par la foi de sa mère. Élève d'abord médiocre, il termine brillamment ses humanités, puis de nouveaux échecs dus à la maladie altèrent sa santé au physique et au moral, hypothéquant les carrières dont il rêve.

Sa famille appartient à la petite bourgeoisie rurale liée aux notables catholiques en déclin, évincés par une classe en ascension depuis la proclamation de la République en 1870. Cette première crise du catholicisme, aggravée par la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 l'affecte lui et les siens. Elle précède de peu la crise moderniste de 1907, critique radicale mettant en cause scientifiquement l'interprétation traditionnelle des Évangiles. La crise, cette fois, ronge, chez Malègue, jusqu'à ses raisons de vivre.

Pour Hervé Serry, le modernisme contraint l'Église à faire taire un clergé tenté par cette critique, ouvrant ainsi un espace dans le champ intellectuel religieux pour les écrivains de la Renaissance littéraire catholique. L'Église compte, pour s'imposer à nouveau dans le domaine des idées, sur ces laïcs plus sûrs qu'un clergé formé aux savoirs liés à l'exercice de son autorité doctrinale, disposant, s'il le veut, des armes intellectuelles pour la subvertir.

Or, ses quinze années d'études à Paris mettent Malègue au contact des intelligences et acteurs (de tous bords) de ces bouleversements pénibles aux catholiques. Il acquiert ainsi, malgré son échec à l'École normale, une immense culture philosophique, théologique, sociologique, géographique, littéraire, économique, juridique, qui lui permet de comprendre et d'assumer ce que les écrivains de la renaissance catholique appréhendent mal, intellectuellement (le modernisme) ou sociologiquement (le déclin des notables catholiques). Malgré cet échec, les maladies, la Première Guerre mondiale et le sentiment souvent exprimé d'avoir « raté sa vie », il travaille de 1912 à 1933 à un très long manuscrit sur cette crise.

Le , à Nantes, il épouse Yvonne Pouzin première femme praticien hospitalier en France, alors âgée de 39 ans. Yvonne Pouzin va jouer un rôle décisif dans la carrière de son mari. Elle l'aide moralement à compléter puis à faire publier le manuscrit d'Augustin ou Le Maître est là. Ce roman, qui paraît en 1933, consacre tardivement le parfait inconnu qu'est Malègue jusque-là comme « un grand de la littérature ». Cinq décennies plus tard, Émile Goichot le considère toujours comme « le roman du modernisme ». Il souligne fortement l'importance de l'intelligence dans la démarche de la foi, face à cette plus grande crise du catholicisme qui le frappe en plein cœur. Dans ce roman « philosophique » et de la mort de Dieu (Lebrec), racontant beauté des femmes, splendeur des paysages, ironie des situations, sons, couleurs, odeurs, la pensée jaillit du récit concret pour marquer durablement ses lecteurs jusqu'au XXIe siècle avec des gens comme André Manaranche ou le pape François...

Massif du Vercors

Vue du Grand Veymont et du mont Aiguille depuis le sud.
Vue du Grand Veymont et du mont Aiguille depuis le sud.

Le massif du Vercors est un massif montagneux des Préalpes, à cheval sur les départements français de l'Isère et de la Drôme, culminant à 2 341 mètres d'altitude au Grand Veymont, et constituant une région naturelle. Sa nature géologique principalement calcaire se caractérise par un relief constitué de falaises, de crêtes, de vaux, de gorges, plus complexe que le qualificatif de « plateau » pourrait le laisser supposer. De ce fait, il est divisé en plusieurs régions, géographiquement et historiquement distinctes : les Quatre Montagnes, les Coulmes, le Vercors drômois, les Hauts-Plateaux et, en piémont, le Royans, la Gervanne, le Diois et le Trièves. Le surnom de « Forteresse » lui est par ailleurs associé.

Cette géographie complexe explique que le Vercors manque longtemps d'une réelle unité, les déplacements et échanges économiques se faisant entre le massif et la plaine, plutôt qu'entre les différentes parties du massif. Le nom de Vercors lui-même est d'usage récent, pour désigner l'ensemble du massif : jusqu'au milieu du XXe siècle, il ne désigne que le canton de La Chapelle-en-Vercors relié au Royans. Le nord du massif, autour de Lans-en-Vercors, Villard-de-Lans, Autrans et Méaudre, en liaison avec la région grenobloise, est jusqu'alors appelé Quatre Montagnes. Au xxe siècle, la Seconde Guerre mondiale, par la création du maquis du Vercors, le développement du tourisme et la création du parc naturel régional renforcent l'unité du massif.

Ce territoire est désormais un site de sports en pleine nature où l'environnement est protégé. Bien que l'Homme ait profondément façonné le paysage pour les besoins de l'élevage et de la sylviculture, les plans de reboisement font du Vercors un des principaux massifs forestiers de France et une réserve pour des espèces telles que la Tulipe australe et le Tétras lyre, deux des symboles du parc, auxquels s'ajoutent notamment le Bouquetin des Alpes et le Vautour fauve, qui ont été réintroduits. La faune et la flore présentent une importante diversité, en raison des différences climatiques entre les extrémités septentrionale et méridionale du massif ainsi que de l'altitude. Le parc a également pour mission de promouvoir le tourisme et de soutenir les productions locales.

Néron (Isère)

Vue du versant occidental du Néron depuis Sassenage.
Vue du versant occidental du Néron depuis Sassenage.

Le Néron est un sommet du département français de l'Isère culminant à 1 299 mètres d'altitude dans le massif de la Chartreuse, dans les Alpes. Parfois appelé Casque du Néron au XIXe siècle en raison de sa forme, son nom signifierait littéralement « le noir » et n'a de rapport ni avec l'empereur romain ni avec l'existence d'un poste antique à vocation de vigie et de refuge dans sa partie méridionale. La montagne a la forme d'une coque de bateau renversée avec une arête principale orientée du nord au sud très prononcée et se compose essentiellement de calcaire urgonien. Son exposition lui vaut de posséder notamment une flore méditerranéenne, bien que celle-ci ait été fragilisée par l'incendie de l'été 2003 qui a ravagé toute sa partie supérieure. La montagne fait d'ailleurs partie du parc naturel régional de Chartreuse.

L'extrémité méridionale du Néron est occupée par une grotte appelée balme de l'Hermitage. Le site, occupé dès le Néolithique, accueille à partir du Moyen Âge une luxueuse villa, transformée en château, qui passe tour à tour aux mains de riches familles et d'ordres religieux. À cette époque, les forêts sur les versants de la montagne sont intensivement exploitées pour alimenter les forges en charbon de bois et sont largement remplacées par des vignobles. Ainsi, au XIXe siècle, les premiers explorateurs scientifiques et militaires utilisent en partie les sentiers escarpés tracés par les bûcherons. Le Néron apparaît dans les Guides Joanne mais les victimes se multiplient rapidement et il acquiert une mauvaise réputation. La première traversée intégrale du nord au sud est réalisée en 1884 afin d'évaluer la possibilité d'établir des batteries militaires au sommet de la montagne. Finalement, la construction d'une route est lancée en 1891 pour mener à l'emplacement des batteries, qui sont achevées deux ans plus tard au nord de la montagne, en amont des gorges de la Vence. Dans le même temps, l'exploration du Néron mène à la découverte de l'ancien chemin romain en encorbellement et des vestiges de l'antique passerelle de dix mètres de longueur, dans les escarpements sud-est. Par la suite, des séries de fouilles archéologiques dirigées par Hippolyte Müller permettent la mise au jour de la citerne de l'ancienne vigie et de nombreux artéfacts. De nouveaux accidents conduisent à la création du comité dauphinois de secours en montagne, au balisage des sentiers, à la pose de câbles et, en 1911, à l'inauguration d'une nouvelle passerelle. Le chemin romain devient la voie principale du Néron en remplacement des couloirs instables de la face orientale et des sentiers escarpés du versant occidental. L'auberge Boujard, au hameau de l'Hermitage, est florissante dans la première moitié du XXe siècle. Toutefois, le château de la Balme est incendié en 1932 et définitivement abandonné. Après la Seconde Guerre mondiale, à l'exception de l'ouverture de quelques voies d'escalade autour des années 1970 et des chroniques suscitées par une œuvre représentant Lucky Luke sur une des cimes dominant l'agglomération de Grenoble, le Néron perd une grande partie de son attrait ; des arrêtés municipaux en interdisent régulièrement l'accès en raison des chutes de pierres et de l'abandon d'une grande partie des sentiers.

Bons articles

Abbaye de Mozac

Façade de l’abbatiale.
Façade de l’abbatiale.

L’abbaye Saint-Pierre et Saint-Caprais de Mozac, ou plus communément appelée abbaye de Mozac, est l’une des plus anciennes et des plus importantes abbayes de Basse-Auvergne. Située à Mozac (près de Riom dans le Puy-de-Dôme), elle est fondée à la fin du VIIe siècle et régie dès l’origine par la règle de saint Benoît. Elle est rattachée à l’abbaye de Cluny en 1095 et porte le titre d’« abbaye royale » (sous la protection du roi de France). Les moines la quittent à la Révolution française et l’abbatiale devient l’église paroissiale unique du village de Mozac en 1790.

L’église abbatiale et les bâtiments conventuels autour de l’ancien cloître sont un haut-lieu de l’architecture romane et sont classés monuments historiques. L’abbaye est inscrite dans le « Grand itinéraire culturel européen » comme un des sites clunisiens emblématiques, label décerné par le Conseil de l’Europe à la Fédération des sites clunisiens dont fait partie la commune de Mozac…

Albon-d'Ardèche

Vue générale du village d'Albon depuis le sud-est.
Vue générale du village d'Albon depuis le sud-est.

Albon-d'Ardèche (ou Albon d'Ardèche, prononcé : [albɔ̃ daʁdɛʃ]) est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Rhône-Alpes.

La commune est rurale et se situe en retrait des principales voies de communication régionales, dans la région des Boutières à l'est du Massif central. Elle comporte le village d'Albon ainsi qu'une trentaine de lieux-dits et hameaux. Au dernier recensement de 2011, la commune comptait 157 habitants appelés Albonnais.

L'histoire de la commune reste très marquée par les troubles religieux qui ont touché la commune aux XVIe et XVIIe siècles, ainsi que par la construction de nombreux moulinages destinés au travail de la soie au XIXe siècle. Depuis le déclin de l'industrie de la soie, au cours du XXe siècle, qui a entraîné une forte baisse de la population, l'économie du village repose essentiellement sur l'artisanat, l'agriculture et le tourisme. Après avoir vu son nombre d'habitants divisé par quatre en un siècle, la commune compte 17 % de logements vacants en 2014. De plus, la capacité d'autofinancement de la commune est très faible malgré des taux de fiscalité locale très inférieurs à ceux des communes de même type, le revenu fiscal médian par ménage étant l'un des plus bas des communes de France.

La commune possède toutefois une richesse naturelle : un espace préservé au sein du parc naturel régional des Monts d'Ardèche avec une importante diversité animale et végétale comprenant plusieurs espèces menacées. Cette biodiversité résulte en partie de la faible urbanisation, du climat du Coiron et des Boutières qui y règne et de la variété des paysages allant de l'étage collinéen à l'étage montagnard. La commune se trouve également dans trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique différentes.

La commune adhère au syndicat mixte des Inforoutes de l'Ardèche depuis le 30 novembre 1997 par l'intermédiaire de la communauté de communes des Châtaigniers dont elle sera membre jusqu'à la création de celle de Val'Eyrieux au 1er janvier 2014.

Antoine Dénériaz

Antoine Dénériaz avec la médaille d'or de la descente des JO de Turin 2006.
Antoine Dénériaz avec la médaille d'or de la descente des JO de Turin 2006.

Antoine Dénériaz, né le à Bonneville en Haute-Savoie, est un skieur alpin français spécialiste de la descente. Il fait ses débuts en coupe du monde en 1996 et remporte sa première épreuve en 2002 sur la piste de Val Gardena. Au cours de sa carrière, il est sacré champion olympique de descente lors des jeux d'hiver de Turin en 2006.

Antoine Dénériaz a pris 141 départs. Il compte trois victoires eet six podiums. Son meilleur résultat au classement général est une vingtième place obtenue en 2004. Il se place au sixième rang du classement spécifique de la descente en 2003 et au septième l'année suivante. Il a également remporté deux titres de champion de France de descente en 2003 et 2004.

Gravement blessé à Åre en mars 2006, trois semaines après son titre olympique, il ne parvient pas à retrouver son niveau et annonce en décembre 2007 sa retraite sportive, expliquant souffrir de l'impact psychologique de sa chute. Il entame sa reconversion en occupant le poste de consultant pour les épreuves de ski sur différentes chaînes françaises, obtient un diplôme en marketing international du sport et crée sa propre marque d’accessoires de ski en 2009.

Association sportive de Saint-Étienne

L'équipe stéphanoise en 1968.
L'équipe stéphanoise en 1968.

L'Association sportive de Saint-Étienne, abrégé en ASSE, AS Saint-Étienne ou encore « Sainté », est un club de football français fondé en 1919 par le Groupe Casino, et basé à Saint-Étienne (Loire). Dix titres de champion de France, six Coupes de France et une finale de Coupe des clubs champions européens composent le palmarès d'un des clubs les plus titrés et les plus populaires du football français.

Officiellement professionnel depuis 1933, l'AS Saint-Étienne atteint son apogée dans les années 1960 et 1970, lorsqu'il remporte huit titres de champion de France en seulement treize saisons. En 1976, les Verts de Robert Herbin provoquent une ferveur nationale peu commune en atteignant la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions. Ils sont finalement battus par le Bayern Munich, sur un terrain devenu célèbre pour ses « poteaux carrés ». En 2012, les Stéphanois entament leur 60e saison en première division du championnat de France, ce qui en fait le troisième club dans ce domaine.

Depuis qu'il est professionnel, le club réside au Stade Geoffroy-Guichard. Depuis 2004, le club est co-présidé par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, qui sont les deux actionnaires principaux du club. L'équipe première, entraînée par Óscar García Junyent depuis le mois de juin 2017, évolue en première division.

Balan (Ain)

Mairie de Balan
Mairie de Balan

Balan est une commune française située dans le département de l'Ain en région Rhône-Alpes. Appartenant à l'aire urbaine de Lyon et à la région naturelle de la Côtière, le territoire communal, arrosé par le Rhône, est localisé au sud du coteau de la Côtière. La vie sociale de la commune fut particulièrement bouleversée en 1872, avec l'installation du camp militaire de La Valbonne, dont 423 hectares se trouvent à Balan. L'entrée principale du camp, la chapelle militaire ainsi que la majorité des casernes logeant les militaires sont localisées sur le territoire communal. En 1965, une importante usine de production de polyéthylène et de chlorure de vinyle s'est installée à Balan : initialement usine Elf Aquitaine, elle dépend à présent d'Arkema (Kem One). Depuis 2012, les difficultés économiques que rencontre ce groupe industriel ont amené une demande de redressement judiciaire qui pourrait conduire à la réduction des effectifs voire à la fermeture du site.

Le nom des habitants est Balanais et Balandrins avant les années 1930.

Beynost

Les deux viaducs de la Côtière, à Beynost.
Les deux viaducs de la Côtière, à Beynost.

Beynost (prononcer [beno]) est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes, à environ 15 km de Lyon. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon ainsi qu'à la région naturelle de la Côtière.

Traversée par l'A42 et le canal de Miribel, la commune accueille également sur son territoire une partie du Grand parc de Miribel-Jonage.

Aux XIXe et XXe siècles, Beynost noue une histoire particulière avec nombre de médecins renommés, dont Alexandre Lacassagne ou encore Henry Gabrielle qui fut également maire de la commune pendant plus de vingt ans.

En 2008, très peu d'habitants de Beynost y travaillent : au contraire, près de 60 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Beynost, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans le Grand Lyon.

Ses habitants sont appelés les Beynolans.

Cellatex

Ancien siège social de Cellatex à Givet (photo de 2012). Ce bâtiment a été construit au début du vingtième siècle.
Ancien siège social de Cellatex à Givet (photo de 2012). Ce bâtiment a été construit au début du vingtième siècle.

Cellatex SA était une société française de filature de viscose fondée en 1981, sur la base d'une activité créée en 1902 à Givet, en Ardennes (France), et liquidée en 2000.

La fermeture de Cellatex marque la fin en France d'une filière à la fois chimique et textile, née d'approches innovantes apparues à la fin du XIXe siècle, prospère dans l'entre-deux-guerres et pendant les Trente Glorieuses. Cellatex est l'ultime raison sociale d'une entreprise qui en a changé à plusieurs reprises, suite aux fusions, absorptions, changements d'actionnaires et restructurations.

En 2000, la liquidation judiciaire est marquée par une occupation du site de Givet, les ouvriers menaçant d'utiliser les produits chimiques pour faire sauter les installations ou polluer la Meuse. Ce mouvement assez dur rencontre un écho médiatique important et permet aux ex-salariés d'obtenir des mesures d'accompagnement plus significatives.

Chalmazel (station)

Plan des pistes.
Plan des pistes.

Chalmazel est une station de sports d'hiver du Massif central située sur le territoire de la commune éponyme, dans le département de la Loire, en région Rhône-Alpes.

Son domaine skiable s'étend de 1 109 à 1 600 mètres d'altitude sur les pentes de Pierre-sur-Haute, point culminant des monts du Forez (1 634 mètres), et alterne entre forêts et landes sauvages d'altitude (les hautes Chaumes). Il possède 12 kilomètres de pistes de ski alpin desservies par 1 télésiège débrayable à bulles et 7 téléskis et équipées de 90 enneigeurs. Le domaine dispose par ailleurs d'un snowpark et les environs permettent également la pratique du ski de fond (domaine nordique du haut Forez au col de la Loge) et du snowkite. La station propose aussi des activités estivales (parc accrobranche, VTT, balades pédestres via le télésiège).

Chalmazel accueille principalement une clientèle journalière issue de la plaine du Forez et des bassins d'agglomération roannais et stéphanois situés à moins de 80 kilomètres, mais également, dans une moindre mesure, clermontois et lyonnais.

Chamechaude

Vue de Chamechaude depuis l'oratoire d'Orgeval sur le Charmant Som ; la partie rocheuse dans la forêt est le Grand Ravin.
Vue de Chamechaude depuis l'oratoire d'Orgeval sur le Charmant Som ; la partie rocheuse dans la forêt est le Grand Ravin.

Chamechaude est un sommet du département français de l'Isère s'élevant à 2 082 mètres d'altitude, ce qui en fait le point culminant du massif de la Chartreuse, dans les Alpes. Comme la plupart des sommets des Préalpes, il est constitué en partie de calcaire urgonien. Si son versant occidental est aisé à gravir depuis le col de Porte, son versant oriental présente des parois verticales difficiles à franchir en randonnée pédestre mais comportant de nombreuses voies d'escalade ouvertes dès la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La montagne fait partie du parc naturel régional de Chartreuse et d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Le chamois est notamment présent dans les parties abruptes, au-dessus de la limite des arbres.

Charmant Som

Vue du Charmant Som depuis le sommet de Chamechaude.
Vue du Charmant Som depuis le sommet de Chamechaude.

Le Charmant Som est un sommet du département français de l'Isère culminant à 1 867 mètres d'altitude dans le massif de la Chartreuse, dans les Alpes. Il est constitué de calcaires mais possède un relief moins marqué que les sommets environnants, ce qui lui vaut d'être couvert de prairies d'alpage à l'origine de son nom. Celles-ci sont occupées et entretenues par des bergers depuis le Moyen Âge. Elles sont accessibles par une route construite durant l'entre-deux-guerres depuis le col de Porte jusqu'à 200 mètres sous la cime principale. La route aboutit à deux bâtiments servant à la fois d'auberge, de chalet et de fromagerie.

La montagne fait partie du parc naturel régional de Chartreuse, d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique et d'une zone Natura 2000. Ces aires protégées sont destinées à préserver la biodiversité. Elles permettent toutefois la pratique de la randonnée pédestre, de la spéléologie qui s'est développée à partir des années 1960 puis du ski dès la fin des années 1970, du cyclisme, de l'escalade et du parapente.

Claude-Marius Vaïsse

Portrait du préfet Claude-Marius Vaïsse (1799-1864).
Portrait du préfet Claude-Marius Vaïsse (1799-1864).

Claude-Marius Vaïsse est un fonctionnaire et homme politique français né à Marseille le et mort à Lyon le . Ministre de l'Intérieur pendant onze semaines dans l'éphémère petit ministère en 1851, les travaux de rénovation urbaine de Lyon, qu'il mène en tant que préfet du Rhône sous le Second Empire font connaître à la ville des transformations semblables à celles de Paris à la même époque, et lui valent le surnom d'« Haussmann lyonnais ». En poste à Lyon de jusqu'à sa mort, il conduit notamment la rénovation du centre-ville avec le percement de la rue Impériale (actuelle rue de la République) et de la rue de l'Impératrice (actuelle rue Édouard-Herriot). Il fait également créer le Parc de la Tête d'or.

Le premier et le plus significatif de ces grands travaux a été le percement de la rue Impériale, actuelle rue de la République, avec la construction du palais de la Bourse et du Commerce sur son chemin. La réalisation du chantier nécessite d’abattre 289 maisons anciennes. Le percement de la rue de l'Impératrice, actuelle rue Édouard-Herriot, complète la rénovation du centre quelques années plus tard. Ce quartier devient en une décennie un espace bourgeois avec des immeubles monumentaux.

Col du Chat

Sommet du col du Chat.
Sommet du col du Chat.

Le col du Chat est un col situé en France, sur la commune de La Chapelle-du-Mont-du-Chat, dans le département français de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il franchit le mont du Chat dans le massif du Jura, en surplomb du lac du Bourget face à la ville d'Aix-les-Bains.

Même s'il n'a jamais été traversé par un axe transalpin principal, le col est depuis l'Antiquité franchi par une route dont l'usage a souvent dépassé un strict cadre local, du moins jusqu'au percement du tunnel du Chat : ainsi Montaigne l'a-t-il emprunté au retour d'Italie. Son usage est désormais surtout touristique, en tant qu'ascension pour les cyclistes, ou point de départ de randonnées pédestres au mont du Chat.

La faune et la flore particulières de la région font que le col est situé dans le périmètre et à proximité de zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique et de réserves Natura 2000. Il est ouvert toute l'année sans interruption hivernale.

Corneille de Lyon

Autoportrait (présumé) de Corneille de Lyon, vers 1565-1570. Musée Albertina, Vienne, Inv. 82802.
Autoportrait (présumé) de Corneille de Lyon, vers 1565-1570. Musée Albertina, Vienne, Inv. 82802.

Corneille de Lyon ou Corneille de la Haye (né entre 1500 et 1510 à La Haye et mort en 1575 à Lyon) est un peintre de portrait franco-hollandais du XVIe siècle, et qui est durant toute sa carrière peintre royal.

Quoiqu'il soit connu à son époque sous le nom de Corneille de la Haye, on ne sait rien de sa jeunesse hollandaise et il arrive à Lyon au plus tard en 1533. Réalisant dès 1536 les portraits de plusieurs membres de la famille royale, il obtient le titre de peintre royal en 1541. Malgré cette fonction, il reste dans la cité rhodanienne tout au long de sa vie. En épousant la fille d'un imprimeur de renom, il s'insère dans la notabilité de la ville, et acquiert une solide position sociale, vivant dans le quartier des imprimeurs, près de Notre-Dame-de-Confort.

Il vit de son métier de peintre, et semble coopérer avec d'autres artistes du quartier (peintres ou graveurs). Son atelier conserve une galerie des copies des tableaux des personnages les plus célèbres dont il a fait le portrait. Cela permet aux clients d'en acquérir une nouvelle copie, ou les incite à se faire faire le portrait par un peintre renommé. Ses affaires semblent prospères jusqu'aux guerres de religion, durant lesquelles, malgré son attachement à la religion réformée, il ne semble pas victime d'agression ou de spoliation. Il se convertit sous la contrainte à la religion catholique en 1569.

L'art de Corneille du petit portrait sans décor est novateur pour l'époque. Il acquiert un grand prestige au point que les tableaux de ce style finissent par être désigné comme des « Corneilles ». Travaillant à l'huile sur du bois, il concentre son travail sur le visage et le buste. Corneille est très précis dans la composition des pilosités, cheveux, barbes, qu'il trace quelquefois presque poil à poil. Ses modèles portent rarement de lourds habits décorés, son style reste très sobre. Le fond de ses tableaux est toujours uni, sans décor et il semble travailler sans dessin préparatoire.

Après la Renaissance, la renommée de Corneille s'efface, sa descendance ne prenant pas le relais pour la réalisation de petits portraits. Il est redécouvert au XVIIe siècle par François Roger de Gaignières. Tombant ensuite encore dans l'oubli, son nom ressurgit au XIXe siècle, à partir de citations dans les textes de l'époque. L'extrême difficulté pour trouver des œuvres de références entraînent de sérieux problèmes d'attribution et de reconstitution de son corpus artistique. Plusieurs méprises et confusions sont faites par les historiens de l'art et les amateurs. La première œuvre attribuable sans ambiguïté est découverte en 1962. Plusieurs travaux reprennent les conclusions antérieures et la première synthèse sur l'artiste est réalisée par Anne Dubois de Groër en 1996.

Cuisine lyonnaise

La cuisine lyonnaise est une cuisine régionale française. Au XVIe siècle, Catherine de Médicis fait venir des cuisiniers florentins à sa cour pour accommoder les produits du terroir français. Cette révolution fait évoluer la qualité des produits régionaux et bénéficie à la cuisine lyonnaise, située au carrefour de traditions culinaires régionales, qui va tirer le meilleur parti des ressources des alentours : élevages de la Bresse et du Charolais, gibier de la Dombes, poissons des lacs savoyards, primeurs de la Drôme, de l’Ardèche et du Forez, vins de Bourgogne, du Beaujolais et de la vallée du Rhône.

Au XIXe siècle, les cuisinières de la bourgeoisie, surnommées les « Mères lyonnaises », quittent leur maison pour se mettre à leur compte et donnent naissance à des traditions culinaires toujours vivaces. En 1935, le gastronome Curnonsky n’hésite pas à qualifier la ville de Lyon de « capitale mondiale de la gastronomie ». Aujourd’hui la cuisine lyonnaise qui défend une image de simplicité et de qualité, s’exporte en France comme à l’étranger. Avec plus de mille lieux, Lyon possède l’une des plus grandes concentrations de restaurants par habitant en France : les typiques « bouchons » voisinent avec les restaurants gastronomiques tenus par des chefs étoilés, parmi lesquels le renommé Paul Bocuse.

Défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax

Cérémonie du 70e anniversaire du défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax.
Cérémonie du 70e anniversaire du défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax.

Le défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax représente une des actions les plus emblématiques de l'histoire du maquis de l'Ain et du Haut-Jura et de la Résistance intérieure française. Durant la Seconde Guerre mondiale, alors que le gouvernement du maréchal Philippe Pétain interdit toutes cérémonies commémoratives de l'Armistice de 1918, les chefs du maquis décident de passer outre l'interdiction et organisent audacieusement un défilé dans les rues d'Oyonnax, en zone occupée. Le maquis subit un certain nombre de représailles et le maire de la ville ainsi qu'un de ses adjoints sont fusillés. L'événement est rapidement médiatisé, notamment le dans un faux numéro du Nouvelliste. La presse anglo-saxonne relaie l'information tandis que Emmanuel d'Astier de La Vigerie en informe lui-même Winston Churchill : c'est ce défilé qui aurait achevé de le convaincre de la nécessité d'armer la Résistance française.

Après-guerre, Oyonnax a été récompensée par la Médaille de la Résistance qui figure sous son blason.

Dent de Crolles

Vue de la dent de Crolles depuis la montée vers le col du Coq, au sud.
Vue de la dent de Crolles depuis la montée vers le col du Coq, au sud.

La dent de Crolles est un sommet du département français de l'Isère s'élevant à 2 062 mètres d'altitude dans le massif de la Chartreuse, dans les Alpes. Elle domine à l'est la ville de Crolles et la vallée du Grésivaudan, à moins d'une heure de Grenoble. Elle est constituée de calcaire et parcourue par un important réseau karstique, qui attire la curiosité de Henri Ferrand dès le tournant du XIXe au XXe siècle ; son exploration en fait la cavité naturelle la plus profonde connue au monde de 1944 à 1953. Il est recherché des spéléologues, avec de nombreuses traversées souterraines possibles. La source du Guiers Mort, sur le versant septentrional de la montagne, est l'exsurgence de ce réseau. L'ascension de la montagne, généralement effectuée depuis le col du Coq, ne présente pas de difficulté en randonnée pédestre. Depuis les années 1920, le nombre de voies d'escalade s'est considérablement accru.

La montagne fait partie du parc naturel régional de Chartreuse, d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique et son plateau sommital se situe en limite méridionale de la réserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse classée Natura 2000. Le chamois, dans les parties abruptes au-dessus de la limite des arbres, et le lynx sont notamment présents.

Faverges

Faverges, vue depuis le crêt de Chambellon.
Faverges, vue depuis le crêt de Chambellon.

Faverges est une commune française située dans le sud du département de la Haute-Savoie en région Rhône-Alpes. Centre urbain de la communauté de communes du pays de Faverges, la commune comptait 6 968 habitants en 2013, ce qui en fait la dix-neuvième ville haut-savoyarde. La commune se situe en amont du lac d'Annecy, dans la vallée de Faverges, passage naturel entre la cluse d'Annecy et la combe de Savoie.

Faverges est une cité qui voit le jour à l'époque romaine avec le développement de deux pôles le long d'une voie romaine reliant Turin à Genève. Plus tard, au Moyen Âge, le centre urbain se recentre dans la plaine en dessous du contrefort nord du Crêt de Chambellon, sur lequel s'est installé le château (XIIIe siècle). Malgré sa position stratégique, à la frontière avec le comté de Genève, le bourg ne joue pas de rôle particulier dans l'histoire de la Savoie. Il trouve cependant un dynamisme artisanal avec l'exploitation de ressources minérales réactivée au Moyen Âge. Cette vocation est à l'origine de son toponyme dérivant du latin fabrica, fabricae. L'activité évolue au tout début du XIXe siècle, avec l'installation des soieries, qui modifie la morphologie du bourg en petite ville industrielle. Faverges se transforme définitivement au XXe siècle avec l'installation de nouvelles usines. Malgré la fermeture de certaines d'entre elles vers la fin du XXe siècle, Faverges s'efforce de conserver sa vocation industrielle tout en la diversifiant.

De ce riche passé, Faverges conserve des traces que l'on peut retrouver dans son musée archéologique, mais aussi dans le témoignage architectural de la ville. Certains édifices bénéficient d'un classement à l'inventaire des monuments historiques. Bien qu'étant située majoritairement dans une plaine, la commune est aussi marquée par le paysage montagnard qui l'entoure. La commune est membre du parc naturel régional du massif des Bauges.

Fin gras du Mézenc

Le Fin Gras du Mézenc, ou fin gras, est une appellation d'origine désignant un produit d'élevage bovin français. Cette dénomination fait l'objet d'une protection au niveau européen par le biais d'une AOP.

Elle trouve son origine dans un vieil usage des paysans du massif du Mézenc consistant à engraisser lentement, à l'étable, des génisses et des bœufs, rigoureusement triés, avec le foin naturel, trié lui aussi, fauché dans les prairies d'altitude afin de les mettre à la vente aux foires à la période de Pâques. Le fin gras doit vraisemblablement sa typicité aux foins utilisés, issus d'une flore de montagne bien particulière dans laquelle on retrouve des plantes comme le fenouil des Alpes (« cistre » dans le langage commun) qui parfume les chairs. Par ailleurs, ce foin fait l'objet de tous les soins durant sa récolte, son tri et sa distribution, suivant un savoir-faire local très ancien. Les animaux, bœufs de plus 30 mois et génisses de plus de 24 mois appartenant à diverses races allaitantes ou issus de croisements entre races allaitantes et laitières, sont commercialisés par des bouchers ou des restaurateurs locaux, principalement localisés en Haute-Loire et en Ardèche.

Football Club de Lyon

Joueur de l'équipe une (PHR) en août 2013 lors d'un match amical contre Ain Sud Foot (DH).
Joueur de l'équipe une (PHR) en août 2013 lors d'un match amical contre Ain Sud Foot (DH).

Le Football Club de Lyon, ou le Football Club Régates Lyonnaises entre 1899 et 1901, communément appelé le FC Lyon ou le FCL, est un club omnisports français fondé en 1893 par des élèves du lycée Ampère de Lyon. Ses couleurs sont traditionnellement le damier rouge et blanc. Il fut le principal club sportif de l'agglomération au moins jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Avant celle-ci, il obtient ses principaux résultats avec son équipe de rugby à XV, championne de France en 1910 et avec son équipe masculine de football qui atteint la finale de la Coupe de France 1918.

Après-guerre, son équipe féminine de basket-ball remporte une Coupe de France, son équipe masculine de hockey sur gazon remporte dix championnats de France consécutivement et son équipe féminine de football est quatre fois championne de France. L'histoire du FCL est enfin indissociable de la figure du « mousquetaire » Henri Cochet qui fut l'un des piliers du club et en particulier de sa section tennis.

Football Croix-de-Savoie 74

Johann Durand, gardien historique des Croix-de-Savoie qui a tout connu avec ce club, périodes difficiles comme périodes de gloire.
Johann Durand, gardien historique des Croix-de-Savoie qui a tout connu avec ce club, périodes difficiles comme périodes de gloire.

Le Football Croix-de-Savoie 74 est un club de football français créé en 2003, né de la fusion du Football Club de Gaillard et du Football Club de Ville-la-Grand, deux clubs hauts-savoyards. En 2007, le club fusionne avec l'Olympique Thonon Chablais pour former l'Olympique Croix de Savoie 74 (au moment où Ville-la-Grand quitte d'ailleurs l'association) qui deviendra en 2009 l'Évian Thonon Gaillard Football Club.

Sous l'impulsion de l'ancien joueur professionnel Pascal Dupraz, le Football Club Gaillard, petite ville de Haute-Savoie, parvient à s'extraire des championnats régionaux pour s'installer au niveau national (CFA 2, puis CFA) à la fin des années 1990. Pour pouvoir pérenniser la présence du club à ce niveau, les dirigeants s'associent en 2003, avec un autre club de la banlieue d'Annemasse, le FC Ville-la-Grand.

Le nouveau club, baptisé Football Croix-de-Savoie 74, dans le but de fédérer les haut-savoyards derrière un projet footballistique ambitieux commun et jusqu'alors inédit depuis l'aventure en deuxième division du CS Thonon (années 1980) puis du FC Annecy (début des années 1990), va continuer son expansion en passant deux saisons en championnat de France National (3e division). Mais de graves problèmes internes (financiers notamment) menacent la survie du club. Et c'est ainsi que Franck Riboud, président-directeur général du groupe Danone, fortement implanté dans le Chablais, est approché. Intéressé par le projet de la famille Dupraz, alors aux commandes du club, il œuvra, en collaboration avec eux, à la structuration de ce club qui fusionnera à nouveau, en s'associant avec l'Olympique Thonon Chablais.

François de Sales

Saint François de Sales
Saint François de Sales

Saint François de Sales (15671622), né au château de Sales près de Thorens-Glières en Savoie, est un saint et docteur de l'Église catholique. Issu d'une famille aristocratique, il choisit le chemin de la foi et devint l'un des théologiens les plus considérés au sein du christianisme. Ce grand prêcheur accéda au siège d'évêque de Genève. Il fonda l'ordre religieux de la Visitation. Il exerça une influence marquante à l'intérieur de sa religion mais également envers les détenteurs du pouvoir temporel que furent, entre autres, le roi de France ou le duc de Savoie. Consacrant sa vie à Dieu, il renonça à tous ses titres de noblesse. Homme d'écriture, il laissa une somme importante d'ouvrages, témoignage de sa vision de la vie. Il reste de nos jours le saint patron des journalistes et des écrivains, et cela en raison de son usage précoce du progrès que constituait l'avènement de l'imprimerie. Ses publications imprimées comptent parmi les tout premiers journaux catholiques au monde.

Générations Star Wars et Science Fiction

Vue de la convention en 2010.
Vue de la convention en 2010.

Générations Star Wars et Science Fiction, parfois abrévié Gen SW, est une convention de fans consacrée à l'univers Star Wars et à la science-fiction en général mais également aux univers fantastiques et de fantasy, à la bande dessinée et aux comics. Elle est organisée une fois par an à Cusset dans l'Allier depuis 1999. L'entrée du salon est gratuite pour le public depuis la première édition.

Parmi ses invités les plus connus, on peut noter les acteurs Anthony Daniels, Peter Mayhew, Jake Lloyd et David Prowse, interprètes respectifs des personnages majeurs de la saga Star Wars que sont C-3PO, Chewbacca, Anakin Skywalker enfant et Dark Vador. Des auteurs de comics d'envergure internationale ainsi que plusieurs auteurs de livres spécialisés sur Star Wars ont également été présents lors de certaines éditions.

Soutenu par la ville de Cusset et le Conseil départemental de l'Allier, cet événement est organisé par l'association de fans Les Héritiers de la Force, dont c'est l'activité principale. Cette association n'étant pas affiliée à Lucasfilm Limited, la manifestation n'a pas de relation officielle avec la licence Star Wars.

Grande Sure

Vue de la face nord-ouest de la Grande Sure, depuis Saint-Jean-de-Moirans.
Vue de la face nord-ouest de la Grande Sure, depuis Saint-Jean-de-Moirans.

La Grande Sure est un sommet du département français de l'Isère s'élevant à 1 920 mètres d'altitude dans le massif de la Chartreuse, dans les Alpes, et dominant le Pays voironnais. Situé en bordure occidentale du massif, il est constitué de calcaires du Fontanil. Il peut être gravi par le versant oriental depuis le col de la Charmette en passant par le col de la Grande Vache ou depuis le col de la Placette par le versant occidental, qui présente cependant plus de dénivelé et des passages plus difficiles. La montagne fait partie du parc naturel régional de Chartreuse et d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Le chamois est notamment présent dans les parties abruptes de l'étage alpin.

Histoire de la Savoie de 1815 à 1860

Blason de Savoie.
Blason de Savoie.

L’histoire de la Savoie de 1815 à 1860 commence avec la défaite de Napoléon à Waterloo, et le Traité de Paris signé le . Le duché de Savoie est rendu aux princes de Savoie, après vingt-trois ans d’occupation révolutionnaire puis napoléonienne. Cette restauration marque cependant le début d’un éloignement entre la population savoisienne et la dynastie de Savoie. En effet, l’application d’une monarchie autoritaire donne aux Savoyards le sentiment d’être une minorité au sein d’un ensemble italophone, et par dessus tout, les tentatives d’unification de la péninsule italienne — et leurs coûts — semblent être en décalage avec les préoccupations de la population savoyarde. De plus, l’expérience française a permis aux Savoyards de prendre conscience de leurs similitudes culturelles avec leurs voisins français, malgré les différentes annexions. Un brassage culturel s’est fait notamment par le biais de l’armée sous le Premier Empire (1814), où 18 lieutenants-généraux, 800 officiers et 25 000 soldats de l’armée impériale sont d’origine savoyarde, sur un ensemble de 300 000 hommes.

Lorsque, dans les années 1840, la politique italienne - début du Risorgimento - de la maison de Savoie s’accentue, la déchirure s’aggrave jusqu’à la séparation définitive entérinée par le traité de Turin de 1860

Histoire de la soierie à Lyon

Catalogue de motifs de soies, musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon.
Catalogue de motifs de soies, musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon.

L’histoire de la soierie à Lyon comprend l'étude de l'ensemble des acteurs de l'industrie de la soie à Lyon. Le secteur soyeux lyonnais tout au long de son histoire comprend toutes les étapes de la fabrication et de la vente d'un tissu en soie à partir de la soie grège : filature, création d'un motif, tissage, apprêt, commercialisation. L'ensemble du secteur est dénommé la « Fabrique ».

S'étendant sur cinq siècles, cette histoire commence sur les bords de Saône à la Renaissance, grâce aux foires qui permettent l'installation de marchands de tissu. Sur décision royale, les premiers tisserands s'installent sous François Ier et prospèrent rapidement. Ce premier élan industriel est rompu par les guerres de religion.

L'arrivée, au début du XVIIe siècle, du métier à la tire permet à la Fabrique de maîtriser les tissus à motifs. Son essor européen commence avec le règne de Louis XIV, la mode de la cour de Versailles s'imposant à toutes les autres cours européennes, et entraînant la soie lyonnaise du même coup. Au XVIIIe siècle, les soyeux lyonnais maintiennent leur position grâce à de constantes innovations techniques, des dessinateurs de qualité et une innovation stylistique permanente.

La Révolution française porte un rude coup à la Fabrique, mais Napoléon soutient vigoureusement le secteur qui traverse le XIXe siècle en connaissant son apogée. Lyon est alors la capitale mondiale de la soie. Elle s'impose à toutes les autres industries soyeuses d'Europe et exporte largement dans le monde entier tous les types de tissus possibles. Sous le Second Empire, elle est la plus puissante industrie exportatrice française.

Si les premières difficultés apparaissent dans les années 1880, l'arrivée des textiles artificiels aura raison de la production industrielle lyonnaise de soie au cours du XXe siècle, les fabricants traditionnels ne parvenant pas à s'adapter, ou trop tardivement. L'industrie soyeuse s'effondre dans les années 1930 et, malgré de nombreuses tentatives de relance après la Seconde Guerre mondiale, l'activité dans la ville se trouve réduite à la haute couture et à la restauration de tissus anciens.

Histoire de l'Auvergne

Blason de l'Auvergne.
Blason de l'Auvergne.

L'histoire de l'Auvergne est celle d'une des plus anciennes unités régionales de France, mais aussi une de celles dont les frontières ont le moins varié. Étendue sur les montagnes du Massif central, elle est le territoire du peuple celte des Arvernes, qui s'impose en Gaule par son hégémonie culturelle, technique et économique, puis en prenant à deux époques la tête de la résistance militaire à la conquête romaine.

Prospère à l'époque gallo-romaine, christianisée par saint Austremoine et ses disciples, elle devient ensuite un des derniers bastions de la romanité face aux Wisigoths.

L'Auvergne traverse des âges sombres au début du Moyen Âge, avant de connaître un nouvel essor, à partir du Xe siècle, marqué par un grand élan spirituel, intellectuel et artistique, sous l'impulsion de ses évêques et de ses abbayes, dans une relative indépendance qui durera jusqu'au XIIIe siècle. Arbitrairement annexée et intégrée au domaine royal, et subissant progressivement la centralisation du royaume de France puis de la République, elle perd lentement son autonomie pour se voir reléguée au rang de province agricole, isolée par son relief, son mode de vie traditionnel, et un particularisme solidement ancré.

Jean-Michel Bertrand

Jean-Michel Bertrand, né le à Baccarat (Meurthe-et-Moselle) et mort à 64 ans le à l'hôpital Saint-Louis de Paris, est un homme politique français.

Pharmacien-biologiste de formation, Jean-Michel Bertrand a été élu maire de Bourg-en-Bresse en 2001, puis député de la première circonscription de l'Ain en 2002 (XIIe législature). Membre de l'UMP, d'abord proche de Charles Millon, il se fait connaître pour ses réalisations municipales, son fort caractère et son action en faveur la sécurité routière.

Atteint d'une myélodysplasie il avait décidé de ne pas se représenter à ses mandats de député (2007) puis de maire (2008).

Jeux olympiques d'hiver de 1924

Poster des Jeux olympiques d'hiver de 1924.
Poster des Jeux olympiques d'hiver de 1924.

Les Jeux olympiques d'hiver de 1924, officiellement connus comme les Iers Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Chamonix-Mont-Blanc en France, du 24 janvier au . Après l'attribution des Jeux olympiques d'été de 1924 à la ville de Paris et alors que des sports comme le patinage artistique ou le hockey sur glace ont déjà figuré au programme des Jeux, notamment à Anvers en 1920, le Comité international olympique (CIO) donne son feu vert à la tenue d'une première compétition de sports d'hiver. Face aux réticences des Scandinaves qui craignent qu'une telle épreuve nuise à leur propre compétition, les Jeux nordiques, les Jeux de Chamonix ne revêtent dans un premier temps aucun caractère olympique et se tiennent alors en tant que « Semaine internationale des sports d'hiver » donnée dans le cadre des Jeux de Paris et sous le patronage du CIO.

La compétition rassemble 258 athlètes de 16 pays qui disputent un total de 16 épreuves dans 6 sports différents. Le patineur de vitesse finlandais Clas Thunberg devient l'athlète le plus médaillé de ces Jeux en remportant cinq médailles dont trois en or. La délégation norvégienne est la première au classement officiel des nations (établi en fonction des six premières places de chaque épreuve) ainsi qu'au tableau des médailles, en comptant 17 médailles alors qu'elle ne se présente qu'avec 16 athlètes. Face au succès rencontré à Chamonix, les pays nordiques abandonnent leurs réserves et la semaine internationale de Chamonix est requalifiée a posteriori comme étant les premiers Jeux olympiques d'hiver de l'histoire lors du congrès de Prague le , donnant ainsi lieu à la création d'un cycle propre aux Jeux d'hiver et distinct de celui des Jeux d'été.

Creux de l'enfer

Le centre d'art contemporain en 2018.
Le centre d'art contemporain en 2018.

Le Creux de l'enfer est un centre d'art contemporain situé dans la vallée des Usines, à Thiers, dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Établi dans une ancienne usine de coutellerie fermée définitivement en 1956, il s'insère dans le cadre de la politique de décentralisation culturelle engagée sous l'impulsion de Jack Lang en 1985. Il est ouvert en 1988, trois ans après le symposium national de sculpture monumentale métallique organisé par la ville de Thiers. Il fait partie des cinquante centres d'art contemporain français à être conventionnés par le ministère de la culture.

Son fonctionnement est calqué sur le modèle allemand des Kunsthallen, lieux dévolus à l'art contemporain où les artistes sont très impliqués. Le Creux de l'enfer consacre l'intégralité de ses espaces à une programmation d'expositions temporaires (renouvelées chaque trimestre) et d'événements, développés en étroite collaboration avec les artistes invités.

Depuis , il bénéficie du label « centre d'art contemporain d'intérêt national » et devient le premier centre d'art contemporain labellisé de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Depuis 2021, le Creux de l'enfer bénéficie de l'Usine du May, nouvel espace important consacré aux projets de territoire et aux partenariats mais aussi à un atelier de travail.

Durolle

La Durolle près de l'usine du May à Thiers.
La Durolle près de l'usine du May à Thiers.

La Durolle (anciennement Dorole) est une rivière française, longue de 32 kilomètres, située dans les départements de la Loire et du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Affluent en rive droite de la Dore qu'elle rejoint en aval de Thiers, elle est un sous-affluent de la Loire par l'Allier.

La rivière prend sa source dans les monts du Forez où la quantité de précipitations est élevée tout au long de l'année. Après avoir longé le bourg de Noirétable, la Durolle s'enfonce dans de profondes gorges — jusqu'à sa sortie de la vallée des Rouets et de la vallée des Usines — réputées pour détenir un important patrimoine naturel et industriel. Connue depuis le Moyen Âge pour permettre d'abord aux papeteries de fabriquer du papier, elle doit sa renommée à sa force motrice qui permettait aux coutelleries d'aiguiser des couteaux. Aujourd'hui, la rivière laisse un passé industriel important qui est utilisé comme atout touristique.

Jeux olympiques d'hiver de 1992

Les Jeux olympiques d'hiver de 1992, officiellement connus comme les XVIes Jeux olympiques d’hiver, ont lieu à Albertville, dans le département de la Savoie, en France, du 8 au . Les organisateurs désignent l'événement comme les Jeux d'Albertville et de la Savoie. Ce sont les derniers Jeux d'hiver à se dérouler la même année que ceux d'été, avec Barcelone. Pour l'organisation de ces Jeux d'hiver, sept villes sont en compétition et c'est lors du sixième tour que le dossier français remporte les suffrages du Comité international olympique (CIO).

Ces Jeux d'hiver réunissent 1 801 athlètes issus de 64 nations, qui participent à six sports et 57 épreuves. Désormais, les épreuves de ski acrobatique, de patinage de vitesse sur piste courte ainsi que le biathlon féminin sont disciplines officielles. Par ailleurs, trois disciplines — le ski de vitesse, le curling et les épreuves de sauts et de ballet en ski acrobatique — sont au programme en tant que démonstrations. Albertville est le siège de l'organisation de ces jeux, mais la ville n'accueille en réalité que 18 de ces épreuves. Les autres sites sont répartis sur la vallée de la Tarentaise et du Beaufortain. Il s'agit en effet d'une organisation multipolaire entre la ville hôte et le département puisque les Jeux sont codirigés par le président du Conseil général de la Savoie, cogestion que l'on retrouve dans l'appellation officielle de l'événement, « Jeux d'Albertville et de la Savoie ».

À l'issue de ces jeux, l'Allemagne, qui présente pour la première fois depuis 1964 une équipe unifiée, arrive en tête des nations avec 26 médailles dont 10 en or. Elle est suivie par l'Équipe unifiée composée de nations de l'ex-URSS (23 dont 9 en or), et la Norvège (20 dont 9 en or). Les athlètes les plus titrés, Bjørn Dæhlie et Vegard Ulvang, appartiennent d'ailleurs à cette équipe norvégienne. Ils remportent chacun trois médailles d'or, dont une par équipe, et une d'argent, dans les épreuves de ski de fond.

Laguiole (fromage)

Tranche de Laguiole.
Tranche de Laguiole.

Le laguiole (prononcer laïole), parfois appelé fourme de Laguiole, est une appellation d'origine fromagère française de la région de l'Aubrac à base de lait de vache cru, qui doit son nom au bourg de Laguiole dans le département de l'Aveyron.

Les origines de ce fromage remontent au XVe siècle, lorsque des moines du plateau d'Aubrac, dans le contexte d'une tradition fromagère locale très ancienne, développent la transhumance des bovins laitiers et initient sa fabrication en s'inspirant de méthodes mises au point en Haute-Auvergne. Sa production connaît au XIXe siècle une très forte progression, en même temps que s'affirme une réputation fondée sur un important potentiel de conservation et sur une qualité des produits en relation étroite avec un terroir original : rudesse du climat, flore spécifique des herbages montagnards, vaches de race aubrac.

Le laguiole a failli disparaître au milieu du XXe siècle, du fait des prix de revient élevés des méthodes de fabrication fondées sur l'estive des troupeaux de race aubrac et des difficultés à trouver de la main d'œuvre pour l'élaboration du fromage dans les traditionnels burons. Il doit son renouveau, à partir des années 1960, à une volonté forte de la part de producteurs locaux, qui entreprennent de valoriser l'héritage des siècles précédents dans le cadre de procédés modernes de fabrication. La production est orientée depuis les années 1980 vers la qualité et les fromages de garde, renouvelant le lien au terroir dans ce nouveau contexte, et aboutissant depuis la fin des années 1990 à une quantité moyenne oscillant entre 700 et 750 tonnes de laguiole vendues chaque année.

Cette appellation est protégée par les labels AOC depuis l'année 1961 et AOP depuis 2008. La production laitière, la fabrication et l'affinage des fromages doivent être effectués dans l'aire géographique de la région naturelle de l'Aubrac qui s'étend sur 73 communes des départements de l'Aveyron, du Cantal et de la Lozère.

Le Moucherotte

Vue du Moucherotte et des rochers des Trois Pucelles (à droite) depuis le nord-est.
Vue du Moucherotte et des rochers des Trois Pucelles (à droite) depuis le nord-est.

Le Moucherotte est un sommet du département français de l'Isère s'élevant à 1 901 mètres d'altitude dans le massif du Vercors, dans les Alpes. Situé à l'extrémité nord-est du massif, il se termine par les rochers des Trois Pucelles, sur sa crête septentrionale, et domine l'agglomération de Grenoble. Il est composé de calcaires, notamment de l'Urgonien dans sa partie supérieure.

L'histoire de la montagne est marquée par la présence, de la fin des années 1950 au milieu des années 1970, d'un hôtel de luxe accessible par une télécabine depuis Saint-Nizier-du-Moucherotte et apprécié de nombreuses célébrités. Il donne accès à une piste de ski redescendant du sommet. En 1968, l'épreuve de saut à ski des Jeux olympiques de Grenoble se tient au grand tremplin de Saint-Nizier, au pied des Trois Pucelles. Toutefois, l'isolement de l'établissement par mauvais temps et son manque de rentabilité entraînent sa fermeture puis l'arrêt de la télécabine. Le tremplin tombe en délabrement à partir des années 1990. La silhouette de l'hôtel se détache au sommet jusqu'en 2001, date de sa destruction. Un radar hydrométéorologique s'y dresse depuis 2014.

Le sommet est accessible en randonnée pédestre depuis Saint-Nizier-du-Moucherotte, soit en longeant la crête septentrionale, soit par le versant oriental, ou depuis Lans-en-Vercors par le sud. L'abri du Moucherotte et le habert des Ramées permettent de trouver un refuge pour la nuit. Si l'escalade se pratique sur la paroi nord-est du Moucherotte qui compte deux voies, cette discipline sportive s'est surtout développée aux Trois Pucelles à partir des années 1920, avec une trentaine de voies répertoriées ; des résistants s'y sont même réfugiés en . La grotte Vallier, sur le versant oriental, permet la pratique de la spéléologie. La montagne fait partie du parc naturel régional du Vercors et d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Le chamois et le mouflon y sont notamment présents.

Ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde

Viaduc de Cize-Bolozon.
Viaduc de Cize-Bolozon.

La ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde, couramment appelée ligne du Haut-Bugey et parfois nommée ligne des Carpates pour la section de La Cluse à Bellegarde, est une ligne de chemin de fer française qui relie Bourg-en-Bresse à Bellegarde-sur-Valserine via Nantua. Elle s'étend sur 65 kilomètres à travers le massif du Jura, comporte des déclivités de 29  et des courbes dont le rayon s'abaisse jusqu'à 250 mètres, ce qui rend son exploitation difficile. Elle constitue la ligne 884 000 du réseau ferré national.

À l'origine, et durant tout le XXe siècle, son intérêt est purement local puisqu'elle ne dessert que quelques communes du département de l'Ain. Mais après la parution d'un décret, le 31 janvier 2005, déclarant « d'utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la modernisation et à l'électrification de la ligne ferroviaire de Bourg-en-Bresse à Bellegarde-sur-Valserine », l'intérêt devient international car elle permet un gain en temps et distance entre Paris et Genève.

La ligne a été intégralement fermée au trafic de voyageurs en septembre 2005 pour en permettre la restructuration complète. Le trafic voyageurs TER a été reporté sur route. La modernisation de la partie exploitée et la réouverture de la partie neutralisée, en décembre 2010, constituent un élément de maillage du réseau TGV français et européen.

Lucien Bégule

Lucien Bégule en 1874, autoportrait.
Lucien Bégule en 1874, autoportrait.

Lucien Bégule (né le à Saint-Genis-Laval, mort le à Lyon), est un peintre-verrier et archéologue français. Formé par Jean-Baptiste Chatigny, Pierre Bossan et Pierre Miciol, cet entrepreneur a développé son activité de peinture sur verre à la fin du XIXe siècle. Il crée notamment les « Ateliers de Choulans » spécialisés dans la réalisation de vitraux profanes et religieux. Il devient l’un des artistes majeurs de la région lyonnaise. Parmi les œuvres les plus marquantes, on peut citer les vitraux Saint Georges combattant le dragon et Louise Labbé respectivement primés lors des expositions universelles de Paris de 1889 et 1900.

À la suite de la loi de Séparation de 1905 la production des ateliers périclite. C’est alors que Bégule se recentre sur son activité d’archéologue, publiant de nombreux ouvrages sur l’architecture religieuse ainsi que de nombreuses photos archéologiques. Il devient ensuite inspecteur général de la Société française d’archéologie en 1929.

Lugdunum

Théâtre antique de Lyon, sur la colline de Fourvière.
Théâtre antique de Lyon, sur la colline de Fourvière.

Lugdunum (ou Lugudunum), aujourd'hui Lyon, est le nom du site gaulois où une colonie de droit romain fut fondée en 43 av. J.-C. par Lucius Munatius Plancus, alors gouverneur de la Gaule, sous la titulature initiale de Colonia Copia Felix Munatia Lugudunum. Cette colonie, fondée à l'occasion des troubles qui suivent l'assassinat de Jules César en -44, connait une prospérité importante mais liée au sort de l'empire durant toute l'antiquité. Ce terme regroupe également par rapprochement les sites hors de la colonie propre mais dépendant du noyau central, la presqu'île dite « les canabae », la Croix-Rousse dite « condate », Vaise et les campagnes environnantes.

Certaines parties du site sont habitées de façon discontinue depuis la préhistoire, et de manière plus pérenne depuis au moins le IIe siècle av. J.-C. La colonie romaine est fondé en -43 par Lucius Munatius Plancus, sur le plateau de Fourvière. Rapidement, la cité se développe et prend une importance stratégique et économique importante. Elle est un nœud du réseau d'Agrippa et accueille depuis -12 le sanctuaire fédéral des Trois Gaules où l'ensemble des tribus gauloises viennent manifester leur loyauté à l'empire et à Rome chaque année devant l'autel des trois Gaules. Elle accueille également le second atelier monétaire impérial.

La cité construit en un siècle environ un ensemble monumental parmi les plus complets des provinces romaines avec un théâtre, un odéon, un amphithéâtre, un cirque, une enceinte et quatre aqueducs, entre autres. Ces monuments sont entretenus et agrandis au siècle suivant, durant l'apogée urbanistique de la colonie traditionnellement placée entre le milieu du premier siècle de notre ère et la fin du second. Durant les trois premiers siècles de son existence, la cité participe de manière ponctuelle et mineure aux soubresauts de l'Empire romain, notamment lors de l'année des quatre empereurs ou lors de la bataille de 197 entre Septime Sévère et Albinus. Lyon est également le siège d'une christianisation précoce, connue via un document exceptionnel, la lettre « des Églises de Lyon et de Vienne aux Églises d’Asie et de Phrygie » mentionnée par Eusèbe de Césarée qui relate leur persécution en 177.

Au cours des IIIe, IVe et Ve siècles, la cité évolue topographiquement. Les aqueducs cessent d'être entretenus, ce qui interrompt l'approvisionnement en eau du plateau de Fourvière, qui se dépeuple progressivement ; la ville se concentre alors sur les berges de la Saône. Durant cette période, l'importance de Lyon s'affaiblit. La cité se christianise progressivement, comme en témoignent l'évolution des nécropoles et l'édification de monuments cultuels chrétiens à partir de la fin du IVe siècle. La ville quitte symboliquement l'antiquité pour entrer dans le Moyen Âge avec sa soumission aux Burgondes dans les années 460.

La mémoire et les monuments antiques s'effacent progressivement des paysages et des mémoires. À la Renaissance, il n'y a plus de monuments visibles hormis les aqueducs et les ruines de l'odéon. L'histoire de l'antiquité de Lyon se reconstruit alors de manière largement fantasmée. Les études sur cette période restent modestes jusqu'au XIXe siècle, où via le Musée de Lyon, des cercles d'érudits et des scientifiques de l'Université, des recherches archéologiques, épigraphiques et historiques reconstruisent de manière plus scientifique l'histoire antique de Lyon. Le milieu des archéologues lyonnais bénéficie depuis 1933 d'un service archéologique municipal, ce qui lui permet durant le XXe siècle d'entreprendre de nombreuses fouilles de sauvegarde, puis d'archéologie préventive. Les découvertes continuelles renouvellent régulièrement les débats et les connaissances sur le passé antique de Lyon.

Maquis de l'Ain et du Haut-Jura

Les maquis de l'Ain et du Haut-Jura sont des groupes de résistants français et étrangers qui ont opéré et trouvé refuge dans les montagnes et forêts du Bugey et du Haut-Jura durant la Seconde Guerre mondiale.

Ces groupes ont commencé à se former dès le début de l'année 1943, où l'impopularité du régime de Vichy s'accroît à cause de la réquisition forcée d'ouvriers pour le service du travail obligatoire. L'organisation sous forme de camp est l'œuvre de Henri Romans-Petit qui répartit ces personnes dans différentes fermes isolées sur les reliefs du Haut-Bugey. Une organisation militaire est mise en place, notamment grâce à la création d'une école des cadres à Montgriffon en juin 1943.

Plusieurs actions notables sont menées au cours de l'histoire du maquis. Les premières d'envergures sont les prises des dépôts d'intendance des Chantiers de la jeunesse à Artemare puis l'intendance de l'Armée à Bourg-en-Bresse en septembre 1943. L'action majeure du maquis de l'Ain et du Haut-Jura est l'organisation d'un défilé le 11 novembre 1943 à Oyonnax par une troupe d'environ deux cents maquisards, le jour marquant l'anniversaire de l'armistice de 1918. L'événement est rapporté dans la presse clandestine ainsi qu'à la radio de Londres, offrant à la Résistance une existence concrète aux yeux de la population française et aux Alliés.

Considérés comme des terroristes dont l'existence est illégale, ces groupes sont la cible d'une forte répression. Dans un premier temps, l'objectif de dissolution du maquis est confié aux forces françaises : des opérations ponctuelles et ciblées ont lieu régulièrement. Dans un second temps, à partir de la fin de l'année 1943, devant le constat de montée en puissance du maquis, la Wehrmacht tente d'anéantir les camps de maquisards. Plusieurs opérations sont menées par les Allemands en février, avril et juillet 1944. Malgré les pertes humaines et matérielles, la résistance est maintenue et des sabotages ont lieu sur les axes de communications routiers et ferroviaires pour ralentir les avancées des convois allemands. Le département de l'Ain est libéré en septembre 1944, entraînant la fin de la lutte armée des maquisards du département.

Martin Dumollard

Martin Dumollard en 1861.
Martin Dumollard en 1861.

Martin Dumollard, né le à Tramoyes dans l'Ain en France et mort guillotiné, le à Montluel également dans l'Ain, est un journalier, connu pour avoir commis des agressions et des assassinats de domestiques lyonnaises. Les futures victimes sont abordées à Lyon par Dumollard qui leur propose une place attrayante en Côtière de l'Ain. Convaincues, elles finissent par le suivre et, durant leurs pérégrinations à pied, Dumollard les agresse. La totalité des douze agressions ou tentatives d'agressions connues se produisent à la fin des années 1850 et au début des années 1860 jusqu'à celle de Marie Pichon le 28 mai 1861. Il est alors rapidement arrêté ainsi que sa femme et complice, Marie-Anne Martinet. Celle-ci se charge de faire recel des effets personnels des domestiques pour son utilisation propre ou pour la revente. Leur procès se déroule du 29 janvier au 1er février 1862 : Martin Dumollard est condamné à mort et son épouse à vingt ans de travaux forcés. Cette affaire, qui précède d'une trentaine d'années celle de Joseph Vacher, a eu un grand retentissement en France et est souvent considérée comme la première affaire contemporaine de tueur en série dans ce pays. Dumollard est notamment évoqué dans Les Misérables de Victor Hugo.

Massif de la Chartreuse

Carte topographique du massif de la Chartreuse.
Carte topographique du massif de la Chartreuse.

Le massif de la Chartreuse est un massif montagneux des Préalpes, situé en majeure partie dans le département français de l'Isère et aussi dans celui de la Savoie, constituant une région naturelle. Il culmine à 2 082 mètres d'altitude à Chamechaude. Il est constitué essentiellement de calcaires disposés en successions d'anticlinaux et de synclinaux formant de longues lignes de crêtes orientées du nord au sud. Les dépressions, au fond desquelles coulent le Guiers et ses affluents, sont séparées par des cols. Le massif, soumis à un climat océanique montagnard, connaît des précipitations relativement importantes mais l'eau est peu présente en surface ; elle s'écoule rapidement dans les réseaux karstiques creusés dans le calcaire.

Le massif a été influencé au cours de son histoire par la présence, depuis le XIe siècle, de l'ordre des Chartreux qui a fondé le monastère de la Grande Chartreuse et contribué à modeler le paysage en développant une économie d'élevage, un début d'industrie et des voies de circulation. L'ouverture du massif par le biais de routes lui apporte, au XXe siècle, un essor économique : l'agriculture se spécialise et la sylviculture ainsi que le tourisme se développent.

Durant la saison hivernale, l'enneigement permet de faire fonctionner de petites stations de ski. Au cours de la saison estivale, l'activité principale en plein air est la randonnée pédestre. Les parois offrent également la possibilité de pratiquer l'escalade, alors que les nombreuses cavités attirent les spéléologues. Le massif est aussi une base importante pour le vol libre.

La création du parc naturel régional de Chartreuse a permis de dynamiser le tourisme, de valoriser le patrimoine culturel, tout en préservant l'environnement grâce à la gestion du territoire. Il est complété par la réserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse afin de préserver la biodiversité. Le milieu naturel se partage entre les forêts de feuillus et de conifères, les espaces herbacés, les falaises et de rares zones humides en périphérie du massif, abritant de nombreuses espèces protégées.

Mont Blanc

Vue du versant sud-ouest du mont Blanc en hiver depuis Valmorel en Tarentaise.
Vue du versant sud-ouest du mont Blanc en hiver depuis Valmorel en Tarentaise.

Le mont Blanc (en italien : Monte Bianco), dans le massif du Mont-Blanc, est le point culminant de la chaîne des Alpes. Avec une altitude de 4 806 mètres, il est le plus haut sommet d'Europe occidentale et de l'Union européenne ainsi que le sixième sur le plan continental en prenant en compte les montagnes du Caucase, dont l'Elbrouz (5 643 mètres) est le plus haut sommet. Il se situe sur la frontière franco-italienne, entre le département de la Haute-Savoie (en France) et la région autonome de la Vallée d'Aoste (en Italie) ; cette frontière est l'objet d'un litige historique entre les deux pays.

Le sommet, objet de fascination dans de nombreuses œuvres culturelles, a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d'aventuriers, depuis sa première ascension en 1786. De nombreux itinéraires fréquentés permettent désormais de le gravir avec une préparation sérieuse. Afin de déterminer son altitude précise et quantifier l'évolution de celle-ci, des géomètres experts font l'ascension périodiquement. La dernière mesure connue, en 2023, est de 4 805,59 mètres.

Mont Revard

Vue du Revard depuis la vallée d'Aix-les-Bains.
Vue du Revard depuis la vallée d'Aix-les-Bains.

Le mont Revard est un sommet du département français de la Savoie s'élevant à 1 563 mètres d'altitude à la Tour de l'Angle Est, dans les contreforts septentrionaux du massif des Bauges. Il domine la région d'Aix-les-Bains et du lac du Bourget. La partie supérieure de la montagne est un plateau constitué, comme la plupart des sommets des Préalpes, de calcaire urgonien. La montagne est intégrée à plusieurs zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Des espèces végétales et animales rares résident en effet dans ses forêts. En raison de sa richesse naturelle et son histoire, le site est reconnu à l'échelle nationale.

L'histoire du Revard est liée aux événements locaux et notamment à l'histoire d'Aix-les-Bains. En effet, la cité thermale a accueilli de nombreuses personnalités grâce à ses sources chaudes qui en firent une station thermale des plus réputées au monde. La fréquentation touristique du mont Revard a ainsi fortement augmenté à partir du XIXe siècle pour devenir l'une des plus importantes du département en été. Les principaux services touristiques sont situés sur le plateau.

Mouxy

Arrivée sur Mouxy par la route du Revard.
Arrivée sur Mouxy par la route du Revard.

Mouxy est une commune française, située dans le département de la Savoie en région Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'unité urbaine d'Aix-les-Bains.

S'élevant sur les contreforts des Préalpes, et plus particulièrement sur les premières pentes du massif des Bauges, la commune n'a cessé d'accroître son nombre d'habitants depuis 1930. La ville est implantée à proximité d'une grande zone urbaine avec les villes d'Aix-les-Bains et de Chambéry, plus grandes villes du département. Traversée par plusieurs cours d'eau, la commune accueille également sur son territoire une partie du mont Revard.

La commune fut habitée depuis le Néolithique. L'histoire de la commune est marquée par celle de la Savoie. En effet, la commune est devenue française à la suite de l'annexion de la Savoie par la France.

Mouxy possède aussi une grande richesse naturelle : elle appartient à trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de la région Rhône-Alpes avec une importante diversité animale et surtout végétale. Celle-ci résulte en partie de la faible urbanisation dans les forêts du Revard et des Bauges.

Ses habitants sont appelés Moussards, et Meussords en patois savoyard, la langue du département.

Olympique lyonnais

Stade de Gerland avant un match de Coupe d’Europe.
Stade de Gerland avant un match de Coupe d’Europe.

L’Olympique lyonnais (couramment abrégé en OL) est un club de football français fondé en 1950. Le club, basé dans le quartier de Gerland, est présidé depuis juin 1987 par Jean-Michel Aulas et l’équipe est entraînée par Rémi Garde depuis juin 2011. Il évolue depuis 1989 en Ligue 1.

L’Olympique lyonnais évolue dans le Stade de Gerland et s’entraîne au centre Tola-Vologe, à Lyon. Il possède à son palmarès sept titres de champion de France, quatre Coupes de France et une Coupe de la Ligue, ce qui en fait l’un des clubs les plus titrés de France.

Le club connaît son apogée au cours des années 2000 avec sept titres consécutifs de champion de France, ce qui constitue un record français, entre 2002 et 2008, une Coupe de France et une Coupe de la Ligue. La section féminine du club a remporté quant à elle le championnat féminin à sept reprises et la Champion's League en 2011. En 2007, les sections masculines et féminines remportent chacune leur championnat de France, pour la première fois dans l’histoire du football français. En 2008, l’Olympique lyonnais fait mieux en remportant deux doublés coupe-championnat.

Sur le plan international, le club participe régulièrement aux coupes européennes. Après avoir été membre du G14, organisation des clubs les plus importants et riches d’Europe, jusqu’à sa dissolution en janvier 2008, il fait partie des fondateurs de l’association européenne des clubs.

Philippe Bozon

Philippe Bozon (né le à Chamonix, dans le département de la Haute-Savoie, France) est un ancien joueur professionnel de hockey sur glace. Fils de l'ancien international Alain Bozon, Philippe Bozon est considéré comme un des plus grands joueurs de l'histoire du hockey français : quatre présences olympiques, douze participations mondiales, il est le premier français à avoir évolué dans la prestigieuse Ligue nationale de hockey. Le 15 mai 2008, il devient le troisième français à être admis au temple de la renommée de la Fédération internationale de hockey sur glace après Louis Magnus et Jacques Lacarrière.

Place Maurice-Mollard

La place Maurice-Mollard et l'hôtel de ville d'Aix-les-Bains.
La place Maurice-Mollard et l'hôtel de ville d'Aix-les-Bains.

La place Maurice-Mollard, du nom d'un ancien maire de la ville, est une place publique située dans le centre historique d'Aix-les-Bains, dans l'ouest de la Savoie.

Chargée en histoire, la place a connu de nombreux aménagements urbains au fil des siècles. Elle abrite également des bâtiments ou objets inscrits voire classés au titre des monuments historiques : l'arc de Campanus et le temple de Diane datent de l'époque romaine, les thermes nationaux, du XVIIIe siècle, sont partiellement construits sur les fondations d'anciens thermes romains et l'hôtel de ville a pour origine un château féodal. Il accueille également un musée archéologique classé musée de France où sont conservés des témoignages romains d'Aquae, nom que portait Aix-les-Bains dans l'Antiquité.

La place est aussi un important lieu de vie communale puisqu'elle regroupe de nombreux services publics, dont l'état civil et la salle du conseil municipal, ainsi que l'office de tourisme installé dans les thermes nationaux. De nombreuses manifestations sont organisées sur la place, comme la corrida des lumières, et le départ du circuit touristique de la ville en petit train.

Refuge du Goûter

Vue du refuge du Goûter.
Vue du refuge du Goûter.

Le refuge du Goûter, aussi appelé refuge de l'Aiguille-du-Goûter, est un refuge de montagne dans le département français de la Haute-Savoie. Il se situe dans le massif du Mont-Blanc, à 3 835 mètres d'altitude, sur l'aiguille du Goûter, ce qui en fait l'un des plus hauts refuges gardés d'Europe de l'Ouest. Il est accessible en cinq heures de marche environ depuis le Nid d'Aigle à Saint-Gervais-les-Bains et permet aux alpinistes d'accéder au sommet du mont Blanc par la voie normale en cinq heures supplémentaires.

La présence d'un abri sur l'aiguille du Goûter remonte à 1854 mais le premier refuge à proprement parler est construit quatre à cinq ans plus tard. Il est reconstruit en 1936 puis agrandi en 1960. Parallèlement, un autre bâtiment est édifié à côté en 1906, puis reconstruit en 1990 en tant qu'annexe. Finalement, un nouveau refuge de 120 places est conçu à partir de 2010 et entre en service trois ans plus tard. Il bénéficie de nombreuses innovations en matières architecturale et environnementale. Il est de forme ovoïde, se distingue par son revêtement en acier inoxydable et dispose de quatre niveaux. Une réservation est obligatoire pour y séjourner la nuit.

Réserve naturelle des sagnes de La Godivelle

La réserve naturelle des sagnes de La Godivelle est une réserve naturelle française, créée le afin de protéger 24 hectares de tourbières et divers habitats naturels de zone humide sur la commune de La Godivelle, dans le département du Puy-de-Dôme, en Auvergne.

La réserve comporte des groupements aquatiques de bord d’eau à prêle des bourbiers, des boisements tourbeux, ainsi que tous les stades intermédiaires de bas-marais et haut-marais. Formées suite au retrait des glaciers lors de la glaciation de Würm, les deux tourbières protégées par la réserve accueillent une faune et une flore relicte glaciaire, comme la ligulaire de Sibérie ou le saule des Lapons, à très haute valeur patrimoniale. Sur les 1 500 espèces animales et végétales recensées en 2007, plus de 80 espèces sont protégées au niveau régional ou international, ou sont inscrites sur les listes rouges des espèces menacées au niveau régional ou européen.

Roger Pingeon

Roger Pingeon, en visite sur le Tour de l'Ain 2011.
Roger Pingeon, en visite sur le Tour de l'Ain 2011.

Roger Pingeon, né le à Hauteville-Lompnes dans la région du Bugey, dans l'Ain, est un coureur cycliste français.

À la suite d'une carrière en indépendant qui le voit remporter la Polymultipliée lyonnaise en 1964, il entame une carrière professionnelle en 1965, qu'il achève en 1974. Comptant plus d'une trentaine de victoires professionnelles, il a, en particulier, gagné deux grands tours, le Tour de France 1967 et le Tour d'Espagne 1969. Il s'est également classé second du Tour de France 1969, battu par Eddy Merckx.

Après sa carrière cycliste, il a été consultant sportif à la Télévision suisse romande de 1979 à 1998, en général associé au journaliste Bertrand Duboux. Son frère René fut également coureur professionnel en 1969, au sein de son équipe : il fut son équipier lors de son Tour d'Espagne victorieux.

Roger Walkowiak

Roger Walkowiak en 2008.
Roger Walkowiak en 2008.

Roger Walkowiak, né le à Montluçon, est un coureur cycliste français. Il fut professionnel de 1950 à 1960 après avoir été tourneur en usine. À l'issue de sa carrière professionnelle et après avoir été un temps indépendant, puis patron d'un bar, il reprend cette activité de tourneur.

Il a remporté le Tour de France 1956, à la surprise d'une partie des observateurs. Cette victoire est à l'origine de l'expression « Tour à la Walkowiak » pour désigner une victoire née de circonstances de course inattendues. Toutefois, cette façon d'envisager sa victoire dans le Tour 1956 n'est pas partagée par une partie des spécialistes de la course cycliste, qui considère au contraire que Walkowiak est « allé chercher » sa victoire et à ce titre, la mérite pleinement. Sa carrière professionnelle compte également deux victoires d'étapes sur le Tour d'Espagne, une place de second à Paris-Côte d'Azur 1953 et une autre seconde place obtenue lors du Critérium du Dauphiné libéré 1955.

Une cyclosportive à son nom est organisée chaque jeudi de l'Ascension, chez lui à Cusset.

Saint-Maurice-de-Beynost

Mairie de Saint-Maurice-de-Beynost
Mairie de Saint-Maurice-de-Beynost

Saint-Maurice-de-Beynost est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes, à environ 14 km de Lyon dont elle fait partie de l'unité urbaine. Elle appartient également à la région naturelle de la Côtière.

La commune est traversée par l'autoroute A42 et le canal de Miribel ; une partie du Grand parc de Miribel-Jonage se trouve également sur son territoire.

Petit village agricole au début du XXe siècle, la commune de Saint-Maurice-de-Beynost est devenue une ville industrielle à partir des années 1920, à la suite de l'installation de la deuxième usine textile de la Société lyonnaise de soie artificielle. Le nouveau besoin en main-d'œuvre ouvrière de cette usine conduit au quadruplement de la population en cinq ans seulement, entre 1926 et 1931. Aujourd'hui, l’usine, qui appartient au groupe japonais Toray Industries, est encore le principal employeur de la ville avec près de cinq cents salariés.

Ses habitants sont appelés les Mauriciens.

Saint-Paul-en-Chablais

Vue générale du chef-lieu devant le lac Léman et la Riviera vaudoise.
Vue générale du chef-lieu devant le lac Léman et la Riviera vaudoise.

Saint-Paul-en-Chablais est une commune française du département de la Haute-Savoie et de la région Rhône-Alpes. Saint-Paul est à peu près au centre du « pays Gavot », plateau dominant la rive sud du lac Léman, dont il est également la commune la plus peuplée. Après un long déclin démographique amorcé au milieu du XIXe siècle, la tendance s'est inversée à partir des années 1960, notamment grâce au développement du tourisme et à la prospérité de la région lémanique. Au début du XXIe siècle Saint-Paul reste un village rural, mais est également devenu une commune périurbaine, proche des villes d'Évian-les-Bains et de Thonon-les-Bains. La croissance démographique est forte, et la plus grande partie de la population active travaille en dehors de la commune.

Saison 2006-2007 de l'Olympique lyonnais

Maillot extérieur de l'OL pour la saison 2006-2007
Maillot extérieur de l'OL pour la saison 2006-2007

La saison 2006-2007 de l'Olympique lyonnais est la cinquante-septième de l'histoire du club. Elle débute alors que l'OL a remporté un nouveau titre de champion de France lors de la saison précédente. Gérard Houllier effectue sa seconde saison en tant qu'entraîneur et fixe comme objectif de remporter un nouveau titre synonyme d'une sixième victoire d'affilée et donc d'un record dans le Championnat de France. Le club est par ailleurs engagé en Ligue des champions, dans les deux coupes nationales et joue la finale du Trophée des champions.

Pour effectuer cette saison, lors de la trêve estivale, la direction du club utilise un budget de 45 millions d'euros consacré au recrutement de joueurs comme Jérémy Toulalan, Kim Källström, Sébastien Squillaci et Alou Diarra. Du côté des départs, Mahamadou Diarra est cédé au Real Madrid pour 26 millions d'euros. Pierre-Alain Frau et Sylvain Monsoreau sont également partants.

Au final, l'Olympique lyonnais remporte le Trophée des champions et est sacré champion de France pour la sixième fois consécutive après la défaite de Toulouse à Rennes lors de la trente-troisième journée de Ligue 1. L'équipe est parvenue jusqu'en finale de la Coupe de Ligue, mais a été éliminée de la Coupe de France et de la Ligue des champions dès les huitièmes de finale.

Saison 2008-2009 du Club sportif Bourgoin-Jallieu rugby

Morgan Parra et ses coéquipiers pendant la rencontre CS Bourgoin-Jallieu - Northampton Saints du 22 mai 2009.
Morgan Parra et ses coéquipiers pendant la rencontre CS Bourgoin-Jallieu - Northampton Saints du 22 mai 2009.

La saison 2008-2009 du Club sportif Bourgoin-Jallieu rugby (CSBJ), unique club rhônalpin en Top 14, est mouvementée. Tout au long de la saison, le CSBJ se bat pour se maintenir dans le Top 14, terminant finalement à une onzième place tandis qu'il parvient à disputer une finale en Challenge européen, perdue contre les Anglais des Northampton Saints.

Sur le plan extra-sportif, la saison est agitée après le départ du président Pierre Martinet, remplacé par René Flamand. En raison d'un déficit budgétaire, le club est menacé de relégation administrative, avant que les pouvoirs publics permettent le rétablissement des comptes grâce notamment à deux subventions exceptionnelles, une de 574 000 euros de la municipalité de Bourgoin-Jallieu et une autre de 500 000 euros du conseil général de l'Isère.

Savoie (département)

Carte administrative représentant le département de la Savoie sur une carte de France métropolitaine.
Carte administrative représentant le département de la Savoie sur une carte de France métropolitaine.

Le département de la Savoie (prononcé [sa.ˈvwa]) est un département français appartenant à la région Rhône-Alpes, dont le chef-lieu est la ville de Chambéry. Ses habitants sont connus sous le nom de Savoyards, mais leur nom historique de Savoisiens reste parfois utilisé. L'Insee et La Poste lui attribuent le code 73.

Le département de la Savoie est le plus montagneux de France avec près de 90 % de son territoire situé en zone de montagne. Il s'agit principalement du massif des Alpes, mais aussi dans une moindre mesure du massif du Jura à l'ouest. Les vestiges des premières civilisations humaines en Savoie remontent à la période du Néolithique, soit entre et . Elle est ensuite tour à tour peuplée par des tribus celtes, les Romains, les Burgondes, avant de faire partie intégrante du comté de Savoie durant le Moyen Âge, puis du duché de Savoie à partir de 1416. Après diverses périodes d'entente et de rivalité avec le royaume de France voisin, la Savoie est une première fois rattachée à la France post-révolutionnaire de 1792 à la fin du Ier Empire en 1815. Elle revient alors à la maison de Savoie, devenue entretemps royaume de Sardaigne, et le reste jusqu'au 24 mars 1860, jour de la signature du traité de Turin entérinant l'annexion définitive de la Savoie à la France. À la suite d'un referendum d'avril apportant une large majorité en faveur du rattachement, elle est officiellement intégrée à la France le 14 juin ; les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie sont créés le 15 juin 1860.

En 2010, le département comptait 414 959 habitants, en augmentation constante du fait de ses soldes naturel et migratoire positifs. Lors de la période hivernale, sa population peut doubler ; ceci s'explique par le développement des sports d'hiver, la Savoie étant avec ses soixante stations de sports d'hiver le département le plus équipé de France. La plupart de ces stations étant de renommée internationale, elles attirent des touristes et vacanciers venus du monde entier, et le tourisme contribue généralement à près de 50 % du produit intérieur brut (PIB) départemental annuel. Il ne représente en valeur qu'une infime part du PIB rhônalpin, mais, rapporté à son nombre d'habitants, celui-ci s'élève à 24 100 euros par habitant, hissant alors la Savoie à la 2e place régionale, et à la 8e place au niveau national hors agglomération parisienne et ville de Lyon...

Sport à Saint-Maurice-de-Beynost

Panneau indiquant différents lieux sportifs de la ville.
Panneau indiquant différents lieux sportifs de la ville.

Le sport à Saint-Maurice-de-Beynost unit l'activité sportive en général et la ville de Saint-Maurice-de-Beynost dans l'Ain en France. L'histoire contemporaine de cette ville située en Côtière est assez marquée par le sport, en particulier par la présence d'un certain nombre d’équipements autour du forum des Sports.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Maurice-de-Beynost a son club de football, l'Olympique Saint-Maurice (OSM), qui connaît une certaine notoriété régionale et qui est notamment entraîné par l'international Roland Schmitt. Jean Djorkaeff, Éric Spadiny ou encore Joseph-Désiré Job y font leurs débuts. En 1999, l'Olympique Saint-Maurice fusionne au sein d'Ain Sud Foot dont le stade du Forum est situé à Saint-Maurice-de-Beynost. Ce club est notamment entraîné par Jean-Christophe Devaux de 2010 à 2013 et par Jérémy Berthod depuis 2022.

À partir le la saison 2023-2024, le club de sport-boules Olympique Boules Saint-Maurice-de-Beynost (OBSM) évoluera en Nationale 1.

Temple d'Auguste et de Livie

Le Temple d'Auguste et de Livie à Vienne.
Le Temple d'Auguste et de Livie à Vienne.

Le temple d'Auguste et de Livie est un temple romain périptère sine postico hexastyle corinthien édifié au début du Ier siècle, qui se situait dans le centre-ville de la cité antique de Vienna, correspondant également au centre de la ville contemporaine de Vienne, dans le département français de l'Isère et la région Rhône-Alpes.

Lors de sa construction, le temple est dédié au culte impérial, pour honorer l'empereur Auguste et son épouse Livie. Il présente deux états de construction. Du bâtiment primitif construit en pierre du Midi, il ne reste que la partie arrière : mur en grand appareil à l'ouest, pilastres d'angle, retours avec pilastres et colonnes. Ce premier état est daté du dernier quart du Ier siècle , par comparaison avec la Maison Carrée de Nîmes, le Temple romain de Château-Bas à Vernègues et d'autres édifices en Narbonnaise. La plus grande partie de l'édifice est reconstruit en pierres de Seyssel et choin. Selon les spécialistes de l'ornementation antique, ces chapiteaux traités de manière plus naturelle auraient été sculptés vers la moitié du Ier siècle, ce qui correspond aux premières utilisations du choin dans la cité. La reconstruction partielle interviendrait donc quelques décennies après la construction. Or, on ne peut imaginer qu'un tel édifice destiné à honorer Auguste soit resté inachevé autant de temps. Le bâtiment a donc dû subir un incendie (dont on voit des traces sur la partie arrière et sur le podium), ou un léger séisme ayant provoqué l'effondrement de la partie orientale de l'édifice, la partie arrière ayant mieux résisté du fait de la présence de la cella et du mur ouest. Cette reconstruction intervient sans doute avant que Livie soit divinisée en 42 car on a remis l'inscription initiale sur la frise du nouveau fronton et ajouté ensuite celle de Livie sur l'architrave. On peut penser que si la reconstruction du temple était intervenue après la divination de Livie, une inscription comportant l'ensemble de la dédicace aurait orné la frise, sans déborder sur l'architecture.

Avec la chute de l'Empire romain d'Occident et la forte christianisation en Gaule, le temple est devenu l'église paroissiale de Sainte-Marie-la-Vieille puis Notre-Dame-de-la-Vie jusqu'à la Révolution française. À partir de 1792, l'église devient le temple de la Raison puis le tribunal de commerce de Vienne, ensuite le musée ainsi que la bibliothèque de Vienne (jusqu'en 1852), et enfin, après 28 ans de travaux, l'édifice regagne son aspect primitif de temple romain. C'est aujourd'hui, avec la Maison Carrée de Nîmes, le seul édifice de ce type qui se soit aussi bien conservé sur le sol de l'ancienne Gaule ; il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840.

Thil (Ain)

Panneau d'entrée dans Thil.
Panneau d'entrée dans Thil.

Thil est une commune française située dans le département de l'Ain en région Rhône-Alpes, à environ 20 kilomètres de Lyon. Elle fait partie de l'unité urbaine de Lyon. Même si elle appartient à la région naturelle de la Côtière, tout son territoire se trouve sur « les Brotteaux », la plaine en amont du coteau de la Côtière (contrairement aux quatre autres communes du canton de Miribel qui ont, elles, une partie de leurs territoires respectifs située sur le coteau).

Traversée par le canal de Miribel, la commune accueille également sur son territoire une partie du Grand parc de Miribel-Jonage. Sa très faible déclivité (de 183 mètres à 174 mètres) et sa proximité au fleuve expliquent une histoire ponctuée par les crues du Rhône et les inondations : en effet, le premier village de Thil fut totalement englouti en 1196 et reconstruit plus au nord, à l'emplacement actuel du canal de Miribel avant d'être déplacé à nouveau (vers l'emplacement actuel du village) au XVIIIe siècle. Les dernières grandes crues du Rhône ont eu lieu le 17 mai 1983 et le 15 février 1990. En 2008, très peu d'habitants vivent et travaillent à Thil : au contraire, près de 60 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Thil, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans le Grand Lyon.

Ses habitants sont appelés les Thilois.

Usine textile et chimique de Saint-Maurice-de-Beynost

Entrée de l'usine en 2019.
Entrée de l'usine en 2019.

L'usine textile et chimique Toray de Saint-Maurice-de-Beynost, dans sa forme actuelle usine Toray de Saint-Maurice-de-Beynost, est une usine fondée en 1929 à Saint-Maurice-de-Beynost, dans le département de l'Ain. Elle constituait originellement la seconde usine de la Société lyonnaise de soie artificielle (SLSA), qui devient rapidement la Société lyonnaise de textiles (SLT) puis le Comptoir des textiles artificiels (CTA). En 1959, l'usine est reprise et reconvertie en production chimique (papier film) par La Cellophane. Cette dernière passe par la suite sous le contrôle de Rhône-Poulenc puis de Toray Films Europe, depuis 1996.

La construction puis la production effective de l'usine, à la fin des années 1920, a pour conséquence un fort afflux de main-d'œuvre à Saint-Maurice-de-Beynost ; la population quintuple en cinq ans, passant d'environ 300 habitants en 1926 à plus de 1 500 en 1931. La présence de l'usine a eu une forte influence sur la ville, tant au niveau de l'habitat qu'au niveau de la vie sociale. Dans les années 2010, l'usine reste le principal employeur de Saint-Maurice-de-Beynost, avec près de 500 employés.

Vallée des Usines

La partie sud-ouest de la vallée en 2018.
La partie sud-ouest de la vallée en 2018.

La vallée des Usines est le nom donné à une partie de la vallée de la Durolle, principalement située sur le territoire de la commune de Thiers, en France. Elle est connue pour son long passé industriel car on y exploita la force motrice de la rivière Durolle dès le Moyen Âge. Le milieu du XXe siècle marque le départ des entreprises vers les plaines de la ville-basse de Thiers.

À partir de , date d'ouverture du centre d'art contemporain du Creux de l'enfer, la vallée trouve une vocation touristique, plusieurs usines se tournent vers diverses activités touristiques depuis le début du XXIe siècle.

Vallée des Rouets

Un ancien rouet avec une roue à aubes préservée à proximité du circuit touristique.
Un ancien rouet avec une roue à aubes préservée à proximité du circuit touristique.

La vallée des Rouets est le nom donné à une partie de la vallée de la Durolle, principalement située sur le territoire de la commune de Thiers, dans le département français du Puy-de-Dôme et de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est connue pour son long passé artisanal car on y a exploité la force motrice de la rivière Durolle dès le Moyen Âge. Le début du XXe siècle marque la fermeture de la plupart des rouets dans la vallée au profit de l'industrie coutelière, majoritairement installée dans la vallée des Usines située en aval.

Après plusieurs années de mobilisations associatives pour la protection du patrimoine bâti de la Vallée des Rouets, la mairie de Thiers ouvre au public dès sous l'impulsion de Maurice Adevah-Pœuf, alors député-maire de Thiers, un parcours touristique fusionné avec le musée de la coutellerie présentant l'histoire du lieu, des techniques de fabrications de couteaux ainsi que le fonctionnement du dernier rouet en activité de la vallée et de sa roue à aubes.

Vercingétorix

Vercingétorix (né aux environs de -80 en Auvergne, mort en -46 à Rome) est le fils du chef gaulois de la tribu des Arvernes, Celtillos. Il fédère la plupart des peuples gaulois et leurs chefs pour tenter de repousser l'envahisseur romain Jules César à la fin de la guerre des Gaules (-58 à -51). Vaincu à Alésia en -52, il est emprisonné, puis exécuté à Rome, à la suite du triomphe de César.

Vercingétorix est l'un des premiers chefs ayant réussi à fédérer une partie importante des peuples gaulois, en montrant de réels talents militaires face à l'un des plus grands stratèges de son temps. Sous Napoléon III, sa figure de représentant de la civilisation gallo-romaine est largement mise en avant ; puis dans le cadre de l'affrontement franco-allemand, il incarne la figure mythique et nationale du tout premier peuple français dans une part importante de l'historiographie au XIXe siècle. Il devient, entre 1870 et 1950, dans l'enseignement de l'histoire à des générations d'écoliers, le premier chef des Français.

Villard-de-Lans (race bovine)

Une villard-de-lans.
Une villard-de-lans.

La villard-de-lans, ou villarde, est une race bovine française originaire des alentours de la ville éponyme, dans le massif du Vercors. Cette vache à la robe froment unie a longtemps été utilisée pour les travaux agricoles, le lait et la viande, avant que la Seconde Guerre mondiale et la spécialisation des races bovines entraînent son déclin. La sauvegarde de la race est entreprise à partir de la fin des années 1970, et, aujourd'hui, les effectifs augmentent à nouveau lentement. Elle est principalement utilisée pour sa production laitière et fait partie des races autorisées pour la production du fromage AOC Bleu du Vercors-Sassenage.

Vincent Jay

Vincent Jay en Coupe du monde un mois avant son sacre olympique en 2010.
Vincent Jay en Coupe du monde un mois avant son sacre olympique en 2010.

Vincent Jay, né le à Albertville (Savoie), est un biathlète français, actif de 2002 à 2012. Au cours de sa carrière, il a notamment remporté deux médailles olympiques aux Jeux olympiques de 2010 à Vancouver dont un titre en sprint et une médaille de bronze en poursuite, il est le premier Français à remporter un titre olympique sur ce format de course. En Coupe du monde, il compte quatorze podiums dont deux victoires individuelles à Vancouver et deux victoires collectives en relais.

Sa victoire olympique intervient un an après sa victoire en Coupe du monde sur la même piste. Ne partant pas comme un favori et considéré comme le quatrième homme de l'équipe de France derrière Vincent Defrasne, Simon et Martin Fourcade, il crée la surprise en apportant la première médaille d'or à la France lors de ces Jeux olympiques. Il confirme sur l'épreuve de la poursuite en remportant la médaille de bronze deux jours plus tard. Cet évènement lui permet alors d'accéder à une notoriété médiatique à laquelle il n'était pas préparé. Après deux saisons en demi-teinte, il annonce sa retraite sportive en raison de résultats loin de ses espérances début décembre 2012.

Remparts de Thiers

La ville de Thiers avec son château et ses remparts vers 1450.
La ville de Thiers avec son château et ses remparts vers 1450.

Les remparts de Thiers sont les fortifications érigées entre les XIe et XVIe siècles pour protéger la ville de Thiers dans le département du Puy-de-Dôme, en France.

Dès le XIe siècle, la ville s'agrandit en cercles concentriques autour des remparts du château du seigneur de Thiers et de l'église Saint-Genès. Au fur et à mesure que des bourgs viennent s'ajouter aux environs des murailles de la cité, la ville close s'agrandit à au moins cinq reprises. Les parties les moins bien entretenues des différentes enceintes sont démolies à la fin du XVIIIe siècle mais ce sont surtout les aménagements urbains du XIXe siècle qui entraînent la démolition de plusieurs segments de la muraille nord et la réaffectation de la muraille est. Au XIXe siècle, seule la partie est des fortifications reste intacte. Elle sert notamment à retenir les terres des pentes de la ville, jouant le rôle de mur de soutènement.

L'ensemble des enceintes de la ville est inscrit dans le secteur sauvegardé et le plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) communal.

Église Saint-Genès de Thiers

La façade nord vue de la place du Palais.
La façade nord vue de la place du Palais.

L'église Saint-Genès est une église collégiale romane située dans le centre médiéval de Thiers, dans le département du Puy-de-Dôme. Elle est un des points les plus centraux de la cité médiévale de Thiers, ayant été protégée par toutes les enceintes qui ont existé.

Connue pour être un mélange de l'art gothique et de l'art roman, l'église possède la plus grande coupole d'Auvergne. Construite à partir du VIe siècle, elle doit son nom au martyr Genès, décapité au lieu-dit du Creux de l'enfer. Les premières constructions de l'édifice actuel datent du XIe siècle et ont été achevées en 1120. Remaniée à plusieurs reprises, l'église perd au XIXe siècle son porche original, qui abritait un grand escalier donnant accès à la porte principale.

Classée monument historique sur la liste de 1846, elle est le premier édifice de la ville à obtenir ce titre.

Sans label (non mis en lumière sur le portail)

André Buffière

Pierre André Buffière, né le 12 octobre 1922 à Vion, est un joueur et entraîneur de basket-ball français.

Considéré en France comme Monsieur Basket.

Après avoir commencé le basket à Oullins, il doit, afin d'échapper au STO travailler à l'arsenal d'Irigny. Il arrive à construire une sélection oullinoise qui arrive à tenir en échec le FC Grenoble, champion de France. Ce sera sa première rencontre avec un autre grand personnage du basket français, Robert Busnel.

À la libération, Busnel le fait venir à l'Éveil Sportif Sainte Marie de la Guillotière de Lyon. Il y devient champion de France, puis vice-champion l'année suivante. À la disparition du club, il rejoint Marseille pour un nouveau titre de champion avant de rejoindre l'ASV, futur ASVEL dont il occupe les postes d'entraîneur-joueur-recruteur. Quatre titres avec l'ASVEL et une coupe suivront entre 1949 et 1955. Durant cette période, il joue pour l'équipe de France de 1946 à 1955, participant à cinq championnats d'Europe remportant deux médailles de bronze et une médaille d'argent. En 1952, il remporte la médaille d'argent aux jeux olympiques de 1952 à Helsinki.

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Auguste et Louis Lumière

Auguste et Louis Lumière

Auguste Marie Louis Nicholas Lumière (19 octobre 1862 à Besançon - 10 avril 1954) et Louis Jean Lumière (5 octobre 1864 à Besançon - 6 juin 1948) sont deux ingénieurs qui ont joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie. Ils sont souvent désignés les frères Lumière.

Ils sont les fils de l'industriel et photographe Antoine Lumière.

Bête du Gévaudan

« Figure du Monstre qui désole le Gévaudan », gravure sur cuivre de 1765
« Figure du Monstre qui désole le Gévaudan », gravure sur cuivre de 1765

La Bête du Gévaudan serait un animal à l'origine d'une série d'attaques contre des humains survenues entre le et le . Ces attaques, le plus souvent mortelles, entre 88 à 124 recensées selon les sources, eurent lieu principalement dans le nord de l'ancien pays du Gévaudan (qui correspond globalement à l'actuel département de la Lozère). Quelques cas ont été signalés dans le sud de l'Auvergne, et dans le nord du Vivarais et du Rouergue.

La « Bête du Gévaudan » dépassa rapidement le stade du fait divers, au point de mobiliser de nombreuses troupes royales et de donner naissance à toutes sortes de rumeurs, tant sur la nature de cette « bête » – vue tour à tour comme un loup, un animal exotique et même un loup-garou, voire un tueur en série à une époque plus récente — que sur les raisons qui la poussaient à s'attaquer aux populations — du châtiment divin à la théorie de l'animal dressé pour tuer. L'affaire ne fut jamais élucidée...

Consulte de Lyon

La Consulte de Lyon

La consulte de Lyon est un évènement du début du XIXe siècle qui a marqué l'histoire de l'Italie.

La réunion à l'initiative de Bonaparte se déroula pendant quinze jours dans une chapelle de Lyon. De nombreuses personnalités italiennes firent le déplacement pour y assister, parmi elles l'Archevêque de Milan, qui mourut à Lyon avant la réunion.

Le dernier jour, le Premier Consul a tenu un discours en italien dans lequel il transforma la République cisalpine en République italienne, déclenchant ainsi les applaudissements des participants.

Cet évènement marque le changement de constitution de l'Italie.

Grand Lyon

Le Grand Lyon (anciennement Courly), est une collectivité territoriale et métropole française, regroupant 59 communes de l'agglomération de Lyon situées dans la région Rhône-Alpes. La métropole fait suite à la communauté urbaine de Lyonle 1er janvier 2015 à la suite de la séparation avec le département du Rhône.

La Part-Dieu

Quartier de la Part-dieu, la nuit

Le quartier de la Part-Dieu, situé dans le 3e arrondissement de Lyon, est considéré comme le deuxième centre ville de Lyon (après la Presqu'île). Ce quartier est le deuxième quartier d'affaires de France après La Défense avec 1 600 000 m² de tertiaire (Surface hors œuvre nette) et 40 000 emplois.

Situé sur la rive gauche du Rhône, ce quartier abrite notamment un centre commercial et la gare de la Part-Dieu. Il est délimité à l'ouest par la rue Garibaldi, au sud par la rue Paul Bert, à l'est par la rue de la Villette et au nord par le cours La Fayette. Ces quatre rues forment un carré d'environ 750 mètres de côté.

Lyon

Lyon (prononcée [ljɔ̃] est une ville située au sud-est de la France, au confluent du Rhône et de la Saône. C'est le chef-lieu du département du Rhône et de la région Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Lyonnais.

Michelin

Michelin est un fabricant français de pneumatiques. C'est une multinationale dont le siège social est à Clermont-Ferrand (Auvergne) en France. Avec 20 % du marché mondial, elle est le leader mondial du pneumatique. Ses ventes nettes en 2005 se sont élevées à 15,6 milliards d'euros. Implantée dans 19 pays, elle emploie 123 975 personnes, dont 31 000 en France.

La société mère, la Compagnie générale des établissements Michelin, est une SCA. Les sociétés du groupe hors France sont chapeautées par une société holding, la Compagnie Financière Michelin, domiciliée à Granges-Paccot dans le canton de Fribourg en Suisse.

Parmi ses nombreuses inventions, il y a le pneu démontable, le pneu ferroviaire (« pneurail »), la carcasse radiale qui équipe tous les pneus contemporains et le pneu dit "vert" qui réduit la consommation de carburant par moindre résistance à l'avancement des véhicules.

Michelin publie aussi une série populaire de cartes routières et le fameux guide Michelin. En 2009, la manufacture fête la 100e édition de son Guide Rouge.

Monts du Cantal

Le Puy Griou
Le Puy Griou


Les monts du Cantal forment un massif montagneux au centre-ouest du Massif central constitué des vestiges du plus grand stratovolcan visible d'Europe, dont la mise en place a débuté il y a environ 13 millions d'années et dont les dernières éruptions sont datées d'environ 2 millions d'années. Ce volcan a été largement démantelé par des phénomènes d'effondrements massifs et érodé par les glaciers et par l'eau.

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Musée des beaux-arts de Lyon

Le cloître du palais Saint-Pierre à Lyon
Le musée des beaux-arts de Lyon est un musée municipal situé près de la place des Terreaux dans un ancien couvent de bénédictines. De 1988 à 1998 le musée subit d'importants travaux de rénovation mais reste néanmoins ouvert au public. Ses collections, qui embrassent une période comprise entre l’Égypte antique et l’art moderne, en font l’un des plus importants musées européens. Des expositions temporaires y sont proposées toute l’année. Une exposition rassemblant les œuvres de Braque et de Laurens durant la deuxième moitié et de l'année 2005, puis une exposition sur l'œuvre de Géricault d'avril à juillet 2006, ont remporté un succès considérable.

Parc de la Tête d'Or

L'une des entrées du parc
Le parc de la Tête d'Or de la ville de Lyon est le plus grand parc urbain de France. Il est géré par la ville de Lyon. Véritable poumon de l'agglomération, il offre sur 117 hectares une vaste étendue naturelle au cœur de la cité. On y accède par 7 entrées. C'est le parc le plus fréquenté de Lyon, principalement par les sportifs et les familles. Des événements divers, films, théâtre, expositions ou autre en font un haut lieu de la culture lyonnaise.

Parc de Parilly

Le parc de Parilly est un parc de l'agglomération lyonnaise. Projeté en 1937, il s'étend sur 178 hectares sur les communes de Bron, Saint-Priest et Vénissieux. De nombreux équipements sportifs y sont présents (pistes d'athlétisme, hippodromes, terrains de basket-ball...). Il est desservi par la ligne D du métro de Lyon à la station Parilly, par la ligne 2 du tramway de Lyon à la station Parilly-Université et par le bus 39 en direction de Solaize.

Patrimoine Le Corbusier de Firminy-Vert

Le site Le Corbusier de Firminy a été construit par Charles Édouard Jeanneret dit Le Corbusier. Le patrimoine Le Corbusier de Firminy-Vert est le plus important site réalisé par l'architecte en Europe et le second dans le monde après Chandigarh situé en Inde.


Eugène Claudius-Petit décide de créer un nouveau quartier avec tout le confort moderne. Ce sont quatre architectes (Charles Delfante, Marcel Roux, Jean Kling et André Sive) qui sont choisis pour réaliser le premier plan d'urbanisme intitulé "Firminy-Vert"en 1954. Leurs constructions respectent les grands principes de la Charte d'Athènes, dont Le Corbusier est l'un des fondateurs. Le Corbusier était un très grand ami du maire de Firminy, cette amitié entrainera le maire a l'inviter à dessiner la deuxième phase du nouveau quartier de Firminy-Vert en 1954.

Il plancha sur deux plans d’urbanisme :

  • le premier, en 1958, était l’élaboration d'un centre civique (stade municipal, maison de la culture et de la jeunesse et l’église) ;
  • le second, vers 1962, était la réalisation d’un projet de 3500 logements repartis sur trois unités d’habitations. Il prévu aussi des équipements scolaires et commerciaux.

Place Bellecour

Statue équestre de Louis XIV sur la Place.

La place Bellecour ou place Louis-le-Grand est la plus grande place de Lyon et la troisième plus grande place de France (après la place des Quinconces à Bordeaux et la place de la Concorde à Paris), et avec une taille de 310 mètres par 200 mètres (elle est donc plus grande que le Zocalo de Mexico 230x192 et que la Place Rouge de Moscou 330x70). C'est également la plus grande place piétonne d'Europe, les places précédemment citées pouvant accueillir des véhicules, au contraire de la Place Bellecour.

En son centre se trouve une statue équestre de Louis XIV. Une autre statue, représentant le Petit Prince et Antoine de Saint-Exupéry, est située à l'extrémité ouest de la place.

Deux pavillons se trouvent également sur la place. Le premier abrite l'Office du Tourisme, le second une galerie d'art.

Rhône (département)

Le Rhône est un département français traversé par le fleuve du même nom. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 69. Ses habitants sont appelés les Rhodaniens et Rhodaniennes. Le département du Rhône a été créé pendant la Révolution française, en 1793, par démembrement du département de Rhône-et-Loire qui correspondait à l'ancienne province du Lyonnais. Le département s'est agrandi à plusieurs reprises de communes des environs de Lyon, détachées des départements voisins de l'Ain et de l'Isère.

Salers (Cantal)

Beffroi de la ville
Beffroi de la ville

Salers (prononcer comme « salaire » ; en occitan, Salèrn) est une commune française située dans le département du Cantal et la région Auvergne.

Située à l'extrémité ouest du complexe volcanique du Cantal, au bord d'un plateau d'une altitude de 900 m environ, la ville s'est constituée autour d'un château situé sur une butte basaltique dominant la vallée de la Maronne. Elle a acquis une certaine notoriété grâce à la commercialisation de ses produits agricoles comme les Salers, le fromage et le développement du tourisme culturel. Salers a été gratifiée du label des plus beaux villages de France, par son aspect médiéval préservé.

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Tramway de Lyon

Le tramway de Lyon est un réseau de tramway qui dessert la ville de Lyon et une partie de son agglomération. Le premier réseau de tramways, mis en service en 1880, est fermé en 1956. Malgré la politique du « tout voiture » des années 1970, le métro de Lyon voit le jour en 1978. Dès 1990, apparaît l'idée de réimplanter le tramway à Lyon. Après de nombreuses levées de bouclier, un nouveau réseau prend forme, avec l'inauguration en décembre 2000 et la mise en service, le 2 janvier 2001, des nouvelles lignes T1 et T2, puis les lignes T3 en 2006, T4 en 2009, Rhônexpress en 2010 et T5 en 2012.

Transports en commun lyonnais

Transports en commun lyonnais (TCL) est le nom commercial du réseau de transport en commun des 59 communes du Grand Lyon et 6 communes limitrophes. C'est le deuxième réseau de transports en commun français. Le SYTRAL en est l'autorité organisatrice, et le propriétaire de la marque « TCL ». La société privée Keolis Lyon (nouveau nom de la SLTC depuis 2005), filiale du groupe Keolis, est l'exploitant de la presque totalité du réseau dans le cadre d'une délégation de service public, la concession en cours arrivant à terme le 31 décembre 2010, Keolis a finalement remporté le marché jusqu'en 2016.

Université Lumière Lyon 2

L'Université Lyon 2, dite Université Lumière Lyon 2, est une université nationale française, située à Lyon. Elle est une des trois universités issues de la scission de l'université de Lyon suite à la loi Edgar Faure de 1968.

Université Lyon I

L'université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), créée officiellement en 1971, a regroupé les facultés des sciences et de médecine et pharmacie. Par ses effectifs, son budget et le nombre de ses laboratoires de recherches, elle représente le principal établissement d'enseignement supérieur de la région et figure dans les cinq grandes universités françaises. Depuis 2007 elle fait partie de l'université de Lyon.

L'Université Claude Bernard Lyon 1 doit son nom au physiologiste éponyme. L'UCBL est l'héritière de la faculté des sciences de Lyon, fondée en 1833 et de la faculté de médecine, fondée en 1874.

Bien que multi-localisée, les bâtiments principaux de l'université sont situés sur le campus de La Doua à Villeurbanne : ils abritent l'administration et la majeure partie des UFR scientifiques ; parmi les autres emplacements importants, on peut citer le domaine de Gerland, avec l'École Normale Supérieure. Le secteur santé, quant à lui, est composé entre autres du domaine Rockefeller, de la faculté de médecine Laennec, du Centre Hospitalier Lyon Sud.

Viaduc de Garabit

Le Viaduc de Garabit de nuit vu du côté ouest
Le Viaduc de Garabit de nuit vu du côté ouest

Emblématique du Massif central, le viaduc de Garabit est un ouvrage ferroviaire situé près de Ruynes-en-Margeride qui permet à la ligne des Causses de franchir les gorges de la Truyère, affluent du Lot. Entièrement métallique et long de 565 m, il fut construit par la société Gustave Eiffel & Cie et achevé en 1884, mais la mise en service de la ligne n'eut lieu qu'en 1888.

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