Aller au contenu

Fouquenies

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fouquenies
Fouquenies
La mairie de Fouquenies.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CA du Beauvaisis
Maire
Mandat
Henry Gaudissart
2020-2026
Code postal 60000
Code commune 60250
Démographie
Gentilé Fouquenisiens, Fouquenisiennes
Population
municipale
413 hab. (2021 en évolution de −1,9 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 00″ nord, 2° 02′ 27″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 142 m
Superficie 6,35 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beauvais-1
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Fouquenies
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Fouquenies
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Fouquenies
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Fouquenies
Liens
Site web https://www.mairiefouquenies.fr/

Fouquenies est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Description

[modifier | modifier le code]
Ambiance du village : mairie et église.

Fouquenies est un village périurbain du beauvaisis de la vallée du Thérain, situé entre le lit de la rivière et la Forêt du Parc de Saint-Quentin et limitrophe au nord-est de Beauvais. Il se trouve à 23 km à vol d'oiseau à l'est de Gournay-en-Bray et 70 km de Rouen, 23 km au sud de Grandvilliers et 50 km au sud-ouest d'Amiens.

Fouquenies est desservie par la RD 616, qui y supporte un trafic 2 600 véhicules/jour en 2021, dont de nombreux camions[1] et relie le village à Beauvais.

Louis Graves indiquait en 1851 que le territoire de Fouquenies «s'avance vers le nord-est jusqu'au lit du Thérain au-dessus duquel le coteau de Montmille est relevé comme une falaise escarpée. Le bois de Saint-Quentin couvre la section méridionale. Le chef-lieu est placé près de la limite orientale à droite de la rivière. C'est un village aggloméré, en pente , renouvelé par de récents incendies[2] ».

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Thérain et le canal 01 de la commune de Fouquenies[3],[4],[Carte 1].

Le Thérain, d'une longueur de 94 km, prend sa source dans la commune de Gaillefontaine et se jette dans l'Oise à Saint-Leu-d'Esserent, après avoir traversé 43 communes[5]. Les caractéristiques hydrologiques du Thérain sont données par la station hydrologique située sur la commune de Beauvais. Le débit moyen mensuel est de 5,45 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 37 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 39,8 m3/s, atteint le [6].

Plusieurs moulins à eau ont été exploités sur le Thérain, entre Fouquenie et Troissereux[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Fouquenies[Note 2].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau des Prés des Voleurs (3,6 ha)[Carte 1],[8].

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 219 km2 de superficie, délimité par le bassin versant du Thérain. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit est, en 2024, en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat intercommunal de la Vallée du Thérain (SIVT)[9].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 687 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tillé à 5 km à vol d'oiseau[12], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 655,5 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Statistiques 1991-2020 et records BEAUVAIS-TILLE (60) - alt : 89m, lat : 49°26'47"N, lon : 2°07'37"E
Records établis sur la période du 01-11-1944 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,2 3 4,4 7,9 11 12,8 12,9 10,1 7,6 4,3 1,8 6,5
Température moyenne (°C) 4,1 4,5 7,3 9,8 13,2 16,4 18,6 18,6 15,4 11,7 7,4 4,5 11
Température maximale moyenne (°C) 6,7 7,8 11,6 15,2 18,6 21,8 24,4 24,4 20,6 15,7 10,4 7,1 15,4
Record de froid (°C)
date du record
−19,7
28.01.1954
−16,8
14.02.1956
−12,1
13.03.13
−6,9
06.04.21
−2,4
03.05.21
1,2
05.06.1991
3,6
08.07.1954
3,9
28.08.1974
−0,5
20.09.1952
−5
28.10.03
−10,9
25.11.1956
−15,7
21.12.1946
−19,7
1954
Record de chaleur (°C)
date du record
15,6
27.01.03
20,4
24.02.1990
24,8
31.03.21
28,4
18.04.1949
31,2
25.05.1953
36,9
27.06.11
41,6
25.07.19
39
06.08.03
34,8
15.09.20
28,2
01.10.11
20,2
01.11.14
17
07.12.00
41,6
2019
Ensoleillement (h) 595 785 1 272 1 788 2 033 2 089 2 198 2 081 1 638 1 122 676 546 16 822
Précipitations (mm) 53,8 44,9 45,8 44,5 60,6 53 54 57,8 48,5 58,1 58,4 76,1 655,5
Source : « Fiche 60639001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]
La forêt du Parc de Saint-Quentin.
Paysage depuis le village.

La butte de Montmille est classée Natura 2000, dont le site de 9 ha est entretenu par le conservatoire des espaces naturels de Picardie[16].

Le site de la Vigne Vannier, un larri de 16 ha abrite une riche biodiversité, telle la phalangère rameuse ou des cigales et des mantes religieuses[17].

Au , Fouquenies est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,7 %), terres arables (32,7 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (4,8 %), eaux continentales[Note 4] (3,3 %)[21]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 200, alors qu'il était de 186 en 2014 et de 188 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 94,4 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,6 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fouquenies en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) inférieure à celle du département (2,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,4 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Fouquenies en 2019.
Typologie Fouquenies[I 2] Oise[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 94,4 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,5 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 4 7,1 8,2

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers, mais la gare de Troissereux - Fouquenies est fermée. La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Beauvais, desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France, sur les relations Paris – Beauvais, Beauvais – Abancourt – Le Tréport et Creil – Beauvais. Fouquenies est desservie, en 2023, par des lignes scolaires du réseau Transports en commun de Beauvais et par le service de transport à la demande Corolis à la demande - Zone Centre[22] et par la ligne 612 du réseau interurbain de l'Oise[23].

La localité a été désignée sous les noms de Fouquegnies, Foulquenies, Fouquignies, Forsignie et Forsegnies au treizième siècle (Foutigues, Furgentiæ)[2]

Louis Graves relate que le hameau de Montmille « est célèbre à cause du martyre qu'y subit, le huit janvier 274 (ou 287 selon d'autres), saint Lucien, premier apôtre du Beauvaisis. Aidé de Maxien et de Julien ses compagnons, il avait converti, selon Louvet, trente mille cinq cents hommes, lorsque l'empereur irrité envoya trois de ses officiers, avec mission de l'arrêter. Le saint, à leur approche, se retira sur le Mont de Mile, mais ses persécuteurs le suivirent et commencèrent par immoler devant lui Julien et Maxien ; ils lui tranchèrent ensuite la tête.
On a dit qu'après son supplice, saint Lucien se leva de lui-même, traversa le Thérain à Miauroy, ayant sa tête entre-les mains, ce qui signifie, dit Tillemont que son corps fut porté par les fidèles. On lui donna sépulture au lieu où est maintenant l'église de Notre-Dame-du-Thil. La tradition locale dit que le chemin par lequel le saint passa est garni de roses rouges. Il est certain du moins que les haies du marais entre Fouquenies et.Miauroy contiennent des rosiers à fleurs coloriées.
Maxien et Julien furent inhumés sur le lieu de leur supplice, et l'on bâtit depuis sur leur tombe une église auprès de laquelle on institua un prieuré sous le titre de Saint-Maxien
[2] ».

Un prieuré bénédictin est fondé au début du Xe siècle au plus tard. En effet, la paroisse de Fouquenies est attestée depuis 922, et le prieur nomme à la cure, ce qui prouve l'antériorité du prieuré. Celui-ci ainsi que l'église de Montmille sont au titre de Saint-Maxien, et ce n'est qu'au XXe siècle que ce vocable s'efface à la faveur de Saint-Lucien.

Le village de Fouquenies est donné à l'abbaye Saint-Lucien de Beauvais en 922, par Bovon, évêque de Beauvais, qui y avait été religieux[2].

Un pèlerinage à la crypte de l'église avait lieu durant tout le Moyen Âge[2].

Temps modernes

[modifier | modifier le code]

Lors des guerres de religion de la Ligue, Philippe Machue, protestant exploite le moulin à huile, dit des Huguenots et est réuté en avoir fait un refuge pour les protestants du Beauvaisis[24].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

La commune a été desservie par la gare Troissereux-Fouquenies, mais celle-ci a été supprimée.

Herchies, jusqu'alors un hameau de Fouquenies, est érigé en commune autonome en 1839[25],[2]

En 1850, la population vivait du bûcheronnage et de l'agriculture[2].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1865[26]   M. Palin    
avant 1892   M. Gaudissart[Note 5]    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mai 2020[27] Jean-Louis Chatelet   Retraité de l'enseignement
mai 2020[28] En cours
(au 10 octobre 2022)
Henry Gaudissart   Agriculteur retraité

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]
Le terrain de foot et la rivière.

La salle des fêtes de Fouquenies, qui porte le nom de salle Marcel et Olivier Dassault.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 413 habitants[Note 6], en évolution de −1,9 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
463422535516522479208212209
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
190180166151162176156151176
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
161187157147180180164218213
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
212218534530434439445427426
2021 - - - - - - - -
413--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

La chute démographique constatée entre 1836 et 1841 s'explique par la création d'Herchies, dont la population était jusqu'alors comptabilisée dans Fouquenies.

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 204 hommes pour 225 femmes, soit un taux de 52,45 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,5 
7,9 
75-89 ans
10,4 
29,2 
60-74 ans
22,5 
24,7 
45-59 ans
26,0 
13,7 
30-44 ans
12,9 
11,3 
15-29 ans
12,5 
13,2 
0-14 ans
15,1 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église de Montmille.

Fouquenies compte un monument historique sur son territoire :

  • Église Saint-Lucien de Montmille (classée monument historique par arrêté du 28 novembre 1913[34]) : Implantée au sommet d'une colline dominant la vallée du Thérain, le mont Mille, elle perpétue le souvenir du martyre de saint Lucien, patron du Beauvaisis, qui a été torturé par des soldats romains près de l'actuelle église car ne voulant pas renier son dieu. Auparavant, ses deux disciples saint Maxien et saint Julien avaient été décapités à l'emplacement de la crypte de l'église, et ils ont été enterrés sur place, avant de rejoindre ultérieurement la sépulture de saint Lucien à l'abbaye Saint-Lucien de Beauvais. Des reliques restent néanmoins à Montmille.
    L'église actuelle, qui devrait succéder à une première chapelle, se rattache à l'architecture de tradition carolingienne, et est généralement datée du XIe siècle. La nef, qui était initialement flanquée de bas-côtés, possédait d'étroites grandes arcades en plein cintre parfaitement nues, et des fenêtres latérales plus grandes qu'à la période romane, situées tout en haut des murs. Ces caractéristiques typiquement carolingiennes permettent de la considérer comme la partie la plus ancienne de l'église, et rendent plausibles une construction dès la fin du Xe siècle.
    Le transept et le chœur sont légèrement plus récents, moins élevés et moins larges, mais le chœur bénéficie primitivement d'un voûtement d'arêtes, comme toujours la crypte qui se situe immédiatement en dessous. Cette crypte est remarquable pour son ancienneté, la rareté de constructions de ce type dans le département, et son caractère authentique : tout le reste de l'église a effectivement été profondément transformé au milieu du XIXe siècle. C'est en même temps un lieu spirituel de haute importance, comme toute l'église, ce qui motive le rétablissement du pèlerinage en 1847, et l'érection de Montmille en paroisse[35],[36],[37].

On peut également signaler :

  • Ancien prieuré Saint-Maxien de Montmille : la rue principale du hameau de Montmille passe par son porche.
  • Église Saint-Lambert de Fouquenies
  • Ancien moulin à foulon, dit moulin des Forges et moulin des Huguenots, moulin à huile Sébire-Palin, sur le Thérain
    Ses bâtiments s'organisent autour d'une cour fermée, avec le moulin proprement dit construit en pan de bois et torchis, majoritairement remplacé par un crépi ciment et couvert d'un toit en ardoise, à longs pans et croupes. Sur son pignon est adossé la cage de la roue, simplement construite en brique et couverte d'un appentis. En retour, se trouvent les dépendances, sous lesquels passe le canal de fuite[24].
  • le circuit de randonnée "points de vue et étangs de Milly sur Thérain" passe par Fourquenies

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 665 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1968 au 01/06/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Le nom du maire Gaudissart est mentionné dans une inscription commémorative pour la réfection du dallage de l'église en 1892 cf photo.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Fouquenies » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Fouquenies ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Fouquenies » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Fouquenies - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Fouquenies - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans l'Oise » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Hugo Sergeant, « Oise : la RD616 a fait peau neuve à Fouquenies avec « deux chantiers en un » ! », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c d e f et g Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Beauvais, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 338 p. (lire en ligne), p. 204-207, sur Google Livres.
  3. Sandre, « le canal 01 de la commune de Fouquenies »
  4. « Fiche communale de Fouquenies », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  5. Sandre, « le Thérain »
  6. « Station hydrométrique Le Therain à Beauvais », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  7. « Ancien moulin à blé de Troissereux, : Plan d'ensemble des moulins de Troissereux et Fouquenie, extrait du plan cadastral, 1907 (IVR22_20046003017NUCA) », Région Hauts-de-France - Inventaire général. (consulté le ).
  8. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  9. « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Fouquenies et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. a et b E. J., « Fouquenies : des chèvres et un âne pour entretenir la butte de Montmille : Ces animaux vont pouvoir contenir la végétation de ce site classée Natura 2 000. Un procédé en plein essor dans le département », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. Corinne Fourcin, « Fouquenies : partez à la découverte des coteaux de la Vigne Vannier : Le site fait l'objet d'un véritable plan de gestion et d'une valorisation orchestrés par le Conservatoire d'espaces naturels de Picardie », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. « Services », sur mairiefouquenies.fr (consulté le ).
  23. « Transports en commun à Fouquenies », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  24. a et b Bertrand Fournier, « Ancien moulin à foulon, dit moulin des Forges et moulin des Huguenots, moulin à huile Sébire-Palin : Dossier IA60002074 », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  25. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. « http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=13425 », sur francegenweb.org (consulté le ).
  27. « Maire de Fouquenies, Jean-Louis Chatelet ne se représentera pas », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après 19 années à la tête de la commune, ce dernier ne briguera pas un nouveau mandat lors des municipales ».
  28. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fouquenies (60250) », (consulté le ).
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  34. « Église Saint-Lucien », notice no PA00114695, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. Anne Prache, Île-de-France romane, vol. 60, Abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire, Zodiaque, coll. « Nuit des temps », , 490 p. (ISBN 978-2-7369-0105-9), p. 91-93.
  36. Eugène Woillez, Archéologie des monuments religieux de l'ancien Beauvoisis pendant la métamorphose romane, Paris, Derache, , 492 p. (lire en ligne), M1-M2 (planches), sur Google Livres.
  37. « Depuis dix ans, ils œuvrent pour l'église de Montmille à Fouquenies », Le Courrier picard, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).