Fresnoy-en-Thelle

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Fresnoy-en-Thelle
Fresnoy-en-Thelle
La mairie.
Blason de Fresnoy-en-Thelle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC Thelloise
Maire
Mandat
Marc Lamoureux
2020-2026
Code postal 60530
Code commune 60259
Démographie
Population
municipale
877 hab. (2021 en diminution de 6,9 % par rapport à 2015)
Densité 140 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 12′ 05″ nord, 2° 16′ 14″ est
Altitude Min. 61 m
Max. 112 m
Superficie 6,28 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Méru
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
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Fresnoy-en-Thelle
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Fresnoy-en-Thelle
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Fresnoy-en-Thelle
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Fresnoy-en-Thelle
Liens
Site web https://www.fresnoy-en-thelle.fr/

Fresnoy-en-Thelle est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Vue du village.

Fresnoy-en-Thelle, comme son nom le suggère, est un bourg périurbain du Pays de Thelle, un vaste plateau incliné vers le sud-ouest et délimité au nord par le Pays de Bray et au sud par la cuesta d’Île-de-France au-delà de laquelle s’étend le Vexin Français. Le Pays de Thelle se caractérise par de grandes plaines agricoles entaillées de vallées sèches ou actives plus ou moins profondes et parfois ponctuées de buttes sableuses.

Le territoire de Fresnoy-en-Thelle est caractérisé par le plateau interrompu par deux réseaux de vallées sèches (Vallée Margot, Fond du Caillouet et Les Grouettes), les unes dans la pointe nord et et les secondes dans la partie est du territoire communal. Son point le plus haut, à l'altitude 111 m., est situé au cœur du plateau agricole, en limite avec Neuilly-en-Thelle, et le point le plus bas à l'altitude 72 m. à la vallée sèche dénommée vallée Margot[1].

Louis Graves indiquait en 1842 que « Le territoire, de moyenne étendue, à circonscription rendue irrégulière par divers prolongemens vers Morangle, Neuilly et Bornel, constitue une plaine sèche, découverte, donnant naissance des ravins qui tendent à l'ouest vers la vallée de Lesche, et au sud vers celle de l'Oise.
Le chef-lieu qui touche à la limite de Neuilly-en-Thelle est formé de trois rues sinueuses dont le parcours est coupé par quelques mares suppléant à l'absence d'eau do source[2] ».

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est bordé par 7 communes : Neuilly-en-Thelle, Mesnil-en-Thelle, Puiseux-le-Hauberger, Morangles, Belle-Église, Bornel et Chambly

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas de cours d'eau dans le territoire communal.

Les eaux de pluie se dirigent pour la plupart vers l'Osse en passant par Chambly et Le Mesnil-en-Thelle. Toutefois, la Vallée Margot draine les eaux vers le ruisseau de la Gobette, un affluent de l’Esches, qui rejoint l'Oise à Persan[3].

Le village compte un puits qui atteint la nappe phréatique à 45 m[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 17 km à vol d'oiseau[7], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Le territoire communal ne compte pas de ZNIEFF ou de zone Natura 2000. Toutefois, les bois, qui représentent environ 5 % du territoire[4] représentent un patrimoine écologique intéressant, et quatre ZNIEFF se trouvent à moins d'un kilomètre de la commune et concernent soit des massifs forestiers, soit des secteurs boisés au relief mouvementé (vallée sèche, coteau)[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fresnoy-en-Thelle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,3 %), forêts (9,6 %), zones urbanisées (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[17].

En 2000, la surface agricole utile (SAU) se répartit pour 489 hectares en terres labourables : 338 ha consacrés à la céréaliculture dont 233 ha à la culture du blé et 95 ha à la culture du maïs. Le fermage représente environ 407 hectares[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 355, alors qu'il était de 351 en 2014 et de 341 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 96 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 2,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,3 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fresnoy-en-Thelle en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,9 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Fresnoy-en-Thelle en 2019.
Typologie Fresnoy-en-Thelle[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 96 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 2,5 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversé par plusieurs routes départementales qui contournent le village[19] :

  • L'ancienne route nationale 329, devenue RD 929, reliant Neuilly-en-Thelle à Persan et Beaumont, met en communication la vallée du Thérain et celle de l’Oise. En 2003, on y comptait 5 000 véhicules/jour dont 10 % de poids-lourds.
  • la RD 49 permet de rejoindre Chambly et supportait en 2003 un trafic de 2 000 véhicules/jour dont 3 % de poids-lourds.

Elle est tangentée à l'ouest par le tracé de l'ancienne route nationale 1 (actuelle RD 1001).

La station de chemin de fer la plus proche est la Gare de Bornel - Belle-Église située à 5 km environ et desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Paris-Nord et de Beauvais.

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 1 du réseau Pass Thelle Bus et par les lignes 6131, 6132, 6138, 6201 et 6234 du réseau interurbain de l'Oise[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le lieu était nommé Fraxinetum en 686 et Frenel au XVe siècle[4].

Fresnoy est un toponyme français, forme picarde du français frênaie, issu du latin fraxinetum.

Le déterminant locatif Thelle s'explique par la situation de Crouy dans le Pays de Thelle, "inventé" par un cartographe du XVIIe siècle, dont l'origine s'explique en fait par la présence de la Forêt de Thelle[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Louis Graves rapporte au XIXe siècle qu'on « prétend, mais sans preuve certaine, que ce lieu est celui nommé Fraxinetum donné à t'église de Saint-Germain-l'Auxerrois en 686 par Vandemir de Chanbly[2] »

Mathieu III, comte de Beaumont, vers 1185, donne aux moines du prieuré Saint-Léonor, fondé à Beaumont par ses ancêtres, des terres à Fresnoy ainsi que des droits féodaux[4].

La seigneurie de Fresnoy, d'origine ancienne, était comprise dans le comté de Beaumont-sur-Oise[2]

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La seigneurie est érigée en marquisat en 1652 en faveur d’Henri de Fresnoy, fils ainé de Charles, seigneur de Fresnois et Neuilly-en-Thelle, lieutenant des chevaux-légers de la reine Marie de Médicis[4],[2].

Fresnoy appartient vers la fin du XVIIIe siècle à d’Avesne des Méloizes[4].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1842, le village compte deux marnières. On y trouve une école. « Lea trois-quarts de la population travaillent au dévidage et à la filature de la soie »[2].

De 1879 à 1959, le village est desservi par la gare de Fresnoy-Morangles sur le chemin de fer de Hermes à Beaumont, un chemin de fer secondaire à voie métrique.

Le train à Fresnoy-en-Thelle
Carte postale de la gare au début du XXe siècle.
Horaires du service d'hiver 1936. Il faut une heure environ pour parcourir les 32 km de la ligne, avec la mise en place des autorails par la compagnie.

Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, l'activité économique de la commune est notamment représentée par la fabrication de boutons en poils de chèvre et la passementerie[4].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Neuilly-en-Thelle[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Méru

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[23], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[24],[25].

La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée communauté de communes Thelloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [26].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 juin 2016[27] Denis Courboin[28]   Agriculteur retraité
Démissionnaire
juin 2016[29] En cours
(au 13 septembre 2022)
Marc Lamoureux SE Agriculteur, gendre de Denis Courboin
Réélu pour le mandat 2020-2026[30]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

L'adduction d'eau est assurée en 2011 depuis un forage situé dans la vallée de la Gobette à Puiseux-le-Hauberger par un syndicat qui regroupe 10 communes et délègue l’entretien et l’exploitation du réseau à la Lyonnaise des Eaux par contrat d’affermage[31].

L'assainissement des eaux usées est réalisé en 2011 par le syndicat intercommunal du Plateau du Thelle qui regroupe 6 communes et exploite la station d'épuration du Mesnil-en-Thelle[32].

Toujours en 2011, la collecte des ordures ménagères est assurée par l'intercommunalité, qui a confié l'ensemble des collectes à la Société SEPUR[33].

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école.

Le village compte une école municipale, l'école de la Bretonnière, qui scolarise 103 élèves en 2016, ainsi qu'un centre périscolaire avec halte-garderie et cantine construit en 2013[4].

La plupart des élèves poursuivent leurs études au collège de Neuilly-en-Thelle et aux lycées de Chambly.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La commune dispose d’une bibliothèque[34].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2021, la commune comptait 877 habitants[Note 3], en diminution de 6,9 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
369385374352363363381386404
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
374400369324302259259240250
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
247274276303295290261245282
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
274260400724828818921953943
2018 2021 - - - - - - -
901877-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Depuis 1936, la commune a connu trois phases de développement[38] :

  • une baisse de la population liée à l'exode rural, jusqu'en 1968,
  • une phase de fort développement de l'habitat, en raison de réalisation des vastes opérations de lotissements, notamment celle du Casse Lanterne, réalisée en plusieurs tranches, qui permet le doublement de la population entre 1975 et 1990.
  • L'urbanisation se poursuit sur un mode mieux maîtrisé, notamment avec l'aménagement du quartier de l’Église à la fin des années 2000.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 440 hommes pour 461 femmes, soit un taux de 51,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,7 
2,5 
75-89 ans
3,5 
16,1 
60-74 ans
15,6 
23,6 
45-59 ans
23,2 
20,7 
30-44 ans
20,0 
17,0 
15-29 ans
17,1 
20,0 
0-14 ans
20,0 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Économie[modifier | modifier le code]

L'activité principale de la commune est l'agricultire. En 2010, la surface agricole utilisée (SAU) communale est de 511 hectares soit environ 82 % du territoire communal. La SAU utilisée par les exploitations ayant leur siège d’exploitation sur le territoire est alors de 493 hectares (soit près de 97 % de la SAU communale). Peu d’exploitants extérieurs cultivent des terres à Fresnoy-en-Thelle. On assiste à une réduction du nombre d’exploitations agricoles, passé de 10 en 1979 à 6 en 2010[18] et 4 en 2016, cultivant essentiellement : blé, betteraves, pommes de terre, colza et maïs[4]..

L'entreprise Robert Juliat, qui produit des projecteurs de renommée internationale, est implantée dans la commune et y emploie environ 80 salariés[4].

Il n'y a plus, en 2016, de commerces de proximité au village, et les habitants se rendent en général dans les bourgs structurants locaux tels que Chambly et Neuilly-en- Thelle pour leurs besoins quotidiens. Les autres activités sont constituées par deux maçons, deux électriciens, deux chauffagistes[4].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Fresnoy-en-Thelle ne compte aucun monument historique inscrit ou classé sur son territoire. On peut néanmoins noter :

  • Église Saint-Nicolas, rue de Lamberval / rue de Morangles : Ses abords austères et sans grand caractère cachent un édifice de qualité du second quart du XIIe siècle et de la première moitié du XVIe siècle, qui est resté en partie inachevé, et a été malmené par le remaniement néo-classique de la façade, en 1758, et la démolition des parties hautes du clocher, après 1842. Elles ont été reconstruites sans style réel.
    Cependant, le transept, dont le croisillon sud n'a apparemment jamais été construit, et le chœur rectangulaire forment un ensemble homogène de la dernière période romane. Voûtées d'ogives dès l'origine, ces trois travées constituent un intéressant témoignage de la transition successive vers le style gothique. Ainsi, les arcs-doubleaux sont déjà en arc brisé, et les piliers fasciculés, bien hiérarchisés, présentent des colonnettes à chapiteaux très fines.
    La nef romane n'existe plus : elle est remplacée par la construction actuelle à la période gothique flamboyante. En cohérence avec le transept incomplet, elle n'est accompagnée que d'un unique bas-côté, au nord. Les cinq grandes arcades qui font communiquer les deux vaisseaux sont particulièrement représentatives de la création flamboyante de la région. Le voûtement d'ogives, initialement prévu comme l'indiquent les contreforts à l'extérieur, n'a finalement jamais été exécuté[2],[41].
  • Le château de Lamberval a été construit sur des bases du XIIe siècle. Détruit en 1818, il a été reconstruit depuis et se situe rue de Lamberval, à la sortie nord-est du village vers la RD 929[4].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Fresnoy-en-Thelle Blason
De sable au sautoir d'or cantonné en chef d'un frêne arraché, aux flancs de deux moutons affrontés et en pointe d'une canette, le tout d'argent[42].
Détails
Armes parlantes (Fresnoy → frêne).
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Urba services, Rapport de présentation : Plan local d'urbanisme, (lire en ligne [PDF]).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Fresnoy-en-Thelle » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Fresnoy-en-Thelle - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Fresnoy-en-Thelle - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Rapport de présentation du PLU, , document mentionné en bibliographie, p. 36-37
  2. a b c d e et f Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Neuilly-en-Thelle, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 144 p. (lire en ligne), p. 36-37 et 78-79, sur Google Livres.
  3. Rapport de présentation du PLU, , document mentionné en bibliographie, p. 41
  4. a b c d e f g h i j k et l Philippe Delattre, « Fresnoy- en- Thelle, un si joli village : Premier opus de notre série d’articles consacrés aux villages de la Communauté de communes du Pays de Thelle et de la Ruraloise qui vont fusionner », L’Écho du Thelle,‎ (lire en ligne).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Fresnoy-en-Thelle et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. Rapport de présentation du PLU, , document mentionné en bibliographie, p. 48
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b Rapport de présentation du PLU, , document mentionné en bibliographie, p. 15
  19. Rapport de présentation du PLU, , document mentionné en bibliographie, p. 20
  20. « Transports en commun à Fresnoy-en-Thelle », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  21. Études rurales, vol. 109 à 112, Mouton, , p. 15.
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  24. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  25. D. L., « Oise : six collectivités fusionnent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  26. « CC du Pays de Thelle et Ruraloise (N° SIREN : 200067973) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, .
  27. Philippe Delattre, « Denis Courboin cède le fauteuil de maire à Marc Lamoureux : Le plus ancien maire du Pays de Thelle, Denis Courboin, en place depuis 1977, a, comme il l’avait annoncé lors de sa dernière réélection en 2014, passé le flambeau à son gendre jeudi dernier », L’Écho du Thelle, no 638,‎ , p. 17 « Originaire de Villers-SaintChristophe (Aisne), où il avait été conseiller municipal pendant un mois avant de déménager à la ferme Lamberval de Fresnoy-en-Thelle, Denis Courboin a été élu conseiller municipal à Fresnoy en 1971, puis maire en 1977. Un poste de maire qu’il n’a jamais quitté depuis, effectuant son sixième mandat depuis 2014. Lors de sa dernière réélection, il avait déjà annoncé qu’il n’irait pas jusqu’au bout de son mandat et qu’il passerait le flambeau au mari de sa fille Elise, Marc Lamoureux, qui a été élu conseiller municipal en 1997 puis réélu depuis au sein de l’équipe municipal où il occupait le poste de 3e adjoint depuis 2014 » « Maire depuis 1977, il est resté 39 ans à la tête du village et a été réélu sept fois. Il a ensuite laissé sa place en 2016 au maire actuel Marc Lamoureux ».
  28. Romain Bénard, « Denis Courboin, l'ancien maire de Fresnoy-en-Thelle, est mort après 39 ans de mandat : Denis Courboin a dirigé le village de Fresnoy-en-Thelle pendant près de 40 ans. Il est décédé dans la nuit de mercredi 29 au jeudi 30 décembre d’une longue maladie », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) .
  29. « Marc Lamoureux succède à Denis Courboin à Fresnoy-en-Thelle », Le Parisien, édition de l'oise,‎ (lire en ligne) « Une longue page s’est tournée au Fresnoy-en-Thelle, où Denis Courboin, maire de la commune depuis 1977, a cédé son fauteuil et son écharpe de maire à l’un de ses adjoints, Marc Lamoureux ».
  30. Guillaume Plassais, « Fresnoy-en-Thelle : Le maire Marc Lamoureux et trois adjoints élus », L’Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Rapport de présentation du PLU, , document mentionné en bibliographie, p. 22
  32. Rapport de présentation du PLU, , document mentionné en bibliographie, p. 24
  33. Rapport de présentation du PLU, , document mentionné en bibliographie, p. 26
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  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Rapport de présentation du PLU, , document mentionné en bibliographie, p. 10
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fresnoy-en-Thelle (60259) », (consulté le ).
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  41. Eugène Müller, « Quelques notes encore sur les cantons de Creil et Chambly », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1897-98, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 4e série, vol. II,‎ , p. 218-219 (lire en ligne, consulté le ) sur Gallica.
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