Escles-Saint-Pierre
Escles-Saint-Pierre | |||||
![]() Carte postale du village vers 1910. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | CC de la Picardie Verte | ||||
Maire Mandat |
Sabrina Renault 2020-2026 |
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Code postal | 60220 | ||||
Code commune | 60219 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Esclois[1] | ||||
Population municipale |
166 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 44′ 30″ nord, 1° 48′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 170 m Max. 216 m |
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Superficie | 3,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Grandvilliers | ||||
Législatives | 2e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Escles-Saint-Pierre est une commune française située dans le département de l'Oise et la région Hauts-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Escles-Saint-Pierre est un village rural picard situé à l'extrémité ouest du département de l'Oise, en bordure du département de la Seine-Maritime.
L'ex-route nationale 15bis (actuelle RD 315) constitue la limite est de la commune.
- Par la route : D 315 (ex-route nationale 15bis).
- En train: gare d'Abancourt TER Normandie (Ligne Amiens - Rouen) et TER Picardie (Ligne Amiens - Rouen) (Ligne Épinay - Le Tréport).
- en avion : à 35 km de l'aéroport de Paris Beauvais Tillé.
Habitat[modifier | modifier le code]
En 1999, 91,3 % des résidents de la commune étaient propriétaires de leurs logements (contre 60,4 % pour le département) et 4,3 % étaient locataires (contre 35,8 %)[2].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Escles-Saint-Pierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
La commune a changé de nom au cours des siècles : Egla en 1166, Eccla en 1250, Escles puis adopte le nom d'Escles-Saint-Pierre le 20 juin 1954[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Formerie[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Grandvilliers.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Escles-Saint-Pierre fait partie, comme quatre-vingt-huit autres communes, de la communauté de communes de la Picardie Verte qui correspond l'ensemble des communes des cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille en Beauvaisis, ainsi que certaines communes du canton de Songeons.
La commune fait également partie du « Grand Beauvaisis », l'un des seize pays a constituer le « Pays de Picardie ».
En 2018, la commune participe également à divers regroupements communaux[10] :
- Syndicat d'énergie de l'Oise
- Syndicat des eaux de Blargies (SIAEP de Blargies)
- Syndicat intercommunal de regroupement scolaire du RPI de Romescamps (SIRP de Romescamps).
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Distinctions et labels[modifier | modifier le code]
- Ville fleurie : deux fleurs en 2004[15] renouvelées en 2007 par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France[16].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2018, la commune comptait 166 habitants[Note 2], en augmentation de 13,7 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,4 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 51,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,1 %, 15 à 29 ans = 16,9 %, 30 à 44 ans = 19,7 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 22,6 %) ;
- 48,6 % de femmes (0 à 14 ans = 20,9 %, 15 à 29 ans = 10,4 %, 30 à 44 ans = 23,9 %, 45 à 59 ans = 16,4 %, plus de 60 ans = 28,3 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Les enfants de la commune sont scolarisés par un regroupement pédagogique concentré (RPC). L'extension du groupe scolaire Roger-Cocu de Romescamps a ouvert à la rentrée 2017. Pour l'année scolaire 2018-2019, l'école accueille 125 élèves des communes de Romescamps, Fouilloy, Gourchelles et Escles-Saint-Pierre[22],[23].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Pierre, reconstruite au XVIe siècle. Elle dispose d'un beau mobilier cultuel, dont ses fonts baptismaux, de style gothique flamboyant, en pierre sculptée et bassin en plomb sont du XVIe siècle[24],[25]
- Croix de chemin, de la Renaissance.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Louis Alphonse Camille Colmard, inspecteur principal grièvement blessé, à Ivry-sur-Seine, par Jules Bonnot le [pourquoi ?][réf. nécessaire]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Dossier complet : Commune d’Escles-Saint-Pierre (60219) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le 24 février 2019).
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Résultats de votre recherche de noms d'habitants
- Recensement INSEE 1999
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 2 avril 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 2 avril 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 2 avril 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 2 avril 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 2 avril 2021).
- Décret 15 juin 1954, Journal Officiel du 20 juin 1954, http://www.locom.org/loc_anc21.htm#ES
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Outil de recherche de la base BANATIC, consulté le 24 février 2019.
- « Les maires de Escles-Saint-Pierre », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le 24 février 2019).
- « Sabrina Coët réélue maire », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3290, , p. 12.
- « Quatre maires sur 22 sont des femmes : Sabrina Renault, Escle-Saint-Pierre : la première femme maire de son village », Le Réveil, édition Bresle - Oise - Somme, no 3594, , p. 17 « Sabrina Renault est maire depuis 2008 d'Escle-Saint-Pierre. Elle achève son deuxième mandat ».
- « Á Escles-Saint-Pierre, Sabrina Renault réélue maire : Sabrina Renault, maire d'Escles-Saint-Pierre (Oise) depuis 2008, a été réélue première magistrate de son village », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le 27 mai 2020) « Sabrina Renault a été réélue première magistrate. Elle est maire du village depuis 2008 ».
- Florent Barbe, « Des villes et des villages bien fleuris », Le Parisien, "dition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 24 février 2019).
- « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Escles-Saint-Pierre en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2010).
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2010).
- « ROMESCAMPS Le groupe scolaire s’agrandit : Des travaux d’extension sont en cours de réalisation au groupe scolaire Roger Cocu. Trois nouvelles salles de classe sont attendues », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le 24 février 2019) « À la rentrée 2017-2018, le groupement scolaire pourra accueillir les maternelles ainsi que les cinq niveaux de l’école élémentaire. Le nombre d’élèves n’a pas encore été comptabilisé. L’enveloppe totalitaire (extension + réhabilitation) s’élève à 1 718 156 euros. Les subventions proviennent de la région : 131 000 euros, de l’état Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) : 127 000 euros, et du département 605 000 euros ».
- « Les écoliers en stage avant la rentrée », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3532, , p. 4.
- « Fonts baptismaux (cuve baptismale à infusion) », notice no PM60000734, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Dominique Vermand, « Escles-Saint-Pierre, église Saint-Pierre », Diocèse : Amiens, sur Églises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le 24 février 2019).