Crillon (Oise)

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Crillon
Crillon (Oise)
La nouvelle mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie verte
Maire
Mandat
Patrick Prevost
2020-2026
Code postal 60112
Code commune 60180
Démographie
Gentilé Crillonais, Crillonaises
Population
municipale
493 hab. (2021 en augmentation de 4,01 % par rapport à 2015)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 15″ nord, 1° 55′ 51″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 170 m
Superficie 8,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Crillon
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Crillon
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Crillon

Crillon est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Vue aérienne de Crillon.

Crillon est un village rural de la vallée du Thérain dans le Beauvaisis desservi par la RD 133 qui le relie à Beauvais, situé à km, à 15 km à l'est de Gournay-en-Bray, 40 km au sud-est de Neufchâtel-en-Bray et à 50 km au sud-est d'Amiens.

En 1836, Louis Graves indique que le territoire communal « est alongé du nord au midi, et traversé dans la direction opposée par le Thérain ; plusieurs ravins divisent son étendue[1] ».

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est drainé par les divers bras du Thérain, un sous-affluent de le Seine par l'Oise.

Des étangs de pisciculture ont été aménagés à proximité, dans les installations d'un ancien moulin

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Crillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,2 %), forêts (26 %), prairies (9,8 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 231, alors qu'il était de 206 en 2013 et de 182 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 5,4 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,7 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Crillon en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,4 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Crillon en 2018.
Typologie Crillon[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 88,7 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,4 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 5,9 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 612, 6103, 6104 et 6113 du réseau interurbain de l'Oise[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité a été désignée comme Caigni, Caigny, Caygny, Cogny, Cagny, Cagni, Cagni-Bouflers, Boufflers, Saisseval (Cogniacus, Cogneium)[1] ; Cagny (XVe, XVIe) ; Coigny (XVe-XVIe) ; Cogny (XVe-XVIe) ; Caygni (XVe-XVIe) ; Caygny (XVe-XVIe) ; François de Boufflers seigneur de Caigny (1614) ; Boufflers (1640) ; Cagny en Beauvaisis (1644) ; Cagni-Bouflers (XVIIe) ; Saisseval (1757) ; Crillon (1784) ; Boufflers-Crillon (1789) ; Cagny-Crillon (1789) ; Bourg-Français (1793) ; Crillon (XIXe)[15].

En 1783, Claude Louis de Saisseval vend son marquisat de Saisseval à Félix de Berton des Balbes de Crillon, alors comte de Crillon (1758-1820). Ce dernier obtient en 1784 que la terre de Saisseval prenne le nom de Crillon[16] : « En 1784, ce village, appelé Cagny, a pris le nom de Crillon, en souvenir du "brave Crillon", compagnon d'Henri IV, qui était seigneur de Crillon , Vaucluse »[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au Xe siècle, « la seigneurie, qui était assez importante se divisait en deux parties, dont l'une située près du Thérain, relevait du comté de Clermont, et dont l'autre dans laquelle était compris le château. relevait du vidamé de Gerberoy[1] ».

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Crillon a porté successivement plusieurs noms, modifiés au gré des possesseurs successifs de son ancienne seigneurie. Nommée alors Caigny, elle est, aux XVI e et XVIIe siècles, la possession de la famille de Boufflers. En 1604, François de Boufflers obtient du Roi Louis XIII l'érection en comté de sa seigneurie de Caigny, avec l'autorisation d'y établir un marché[1]. En 1695, son petit-fils, le maréchal de Boufflers, obtient de Louis XIV l'érection du comté de Caigny en duché de Boufflers, puis en 1708 en duché-pairie de Boufflers.

En 1757, le duché de Boufflers est acheté par Claude Jean Baptiste de Saisseval (1723-1761), dont le fils, Claude Louis de Saisseval, obtient par lettres du Roi Louis XV en juillet 1766, l'érection de l'ancien duché-pairie de Boufflers en marquisat de Saisseval.

En 1783, Claude Louis de Saisseval vend son marquisat de Saisseval à Félix de Berton des Balbes de Crillon, alors comte de Crillon (1758-1820). Ce dernier obtient en 1784 que la terre de Saisseval prenne le nom de Crillon[16]. En 1789, il représente la Noblesse du bailliage de Beauvais aux Etats-généraux. En 1817, il est fait duc et pair par le Roi Louis XVIII. La terre de Crillon est restée depuis dans sa descendance[18].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La commune a été desservie par le chemin de fer de Milly-sur-Thérain à Formerie de 1894 à 1935, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise, exploité à l'origine par la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny, puis, à compter de 1920, par la compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local pour le compte du département[19].

Le chemin de fer de Milly-sur-Thérain à Formerie
Horaires de la ligne en mai 1914.
La gare, transformée en habitation, en 2022.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Songeons[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Grandvilliers

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Crillon est membre de la communauté de communes de la Picardie verte, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Politique locale[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, les électeurs n'ont donné à aucun candidat la majorité absolue qui aurait permis son élection, malgré un taux de participation de 76,55 %. Au second tour, ils ont élu la liste du maire sortant, Patrick Prévost[21],[22].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1973 René Lefrançois    
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 2014 Pierre Desmet    
mars 2014[23] En cours
(au 2 décembre 2020)
Patrick Prévost[24]   Artisan
Réélu pour le mandat 2020-2026[25],[26]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

L'école et le côté de la mairie.

L'école de Crillon accueille les enfants de la commune, ainsi que ceux de Martincourt, Vrocourt et d'Haucourt, dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal[27].

Le village s'est doté en 2016 d'un marché hebdomadaire, qui a lieu le samedi matin, et qui succède à un marché créé en 1604 mais avait disparu à la fin du XIXe siècle[28].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 493 habitants[Note 3], en augmentation de 4,01 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
406447474493466486501504471
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
461433456433408412402379406
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
412444493438438408381397395
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
393425424420440433439442485
2021 - - - - - - - -
493--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 243 hommes pour 255 femmes, soit un taux de 51,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,4 
5,7 
75-89 ans
7,6 
16,2 
60-74 ans
13,8 
21,3 
45-59 ans
22,2 
22,5 
30-44 ans
19,3 
16,3 
15-29 ans
13,3 
18,1 
0-14 ans
23,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Lucien du XIIe siècle, dont le clocher-porche en brique du XIXe siècle précède une nef du XIe siècle et un chœur du XVIe siècle de style gothique flamboyant long de trois travées et achevé par une abside à trois pans. Une chapelle placée au sud du choeur, était destinée à accueillir le cœur du Maréchal de Boufflers et celui de ses deux fils. Le cénotaphe du maréchal de Boufflers est attribué à François Girardon[34], avec la sépulture de ses fils. Cette sépulture fut profanée en 1794[35].
    L'église comprend huit stalles du XVIIe siècle, des boiseries et un autel Louis XVI ; de nombreux vitraux du XIXe siècle[36]
La tour du château.
  • Le Moulin Anquetil, sur le Thérain, utilisé pour polir des miroirs puis transformé après sa fermeture en pisciculture puis enfin en logements.
    Sa roue a été rénovée par des habitants et est à nouveau fonctionnelle, ainsi que la vanne[40],[41].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

La rue du Maréchal de Boufflers est l'une des deux voiex principales de Crillon.
Armes de la famille de Berton des Balbes de Crillon, à gauche de l'ornement situé au-dessus du portail de l'église.
  • Robert de Pecquigny, seigneur du lieu au XIVe siècle, le donne, ainsi que du tiers de la châtellenie de Milly, à sa femme Isabelle de Neuville qui épouse en deuxièmes noces, en 1435, Pierre II de Boufflers, l'un des généraux de Louis XI et de Charles VIII. Il prend d'assaut la ville de Gerberoy sur les Anglais, et, par suite de son mariage, s'établit dans le Beauvaisis[1].
  • Louis François de Boufflers (1644-1711), pair et maréchal de France, y est né. Il porte d'abord le titre de chevalier et ensuite celui de marquis, à la mort de soi frère ainé, en 1672.
    « Entré dans l'armée à l'âge de dix-neuf ans, il conquit ses premiers grades sur le champ de bataille, et en 1669 il put acheter au comte de Lauzun, moyennant cent dix mille livres, la charge de colonel du régiment royal de dragons, qu'il revendit ensuite cent vingt mille livres au marquis d'Alègre. Il servit depuis avec la plus grande distinction sous les maréchaux de Turenne et de Luxembourg. Il obtint en 1678 la chargé de colonel-général des dragons, qu'il paya cent cinquante mille livres et qu'il céda plus tard pour quatre cent mille au comte de Tessé. Lieutenant-général en 1682, il commanda en chef en Espagne, puis aux environs, de Namur ; il fut nommé en 1686 gouverneur du Luxembourg, en 1687 gouverneur de la Lorraine , et successivement commandant en chef dans la Bourgogne, l'Alsace, la Champagne, le Hainaut, et le Palatinat de Rhin. Il ne cessa de se signaler dès-lors par les plus beaux faits d'armes, et obtint le 7 mars 1693 le brevet de maréchal de France[1] ».
  • En 1783, Félix Des Balbes de Berton de Crillon (1748-1820), militaire et homme politique français, achète le marquisat de Saisseval, auparavant duché de Boufflers, et obtient en 1784 que le nom en soit changé en Crillon. Il est député aux États généraux de 1789 pour la noblesse du Beauvaisis et fait partie des 47 députés de la noblesse qui rejoignent le Tiers état dès le . En 1817, le Roi Louis XVIII le fait duc et pair de France.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Crillon » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Crillon - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Crillon - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Songeons, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 158 p. (lire en ligne), p. 48-54.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Crillon et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Transports en commun à Crillon », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  15. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 172.
  16. a et b Edmond Lecomte, Le Maréchal-duc de Boufflers et sa famille - Le duché-pairie de Boufflers - Etude historique, Amiens, T. Jeunet, , 109 p. (lire en ligne), p. 104-106.
  17. Chercheurs et curieux, vol. 596 à 606, , p. 279.
  18. Edmond Lecomte, Crillon en Beauvaisis - Etude historique, Amiens, T. Jeunet, , 160 p. (lire en ligne), p. 105.
  19. Claude Wagner, Voies métriques en Picardie : Histoire des voies ferrés d'intérêt local dans l'Oise, Auray, Éd. LR Press, , 280 p. (ISBN 978-2-903651-74-9), p. 72, 105-111, 118-137, 269
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Melanie Carnot, « Crillon, le village où aucun conseiller n’a été élu le 15 mars : Ici, on part de zéro. Aucun des 24 candidats n’est passé au premier tour des élections municipales en mars. En pleine crise du covid-19, le taux de participation a été de 76 % », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Mathieu Blard, « Municipales : prime au sortant à Crillon et Troussencourt, après un 1er tour indécis : Un seul élu au premier tour à Troussencourt, aucun à Crillon, le scrutin paraissait ouvert. C’est la tradition qui l’a emporté », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Une situation assez rare, avec une liste d’opposition à celle de Patrick Prevost, maire sortant qui l’a emporté finalement haut la main, avec onze personnes élues issues de son propre camp. Un coup dur pour les opposants, menés par Christophe Coupé ».
  23. « Les maires déjà en place », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283,‎ , p. 15.
  24. « Vous ne traverserez plus Crillon comme avant : Petite révolution à Crillon (Oise), près de Songeons, depuis quelques mois. Les fleurs "envahissent" la commune et offrent un peu de gaieté », L’Éclaireur - La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Patrick Prévost est né dans le village et après avoir fait un mandat comme conseiller, est devenu maire lors des dernières élections ».
  25. Mathieu Blard, « Municipales : prime au sortant à Crillon et Troussencourt, après un 1er tour indécis : Un seul élu au premier tour à Troussencourt, aucun à Crillon, le scrutin paraissait ouvert. C’est la tradition qui l’a emporté », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Patrick Prevost, maire sortant (...) l’a emporté finalement haut la main, avec onze personnes élues issues de son propre camp. Un coup dur pour les opposants, menés par Christophe Coupé ».
  26. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  27. « À Crillon, l'école vient de rouvrir ses portes : À Crillon, près de Songeons, l'école a rouvert ses portes ce lundi 8 juin. Le protocole sanitaire a été respecté et visiblement, les élèves présents étaient heureux de reprendre », L’Éclaireur - La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Un marché à Crillon chaque samedi matin ! : La petite commune de Crillon, près de Songeons (Oise), innove. Chaque samedi matin, elle organisera désormais un marché. Première le 26 novembre 2016 », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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