Mélicocq

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Mélicocq
Mélicocq
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Vallées
Maire
Mandat
Valérie Vanpevenage
2020-2026
Code postal 60150
Code commune 60392
Démographie
Gentilé Mélicocquois
Population
municipale
790 hab. (2021 en augmentation de 11,9 % par rapport à 2015)
Densité 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 29′ 39″ nord, 2° 51′ 30″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 137 m
Superficie 6,57 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Compiègne
(banlieue)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Mélicocq
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Mélicocq
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Mélicocq
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Mélicocq
Liens
Site web http://www.melicocq.fr/

Mélicocq est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Mélicocquois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Entourée par les communes de Machemont, Thourotte et Chevincourt, Mélicocq est située à 9 km au nord-est de Compiègne la plus grande ville à proximité. La commune est proche du parc naturel régional Oise-Pays de France à environ 24 km. Melicocq se situe dans l'Oise (60) à 11 km au nord de Compiègne, à 77 km au nord de Paris. L'altitude de la commune varie de 36 à 137 m. Son point culminant est le Mont de Caumont. Elle comprend le bourg principal et le hameau du Petit Mélicocq. La rivière Le Matz est le principal cours d'eau qui traverse le village.

Aux alentours de la commune, on note :

  • Mont Ganelon (alt. 155 m) 3,5 km
  • Bois de Thiescourt 6,3 km
  • Forêt de Laigue 7,3 km
  • Forêt d’Ourcamp 8,3 km
  • Mont du Tremble 8,8 km
  • Mont des Singes 10,4 km
  • Mont Saint-Marc 12;4 km
  • Forêt de Compiègne 14,2 km
  • Bois des Loges 14,3 km
  • Forêt de Rémy 15,2 km
  • Bois d’Avricourt 15,6 km
  • Bois d’Autrecourt 18,3 km
  • Bois de Brétigny 20,4 km
  • Bois de Fève 24,4 km
  • Mont Cornon 27,9 km
  • Mont Pagnotte 28,5 km
  • Bois de Tillet 29,7 km

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mélicocq est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Compiègne, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[10] et 70 699 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), forêts (20,6 %), zones urbanisées (9,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 664, 681, 6306 et 6334 du réseau interurbain de l'Oise[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous les formes « Molinus cottus … in pago Belloacensi super fluvium Masso » en 723, altare de Melli loco en 1097, Theobaldus major de Molincoth en 1160, Melli locus en 1187, Molincoc en 1199, Melicocq en 1473 [17].

Du latin molinus, du bas latin molinum (moulin) et du germanique kot (cabane)[18] : c'est « (la) petite maison du moulin ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Autrefois Molinetum en 1200 puis Melincotum. C'était un village déjà cité au VIIe siècle. Mélicocq fut l’une des communes du Beauvaisis qu'évangélisa saint Amand, se rendant à Compiègne, près du roi Dagobert. Il traversa le village, et y fit plusieurs miracles. Il ressuscita le fils d'une pauvre veuve chez laquelle il avait trouvé l'hospitalité. Saint Amand y fonda une chapelle, que le temps détruisit.

Au XVIe siècle, le village possédait un moulin à eau et un château. Une ancienne chaussée romaine passait à la Croix Mélicocq pour rejoindre le chemin de Compiègne à Amiens. Epargnée par la Grande Guerre pendant quatre années, Mélicocq connaîtra de violents combats lors de la Bataille du Matz du 5 au , journées pendant lesquelles les soldats de la IIIe armée du général Humbert arrêteront la marche allemande sur Paris.

Cartes postales anciennes[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977 1995 Bernard Dupuis    
mars 2001 mai 2020[19] Michel Flamant   Retraité
mai 2020[20] En cours Valérie Vanpevenage   Vice-présidente de la CC des Deux Vallées (2020 → )

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 790 habitants[Note 3], en augmentation de 11,9 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
224265271310348311307314304
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
327308297288272266300285280
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
280290251210224256274261283
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
384403419473587656656656669
2014 2019 2021 - - - - - -
682772790------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 371 hommes pour 385 femmes, soit un taux de 50,93 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,3 
4,2 
75-89 ans
5,1 
18,7 
60-74 ans
15,8 
24,0 
45-59 ans
22,4 
19,0 
30-44 ans
19,8 
15,0 
15-29 ans
15,8 
18,7 
0-14 ans
20,9 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Parcours de la Vallée du Matz

C'est un des plus beaux parcours touristiques de France pour la pêche à la truite Fario et Arc (1re catégorie). C'est un parcours de 10 km depuis le moulin Lhuillier jusqu'au pont de Marquéglise.

Église Saint-Martin - Cloche de l’église sonnant la demie :
  • Église Saint-Martin

C'est un édifice qui a été rebâti en l'an 1300, mais de nombreux remaniements ont fait disparaître l'ancienne construction. L'église renfermait deux bâtons de confrérie : celui de saint Martin et celui de la Sainte Vierge. Totalement détruite durant la Première Guerre mondiale, elle a été reconstruite après l'Armistice.

  • Moulin Lhuillier

Il est connu sous le nom de moulin Lhuillier ou l'Hœillet. On y pressait l'œillette, sorte de pavot, pour en obtenir de l'huile rendant les toiles imputrescibles.

  • Colombier du XIXe siècle

De toit octogonal, il dépasse des toitures des bâtiments adjacents. Il offre en façade une grande porte rectangulaire occupant la quasi-totalité du plan.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Mélicocq Blason
D'argent au coq de clocher contourné de sable soutenu de l'inscription « MELICOCQ » en lettres capitales du même[27].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Mélicocq et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Compiègne », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Transports en commun à Mélicocq », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  17. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 338.
  18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 734.
  19. « Le maire et son épouse sauvent la vie d’un adjoint à Mélicocq : Leur massage cardiaque a été décisif », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À quelques semaines de céder sa place à la tête de la commune située au nord de Compiègne, Michel Flamant a reçu la médaille d’honneur départementale, régionale et communale de vermeil. Michel Flamant a fait son entrée à 28 ans dans la vie municipale, en 1977, derrière son mentor Bernard Dupuis auquel il succédera comme premier magistrat en 1995 ».
  20. « Commune de Mélicocq », Les communes adhérentes, sur deuxvallees.fr, (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mélicocq (60392) », (consulté le ).
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  27. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.