Jaux

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Jaux
Jaux
Mairie et monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CA de la Région de Compiègne et de la Basse Automne
Maire
Mandat
Sidonie Muselet
2020-2026
Code postal 60880
Code commune 60325
Démographie
Gentilé Jauens, Jauennes
Population
municipale
2 264 hab. (2021 en diminution de 11,7 % par rapport à 2015)
Densité 262 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 24″ nord, 2° 46′ 36″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 125 m
Superficie 8,63 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Compiègne
(banlieue)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Compiègne-2
Législatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
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Jaux
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Jaux
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Jaux
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Jaux
Liens
Site web https://www.jaux.fr/

Jaux est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le département de l'Oise, dans la moyenne vallée de l'Oise et près de la rive droite de cette rivière, à une distance orthodromique de 4,3 km au sud-ouest du chef-lieu d'arrondissement de Compiègne. La distance avec la capitale, au sud-ouest, est de 67 km.

Jaux entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Compiègne composée de quatorze communes totalisant 70 610 habitants en 2009[1],[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Venette, Compiègne, Armancourt, Jonquières, Lachelle, Lacroix-Saint-Ouen et Le Meux.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records MARGNY-LES-COMPIEGNE (60) - alt : 92m, lat : 49°25'53"N, lon : 2°48'13"E
Records établis sur la période du 01-03-1994 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,8 3,4 5,4 8,8 11,5 13,3 13,3 10,5 8,2 4,7 2,2 7
Température moyenne (°C) 3,9 4,8 7,5 10,5 13,8 16,9 19 18,9 15,6 12 7,5 4,5 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,9 11,6 15,5 18,8 22,2 24,7 24,6 20,7 15,9 10,3 6,9 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−15
07.01.09
−10,3
07.02.12
−10,4
13.03.13
−4,8
07.04.21
−0,6
07.05.1997
3,1
01.06.06
4,9
03.07.11
4,9
28.08.1998
0,5
30.09.18
−4,6
28.10.03
−10,4
24.11.1998
−11,3
29.12.1996
−15
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
14,8
09.01.15
19
27.02.19
25,1
31.03.21
27,5
19.04.18
30,6
27.05.05
35,5
18.06.22
41,5
25.07.19
39,2
12.08.03
34,8
15.09.20
28,2
01.10.11
20,2
06.11.18
16,4
07.12.00
41,5
2019
Précipitations (mm) 50,9 44,9 42,7 42,1 57,7 54,4 56,6 62,9 43,9 60,2 52,6 64,6 633,5
Source : « Fiche 60382001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Jaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Compiègne, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[13] et 70 699 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), zones urbanisées (8,3 %), forêts (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), eaux continentales[Note 3] (3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La rue principale de Jaux.

Avec un territoire communal assez considérable, Jaux s'étend jusqu'au-delà de la RN 31 Rouen - Reims au nord, avec le Bois de Plaisance. Le village s'étire tout en longueur le long de la RD 13, dans un sens nord-sud, sur plus de 3 km, près de la rive droite de l'Oise qui à ce niveau coule du nord au sud. Le développement du village historique est circonscrit par l'Oise, d'une part, et par des coteaux assez abrupts d'autre part. Ils dominent la RD 13 d'une soixantaine de mètres et sont couverts de bois.

La RD 13 est une route de desserte locale, qui vient[Quand ?] de faire l'objet d'aménagements avec réduction de la largeur des voies, afin de la sécuriser pour les piétons et pour dissuader le trafic de transit. La récente installation d'un cinéma multiplex dans la zone commerciale de Jaux / Venette et la création d'un lotissement sur le plateau, à proximité, démontrent la volonté d'agrandissement de l'agglomération.

Hormis la zone commerciale à l'extrémité nord-est du territoire communal, Jaux reste une commune à caractère rural dont le territoire est en grande partie couverte de surfaces agricoles, alternant avec quelques petits bois, au sein d'un paysage vallonné. Trois hameaux y sont disséminés : Dizocourt, sur les hauteurs du plateau entre Jaux et Armancourt à 91 m d'altitude ; les Tartres, à l'ouest du village ; et Varanval, au nord-ouest. Le hameau de Boucquy, au nord de Varanval, a quasiment disparu.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 982, alors qu'il était de 905 en 2015 et de 839 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 92,5 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 79,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,2 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Jaux en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,5 % en 2015), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Jaux en 2020.
Typologie Jaux[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,5 90,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 6 7,1 8,2

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

La commune souhaite revitaliser le centre du bourg, avec la création d'une boulangerie, d'une maison de santé pluridisciplinaire, secteur où se déplacerait la pharmacie[19].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

En ce qui concerne les voies de communication, Jaux est desservie localement par la RD 13 déjà mentionnée. Tout au nord, moyennant la courte RD 13a, elle communique avec l'ex RN 131 (actuelle RD 1131), qui est la déviation de Compiègne. Cette voie rapide relie, entre autres, la RN 31 au nord à la voie rapide de la RD 200 Compiègne - Creil, et donne accès au centre de Compiègne par le sud. Quant à la RD 200, elle constitue une voie d'accès vers l'autoroute A1 par son échangeur no 9 à Longueil-Sainte-Marie, à une distance routière de 12 km de Jaux. La RD 13 mène à Venette, au nord, et puis à Compiègne, mais elle ne permet une traversée de l'Oise qu'au nord du centre-ville, près de la gare.

Au centre du village se trouve la gare de Jaux, simple point d'arrêt sans guichet situé sur la ligne de Creil à Jeumont. Elle est desservie par une partie des trains omnibus TER Hauts-de-France (relation Compiègne - Paris).

Jaux est desservie, en 2023, par la ligne 661 du réseau interurbain de l'Oise[20]. Grâce à une passerelle piétonne sur l'Oise, il est possible de rejoindre l'arrêt Lycée Charles-de-Gaulle à Compiègne, éloigné de 850 m seulement de la mairie. Cet arrêt est notamment desservi par la ligne no 5 du réseau urbain de Compiègne. Entièrement gratuite, elle fonctionne du lundi au samedi à raison d'un passage toutes les 10 à 15 minutes. Le centre commercial de Jaux / Venette est desservi par les lignes nos 2, 4 et 6 depuis Compiègne. Les dimanches et jours fériés, les lignes D1 et D2 desservent la commune. La desserte est complétée par la ligne 107 et la ligne 17 du service de transport à la demande AlloTIC.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Gellis (657) ; in loco qui dicitur Gellis (844) ; altare de Gellis (1106) ; Geals (1147) ; Jaus (1156) ; altare de Gellis (1162) ; domus regis in Cuisia apud Gaus (1203) ; Gallis villa (vers 1210) ; Gelloe (vers 1210) ; Geaus (1218) ; Jeaux (vers 1220) ; Jaulx (1245) ; in territorio de Gellis (1255) ; in villa et territorio de Jaux (1257) ; Jaux (1258) ; Gelles (XIIIe) ; Gyaux (1308) ; P. de jaus belvacensis (1308) ; Flourens de jaus (1320) ; Giaus (1333) ; Jaux en beauvoisin (1358) ; Jaux lez compiengne (1400) ; Giaux (XVe) ; Jau (XVe) ; Geaulx (XVIe)[21].

L'origine du nom « Jaux » reste obscure. Jaux, qui porta le nom de Gallis Villa, serait d'origine gauloise. Jaux pourrait représenter le nom du coq s’il a pour origine le terme latin gallus. Mais également, les mots formés sur la racine ancienne gal- seraient susceptibles de désigner un endroit rocheux.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L’implantation humaine a été attestée sur le territoire de la commune dès le Néolithique.

Antiquité[modifier | modifier le code]

On retrouve des traces d’occupation aux époques gauloise et gallo-romaine.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

De l’époque mérovingienne (Ve siècle) jusqu’au début du XXe siècle, la moyenne vallée d' l'Oise est viticole. Elle produisait un vin dont l'abbé Carlier, dans son Histoire du Duché du Valois, disait en 1764 : « Le vin de Jaux est connu, il passe en proverbe dans le Valois pour une liqueur qui glace plutôt que d'échauffer et qui n'a d'autre vertu que de gratter le palais par son âcreté ».

L’un des vins produit, le « blanc d’Orléans » était réputé pour être l’un des meilleurs de la région. En 1789, la vigne occupait à Jaux environ 300 ha.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Au milieu du XIXe siècle, la culture de la vigne était réduite à une centaine d'hectares.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l' Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie de 1802 à 1973 du canton de Compiègne, année où elle intègre le canton de Compiègne-Sud. En 1982, elle intègre le canton de Compiègne-Sud-Ouest[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Compiègne-2.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de l'Agglomération de la région de Compiègne, qui succédait à un SIVOM créé en 1970 et qui s'était transformée en communauté de communes en 2000 puis en communauté d'agglomération en 2005.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[23], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[24], et notamment de la communauté d’agglomération de la région de Compiègne et de la communauté de communes de la Basse Automne, permettant ainsi la création d'un nouvel EPCI de 22 communes et 81 226 habitants. Cette fusion avait déjà été envisagée dans le cadre du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de 2011[25].

La communauté d'agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne est ainsi créée le , et Jaux en est désormais membre.

Politique locale[modifier | modifier le code]

En 2018/2019, le conseil municipal élu lors des municipales de 2014 s'est divisé sur un projet de « village automobile », constitué d'un ensemble de concessions automobiles[26],[27], ce qui s'est traduit par la démission de conseillers municipaux et l'organisation de nouvelles élections en , remportées par l'opposante Sidonie Muselet[28],[29],[30].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 mars 2001 Hubert Caron    
mars 2001 janvier 2006 Gilbert Pierret DVD Cadre de santé
mars 2006 mars 2014 Christian Navarro SE  
mars 2014 mars 2019[31] Michel Jeannerot SE Retraité
Mandat écourté par la démission de conseillers municipaux.[32]
mars 2019[30] En cours
(au 6 juin 2023)
Sidonie Muselet SE Podologue
Réélue pour le mandat 2020-2026[33]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Une quarantaine d'élèves âgés de 2 à 18 ans sont scolarisés dans une école privée, le « Hêtre Bienveillant » créée en 2015 et aménagée dans une yourte[34],[35]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

En 2021, la commune comptait 2 264 habitants[Note 4], en diminution de 11,7 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2101 2501 2921 2401 2001 1761 1341 1001 043
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
976917853817842767734719726
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
709706711665658664668672773
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7848179421 0871 4072 0782 2202 2132 304
2014 2019 2021 - - - - - -
2 4392 3002 264------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 156 hommes pour 1 200 femmes, soit un taux de 50,93 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,9 
5,3 
75-89 ans
5,5 
17,1 
60-74 ans
14,8 
24,2 
45-59 ans
24,4 
17,2 
30-44 ans
20,5 
16,6 
15-29 ans
16,6 
19,4 
0-14 ans
17,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La commune possède deux terrains de tennis, une salle multisports couverte et un stade de football. Jaux propose un grand nombre d'activités sportives et culturelles, telles que le tir à l'arc, le kung-fu, le ping-pong ou encore une fanfare municipale[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre, façades sud-est et nord-est.
  • L'église Saint-Pierre de Jaux (classée monument historique[41]), rue Charles-Ladame (RD 13), à côté de la mairie :
    L'église est orientée nord-ouest - sud-est. Elle a été bâtie au XIIe siècle, mais seulement la courte et basse nef avec ses deux bas-côtés, ainsi que le clocher central, ont résisté aux ravages de la guerre de Cent Ans. Le clocher carré est peu élevé et conserve sur deux faces des fenêtres romanes plein cintre sans ornements. Ces ouvertures sont subdivisées par une colonne au chapiteau carré à volutes. La pyramide en pierre ayant coiffé le clocher à l'origine a été remplacée par un toit à quatre versants, couvert d'ardoise. Quant à la nef, ses minuscules fenêtres carrées et la porte sur la façade sont modernes. Dernière réminiscence à l'époque romane, un cordon à billettes orne la base du tympan.
    Le chœur gothique du premier quart du XVIe siècle représente plus que la moitié de la superficie de l'église, et sans doute sa partie la plus intéressante. Le plan cruciforme traditionnelle avec transept, chœur et chapelles latérales a été abandonné en faveur d'un ensemble homogène de trois travées sur trois. Cet ensemble de plan carré est deux fois plus élevé que les bas-côtés au niveau des gouttières, et également plus large. Les deux séries de trois pignons vers le nord-est et le sud-est suggèrent une succession de trois vaisseaux perpendiculaires à la nef.
    Les pignons sont égayés par un simple décor basé sur une alternance entre pierre de taille et briques. Une vaste baie au remplage flamboyant s'ouvre sous chaque pignon. Les baies les plus proches du chevet sont à trois lancettes à tête arrondie et tréflées ; les autres à deux lancettes. Le chevet plat donnant immédiatement sur la rue n'est pas mis en exergue par l'architecte. Il présente trois baies à trois lancettes chacune, entièrement bouchées.
    À l'intérieur, les piliers sont cylindriques. Les voûtes aux arcs-doubleaux présentent des écussons aux points d'intersection[42],[43]. À noter dans l’église, une pièce exceptionnelle de par sa rareté, la poutre de gloire, de la fin du XVIe, début du XVIIe siècle, sur laquelle apparaissent des sculptures polychromes représentant le Christ et ses apôtres à mi-corps. La poutre[44], quatre vitraux du premier quart du XVIe siècle[45], et la cloche de 1753[46] sont classés au titre des objets.
    L'église, en mauvais état, fait l'objet d'un financement participatif en 2021[47]
Ruine de la chapelle Notre-Dame du prieuré de Boucquy.

On peut également signaler :

  • Le château de Varanval, au hameau du même nom, avec quelques vestiges de l'ancien château seigneurial.
  • La chapelle Notre-Dame, aujourd'hui ruinée, de l'ancien prieuré de Boucquy, au nord du hameau de Varanval : elle fut édifiée par les moines de l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne au XIIe siècle, et était entourée du hameau de Boucquy, aujourd'hui disparu. Lieu de pèlerinage, la chapelle est reconstruite après le pillage du prieuré par les Anglais au XVe siècle dans le style gothique flamboyant. À la suite de sa désaffectation après la Révolution, l'édifice est transformé en hangar agricole, puis tombe en ruines[48].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philippe Bonnet-Laborderie et François Callais, Entre rivière et forêts, la communauté compiégnoise : Jaux, Beauvais, G.E.M.O.B., coll. « Villes d'art de l'Oise et de la Picardie », , 192 p. (ISSN 1255-0078), p. 46-55
  • Pascal Détrez, « L'Oise à Jaux (1re partie) », La revue du pays d'Estrées, Grandfresnoy, Association des Deux Montagnes, no 25,‎ , p. 14-16 (ISSN 1637-5858)
  • Pascal Détrez, « L'Oise à Jaux (2e partie) », La revue du pays d'Estrées, Grandfresnoy, Association des Deux Montagnes, no 26,‎ , p. 15-19 (ISSN 1637-5858)
  • Pascal Détrez, « Le vin de Jaux », La revue du pays d'Estrées, Grandfresnoy, Association des Deux Montagnes, no 35,‎ , p. 14-15 (ISSN 1637-5858)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Jaux » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Jaux - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Jaux - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Composition communale de l'agglomération : 60502-Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  2. « Résumé statistique - unité urbaine de Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. « Communes limitrophes de Jaux » sur Géoportail..
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Jaux et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Compiègne », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Cindy Belhomme, « Jaux veut revitaliser son centre-ville : La commune a acheté des terrains pour y implanter une boulangerie et une maison de santé », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Transports en commun à Jaux », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  21. Émile Lambert, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 290.
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  24. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  25. « Vers une nouvelle organisation du territoire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « La fusion de la communauté de communes de la Basse Automne (CCBA) et de l'ARC. « Nous appartenons au même pays et les six communes qui composent la CCBA sont partenaires avec nos organismes sociaux et de recherche d'emploi; nos pistes cyclables seront bientôt reliées et la liaison entre la N31 et la N2 est à l'étude. La CCBA se compose d'environ 10 000 habitants, sa taille est critique et elle a besoin d'une structure plus solide sur laquelle s'appuyer. » Philippe Marini, malgré son argumentaire, a proposé que ce point soit débattu dans toutes les communes concernées et que des études soient engagées avant que les conseils municipaux ne se prononcent ».
  26. J. Ba., « Jaux : le village automobile fera-t-il baisser le prix des maisons voisines ? », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Clawdia Prolongeau, « Jaux : un parc tertiaire à la place du village auto ? : Les habitants ont appris qu’une pré-étude était en cours pour construire un parc tertiaire sur la parcelle longeant les rues des Coquelicots et du Val-Adam », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Rien n’est encore sûr, mais quel soulagement. Après les nombreux remous qu’a suscités le projet soutenu par le maire et l’Agglomération de la région de Compiègne (ARC) pour la parcelle de terrain située à côté du lotissement Les Cailloux, à Jaux, un début de compromis semble enfin avoir été trouvé ».
  28. Stéphanie Forestier, « Elections anticipées à Jaux : trois listes s’affronteront : Les habitants devront voter pour un nouveau maire début mars. Ils auront le choix entre trois candidats », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. M.M., « Trois listes toujours en lice à Jaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À l’issue d’un premier tour très serré, aucune des candidatures n’a en effet obtenu la majorité absolue (390 voix) des suffrages exprimés (778) et toutes les trois ont recueilli plus des 10 % nécessaires pour se représenter ».
  30. a et b Cindy Belhomme, « Pour la nouvelle maire de Jaux, le compte à rebours est enclenché : L’élue a un an pour convaincre les 2 500 habitants avant les prochaines élections. Confiante, elle souhaite appliquer son programme dans la durée, en concertation avec l’opposition », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sidonie Muselet, la nouvelle maire (SE) de Jaux a un an pour développer la commune de 2 500 habitants (...) La jeune élue, adjointe aux affaires sociales de 2014 à 2016, envisage de « remanier la place du centre-bourg », en créant une aire de jeux, un dépôt de pain, en adaptant l’aire de convivialité et en repensant le stationnement ».
  31. Pierrig Guennec, « Qui succédera au maire de Jaux, Michel Jeannerot ? : Au moins quatre personnes sont susceptibles de constituer des listes pour les élections anticipées. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L’équipe du maire Michel Jeannerot est passé de 15 à 8 élus, depuis 2014. La dernière démission, celle de Philippe Deblois, adjoint aux travaux, a déclenché des élections anticipées ».
  32. Marielle Martinez, « Un quatrième adjoint a démissionné à Jaux : Le départ d’un colistier de Michel Jeannerot va-t-il entraîner des élections anticipées ? », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La liste majoritaire Jaux avec vous, qui comptait 15 élus en 2014, a fondu de moitié au fil du mandat. Dès l’automne 2016, une « rafale de départs » fragilisait l’autorité de Michel Jeannerot au sein de la mairie et auprès de l’Agglomération de la région de Compiègne. Des quatre adjoints élus à l’origine – Robert Hardivillier, Delphine Ducanchez, Sidonie Muselet et Philippe Deblois –, plus aucun ne siège aujourd’hui à ses côtés ».
  33. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  34. « Jaux : quinze enfants ont fait leur rentrée dans une yourte ! », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Oise : à une semaine de la rentrée, l’école rebâtit sa yourte «partie en fumée» à cause de la foudre : Fin juin, l’une des quatre yourtes qui accueillent la quarantaine d’élèves du Hêtre Bienveillant, établissement privé situé à Jaux, a été réduite en cendres pendant un orage. Toute cette semaine, une équipe de bénévoles s’active pour la rendre à nouveau opérationnelle d’ici au 1er septembre », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Jaux (60325) », (consulté le ).
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  41. « Église Saint-Pierre », notice no PA00114720, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Compiègne, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 264 p. (lire en ligne), p. 153-155.
  43. Eugène Müller, Courses archéologiques autour de Compiègne, Compiègne, Progrès de l’Oise, , 84 p. (lire en ligne [PDF]), p. 227-228.
  44. « Poutre de gloire », notice no PM60000936, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  45. « Ensemble de quatre verrières », notice no PM60000935, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  46. « Cloche », notice no PM60000937, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  47. Simon Gourru, « Sauvons nos monuments » : aidez l’église Saint-Pierre de Jaux « avant qu’il ne soit trop tard » », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après des études lancées en 2011, le dossier de restauration a finalement été bouclé en 2016 ».
  48. « Nos origines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Jaux (site officiel) (consulté le ).