Essuiles

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Essuiles
Essuiles
L'église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Plateau Picard
Maire
Mandat
Régis Vandewalle
2020-2026
Code postal 60510
Code commune 60222
Démographie
Population
municipale
535 hab. (2021 en diminution de 4,63 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 46″ nord, 2° 17′ 40″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 146 m
Superficie 13,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Essuiles
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Liens
Site web https://essuiles.fr/fr/

Essuiles, appelé également Essuiles-Saint-Rimault, est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Essuiles est une commune rurale du Beauvaisis située à 69 km au nord de Paris, 16 km à l'est de Beauvais, 39 km à l'ouest de Compiègne et à 46 km au sud d'Amiens. Elle est desservie par l'ancienne route nationale 38 et est aisément accessible depuis l'autoroute A16.

En 1835, Louis Graves indiquait que « le territoire de cette commune est situé en très-grande partie sur la rive .occidentale de la rivière de Brêche, dont la vallée le parcourt du nord eu midi. Plusieurs. bosquets épars, dans le pays lui donnent un aspect couvert. Une plaine de céréales s'étend vers l'occident.
Le chef-lien, placé sur la pente. de la vallée, ne compte pas plus de quinze feux[1] ».

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune d'Essuiles a été établie dans la haute vallée de la Brêche sur le plateau picard, dont le point culminant se situe à 146 mètres d'altitude au niveau du tripoint Essuiles-Montreuil-sur-Brêche-Haudivillers. La vallée de la Brêche, orientée vers le sud, fait converger de nombreuses vallées sèches : la vallée de la Belle Crête, la Grande Vallée ou vallée de Guerlanquant prolongée par la vallée d'Essuiles au centre et la vallée Talma au nord sur la rive gauche, la vallée Marguerite sur la rive droite. Entre elles communiquent plusieurs interfluves appelés « montagnes », tel avec la Montagne de Bourgogne (146 mètres d'altitude) dominant la Brêche d'environ 50 mètres au nord de la commune. L'église d'Essuiles se situe à 55 mètres, le hameau de Saint-Rimault et la ferme de la Tour à 125 mètres, le pont d'Hatton à 82 mètres, la ferme d'Essuilet à 83 mètres, le moulin de Becquerel à 84 mètres et le pont de Coiseaux à 87 mètres au-dessus du niveau de la mer[2]. Essuiles se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune d'Essuiles est traversée par la Brêche, cours d'eau prenant sa source à Reuil-sur-Brêche et se jetant l'Oise à Nogent-sur-Oise. Les vallées attenantes ne sont pas alimentées par des cours d'eau permanents, mais par les ruissellements. Depuis l'amont, elle traverse le hameau de Coiseaux puis le moulin de Becquerel avant de rejoindre le hameau d'Hatton et de quitter la commune vers Bulles[2]. Les zones les plus basses du territoire au sud sont situées au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tillé à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 655,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Hormis les espaces bâtis couvrant 50 hectares pour 4 % de la surface communale, le territoire comprend plus de 78 % d'espaces cultivés sur 1 066 hectares ainsi que 24 hectares de vergers et de prairies. Il subsiste de nombreux bois n'ayant pas été défrichés, le bois sur les Vignes, le bois de Vieuville, le bois des Brochettes au nord ainsi que le bois Choquereau et le bois des Bâtis au sud. Le fond de la vallée de la Brêche est complètement boisé, comme les coteaux de la vallée sèche d'Essuiles et du larris du cul de Lampe. Cet ensemble boisé de 220 hectares couvre 16 % du terroir[11],[2].

Le coteau boisé dit Larris du Cul de Lampe, près de la commune du Plessier-sur-Bulles, constitue une zone Natura 2000 inscrite dans l'ensemble du réseau de coteaux crayeux du Beauvaisis[12] ainsi qu'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1 [13]. Les rives de la Brêche sont également inscrits en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1 (Réseau de cours d'eau Salmonicoles du Plateau Picard)[14]. La vallée de la Brêche constitue un corridor écologique potentiel[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Essuiles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,7 %), forêts (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), zones urbanisées (2,2 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L'essentiel de l'espace bâti ne se concentre pas au chef-lieu d'origine mais à Saint-Rimault. L'ensemble des hameaux prennent la forme de villages groupés[2].

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La commune possède trois hameaux et trois lieux-dits[2]:

  • Saint-Rimault au centre, où se trouve la mairie et la place principale, possède sa propre église. Il s'étend jusqu'à la D 938.
  • Coiseaux au nord, au bord de la Brêche sur la D 151 et la D 61.
  • Hatton à l'est, établi à l'emplacement d'un moulin à eau sur la Brêche au croisement des RD 938 et RD 151.
    • La ferme de La Tour à l'ouest, à l'intersection des RD 938 et RD 9
    • La ferme d'Essuilet au sud dans la vallée de la Brêche
    • Le moulin de Becquerel entre Coiseaux et Hatton

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 236, alors qu'il était de 235 en 2014 et de 209 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 5,1 % des résidences secondaires et 3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,8 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Essuiles en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,1 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Essuiles en 2019.
Typologie Essuiles[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,9 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,1 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 3 7,1 8,2

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par cinq routes départementales : par ordre d'importance la RD 938, la RD 9, la RD 9E, la RD 151 et la RD 61.

La route départementale 938, qui est l'ancienne Route nationale 38 reliant Beauvais à La Fère dans l'Aisne, traverse la commune d'ouest en est en reprenant le tracé de l'ancienne chaussée Brunehaut en passant par la ferme de la Tour et les hameaux de Saint-Rimault (kilomètre 15) et d'Hatton.

La route départementale 9, d'Auchy-la-Montagne à La Rue-Saint-Pierre entre furtivement sur le territoire en croisant la RD 938 au niveau de la ferme de la Tour. Une annexe s'en détache, la RD 9E, permettant un accès plus direct à Saint-Rimault depuis Rémérangles. La route départementale 151, d'Agnetz à Grandvilliers longe la rive droite de la Brêche par les hameaux d'Hatton et de Coiseaux. La route départementale 61 se détache de la RD 151 à Coiseaux pour se diriger vers Le Quesnel-Aubry jusqu'à Hardivillers. Les différents hameaux et lieux-dits sont reliés entre eux ainsi qu'aux communes voisines par un réseau de plusieurs routes communales[2].

La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Saint-Just-en-Chaussée à 11 km à l'est, desservie par des trains TER Hauts-de-France assurant des liaisons entre les gares de Paris-Nord et d'Amiens.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 613, 619 et 6111 du réseau interurbain de l'Oise[22]. La commune fait partie du réseau TADAM, service de transport collectif à la demande, mis en place à titre expérimental par la communauté de communes du Plateau Picard. Elle est reliée à l'un des 8 points de destination situés à Saint-Just-en-Chaussée, Maignelay-Montigny, La Neuville-Roy et Tricot au départ des 98 points d'origine du territoire[23]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6632) mise en place avec les écoles du Fay-Saint-Quentin et Rémérangles s'arrête dans les différents hameaux de la commune[22].

L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 13 km à l'ouest et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 55 km au sud-est. Il n'existe pas de liaisons par transports en commun entre la commune et ces aéroports.

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité a été désignée comme Essuiles, Essuilles, (Exulium, Essulium, Esvilla, Exula)[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, Essuiles relevait du comté de Beauvais[1].

Le hameau de Saint-Rimault (Sanctus Ranoidas ou Rinoldies) était déjà en 1835 plus important que le chef-lieu, et avait été une seigneurie assez importante relevant du comté de Clermont. Cette seigneurie avait haute, moyenne et basse justice[1].

La ferme de La Tour était un fief distinct qui avait autrefois sa chapelle et son château[1].

Coizeaux appartenait au chapitre de Beauvais auquel il avait été donné en 1165 par Renaud, seigneur de Bulles, en dédommagement d'un forfait qu'il avait commis contre les chanoines[1].

En 1835, Essuiles comptait une carrière et trois .moulins à eau. Une partie de la population fabriquait des toiles de lin et d'autres habiutants travaillaient comme charpentiers dans les villes voisines[1]..

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Saint-Just-en-Chaussée[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Saint-Just-en-Chaussée

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Essuiles est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Régis Flamand DVD[25]  
mars 2008 En cours
(au 31 mai 2022)
Régis Vandewalle   Agriculteur
Réélu pour le mandat 2020-20260[26],[27]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

En 2021, l'adduction en eau potable est assurée pour le Syndicat intercommunal des eaux d’Essuiles-Saint-Rimault par Veolia Eau[28].

Un château d'eau a été bâti au hameau de Saint-Rimault et une station de pompage qui dessert également Rémérangles, Le Fay-Saint-Quentin et Haudivillers se situe près du village[2],[28].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux du Fay-Saint-Quentin, de Rémérangles dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal, dont deux écoles sont implantées dans la commune ; celle d'Essuiles accueille une classe de CPE/CE1 et celle de Saint-Rimault une classe de CM1/CM2[29]. La restauration scolaire et l'accueil périscolaire sont assurés au Fay-Saint-Quentin[30].

Autres équipements[modifier | modifier le code]

La société protectrice des animaux (SPA) a installé fin 2017 un refuge pour animaux abandonnés à la Ferme d’Essuilet, dans une petite rue en cul-de-sac[31],[32]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

En 2021, la commune comptait 535 habitants[Note 3], en diminution de 4,63 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
790544606574613587577555554
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
519510475442437444438396398
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
365383373309326278283304323
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
321279251313391452521533555
2017 2021 - - - - - - -
560535-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 280 hommes pour 278 femmes, soit un taux de 50,18 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,4 
2,6 
75-89 ans
4,8 
14,2 
60-74 ans
15,4 
21,5 
45-59 ans
22,8 
21,9 
30-44 ans
19,1 
20,7 
15-29 ans
16,7 
19,1 
0-14 ans
20,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Martin, située sur la rive droite de la Brêche, sur une position dominante qui la met à l'abri des crues. Elle est constituée par une nef unique du XIe siècle qui se poursuit par un chœur du XVIe siècle de style gothique flamboyant formé d’une simple travée droite et d’une abside à trois côtés, surmontée d'un petit clocher en charpente recouverte d’ardoises s’élevant à mi longueur
    À l'intérieur se trouve une statue équestre de saint Martin, un tableau « Songes de saint Martin », une Vierge en majesté du XVIe siècle et un remarquable retable en bois doré retable de la Passion du Christ de la première moitié du XVIe siècle, qui a conservé ses six volets peints représentant la Cène, la Pentecôte, l’Ascension du Christ et des scènes de la vie d’un saint et de la Vierge[38].
  • Chapelle chapelle Saint-Rimault du XVIe siècle à Saint-Rimault.
  • Château : composé de restes d'un ancien édifice du XIVe siècle et d'un manoir moderne[1]. Dans le parc du château se trouve l'ancienne chapelle Saint-Jacques, créée avant 1220[1].
  • Monument aux morts
  • Moulins à eau :
    • Moulin de Coiseaux : Il appartenait à Félix-Olivier Bachimont et servait à la fabrication de l'huile. Acheté en 1884 par un boulanger qui fabriquait farine et pain, il a été transformé en ferme en 1904. En 1914, il est acheté par Thibault Diémold et en 1920 par monsieur Jean Buron, cultivateur.
    • Moulin Becquerel ou Becqueret : à un seul tournant, moulin à blé, il est construit en 1794. De 1886 à 1901, il a une double utilisation, servant la nuit au meunier et le jour à actionner la roue d'une scierie d'os pour le compte d'un fabricant de brosses du Fay-Saint-Quentin. En 1938, on y fabriquait encore des aliments pour bétail.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le nom de certains seigneurs de Saint-Rimault nous est parvenu :

  • Jean Dargillière, seigneur de Breuil-le-Vert, est l'un des commissaires nommés en 1485 pour la effectuer la délimitation de l'élection nouvellement érigée à Clermont. Pierre II de Bourbon, sire de Beaujeu , lui donne en 1485 la terre de Saint-Rimault qui avait été confisquée à Olivier le Daim, barbier et valet de chambre du roi Louis XI, pendu en 1484[1].
  • M. de Gaudechart de Bachivillers, lieutenant-général qui commandait l'un des deux régiments levés en 1656 par la ville de Beauvais pour empêcher l'invasion de la Picardie, en était le possesseur au début du XVIIIe siècle[1].
  • Son fils qu'on nommait le marquis de Bachivillers, lieutenant-général qui avait commandé l'aile droite de l'armée à la bataille de La Marsaille, la possédait en 1669. Son fils puîné appelé le comte d'Essuile en hérite[1].
  • La comtesse de Runnes, nièce de celui-ci, en est propriétaire en 1727. Son fils, le seigneur de Baraudier, comte de La .Chaussée-d'Eu, en hérite[1].
  • En 1777, cette terre est vendue par autorité de justice à M. de Broé, ancien premier commis des finances[1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Essuiles » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Essuiles - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Essuiles - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m et n Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Saint-Just-en-Chaussée, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne), p. 56-59.
  2. a b c d e f et g « Carte au 1/15000e » sur Géoportail (consulté le 3 février 2017)..
  3. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Essuiles », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Essuiles et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Réseau de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval (Beauvaisis) », sur natura2000-picardie.fr (consulté le ).
  13. « Larris du Cul de Lampe, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  14. « Réseau de cours d'eau salmonicoles du plateau picard entre Beauvais et Compiègne : Laversines, Aronde et B^reche, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  15. « Carte des corridors écologiques potentiels à Essuiles », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
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